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L’ignorance invincible
Le débat sur le baptême de désir a naitre une autre “question existentielle” sur l’Ignorance invincible…
Monsieur l’abbé Thomas Cazalas y a justement pourvu, de manière très claire, dans son sermon de dimanche dernier, « Dimanche dans l’octave de l’Ascension » que vous pouvez écouter ci-dessous.
L’ignorance invincible
Beaucoup de personnes pensent que l’ignorance de la Foi catholique excuse toujours du péché, ou au moins que ceux qui ignorent la vrai Foi vont en très grand nombre au Ciel.
Ceux qui se trompent sans qu’ils sachent qu’ils font mal, est-ce qu’ils sont toujours de bonne foi ?
S’ils se trompent en croyant vraiment faire le bien ; est-ce qu’ils peuvent être tranquilles pour leur salut éternel ?
NON !!!
Il est vrai qu’il y a parfois une ignorance de la vraie Foi qui justifie de tous péchés… mais d’autres fois, l’ignorance excuse en partie du péché, elle diminue la responsabilité de la personne mais elle la laisse quand même responsable de son ignorance… et d’autres fois encore, l’ignorance, au lieu d’excuser aggrave le péché !
Quand est-ce que l’ignorance est coupable ?
…quand on ne sait pas ce qu’on devrait savoir !
Il y a aussi une ignorance qui n’est pas aucunement volontaire : L’ignorance invincible !
Quand la personne n’a pas les moyens ordinaires pour vaincre son ignorance… elle n’est pas coupable. Elle se trompe mais son ignorance l’excuse de tous péchés parce qu’elle n’a pas les moyens de sortir de son ignorance.
Mais bien souvent, on ne peut pas ignorer sans pécher !
« Sans la Foi, il est impossible de Dieu » dit Saint Paul, car dit-il : « faute de lui, s’approche de Dieu »…
« …, sans la foi, il est impossible de plaire à Dieu ; car il faut que celui qui s’approche de Dieu croie qu’il existe, et qu’il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent. » (Hé 11, 6)
c’est-à-dire : “qui plait à Dieu, croit que Dieu existe et qu’Il récompensera ceux qui le cherche”… et cela est une loi universelle ! c’est-à-dire : que l’on ne peut pas plaire à Dieu sans la croyance en Dieu et que Dieu est rénumérateur !
Il n’y a pas d’ignorance invincible au sujet des choses que tout le monde peut savoir !
À la fin de son encyclique “Mystici corporis”, Pie XII dit explicitement qu’il y a d’une part les catholiques qui sont actuellement incorporés dans l’Église – qui font partis de l’Âme et du Corps de l’Église – qui se sauvent et qu’il y a aussi “ceux qui lui sont unis par le désir seulement” ; c’est-à-dire : quand quelqu’un croit en Dieu, sait que Dieu va récompenser les bons et châtier les méchants, a la Charité parfaite (c-à-d qu’il veut faire la volonté de Dieu mais il est dans l’ignorance invincible de la Divinité de Notre Seigneur Jésus-Christ et que ce n’est pas de sa faute, ou il est dans l’ignorance invincible de la Divinité de l’Église) ; et bien Dieu accepte leur désir implicite de faire partie de l’Église puisqu’ils veulent faire tout ce que Dieu veut… et donc ils peuvent être sauvés !
Pie XII est très clair là-dessus, et il condamne deux erreurs :
- Tout d’abord, ceux qui disent qu’on peut se sauver dans toutes les religions à titre égal ;
- Et d’autre part, ceux qui excluent du Salut Éternel ceux qui ne sont unis à l’Église que par un désir implicite ; c-à-d ceux qui disent qu’il est absolument impossible de faire partie de l’Église catholique sans en faire partie réellement.
Et Pie XII va même plus loin encore… à la fin de cette encyclique où il invite “tous ceux qui ne font pas partie du Corps de l’Église catholique” ; c’est-à-dire tous ceux qui n’ont pas la Foi catholique, tous ceux qui ne reçoivent pas les sacrements catholiques, tous ceux qui ne sont pas soumis aux pasteurs légitimes de l’Église…
Il leur dit :
“Je vous invite à faire partie du Corps de l’Église parce que dans l’état où vous êtes, nul ne peut être sûr de son salut” et d’autre part “vous serez privés de tous les secours et faveurs du Ciel dont vous ne pourrez jouir que dans l’Église catholique”.
Donc, ils risquent de se damner même si théoriquement ils peuvent y arriver, c’est difficile !
[101] « Pour ceux-là mêmes qui n’appartiennent pas à l’organisme visible de l’Église, vous savez bien, Vénérables Frères, que, dès le début de Notre Pontificat, Nous les avons confiés à la protection et à la conduite du Seigneur, affirmant solennellement qu’à l’exemple du Bon Pasteur Nous n’avions qu’un seul désir : Qu’ils aient la vie et qu’ils l’aient en abondance. Cette assurance solennelle, Nous désirons la renouveler, après avoir imploré les prières de toute l’Église dans cette Lettre encyclique, où Nous avons célébré la louange du « grand et glorieux Corps du Christ », les invitant tous et chacun de toute Notre affection à céder librement et de bon cœur aux impulsions intimes de la grâce divine et à s’efforcer de sortir d’un état où nul ne peut être sûr de son salut éternel ; car, même si, par un certain désir et souhait inconscient, ils se trouvent ordonnés au Corps mystique du Rédempteur, ils sont privés de tant et de si grands secours et faveurs célestes, dont on ne peut jouir que dans l’Église catholique. Qu’ils entrent donc dans l’unité catholique, et que, réunis avec Nous dans le seul organisme du Corps de Jésus-Christ, ils accourent tous vers le Chef unique en une très glorieuse société d’amour. Sans jamais interrompre nos prières à l’Esprit d’amour et de vérité, Nous les attendons les bras grands ouverts, comme des hommes qui se présentent à la porte, non d’une maison étrangère, mais de leur propre maison paternelle. »
(§ 101 de l’encyclique “Mystici corporis” – Pie XII, Rome le 29 juin 1943)
Donc, même quand l’ignorance de la part de la personne n’est pas coupable, même quand elle n’a pas commis de faute devant Dieu… l’ignorance même si elle n’est pas coupable fait du mal à celui qui n’est pas coupable…
Jésus le dit clairement dans l’Évangile à ses Apôtres :
« Laissez-les : ce sont des aveugles qui conduisent des aveugles. Or, si un aveugle conduit un aveugle, ils tomberont tous deux dans une fosse. »
(Matth 15:14)
L’erreur fait toujours du Mal, même quand elle n’est pas coupable !
La vérité fait toujours du bien : « C’est la vérité qui vous rendra libre » dit Jésus !
* * *
Pour aller plus loin…
Le Pape Pie IX parle aussi de l’ignorance invincible au § 5 de son Encyclique « Singulari quidem » du 17 mars 1856 où il dit que :
“L’Église déclare ouvertement que l’unique espérance de salut pour l’homme est placée dans la foi chrétienne, qui enseigne la vérité, dissipe les ténèbres de l’ignorance par l’éclat de sa lumière et opère par la charité, et que cette espérance est placée dans l’Église catholique, qui, en maintenant le vrai culte, est le solide asile de cette foi et le temple de Dieu, hors duquel personne, à moins d’avoir l’excuse d’une ignorance invincible, ne peut avoir l’espoir de la vie e du salut.”
L’Église ne cesse de leur répéter que le fondement de la foi n’est pas la raison mais l’autorité ; (15) car il ne convenait pas que Dieu parlant à l’homme se servît d’arguments pour appuyer ses assertions, comme si l’on n’avait pas foi à sa parole ; mais il s’est exprimé comme il a dû, c’est-à-dire comme le souverain arbitre de toutes choses à qui il appartient d’affirmer, non de disputer. (16)
Elle leur crie hautement que tout l’espoir de l’homme, que tout son salut est dans la foi chrétienne, dans cette foi qui enseigne la vérité, dissipe par sa lumière divine les ténèbres de l’ignorance humaine, opère par la charité ; et en même temps dans l’Église catholique, car elle conserve le vrai culte, elle est le sanctuaire inébranlable de la foi même, et le temple de Dieu hors duquel, sauf l’excuse d’une ignorance invincible, il n’y a point de salut à attendre. Elle leur disait aussi, avec beaucoup d’autorité, que si parfois l’on peut donner dans l’explication de l’Écriture place à la science humaine, celle-ci aurait mauvaise grâce de s’en prévaloir. Son rôle n’est pas de prétendre avec arrogance faire la maîtresse, mais d’obéir comme une humble suivante : en marchant la première elle pourrait s’égarer, elle pourrait, en s’attachant trop aux signes extérieurs, aux mots, perdre la lumière de la vertu intérieure et s’écarter du droit sentier de la vérité. (17)
(§ 5 de l’encyclique “Singulari quidem” – Pie IX, Rome le 17 mars 1856)
* * *
Le lecteur qui voudra approfondir le sujet lira avec profit l’excellent texte du Père Guarrigou-Lagrange (qui était, soit dit en passant… un grand ami de Mgr Guérard des Lauriers) sur les « Péchés d’ignorance, d’infirmité et de malice » paru dans la revue “La Vie Spirituelle” n° 210.
Ce texte, malgré les remarques qui vont suivre, est néanmoins à recommander au sujet du problème de l’ignorance invincible, en précisant toutefois que ce n’est qu’une excellente et très claire introduction au sujet et un résumé de la doctrine de l’Église qui demande à être précisé et développé, pour ce qui regarde par exemple le salut des non-catholiques ou le baptême de désir.
Malheureusement aussi, il s’étend peu sur les différentes sortes d’ignorance vincible et donc coupable, il ne distingue pas ici l’ignorance vincible peu coupable de celle gravement coupable ou même « crasse ». Car ce n’est pas le sujet de son article…
De même il développe peu le cas de l’ignorance invincible. Il approfondit peu les cas où il ne peut pas y avoir ignorance invincible.
Mgr Williamson est-il un défenseur de la Foi ?
Mgr Williamson est-il un défenseur de la Foi ?
Jamais on n’a vu Mgr Williamson attaquer Nostra Ætate et Vatican II !
Que pense Mgr Williamson de la question, lui qui n’en a jamais parlé ? Ce silence est un aveu. Rien sur l’approche théologique du problème soulevé, ce qui est indigne d’un évêque et démonstratif : Mgr Williamson est-il avant tout catholique ? Mgr Williamson est-il catholique ?
Pourquoi oublie-t-on les analyses plus ou moins récentes sur le passé et les actions de Mgr Williamson ? (voir Virgo-Maria). Dis-moi qui tu aimes, dis-moi qui tu crosses, je te dirai qui tu es !
Ayant couvert l’abbé Celier (particulièrement dans l’affaire du “Dieu Mortel”, mais aussi pendant toute sa carrière) ;
ayant couvert son compère l’abbé de Tanouarn ;
ayant couvert des prêtres sodomites ;
ayant couvert les ennemis de Rore-Sanctifica sur le grave problème des nouveaux rituels des sacres épiscopaux ;
ayant défendu des hérésies graves réfutées par Sodalitium ;
ayant propagé des thèses apparitionnistes tordues alors qu’il omettait La Salette ;
ayant neutralisé de vrais défenseurs de la vérité ;
ayant crossé violemment ceux qui s’opposaient à lui, particulièrement aux USA (l’affaire importante dite “des neufs”) mais aussi bien d’autres… ;
s’étant constamment opposé aux sédévacantistes (les seuls qu’il crosse) ;
n’ayant jamais attaqué Vatican II comme il aurait dû le faire mais mollement ;
ce Monseigneur est-il un défenseur de la Foi ? Il nous est difficile de le croire. Ses derniers agissements vont toujours dans le même sens.
Oublie-t-on que la première exhortation de la cérémonie du sacre est :
« L’évêque doit juger, interpréter, consacrer, ordonner, offrir, baptiser et confirmer » ? ce qui veut dire que son premier devoir est de juger.
Oublie-t-on que lors de la consécration de la tête il est dit :
« Qu’il ne fasse pas des ténèbres de la lumière, ni de la lumière des ténèbres. Qu’il n’appelle pas bien le mal, ni mal le bien » ?
Comme tout évêque, Mgr Williamson a donc des grâces d’état pour juger et discerner du bien et du mal, du vrai et du faux, qui est ami et qui est ennemi. Se tromper et aller contre la vérité connue c’est faire le péché contre le Saint-Esprit, c’est le châtiment des évêques lors du Concile Vatican II, péché irrémissible comme on l’a vu. Mgr Williamson, pertinace dans de si nombreuses “erreurs”, ne serait-il pas, lui aussi, tombé dans ce très grave péché ?
Alors, NON, trois fois NON à Mgr Williamson. Nous l’accusons d’avoir saboté depuis toujours l’œuvre de Mgr Lefebvre, infiltrant, couvrant, dirigeant les fossoyeurs du combat de la transmission du sacerdoce catholique. Les ennemis de nos ennemis ne sont pas forcément nos amis.
L’ex-anglican de la FSSPX devenu évêque,
Monseigneur Williamson : un leurre !
Celui-ci s’est toujours positionné comme leader d’une “fausse opposition” afin de lui permettre de constituer un « deuxième anneau » — Le piège fabien de « gestion des contraires » appliqué à la F$$PX – issu des opposants au ralliement de la F$$PX.
« Le schéma, pour ces ennemis de l’Église consiste tout simplement à prendre les devants, à positionner l’évêque britannique à la Rose comme le chef auto-proclamé, et qui a toujours été désigné comme tel par les médias à la botte des loges et des intérêts mondialistes anglo-saxons, du camp du refus du ralliement. »
(Virgo-Maria.org : http://www.virgo-maria.org/articles_HTML/2010/009_2010/VM-2010-09-05/VM-2010-09-05-A-00-Mgr_Williamson-Echec_des_discussions.html)
« Cette manœuvre de l’évêque britannique protecteur et promoteur de clercs homosexuels au sein de la FSSPX, vise de façon évidente à provoquer son éviction, au nom d’une forme d’intransigeance, et afin de lui permettre de constituer un « deuxième anneau » issu de la FSSPX. Ce 2° anneau aura pour but évident d’attirer dans sa mouvance les clercs les plus courageux et les plus résolument opposés à Vatican II et de leur faire quitter la FSSPX pour les rapprocher de lui. » (Virgo-Maria.org : http://www.virgo-maria.org/articles_HTML/2010/011_2010/VM-2010-11-22/VM-2010-11-22-A-00-Mgr-Williamson_Chat_sorti_du_sac.html)
Lire (ou relire) les dossiers factuels de VM : Monseigneur Williamson : un leurre
(Virgo-Maria.org)
CatholicaPedia Blog : « Archive pour la catégorie ‘Mgr Williamson’ » :
Pour comprendre Vatican II (d’Eux) et surtout Jean XXIII
Pour comprendre Vatican II (d’Eux) et surtout Jean XXIII lire la meilleure étude sur ce “pape” :
http://www.a-c-r-f.com/documents/Abbe_RICOSSA_Le-Pape-du-Concile.pdf
LE PAPE DU CONCILE
Par M. l’Abbé Francesco Ricossa
Présentation et réflexions de L-H REMY
En croyant et faisant ce qui a toujours été cru et fait, on ne peut se tromper.
Ma bibliothèque contient un peu plus de 8 mètres de livres concernant le Concile et l’après-concile. En cinquante ans, je les ai tous lus. A mon sens quatre livres priment : Le Rhin se jette dans le Tibre de Ralph Witlgen, Pierre M’aimes-tu ? de l’abbé Leroux, L’Église éclipsée des Amis du Christ-Roi et Iota Unum de Romano Amerio [1].
L’étude de M. l’abbé Ricossa est de la même importance. Elle représente un très gros travail. Rien d’étonnant qu’il ait mis dix ans (1990 – 1999) pour écrire ces 23 chapitres. Par contre, on regrette qu’il n’ait pas continué depuis 10 ans, car on attendait sa conclusion !
Le concile Vatican II, est certainement un des événements les plus graves de toute l’Histoire, plus important que la Révolution dite française. Il a eu pour effet de remettre en question la Vérité, et pour conséquence de transmettre, au monde contemporain et donc ! à un pouvoir occulte, la chaire de Vérité confiée à la sainte Église Catholique. Il s’est ensuivi la mise en place d’une société multiraciale et religieuse en marche vers la République Universelle et la Religion Universelle, dont on commence juste à découvrir les méfaits. Quand Dieu ne règne pas par les bienfaits de Sa présence, Il règne par les méfaits de Son abscence (Cardinal Pie).
Revenons aux principes. Il faut toujours y revenir : ils nous permettent de ne pas errer sur le vrai, sur le faux, sur le bien, sur le mal, sur l’ami, sur l’ennemi.
— Le premier : la sainte Église catholique est divine et ne peut ni se tromper, ni nous tromper. Elle est UNE, elle ne peut pas changer.
— Un second : « Celui qui, même sur un seul point, refuse son assentiment aux vérités divinement révélées, très réellement abdique tout à fait la foi, puisqu’il refuse de se soumettre à Dieu en tant qu’Il est la souveraine vérité et le motif propre de la foi ». Léon XIII, Satis cognitum
— Un troisième : saint Paul, Galates, I, 8 : « mais quand nous-mêmes, quand un ange venu du ciel vous annoncerait un autre évangile que celui que nous vous avons annoncé, qu’il soit anathème ! »
— Et encore saint Paul, II Thimotée, IV, 1-4 : « Je t’adjure devant Dieu et le Christ Jésus, qui doit juger les vivants et les morts, et par son apparition et par son règne : prêche la parole, insiste à temps et à contretemps, reprends, censure, exhorte, avec une entière patience et souci d’instruction. Car un temps viendra où (les hommes) ne supporteront pas la saine doctrine, mais au gré de leurs désirs se donneront une foule de maîtres, l’oreille leur démangeant, et ils détourneront l’oreille de la vérité pour se tourner vers les fables ».
— et pour finir : La Foi catholique est d’une nature telle qu’on ne peut rien lui ajouter, rien lui retrancher ; ou on la possède tout entière, ou on ne la possède pas du tout. Telle est la foi catholique : quiconque n’y adhère pas avec fermeté ne pourrait être sauvé. Symbole de saint Athanase.
Soulignons (en pesant chacun des termes) l’un des trois serments faits par les Papes (dont Jean XXIII) lors de leur couronnement :
« Je promets de ne rien diminuer ni changer de ce qui m’a été transmis par mes vénérables prédécesseurs. Comme leur fidèle disciple et successeur, je m’engage à n’admettre aucune nouveauté, mais, au contraire, à vénérer avec ferveur et à conserver de toutes mes forces le dépôt qui m’a été confié. En conséquence, qu’il s’agisse de nous ou d’un autre, nous soumettons au plus sévère anathème quiconque aurait la présomption d’introduire une nouveauté quelconque qui serait opposée à cette tradition évangélique ou à l’intégrité de la Foi et de la Religion Catholique ». Ainsi vécut l’Église pendant 1958 ans.
Et comment omettre la bulle à perpétuité, si actuelle avec les événements, faite par Paul IV, que j’incite le lecteur à relire : http://www.a-c-r-f.com/documents/PAUL_IV-Cum_ex_Apostolatus.pdf
Comment est-ce arrivé ? M. l’abbé Ricossa, tout au long de son travail, cite dans la biographie du futur Jean XXIII, les événements, les choix de l’abbé (sous saint Pie X), puis du Monseigneur (sous Pie XI) et enfin du Cardinal Roncalli (sous Pie XII). L’homme vit comme il pense ; et en observant : dis-moi qui tu crosses ? je te dirai qui tu es, on finit par savoir le fond de la vraie pensée d’un personnage même rusé : Roncalli s’opposera toujours à ceux qui, comme saint Pie X et Pie XII, défendront la vérité. Il sera toujours ami des ennemis de saint Pie X et de Pie XII. Je renvoie le lecteur directement aux textes de M. l’abbé Ricossa, (j’ai souligné en gras rouge), toutes les trahisons en pensées et en actes de Roncalli. C’est indiscutable, cet antipape n’aura qu’un but : choisir et imposer ceux qui furent condamnés par ses prédécesseurs afin d’imposer ce qui avait été proscrit et détruire la sainte Église.
Comme le répète plusieurs fois M. l’abbé Ricossa ses actes n’étaient pas ceux d’un catholique, mais ceux d’un franc-maçon. Roncalli n’était plus un catholique.
Or pour être le Vicaire de Notre-Seigneur Jésus-Christ, le Pape de la SAINTE Église, il y a deux conditions :
a) être un homme ; b) être catholique.
Toute notre Foi le crie, tout depuis cinquante ans le prouve : Rome a perdu la Foi [2], la sainte Église est éclipsée [3]. Et tout ce qui vient de Rome depuis 50 ans est à rejeter, même les réformes liturgiques (comme les suivent la Fraternité Saint-Pie-X, M. l’abbé Belmont, etc. ! ! !) : la sordide, l’infecte, la répugnante église Conciliaire ne peut se confondre avec la sainte Église Catholique. Voilà la seule conclusion catholique !
Pourquoi M. l’abbé Ricossa attend-il dix ans pour conclure ? Aurait-il une autre conclusion ? Certes il y a encore beaucoup, beaucoup à écrire, serait-ce que sur le problème essentiel de l’invalide nouveau rituel des sacres qui permit la destruction quasi complète du sacerdoce [4].
Mais aveuglé par la thèse de Cassisiacum [5], et son indocilité à la sainte Vierge Marie, qui dans le message de La Salette, a tout expliqué (http://www.a-c-r-f.com/documents/LHR-Eglise_EST_eclipsee.pdf), finira-t-il dans l’ambiguïté, dans l’omission et voire : dans le mensonge ?
Il n’y a qu’une vérité. Craignons de manquer à la Vérité. Prions pour nos prêtres.
[1] http://www.a-c-r-f.com/documents/WILTGEN_Le-Rhin-se-Jette-dans-le-Tibre;http://catholicapedia.net/Documents/abbe_leroux/abbe_LEROUX_Pierre-M.aimes-tu.pdf ;
complétés par les documents : http://www.a-c-r-f.com/documents/VAQUIE-Concile_mechants.pdf ;
http://www.a-c-r-f.com/documents/JEAN_XXIII_et_VATICAN_II_Sous_feux_Pentecote_luciferienne.pdf ;
http://www.a-c-r-f.com/documents/Mgr_GAMBER-Reforme_liturgique.pdf ;
http://www.a-c-r-f.com/documents/MICHAEL_SIMON-Satan_dans_lEglise.pdf ;
http://www.a-c-r-f.com/documents/RIEGNER-Ne_jamais_desesperer_ch4.pdf ;
http://www.a-c-r-f.com/documents/AGNOLI-Maconnerie_conquete_Eglise.pdf ;
http://www.a-c-r-f.com/documents/VACANT-Magistere_ordinaire_universel.pdf ;
http://www.a-c-r-f.com/documents/C.LEROUX_JEAN-XXIII-Initiateur-du-Changement-dand-L.Eglise.pdf
[2] « L’Eglise Catholique est morte dès le premier jour du Concile Vatican II. Elle a fait place à l’église œcuménique. Elle ne devrait plus s’appeler Catholique mais œcuménique » confidence de Jean Guitton, un expert en la matière, à sa secrétaire, Mlle Michèle Reboul.
[3] http://www.a-c-r-f.com/documents/LHR-Eglise_EST_eclipsee.pdf et http://www.a-c-r-f.com/documents/LHR_date_de_l.eclipse.pdf
[4] Un ami, l’âme du travail de Rore sanctifica (http://www.rore-sanctifica.org/), démontre que le combat de la messe permit à l’ennemi d’occulter ce qui aurait dû être le vrai combat.
Il a une excellente image : pendant qu’on luttait pour sauver la pomme (la sainte messe), l’ennemi abattait le pommier (le sacerdoce). Il a fallu plus de trente cinq ans pour découvrir les dégâts, dégats malheureusement irréversibles.
Mais entre-temps, s’il y eut de bons combattants pour défendre la sainte messe, on éduqua une génération de sans-nerfs, et il n’y a plus de combattants pour sauver le sacerdoce, même parmi ceux qui en ont la charge.
[5] Qui n’est plus la thèse de Mgr Guérard des Lauriers. En juin 1985, à Lyon, je lui posai la question : quelle est la valeur des actes d’un « pape materialiter », il me répondit : nulle. J’ajoutai : donc la thèse s’éteint dans le temps. Il approuva. Et la thèse, – qui n’était qu’une hypothèse -, réfutée depuis longtemps, est devenue obsolète : http://www.a-c-r-f.com/documents/soda-13_Mgr-G-de-L.pdf. La thèse de Cassisiacum n’est plus celle de Mgr Guérard, mais celle de Verrua qui trahit Mgr Guérard, prétendant lui être fidèle et le trahit encore plus en rejetant le message de La Salette : Mgr Guérard était un dévot fidèle de La Salette.
Pour M. l’abbé Ricossa, il semble que la valeur des actes d’un « pape materialiter » soit efficace, puisque la « thèse », cinquante ans après est toujours d’actualité. Elle a même évolué puisque du « pape materialiter », elle passe à « l’église materialiter ». Si la secte conciliaire est matériellement l’Eglise Catholique. Alors ? nous, que sommes-nous ?
Mais ne découvrons-nous pas, page 14 de ce texte, que Mgr Duchesne fut un historien « materialiter » mais pas « formaliter » ! ! ! M. l’abbé Ricossa est-il un homme « materialiter » ou « formaliter » ? ? ? Il semblerait que son intelligence ne soit que « materialiter » !