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Suite et fin de la Réponse à Calixte, suite aux réponses sédéplénistes de La Question…
J’ai fait une petite réponse au blogue « La Question », réponse qui clôt le débat pour ma part :
Le disciple pénitent permalien
14 mars 2014 17:36
Bonjour,
Je n’ai pas le temps de répondre longuement à votre dernière réponse extrêmement décevante. Je ferai juste quelques constats pour mettre fin à ce dialogue de sourds :
Je vois que vous vous moquez des avis de Pie IX et de Léon XIII sur les falsifications historiques contre les Pontifes. Je vois que vous vous moquez de « Pastor aeternus » qui dit que le Siège Apostolique est toujours resté sans tache (en matière de Foi). Vous devriez mieux vous renseigner sur Honorius. Adrien II a condamné les Grecs qui ont anathémisé Honorius. Ils avaient supprimé Honorius des dyptiques, les Papes ne l’ont jamais fait, il est toujours resté dans les dyptiques de Rome. Les lettres de Léon II sont fictives, et faites par l’hérétique monothélite Théodore. Et puis s’il n’y avait qu’Honorius dans votre document sur les sois-disant papes hérétiques… Encore une fois, lisez le livre de l’abbé Constant avant de ressortir vos erreurs ► Mauvaise foi
Je vois que vous vous moquez du droit canon et de la Bulle de Paul IV qui n’est évidemment pas caduque… Vous confondez hérétique et excommunié… L’hérétique sort de l’Église ipso facto et revient dans l’Église ipso facto par sa conversion. On ne peut lever l’excommunication d’un hérétique par une déclaration s’il n’est pas sincèrement converti… On se demande quelle est votre logique… L’excommunié l’est par une déclaration et revient dans l’Église par une déclaration (comme celle disant que l’excommunié ne l’est plus durant l’élection au Souverain Pontificat). L’hérétique perd son office : le cardinal hérétique n’est plus cardinal, comment pourrait-il voter. Le cardinal excommunié qui ne s’est pas détaché de la Foi garde son office et peut voter. ► Mauvaise foi
Vous continuez à vouloir faire dire à Saint Robert Bellarmin que le pape hérétique reste pape… Saint Robert Bellarmin se pose la question : comment pouvons-nous éviter notre propre tête si le pape hérétique reste pape ? C’est une question voulant montrer l’absurdité de la thèse de Cajetan. Vous tronquez les citations de Saint Robert Bellarmin pour lui faire dire ce que vous voulez. Saint Robert Bellarmin rejette à la fin de son étude l’hypothèse selon laquelle le Pape hérétique reste Pape, après les avoir toutes étudiées. Et nous ne déposons pas le « Pape » par un concile, mais nous le déclarons déchu du Pontificat en sa qualité d’hérétique, ce qui nous permet de ne pas lui obéir et de ne rien reconnaitre de sa part (élévations, excommunications etc…) (voir plus bas citation de Saint Alphonse de Ligori) ► Mauvaise foi
Vous croyez toujours que l’on juge un Pape alors que nous vous disons que nous jugeons un pape hérétique, qui n’est pas légitimement élu : ils sont antipapes de droit divin, ipso facto. S’ils étaient vraiment Papes ils seraient infaillibles dans leur enseignement sur la foi et les mœurs. Infaillibles dans la doctrine comme le dit Mgr Pie. ► Mauvaise foi.
Vous persistez à ne pas reconnaître l’hérésie moderniste qui dure depuis de si longues années… Mgr Lefebvre sait très bien ce que ça implique que de participer activement à des cultes non-catholiques de façon pertinace. Il cite lui-même ceci (cité dans « Nos rapports avec Rome » de l’abbé Pivert page 230) : Canon 1258 paragraphe 1 :
« Il est absolument interdit aux fidèles d’assister ou de prendre part activement aux cultes des non-catholiques de quelque manière que ce soit. »
Commentaire de R. Naz, approuvé de la doctrine de l’Église :
« La participation est active et formelle quand un Catholique participe à un culte hétérodoxe, c’est-à-dire non-catholique, avec l’intention d’honorer Dieu par ce moyen, à la manière des non-Catholiques. […] Une telle participation est interdite, sous n’importe quelle forme parce qu’elle implique profession d’une fausse religion et par conséquent le reniement de la Foi Catholique. Ceux qui participent ainsi activement et formellement au culte des non-catholiques, sont présumés adhérer aux croyances de ces derniers. C’est pourquoi le canon 2316 les déclare suspects d’hérésie et s’ils persévèrent ils sont considérés comme réellement hérétiques »
Ils persévèrent : Assise I, Assise II, Assise III, sans compter les participations en dehors d’Assise… ► Mauvaise foi
Concernant Mgr Thuc, il ne savait pas ce qu’allait faire Clemente Dominguez et il s’est positionné contre ce dernier en voyant ses œuvres…. Celui qui a ordonné Luther ne savait pas ce qu’il allait faire non plus… De plus, il n’est pas certain que Mgr Thuc ait émis des propos progressistes à Vatican II, ce n’est pas en accord avec le témoignage du Père Barbara qui l’a connu au Concile et qui dit que sa foi était orthodoxe.
(lire ici :http://www.traditionalmass.org/articles/article.php?id=58&catname=13)
C’est plus en accord avec ce qu’il a fait ensuite car il s’est opposé au Concile qui avait une tendance progressiste. Il aurait dû être d’accord avec s’il l’était aussi… Aussi, sur les sacrements, vous confondez illégitimité et validité. Même Mgr Williamson reconnaît les sacres. ► Mauvaise foi
Et pour répondre à votre question, la vacance n’a pas été déclarée en 1965 car Vatican II était tout frais, on ne pouvait encore pleinement en goûter les mauvais fruits, maintenant on les voit. Certains y ont goutés, y goutent, et se damnent à cause de cela.
Vous continuez à confondre impeccabilité et infaillibilité. Oui dans l’Église il y a des hommes qui pèchent. Mais l’Église unie au Pape et le Pape ne peuvent enseigner l’erreur à toute l’Église ► Mauvaise Foi
Concernant Mgr Lefebvre, il se plaça officiellement contre le sédévacantisme lorsqu’il avait l’intention de convertir Jean Paul II par l’expérience de la tradition. Des années de discussions dogmatiques eurent lieu, où Mgr Lefebvre montra l’incompatibilité entre le modernisme et la doctrine Catholique. Il fut très déçu, surtout lors d’Assise, ce qui le poussa à sacrer sans l’accord de Rome, donc illégitimement dans son optique, et fut « excommunié » (tout comme Mgr Thuc). Il fut très dur en 1987 contre l’église conciliaire. Il parla d’anti-christs, d’apostasie, dit que ce n’est plus l’Église etc…
Après peut être qu’il n’a pas poussé son juste constat jusqu’à ne pas reconnaître le Pape, car il ne voyait pas d’issue à la crise sans le maintien des cardinaux. Il n’a pas voulu s’en remettre à Dieu seul. Ce que vous citez de lui à la fin, vous dites que cela a été dit peu de temps avant sa mort, en 1991, et vous nous donnez la source « Credimus Caritati ». J’y suis allé, ils disent aussi que cela a été dit peu de temps avant sa mort, mais ils ne donnent pas la date de 1991 comme vous, je trouve cela étrange. Je souhaiterais avoir plus d’informations sur cela.
Mais vous savez, humainement tout est perdu, et les châtiments arriveront un jour ou l’autre sur cette société corrompue, et tout sera rétabli, à moins que nous soyons déjà à la fin du monde, ce que je ne crois pas.
Vous citez : « Les portes de l’enfer ne prévaudront jamais contre l’Église » (Matthieu XVI, 18).
En effet, c’est bien pour cela que l’on croit que l’Église n’est plus l’Église. Car si l’église conciliaire est vraiment l’Église, en effet les portes de l’enfer (les hérésies) prévaudraient contre elle. Mais l’Église reste pure de toute hérésie car elle éjecte de son corps tout hérétique ipso facto. De plus le Pape a la primauté sur toute l’Église. Si le Pape prend part à l’hérésie, cela veut dire que les portes de l’enfer prévalent sur l’Église. C’est impossible comme le dit Saint Alphonse de Ligori :
« Il est évident que si les portes de l’enfer prévalaient contre la Pierre sur laquelle l’Église est bâtie, elles prévaudraient aussi contre l’Église elle-même… Il est hors de doute que si un Pape était hérétique déclaré (manifeste), comme le serait celui qui définirait publiquement une doctrine opposée à la loi divine, il pourrait, non pas être déposé par un Concile, mais être déclaré (déjà) déchu du Pontificat en sa qualité d’hérétique. »
(Saint Alphonse de Liguori, œuvres complètes t9 p. 232, 262 in Grand Catalogue, Abbé Zins)
Voilà, je vous laisse, vous pouvez continuer à dire ces choses contre la Foi et absurdes :
– L’Église unie au Pape enseigne l’erreur (alors que le Saint-esprit est sensé la prémunir de cela) ;
– Le Pape enseigne l’erreur (alors que le Saint-Esprit est sensé le prémunir de cela) ;
– L’Église doit retourner à la Tradition (alors que l’Église sans la Tradition n’est pas l’Église) ;
– « Très Saint Père, vous êtes un antichrist ! » ;
– Il faut convertir le pape ;
etc… etc… etc…
Je vous souhaite de joyeux blasphèmes contre le Saint-Esprit, apparemment ça vous plaît bien…
Y a -t il une église conciliaire ?
Réfutation de B. Tissier de M. Été 2013
Un des plus grands saints de langue espagnole (Béatus de Liébana appelé aussi San Beato (milieu du VIIIe siècle-798)), contemporain de Saint Charlemagne,
souvent surnommé “Le Saint Hilaire de l’Espagne”, a prophétisé, il y a plus de douze siècles,
la situation actuelle de l’Église, sur la base du commentaire de l’Apocalypse. Son texte rejoint étonnamment et confirme les conclusions de Rore Sanctifica sur l’invalidité du clergé conciliaire, dont les faux prêtres sont ordonnés par des faux évêques sacrés dans le rite invalide de 1968 :
« La mer est le monde foncièrement mauvais ; la terre ce sont les évêques, les prêtres et la fausse religion qui, sous couvert de sainteté, paraissent œuvrer tranquillement, sans s’agiter, se faisant passer pour ministres de l’Église et n’en étant point… » Beato de Liebana
VM n° 508 : en ligne ou en PDF
* * *
« L’église Conciliaire »
Cette expression a été employée pour la première fois par Mgr Benelli dans une lettre du 25 juin 1976, adressée à Mgr Lefebvre de la part du pape Paul VI : « S’ils (les séminaristes d’Écône) sont de bonne volonté et sérieusement préparés à un ministère presbytéral dans la fidélité véritable à l’Eglise conciliaire, on se chargera de trouver ensuite la meilleure solution pour eux ».
Un terrible châtiment !!!!
(document à lire avec attention )
pour information……
Un terrible châtiment, celui de l’aveuglement spirituel, touche les prêtres traditionalistes de plein fouet ! Lisez plutôt et notamment tout le délirant chapître mis en encadré rouge par mes soins ! (Y aller directement)
Source : “Avec l’Immaculée” (les anti-ralliéristes de la F$$PX)
Jean-Paul II était-il franc-maçon ?
Il semble bien que tous les papes depuis Vatican II soient francs-maçons (ici, “Avec l’Immaculée” découvre l’Eau-Chaude !!!), sauf Jean-Paul Ier (c’est d’ailleurs pour cela qu’il a été assassiné, le soir du jour où il avait signifié leur renvoi à deux francs-maçons, Marcinkus et Villot). Les preuves selon lesquelles Jean XXIII et Paul VI étaient francs-maçons abondent. (cf. ici, ici, ici). Après Jean XXIII et Paul VI, étudions Jean-Paul II. Jean Paul II est arrivé après l’assassinat de Jean-Paul Ier, ce qui n’est déjà pas bon signe. C’est lui qui a lancé les cérémonies sacrilèges d’Assise, en 1986. On sait que le but de la franc-maçonnerie est de fondre toutes les religions en une seule religion mondiale et c’est le but poursuivi par les réunions d’Assise. C’est Jean-Paul II qui a instauré le nouveau code de droit canon (1983). Mgr Lefebvre (qui fut lui-même ordonné et consacré Évêque par un F∴M∴ notoire !!!) disait que ce nouveau code de droit canon, (appliqué dorénavant par Mgr Fellay pour le renvoi des prêtres de la Fraternité), était pire que Vatican II.
C’est aussi sous le pontificat de Jean-Paul II qu’a été changé le serment demandé aux prêtres avant leur ordination. Mgr Lefebvre a dit lors de son jubilé au Bourget : « La nouvelle profession de foi qui a été rédigée par le cardinal Ratzinger contient explicitement l’acceptation du Concile et de ses conséquences. (…) Comment pouvons-nous l’accepter ! » (Le Bourget, 19 nov. 1989)
« C’est un fait très grave. Car il demande à tous ceux qui se sont ralliés, ou qui pourraient le faire, de faire une profession de foi dans les documents du Concile et dans les réformes post-conciliaires. Pour nous, c’est impossible ». (Fideliter, janv. 1991, n°79 p. 4)
« Telle qu’elle est, cette formule [de la profession de foi] est dangereuse. Cela démontre bien l’esprit de ces gens avec lesquels il est impossible de s’entendre ». (Fideliter n°70 p. 16, juillet 1989 ; n°73 p. 12 et n°76 p. 11)
Mgr Lefebvre, à la fin de sa vie, a parlé de l’esprit du concile Vatican II en l’associant à l’esprit de Jean-Paul II. C’est à propos du concile et de Jean-Paul II qu’il a parlé d’une perversion totale de l’esprit : Voici un passage de la conférence du 6 septembre 1990 à Écône :
« Ce combat entre l’Église et les libéraux modernistes, c’est celui du concile Vatican Il. Il ne faut pas chercher midi à quatorze heures. Et cela va très loin. Plus on analyse les documents de Vatican II et l’interprétation qu’en ont données les autorités de l’Église, plus on s’aperçoit qu’il s’agit non seulement de quelques erreurs, l’œcuménisme, la liberté religieuse, la collégialité, un certain libéralisme, mais encore d’une perversion de l’esprit. C’est toute une nouvelle philosophie, basée sur la philosophie moderne du subjectivisme. Le livre que vient de faire paraître un théologien allemand, et qui, j’espère sera traduit en français afin que vous puissiez l’avoir en mains, est très instructif de ce point de vue. Il commente la pensée du Pape, spécialement une retraite que, simple évêque, il prêcha au Vatican. Il montre bien que tout est subjectif chez le Pape. Quand on relit ensuite ses discours, on s’aperçoit bien que telle est sa pensée. Malgré les apparences, ce n’est pas catholique. La pensée que le Pape a de Dieu, de Notre Seigneur, vient du tréfonds de sa conscience et non pas d’une Révélation objective à laquelle il adhère par son intelligence. Il construit l’idée de Dieu. Il a dit dernièrement, dans un document invraisemblable, que l’idée de la Trinité n’a pu venir que très tard, parce qu’il fallait que la psychologie de l’homme intérieur puisse être capable d’arriver à la Trinité Sainte. C’est donc que l’idée de la Trinité n’est pas venue d’une révélation, mais du tréfonds de la conscience. C’est toute une autre conception de la Révélation, de la foi et de la philosophie, c’est une perversion totale. »
N’oublions pas non plus les cérémonies sacrilèges de bénédiction du pape par des sorciers Indiens d’Amérique. En voici une :
(source : site sédévacantiste Most Holy Family monastery.)
N’oublions pas le signe de Shiva qu’il s’est fait imposer sur le front, la cérémonie secrète avec les sorciers dans le bois de Lomé, le baiser qu’il a donné au Coran, la phrase sacrilège : « Que saint Jean-Baptiste protège l’Islam » etc.
Jean-Paul II avait donc une pensée maçonnique, mais mise à part son arrivée sur le siège de Pierre après l’assassinat de Jean-Paul Ier par des francs-maçons, avons-nous d’autres indices qu’il était franc-maçon ? Oui, nous en avons :
Ce document intéressant mentionne que Jean-Paul II a reçu trois fois les B’nai B’rith au Vatican : la première fois, c’était le 22 mars 1984. Le pape a, paraît-il, commencé son discours de façon originale, en nommant trois fois de suite les B’nai B’rith « Mes chers amis, mes chers amis, mes chers amis ». Le script du Vatican ne mentionne pas que le pape ait fait cette triple appellation. Mais quand on voit comment la Fraternité Saint-Pie X en prend à son aise avec les scripts, par exemple celui de la conférence de Mgr de Galarreta à Villepreux le 13 octobre 2012, on peut se dire que le Vatican est bien capable d’en faire autant avec les discours du pape. On ne voit pas pourquoi les sédévacantistes auraient inventé cette triple appellation. D’ailleurs, on voit que le Vatican s’est trompé dans la date du discours qui était le 22 mars et non le 2 mars, comme il est noté ici. Ce discours du pape du 22 mars 1984 insiste lourdement à plusieurs reprises sur les liens de fraternité et le lien spirituel (« spiritual link ») que le pape a avec ces B’nai B’rith et avec tous les Juifs en général. Vous pouvez le lire en anglais sur le lien ci-dessus. Il vaut son pesant.
Jean-Paul II faisait partie du Rotary club : Armando Corona, grand maître de la maçonnerie italienne en 1986 a dit, dans la revue officielle du Rotary italien du 9 septembre 1986, après avoir exalté « les valeurs spirituelles communes à la maçonnerie et aux Rotary Clubs », que l’excommunication à l’égard de la maçonnerie a disparu et en même temps les interdits canoniques à l’égard des Rotary clubs. Il affirme ensuite que « le pape Jean-Paul II lui-même est un Paul Harris fellow » (c’est-à-dire un rotarien). Cela n’a pas été démenti (à la connaissance du juge Agnoli, édité au Courrier de Rome). Le pape Jean-Paul II a reçu à plusieurs reprises les rotariens au Vatican et il a loué les principes de leur association. Pourtant le Père Pirri, jésuite, a dit : « le Rotary ne diffère absolument pas de la Franc-maçonnerie. » (source)
Jean-Paul II a élevé au rang de cardinal deux personnages officiellement francs-maçons, d’après la liste Pecorelli : Fiorenzo Angelini et Virgilio Noé. (source)
Non seulement on constate des indices de franc-maçonnerie chez Jean-Paul II mais aussi des indices de satanisme. Jean-Paul II a fait ce signe, soi-disant pour plaisanter, mais en fait, ce geste est très connoté :
On peut voir que ce signe est prisé par Lady Gaga :
Ici Lady Gaga le fait en dehors de l’œil.
Serge Lama qui avait fait pourtant dans sa jeunesse une chanson à la sainte Vierge
et sur la crise de l’Église le fait aussi. Son discours a changé à présent. Il est devenu mauvais.
Prions pour lui.
Jean-Paul II utilisait aussi, à la suite de Paul VI, la croix tordue, emblème de sorcellerie :
Pour en savoir plus sur cet art expressionniste religieux qui a été condamné en son temps par Benoît XV, lire cet article bien documenté avec Google traduction (nombreuses photos) : http://www.traditioninaction.org/HotTopics/c031_Cross.htm
Photo provenant de PAUL VI… bienheureux ? par Don Luigi Villa
La Croix tordue ?
Pour répondre à cette question, nous revenons à un auteur catholique, Piers Compton, et ce qu’il écrit dans son livre “The Broken Cross: Hidden Hand in the Vatican”, Channel Islands, Neville Spearman, 1981.
Ce crucifix tordu est un symbole sinistre, utilisée par les satanistes, au sixième siècle, qui a été repris au moment de Vatican II. Ce fut une croix tordue ou cassée, sur laquelle figurait un personnage répugnant et déformé du Christ. Les sorciers noirs et les sorcières du Moyen Âge en avaient fait usage pour représenter la “Marque de la Bête”.
Source : http://www.paperblog.fr/5432285/l-etoile-a-cinq-branches-la-croix-tordue-paul-vi-et-la-franc-maconnerie/#Otw3HAFA1kQCYDWl.99
Jean-Paul II a même siégé sur un trône avec une croix inversée (signe sataniste) dessinée dans le dossier. Il a porté aussi des ornements avec une croix inversée.
Source des images ci-dessous (Most holy Family Monastery) :
« The instruction of the popes
Various popes have also told us that popes can err from the Faith and should then be resisted.
Pope Innocent III († 1216) stated that a pope can “wither away into heresy” and “not believe” the Faith.
“The pope should not flatter himself about his power, nor should he rashly glory in his honour and high estate, because the less he is judged by man, the more he is judged by God. Still the less can the Roman Pontiff glory, because he can be judged by men, or rather, can be shown to be already judged, if for example he should wither away into heresy, because “he who does not believe is already judged.” (St. John 3:18) In such a case it should be said of him: ‘If salt should lose its savour, it is good for nothing but to be cast out and trampled under foot by men.’” (Sermo 4)
Pope Adrian VI († 1523) stated that “it is beyond question” that a pope can “err in matters touching the Faith”, he can “teach heresy” in decrees. He also stated “many Roman Pontiffs were heretics”.
“If by the Roman Church you mean its head or pontiff, it is beyond question that he can err even in matters touching the faith. He does this when he teaches heresy by his own judgement or decretal. In truth, many Roman pontiffs were heretics. The last of them was Pope John XXII († 1334).” (Quaest. in IV Sent.; quoted in Viollet, Papal Infallibility and the Syllabus, 1908).*
(* According to the 1907 Catholic Encyclopedia, this work was published in 1512 from the notes of his student and without his supervision, but as it saw “many editions” it would appear that the pope did not repudiate the passage as not his own, in a work attributed to him.)
Venerable Pope Pius IX († 1878) recognised the danger that a future pope would be a heretic and “teach contrary to the Catholic Faith”, and he instructed, “do not follow him.”
“If a future pope teaches anything contrary to the Catholic Faith, do not follow him.” (Letter to Bishop Brizen)
Pope Adrian II († 872) admitted that papal heresy “renders lawful the resistance of subordinates to their superiors, and their rejection of the latter’s pernicious teachings.”
“We read that the Roman Pontiff has always possessed authority to pass judgment on the heads of all the Churches (i.e., the patriarchs and bishops), but nowhere do we read that he has been the subject of judgment by others. It is true that Honorius was posthumously anathematised by the Eastern churches, but it must be borne in mind that he had been accused of heresy, the only offence which renders lawful the resistance of subordinates to their superiors, and their rejection of the latter’s pernicious teachings”.
However, I must disagree with Pope Adrian when he said that heresy was the only offence that justified resistance: the Saints and Doctors have informed us otherwise, as we shall see.
Further, Pope Honorius I († 638) was not merely “accused of heresy” or “anathematised by the Eastern Churches”: he was anathematised as a heretic by the ecumenical Council of III Constantinople, whose Acts were confirmed by Pope Leo II († 683).
“We foresaw that, together with them, also Honorius, before Pope of Old Rome, is cast out of the Holy Catholic Church of God and anathematized, for we have found by his writings sent to [the heretic] Sergius, that he followed the thinking of the latter in everything, and continued his impious principles. […] To Sergius, the heretic, anathema! To Cyrus, the heretic, anathema! To Honorius, the heretic, anathema!”
So we see that popes have told us that a pope can “wither away into heresy” and “not believe” the Faith; that “it is beyond question” that a pope can “err in matters touching the Faith”, he can “teach heresy” in decrees; that “many Roman Pontiffs were heretics”; that a pope may be a heretic and “teach […] contrary to the Catholic Faith”, in which case we are to follow the instruction “do not follow him”; and that papal heresy “renders lawful the resistance of subordinates to their superiors, and their rejection of the latter’s pernicious teachings.” »
* * *
Traduction (nos notes en vert) :
1ère déformation du texte !
« Le Pontife pourrait être jugé par les hommes ou plutôt être montré comme jugé,
s’il arrivait qu’il s’évanouisse dans l’hérésie, car « celui qui ne croit pas est déjà jugé » (Jn.3,18). »
(Innocent III, sermon 4 pour l’anniv. de sa consecr. pontif.)
Il faut donc une condition. La voici :
S’il arrivait qu’il s’évanouisse dans l’hérésie
Innocent III – Sermon 4 – L’hérésie subjective ou formelle qui se présente dans le cas d’un refus obstiné ou d’un doute concernant ce que l’on sait être d’enseignement officiel du Magistère, est indispensable pour que l’on soit considéré comme hérétique formel. Si c’était le cas d’un pape, il cesserait d’être pape. “Si jamais un pape, en tant que personne privée, tombait dans l’hérésie, il serait tout de suite déchu du pontificat.” – St. Alphonse de Liguori, Œuvres Complètes. 9:232.
“Un pape manifestement hérétique cesse automatiquement d’être Pape et tête de l’Église tout comme il cesse automatiquement d’être chrétien et membre de l’Église, il peut donc subir jugement et peine de la part de l’Église. Tel est l’enseignement de tous les anciens Pères de l’Église qui enseignent que les hérétiques manifestes perdent immédiatement toute juridiction”. St Robert Bellarmin, De Romano Pontifice, II.30.
Ce texte, même s’il est signalé au titre des « œuvres » du pontife, après examen très attentif, ne se trouve pas en effet cité dans le Magnum Bullarium Romanum de Cherubini.
D’après les recherches de l’abbé Zins, cette citation provient d’un ouvrage mis l’index par l’Église.
(voir la note “Rappel” ci-dessous !)
(idem…voir la note “Rappel” ci-dessous !)
Les théories des ennemis de l’Église à propos des Papes Vigile, Honorius ou saint Libère ont été réfutées par les meilleurs historiens catholiques…
(idem…voir la note “Rappel” ci-dessous !)
Ainsi qu’on le voit…l’auteur anglo-saxon de ces lignes est un faussaire !
Rappel :
Face aux hérésies et au modernisme des prétendus « papes » qui se succèdent sur la chaire de Pierre depuis Vatican II (Paul VI, J-P II et Benoît XVI), certains prétendent qu’il est possible que le Vicaire du Christ puisse tomber dans l’hérésie. Ainsi, pour tâcher de prouver ses dires, l’abbé Boulet (F$$PX) dans une de ses études en 2004 se base essentiellement sur des propos qu’aurait tenus le Pape Adrien VI († 1523). Le site LaQuestion vient récemment d’y faire référence afin de réfuter la position « sédévacantiste ». Voici cette fameuse citation :
« Si dans l’Église Romaine, on considère la tête ou le pontife, il est hors de question qu’un Pape peut errer dans les domaines touchant à la foi. Il le fait quand il enseigne une hérésie par son jugement propre ou par ses décrets. En vérité, beaucoup de Pontifes Romains ont été hérétiques. Le dernier en date était le Pape Jean XXII (†1334). »
Nous pouvons constater que l’abbé Boulet – tout comme le site LaQuestion – n’indique aucune source. Faut-il s’en étonner ? Non, car d’après les recherches de l’abbé Zins, cette citation provient d’un ouvrage mis l’index par l’Église. La source exacte de cette citation du pape Adrien VI est celle-ci : Quaest. in IV Sent. ; cité in Viollet, L’infaillibilité pontificale et le Syllabus :
Par ailleurs, l’abbé Belmont réagit à l’époque en écrivant un article dans son bulletin Notre-Dame de la Sainte Espérance, (n° 219) :
« En vérité, c’est chez les ennemis de l’Église qu’on trouve citée cette (prétendue) déclaration d’Adrien VI. Ainsi dans la justification des évêques schismatiques d’Utrecht :
« Déclaration des évêques de Hollande adressée à toute l’Église catholique et acte d’appel des bulles d’excommunication lancées contre eux par Léon XII les 25 août 1825 et 13 janvier 1826 ». En vérité, ces révoltés ne mettent pas dans la bouche d’Adrien VI le nom de Jean XXII, que l’auteur canadien place [sans vergogne] à l’intérieur de ses guillemets.
On trouve encore le texte latin de cette « citation » dans une histoire protestante des dogmes chrétiens (celle d’Eugène Haag) et ce texte latin porte : plures enim fuerunt pontifices romani hæritici, ce qui en vérité veut dire plusieurs, et non pas beaucoup.
En vérité, on retrouve cette citation chez les gallicans de tout poil, trop contents de l’aubaine.
En vérité, aucun de ceux qui citent ce texte ne fait référence à un acte pontifical. Il semble plutôt qu’ils l’attribuent à un livre publié par Adrien VI (Adriaan Florensz) De ministro Confirmationis (sent. iv, art. 3) que d’ailleurs ils citent de seconde main (au mieux) à travers l’historien Jean de Launoi, qui fut le maître ès gallicanismes de Bossuet au collège de Navarre, et un précurseur des encyclopédistes.
Pour ma part, je n’ai rien trouvé de semblable ni d’approchant dans mon Grand Bullaire Romain. »
Mais ce n’est pas tout. L’abbé Boulet et le site LaQuestion tentent de nous faire croire que « le Bienheureux (sic!) Pape Pie IX (†1878) a reconnu le danger qu’un pape soit hérétique et « enseigne (…) contrairement à la foi Catholique », et il a ordonné: « ne le suivez pas ». Il dit encore : « si, dans le futur, un pape enseigne quoi que ce soit contre la foi Catholique, ne le suivez pas. » (Lettre à Mgr. Brizen). »
Étonnante déclaration du Pape qui a promulgué le dogme de l’infaillibilité pontificale ! Il s’agirait d’une lettre que le pape Pie IX aurait adressée à un certain Mgr Brizen. Là encore, aucune référence donnée. Rien d’étonnant puisque, après de longues recherches, nous ne trouvons aucune trace d’un Mgr Brizen au XIX° siècle ! En revanche, sous le pontificat de Pie IX, un diocèse portait comme nom « Brixen », diocèse ayant eu deux évêques : Mgr Bernhard Galura (év. de 1829 à 1856) et Mgr Vinzenz Gasser (év. de 1856 à 1879).
M. l’abbé Belmont :
« En vérité, le Canadien, qui prend ce texte à son compte, ne cite pas un seul fait : ce serait dangereux, ses lecteurs pourraient aller vérifier ; on est prié de le croire sur parole. Voilà quelqu’un qui insulte l’Église, et il voudrait qu’on le croie sur sa seule parole. C’est une sorte de cléricalisme à rebours.
Non seulement ce serait dangereux de citer un nom, mais il faudrait aussi en être capable. Les théories des ennemis de l’Église à propos des Papes Vigile, Honorius ou saint Libère ont été réfutées par les meilleurs historiens catholiques, en particulier par Dom Guéranger (La Monarchie pontificale ou encore Défense de la sainte Église romaine). Quant à Jean XXII (le Pape qui a canonisé saint Thomas d’Aquin), il s’agit d’un fameux sermon qui mit la chrétienté en feu, mais qu’on ne peut déclarer hérétique, sinon par anachronisme.
L’auteur canadien appartient à ces gens pour lesquels la théologie consiste à tenter de prendre leur Mère en défaut, je veux dire à chercher (et à prétendre trouver) des exemples historiques dans lesquels l’Église se serait trompée, afin d’y découvrir un prétexte à faire ce que bon leur semble – c’est-à-dire n’importe quoi. Ce n’est pas de la théologie, c’est de l’impiété.
Tout cela est malhonnête et d’une nullité affligeante.
Voici un exemple de cette nullité : le « Mgr Brizen », appelé au secours comme destinataire d’une lettre de Pie IX, n’existe pas. Il s’agit de Mgr Vincenz Gasser (1809-1856-1879) prince-évêque de Brixen ou Bressanone (Tyrol du sud, aujourd’hui en Italie). Et la lettre que Pie IX est censé lui avoir adressée est inconnue au bataillon : serait-elle, elle aussi, le fruit d’un cauchemar qui a impressionné un esprit faible ? »
Notre-Dame de la Sainte Espérance, (n° 219)
Affligeant ! Aller chercher des prétendues déclarations chez les ennemis de l’Église ou en inventer pour crédibiliser des thèses fausses, voilà où mène le combat de ceux qui rejettent coûte que coûte la position catholique dite sédévacantiste !
« Un Pape peut enseigner des hérésies » nous dit-on. Non ! Aucune déclaration sérieuse de Papes ou de docteurs de l’Église ne peut être trouvée en faveur de cette affirmation car le Pape « est toujours pur de toute erreur doctrinal […] sa foi est à jamais indéfectible » (Constitution dogmatique Pastor Aeternus – Concile Vatican [le 1 est superflu !!!]).
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À suivre… avec un article intitulé « contre-poison » afin de pouvoir répondre aux criminelles et sacrilèges allégations des prêtres traditionalistes (et anti-ralliéristes !) de la Fraternité.
Une enyclique qui oblige à réfléchir…
Voici l’encyclique de Pie IX qu’on nous oppose parfois. Tronquée, la voici intégrale.
Et quand on réfléchit….
ETSI MULTA LUCRUOSA
21 novembre 1873
LETTRE ENCYCLIQUE DE NOTRE TRÈS-SAINT PÈRE LE PAPE PIE IX
À tous les patriarches, primats, archevêques, évêques et autres ordinaires qui sont en grâce et en communion avec le siège apostolique.
Pie IX Pape
Vénérables frères, salut et bénédiction apostolique.
Bien que, dès le commencement de Notre long Pontificat, Nous ayons eu à souffrir pour diverses causes que Nous vous avons fréquemment exposées dans Nos lettres encycliques, des maux déplorables et cruels, cependant en ces dernières années la masse de Nos tribulations s’est tellement accrue, que Nous en serions presque accablé si la divine bonté ne Nous soutenait. Les choses en sont venues à ce point que la mort semble préférable à une vie agitée par tant de tempêtes, et que parfois Nous sommes forcé de Nous écrier, les yeux levés vers le ciel : « Mieux vaut pour nous mourir que d’être témoin des calamités des saints » (I Machab. 3, 59). Car depuis que Notre capitale prise les armes à la main, par la permission de Dieu, a été soumise au gouvernement d’hommes contempteurs du droit, ennemis de la religion, qui foulent indistinctement au pied les lois divines et humaines, presque pas un seul jour ne s’est écoulé sans qu’à Notre cœur déjà blessé de milles outrages et de mille injures quelque nouveau coup soit porté. Ils retentissent encore à Nos oreilles, les gémissements et les plaintes des hommes et des vierges des familles religieuses qui, expulsés de leurs demeures, réduits à l’indigence, sont pourchassés et dispersés comme des ennemis publics, ainsi que cela arrive partout où domine la faction qui aspire à bouleverser l’ordre social. Car ainsi que, au rapport de saint Athanase, le grand saint Antoine avait coutume de le dire, le démon hait tous les chrétiens ; mais les bons religieux et les vierges du Christ, il ne peut en aucune façon les supporter. Nous avons encore vu récemment, chose que Nous avions crue impossible, détruire et abolir Notre Université Grégorienne qui n’avait été instituée qu’afin que, selon la parole d’un ancien auteur parlant de l’école romaine des Anglo-Saxons, les jeunes clercs des régions même les plus lointaines, pussent venir s’y instruire dans la doctrine et la foi catholique pour que rien de fâcheux et de contraire à l’unité catholique ne fût enseigné dans leurs églises, et qu’il retournassent dans leurs patries fortifiés par ce moyen dans la foi. Ainsi, à mesure qu’avec une criminelle adresse on Nous retire peu à peu tous les moyens et instruments par lesquels il Nous est possible de gouverner et diriger l’Eglise universelle, on s’aperçoit clairement combien contraire à la vérité est ce qui a été affirmé que, par l’usurpation de notre capitale, la liberté du Pontife romain dans l’exercice de son pouvoir spirituel et dans ses rapports avec l’univers catholique, n’avait souffert aucun amoindrissement. En même temps, il devient chaque jour plus manifeste avec quelle vérité et quelle justice Nous avons maintes fois déclaré et affirmé que la sacrilège usurpation de Notre domaine avait pour but principal de briser la force et l’efficacité de Notre primauté pontificale, et de détruire enfin entièrement, si cela eût été possible, la religion catholique.
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Voici deux extraits de l’encyclique de Pie IX qui ressurgissent sous la plume des adversaires de ceux qu’on appelle injustement les sédévacantistes.
« Car tout en reniant et en renversant la véritable autorité de juridiction dans la personne du Pontife romain, et des évêques successeurs de saint Pierre et des Apôtres, et en la transférant au peuple, ou pour user de leur langage, à la communauté, ils rejettent avec opiniâtreté et attaquent le magistère infaillible et du Pontife romain et de toute l’Église enseignante, et, donnant un démenti au Saint-Esprit dont le Christ avait promis à l’Église l’assistance éternelle, par une audace incroyable, ils soutiennent que le Pontife romain, aussi bien que tous les évêques ensemble, les prêtres associés à eux dans l’unité de foi et de communion, sont tombés dans l’hérésie en acquiesçant aux définitions du concile œcuménique du Vatican et en les professant. C’est pourquoi ils nient aussi l’indéfectibilité de l’Église, disant avec blasphème qu’elle a péri dans l’univers entier, et que par conséquent son Chef visible et les évêques ont fait défection. De là ils infèrent pour eux la nécessité de restaurer un épiscopat légitime en la personne de leur pseudo-évêque qui entrant, non par la porte, mais par un autre endroit, comme un voleur et un larron, a attiré sur sa tête la sentence du Christ qui le condamne ».
(…) « la doctrine catholique la plus élémentaire nous apprend que personne ne peut passer pour évêque légitime s’il n’est pas rattaché par la communion de foi et de charité à la pierre sur laquelle a été bâtie l’Église du Christ, s’il n’adhère pas au pasteur suprême auquel ont été confiées, pour les conduire au pâturage, toutes les brebis du Christ, s’il n’est pas lié à celui qui confirme ses frères qui sont en ce monde ».
1°. Nous partageons absolument cet enseignement de Pie IX, enseignement de la sainte Église catholique qui ne peut ni se tromper, ni nous tromper. C’est l’enseignement de l’Église en ordre qui condamne avec juste raison la secte des « Vieux catholiques ». En 1873, la sainte Église n’avait rien changé depuis 1873 ans. Elle était toujours la même depuis que Notre-Seigneur l’a fondée, comme le rappelle Mgr Gaume dans La religion dans le temps et dans l’éternité [1] ou introduction a l’étude raisonnée du christianisme :
« L’admirable économie du christianisme que nous venons d’esquisser fut l’objet particulier des entretiens du Sauveur avec Ses Apôtres pendant les quarante jours qui s’écoulèrent entre Sa Résurrection et Son Ascension. C’est alors qu’il leur donna l’intelligence des Écritures et qu’Il les instruisit à fond des secrets du royaume de Dieu [2] ; voilà pourquoi nous plaçons à cette époque l’explication détaillée de TOUTE Sa doctrine.
« Le Sauveur ne Se contenta pas de dire en général : Celui qui ne croira pas sera condamné ; entrant dans le détail, Il enseigna à Ses Apôtres toutes les vérités qu’ils devaient prêcher au monde et que l’homme devait croire pour s’unir avec son Rédempteur, afin de participer au bienfait de la rédemption. Les Apôtres en composèrent un abrégé ».
2°. En 2013, comment se présente la situation ? L’église Conciliaire est-elle, en tout, identique à celle de Pie IX ? A-t-elle la même foi, les mêmes sacrements, la même hiérarchie, les mêmes catéchismes, la même grille amis-ennemis, etc. ? Évidemment NON pour les observateurs honnêtes. Le preuve, les preuves ont été mille fois données et nous y renvoyons le lecteur [3]. Plus particulièrement nous demandons au lecteur d’étudier avec attention le dossier Rore Sanctifica, disponible sur Internet, pour qu’il nous réfute, s’il le peut, l’étude sérieuse, conséquente, documentée, irréfutée à ce jour, sur le nouveau rituel du sacre des évêques imposé par Paul VI [4]. Quelques clercs s’y sont essayés et ce sans résultat, prouvant qu’un tel nouveau rituel ne pouvait venir de la sainte Église.
Benoît XVI est-il donc un vrai et fidèle successeur de Pie IX ? NON. L’église de Vatican II ne peut être la continuité de la sainte Église de Pie IX. Comme la très sainte Vierge Marie l’a annoncé à La Salette, l’Église est éclipsée.
3°. Il est donc évident que les situations de 1873 et de 2013 sont exactement inverses.
En 1873 Pie IX a raison de reprocher aux évêques dissidents leur jugement : « ils soutiennent que le Pontife romain, aussi bien que tous les évêques ensemble, les prêtres associés à eux dans l’unité de foi et de communion, sont tombés dans l’hérésie en acquiesçant aux définitions du concile œcuménique du Vatican et en les professant. C’est pourquoi ils nient aussi l’indéfectibilité de l’Église, disant avec blasphème qu’elle a péri dans l’univers entier, et que par conséquent son Chef visible et les évêques ont fait défection ». Ils ont tort de dire que le Pontife romain et les évêques sont tombés dans l’hérésie et ont fait défection.
En 2013, oui le Pontife qui est à Rome et les évêques sont hérétiques et ont fait défection.
Cette encyclique de 1873, qui s’applique dans l’Église en ordre et oblige les catholiques à s’y soumettre, ne s’applique pas en 2013, car la situation n’est pas la même et les reproches des évêques dissidents faux en 1873, se sont avérés justes en 2013.
[2] Act., i, 3. Tel est aussi le sentiment du Pape saint Léon : « Non ergo ii dies qui inter Resurrectionem Domini Ascènsionemque fluxerunt, otioso transiere decursu, sed magna in his confirmata sacramenta, magna sunt revelata mysteria ». Serm. 1, de Ascens.
[3] Par exemple : http://www.a-c-r-f.com/documents/Mgr_GAUME-Petit_Catechisme_Syllabus.pdf
http://www.a-c-r-f.com/documents/R_P_BARBARA-Les_Papes_de_Vatican_II.pdf
http://www.a-c-r-f.com/documents/R_P_BLIGNIERES-JPII_et_Doctrine_catholique.pdf
http://www.a-c-r-f.com/documents/Abbe_ZINS-Face_a_face.pdf
http://www.a-c-r-f.com/documents/Critique_catechisme_conciliaire.pdf
[4] À l’occasion du futur conclave de 2013, ce dossier a été rediffusé par le CatholicaPedia Blog : http://wordpress.catholicapedia.net/?p=6559