5684

Le CatholicaPedia Blog

CatholicaPedia, une mémoire de la Tradition… en toute liberté

Encore un coup d’épée dans l’eau ! ! !

with one comment

Encore un coup d’épée dans l’eau ! ! !
Lamentable…

Le Père Jean O.F.M., (ex-Responsable du noviciat capucin ; humilié, rétrogradé et mis au cachot sur ordre de Mgr Fellay à Morgon en février 2009, pour avoir publié une Lettre Ouverte sur les infiltrations dans la FSSPX et s’être opposé à ce même Mgr Fellay lors de la réunion des supérieurs des communautés amies à Paris), vient de sortir de sa réserve après une longue “période de recadrage”.

Le Père Jean (France, Gers) a été destitué de sa charge de Supérieur du Noviciat d’Aurenque le 16 février 2009 et placé en « isolement » à Morgon depuis le 25 février où il est étroitement surveillé.

Le 5 février 2009, lors de la réunion des supérieurs des communautés amies à Paris, il avait mis en demeure Mgr Fellay de déclarer si, oui ou non, il souhaitait rallier l’église Conciliaire.

Dans une lettre adressée à tous les supérieurs des communautés amies en date du 11 février 2009, il a dénoncé la subversion de la FSSPX en s’appuyant sur des faits précis.

 

Dans un sermon du 21 octobre 2012, il fait une “profession de Foi”, somme toute très Catholique, mais il finit par déraper dans une conclusion très écônienne qui ne fait pas la différence entre l’Église catholique et cet ersatz d’église Conciliaire !

Il me faut préciser que si je réprouve toutes ces nouveautés malsaines et plus ou moins hérétiques, je n’entends pas remettre en cause la fonction, l’autorité et le respect des Pasteurs incriminés, n’ayant aucune compétence pour juger leurs personnes, et je prie aussi pour eux, Pape et évêques, comme responsables devant Dieu de nos âmes sur lesquelles ils ont juridiction ordinaire. Mais avec St Paul, St Thomas d’Aquin et St Robert Bellarmin, j’estime en conscience que si ces autorités portent gravement dommage à l’Église dans sa Foi, non seulement il est permis, mais c’est un devoir de leur résister en face en leur disant publiquement qu’elles ne marchent plus droit selon l’Évangile, et de leur désobéir en tout ce qu’elles cherchent à nous imposer de contraire à Dieu.

 

Le lavage de cerveau écônien a vraiment des effets terrifiants !

Le bilan : Errare humanum est, perseverare diabolicum

 * * *

Les persécutions et pressions qu’a dû subir le Père Jean en 2009 (après cette date, nous n’avons plus eu de nouvelles, mais les techniques d’avilissement et de manipulation de consciences ont dû continuer jusqu’à ce qu’il soit apte à s’exprimer à nouveau librement !) :

Le Père Jean ofm (capucin de Morgon) est un des rares à avoir courageusement dénoncé la subversion au sein de la FSSPX.

Le Père Antoine a puni le Père Jean “au nom de l’obéissance” (servile), pour avoir osé demander clairement à Mgr Fellay ses intentions. Il l’a relevé de ses fonctions de maître des novices à Aurenque, dans la maison payée par les parents du Père Jean. Il l’a maintenu “au secret” à Morgon. (Le Père Antoine a déclaré à Barbarin qu’il lisait désormais assidument Vatican II (Gaudium et Spes), il s’était opposé aux sacres de Mgr Lefebvre en 1988.)

Le Père Jean, Responsable à l’époque du Noviciat Capucin d’Aurenque dans le Gers, a été humilié, rétrogradé et mis au cachot sur ordre de Mgr Fellay à Morgon en février 2009, pour avoir publié sa Lettre Ouverte sur les infiltrations dans la FSSPX.

Après ses questions cinglantes à Mgr Fellay lors de la réunion des supérieurs des communautés amies à Paris pour le forcer à sortir de l’ambiguïté, le Père Jean, mis au cachot à Morgon, a été tenu au téléphone pendant plus de trois heures par un abbé de Cacqueray tenaillé par la peur et exigeant, depuis Suresnes, l’obéissance aveugle du Père Jean, au nom de Dieu, et de ses vœux d’obéissance.

L’abbé Beauvais n’a pas hésité à prêter en personne main forte à Suresnes pour matraquer le Père Jean, placé en résidence dans le couvent des capucins de Morgon, pour le punir de sa dénonciation courageuse devant ses confrères clercs de la subversion au sein de la FSSPX, en allant visiter ses parents et en apportant la division dans cette famille, la mère soutenant son fils, le père ayant cédé aux sirènes de l’abbé Beauvais.

Après vérifications auprès des meilleures sources absolument irréfutables, nous maintenons formellement notre information suivant laquelle l’abbé Xavier Beauvais s’est bien déplacé en personne pour visiter le père du Père capucin Jean, afin qu’il fasse pression sur son fils pour qu’il se rétracte publiquement, alors que ce dernier était placé au cachot au couvent de Morgon par son Supérieur, le Père Antoine (rallièriste), à la suite des questions qu’il avait adressées publiquement à Mgr Fellay à Saint Nicolas du Chardonnet pour lui demander par trois fois de préciser en termes clairs la finalité du processus de rapprochement avec la Rome apostate des modernistes qu’il impose avec obstination à la FSSPX. Le résultat en est à présent que cette famille de grands bienfaiteurs des capucins du Père de Villeurbanne est aujourd’hui divisée, le père désavouant le courage de son fils, alors que la mère le soutient résolument. — VM N°728 : http://www.virgo-maria.org/articles_HTML/2009/007_2009/VM-2009-07-01/VM-2009-07-01-Abbe_Beauvais_celebre_Petain.html#_ftn6

 


 

Ses parents, très âgés et bienfaiteurs de la FSSPX depuis l’origine, ont eu à subir des pressions psychologiques inqualifiables. Plusieurs abbés, dont l’abbé Beauvais de Saint Nicolas du Chardonnet, ont été dépêchés à leur domicile par l’abbé de Cacqueray dans le but de les intimider et les pousser à demander à leur fils de revenir sur ses courageuses déclarations.

L’abbé de Cacqueray a même fait personnellement le déplacement à Morgon, le jour du vendredi Saint (il n’avait sans doute rien d’autre à faire ce jour-là !) pour tenter de faire plier le Père Jean et le soumettre à l’obéissance servile envers Mgr Fellay. RC du 18/05/2009 : http://resistance-catholique.org/articles_html/2009/05/RC_2009-05-18_Lettre-Ouverte-de-Meramo.html

 


 

Père Jean, capucin : Profession de foi

Père Jean, capucin – 21 octobre 2012

I Préambule

1) Vu la situation présente, au 50ème anniversaire de l’ouverture du concile Vatican II, où le Pape Benoît XVI vient d’inaugurer une « année de la Foi », « consacrée à la profession de la Foi et à sa juste interprétation », et où l’on incite les fidèles à l’étude indulgenciée des Actes du Concile et des articles du Nouveau catéchisme qui les vulgarise ; ce dit Concile dont le cardinal Ratzinger écrivait trente ans après : « Un abîme coupe l’histoire de l’Église en deux mondes inconciliables : le monde pré-conciliaire et le monde post-conciliaire » (« Un chant nouveau pour le Seigneur », Desclée-Mame,1995, p. 174).

2) Vu la récente déclaration radiodiffusée du Préfet de la Congrégation de la Foi, Mgr Müller, qui n’a pas abjuré vraiment ses erreurs (pour ne pas dire ses hérésies) sur la Transsubstantiation, la virginité de Marie et l’appartenance des protestants à l’Église, et qui vient d’accuser les prêtres et fidèles de la Tradition d’être hors de la Foi catholique en affirmant : « Nous ne pouvons pas abandonner la Foi catholique dans ces négociations [avec la FSSPX] ». (Entretien à NDR, 06-10-2012)

3) Vu les exhortations catégoriques des Apôtres en matière d’intransigeance doctrinale, non seulement de l’obligation de conserver intégralement le dépôt de la Foi transmise (1 Tim. 6, 20 ; 2 Jn. 9), mais aussi de nous méfier des faux-docteurs (Act. 20, 29 ; 2 Pet. 2,1), d’anathémiser ceux qui enseignent une doctrine divergente (Gal. 1, 9 ; 2 Jn. 10), jusqu’à résister en face aux plus hautes autorités qui ne marcheraient plus droit dans la Foi (Gal. 2, 11).

4) Vu les prophéties dignes de foi qui nous ont annoncé une apostasie générale de la Foi dans les derniers temps de l’Église : prophéties bibliques en particulier, de Notre-Seigneur Jésus-Christ (Lc. 18, 8) et de l’Apôtre (1 Tim. 4,1 ; 2 Tim 3,1-8) et des prophéties de Notre-Dame dans des apparitions reconnues authentiques par l’Église (Quito, La Salette, Fatima) ; prophéties confirmées par les Papes du XXème siècle déplorant l’apostasie officielle des nations catholiques jusqu’à Vatican II, et l’encourageant ensuite.

5) Vu la loi constante et intangible de l’Église, qui prescrit que « Les fidèles du Christ sont tenus de professer ouvertement (aperte profiteri tenentur) la Foi en toute circonstance où leur silence, leur tergiversation ou leur comportement impliquerait la négation implicite de la Foi, le mépris de la religion, l’injure faite à Dieu ou le scandale du prochain » (Code 1917, canon 1325 § 1).

6) Vu les exhortations opportunes de nos anciens dans le combat actuel pour la défense de la Foi contre les néo-modernistes, comme Mgr Lefebvre : « Nous avons à combattre contre les idées qui sont actuellement en vogue à Rome et qui sont dans la bouche du Pape dans celle de Ratzinger … » (Conf. Écône 06-09-1990 ; Fideliter n°87 p. 3) ; comme Mgr de Castro Mayer : « être fidèles à la mission que Dieu nous a confiée, de résister au modernisme régnant » (Décl. Sacres 30-06-1988 ; Fideliter ; n°64 p.9), ou comme le père Calmel : « Confesser la Foi en face d’autorités modernistes, c’est se refuser à toute équivoque, aussi bien dans les rites que dans la doctrine » (« Brève apologie » … Itinéraires n° 316, p. 76).

7) Vu les divergences graves et incontournables en matière de Foi, constatées lors des dernières discussions doctrinales à Rome entre les théologiens conciliaires et ceux de la Tradition catholique, divergences déjà exprimées en substance par Mgr Lefebvre dans son Manifeste épiscopal (21-11-1983) et largement exposées dans nos cours de séminaires, congrès théologiques, articles doctrinaux, cercles d’études et prédications aux fidèles.

II Profession de Foi Catholique

Dans la situation actuelle, et en considération de ce qui vient d’être exposé plus haut, en tant que prêtre catholique, malgré mon indignité, qu’il me soit permis, en ce jour, et devant les fidèles qui ont un droit strict de connaître exactement quelle est la Foi intime de ceux qui leur prêchent de réaffirmer publiquement ce qui suit :

1) Je renouvelle, et ce jusqu’à ma mort, la profession publique de Foi faite par mes parrain et marraine au jour de mon baptême, et de mon propre gré douze ans après, à ma communion solennelle.

2) Je renouvelle, et ce jusqu’à ma mort, la profession de Foi tridentine et le serment antimoderniste que j’ai juré publiquement la main sur l’Évangile, et devant le Saint Sacrement, avant de recevoir l’ordination sacerdotale.

3) Je professe, et ce jusqu’à ma mort, le Symbole des Apôtres récité chaque dimanche à la messe, ainsi que le Symbole dit de St Athanase, que l’Église faisait réciter à ses consacrés chaque dimanche dans le bréviaire avant le Concile.

4) Je professe, et ce jusqu’à ma mort, tous et chacun des dogmes définis de la Foi catholique et romaine, ainsi que toutes et chacune des vérités de doctrine catholique, notées comme telles par l’ensemble des théologiens (Cf Denz. 2880) avant le dernier Concile, vérités dont la négation impliquerait un péché de témérité contre la Foi.

5) Je professe, et pour toujours toutes les vérités qui ont été attaquées dans l’histoire de l’Église, et rejette toutes les erreurs opposées qui ont été dûment censurées par le Magistère des Papes, des Conciles et des Congrégations romaines.

6) Je professe, et ce pour toute ma vie, la doctrine sûre et traditionnelle exposée dans les catéchismes du Concile de Trente et de St Pie X, ainsi que dans tout autre catéchisme d’avant Vatican II, qui la reproduirait fidèlement et intégralement.

7) Enfin, je professe et veux professer jusqu’à mon dernier soupir la Foi des Pères et des Docteurs de l’Église, transmise fidèlement par le Magistère des Papes et des Conciles, comme une formulation certaine et fixée une fois pour toutes de la Vérité absolue et qui ne saurait évoluer avec le temps en sa substance.

III Profession de Foi à l’Encontre des Erreurs Actuelles

Le devoir principal de tout prêtre étant non seulement de professer et enseigner la véritable Foi catholique, mais aussi de la défendre face aux attaques de ses ennemis, quels qu’ils soient, en conséquence :

1) Je professe la définition traditionnelle et catholique de la Foi, c’est à dire qu’elle est une vertu surnaturelle, un don gratuit de Dieu par lequel toute mon âme, intelligence et volonté, se soumet à toute vérité révélée par Dieu et transmise par son unique Église, qui ne peuvent ni se tromper, ni me tromper.

Aussi, je réprouve et rejette la doctrine néo-moderniste, qui présente la Foi comme un sentiment « né dans les profondeurs de mon propre moi » (Jean-Paul II, « N’ayez pas peur ! » Laffont, p. 39) ou comme une « expérience » qui ne peut être que « communautaire » (Prof. Ratzinger, « La Foi chrétienne… » p. 110 et « Principes de la théologie… » p. 35)

2) Je professe la doctrine traditionnelle et catholique de la Royauté sociale de Notre-Seigneur Jésus-Christ, avec sa conséquence nécessaire de l’union harmonieuse de l’Église et de l’État, afin que la loi divine et ecclésiastique préside à toutes les institutions humaines, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes ; doctrine fondée sur l’Écriture (Is. 55,4 ; 1 Tim. 6,15 ; Ap 1,5) et la Tradition, en particulier l’encyclique « Quas primas » de Pie XI.

Aussi je réprouve et rejette la doctrine libérale de Vatican II dans « Gaudium et spes » (Ch. 4) proclamant l’autonomie de l’État par rapport à l’Église selon le faux principe de la liberté religieuse, doctrine que le Pape actuel a qualifiée autrefois de « sorte de contre-Syllabus », et plus récemment, dans une allocution publique à des ambassadeurs, comme « un grand progrès de l’humanité » (13-12-2008).

3) Je professe la doctrine traditionnelle et catholique du vrai œcuménisme, c’est à dire du retour des âmes égarées à l’unique bercail du Christ, doctrine fondée sur l’Écriture (Jn. 10,16 ; Act. 2, 38) et la Tradition constante, en particulier l’encyclique « Mortalios animos » de Pie XI.

Aussi je réprouve et rejette la doctrine contraire des hommes d’église conciliaires, qui enseignent que l’œcuménisme de retour est « périmé » (Accords de Balamand, 24-06-1993), qu’il ne faut plus chercher à « convertir » les autres (Card. Kasper, 22-01-2001), « pression » qui serait une « forme indue de prosélytisme » (Jean-Paul II, 31-05-1991) et « ferait renier aux autres leur propre héritage de foi » (Benoît XVI, 18-08-2005).

4) Je professe la définition traditionnelle de l’Église catholique et romaine comme étant le Corps mystique de Notre-Seigneur Jésus-Christ, et seule Arche de Salut, auquel on ne peut appartenir sans le baptême et la Foi ; doctrine révélée de Dieu (Col. 1,18 ; Jn. 3,5 ; Mc. 16,16) et transmise par la Tradition, en particulier dans l’encyclique de Pie XII « Mystici corporis ».

Aussi je réprouve et rejette la doctrine divergente de Vatican II, enseignant que « L’Église du Christ subsiste dans l’Église catholique » (L.G. 8) et son explicitation faite par le Nouveau catéchisme (§ 836), à savoir que « tous les hommes appartiennent à l’unité catholique du Peuple de Dieu sous diverses formes ou lui sont ordonnés ».

De plus, je réprouve et rejette la nouvelle doctrine conciliaire (U.R. 3) reprise dans le Nouveau catéchisme (§ 819) selon laquelle « L’Esprit du Christ se sert des Églises et communautés ecclésiales [séparées] comme moyens de salut ». Car les fausses religions ne sont pas inspirées par le Bon Esprit, mais par le Malin (Ps. 95,5 ; 1 Cor. 10,20 ; Ap. 2,9)

5) Je professe la doctrine traditionnelle et catholique de la substitution de la nouvelle Alliance à l’ancienne Alliance, cette dernière étant par le fait même révoquée, comme l’affirme explicitement la Parole de Dieu (2 Cor. 3,14 ; Hb. 8,13) et la Tradition, comme par exemple la bulle « Hebraeorum gens » de St Pie V (1569). Cette croyance traditionnelle, elle doit s’entendre dans le sens que la religion judaïque a été révoquée par Dieu, mais sans exclure que les israélites puissent se convertir à lui, individuellement dans le temps, et en masse à la fin des temps (Rom. 11, 25).

Aussi je réprouve et rejette la doctrine contraire de Vatican II (Nostra aetate), formulée ensuite par Jean-Paul II (17-09-1980) et le Nouveau catéchisme (§ 121) en cet axiome injurieux à Notre-Seigneur Jésus-Christ, divin fondateur de l’Église de la nouvelle et éternelle Alliance : « L’ancienne Alliance n’a jamais été révoquée ».

6) Je professe la doctrine traditionnelle et catholique selon laquelle l’enfer existe, et que tous ceux qui meurent en état de péché mortel et impénitents y sont éternellement damnés, doctrine révélée de Dieu (1 Cor. 6,10 ; Ap. 21,27) et transmise constamment par la Tradition, en particulier le 2ème Concile de Lyon (1274). Je crois aussi, à la suite de Notre-Seigneur qui nous a révélé que beaucoup prenaient la voie large qui mène à la perdition (Mt. 7,13 ; Lc. 13,24), révélation confirmée par Notre-Dame à Fatima, que beaucoup d’âmes, surtout à notre époque, se damnent, et qu’il nous faut prier et faire pénitence pour contribuer à leur salut.

Aussi je réprouve et rejette la théorie contraire, selon laquelle l’enfer existe mais qu’il est vide (Urs Von Balthazar, cité par Jean-Paul II dans « Entrez dans l’espérance » p. 200), ou que le jugement et la damnation évoqués dans l’Évangile ne concernent que Satan et les anges déchus (Jean-Paul II, Encyclique Dominum vivificantem, 18-05-1986, n° 27-28), ou que l ‘enfer ne recèle que « certains personnages de notre histoire » (Benoît XVI, Encyclique Spe salvi, 30-11-2007, n° 45)

7) Enfin, comme il serait trop fastidieux d’énumérer toutes les graves erreurs post-conciliaires perpétrées, encouragées ou avalisées par les hommes d’Église au pouvoir, à la suite de Mgr Lefebvre et des autres évêques et prêtres restés fidèles à l’Église de toujours, je réprouve et rejette toutes et chacune des théories et pratiques qui démolissent peu à peu la Foi dans les âmes, dans le domaine non seulement doctrinal, mais aussi moral (l’inversion des fins du mariage pour légitimer des dizaines de milliers d’annulations de mariages par an) ; liturgique (la nouvelle messe concoctée avec six pasteurs protestants) ; canonique (Mgr Lefebvre, disait qu’ils détruisent l’Église avec les lois fondamentales inspirées de modernisme du Nouveau Code de 1983 ; Fideliter n° 55 p. 9) ; œcuménique (Assise, Jean-Paul II baisant le Coran le 14-05-1999, Benoît XVI se faisant bénir par un rabbin le 11-05-2007) ; biblique (Exégèse hypercritique, nouvelle bible à traduction œcuménique) ; sacramentel (plus de génuflexion devant le St Sacrement, ce qui diminue le respect et la Foi envers la Présence réelle) etc. … théories et pratiques que je réprouve donc et rejette, dans toute la mesure où elles sont contraire à l’esprit de l’Église catholique, injurieuses à Dieu et scandaleuses aux âmes.

En Conclusion

Il me faut préciser que si je réprouve toutes ces nouveautés malsaines et plus ou moins hérétiques, je n’entends pas remettre en cause la fonction, l’autorité et le respect des Pasteurs incriminés, n’ayant aucune compétence pour juger leurs personnes, et je prie aussi pour eux, Pape et évêques, comme responsables devant Dieu de nos âmes sur lesquelles ils ont juridiction ordinaire. Mais avec St Paul, St Thomas d’Aquin et St Robert Bellarmin, j’estime en conscience que si ces autorités portent gravement dommage à l’Église dans sa Foi, non seulement il est permis, mais c’est un devoir de leur résister en face en leur disant publiquement qu’elles ne marchent plus droit selon l’Évangile, et de leur désobéir en tout ce qu’elles cherchent à nous imposer de contraire à Dieu.

Considérant que cette Foi dont je suis fier est un pur don de Dieu, reçu sans mérite de ma part ; considérant l’histoire de l’Église et les chutes lamentables de nombreux clercs plus savants, plus fervents et plus prudents que moi ; considérant enfin mes faiblesses passées, l’apostasie actuelle et les persécutions futures, je ne peux que vous demander et implorer, biens chers fidèles, de prier aussi pour moi, afin que non seulement je persévère dans cette Foi catholique et romaine que je viens de professer à nouveau, mais aussi et encore plus dans la charité, car « si j’avais la plénitude de la Foi jusqu’à transporter les montagnes, si je n’ai pas la charité, je ne suis rien » (1 Cor. 13,2) ; priez aussi pour qu’ainsi je puisse remplir le mieux possible mon devoir sacerdotal envers Dieu et les âmes, et coopérer tant soit peu au Règne de Dieu ici-bas en attendant le triomphe final des Très Saints Cœurs de Jésus et de Marie.

Ainsi soit-il !

Fr. Jean

Toute la Dévotion à Notre-Dame-des-Douleurs

without comments

 

Un correspondant ami nous fait part de l’ouverture de son site Internet dédié à

Toute la Dévotion à Notre-Dame-des-Douleurs

à l’adresse : http://notre-dame-des-douleurs.net/

Nous lui souhaitons une grande réussite et une très bonne fréquentation pour ce site très élégant dédié à une chère dévotion à Notre Dame !

 


 

Toute la Dévotion

à

Notre-Dame-des- Douleurs

 

Tout le monde le sait et presque

Personne n’y pense.

 

« On sait que Marie est la plus affligée des mères, qu’elle a souffert au delà de toute mesure, que sa vie s’est passée dans les larmes, que son cœur a été percé de mille glaives de douleur, que  son âme est demeurée pendant plus de soixante ans sous le poids des plus grandes tribulations.

Et presque personne ne s’en souvient, ne le remarque, ne s’en affecte et en fait l’objet de son amour, ce qui ravirait assurément l’amour filial du Cœur sacré de son Fils, le Cœur de Dieu. »

S.M. Ledoux, de l’ordre des servites. (1888)

 

Ce site, sous le patronage de saint Joseph, premier dévot de la TSV Marie, et premier esclave d’amour des Cœurs de Jésus et de Marie,

Se propose, bien modestement, d’ y remédier et nous donner à tous, selon nos âges et sensibilités personnelles, la possibilité de rendre justice à l’amour souffrant de notre Mère qui nous donne par Son Fils la vie de la grâce et nous enfante à la vie éternelle.

 

Ce site a donc pour finalité de vivre une réelle dévotion à Notre-Dame des Douleurs.

Pas seulement réduite au chapelet des Douleurs, mais en vous proposant aussi bien des prières, que des textes (méditations) expliquant les fondements de la dévotion, les raisons de justice et de charité d’avoir un grand amour envers Celle qui a cru et souffert pour que nous devenions ses enfants, nous conduisant ainsi plus surement à notre fin voulue par Dieu : la Béatitude, union avec Dieu Un en Substance et Trine en Personnes.

On y trouvera des méditations diverses et toujours plus approfondies sur les causes de ses Douleurs, et selon Ledoux elles sont plus essentielles que les autres pratiques car elles nous font entrer dans le Cœur douloureux de notre Mère, des prières méditatives, pour tous les jours du mois, les premiers vendredis du mois, divers chemins de croix en compagnie de la Vierge des Douleurs, aussi bien que l’horloge de la Passion.

 

Tout ceci peut nourrir chaque jour votre méditation, votre oraison, votre prière et ce pour plusieurs années comme ce fut le cas pour moi.

La plus grande partie des textes viennent du livre intitulé « La plus affligée des mères ou manuel de dévotion aux Douleurs de Marie » (1888) de R.P.S.M. Ledoux, de l’Ordre des Servites de Marie.

Livre introuvable depuis plusieurs années.

Il est fait appel aussi à d’autres auteurs comme saint Alphonse de Liguori et d’autres que vous découvrirez.

Au fur et à mesure de la vie de ce site, d’autres auteurs viendront nous nourrir de leur amour, contemplations, supplications afin de faire croître notre amour que nous devons en toute justice et charité envers Celle qui est notre Mère et qui nous enfante par Son Fils Jésus au Salut éternel.

 

Marie est une mère pour nous et la plus tendre, la plus héroïque de toutes les mères, qui a tout fait et tout sacrifié pour nous.

Nous serions honteux de tenir une pareille conduite à l’égard de nos mères terrestres ; nous nous condamnerions sévèrement nous-mêmes d’oublier qu’elles ont pleurés à cause de nous, qu’elles ont eu de nombreuses peines endurées pour notre bien.

Et pourtant c’est ce que nous faisons pour notre Mère du Ciel.

Nous savons et nous croyons et pourtant nous agissons contrairement à notre connaissance et à notre foi.

Malgré cette insouciance, nous osons prétendre encore aimer tendrement Marie, notre Mère.

Mais où sont donc les preuves ?

Le vrai signe du dévouement et de l’amour n’est-il pas en effet de demeurer fidèle dans l’infortune, la douleur et les larmes ? 

L’attrait qui emporte nos natures légères, surtout dans ces temps d’obscurcissement de la foi (1888), vers tout ce qui plaît et réjouit, triomphe des devoirs les plus sacrés et des sentiments les plus obligatoires ; et les Douleurs de Marie demeurent pour nous dans une ombre presque impénétrable : celle de l’oubli.

C’est un tort fait à notre Mère qu’il faut absolument corriger et c’est pour cette raison que nous avons écrit ces pages afin d’aider les âmes chrétiennes à revenir au Culte des Mystères douloureux de Marie, sources inépuisable de grâces et exemples de grandes vertus.

 

Fête de l’Apparition de la Médaille miraculeuse

with 45 comments

 

Le 27 novembre 1830, la Très Sainte Vierge apparut à une jeune religieuse de la Charité, à Paris, et lui ordonna de faire frapper une médaille à l’effigie qu’elle lui montra. L’une des faces porte l’image de l’Immaculée avec cette prière en exergue: « Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous ».
C’est la médaille que nous appelons la « Médaille miraculeuse », enrichie de tant d’indulgences et instrument de tant de faveurs merveilleuses.


Deuxième Apparition de Notre-Dame à sainte Catherine Labouré
dans la Chapelle du « séminaire » des Filles de la Charité, rue du Bac à Paris.

Faites, faites frapper une médaille sur ce modèle, les personnes qui la porteront indulgenciée recevront de grandes grâces, surtout en la portant au cou ; les grâces seront abondantes pour les personnes qui auront confiance.

Comme elle se demandait s’il fallait graver autre chose au revers de la Médaille, la Très Sainte Vierge lui répondit :

Le « M » avec la Croix et les deux Cœurs en disent assez.

 

Avers de la Médaille miraculeuse Revers de la Médaille miraculeuse

Modèle original authentique frappé par les Sœurs de Crézan (F-58220 Donzy)
sans les douze étoiles

La présence des douze étoiles sur le revers de la médaille n’a été demandé ni par sœur Catherine Labouré ni par son père spirituel, le père Aladel. C’est un ajout de l’orfèvre !


 

Supplique de la Médaille Miraculeuse

Se dit vers 17h30 le 27 novembre ; les 27 de chaque mois et en cas d’urgente nécessité.

 

 

Ô Vierge Immaculée, qui, nous le savons, êtes toujours et partout disposée à exaucer les prières de Vos enfants exilés en cette vallée de larmes, nous savons aussi que certains jours et à certaines heures il Vous plait plus particulièrement de répandre plus abondamment les trésors de Vos grâces. Nous voici donc, ô Marie, prosternés à Vos pieds, justement en ce jour bénit et à cette heure bénite choisis par Vous pour la manifestation de votre Médaille.

Nous venons à Vous remplis d’une immense gratitude et d’une confiance illimitée, à cette heure qui Vous est si chère, pour Vous remercier du grand don que Vous nous avez fait en nous donnant votre image comme témoignage d’affection et garantie de votre protection. Nous Vous promettons de notre côté et selon votre désir, de faire de votre sainte Médaille notre compagne inséparable ; elle sera le signe de votre présence auprès de nous ; elle sera le livre sur lequel nous apprendrons combien Vous nous avez aimés et ce que nous devons faire pour que tant de sacrifices, les vôtres et ceux de votre divin Fils, ne soient pas inutiles. Oui, votre Cœur transpercé représenté sur la Médaille reposera toujours sur le nôtre et le fera battre à l’unisson du vôtre. Il l’enflammera d’amour pour Jésus et lui donnera les forces pour porter chaque jour notre propre croix derrière Lui.

Cette heure est la vôtre, ô Marie, l’heure de votre bonté intarissable, de votre miséricorde triomphante, l’heure à laquelle Vous avez fait jaillir au moyen de votre Médaille, ce torrent de grâce et de prodiges qui inonda la terre. Faite, ô notre Mère, que cette heure où, rappelez-Vous, la douce tendresse de votre Cœur Vous poussa à venir nous visiter et à nous apporter le remède de tant de maux, faites que cette heure soit aussi la nôtre, l’heure de notre sincère conversion, et l’heure du plein exaucement de nos vœux.

Vous qui avez promis précisément en cette heure bénite à ceux qui les demanderaient avec confiance, que grandes seraient les grâces accordées, tournez Vos regards bienveillants vers nous qui Vous supplions. Nous ne méritons pas Vos grâces, nous le confessons, mais à qui aurions-nous recours sinon à Vous qui êtes notre Mère, Vous, entre les mains de laquelle Dieu a remis toutes ses grâces ? Ayez donc pitié de nous. Nous Vous le demandons par votre Immaculée Conception et par l’amour qui Vous poussa à nous donner votre précieuse Médaille. Ô Consolatrice des affligés qui Vous êtes laissée attendrir jadis par nos misères, regardez les maux qui nous oppressent. Faites que votre Médaille répande sur nous et sur tous ceux qui nous sont chers, ses rayons bénéfiques : qu’elle guérisse nos malades, qu’elle donne la paix à nos familles, qu’elle nous sauve de tout péril. Que votre Médaille apporte le réconfort à ceux qui souffrent, la consolation à ceux qui pleurent, la lumière et la force à tous. Mais permettez spécialement, ô Marie, qu’à cette heure solennelle nous demandions à votre Cœur Immaculé la conversion des pécheurs, particulièrement de ceux qui nous sont les plus chers. Souvenez-Vous qu’eux aussi sont Vos enfants, que pour eux Vous avez souffert, prié et pleuré. Sauvez-les, ô Refuge des pécheurs, qu’après Vous avoir tous aimée, invoquée et servie sur la terre, nous puissions venir Vous remercier et Vous louer éternellement dans le Ciel. Ainsi soit-il.

 

Salve Regina : « Salut, ô Reine ! Mère de miséricorde, notre vie, notre consolation et notre espérance, salut. Vers vous nous crions, enfants d’Ève, exilés du ciel. Vers vous nous soupirons, gémissant et pleurant dans cette vallée de larmes. Ô notre douce Avocate, jetez sur nous un œil de compassion. Et ce Jésus, fruit béni de vos entrailles, montrez-le nous après cet exil. Ô clémente, ô miséricordieuse, ô douce Vierge Marie ! »

Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous. (Trois fois)

 

 

Jésus est né bien avant ce que l’on ne croit, affirme Ratzinger

with one comment

Joseph Ratzinger boucle sa trilogie sur Jésus par un livre sur l’enfance. Le dernier tome de sa trilogie sur le Christ, consacré à « l’Enfance de Jésus » : une œuvre où il veut concilier le Jésus historique et le Jésus de la foi. (Dixit Le Point du 20/11/2012)

Après avoir nié les vérités fondamentales de la Foi dans ses divers écrits, l’abbé apostat et hérétique Joseph Ratzinger s’attaque maintenant à la date de naissance de Notre Seigneur Jésus-Christ !

Nous n’avons pas lu ce livre, et nous ne le lirons pas ! tous comme ses deux précédents tomes mais le Time de New York nous démontre que Benoît XVI révèle dans le troisième tome de sa trilogie consacrée à la vie du Christ que Jésus est peut-être né plus tôt qu’on ne le pense…

Le “Pape” Benoît XVI revient sur la date de naissance de Jésus


Le “Pape” [1] Benoît XVI révèle dans le troisième tome de sa trilogie consacrée à la vie du Christ que Jésus est peut-être né plus tôt qu’on ne le pense. Le calendrier que nous utilisons aujourd’hui commence à la naissance de Jésus ; il a été établi par un moine du sixième siècle nommé Dionysius Exiguus, mais il est peut-être erroné. Selon le quotidien The Telegraph, le “Pape” explique dans son livre qu’Exiguus, considéré comme l’inventeur du calendrier chrétien, « s’est trompé de plusieurs années dans ses calculs. La véritable date de la naissance de Jésus est de plusieurs années antérieures à ce qu’il a dit. » L’idée selon laquelle Jésus n’est pas vraiment né le 25 décembre n’a cessé d’opposer entre eux les théologiens, les historiens et les chefs spirituels, mais cette fois-ci, c’est le chef de l’église catholique qui soulève la question.

Le livre du “Pape” Benoît XVI intitulé Jésus de Nazareth : Les Récits de l’Enfance, a été publié mardi dernier. À l’instar des deux tomes précédents, il s’annonce comme devant être un énorme succès de librairie, et un million d’exemplaires en ont déjà été imprimés. Il devrait être traduit en une vingtaine de langues et publié dans soixante-douze pays. Les Récits de l’Enfance portent sur la vie de Jésus depuis sa conception jusqu’à sa présentation au Temple à l’âge de douze ans [2]. Selon les services de presse du Vatican, le “Pape” décrit ce troisième ouvrage comme étant une « petite antichambre » de la trilogie sur Jésus de Nazareth.

 

Le “Pape” formule dans son livre des remarques prêtant à controverse. Il indique que d’après l’Évangile de Matthieu, Jésus est né tandis qu’Hérode le Grand régnait en Judée. Mais comme Hérode est mort en l’an quatre avant notre ère, Jésus doit être né plus tôt qu’Exiguus ne l’a dit. Les arguments relatifs à la date exacte de la naissance de Jésus agitent les érudits depuis des siècles. Même l’Évangile de Luc soutient que cette naissance a eu lieu alors que Quirinius était gouverneur de la Syrie, soit en l’an six de notre ère.

L’auteur saisit cette occasion non seulement pour revenir sur la date de la naissance de Jésus, mais aussi pour réaffirmer que la doctrine de la naissance virginale est une vérité de foi « sans équivoque ». Il souligne que la croyance en la naissance virginale du Christ est une « pierre angulaire de la foi » et un signe du « pouvoir créateur de Dieu ». Si Dieu a un pouvoir qui ne s’étend pas à la matière, alors il n’est tout simplement pas Dieu, souligne-t-il, mais il doit posséder ce pouvoir, et par la conception comme par la résurrection de Jésus-Christ, il a effectué une création nouvelle. »

Le “Pape” examine aussi la « question de l’histoire interprétée », en se référant particulièrement aux tentatives des évangélistes – comme Matthieu et Luc – de donner un sens aux événements après qu’ils se sont produits », note l’agence Reuters. « Le but des évangélistes était de présenter non pas un compte rendu exhaustif, explique le “Pape”, mais un état de ce qui, à la lumière de la parole, semblait important pour la communauté de foi naissante. Les récits de l’enfance sont de l’histoire interprétée, condensée et écrite en conformité avec l’interprétation. »

Il y a eu, tout au long de l’histoire, d’innombrables interprétations de la naissance, de la vie et de la mort du Christ. L’une d’elles est due à Bill Darlison, ancien ministre de l’église unitarienne et actuel vice-président de l’Assemblée générale des églises chrétiennes unitariennes et libres du Royaume-Uni. Comme d’autres avant lui, il se demande si le Christ est vraiment né le 25 décembre ou s’il n’est pas né « à l’une des quelque cent cinquante autres dates qui ont été proposées au fil des siècles. Est-il né à Nazareth ou à Bethlehem, et s’il est né à Bethlehem, était-ce Bethlehem de Judée ou Bethlehem de Galilée ? » Il soutient aussi que la naissance spirituelle « est toujours une naissance virginale, parce qu’elle n’est liée à la naissance physique en aucune manière (si ce n’est symboliquement). » En 2004, TIME a posé la même question, David Van Biema se demandant alors si on ne pourrait pas « être tenté d’écarter toute l’histoire de la Nativité comme étant “non historique”, comme ne constituant que du remplissage théologique d’appoint. »

Le révisionnisme historique se poursuit avec l’évocation par le “Pape” de la présence d’animaux à la naissance du Christ. Dans Jésus de Nazareth, il révèle que « à aucun endroit, les Évangiles ne mentionnent d’animaux ». Cela risque de choquer les milliers d’écoles qui sont en train de préparer leurs scènes de la Nativité. Mais le “Pape” conseille à ses lecteurs de ne pas s’inquiéter et de « ne pas abandonner le bœuf et l’âne dans leurs scènes de la Nativité », note The Telegraph. Même s’il n’y avait pas d’animaux à la naissance du Christ, le Vatican semble se satisfaire de conserver le mythe de leur présence, puisqu’il mettra en scène à Noël, sur la place Saint-Pierre, une Nativité très complète et grandeur nature.

 

Cet article a été corrigé. Sa version originale appelait en effet la conception de Jésus « Immaculée Conception, alors que cette expression se rapporte à la vie de Marie, mère de Jésus [3].

 

Source : http://newsfeed.time.com/2012/11/22/pope-benedict-disputes-jesus-date-of-birth/

Traduction : CatholicaPedia.net
(Que notre traducteur soit encore remercié ici)


[1] NdlR : Benoît xvi en tant qu’hérétique n’est pas Pape de l’Église catholique !

[2] NdT : Décidément, ces journalistes sont partout d’une ignorance crasse…

[3] NdT : ignares, on vous dit !…

 


 

Ce genre de désinformation pour détruire La Vérité, par le mensonge — selon l’enseignement de Voltaire « mentez, mentez, il en restera toujours quelque chose », et de son père le diable — a été pourtant maintes fois réfuté depuis belle lurette et en particulier par Saint Jean Chrysostome au IVe siècle, par Rohrbacher en 1876 et par l’abbé Michel Marchiset qui tous les ans nous le rappelle dans son sermon de Noël ou de l’Épiphanie :

[audio:http://catholicapedia.net/audio/ab-Marchiset_Jesus-Christ-est-ne-un-25-Decembre.mp3|titles=Jésus-Christ est né un 25 Décembre|artists=Abbé Marchiset]

Voici donc, une nouvelle fois, la réfutation, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes :

Le 25 Décembre de l’An 1, Jésus Naquit à Bethléem

En 1995, le savant israélien Shemaryahu Talmon a publié une étude sur le calendrier liturgique découvert dans la grotte 4 de Qumrân (4Q321). Il y trouva incontestablement les dates du service au Temple que les prêtres assuraient, à tour de rôle, encore au temps de la naissance de saint Jean-Baptiste et de Jésus. Selon ce document, copié sur parchemin entre les années 50 et 25 av. J.-C., donc contemporain d’Élisabeth et de Zacharie, la famille des Abiyya à laquelle ils appartenaient (Lc 1, 5 ; cf. 1 Ch 24,10) voyait son tour revenir deux fois l’an, du 8 au 14 du troisième mois du calendrier essénien, et du 24 au 30 du huitième mois. Cette seconde période tombe vers la fin de notre mois de septembre, confirmant le bien-fondé de la tradition byzantine immémoriale qui fête la « Conception de Jean » le 23 septembre.

Or ce fut, comme l’écrit saint Luc, le « sixième mois » de la conception de Jean que l’ange Gabriel apparut à la Vierge Marie. À compter du 23 septembre, le “sixième mois” tombe très exactement le 25 mars, en la fête de l’Annonciation. Dès lors, Jésus est bien né le 25 décembre, neuf mois plus tard. Noël n’est donc pas « la consécration religieuse et cultuelle d’un évènement cosmique, le solstice d’hiver qui marque la régression de la nuit ». Non ! le 25 décembre est l’anniversaire de la naissance du Christ, tout simplement… Une fois de plus la tradition séculaire de l’Église se trouve en parfait accord avec les plus incontournables découvertes scientifiques. Source : http://www.crc-resurrection.org/892-vie-de-jesus-mieux-comprise-grace-aux-manuscrits-de-qumran.html

 

Saint Jean Chrysostome (IVe siècle)

 
Portrait de saint Jean Chrysostome d’Antioche (Hagios Ioannis Chrysostomos). Une mosaïque byzantine de la cathédrale de Sainte-Sophie à Constantinople (l’actuelle Istanbul). La mosaïque a environ 1.000 ans.

Homélie sur la fête de la nativité de Notre-Seigneur Jésus-Christ (25 décembre)

(…) Attendez donc la récompense d’un pareil zèle, de Jésus, qui est né aujourd’hui selon la chair, et qui récompensera votre ardeur comme elle le mérite ; car l’empressement que vous témoignez pour le jour de sa naissance est la plus grande marque que vous puissiez lui donner de votre amour.

(..) Il y avait six mois qu’Élisabeth était enceinte de Jean, lorsque Marie conçut le Sauveur du monde ; si donc nous pouvons savoir quel était ce sixième mois, nous saurons dès lors le temps de la conception de Marie. Le temps de la conception nous étant connu, nous saurons quel a été celui de l’accouchement, en comptant neuf mois depuis la conception. Or, comment saurons-nous quel était le sixième mois de la grossesse d’Élisabeth ? nous le saurons si nous pouvons découvrir dans quel mois elle conçut le fils dont elle était enceinte. Et comment connaîtrons-nous ce mois ? si nous savons dans quel temps Zacharie, dont Élisabeth était l’épouse, reçut cette heureuse nouvelle. Et par où serons-nous assurés de cette époque ? par les divines Écritures, en consultant le saint Évangile qui dit que Zacharie était dans le Saint des saints, lorsque l’ange lui annonça l’heureuse nouvelle, et lui prédit la naissance de Jean. Si donc il est montré clairement par les Écritures, que le grand prêtre seul n’entrait qu’une fois dans le Saint des saints, dans quel temps il y entrait cette seule fois, et dans quel mois de, l’année, le temps où l’heureuse nouvelle fut annoncée à Zacharie sera dès lors constaté ; et ce temps constaté, celui de la conception sera parfaitement connu. Or, que le souverain pontife n’entrât qu’une fois dans le Saint des saints, saint Paul l’a déclaré dans ses épîtres, aussi bien que Moïse, qui, dans le Lévitique, s’exprime en ces termes : Le Seigneur parla à Moïse, et lui dit ceci : Dites à Aaron, votre frère, qu’il n’entre pas en tout temps dans le sanctuaire, qui est au-delà du voile devant le propitiatoire, qui couvre l’arche du témoignage, de crainte qu’il ne meure. (Lév. XVI, 2.) Et ensuite : Que nul homme ne se trouve dans le tabernacle du témoignage, quand le pontife entrera dans le Saint des saints, afin de prier pour lui-même, pour sa maison, et pour toute l’assemblée d’Israël, jusqu’à ce qu’il en soit sorti. Il priera au pied de l’autel qui est devant le Seigneur. (Ibid. XVII, 18.) Il est clair par-là que le pontife n’entrait pas en tout temps dans le Saint des saints ; que personne, lorsqu’il y était, ne pouvait en approcher, que tout le monde devait se tenir en deçà du voile.

Mais écoutez ce qui suit, avec la plus grande attention ; car il me reste à vous montrer en quel temps il entrait dans le Saint des saints, et qu’il y entrait seul une fois l’année. Qu’est-ce qui le prouve ? le même livre : Au dixième jour du septième mois, y est-il dit, vous humilierez vos âmes, vous ne ferez aucune couvre de vos mains, soit ceux qui sont nés dans votre pays, soit les étrangers qui sont parmi vous. C’est en ce jour que se fera votre expiation et la purification de tous vos péchés ; vous serez purifiés devant le Seigneur. C’est le sabbat des sabbats ; vous jouirez alors d’un parfait repos, vous humilierez vos âmes : cet usage sera pour vous perpétuel. Cette expiation se fera par le pontife qui aura reçu l’onction sainte, et dont les mains auront été consacrées pour faire les fonctions du sacerdoce à la place de son père. Après qu’il se sera revêtu des vêtements saints, il expiera le sanctuaire, le tabernacle du témoignage, l’autel, les prêtres et tout le peuple. Cette ordonnance sera donc gardée éternellement parmi vous; vous prierez pour les enfants d’Israël et pour tous leurs péchés ; la cérémonie aura lieu une fois l’année, selon que le Seigneur l’a ordonné à Moïse. (Lév. XVI, 29-34.) L’Écriture parle ici de la fête des Tabernacles ; car c’était le seul jour de l’année où le souverain pontife entrait dans le Saint des saints, ce qu’elle annonce clairement par ces mots : La cérémonie aura lieu une fois l’année.

Si donc le souverain pontife entre seul dans le Saint des saints le jour de la fête des Tabernacles, montrons maintenant que l’ange apparut à Zacharie lorsqu’il était dans le Saint des saints. Il lui apparut à lui seul lorsqu’il offrait les parfums ; or, c’est l’unique circonstance où le grand prêtre entrait seul dans le sanctuaire. Mais rien n’empêche que je ne vous cite les propres paroles de l’Évangéliste : Il y avait, dit-il, sous le règne d’Hérode, roi de Judée, un prêtre nommé Zacharie, et sa femme, d’entre les filles d’Aaron, s’appelait Élisabeth. Lorsque Zacharie faisait sa fonction de prêtre devant Dieu dans le rang de sa famille, le sort décida, selon les règlements du sacerdoce, qu’il entrerait dans le temple du Seigneur pour y offrir les parfums. Toute la multitude du peuple était dehors, faisant sa prière à l’heure qu’on offrait les parfums. (Luc, I, 5,10.) Rappelez-vous, mes frères, le passage qui dit : Que nul homme ne se trouve dans le tabernacle du témoignage, quand le pontife entrera dans le Saint des saints afin de prier, jusqu’à ce qu’il en soit sorti. ( Lév. I, 17.) Un ange du Seigneur lui apparut se tenant debout à la droite de l’autel des parfums. (Luc, I, 11.) On ne dit pas de l’autel des sacrifices ; mais de l’autel des parfums. L’autel qui était en deçà du voile était l’autel des sacrifices et des holocaustes ; celui qui était au-delà était l’autel des parfums. Ainsi, et par cette circonstance et parce que l’ange apparut à Zacharie seul, et parce qu’il est dit que le peuple l’attendait dehors, il est clair qu’il était entré dans le Saint des saints. Poursuivons : Zacharie se troubla en voyant l’ange, et la frayeur se saisit de son âme. Mais l’ange lui dit : Ne craignez point, Zacharie, parce que votre prière a été exaucée : Élisabeth votre femme vous enfantera un fils auquel vous donnerez le nom de Jean. (Ibid. 12, 13.) Cependant le peuple attendait Zacharie, et s’étonnait qu’il demeurât si longtemps dans le sanctuaire ; mais étant sorti et ne pouvant parler, il leur faisait des signes pour se faire entendre. (Ibid. 21, 22.) Vous voyez qu’il était au-delà du voile ; ce fut donc alors que l’heureuse nouvelle lui fut annoncée. Le temps où il l’a reçue était la fête des Tabernacles, jour de jeûne ; car c’est là ce que veulent dire ces paroles : Vous humilierez vos âmes. (Lév. XVI, 29.) Cette fête des Juifs se célèbre vers la fin de septembre, comme vous pouvez l’attester vous-mêmes, puisque c’est alors que nous avons fait contre les Juifs ces longs discours où nous nous élevions contre leur jeûne déplacé. Ce fut donc alors qu’Élisabeth, femme de Zacharie, conçut, et elle se tint cachée durant cinq mois en disant : C’est la grâce que le Seigneur m’a faite dans les jours où il m’a regardée pour me tirer de l’opprobre où j’étais devant les hommes. (Luc, I, 25.)

Il est maintenant à propos de montrer qu’elle était dans le sixième mois de la grossesse de Jean, lorsque Marie reçut l’heureuse nouvelle de sa conception. Voici ma preuve. L’ange Gabriel étant venu la trouver, lui dit : Ne craignez point, Marie, car vous avez trouvé grâce devant Dieu. Vous concevrez dans votre sein et vous enfanterez un fils auquel vous donnerez le nom de Jésus. (Ibid. 30.) Marie étant troublée et demandant comment cela se ferait, l’ange lui répondit : Le Saint-Esprit surviendra en vous, et la vertu du Très-Haut vous couvrira de son ombre c’est pourquoi le Saint qui naîtra de vous sera appelé le Fils de Dieu. Sachez qu’Élisabeth, votre cousine, a conçu elle-même un fils dans sa vieillesse, et que c’est ici le sixième mois de la grossesse de celle qui est appelée stérile, parce qu’il n’y a rien d’impossible à Dieu. (Ibid. 35, 37.) Si donc Élisabeth a conçu après le mois de septembre, comme nous l’avons prouvé, depuis ce mois il faut en compter six, depuis octobre jusqu’à mars. C’est après ce sixième mois que nous avons l’époque de la conception de Marie. En comptant delà neuf mois, nous arriverons au mois présent. Le premier mois de la conception de Notre-Seigneur est donc avril ; après lequel viennent les huit autres mois, depuis mai jusqu’à décembre : Ce dernier mois est celui où nous sommes maintenant, et où nous célébrons la fête de la Nativité.

Mais, afin de vous rendre la chose encore plus claire, je vais reprendre tout ce que je viens de dire, et vous en donner le résumé précis. Le grand prêtre seul entrait une fois l’année dans le Saint des saints. Et quand y entrait-il ? dans le mois de septembre. C’est donc alors que Zacharie est entré dans le Saint des saints, c’est alors qu’il a reçu l’heureuse nouvelle de la naissance de Jean. Zacharie est sorti du temple et Élisabeth a conçu après le mois de septembre. C’est après le mois de mars, le sixième de la grossesse d’Élisabeth, que Marie commença à concevoir. Or, en comptant neuf mois depuis avril, nous arriverons au mois présent dans lequel est né Jésus-Christ Notre-Seigneur.

(..) Comme plus d’un infidèle apprenant de nous que Dieu est né selon la chair, insulte à notre croyance et parvient à inquiéter les personnes simples, il est nécessaire de confondre les uns et de rassurer les autres, afin que ceux-ci ne se laissent plus ébranler par les discours de gens insensés, et que de grossières railleries ne jettent plus le trouble dans leur âme. Il arrive souvent que de petits enfants rient lorsque nous agitons les affaires les plus sérieuses, ce qui est une preuve non de la bassesse des objets que l’on traite, mais de la folie de ceux qui rient. On peut dire des infidèles qu’ils sont plus insensés que des enfants, parce qu’ils décrient et qu’ils rabaissent des objets dignes de notre admiration et propres à nous inspirer une vénération religieuse, tandis qu’ils en relèvent et en célèbrent d’autres qui ne méritent que des mépris.

Source : http://www.abbaye-saint-benoit.ch/saints/chrysostome/homt3/nativite.htm

 

 

Lisons  « Histoire Universelle de l’Église Catholique » par Rohrbacher, édition 1876 :

« Nous voyons par l’Évangile que le vieil Hérode ne mourut qu’après la naissance de Jésus-Christ. Or, d’après les dates de l’historien Josèphe, Hérode mourut l’an 750 de Rome, qui est le quatrième avant notre ère (1) ! Il ajoute que vers le temps de sa mort, il y eut une éclipse de lune. Ce qui arriva le 13 de mars, à trois heures après minuit, de l’an de Rome 750, selon le calcul astronomique. En outre, Josèphe et Dion s’accordent à dire que son fils Archélafis fut exilé en l’an de Rome 759, la dixième année de son règne ; il avait donc succédé à son père l’an 750. Selon le même Josèphe, Hérode-Antipas, tétrarque de Galilée, fut exilé l’an de Rome 793. Ce prince était alors dans la quarante-troisième année de son règne, comme il paraît par ses médailles, qui datent jusque-là ; par conséquent il avait commencé à régner dès l’an 750. On tire la même conséquence d’autres médailles concernant son frère. Le tétrarque Philippe. Il paraît donc à peu près certain que le vieil Hérode mourut au printemps de l’an 750 de Rome, et que Jésus-Christ naquit le 25 décembre de l’année précédente, quatre ans et huit jours avant l’ère vulgaire. Ce qui ne doit pas trop étonner. L’usage de compter les années par celles de Jésus-Christ n’a commencé que tard ; il n’a été introduit en Italie qu’au sixième siècle par un particulier, le moine Denys le Petit, et qu’au septième en France. où il ne s’est même bien établi que vers le huitième, sous les rois Pepin et Charlemagne. »

(1) Josèphe, Ant., 1. 17, c. 8. – Dion, 1.55.

Source et complément ICI : http://v.i.v.free.fr/pvkto/jesus-ne-le-25-decembre.html

* * *

Terminons maintenant avec le dernier sermon de Monsieur l’abbé Michel Marchiset de Noël 2011 :

Sermon de la Messe de minuit Noël — 2011

Mes bien chers frères,

En cette nuit sainte de Noël (en cette Fête de la Nativité de Notre Seigneur Jésus-Christ), je reviens sur la démonstration de saint Jean Chrysostome sur la date de la Nativité pour vous montrer pourquoi l’Église a institué cette Fête le 25 décembre, et puis je vous ferai considérer les devoirs que nous devons manifester à Notre Seigneur dans sa Nativité.

Dans la démonstration sur la date de la Nativité, je retiens donc les explications de saint Jean Chrysostome. Il part tout d’abord des ordonnances que Dieu donna au peuple hébreu en ce qui concerne la construction d’un temple, car il fallait effacer les souvenirs des temples égyptiens. Dieu demanda donc que le temple surpasse toutes ce qui avait été mis en œuvre dans l’idolâtrie en Égypte, et surtout qu’il soit divisé par un voile en son milieu, comme le firmament sépare la terre et le ciel. Car c’est sur le sens spirituel et analogique du voile qui sépare le Saint des saints de tous les autres objets du culte que s’arrête particulièrement saint Jean Chrysostome pour établir le raisonnement suivant : puisque seul le grand prêtre pénétrait dans le Saint des saints, une fois l’an, si l’on arrive à connaître en quel temps Zacharie, le père de saint Jean-Baptiste, désigné cette année là, apprit par l’Ange la conception de sa femme sainte Élisabeth, l’on peut ensuite, puisqu’il y a six mois de différence entre Notre Seigneur et son Précurseur, ce que nous savons de par l’archange Gabriel à l’Annonciation, connaître le temps de l’Annonciation, et en comptant neuf mois, connaître le temps de la naissance de Notre Seigneur.

Comme nous savons de par les saintes Écritures que cet événement surnaturel s’est passé le jour de la Fête des Tentes, dans la deuxième moitié de septembre, il faut donc compter six mois de plus. Ce qui nous reporte dans la deuxième quinzaine de Mars pour l’Annonciation, la conception de Notre Seigneur que l’Église nous fait célébrer effectivement le 25 mars, et en comptant encore neuf mois, nous sommes bien fin décembre, à sa naissance. Voilà donc, mes bien chers frères, en résumé, la démonstration de saint Jean Chrysostome.

Ce n’est donc pas à cause des fêtes païennes du solstice d’hiver que la date de la Nativité a été fixée le 25 décembre, « pour christianiser ces fêtes païennes », comme on l’entend couramment, mais, Dieu faisant bien toutes choses, cette date donne lieu, effectivement, à une signification supplémentaire que les Pères de l’Église expliquent. Saint Jérôme nous dit en effet : « Jusqu’à ce jour les ténèbres croissaient, à partir d’aujourd’hui elles décroissent : la lumière croît, décroissent les ténèbres : le jour croît, l’erreur décroît, la vérité s’avance. Aujourd’hui naît notre Soleil de justice ».

Voilà donc un aspect de notre sainte religion sur la sainte Incarnation de Notre Seigneur, et nous le voyons bien, la perte de ces connaissances, de la doctrine catholique, engendre tout particulièrement l’impiété dans notre monde contemporain. Alors que la connaissance de cette économie du salut, de ce que Dieu a manifesté à notre égard, nous porte, au contraire, à mieux adorer Notre Seigneur et à le remercier.

C’est pourquoi j’insiste maintenant sur ces deux devoirs à remplir envers Notre Seigneur. Car si les hommes bravent continuellement et de plus en plus ouvertement, effrontément, la puissance de Dieu, beaucoup de ses créatures, Dieu merci, tout d’abord au Ciel, l’adorent et le louent sans cesse. Pensez à tous les anges, et puis à tous les saints Patriarches qui ont assuré la généalogie du Messie, à tous les prophètes qui l’ont annoncé, à saint Jean-Baptiste son Précurseur, et bien sûr à la très sainte Vierge Marie et à saint Joseph.

Alors, mes bien chers frères, quand l’Église nous fait célébrer, et nous fait considérer Notre Seigneur se montrant à nous dans son abaissement, à cause de nous, comment ne pas lui manifester notre adoration ! Et avec empressement, comme les bergers qui gardaient leur troupeaux et entendirent l’annonce de sa naissance faite par les anges. L’Évangile de la messe de l’aurore, nous dit qu’ « ils se rendirent en toute hâte à Bethléem » pour l’adorer.

Aussi, après cette adoration, sachons également manifester notre reconnaissance à Celui, qui, sans être arrêté par notre indignité, ni retenu par les égards dus à sa Majesté, s’est incarné en la très sainte Vierge Marie, préservée de toute éternité pour cette maternité divine.

Ayons cette profonde reconnaissance envers Notre Seigneur, mes bien chers frères, parce que Celui que le ciel ne pouvait contenir, s’est fait chair, fut même posé dans une mangeoire, dans une étable, et qu’Il a voulu dans cet abaissement, prêcher à tous, aux puissants, fiers de leur grandeur, cette humilité, « et ainsi, nous dit Dom Guéranger, nous encourager par son exemple dans la voie d’humilité où il nous faut cheminer pour remonter au Ciel ».

Voilà donc ces deux devoirs que nous devons manifester à Notre Seigneur en cette nuit sainte de Noël (en cette fête de la Nativité de Notre Seigneur).

Alors, puisque toute âme fidèle a normalement préparé la voie à Notre Seigneur, par le regret et le pardon des ses péchés, que celle-ci reçoive, dans quelques instants, Notre Seigneur qui est la lumière du monde. Et que sa lumière, par son Avènement dans nos âmes, nous permette de parvenir à cette voie unitive, à cette union intime et habituelle avec Lui.

Ainsi, en cette sainte nuit de Noël (en ce saint jour de Noël), mes bien chers frères, après avoir considérer cette libéralité de Notre Seigneur envers nous, que la très sainte Vierge Marie qui conservait toutes ces choses dans son Cœur, intercède pour nous, afin que nous puissions tous manifester pieusement, profondément, cette adoration et cette reconnaissance que nous devons à son divin Fils, l’Enfant-Dieu, tout particulièrement lors de son Avènement en nos âmes dans quelques instants, à la communion.

Ainsi soit-il.

Abbé Michel Marchiset

 

Sodalitium : Décès de l’abbé Luigi Villa

with 3 comments

Dans un communiqué publié ce jour, Sodalitium émet de graves réserves sur Don Luigi Villa décédé dimanche dernier (18 novembre). Son acceptation tant du Concile Vatican II, que de la réforme liturgique qui en suivi et du nouveau missel, qu’il a, entre autres, continué à utiliser habituellement, sont des faits que nous ignorions et qui ne transpiraient pas dans ses écrits ou études qui restent néanmoins tout à fait exceptionnels et de grandes qualités. Nous nous associons donc d’autant plus à la demande de Sodalitium à ses lecteurs (et aux nôtres) de prier pour le repos de l’âme sacerdotale de l’abbé Luigi Villa.

Nous ne pouvons que déplorer une nouvelle fois, que les travaux du Comité International Rore-Sanctifica n’aient pas été étudiés comme il le faut par les clercs ! Un personnage comme Don Luigi Villa, Docteur en Théologie, aurait été tout à même de les comprendre et de les approuver, et de ce fait aurait pu avoir une position plus conforme à ses actions.

* * *

Aux premières heures du dimanche 18 novembre, est décédé l’abbé Luigi Villa, prêtre fondateur des “Operaie di Maria Immacolata” (Œuvres de Marie Immaculée) et directeur du mensuel de Brescia “Chiesa viva (Église vivante). L’abbé Villa était né à Lecco le 3 février 1918, et a été ordonné prêtre le 28 juillet 1942, dans l’Institut missionnaire fondé par le Père Comboni. En 1956, il quitta l’Institut religieux missionnaire, et fut incardiné successivement dans les diocèses de Ferrare, de Chieti et enfin de Brescia, où il s’établit définitivement. Docteur en Théologie, fondateur, dès 1967, de la maison d’éditions “Civiltà, il fut très estimé à Rome sous le Pontificat de Pie XII : au premier Congrès International d’Études du Mouvement “Chiesa viva”, qui se tint à Rome du 1er au 4 octobre 1974, l’abbé Villa put compter, entre autres, sur la participation des cardinaux Ottaviani, Parente, Palazzini et Oddi, ainsi que celle de théologiens tels le Père Roschini, le Père Fabro, le Père Joseph de Sainte Marie (Salleron), l’abbé Luc Lefèvre (de la “Pensée Catholique”) et de beaucoup d’autres, même étrangers ; de manière surprenante, il reçut aussi des lettres d’encouragement du cardinal vicaire, Poletti, et du cardinal Seper. En effet, bien que se situant dans le sillon de l’enseignement de Pie XII, et bien que critiquant l’après-Concile, l’abbé Villa, à travers les pages de sa revue “Chiesa Viva”, dont le premier numéro remonte à septembre 1971, demeura longtemps parmi ceux qui acceptaient tant le Concile Vatican II, que la réforme liturgique et le nouveau missel, qu’il a, entre autres, continué à utiliser habituellement, même quand sa revue, en perdant ainsi appuis et approbations, commença à critiquer toujours plus le Concile et la réforme liturgique. Il le fit, aussi, en dénonçant les infiltrations maçonniques dans l’Église – comme l’avait déjà fait l’abbé Putti avec son bimensuel antimoderniste “Si si no no” (publication née en 1975 à Grottaferrata) – mais en péchant souvent par un manque total de sens critique et de vérification des sources, jetant ainsi parfois le discrédit sur ce qu’aurait été une bataille antimaçonnique bien plus efficace. L’autre incohérence qui, à notre avis, a miné le travail de l’abbé Villa a été celle, déjà signalée, d’attaquer à juste titre le Concile Vatican II et ses réformes, mais de demeurer en même temps en communion avec les auteurs de ces réformes, qu’il dénonçait pourtant ouvertement ces dernières années, et tout en restant, nous le répétons, de manière inexplicable, lié au nouveau rite qu’il condamnait pourtant dans ses écrits ou dans ceux de ses collaborateurs.

Nous ne savons pas quelle suite auront les œuvres qu’il a fondées au cours de son long apostolat terrestre, œuvres qui, ces dernières années, lui avaient attiré la faveur de plusieurs sédévacantistes étrangers, ignorants des réelles positions de l’abbé Villa. Eu égard au passé, malgré les critiques inévitables, on ne peut ignorer un aussi long et courageux travail de la part d’un prêtre quiavec l’intention de défendre la Foia su renoncer aux honneurs du monde et à une avantageuse et tranquille carrière ecclésiastique. C’est pourquoi, la revue “Sodalitium”, née seulement en 1983, adresse un respectueux salut à l’un des pionniers de la défense de la Tradition catholique en Italie, et demande à tous ses lecteurs une prière pour le repos de l’âme sacerdotale de l’abbé Luigi Villa.

http://www.sodalitium.eu/index.php?pid=141

DON LUIGI VILLA : combattant infatigable de la Foi Catholique est retourné à la Maison du Père

with 6 comments

MORT DE DON LUIGI VILLA

De profùndis clamàvi ad te, Dòmine ;
Dòmine, exàudi vocem meam.
Fiant àures tuæ intendèntes
in vocem deprecatiònis meæ.
Si iniquitàtes observàveris, Dòmine,
Dòmine, quis sustinèbit ?
Quia apud te propitiàtio est
et propter legem tuam sustìnui te, Dòmine.
Sustìnuit ànima mea in verbo ejus,
speràvit ànima mea in Dòmino.
A custòdia matutìna usque ad noctem,
speret Ìsraël in Dòmino,
quia apud Dòminum misericòrdia,
et copiòsa apud eum redèmptio.
Et ipse rèdimet Ìsraël ex òmnibus iniquitàtibus ejus.
Requiem aeternam dona eis, Domine : et lux perpetua luceat eis.
Requiescant in pace. Amen.

Don Villa était un fils spirituel de Padre Pio, à partir de duquel, peu de temps avant sa mort, il a eu la tâche de lutter contre les hommes et les idées de la secte infâme (la « Inimica Vis », selon Léon XIII), qui a infiltré la hiérarchie du Vatican.

Monsieur l’abbé Luigi Villa, était docteur en théologie et Directeur de ‘’Chiesa Viva’’.

Né le 3 février 1918, ordonné prêtre en 1942.

Extrait de sa biographie :

Avant de quitter Bari (1956), l’abbé Berni voulut que l’abbé Villa l’accompagnât à San Giovanni Rotondo. Arrivés sur place, l’abbé Berni lui demanda de l’attendre, tandis qu’il allait à l’hôtel “Santa Maria” commander le déjeuner. L’abbé Villa alla alors prier dans la petite église du Couvent.

L’église était vide et il s’agenouilla dans un des bancs. Tout à coup, il perçut une présence et se retourna. À côté de lui, il y avait un jeune homme, extraordinairement beau qui lui demanda : « Voulez-vous rencontrer Padre Pio ? ». « Non ! » répondit l’abbé Villa, mais l’autre insista : « Allez, allez seulement, Padre Pio vous attend ! ». L’abbé Villa se tourna vers la personne qui venait de lui parler, mais à côté de lui, il n’y avait plus personne. La personne qui avait prononcé ces mots avait disparu !

Alors, il entra dans le couvent et monta vers l’endroit où est la cellule de Padre Pio, il sentit un parfum intense de fleurs et le communiqua à un moine qui passait et qui lui dit : « Bon signe, bon signe ! » ajoutant que Padre Pio serait vite de retour dans sa cellule.

Pendant l’attente, l’abbé Villa écrivit sur un calepin 12 questions qu’il entendait poser au moine. Peu après, il vit s’ouvrir la porte qui était au fond de l’escalier de la sacristie. À peine entré, Padre Pio le regarda (il était au fond du couloir étroit, à une vingtaine de mètres) et dit : « Que faites-vous ici, père Villa ? », puis il s’achemina jusqu’à sa petite chambre, N° 5, où il entra avec les deux médecins qui le suivaient. Mais au bout de quelques minutes, les médecins une fois sortis, Padre Pio appela l’abbé Villa et le fit entrer dans sa cellule. Et là, il répondit aux 12 questions et lui parla pendant plus d’une demi-heure, lui donnant une tâche à accomplir : dédier toute sa vie à défendre l’Église du Christ contre l’œuvre de la Franc-Maçonnerie, surtout ecclésiastique.

L’abbé Villa demeura perplexe et dit : « Mais je ne suis pas préparé pour une telle tâche ; en outre, je devrais être protégé par un évêque. » Padre Pio l’interrompit et lui dit : « Va trouver L’antique petite église de Ste Marie des Grâces du Couvent et l’évêque de Chieti, et il te dira ce qu’il faut faire ». Deux jours plus tard, l’abbé Villa partit de Bari et se rendit chez Mgr Giambattista Bosio. L’évêque lui demanda : « Pourquoi es-tu ici ? ». L’abbé Villa répondit : « Padre Pio m’a dit de venir vous trouver » et lui expliqua les motifs.

À la fin Mgr Bosio lui dit : « C’est impossible parce qu’un évêque n’a d’autorité que dans son diocèse et ton programme est bien plus ample ! De toutes manières, puisque c’est Padre Pio qui te l’a dit, lui que je n’ai jamais vu ni connu, j’irai à Rome pour un éclaircissement ».

En effet, Mgr Bosio se rendit chez le Secrétaire d’État, le cardinal Domenico Tardini pour lui parler de la mission que l’abbé Villa avait reçu de Padre Pio. Le cardinal se montra tout de suite contraire, disant qu’une telle tâche n’était réservée qu’aux hauts niveaux de l’Église et non à un simple prêtre. Toutefois, ayant entendu dire qu’un tel projet venait de Padre Pio, il dit qu’il en parlerait au Saint Père. Ce qu’il fit.

Lorsque Mgr Bosio revint chez le cardinal Tardini, ce dernier lui référa que Pie XII avait approuvé la mission confiée par le Padre Pio à l’abbé Villa, mettant cependant deux conditions : l’abbé Villa devait se licencier en théologie dogmatique et en outre il devait être confié à la direction du card. Alfredo Ottaviani, Préfet du Saint Office, du card. Pietro Parente et du card. Pietro Palazzini.

Ces Cardinaux devaient le guider et le mettre au courant de nombreux secrets de l’Église se rapportant à ce mandat papal. Mgr Bosio transmit à l’abbé Villa les “conditions” de Pie XII, mais pour sa part, il en ajouta une : « J’accepte la charge d’être ton évêque, mais je te dis : n’aie jamais rien à faire avec Montini ! ». Frappé par la dureté de ces paroles, l’abbé Villa demanda : « Mais qui est Montini ? ».

Mgr Bosio répondit : « Je te donne un exemple : je suis de ce côté de la table et toi de l’autre. De ce côté, il y a Mgr Giambattista Montini ; de l’autre, le reste de l’humanité ! ».

Notons que les familles Montini et Bosio étaient toutes les deux résidentes à Concesio (près de Brescia). Donc la famille Bosio connaissait bien Montini.

Après cela, Mgr Bosio, par un décret du 6 mai 1957, incardina secrètement l’abbé Villa dans le diocèse de Chieti.

L’abbé Villa s’inscrivit alors à l’Université de Fribourg en Suisse, où il se “licencia” en théologie en juillet 1963. Par la suite il se licencia à l’Université du Latran, à Rome le 28 avril 1971.

Pendant la seconde moitié de 1963, l’abbé Villa eut la deuxième rencontre avec Padre Pio. À peine il le vit, Padre Pio lui dit :

« Ça fait bien longtemps que je t’attendais ! » et il se plaignit de la lenteur avec laquelle l’abbé Villa procédait dans la mission qui lui avait été confiée. À la fin de la rencontre, Padre Pio embrassa l’abbé Villa et lui dit : « Courage, courage, courage ! parce que l’Église est déjà envahie par la Franc-maçonnerie », ajoutant : « La Franc-maçonnerie est déjà arrivée aux pantoufles du Pape ».

 

L’abbé Luigi Villa avait ses entrées au Vatican et a été reçu à de nombreuses reprises par Pie XII (puis officieusement disgracié par Paul VI). Pie XII lui fit une totale confiance pour traquer les maçons infiltrés parmi les prélats, mais dès Paul VI tout bascula et la vie de l’abbé Villa devint un parcours du combattant. Paul VI et sa garde rapprochée lui furent totalement hostiles, il dut faire face à des persécutions, calomnies, tentatives d’assassinat…

L’abbé Villa eut toute sa vie l’entier soutien du cardinal Ottaviani, du cardinal de Siri, de Mgr Sorale etc… Les Éditions Saint-Remi ont publié en France certaines ses œuvres.

 

Et ses livres sont consultables ici en plusieurs langues, dont le français pour certains : http://chiesaviva.com/

Aux Éditions Saint-Remi :

http://www.saint-remi.fr/details-catalogues.php?id=%201355

http://www.saint-remi.fr/recherche.php?Liste1=1&Liste2=&Liste3=&mot=&aut=VILLA&rechercher.x=33&rechercher.y=12

 * * *

Notre confrère Radio Cristiandad publie l’annonce de son décès par un message de Sœur María de Luján que nous vous avons traduit ci-dessous :

L’abbé Luigi Villa est décédé – Requiescat in Pace

 

Mes bien chers,

 

Ce matin à trois heures est décédé, en Italie, l’abbé Luigi Villa, vrai prêtre, défenseur inlassable de l’honneur de Notre Seigneur Jésus-Christ et de Sa véritable Église.

C’est l’ingénieur Franco Adessa qui m’a communiqué cette nouvelle, bien triste pour nous autres qui, restant ici bas, perdons un véritable Témoin du Seigneur, mais heureuse aussi, car elle signifie que s’est achevée pour l’intéressé la tâche lui ayant été assignée dans cette bataille.

Je crois ne pas me tromper en disant que c’est lui qui a eu à livrer la partie la plus rude de cette lutte, car il a été sinon le premier, du moins le plus aguerri et le plus constant dans la dénonciation sans merci des outrages perpétrés au sein de l’Église depuis Jean XXIII jusqu’à nos jours : le mensuel « Chiesa viva » (Église vivante), avec ses enquêtes et ses numéros spéciaux ; la quantité de livres destinés à dénoncer l’action destructrice de ces hérétiques qui occupent le Siège romain ; les brochures, etc.

Cela répondait à un objectif bien clair, dont il percevait la nécessité en toute clarté et urgence : inviter ceux qui détiennent toujours l’autorité dans l’Église à accomplir leur devoir devant Dieu et les âmes, de même qu’à essayer de relever les ruines auxquelles elle a été réduite. Ce sont ceux-là qui ont le devoir d’agir au niveau « quasi hiérarchique » où ils se situent : dans la mesure, du moins, où ils conservent le « pouvoir de l’ordre », ils ne peuvent se dispenser de dire la vérité au peuple des fidèles ni de tenter d’agir comme ils le doivent…

Le recours quiétiste à une intervention directe du Seigneur n’est d’aucune utilité si l’on oublie ce que l’on est soi-même tenu de faire.

Le Seigneur va intervenir, on ne saurait en douter, et il châtiera avec la dernière vigueur tous ceux qui se sont croisé les bras en se réfugiant dans des prières stériles, alors que c’étaient eux qui avaient l’obligation d’agir, du fait même de l’autorité qu’ils avaient reçue du Seigneur au sein de l’Église.

De mon côté, je rends grâce à Dieu, par l’humble déclaration publique que voici, de m’avoir donné à connaître ce prêtre de haute volée, dont les livres non seulement m’ont ouvert les yeux à la terrible réalité ecclésiale que nous vivons, mais – plus important encore – m’ont fourni des éléments d’étude et de réflexion qui m’avaient été refusés (comme à tant d’autres fidèles) par beaucoup de ceux que l’on tenait pour des « prêtres sérieux », mais qui sont d’une totale malhonnêteté intellectuelle.

 

Que Dieu vous bénisse.

 

 

Sœur María de Luján