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Archive for the ‘Tradition’ Category

Du Saint Carême et de la dévotion à la Sainte Face de Notre-Seigneur

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Du Saint Carême et de la dévotion à la Sainte Face de Notre-Seigneur.

 

En ce Mardi dans la Quinquagésime,

Fête de la Sainte Face de Notre-Seigneur Jésus-Christ.

L’image de la Sainte Face de Notre-Seigneur diffusée à la suite du miracle du 6 janvier 1849L’image de la Sainte Face de Notre-Seigneur diffusée à la suite du miracle du 6 janvier 1849
et telle qu’elle est exposée dans l’« Oratoire de la Sainte Face », à Tours

 

Le mardi dans la Quinquagésime est le jour particulier qui, à la veille de l’entrée dans le grand et saint Carême, a été assigné pour la célébration de la fête liturgique de la Sainte Face de Notre-Seigneur Jésus-Christ.

Ce n’est pas une fête inscrite au calendrier universel, mais une fête propre à certains diocèses, paroisses ou congrégations religieuses, et c’est aussi – bien évidemment – la fête patronale de l’Archiconfrérie de la Sainte Face.

L’origine de cette archiconfrérie est liée à Monsieur Léon Papin-Dupont, surnommé « le saint homme de Tours » (1797-1876) : ce pieux laïc a marqué profondément le catholicisme du XIXe siècle et pas seulement à Tours, où il vécut, car il eut, en effet, un rayonnement qui dépassa les frontières de la France.

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15 février 1559 : UNE LUMIÈRE POUR LES TÉNÈBRES CONCILIAIRES

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Demain 15 février 2015, Sa Sainteté le pape Paul IV fixait à jamais, il y a 456 ans, les règles canoniques qui permettent de discerner un vrai Pape d’un intrus.

 

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La Bulle “ Cum Ex Apostolatus ” du Pape Paul IV

Fixant à jamais les règles canoniques qui permettent de discerner le vrai Pape de l’intrus.

 

Sa Sainteté le pape Paul IV

Une Lumière Dans Les Ténèbres Conciliaires :
La Bulle “Cum Ex Apostolatus” Du Pape Paul IV
du 15 février 1559

 

Par M. l’Abbé Henri Mouraux †

 

Le 23 mai 1555, en pleine crise protestante, le Sacré Collège porte au Souverain Pontificat le Cardinal Jean-Pierre Carafa. C’est un Religieux à la volonté de fer, au sacerdoce d’une pureté angélique, un prélat savant et énergique à souhait. Il va incarner dans sa personne et son gouvernement la Contre-Réforme catholique en face des hérésies de Luther. Il coiffe la tiare sous le nom de Paul IV. Le 15 février 1559, il publie la Bulle « Cum ex Apostolatus » qui, dans une fidélité absolue à la tradition, fixe à jamais les règles canoniques qui permettent de discerner le prélat légitime de l’intrus. Deux principes dominent le texte dont nous reproduisons l’essentiel ci-dessous, à savoir :

  • Si le Pape ne peut être jugé par aucun tribunal humain, on DOIT cependant « le contredire s’il dévie dans les matières de FOI » ;
  • Si le Souverain Pontife lui-même a, avant son élection au trône de Saint Pierre, dévié dans la FOI, ou est tombé dans l’hérésie, « son Élection Est Nulle, Sans Valeur Et Non Avenue. Son pontificat ne peut être tenu comme légitime, en aucun de ses actes ».

 

Voici la traduction des passages essentiels de la Bulle :

§ 1 – Nous considérons la situation actuelle assez grave pour que le Pontife romain, Vicaire de Dieu sur la terre, revêtu de la plénitude du pouvoir sur les nations et les royaumes, juge de tous les hommes et ne pouvant être jugé lui-même en ce monde par personne, puisse toutefois être Contredit s’il Dévie dans la Foi.

 

§ 6 – Si jamais un jour il apparaissait qu’un évêque, faisant même fonction d’Archevêque, de Patriarche ou de Prélat ; qu’un cardinal de l’Église romaine, même Légat ; qu’un Souverain Pontife, lui-même, Avant sa promotion et élévation au cardinalat ou au Souverain Pontificat, déviant de la Foi Catholique, soit tombé en quelque hérésie, sa Promotion ou Élévation, même si elle a eu lieu dans la Concorde et avec l’Assentiment Unanime des cardinaux, Est Nulle, Sans Valeur, Non Avenue. Son entrée en charge, gouvernement, administration, Tout Devra Être Tenu Pour Illégitime.

S’il s’agit du Souverain Pontife, on ne pourra prétendre que son intronisation, l’agenouillement devant lui, l’obéissance à lui jurée, même une courte durée de règne, que tout cela a convalidé son pontificat ; car celui-ci ne peut être tenu pour légitime en aucun de ses actes. De tels hommes, évêques, archevêques, patriarches, primats, cardinaux ou même Souverain Pontife, ne peuvent être censé avoir reçu ou pouvoir recevoir Aucun Droit, ni dans le domaine spirituel, ni dans le domaine temporel. Toutes leurs paroles, faits et gestes, toute leur administration, tout est dénué de valeur, et ne confère par conséquent Aucune Autorité, Aucun Droit à Personne. Ces hommes ainsi promus seront donc, sans besoin d’aucune déclaration ultérieure, privés par le fait même de toute dignité, place, honneur, titre, fonction, et pouvoir.

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250è anniversaire de l’approbation par le Saint-Siège du culte liturgique du Sacré-Cœur de Jésus.

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Deux-cent-cinquantième anniversaire de l’approbation par le Saint-Siège du culte liturgique du Sacré-Cœur de Jésus.

 

1765 – 6 février – 2015

Pompeo Batoni, Sacré-Cœur de Jésus

Rome, église du Gesù : célèbre tableau du Sacré-Cœur de Jésus, œuvre de Pompeo Girolamo Batoni (1709-1787)


 

Vendredi 6 février 2015,
Premier vendredi du mois dédié à la réparation envers le divin Cœur de Jésus ;
Fête de Saint Vaast, catéchiste du Roi Clovis puis évêque d’Arras ;
Fête de Saint Tite, disciple de Saint Paul puis évêque en Crête.

 

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La Providence a voulu qu’en cette année 2015, le 6 février coïncidât avec le premier vendredi du mois, jour spécialement dédié à la dévotion réparatrice en l’honneur du Sacré-Cœur de Jésus : ce 6 février, en effet, marque précisément le deux-cent-cinquantième anniversaire de l’approbation romaine du culte liturgique du Sacré-Cœur de Jésus.

Le Royaume de France adopta cette fête du Sacré-Cœur à la suite de cette approbation romaine –, mais commençons d’abord par résumer ici brièvement les faits :

Sainte Marguerite-MarieSainte Marguerite-Marie (1647-1690), religieuse de la Visitation de Paray-le-Monial, avait reçu des révélations spéciales de Notre-Seigneur Jésus-Christ qui lui dévoilait les mystères de Son divin Cœur, la chargeait d’en diffuser la dévotion en insistant sur son caractère réparateur, et lui demandait d’œuvrer pour que l’Église instituât une fête liturgique particulière où jour qu’Il lui désignait pour cela.

Sainte Marguerite-Marie mourut sans autre consolation que d’avoir vu la dévotion au Cœur adorable de Notre-Seigneur commencer à s’implanter dans son propre monastère, et dans plusieurs autres monastères de l’Ordre. Elle avait pu dévoiler et expliciter les desseins divins à plusieurs supérieures visitandines et à des religieux de la Compagnie de Jésus qui, conquis, s’efforcèrent eux-aussi, de faire connaître et aboutir les demandes du Sacré-Cœur.

C’est ainsi, en particulier, que se développèrent des Confréries du Sacré-Cœur qui eurent une grande influence pour le rayonnement de ce culte : les évêques qui approuvaient la création de ces confréries dans leurs diocèses ne pouvaient que constater les fruits de grâce et de sanctification de cette dévotion dans l’âme des fidèles.

Néanmoins, il n’existait pas, tant que le Saint-Siège ne l’avait pas autorisé, d’office liturgique ni de formulaire de messe propre, et les évêques pouvaient seulement autoriser, au jour demandé par Notre-Seigneur (c’est-à-dire le vendredi suivant l’octave de la fête du Très Saint Sacrement), la célébration de la messe déjà existante en l’honneur des Cinq Plaies de Notre-Seigneur.

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Le glaive de Siméon

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Le glaive de Siméon

 

À rapprocher avec le sermon de l’abbé de la Rocque !!!

publié ici-même, il y a quelques jours :

« Les blasphèmes pleuvent de partout »

 

… Plus tard eut lieu une seconde cérémonie religieuse à laquelle la Vierge ne crut pas pouvoir se soustraire alors que son Fils avait été circoncis. Le quarantième jour après la naissance de Jésus, la Vierge-Mère se rendit au temple de Jérusalem pour la purification édictée dans le Lévitique. Après s’être comportée comme si elle avait contracté la souillure légale, elle qui était plus pure que les cieux, Marie se fit relever comme les autres femmes de son peuple après la naissance de leurs enfants, en offrant, selon la taxe des pauvres, le couple de tourterelles ou les deux petits de colombe pour l’holocauste et le sacrifice d’expiation. Et comme en vertu de la Loi, son Fils ne lui appartenait plus, — Tu consacreras à Yahvé tout premier-né, disait l’Exode, et Moïse avait ajouté : Tu rachèteras tout premier né de l’homme parmi tes fils, — elle racheta son Premier-Né en versant au trésor sacré les cinq sicles d’argent.

Philippe de Champaigne - Présentation du Christ au Temple

La présentation de Jésus au Temple, par Philippe de Champaigne

Et vous savez quelle scène se passa à cette occasion. Un vieillard, Siméon (quelque saint prêtre, sans doute, mais qu’il n’est pas possible de mieux identifier) prit l’enfant des bras de sa mère et, éclairé d’une subite lumière prophétique, il entrevit quel serait le destin de celui qu’il élevait vers le ciel comme une hostie et quel sillage ineffaçable son passage laisserait à jamais dans la vie de l’humanité. Puis, se tournant vers Marie, il ajouta : Quant à vous, un glaive vous transpercera l’âme. La Vierge savait sans doute mieux que quiconque ce qui devait arriver et quel prix avait été statué pour la Rédemption. Mais la parole terrible de Siméon lui rappela avec une nouvelle énergie que l’heure des grandes douleurs approchait.

Essayez d’imaginer les émotions dont l’âme de la mère était le théâtre tandis qu’ils s’en retournaient et que Joseph n’avait plus de mots à cause de la parole du vieillard qui l’avait fait frissonner, émotions contradictoires qui se mêlent comme des caresses et des déchirements.

Elle vient d’enfanter dans la joie. Aucune mère n’a connu comme elle, sans mélange, la douceur de tenir un fils premier-né entre ses bras, pas même Élisabeth, sa parente, qui nourrit depuis six mois l’enfant si longtemps désiré. Les autres mères, en berçant leur enfant nouveau-né, ne pressent qu’un petit être inerte qui ne sait rien comprendre à la douceur des noms qu’elles lui prodiguent et qui ne peut répondre à leurs caresses. Mais celui qu’elle tient entre ses bras se révèle déjà comme le plus beau des enfants des hommes. Déjà le Fils et la Mère se comprennent : ils échangent d’âme à âme, mieux qu’avec le vulgaire langage, leurs témoignages de mutuelle tendresse.

Les autres mères craignent pour la fragilité d’une vie qui vient de naître, s’alarment au moindre signe, tremblent souvent pour le lendemain : pour leur enlever leur trésor, faut-il beaucoup plus que le vent de printemps qui emporte la frêle toison des amandiers en fleurs ? Marie ne tremble pas ; elle ne craint rien : rien n’est capable d’arracher son Fils à son amour ; on lui enviera ce Fils dans les yeux de qui, parfois, brille du divin.

Mais par contre les autres mères, dans leur ignorance du destin de leurs enfants, tissent pour eux des rêves d’avenir ; et Dieu sait dans quels nuages dorés vont parfois se perdre les rêves maternels. Marie, elle, sait le sort éternellement réservé à son Fils. Elle sait qu’elle le perdra à trente ans et dans des circonstances auxquelles on ne peut pas penser. La vision du sacrifice rédempteur est toujours au-dedans de ses paupières. Et ce n’est pas une éventualité, une menace, c’est une certitude.

La Vierge-Mère marche dans l’ivresse d’un bonheur idéalement pur avec un couteau planté dans le cœur. Ah ! notre psychologie est à court et n’a qu’à se taire devant la Mère de Jésus !

Mais rendons-lui grâce à jamais d’avoir librement accepté son destin. N’eût-il été fait que de douceur et de gloire, que les siècles ne la féliciteraient pas moins d’avoir été choisie et d’avoir accepté. Mais l’honneur de la maternité divine comportait une somme de souffrance et un martyre qui dépassaient la mesure commune. Elle le savait, et cela n’avait pas retardé son Fiat. Elle avait accepté de plein cœur sa part dans la Rédemption, souriant moins à l’honneur et à la gloire qu’à la volonté divine et aux souffrances maternelles que Dieu agréerait pour le salut du monde.

 

C’est la pensée du sonnet célèbre :

Tout te chante, ô Marie, et pourtant quelle femme,
Même au prix de ta gloire, eût bravé tes douleurs ?

 

Fr. Louis De Gonzague, O. M. C : Lectures sur la Vierge

 

Tiré de « La Semaine Religieuse du Diocèse de Quimper et de Léon » 53ième année, numéro 4, 28 janvier 1938.

 

 

 

La présentation de Jésus au Temple, par Rembrandt en 1628

 

 


 
Vous pouvez aussi suivre ce lien pour participer à la discussion sur le Forum du CatholicaPedia :
http://wordpress.catholicapedia.net/forums/sujet/le-glaive-de-simeon/
 


 

Catholique semper idem, nous n’avons pas le droit de soutenir les blasphémateurs !

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Catholique semper idem,
nous n’avons pas le droit de soutenir les blasphémateurs !

 

Suite aux événements très médiatisés de ces deux dernières semaines, des messages nous sont parvenus pour nous demander pourquoi nous ne prenions pas position…

La seule réponse Catholique à apporter est que :

Catholique semper idem, nous n’avons pas le droit de soutenir le blasphème !

Et nous rajouterons :

« Sur les évènements que la France vient de vivre, un défilé de moutons n’a jamais impressionné les loups ! »

En ces tristes jours où, dans les pays de vieille chrétienté, l’on voit malheureusement se multiplier les outrages publics contre le Vrai Dieu, les blasphèmes contre Son Fils unique incarné Notre-Seigneur Jésus-Christ ou sa Très sainte Mère la Vierge Marie, les péchés contre le Saint-Esprit, les sacrilèges perpétrés contre la Très Sainte Eucharistie, les profanations de Croix et de statues de Notre-Dame ou des Saints, les souillures d’édifices religieux, les insultes contre les vrais Souverain Pontife …etc. , reprenons avec ferveur cette prière composée par le vénéré Pontife Pie XII, et qu’il récita lui-même pour la première fois – en italien – sur les ondes de la radio vaticane le 11 septembre 1954.

Il avait ensuite appliqué une indulgence de 1000 jours à la récitation de cette prière.

 

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Au Ciel, il n’y a pas de « malgré-nous »…

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Au Ciel, il n’y a pas de « malgré-nous »

Toussaint

 

Par Lully, l’Observateur dans ses « Chronique de Lully »

 

Chers Amis,

Je pense que la plupart d’entre vous savent qui l’on désigne sous l’expression de « malgré-nous » ; toutefois, pour le cas où quelques-uns l’ignoreraient : on désigne par cette expression de « malgré-nous » les Français d’Alsace et de Moselle qui, considérés par les autorités du troisième Reich comme Allemands, furent enrôlés de force dans l’armée allemande au cours de la seconde guerre mondiale et furent contraints à combattre malgré eux avec les ennemis de la France.

Qu’on me permette aujourd’hui de reprendre la même expression pour vous entretenir de la question du salut éternel et du Ciel.

En nos temps de confusion et d’approximation, où l’émotion et le sentiment se substituent si souvent à la raison, et se substituent même aux vérités révélées dans l’esprit de certains chrétiens, il me paraît en effet important de rappeler que la chanson idiote de Monsieur Polnareff « on ira tous au paradis » non seulement n’est pas un dogme, mais qu’elle est aussi absolument contraire à l’enseignement de Notre-Seigneur Jésus-Christ.

Non ! tous les hommes n’iront pas au Paradis.

Car personne ne va au Ciel malgré lui.

Au Ciel, il n’y a pas de « malgré-nous » !

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