Archive for the ‘Abbé Belmont’ Category
La doctrine sociale de l’Église (suite)
Des réflexions et documents intéressants sur le sujet dans le site de l’abbé Belmont :
► http://www.quicumque.com/tag/doctrine sociale de l’eglise/
On apprenait autrefois que les fondements de la doctrine sociale de l’Église étaient :
- La propriété ;
- Le principe de subsidiarité ;
- Les corps intermédiaires ;
- La vertu de justice (rendre à chacun ce qui lui est dû).
Je rajoute qu’avant tout pour passer de la question de cours à la réalité il fallait : 5. Un gouvernant catholique pour l’appliquer et je préciserai que ce 5 devait être le 1.
Note du CatholicaPedia :
Lorenzetti Ambrogio
Allégorie du Bon gouvernement (1337-40)
Palazzo Pubblico, Sienne
Elle doit être lue de gauche à droite et du haut vers le bas.
Cet ensemble symbolique commence par la figure de la Sagesse qui tient en main le livre biblique du même nom. De là descend une corde qui est passée à la Justice.
Les plateaux de la balance représentent, d’une part la fonction de distribution de la Justice qui donne à chacun suivant ses propres talents (pour certains c’est un coffre-fort ; pour d’autres, le bâton de commandement). D’autre part ces plateaux possèdent aussi une fonction de commutation : ils attribuent à chacun suivant ses mérites (on couronne le juste et on décapite le réprouvé).
Ensuite la corde passe dans les mains de la Concorde avec un rabot sur ses genoux pour aplanir les disputes et les controverses.
Puis la même corde arrive aux mains de vingt-quatre citoyens habillés et coiffés suivant la mode de l’époque. Ceux-ci symbolisent l’ancien gouvernement de Sienne que l’on appelait le Gouvernement des Vingt-Quatre.
Enfin cette corde finit dans les mains d’un vieillard imposant, vêtu de blanc et noir, c’est à dire aux couleurs de la ville. Il représente la Commune, donc aussi le Bien Commun. L’autorité et la légitimation de sa régence sont exprimées par les conseillères. Celles-ci se tiennent à ses côtés pour le guider. Il s’agit des Vertus Théologales (à partir de la gauche : la Foi, la Charité et l’Espérance) qui planent au-dessus de lui et des quatre Vertus Cardinales (la Force, la Prudence, la Tempérance et la Justice) qui sont assises à côté de lui avec la Magnanimité et la Paix.
En bas à droite, des hommes d’armes veillent à la sécurité des citoyens et un groupe de prisonniers liés montre ouvertement ce qui arrive aux rebelles et aux hors-la-loi.
Deux nobles avec de longs cheveux offrent à genoux leurs châteaux à la Commune, renonçant de la sorte librement à leur souveraineté en faveur de l’état siennois.
Fracture dans la Fraternité Saint-Pie-X : blanc bonnet et bonnet blanc
L’Abbé Hervé Belmont publie sur son Blogue : Quicumque cet article sur la « Fracture dans la Fraternité Saint-Pie-X »…
Sa conclusion rejoint en quelque sorte la notre :
Fausse Résistance = F$$PX = Voies sans issues
Mercredi 8 octobre 2014
Fracture dans la fraternité Saint-Pie-X : blanc bonnet et bonnet blanc
— Mais pourquoi, pourquoi donc ne parlez-vous pas de l’« union sacerdotale Marcel-Lefebvre », de ces prêtres courageux qui ont choisi la voie de la fidélité en se séparant de la fraternité Saint-Pie-X qui va vers le ralliement ? Auriez-vous quelque défiance à leur égard ?
— Mais pourquoi donc en parlerais-je ? Serait-ce pour dire la tristesse d’une nouvelle division qui a comme effet de scandaliser les âmes et d’introduire une guerre sans aucun profit pour la doctrine catholique, ni pour la sanctification des chrétiens, ni pour la splendeur de l’Église ?
L’opposition entre la Résistance et le Loyalisme (les deux partis se nommant eux-mêmes plus ou moins de cette manière – majuscules de rigueur !) est une opposition à l’intérieur du même monde, avec les mêmes carences doctrinales et les mêmes aberrations canoniques.
L’hérésie “feeneyiste” vue par l’Abbé Belmont
M. l’Abbé Belmont a publié ce dimanche, une intéressante contribution sur l’hérésie “feeneyiste”.
Bien qu’il arrive toujours au secours de la victoire !… M. l’abbé Belmont clôt de façon lumineuse une discussion qui n’aurait jamais dû commencer sur les Baptême de désir et Baptême de sang.
* * *
Voici son article (les accentuations sont de nous) :
Un nouveau débarquement, corrupteur de la foi
Par Abbé Hervé Belmont
Un triste phénomène humain – dû à l’ignorance du paresseux, à la prétention de l’imbécile ou à l’aveuglement de l’orgueilleux – accompagne la vie de l’Église catholique pendant son pèlerinage sur la terre. Lorsque paraît une erreur, quelques-uns de ceux qui la veulent combattre tombent dans une erreur contraire et s’y retranchent avec d’autant plus d’entêtement qu’ils veulent (ou prétendent) combattre l’erreur. C’est même un funeste enchaînement qui peut se produire.
Ainsi, lorsqu’Arius a nié la divinité de Jésus-Christ, un certain Apollinaire s’est dressé contre son erreur en affirmant que Jésus-Christ est Dieu (ce qui est vrai) parce qu’il n’a pas d’âme humaine et que la divinité en tient lieu (ce qui est faux). Cette nouvelle erreur, qui est une négation du mystère de l’Incarnation et donc de la Rédemption, fut à son tour combattue par Nestorius qui affirmait qu’en Jésus-Christ il y a deux natures intègres qui n’ont pas fusionné (ce qui est vrai) et que l’union entre ces deux natures est simplement morale (ce qui est faux), ce qui le faisait blasphémer en niant la maternité divine de la sainte Vierge Marie.
On comprend donc qu’il ne suffit pas de s’opposer à l’erreur : il faut encore le faire sans tomber dans une autre erreur, laquelle peut être tout aussi destructrice de la vérité de la foi.
Entreprise Williamson m.g.r., démolition en tout genre
Retour en arrière sur l’entreprise de démolition en tout genre… Williamson m.g.r.
…avec le dernier papier (électronique !) de Monsieur l’abbé Hervé Belmont :
Mardi 4 mars 2014
Entreprise Williamson m.g.r., démolition en tout genre
par Abbé Hervé Belmont
Dans cinq articles récents de son blog Kyrie eleison (http://www.dinoscopus.org/), mgr Richard Williamson a entrepris une tâche qui dépasse manifestement ses compétences théologiques et qui donne à penser sur son adhésion à la doctrine catholique ; en effet, il porte à leur paroxysme les faux principes professés et mis en œuvre dans la fraternité Saint-Pie-X.
Il a dessein de réfuter les sédévacantistes – ce qui est un droit que personne ne lui conteste – sans même sembler se rendre compte que l’origine séparatiste de son épiscopat est mille fois plus problématique, puisqu’une telle origine est explicitement condamnée par l’Église, et qu’elle constitue un « attentat contre l’unité de l’Église » dixit Pie XII. Quoi qu’il en soit et indépendamment de cela, la diatribe williamsonienne échoue totalement, pour la simple raison qu’elle revient à nier la doctrine catholique et à vider le sens des textes dogmatiques pour les rendre inopérants : elle ne peut être que fausse et néfaste.
*
Nous n’avons besoin que de saints Prêtres
Nous n’avons besoin que de saints Prêtres
L’abbé Belmont ou le Père Ventura : qui choisir ?
Sur son blogue Quicumque (1), l’abbé Belmont écrit dans un articulet intitulé “L’organisation du savoir moral” (2) en date du 21 septembre 2013 :
« Un autre chose qui ressort de notre étude, c’est que la maladie de Maritain n’était pas, comme se plaisent à le dire nombre de paresseux qui prétendent le réfuter ou le critiquer sans analyse sérieuse, … n’était pas le rationalisme mais au contraire le pseudo-surnaturalisme. Cette maladie qui a rongé beaucoup de contre-révolutionnaires du dix-neuvième siècle, beaucoup d’auteurs de seconde zone dont certains font aujourd’hui des maîtres, cette maladie donc a empoisonné Maritain. Son personnalisme ravageur et dissolvant de toute société n’a été que la laïcisation de son pseudo-surnaturalisme. »
Il ne faut pas être grand clerc pour savoir que l’abbé Belmont attaque les auteurs de l’école anti-libérale (voir pour cela la bibliothèque des A.C.R.F. (3), les Cahiers Saint Charlemagne (4), le catalogue des E.S.R. (5) ou la bibliothèque en ligne Liberius (6)) ainsi que ceux qui s’essayent à ressusciter et promouvoir cette école aujourd’hui.
Face à cette attaque sournoise, un jeune catholique a voulu savoir qui étaient précisément les auteurs visés par l’abbé Belmont. Il téléphona pour cela directement à l’abbé Belmont qui ne put lui citer qu’un seul nom : « Le Père Ventura condamné sous Pie IX » (7). Il est évident que l’abbé Belmont n’allait pas s’essayer à citer les Mgr Gaume, Mgr de Ségur, les abbés Lemann, Louis Veuillot, …, sachant très bien qu’il allait derechef se ramasser une volée de bois vert.
Nous allons donc examiner si :
1) Le Père Ventura était réellement un auteur de seconde zone
2) Si sa condamnation sous Pie IX, l’argument-massue sorti par l’abbé Belmont pour mettre fin à toute discussion, le classifie comme auteur à fuir
La théorie de L’illumination finale versus “sainte” Faustine…
Nous avons vu la « Fausse dévotion à la miséricorde divine ».
Sœur Lucie nous a dit que la Très Sainte Vierge Marie apparut à Fatima a dit dans son message que « le Rosaire et la dévotion à son Cœur Immaculé étaient les Derniers moyens de salut que Dieu donne aux hommes ».
[stextbox id= »black »]Ce sont les derniers : sœur Faustine fait donc mentir la Très Sainte Vierge.[/stextbox]
Dans les années 1950, la dévotion à la Divine Miséricorde fut supprimée et le journal de Sr Faustine apparaissait sur l’Index des livres interdits. Il ne fut réhabilité à travers le monde que par l’antipape Jean-Paul 2.
Rien que cela devrait très largement dissuader de cette fausse dévotion… Mais revenons maintenant sur une théorie fumeuse qui valu à Sœur Faustina la condamnation et la Mise à l’Index…
La théorie de L’illumination finale
vs “sainte” Faustine…
On désigne sous le nom d’illumination finale une théorie qui affirme que, au moment la mort, chaque homme reçoit une illumination spéciale de la grâce de Dieu qui lui permet de choisir entre Dieu et le mal, entre le Ciel et l’Enfer. Qu’en est-il ? Qu’en dit l’Église ? Qu’en dit la théologie ? S’agit-il du cas des enfants morts sans baptême, ou bien s’agit-il, pour l’adulte, de l’acceptation ou du refus de la masse des péchés qu’on a commis pendant la vie ?
Si l’on recherche des documents sérieux, force est de constater que la moisson est bien maigre. Très maigre même. Les théologiens anciens n’en parlent pas, seuls quelques modernes y font allusion, et le plus souvent à propos des enfants morts sans Baptême, et encore pour dire qu’on ne peut pas dire grand-chose, sinon que cela est contraire à la pensée constante de l’Église. On peut le voir, par exemple, dans l’ouvrage d’Albert Michel Enfants morts sans baptême, Paris Téqui, 1954.