Archive for avril, 2014
La Voix des Francs Catholiques : Spécial LA QUESTION vs Le Disciple Pénitent
La Voix des Francs Catholiques N°32
vient de paraître
Exceptionnellement, à la demande du Disciple pénitent, auteur de l’article,
les Éditions Saint-Remi vous offrent l’intégralité du n° en ligne :
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éditorial du n°32
Au cours de ce mois de mars, une intéressante « disputatio » a eu lieu sur Internet sur le blog La Question, entre un dénommé Le Disciple pénitent et les dirigeants de ce site (notamment le dénommé Calixte), sur la question de la légitimité des papes conciliaires, suite aux articles de Mgr Williamson qui y étaient publiés. Nous projetions d’écrire une réfutation des ces articles étonnamment vides de toute référence au Magistère de l’Église, en mettant en parallèle les affirmations de Mgr Williamson et les enseignements contradictoires du Magistère. Contacté par Le Disciple pénitent, fidèle lecteur de la revue et des éditions Saint-Remi, nous lui avons apporté nos conseils dans le développement de son argumentation qu’il avait entreprise pour réfuter les erreurs publiées sur ce blog. Très vite les ténors du blog La Question, ont pris la défense des sophismes de Mgr Williamson contre Le Disciple pénitent.
Nous consacrons donc ce numéro à cette polémique, qui a pour mérite de mettre à plat tous les arguments des deux camps qui s’opposent. Nous souhaitions laisser une trace écrite imprimée qui sera peut-être utile à l’histoire future – l’Internet étant très volatile et fragile. Imaginons par exemple une troisième guerre mondiale qui porte atteinte aux infrastructures dont dépend l’Internet et le monde de l’informatique, que restera-t-il de l’histoire de la pensée des hommes du XXIème siècle ?
Face à des arguments démonstratifs, l’intelligence doit se soumettre à la vérité, et donc il faut avoir l’humilité de reconnaître son erreur, c’est ce que l’on appelle la bonne volonté. Si on persiste dans l’erreur alors on tombe dans le mensonge et l’on va tenter d’inventer des raisonnements faux. Le blog La Question a été pris les doigts dans la confiture, Le Disciple pénitent, par sa douce argumentation, les a repoussé dans leurs retranchements et ils ont fini par manifester leur mauvaise volonté. Toutes nos félicitations et remerciements au Disciple pénitent pour cette belle « disputatio » victorieuse qui servira aux lecteurs de bonne volonté.
Bruno Saglio,
directeur de la revue.
Le blogue LA QUESTION : ces traditionalistes qui “talmudisent” le Droit Divin
Le blogue La Question : ces traditionalistes qui “talmudisent” le Droit Divin
par Iéschoua incorrect alias Amabilus Manziaci
le blogue La Question :
Ces Traditionalistes qui « Talmudisent » Le Droit Divin…
Brève esquisse de réponse
à un « fake » de la tradition,
parodie sur internet
du catholicisme semper idem
Aux termes de l’Écrit de Damas, ils [Paroushim (1)] sont traités de bâtisseurs de murs et de vaticinateurs (Lawrence H.Schiffman)
Lorsque l’Église n’était pas défigurée et masquée par ceux qui refusent qu’en elle le surnaturel se communique à l’humanité sans s’avilir cependant en immanence, il n’était point périlleux de ne pas saisir ce point-clé de la Révélation et de la Tradition. Mais depuis que les clercs de l’Adversaire sont remontés « des veines de l’Église » jusqu’à sa tête, le milieu superficiel et libéral de la « tradition » se trouve profondément châtié. Ne s’étant jamais réellement interrogé sur l’origine de sa Foi, et ne semblant pas avoir vécu en profondeur la vie de l’Église, dès lors que les représentants apparents de cette dernière n’enseignent plus la Vérité, ne sanctifient plus, ne disciplinent plus, comment les traditionalistes comprendraient-ils alors ce qu’est l’Église en désordre, et en désordre précisément du point de vue du Droit Divin ?
Ils s’évertuent vainement, et les rédacteurs du blogue La Question en offre un triste spécimen, – à copier-coller une explication stérilement verbeuse, et chimériquement éclairante ; et ils croient l’appuyer en prônant une légaliste conduite à tenir. Ainsi caressent-ils le rêve de tracer une frauduleuse voie moyenne entre d’un côté l’Église militante en ordre qui appartient au temps révolu et de l’autre, une Église ayant sombré dans le désordre, qu’ils dénient.
Ce faisant, ils mettent de la sorte cruellement à nu un détournement doctrinal sans précédent, en pratiquant une herméneutique de nature pharisienne. En vertu de celle-ci, le Dépôt de la Foi et le Magistère sont avilis jusqu’à servir à de fondement scripturaire, donc révélé, à une innovation visant à assujettir notamment la perpétuité de la Papauté à la nécessité que les « structures traditionnelles » des sociétés demeurent physiquement encore debout. Cette persistance, ce « miracle » du genre des « signes » tant réclamés déjà par les Pharisiens à notre Divin Maître, nécessiterait qu’un vestige aussi vénérable puisse encore trôner physiquement au milieu des décombres de la totalité des autres institutions en ce XXI° Siècle.
Après avoir jeté un bref regard sur ce passé où le Droit divin harmonisait la Loi et la Foi, nous nous pencherons sur l’instrumentalisation procédurière que lui font subir certains ; ainsi ceux qui professent que « ce qui importe dans l’examen […] des déclarations ou actes pontificaux, est de déterminer ce qui sert ou non la cause de la Tradition » (La Question, 13 octobre 2011). Puis nous nous livrerons à aperçu rapide de la conception sécularisée qui prévaut depuis Vatican d’Eux, avant de nous pencher sur la version subjective et nostalgique de cette conception qu’en donnent la majorité des traditionalistes : Le Droit divin aurait désormais pour destin de se volatiliser en mille petites « traditions » humaines. Dès lors, nous pourrons examiner comment le Droit Divin exige que nous comprenions la visibilité de l’Église Catholique sous l’éclipse que lui inflige l’entité Conciliaire.
* * *
Non seulement les rédacteurs de La Question ne semblent pas posséder les outils intellectuels maîtrisés en revanche par nombre de théologiens conciliaires, néanmoins si coupables, ni une culture philosophique et générale pénétrante. La méchanceté, le phrasé littéraire, et les luxueuses illustrations graphiques, ne pallient pas l’absence de rigueur, de structuration et de qualification. La copie intelligente des vénérables et véridiques mémentos élémentaires du passé, ne doit pas se limiter à une mise en scène de propagande. Alors ne seraient-ils que des « littéraires » ? mais alors des littéraires ratés, une imitation de ces journalistes qui sont les pires pourvoyeurs d’âmes trompées au profit des monstres révolutionnaires. Et s’il s’agit de théologiens d’état, songeons que les « professionnels » sur le plan matériel sont astreints, au titre d’une présomption irréfragable, à une obligation de résultat : qu’en sera-t-il donc de l’obligation des « professionnels » sur le plan surnaturel ?
Amabilus Manziaci, 3 avril 2014.
* * *
Table des matières
(liens, cliquez pour accéder)
Le blogue La Question : ces traditionalistes qui “talmudisent” le Droit Divin.
I. L’Église est Conforme au Droit Divin
a.) L’économie de la Révélation condamne par avance certains accommodements traditionalistes
b.) En ce qui concerne l’acte de foi en l’Église
c.) S’agissant de l’être surnaturel de l’Église
d.) Pour l’Enseignante et pour l’enseigné, un garant infaillible : le Pape
II. L’Église Monarchique Caricaturée
1.) Une déconstruction d’esprit talmudique du Droit Divin positif Révélé
a.) la société divine et humaine qu’est l’Église serait contenue dans la société juridique
b.) Et ce « sujet matériel » catholique est interprété en « sujet » d’une pseudo-monarchie
2.) La dissolution idéologique pratiquée par les traditionalistes
a.) Examinons le procédé « juridiste »
b.) Voici ce que l’Église oppose
c.) comparaison avec les « squatters »
3.) Un constructivisme d’esprit talmudique appliqué au Droit Divin
a.) Rappelons un précédent religieux funestement fondateur
b.) Considérons ensuite le processus théologique en jeu
c.) Un exemple des procédés séducteurs de La Question
IV. Le Droit Divin Profané par les Conciliaires
1.) Un réflexe primitif : dénier le défi du réel Révolutionnaire
2.) Le présupposé irrationnel et sectaire niant le Magistère de l’Église
3.) L’abolition de toute raison dans la machination entreprise
4.) Une exégèse des auteurs, spécieusement idéologique
5.) La manipulation idéalisatrice
7.) Une implicite exégèse mythologisatrice de la Fondation de l’Église
8.) La ruse du diagnostic anachronique de la situation présente
9.) La diabolisation des catholique semper idem antilibéraux
B.) Assujettir la situation factuelle de l’Église au Droit Divin positif
C.) Le raisonnement conforme à la théologie catholique en conséquence
D.) Où est, en pratique ET en théorie, la succession Apostolique aujourd’hui ?
I. Dans l’ordre de la réalité éclipsée de l’Église
[1] Paroushim de peroushim, mot hébreu qui se traduit « les séparés ». («séparés» des mécréants [du reste], bouffis d’orgueil) ; le mot désigne alors par extension soit un hypocrite, soit un formaliste content de soi et jugeant les autres !
Les Paroushim sont les inventeurs de la religion de l’interprétation !
qui ont remplacé la religion hébraïque qui était vouée à annoncer et attendre NSJC, par leur interprétation (Talmud) oral d’abord puis a été écrit, et ensuite commenté à l’infini.
Par référence les modernistes et les conciliaires, à la suite des protestants continu le même esprit, le même système, et la même religion !
Nos amis tradis de La Question constituent une variation ou un version réactionnaire de cette erreur.
Ils interprètent et substituent leur interprétation à une situation de fait que subit l’Église par l’éclipse !
Quand la bêtise se prend pour une huître perlière !!!
Quand la bêtise se prend pour une huître perlière !!!
…ou l’effarante niaiserie du traditionalisme ordinaire.
Voici quelques perles rares qu’il me faut non seulement vous faire admirer mais vous livrer à domicile afin que vous les enfermiez dans votre coffre-fort personnel !
Par les temps qui courent on ne sait quels trésors de sottises, de stupidité, d’idiotie et d’imbécillité risquent de nous être livrés, dans leur bel écrin traditionaliste, dans les mois ou les semaines à venir. Allez ! Vous trouverez bien encore une petite place dans votre coffre pour ces petits joyaux !….
Le premier texte (source : TradiNews/Le Forum Catholique) que je vous propose est d’un certain “Nemo” () qui sévit sur un forum dit catholique. Si la qualité de ses perles est proportionnelle à l’énormité des bêtises qu’elles recèlent, alors nul doute que les siennes sont d’un orient très rare, d’une irisation subtile et d’une couleur des plus délicates ! Le poids d’une perle s’évaluant en grains, l’on pourra dire que ce Nemo a de nombreux grains !!!!
Le second texte (source : TradiNews/Le Rocher), plus sérieux, est de Mgr Fellay, en personne. Nous ne prendrons pas de gants mais des pincettes afin de ne pas heurter les âmes trop sensibles, comme on dit !
Afin de ne pas lasser mes lecteurs et de ne pas leur imposer, malgré le Carême, la prose indigeste de ces messieurs, j’ai choisi des extraits significatifs qui, comme toute huître perlière, cache des trésors inestimables de crétinerie traditionaliste qu’il nous faudra gober en même temps que le mollusque réjouira nos papilles égrillardes qui n’en pourront mais…!
Laïcité : va-t-on supprimer tous les signes chrétiens du paysage public ?
Laïcité : va-t-on supprimer tous les signes chrétiens du paysage public ?
Crédits photo : Sébastien SORIANO/Le Figaro
FIGAROVOX/OPINION – La réaction d’un professeur d’Histoire, spécialiste de la laïcité à la multiplication des procédures judiciaires contre les symboles catholiques dans l’espace public.
Jean-François Chemain est diplômé de l’IEP de Paris, diplômé de Droit international, agrégé et docteur en Histoire. Il a exercé pendant une dizaine d’années le métier de consultant international avant de devenir cadre dirigeant d’un grand groupe industriel français. Depuis 2006, il a choisi d’enseigner l’Histoire, la Géographie et l’Éducation Civique dans un collège de ZEP. Il est l’auteur d’Une autre Histoire de la laïcité (2014, Via Romana) préfacé par Rémi Brague, avec une postface du “Cardinal” Barbarin.
Crédits photo : Stéphane OUZOUNOFF
Judas l’a fait pour 30 pièces d’argent… Bergoglio l’a fait gratuitement …
Un correspondant du CatholicaPedia Blog nous communique avoir trouvé dans Israël Magazine (1), un intéressant article de Lydie Türkfeld intitulé : « Sur la terre comme au ciel, entretiens, entre le cardinal Jorge Bergoglio, ancien archevêque de Buenos Aires, (devenu pape François) et le rabbin Abraham Skorka, Docteur en chimie, rabbin de la communauté Benei Tikva et professeur de littérature biblique et rabbinique au séminaire latino américain de Buenos Aires (dont il occupe aussi le rectorat) », à propos de l’ouvrage récent de Jorge Bergoglio (2) .
Allez voir : http://www.israelmagazine.co.il/sur-la-terre-comme-au-ciel/
L’“archevêque” Bergoglio a donc été l’auteur de la promotion de ce rabbin juif « Pro-homosexuel » au Grand Séminaire de la ville.
« Le cardinal Jorge Bergoglio », poursuit Lydie Türkfeld, « s’est en effet investi dans l’établissement de « ponts » entre les religions, soutenant par exemple la création de l’Institut de dialogue interreligieux, fondé par les instances juives et musulmanes en 2006 à Buenos Aires…prouvant sa volonté de contact rapproché avec les représentants de la communauté juive… « Sur la Terre comme au Ciel »…constitue un ouvrage riche de multiples enseignements, prodigués par deux grands « esprits libres » du monde religieux. »
Mais, contrairement à ce que l’on croit généralement, le Judaïsme moderne n’a plus rien à voir avec l’Ancien Testament. Ainsi que le démontre l’abbé Flavien Brénier dans son ouvrage « Les juifs et le Talmud », cette religion est uniquement talmudique, c’est-à-dire exclusivement appuyé sur la cabale.
- Les juifs et le Talmud, aux Éditions Saint-Remi : http://www.saint-remi.fr/details-catalogues.php?id=%20780
“Pape” François, lorsqu’ il était “Archevêque” de Buenos Aires, avait donc nommé un juif cabaliste, à la tête de son grand séminaire.
Fallait le faire !!!
* * *
Pour aller plus loin, voir : « Le Pape François et le Rabbin Skorka », la dernière Lettre de Serviam [n°30] :
Rappelons que l’Universidad Católica Argentina a décerné à Abraham Skorka un doctorat honoris causa de l’occasion du 50e Anniversaire du Concile Vatican II, le 11 octobre 2012. Ce doctorat fut remis au rabbin Skorka par son ami, le “cardinal” Bergoglio devenu depuis le “Pape” François.
Lors de cette cérémonie, le rabbin Skorka a fait un discours (3) d’environ 30 minutes devant le “cardinal” Bergoglio, le recteur de l’Université et le Nonce Apostolique dans lequel il insulta gravement l’Église Catholique :
1) Il reprit le vieille calomnie de Jules Isaac à savoir que l’antisémitisme du National-Socialisme aurait ses racines au sein même de l’Église Catholique « tuvo raíces en la teología que se fue desarrollando en la Iglesia Católica ».
2) Que tout chrétien ne connaissant pas l’essence judaïsme ne peut posséder l’essence du christianisme : « todo cristiano que no sabe la esencia del judaísmo, no sabe la esencia del cristianismo ».
3) Que nous sommes dans l’attente de la venue du Messie (dans le sens du judaïsme talmudique bien entendu) : « estamos esperando al Mesías. Él va a venir cuando Dios lo disponga ».
4) Il appela Jésus, son “pote”, “collega”, affirmant que l’enseignement de Notre Seigneur sur l’amour se trouvait dans le Talmud !!! Comme si le Talmud ne comprenait pas les pires insultes envers Notre Seigneur !!!
5) Etc… (on pourrait aussi évoquer son exaltation à l’idéal du sionisme, …)
À la fin de ce discours, tout le monde applaudit grandement le rabbin, qui devant un parterre de soi-disant catholiques venant d’insulter Notre Seigneur et Son Église, de nier sa royauté sociale, …
Il est bon de souligner qu’en 2010, ce même rabbin avait pris position en faveur “de l’union entre les homosexuels” (4), faisant une distinction toute rabbinique entre les termes “union” et “mariage”. Rappelant que l’homosexualité était condamnée dans la Bible et le Talmud, il énonça “la réalité démocratique” (!!!) actuelle pour approuver l’union (sic) entre les invertis. Comme on le voit, le rabbin Skorka était un parfait candidat pour être fait docteur par une université catholique !
Il est vrai que son ami de 20 ans, le “cardinal” Bergoglio, avait écrit dans le livre Entre ciel et terre, dans le chapitre 16 sur les relations homosexuelles : « C’est un fait sociologique que la cohabitation n’a certainement pas l’accomplissement et la grandeur du mariage… » (5) Phraséologie typiquement moderniste !!! Vivre en état de péché mortel n’a pas la même grandeur que de vivre en ayant reçu le sacrement de mariage !!! Est-il bien certain de cela ?
[1] D’octobre 2013, Baruch Éditions Ashod Israël
[2] Publié aux Éditions Robert Laffont, en mai 2013 : http://www.laffont.fr/site/sur_la_terre_comme_au_ciel_&100&9782221137901.html.
[3] On pourra lire un compte-rendu détaillé en langue espagnol de ce discours sur le site suivant : http://pagina-catolica.blogspot.com.ar/2012/11/rabino-ofende-la-iglesia-en-la-uca.html
[5] « It is a sociological fact that co-habitation certainly does not have the fullness, or the greatness of marriage…. »
Un monument de sophismes… ! cette fois-ci !
Après « Un morceau d’anthologie » du mois de février, Le Seignadou d’avril nous offre maintenant par l’Abbé Simoulin « Un monument de sophismes… » !
* * *
Un monument de sophismes… ! La grande Question qui se pose à nous ou l’Abbé Simoulin Grand Prêtre du Temple Fraternel et Gardien du Saint Pragmatisme !
Dans un long article récent aux airs connus mais à la stratégie syntaxique toujours renouvelée, l’Abbé Simoulin (Photo ci-contre) nous « bourre le MOU » en trois coups de cuillers à pot et quelques paragraphes d’une prose très cléricale, donc forcément très religieusement correcte.
Après avoir soulevé et énoncé la fameuse grande Question que doit se poser, surtout en 2014, tout âme catholique bien née, notre Abbé balaie d’un revers de surplis le sédévacantisme comme chose non seulement négligeable mais surtout parfaitement méprisante. Tout ce mépris est concentré, comme toute l’énergie de l’univers, dans ce tout petit mot latin « Absit ». Je laisse aux latinistes distingués l’initiative de traduire toute la richesse de ce verbe (sauf erreur) au subjonctif présent !
L’Abbé aurait pu en rester là après tout, puisqu’il venait d’effectuer ainsi les trois quarts au moins de son devoir d’état sacerdotal ! La mise en garde contre le sédévacantisme talmudique n’est-il pas la mission la plus noble et la plus nécessaire que puisse faire un prêtre digne de ce nom ?
Il fallait encore divulguer la bonne doctrine et enfoncer dans les cervelles traditionalistes les poncifs dogmatisés d’un pragmatisme incontournable.