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Archive for novembre, 2013

Annonce : Projet de statue de saint Herménégilde

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Cannes, le 20 novembre 2013

En la fête de S. Félix de Valoisqui, suscité par Dieu, institua avec le Bas-alpin saint Jean de Matha
l’Ordre des Trinitaires pour le rachat des captifs de l’Islam.
En la fête de S. Bénigne
En ce Mois des Âmes du Purgatoire
(Vous pouvez cliquer)

 

Monsieur, Madame ou Mademoiselle,

 

Projet de statue de saint Herménégilde
 Maquette en argile de l’étude préalable de la statue de saint Herménégilde.

 

Saint Herménégilde est le Saint que, depuis l’époque de mes études au séminaire, j’ai choisi comme protecteur de l’Association éditrice qui a permis la publication des Cahiers de Cassiciacum lesquels ont traité particulièrement la question de la crise dans l’Église à partir de la Messe révolutionnée et devenue la « synaxe » ou « nouvelle messe » ou « novus ordo missæ » (N.O.M.).
L’étude a montré, remontant par induction de l’effet à la cause, la responsabilité de l’autorité pontificale dans un domaine d’importance fondamentale et faisant se poser la question cruciale :

« Le Siège apostolique est-il vacant ? (Lex orandi, lex credendi) », travail, avec notre mini-équipe, du R.P. Guérard des Lauriers, dominicain, et titre du premier Cahier.

 

Appel Au Peuple Fidèle

Ce n’est pas un secret, une telle œuvre représente une mise de fonds certes non négligeable. Le pusillus grex (le petit troupeau dont parle la Sainte Écriture) qui reste fidèle peut se joindre à ce témoignage contemporain de la Foi catholique. Vraiment, merci d’avance !

(Vous pouvez cliquer : « Effectuer un don à la Confrérie de la Mère de Dieu ».)

Bonne lecture de la suite sur notre site.

 

Je me recommande à vos prières.
Abbé Jacques-Marie Seuillot.
http://www.cassicia.com

 

François 1er de Vativan d’Eux : recommande aux fidèles de prendre un « MÉDICAMENT SPIRITUEL »

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Les agences de presse VIS (Vatican Information Service) et ZENIT nous apprennent que le Pître François Bergo(go)glio a fait son Show dimanche place Saint-Pierre à l’heure de l’Angélus pour promouvoir une dévotion condamnée par l’Église sous le pontificat de Pie XII.

Cité du Vatican, 17 novembre 2013 (VIS). Après l’angélus, le Saint-Père a salué les différents groupes présents Place St. Pierre, puis … Pour concrétiser les fruits de l’Année de la foi, il a recommandé aux fidèles de prendre le « médicament spirituel » que leur distribueront des volontaires au sortir de la place. Cette « misericordina » est un chapelet de la Divine Miséricorde qui, a-t-il dit, permettra d’aider notre âme en priant à diffuser partout l’amour, le pardon et la fraternité.

Il capitolo Francesco Zero dà spettacolo

(Le pître François ZérØ fait son show)

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VATICAN D’EUX : « Les origines de Vatican II remontent à 1789 ! »

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Un fidèle lecteur nous a adressé la remarque suivante :

Je m’adresse à vous, mais aussi à tous les intervenant de ce blog, avez vous eu connaissance de la conférence de Loïc Figoureux du 14 Octobre 2012 dans la Cathédrale d’Arras concernant l’Anniversaire du “Concile” Vatican II ?

Figoureux est un pro V2 mais en lisant les 35 pages du dossier PDF de sa conférence je me suis rendu compte que personne dans le milieu tradi n’avait jamais expliqué aussi clairement les raisons et les buts du concile.

Une phrase assez caractéristique :

« pour Jean XXIII, le monde n’est pas nécessairement le mal, le catholicisme n’est pas univoquement un contre poison contre les erreurs du temps ».

Ce n’est pas nous qui le disons c’est EUX, tout le dossier est du même tonneau.

 


 

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Sur la parabole du bon grain et de l’ivraie

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Sur la parabole du bon grain et de l’ivraie

 

Sermon de l’abbé Louis J. Campbell

(préfacé par Thomas A. Droleskey, Ph.D.,

responsable du site catholique américain www.Christorchaos.com)


 

L’abbé Louis J. Campbell, pasteur du Saint Jude Shrine (sanctuaire de saint Jude) à Stafford (Texas), élevé au saint Sacerdoce le 3 septembre 1961 dans l’Ordre de Saint Augustin (dans la province canadienne de Nouvelle-Écosse), m’a permis de publier son sermon de ce jour, vingt-cinquième Dimanche après la Pentecôte (messe du cinquième Dimanche après l’Épiphanie), qui résume d’une manière à la fois succincte et très claire la situation à laquelle nous devons faire face aujourd’hui. Je le remercie de m’avoir autorisé à mettre cet important sermon à la disposition des lecteurs de notre site.

 
la parabole du bon grain et de l’ivraie
 

La parabole que Jésus nous conte aujourd’hui sur la mauvaise graine qui pousse à côté de la bonne ne saurait nous surprendre, car nous savons fort bien qu’en ce bas monde, les méchants côtoient les bons. Mais lorsqu’on y regarde de près, on constate que Jésus parle non pas du monde, mais de l’Église. Car dans le champ de l’Église elle-même, le démon a planté sa mauvaise graine, dont Judas fut le prototype : « Pendant le souper, lorsque déjà le diable avait mis dans le cœur de Judas, fils de Simon Iscariote, le dessein de le livrer… » (Jn. 13 : 2).

 

Bien sûr, Notre Seigneur parlait non seulement des temps apostoliques, mais aussi de chaque âge de l’Église, jusqu’au temps de la moisson. Mais si les « mauvaises herbes » n’ont pas encore été mises en gerbes pour être brûlées, cela signifie qu’elles sont toujours parmi nous, en train de tramer leurs complots maléfiques afin de séduire l’innocent et de susciter la révolution.

 

« Mais comment peut-il y avoir de mauvaises herbes dans l’Église ? » Il y a une Révolution au sein de l’Église. La révolution n’est autre que le renversement et le remplacement de l’ordre préexistant. C’est ce qu’a accompli la Révolution française de 1789, qui a renversé la monarchie et l’Église en France, exécutant un roi et une reine innocents, des milliers d’évêques, de prêtres et de religieux, des centaines de milliers de citoyens français innocents. La Révolution fut en définitive l’œuvre de la franc-maçonnerie, que l’Église avait déjà condamnée un demi-siècle auparavant.

 

Mais les révolutionnaires n’allaient pas s’arrêter là. Un prêtre français apostat, le chanoine Roca, déclarait déjà, à la fin du dix-neuvième siècle : « Le culte divin tel que la liturgie, le cérémonial, le rituel, tels que les prescriptions de l’Eglise romaine les règlent, subira une transformation à la suite d’un concile œcuménique […] La papauté tombera, elle mourra sous le couteau sacré que les Pères du dernier concile forgeront. Le César pontifical est l’hostie consommée pour le sacrifice. » (Évêque Rudolph Graber, Athanasius and the Church of Our Time, page 35). Un franc-maçon français de premier plan (1) (Yves Marsaudon, “L’œcuménisme vu par un franc-maçon de tradition”), a écrit en 1908 : « Le but n’est plus de détruire l’Église, mais plutôt de se servir d’elle en l’infiltrant » (Évêque Graber, pages 38 et 39).

 

Tel était déjà le plan des sociétés secrètes maçonniques depuis des générations. Elles devaient poser des pièges au clergé dans les sacristies, les séminaires et les monastères, afin de lui faire suivre « une révolution en tiare et en chape […] en croyant toujours marcher sous la bannière des clefs apostoliques » (instruction permanente de l’Alta Vendita).

 

La franc-maçonnerie étant la “matrice”, ainsi que le Pape Pie XII l’a appelée, le communisme fut une “retombée” de ce qui s’était passé avant lui en France. En 1936, le Parti Communiste ordonna que des jeunes gens compétents fussent préparés secrètement à entrer dans des séminaires et des monastères pour y être ordonnés prêtres. Manning Johnson, ancien membre du Parti Communiste d’Amérique, fit en 1953 la déposition suivante devant la Commission sur les activités anti-américaines de la Chambre des Représentants (HUAC) :

 

« Aux États-Unis, les dirigeants communistes se sont rendu compte que dans ce pays, la tactique d’infiltration devait s’adapter aux conditions américaines […] Aux stades précoces, il fut décidé qu’avec les seules forces modestes dont ils disposaient, les communistes devraient concentrer leurs agents dans les séminaires. La conclusion pratique qu’en tirèrent les dirigeants rouges fut que ces institutions permettraient à une petite minorité communiste d’agir sur l’idéologie des futurs ecclésiastiques dans un sens favorable aux visées communistes […] Cette politique consistant à infiltrer les séminaires réussit au-delà des espérances communistes. »

 

Mme Bella Dodd, elle-même membre éminent du Parti Communiste, se convertit au catholicisme en 1952 et commença dès lors à révéler les tactiques du Parti : « Au cours des années trente, nous avons placé des centaines de jeunes gens dans le sacerdoce afin de détruire l’Église de l’intérieur […] À l’heure actuelle, ils occupent les plus hauts postes de l’Église. » À l’avenir, selon elle, « on ne reconnaîtra plus l’Église catholique ». Cela, c’était des dizaines d’années avant l’ouverture du Concile Vatican II ;

 

« Selon quelqu’un qui a assisté aux conférences de Bella Dodd (le Frère Joseph Natala), l’intention était de détruire non pas l’institution de l’Église, mais plutôt la Foi des fidèles, voire d’utiliser, si possible, ladite institution pour détruire la Foi en promouvant une pseudo-religion : quelque chose qui ressemblerait au catholicisme, mais qui ne le serait pas en réalité. La Foi étant détruite, Dodd explique que l’on instillerait dans l’Église un complexe de culpabilité […], que l’on présenterait “L’Église du passé” comme étant oppressive, autoritaire, pleine de préjugés, arrogante en tant que prétendu possesseur unique de la vérité, et responsable des divisions entre familles religieuses au cours des siècles. Cela s’imposerait pour faire honte aux dirigeants de l’Église, les amenant ainsi à l’“ouverture au monde”, de même qu’à une attitude plus souple vis-à-vis de toutes les religions et philosophies. Les communistes exploiteraient alors cette ouverture dans le but de miner l’Église. »

 

N’avons-nous pas été témoins de tout cela ? Une fois implantées, ces « mauvaises herbes », évêques et cardinaux maçonniques et(ou) communistes, firent carrière à Rome, et en 1961, lors de l’ouverture de Vatican II, ils s’unirent pour arracher aux véritables évêques et cardinaux la maîtrise des débats, appliquant de la sorte leur programme de destruction de la Foi. Le cardinal Léon-Joseph Suenens put ainsi se vanter que Vatican II avait été 1789 dans l’Église. Après le Concile, le Grand-Orient de France fit état d’une « gigantesque révolution dans l’Église », qu’il considérait comme « un prélude à la victoire » (Évêque Graber, page 71).

 

Les prêtres, les évêques et la papauté elle-même ont été les premières victimes de la Révolution. Mais leur désastreux échec avait été prophétisé dans les Saintes Écritures, et il était connu de l’Église primitive. Le grand Cardinal Manning (1808-1892), écrivant sur les enseignements des premiers Pères de l’Église, a écrit ceci :

 

« Rome apostasiera de la foi, écartera le Vicaire du Christ et retournera à son paganisme primitif […] L’Église sera ensuite dispersée, rejetée dans le désert et restera pour un temps – comme à ses débuts – invisible, cachée dans des catacombes, des repaires, des montagnes, des  cachettes ; pendant un temps, elle sera en quelque sorte balayée de la surface de la terre. Tel est le témoignage des Pères de l’Église primitive » (Cardinal Henry Edward Manning, The Present Crisis of the Holy See, 1861, Londres : Burns and Lambert, pages 88 à 90).

 

Nous pouvons trouver quelque réconfort dans le fait que l’“église” à la ruine de laquelle nous assistons actuellement n’est pas la véritable Église, mais la fausse église maçonnique. Notre meilleure défense contre le mal et cette fausse église réside dans le Saint Sacrifice de la Messe. Mais nous avons aussi le Saint Rosaire, par lequel Notre Dame devient « redoutable comme une armée rangée en bataille ». Puisse-t-elle, par la puissance de Dieu, avec saint Michel et tous les Saints Anges, ainsi qu’avec nos prières, être victorieuse dans la bataille !

 

 

 

_____

 

 

Source : http://christorchaos.com/FatherLouisJ.CampbellontheWheatandtheCockle.html

 

Traduction : CatholicaPedia.net

Un grand merci à notre traducteur professionnel.

 

 


[1] NdT : Combien il nous coûte d’écrire « un franc-maçon français », ce grotesque oxymore (tel « un socialiste intelligent ») dont l’auteur (américain : on voudra donc bien lui pardonner) ne nous épargne pas la lecture !…

Saint Martin, alias…Martin le Miséricordieux

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Alors que le “président” (de la Gueuse) François Hollande (l’autre François ZérØ) a été hué ce lundi à son passage sur les Champs-Élysées lors de la cérémonie du 11 novembre…a constaté une journaliste de l’AFP sur place, la chrétienté fête un saint Évêque que la Vox populi ( ((En 371 à Tours, l’évêque en place Lidoire vient de mourir ; les habitants veulent choisir Martin mais celui-ci s’est choisi une autre voie et n’aspire pas à l’épiscopat. Les habitants l’enlèvent donc et le proclament évêque le 4 juillet 371 sans son consentement ; Martin se soumet en pensant qu’il s’agit là sans aucun doute de la volonté divine !))) a choisit délibérément.

Il est l’un des quatre patrons de la France, avec saint Remi, saint Denis et saint Louis (saint Michel étant, non patron, mais protecteur. La Très Sainte Vierge Marie (depuis le Vœu de Louis XIII), sainte Jeanne d’Arc et sainte Thérèse de Lisieux étant les trois patronnes).

Les autres évêques de son époque ne l’aiment guère car il a un aspect pitoyable dû aux mortifications et aux privations excessives qu’il s’inflige, il porte des vêtements rustiques et grossiers. (La vrai église des pauvres… Bien avant la fausse secte de Bergo(go)glio !!!) À cette époque les campagnes sont païennes, il les parcourt donc faisant détruire temples et idoles. Il prêche avec efficacité les paysans, forçant le respect par l’exemple et le refus de la violence. Il prêche par la parole et par sa force, il sait parler aux petits et il utilise à merveille la psychologie par sa connaissance des réalités quotidiennes et l’utilisation de paraboles simples que le petit peuple comprend, tel que le Christ le faisait.

S’il est reconnu pour avoir pratiqué le précepte évangélique de partage et d’amour du prochain (ci dessous, détail de la fresque dite Vie de Saint Martin, de Simone Martini), l’importance historique de Martin de Tours tient davantage au fait qu’il a créé les premiers monastères en Gaule, et qu’il a formé des clercs par la voie monastique.

Détail de la fresque dite Vie de Saint Martin, de Simone Martini

Dès le Ve siècle, Tours était le premier lieu de pèlerinage des Gaules ; le choix de Martin de Tours comme seigneur tutélaire des Mérovingiens est fait sous Clovis. Tours reste par la suite un foyer spirituel important. À l’époque carolingienne, Alcuin, conseiller de Charlemagne, fut nommé abbé de Saint-Martin de Tours et de Cormery. Ces abbayes furent des foyers importants de la renaissance carolingienne aux alentours de l’an 800. La cathédrale de Mayence, au cœur de la Germanie franque, est également dédiée à saint Martin.

La cape de saint Martin de Tours, qui fut envoyée comme relique à la Chapelle palatine d’Aix-la-Chapelle pour Charlemagne, est elle-même à l’origine du mot « chapelle », c’est-à-dire l’endroit où l’on gardait la « c(h)ape » du saint qui était emportée lors des batailles et portée en bannière.

Elle est aussi à l’origine du mot « Capet », nom de la dynastie des Rois de France : Francs Capétiens. Ainsi, du royaume d’Austrasie jusqu’à la fin de l’Ancien Régime, saint Martin reste le symbole de l’unité franque (française).

Saint Martin de Tours,  Evêque et Apôtre de la Gaule

Aujourd’hui plus de 236 communes portent son nom en France et plus de 4.000 églises sont placées sous son vocable ; son nom de baptême est devenu le nom de famille le plus fréquent de France.

La Fête de la Saint-Martin en Flandre et en Belgique

On fête sur le territoire de la Flandre historique (principalement dans le Westhoek, la vallée de la Dendre et à Beveren), la Saint-Martin le soir du 10 novembre (ainsi que le soir du 11 novembre avant la Seconde Guerre mondiale).

Selon la légende, en effet, saint Martin portant la bonne parole sur les côtes flamandes, aurait perdu son âne parti brouter ailleurs, alors qu’il tentait d’évangéliser les pêcheurs d’un petit village, futur Dunkerque. À la nuit tombée, les enfants du pays se mettant à sa recherche, avec force lanternes, l’ont retrouvé dans les dunes, en train de manger des chardons et des oyats. Pour les remercier, saint Martin a transformé toutes les petites crottes de l’âne en brioches à la forme particulière, que l’on appelle folard (Voolaeren, en flamand occidental), ou craquandoules.

 La Saint Martin à Watten, près de St Omer et non loin de Dunkerque

Enfant, je chantais en Flandre française, cette chanson (pas très catholique… mais depuis, je me suis convertis !!!), le soir de la Saint-Martin :

« Saint Martin
Boit du vin
Dans la rue des Capucins
Il a bu la goutte
Il a pas payé
On l’a mis à la porte avec un
Coup d’balai »


 en défilant dans la rue, avec une lanterne en forme de tête, creusée dans une betterave à sucre. Après le défilé, on nous donnait un folard et une orange, et le concours de la plus belle lanterne était organisé…

Note de mise à jour : Je pensais depuis ma conversion à l’Église de toujours (la tradition) que cette chansonnette enfantine n’était « pas très catholique »… En fait après recherche, elle n’est pas tant irrévérencieuse que je le pensais. Le grand Saint-Martin est en effet le patron (entre autres) des « buveurs », « hôteliers », « tonneliers », « courtiers en vin » et « marchands de vin »…

Le patronage des « buveurs » doit sont origine à ce que nous a rapporté Grégoire de Tours (chap. XX, Miracles) : « Un agent de l’église de Saint-Martin de Tours, nommé Ammonius, étant sorti de table pris de vin, tomba dans un précipice en revenant chez lui. Comme il avait pendant sa chute invoqué le nom de saint Martin, il fut comme déposé à terre par des mains étrangères sans autre mal qu’une foulure au pied. »

En outre, une locution : « Vin de la Saint-Martin » trouve son origine dans la coïncidences des réjouissances du onze novembre avec le fêtes des vendanges qui, dans les pays de vignobles, ont lieu à la fin de cette récolte. Comme le 11 novembre on buvais souvent avec excès, on appelait aussi l’ivresse « le Mal de saint Martin ». Saint-Martin a aussi, aux environ de Milan, renouvelé le prodige de Cana. Après sa mort, il avait procuré miraculeusement du vin à un passeur de la Loire et très souvent il avait fait croître ce liquide dans des vases déposés sur son tombeau par les pèlerins.

(D’après « Les Saints Patrons des corporations et Protecteurs » par Louis du Broc de Segange. Tome II – 1887) Disponible aux Éditions Saint-Remi : http://www.saint-remi.fr/details-catalogues.php?id=%201211

 

Les enfants défilent dans la rue, avec une lanterne...

Cette façon de fêter la Saint-Martin montre bien que l’on a cherché à christianiser des usages anciens liés à la « fête païenne de Samain » qui survit sous le nom d’Halloween aux États-Unis. À la différence d’Halloween qui est une fête de la nuit et de la mort, la Saint-Martin est la fête de la vie et de la lumière. Samhain représente le renouveau et donc les 2 aspects à la fois. De plus, selon le calendrier de Coligny, cette période était celle du nouvel an chez les Gaulois.

Une tradition similaire existe aussi en Alsace et en Allemagne dans le Pays de Bade ainsi qu’aux Pays-Bas.

Bien que commémoration chrétienne, en Flandre, la Saint-Martin est comme Noël, fêtée dans les écoles laïques !!! Il est aussi fêté à Visé (Liège) puisqu’il est le patron des arquebusiers depuis 1579, lesquels le fêtent toujours depuis l’origine de leur guilde.

Dans les cantons de l’est également il reste comme en Allemagne un saint très populaire dont la fête donne lieu à des réjouissances similaires à celles qu’on trouve en Flandres.

 

Vatican d’Eux : PÎTRE PUBLIQUE

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Et un sédévacantiste n’est pas pris au sérieux en tant que catholique ?

Le pitre Bergo(go)glio

 

vos autem fecistis eam speluncam balatronum

« N’est-il pas écrit : Ma maison sera appelée maison de prière pour toutes les nations ? Mais vous, vous en avez fait une caverne de voleurs. »

(Marc 11:17)

Source : the Daily Mail

 


 

Mise à jour :

Pour les Naïfs qui pourraient croire que c’est un photo-montage… voir la page du photographe officiel du Vatican : Fotografia Felici : http://www.fotografiafelici.com/index.php?page=scripts/inserimento&num_file=268&cerimonia=10772%2005%20Udienza%20Generale%20novelli%20sposi&data=2013-11-07%2016:58:05&cod=496&language=ITA&n_page=6#foto

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