Archive for the ‘validité’ tag
MGR WILLIAMSON frappe encore et encore………
‟Nemo potest rapere de manu Patris meiˮ (Romains VII, 11)
WILLY frappe encore et encore………
Kyrie Eleison !!!
Les énormités de Mgr passent comme une lettre à la poste tellement la mentalité traditionaliste fut lésée dès son origine par l’inclusion des bonnes doctrines dans un ensemble qui déjà appartenait à l’Autre…
L’analyse de Mgr est humaine et naturaliste, même si le vocabulaire employé est là pour tromper les fidèles afin qu’ils ne sortent pas du dogme williamsonnien principal, à savoir repousser à tout prix toute idée d’ecclésia-vacantisme (on notera la malice de Mgr qui se garde bien de parler de « sédévacantisme » !!! hommage du “vice” à la vertu ???…) sous couvert d’un pharisaïsme qui serait de mauvais aloi vis à vis de nos frères supposés être restés catholiques même s’ils ont adhéré depuis des lustres à la nouvelle église œcuménique de Vatican II et en acceptent les pratiques cultuelles à la fois rituelles et apologétiques. En ce domaine, un vrai catholique prendra toujours bien soin de distinguer le for interne du for externe et appliquera cette distinction à tout jugement que chaque chrétien a le devoir d’exercer vis à vis du témoignage externe et public de la foi.
Le premier paragraphe de Mgr est un petit chef-d’œuvre de sophistique à lui tout seul. Jouer au tordu pour manifester son agilité et sa brillance intellectuelle est un petit jeu auquel, depuis belle lurette, Mgr nous avait accoutumé. Et ça commence très fort !
Soucieux de toujours retomber sur ses pieds, quelles que soient les énormités dont il nous gratifie, Mgr se fait le guide de “ses” prêtres en leur recommandant de ne pas systématiquement (= à temps et à contretemps) de ne pas interdire (quelle horreur !) à leurs ouailles d’assister à la synaxe (l’on doit bannir le mot de Messe pour un tel acte cultuel) de la secte Conciliaire.
Mgr commence par une étrange banalité que je qualifierai d’évidence “façon porte ouverte” (la synaxe est « l’acte cultuel central de la fausse religion anthropocentrique ») pour ensuite nous gratifier d’une incongruité dont il a le secret.
« …l’obligation de s’éloigner du NOM est proportionnée à la connaissance que l’on a de son mal intrinsèque. »
C’est nouveau ! ça vient de sortir, tout droit émoulu d’une cervelle épiscopale désertée par la grâce de l’entendement !!! Ainsi avons-nous une nouvelle religion de la PROPORTIONNALITÉ. Le volontarisme humain, joint à l’ignorance et à la “bonne foi” (ou à la « sincérité du droit à se tromper » !) est le nouveau paradigme du salut ! L’excuse de la proportionnalité permet au « catholique dit pratiquant » d’assister ou non à la fameuse synaxe de Caïn… Merveilleux ! Morale de situation… La synaxe est en effet gratifiée d’un qualitatisme à échelle graduée, selon un relativisme doctrinal savamment calculé !…
On ne peut mieux se moquer de Dieu et balayer d’un revers de chasuble toute la théologie sacramentelle.
Vous êtes bête et/ou irrémédiablement fermé à l’étude et à l’information ? Alors le NOM est bon pour vous, puisque vous le croyez en tous points orthodoxe !!! Quel mépris de l’institution divine ! Quel blasphème à l’égard de la sainteté intrinsèque d’un sacrement aussi admirable et de son efficacité spirituelle « ex opere operato » !!! Quel empiètement sacrilège dans un domaine qui n’appartient qu’à Dieu seul…
D’ailleurs Mgr montre, si j’ose dire, le petit bout de sa queue, lorsqu’il nous dit ensuite que « Il (le N.O.M. !) a énormément contribué à la perte de la foi d’innombrables Catholiques, presque à leur insu. » On notera le “presqu’à leur insu” qui n’est là que pour valider l’énormité de Mgr et donner à la proportionnalité ses lettres de noblesse en dédouanant quasiment les fidèles de toute responsabilité morale, spirituelle et intellectuelle dans une éventuelle perte de la foi !…ce qui ne semble pas émouvoir outre mesure Mgr puisque ces malheureux pratiquants ne sont pas complètement responsables de cet état de fait ! On retrouve bien, sous-jacent, le mépris clérical auquel les clercs traditionalistes nous ont habitué depuis des lustres…
Ensuite, poursuivant sa logique interne, Mgr nous parle des « facteurs » qui auraient contribué à faire perdre la foi aux fidèles pratiquants.
Aucun de ces « facteurs » ne tient la route ! Pour une raison fort simple : ils appartiennent à un système de valeurs et à une grille d’analyse viciés et tordus dès le départ !
Mgr reste, sans craindre les contradictions (et pour cause !), dans une logique de reconnaissance de la secte comme étant la Sainte Église catholique. Enfermé dans ce blasphème au regard de la foi, la conclusion de Mgr sonne particulièrement faux.
« …un Catholique honnête peut se sentir obligé en obéissance à assister au NOM. » mais…. « dans les faits, il ne peut y avoir aucune telle obligation, car aucune loi de l’Église ne peut obliger un Catholique à mettre en danger sa foi ».
Les pharisiens ne sont pas toujours où l’on croit……
La F$$PX publie une énième Réfutation du sédévacantisme
La F$$PX est en voie (accélérée) de ralliement… outre les rumeurs circulant sur l’Internet, les derniers évènements, comme : la publication du factum du R.P. Pierre-Marie des BonsHommes d’Avrillé, alias “Dominicus” que nous vous avons présenté le 22 décembre, et la publication (retardée !) d’une énième Réfutation du sédévacantisme par la F$$PX — préfacée par son Excellence Bernie Fellay le destructeur, comme pour apporter les gages nécessaires — que nous vous présentons aujourd’hui… viennent conforter que “Tout se passe selon le Plan…” et que (comme nous vous le signalions le 18 novembre) † Bernie Fellay envisage actuellement la signature finale suite à la proposition d’accord que Rome a envoyé à Menzingen récemment !
Il est minuit moins le quart Mgr Fellay…
Cave Ne Cadas
Comment des aveugles essayent d’y voir clair
(suite)
Tandis que les néo-tradis John Salza et Robert Siscoe se débattaient avec le « processus d’édition » de leur nouvel ouvrage contre le sédévacantisme, dont la publication (prévue mi-décembre) se heurtait à des « retards imprévus » [qu’ils attribuent au Diable !], nous vous présentons ci-dessous les divers arguments qu’ils présentent dans leur livre de 700 pages.
Tout d’abord, voici la présentation qu’ils en font sur leur site de promotion et de vente :
Vrai ou Faux Pape ?
Réfutation du sédévacantisme
et d’autres erreurs modernes
par John Salza et Robert Siscoe
Avant-propos de Son Excellence Bernard Fellay
qui écrit :
« Une réfutation complète et définitive, fermement enraciné dans l’ecclésiologie, depuis longtemps nécessaire.
Nous prions donc que Vrai ou faux pape ? trouve sa place chez de nombreux catholiques de bonne volonté.
Le livre de Messieurs Salza et Siscoe va sûrement fournir beaucoup de précision au lecteur. »
« True or False Pope ? » (vrai ou faux Pape ?) est la réfutation du sédévacantisme la plus documentée, détaillée et systématique qui soit. Dans cet ouvrage de sept cents pages, John Salza et Robert Siscoe présentent des déclarations émanant de Papes, de conciles œcuméniques et de Docteurs de l’Église que vous ne trouverez jamais sur un site sédévacantiste. Au moyen de citations directes des principaux apologistes actuels du sédévacantisme, Salza et Siscoe révèlent comment les tenants de cette théorie ont déformé les enseignements de leurs Papes et théologiens favoris, en particulier saint Robert Bellarmin, et aussi comment ils vont jusqu’à se contredire entre eux. L’ouvrage révèle également les nombreuses tactiques calamiteuses auxquelles recourent les sédévacantistes afin de « prouver » la justesse de leurs vues, c’est-à-dire de défendre l’indéfendable.
Les auteurs commencent par démontrer que le sédévacantisme aboutit logiquement à une négation hérétique des attributs (visibilité, indéfectibilité et infaillibilité) de l’Église, ainsi que des marques de cette dernière, notamment l’apostolicité. Après avoir évoqué les liens qui unissent l’homme à la véritable Église, ils exposent la distinction entre l’hérésie et les erreurs moindres, et ils expliquent que le péché d’hérésie ne suffit pas à couper quelqu’un de l’Église. Ils analysent ensuite d’une manière très détaillée ce que fait l’Église dans l’éventualité d’un Pape hérétique, en se fondant sur les enseignements de tous les théologiens classiques ayant traité de la question. Puis, après une explication très importante de la portée de l’infaillibilité (papale, conciliaire, disciplinaire, nouvelle Messe, canonisations), ils réfutent les arguments des sédévacantistes contre les nouveaux rites de consécration épiscopale et d’ordination des prêtres. Enfin, ils concluent en affirmant la position des Catholiques traditionnels, qui consiste à reconnaître tout en résistant, et ils exposent par le menu les fruits amers du sédévacantisme.
Cet ouvrage pionnier démontre que la thèse sédévacantiste constitue une réaction excessive à la crise dans l’Église, qui s’apparente à la « religion réflexive » du protestantisme. Cela explique pourquoi les sédévacantistes sont divisés en nombreuses factions et sectes opposées les unes aux autres et se condamnant mutuellement, certaines d’entre elles ayant même élu leurs propres « Papes ». Le livre souligne aussi que l’Église subit actuellement une Passion mystique analogue à celle de Notre Seigneur Jésus-Christ. Comme ceux qui avaient perdu leur foi dans le Christ pendant la Passion, les sédévacantistes ont perdu leur foi en l’Église, Son Corps Mystique. Et ce faisant, ils ont pris rang parmi les plus grands persécuteurs de l’Église. Quelle que soit la perspective qu’on adopte sur la crise de l’Église, quiconque lira ce livre en conclura avec la plus grande certitude que loin de constituer une solution à cette crise, le sédévacantisme — l’une des grandes erreurs modernes de notre temps — ne saurait être adopté ou défendu de bonne foi par aucun Catholique véritable.
Rappels :
- Promotion de « True or False Pope ? » par The Remnant
- Interview de Salza et Siscoe par CFN au sujet de leur livre (lien en anglais)
- « Sedevacantism, Fatima & Masonry » (John Salza), TCK Radio ; (lien vidéo en anglais)
Source : http://www.trueorfalsepope.com/
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Croustillant !!!….
Le Blog-Note de Petrus
SOURCE – Petrus – 10 octobre 2015
Dialogue entre un “ralliériste” et un “résistant”
Le “résistant” : Ce que fait Mgr Fellay est affreux, épouvantable. Il est en train de brader l’œuvre de Mgr Lefebvre. C’est un traître. Comment peut-il agir ainsi alors que le pape François détruit la morale familiale et conjugale, se fait photographier tout sourire avec des sodomites et des transsexuels…
Le “ralliériste” : Restez calme mon ami. Vous exagérez. Vous vous échauffez. Je vous l’affirme, Mgr Fellay est le fidèle disciple de Mgr Lefebvre qui n’a jamais voulu rompre avec Rome et le Pape. N’a-t-il pas toujours déféré aux convocations des différents dicastères romains ? N’a-t-il pas toute sa vie et jusqu’à sa mort condamné le sédévacantisme et imposé dès 1983 l’una cum au canon de la messe à tous ses prêtres ? N’a-t-il pas écrit dans une lettre à Jean Paul II en 1981 qu’il avait sévi envers les prêtres et les séminaristes qui refusaient de reconnaître l’autorité et la légitimité du pape polonais ? N’a-t-il pas négocié et signé un protocole d’accord le 5 mai 1988 avec le cardinal Ratzinger ?
Le “résistant” : Oui, mais il a renié sa signature dès le lendemain après avoir passé une nuit affreuse. Depuis Assise il avait compris qu’il n’était plus possible de rechercher et de trouver un accord avec la Rome moderniste…
Le “ralliériste” : Vous vous trompez lourdement. Assise a eu lieu en octobre 1986. Mgr Lefebvre a certes condamné cette initiative regrettable du pape Jean Paul II mais cela ne l’a pas empêché d’engager quelques mois après des négociations avec le Vatican, de recevoir à Écône avec tous les honneurs dus à son rang le cardinal Gagnon qui avait le droit à un trône lors des messes et offices auxquels il assistait à Écône, de s’entretenir avec chaleur avec les cardinaux Gagnon et Ratzinger, de signer, ce n’est pas rien, le protocole d’accord du 5 mai 1988 qui reconnaît Vatican II, le Pape Jean Paul II, la validité de la nouvelle messe et des nouveaux sacrements, le nouveau code de droit canon, qui promet l’obéissance au Saint-Siège.
Le “résistant” : Vous ne comprenez pas qu’il a renié sa signature. Vous entendez, il l’a reniée. Reniée ! Reniée !
Le “ralliériste” : Restons raisonnable. Je me dois de vous contredire : Mgr Lefebvre n’a jamais renié sur le fond ce protocole. Pas plus que notre très vénérable supérieur général, Son Excellence Mgr Fellay, n’a rétracté sur le fond son préambule doctrinal du 15 avril 2012. À la vérité, des quatre évêques Mgr Fellay est probablement le plus fidèle à la pensée, à l’action et aux méthodes de notre vénéré fondateur. D’ailleurs, ne trouvez-vous pas qu’il lui ressemble : ses airs inspirés dans ses sermons ponctués de longs silences où son âme contemple les réalités célestes ? Mgr Fellay, c’est la sainteté en acte !
Le “résistant” : Ne changez pas de sujet, n’essayez pas de m’embrouiller. Mgr Lefebvre a renié sa signature quand il a compris qu’il s’était fait rouler…
Le “ralliériste” : Cessez de parler toujours de pièges. Il faut avoir confiance. Ne pensez-vous pas que le Pape puisse avoir vraiment le désir de trouver une solution satisfaisante pour tous, de clore cet épisode douloureux et d’aller de l’avant, d’avancer vers l’unité. J’aime cette expression : aller de l’avant…
Je le répète, Mgr Lefebvre n’a jamais renié sur le fond ce qu’il a signé. Croit-on que le saint évêque soit homme à se renier, soit une girouette guidée par le vent, un modèle d’inconstance ? Évidemment non. Ce serait gravement diffamer notre saint fondateur que de prétendre cela. Si l’accord ne s’est finalement pas fait en 1988, ce n’est pas à cause du contenu du protocole d’accord mais parce qu’on n’accordait pas à Mgr Lefebvre les garanties qu’il avait demandées : la majorité à la commission romaine chargée de la Tradition et une date certaine pour le sacre d’un évêque destiné à assurer sa succession. Le désaccord ne s’est donc pas fait sur des raisons doctrinales mais a pour origines des raisons purement pratico-pratiques, prudentielles, circonstancielles.
Le “résistant” : Reconnaissez au moins qu’à partir des sacres le saint Athanase du XXe siècle n’a plus fluctué, qu’il a durci le ton contre la Rome moderniste et refusé toute perspective d’accord…
Le “ralliériste” : Erreur, mon jeune ami. On voit que vous n’avez pas connu Mgr Lefebvre. Comment cet homme si doux, si humble, si pondéré, si romain aurait-il pu accepter l’idée d’une séparation profonde et durable avec Rome, avec le Saint-Père ? Oui ou non, dans son homélie le jour des sacres Mgr Lefebvre parle-t-il de « Notre Saint-Père le pape », oui ou non dit-il le lendemain de cette cérémonie qu’il a bon espoir qu’un accord avec Rome sera trouvé dans quatre ou cinq ans au maximum, on est à des années-lumière de la dureté que bien à tort vous lui prêtez.
Le “résistant” : Enfin, Mgr Lefebvre a tenu des propos très durs sur les “ralliés”, sur Dom Gérard, disant qu’il ne voulait plus les voir, qu’il fallait couper tout contact avec eux, que les fidèles sous peine de faute grave ne devaient pas aller à la messe de l’Indult. Vous ne pouvez nier qu’il a dit tout cela…
Le “ralliériste” : Mais il faut remettre tout cela dans son contexte. Mgr Lefebvre qui avait du cœur a été très douloureusement touché par le fait que certains de ses anciens compagnons qu’il avait contribué à former, à aider, que pour certains il avait ordonnés, l’abandonnassent, se séparassent de lui. D’où les propos que vous évoquez mais qu’il convient de relativiser, de contextualiser. Il ne faut pas accorder une valeur absolue à des propos tenus sous le coup de l’émotion ou de l’indignation et qui ne sauraient inspirer en tout et pour toujours une ligne de conduite.
D’ailleurs, si vous regardez toute l’histoire de la Fraternité, Mgr Lefebvre a tenu des propos au moins aussi durs sur les prêtres qui l’avaient quitté (ou qu’il a chassés) pour sédévacantisme. Demandez aux neuf prêtres sédévacantistes américains en 1983 si Mgr Lefebvre les a particulièrement ménagés. Notre saint fondateur savait être ferme et énergique quand il le fallait ! Demandez à l’abbé Zins, à l’abbé Seuillot, à l’abbé Guépin, à l’abbé Belmont si Mgr Lefebvre a fait dans la dentelle pour leur dire que dans sa sainte Fraternité il ne voulait pas de brebis galeuse sédévacantiste. Notre fondateur a conféré le diaconat à l’abbé Zins puis l’a chassé pour avoir déchiré une image de Jean Paul II de sorte que l’abbé en question ne pouvait ni devenir prêtre ni se marier et se trouvait donc dans une impasse. Voyez jusqu’où allait la fermeté sur les principes de Mgr Lefebvre. Mieux vaut condamner à la misère un de ses diacres inflexibles plutôt que de mettre en doute l’autorité du pape Jean Paul II !
Là encore Mgr Fellay est parfaitement fidèle au prélat qui l’a fait prêtre et évêque : regardez avec quel sang-froid il a chassé tous les prêtres rebelles, les abbés Pinaud, Salenave, Rioult, Méramo, Cériani et tant d’autres. Il a même été jusqu’à renvoyer son confrère dans l’épiscopat, son aîné de 18 ans, le doyen des quatre évêques : Mgr Williamson. Cela m’a fait penser à Marine Le Pen excluant son père du parti qu’il a fondé et présidé pendant quarante ans. Quelle ferme autorité de notre supérieur ! Quelle belle intransigeance ! Quelle franche détermination ! Et notez bien que Mgr Fellay, s’il sait frapper à droite sait aussi sévir à gauche : regardez le sort de l’abbé Aulagnier, renvoyé par un simple fax après 33 ans de Fraternité, parce qu’il a eu le tort d’approuver trop tôt et trop bruyamment l’accord de Campos avec Rome, l’abbé Laguérie privé de couverture sociale et à qui ont été envoyés des vigiles et des chiens au prieuré de Bruges. Mgr Fellay a préféré perdre l’église Saint-Éloi plutôt que de négocier sur les principes, quel homme ! Quel grand homme ! Plutôt perdre des biens que de céder sur l’essentiel, c’est du grand saint Pie X !
Le “résistant” : Vous me dégoûtez ! Quel cynisme ! Vous ne pouvez quand même pas nier que Mgr Lefebvre est connu dans le monde entier comme l’évêque valeureux qui a résisté à Vatican II et à la révolution conciliaire…
Le “ralliériste” : Là encore les choses sont plus complexes que ce que croit votre esprit étroit. Oui ou non Mgr Lefebvre a-t-il signé tous les textes et documents de Vatican II, y compris celui sur la liberté religieuse ? Mgr Tissier dont on ne peut nier l’amour qu’il porte au vénérable archevêque a reconnu dans sa biographie parue en 2002 que, contrairement à ce qu’il avait affirmé de son vivant, Mgr Lefebvre avait signé, approuvé tout Vatican II.
Le “résistant” : Vous insinuez que notre saint fondateur était un menteur ? C’est ça, dites-le franchement. Répétez-le pour voir !
Le “ralliériste” : Menteur, comme vous y allez ! Mgr Lefebvre était animé par l’amour de la vérité. Disons seulement que dans cette affaire il a poussé jusqu’à ses extrêmes limites le concept de restriction mentale chère à nos amis jésuites… N’oublions pas non plus que Mgr Lefebvre a refusé d’apposer sa signature au Bref examen critique sur la nouvelle messe des cardinaux Ottaviani et Bacci. Toujours cette prudence surnaturelle qui le guidera toute sa vie.
Le “résistant” : Cynisme toujours ! Vous cherchez seulement à me déstabiliser !
Le “ralliériste” : Je cherche à vous apaiser mon ami. Je suis plein d’optimisme pour l’avenir de l’Église. Cessons, comme le disait saint Jean XXIII, de se laisser influencer par les « prophètes de malheur ». Ne voyez-vous pas des signes de renouveau dans l’Église ? Certes tout n’est pas parfait ici-bas mais sachons voir et analyser les signes positifs. Ne nous laissons pas aller à l’amertume et au zèle amer. Évitons le durcissement du cœur et les infatuations de l’orgueil. Ouvrons-nous, accueillons avec joie, avec gratitude, avec émerveillement le geste paternel de Sa Sainteté le Pape François qui a jugé valides et licites les absolutions conférées par nos prêtres pendant toute l’Année de la miséricorde fêtant les 50 ans de la clôture du concile Vatican II. Rendons grâces au Seigneur pour cette merveilleuse nouvelle.
De même que Mgr Fellay avait fait chanter des Magnificat après le Motu Proprio de 2007 libérant la messe tridentine, des Te Deum en 2009 pour la levée des excommunications, chantons des Salve Regina solennels pour ce geste courageux de notre Saint-Père car d’évidence il s’agit d’un troisième miracle de Notre-Dame.
Comme l’avait déclaré notre supérieur général qui sait infailliblement reconnaître les miracles tant il est saint et inspiré, le Motu Proprio et la levée des excommunications étaient d’évidence des miracles de Notre-Dame qui a récompensé notre bien aimée Fraternité de ses croisades du Rosaire que le si zélé et si spirituel abbé Lorans avait fort justement qualifié dans Nouvelles de chrétienté de « nouvelle bataille de Lépante ». Le courageux abbé Lorans que les mauvaises langues appellent méchamment « le petit caniche à rubans de Mgr Fellay » fait toujours dans l’excellence mais ce jour-là il s’était surpassé. C’est ça : la nouvelle bataille de Lépante ! J’en ai des frissons tellement c’est beau ! Avec l’abbé Lorans nous respirons l’air des cimes !
Le “résistant” : Arrêtez, vous blasphémez ! Instrumentaliser la Mère de Dieu afin de mener à bien une opération de ralliement-apostasie à l’église Conciliaire, il n’y a rien de plus vomitif ! Vous devriez avoir honte ! Mgr Lefebvre a toujours combattu l’église Conciliaire, lui ! Et il ne s’abritait pas derrière la Sainte Vierge pour justifier ses rares pourparlers avec Rome !
Le « ralliériste » : Mgr Lefebvre avait un même amour de la Sainte Vierge que Mgr Fellay. Pensez, après les sacres, il avait changé le célèbre adage catholique « Ubi Petrus, ibi Ecclesia » en « Ubi Maria, ibi Ecclesia ». Là où est Marie, là est l’Église. Quelle merveille ! Quel grand théologien ! Le fil conducteur entre Mgr Lefebvre et Mgr Fellay, c’est ce même amour de Dieu, du Pape et de la Sainte Vierge, cette même fidélité à une ligne droite, ce refus permanent du double discours et de la manipulation des esprits.
Par ailleurs, si le saint fondateur d’Écône avait toujours combattu l’église Conciliaire comme vous le prétendez, croyez-vous qu’il se serait rendu de bonne grâce aux convocations des cardinaux Seper et Ratzinger à la Congrégation pour la doctrine de la foi, croyez-vous qu’il aurait été voir toutes affaires cessantes Paul VI en 1976 et Jean Paul II dès son élection en 1978 ? Croyez-vous qu’il aurait demandé et obtenu les autorisations nécessaires pour la fondation de la Fraternité Saint-Pie X, pour l’érection de son séminaire international en 1970 ? Mgr Lefebvre a toujours reconnu l’autorité du pape et des dicastères romains, ainsi que celle des évêques résidentiels et des curés de paroisse. Telle est la réalité.
Lorsqu’il parle d’église Conciliaire, il fait allusion à l’esprit libéral voire moderniste qui a envahi une partie plus ou moins importante, selon les moments, de la hiérarchie mais il n’a jamais nié publiquement la légitimité ni l’autorité de cette hiérarchie. À ses yeux, l’église Conciliaire n’est pas une entité autonome et distincte de l’Église catholique. Pensez autrement, c’est être sédévacantiste, ce que Mgr Lefebvre n’a jamais été.
Le “résistant” : Bien que mes amis et moi rejetions le sédévacantisme par fidélité à Mgr Lefebvre qui ne peut ni se tromper ni nous tromper, reconnaissons quand même que dans son sermon à Écône, à Pâques 1986, évoquant le futur rassemblement à Assise organisé par le pape Jean Paul II, notre fondateur dit bien que dans quelques semaines ou quelques mois il sera peut-être obligé de reconnaître publiquement que le pape n’est pas le pape car on ne peut pas à la fois être la tête de l’Église et être hérétique formel ? À un moment donné Mgr Lefebvre s’est donc bien posé sérieusement la question !
Le “ralliériste” : Mais là encore vous accordez une importance exagérée à une citation tirée de son contexte. Pour comprendre Monseigneur, il faut prendre en compte la totalité de ses écrits, de ses homélies, de ses conférences et de ses interviews, on ne peut isoler telle ou telle citation.
Si vraiment il fallait accorder une grande importance aux propos que vous évoquez, Mgr Lefebvre aurait fait des déclarations solennelles allant dans ce sens le jour d’Assise ou à sa suite. Or jusqu’à sa mort, cinq ans après, il n’a jamais redit de telles choses qui, notez-le, étaient sous une forme interrogative, explorative et nullement affirmative et sentencieuse.
Mais si vous voulez tout savoir, je vais vous dire pourquoi Mgr Lefebvre a tenu ces propos ce jour-là : quatre prêtres du district italien de la Fraternité qui dirigeaient la revue Sodalitium (créée en 1984 avec la bénédiction de Mgr Lefebvre) venaient de quitter la FSSPX, en décembre 1985, et de fonder à Turin un petit Institut qui existe toujours, l’Institut Mater Boni Consillii (IMBC). Plusieurs séminaristes d’Écône, scandalisés par Assise, étaient alors tentés de les rejoindre. En bon politique, Mgr Lefebvre a fait cette déclaration pour les rassurer, les neutraliser. L’opération a parfaitement fonctionné : ils sont tous restés au séminaire d’Écône, sauf un séminariste italien, l’abbé Giugni qui a rejoint l’IMBC en décembre 1986. Mais notre fondateur n’avait aucune intention, la suite l’a prouvé, de déclarer la vacance du Saint-Siège.
On l’oublie souvent : Mgr Lefebvre était aussi un grand politique. Il savait être diplomate, pragmatique et rusé. On n’attrape pas les mouches avec du vinaigre, c’est bien connu.
Le “résistant” : Mais si Mgr Lefebvre était vraiment l’homme que vous décrivez, je ne sais plus quoi penser. Le sédévacantisme est une erreur et un péché nous a-t-on répété depuis 40 ans et le ralliement à l’église Conciliaire m’apparaît comme une trahison du combat de la foi. Je ne sais plus à quel saint me vouer.
Le « ralliériste » : Détendez-vous et faites confiance au successeur légal et légitime de Mgr Lefebvre. Mgr Fellay est son digne héritier. Même prudence de gouvernement, même habileté, même sens de l’équilibre, même attitude raisonnable fuyant toute extrémité, même force surnaturelle, même amour des principes mâtiné de pragmatisme, même intransigeance envers les prêtres déviants, même sainteté éclatante, même humilité, même zèle pour la gloire de Dieu et le salut des âmes, même réussite matérielle, mêmes mimiques, même élocution et mêmes chauffeurs pour les conduire… à Rome. Cette Rome d’où nous venons et où nous retournons sous l’autorité du bon pape François qui, par humilité, ne juge ni les gays ni les transsexuels.
Du haut du Ciel Mgr Lefebvre peut-être fier de Mgr Fellay et de tous ses prêtres : nous lui sommes restés fidèles. Merci, Monseigneur, d’avoir placé des saints à la tête de votre œuvre. Merci, merci, merci !
Petrus
La destruction du sacerdoce : le but de Vatican d’Eux…
La destruction du sacerdoce, but de Vatican d’Eux
Cet objectif est atteint et doit être sans cesse rappelé.
Les travaux de Rore Sanctifica sont irréfutables et irréfutés.
Le but de l’Adversaire est atteint. C’était primordial et pourtant silence partout !
Pire, on fait tout dévier sur des leurres, comme la survivance de Paul VI ou le matérialiter—formaliter.
Revenons à la seule réalité depuis 50 ans : la destruction irréversible du sacerdoce.
Le concile de Trente nous avait rappelé que seul NSJC avait créé les sacrements et enseigné les Apôtres entre la Résurrection et l’Ascension sur la matière et la forme des sacrements.
Tous ces rituels nous assuraient de la validité et des effets efficaces. Il n’y avait aucune raison de les changer.
Alors pourquoi les changer ? Il n’y a qu’une seule raison : pour les remplacer par des rituels invalides et sans effet.
Pour comprendre le combat gigantesque qui s’est livré pour détruire l’ancien rituel du sacre des évêques en le remplaçant par un nouveau rituel ontologiquement invalide, voici une chronologie des faits survenus depuis plus de 150 ans. Cet énorme travail, arrêté en 2007, permet de comprendre les multiples interventions internationales pour parvenir à détruire et substituer.
Une telle chronologie mérite une sérieuse méditation pour saisir toute la lutte entre les vrais Vicaires de NSJC, et les membres du camp de l’Adversaire, le tout sous le regard de la TSVM, mère de l’Église et du clergé, particulièrement de l’épiscopat, de ces évêques, successeurs des Apôtres, eux dont elle a dirigé les consciences après l’Ascension. Elle connaît trop bien leurs faiblesses, leur courage, leur amour de Dieu. Elle est particulièrement leur Mère !
Joignons-nous au camp de la Vérité et soyons, là où nous sommes, des apôtres de ce camp de la Vérité :
Les « évêques » conciliaires se croient évêques, nous font croire qu’ils sont évêques, mais ils ne sont qu’évêques de la secte conciliaire et en aucun cas évêques catholiques. Leurs sacres sont invalides, leurs ordinations invalides, leurs prêtres sans pouvoir ni de consacrer, ni d’absoudre.
CHRONOLOGIE
Il convient d’abord de MÉDITER soigneusement cette chronologie
(et de la Compléter Intelligemment)
Ensuite, Il faut Absolument Diffuser le plus Largement cette chronologie
L’ÉTAU SE RESSERRE AUTOUR DU PETIT NOMBRE…
L’Étau se Resserre Autour du Petit Nombre…ou
…Jérôme Bourbon pris entre deux feux d’un même traditionalisme moribond et en état de très pieuse décomposition…
Dans un article de Rivarol du 16 octobre, Jérôme Bourbon n’a pas de mots assez percutants pour qualifier les occupants du Vatican qui sont « des ennemis, des usurpateurs modernistes sans foi ni loi et des loups déguisés en brebis ».
Il nous dit aussi que « Vatican II et ses suites sont la plus grande catastrophe qui soit arrivée à l’humanité ». Nous ne saurions le contredire !!! (Voir plus bas son article annoté par mes soins).
Il se trouve que, par un effet ironique de circonstance, cet article de Rivarol est précédé et suivi, sur TradiNews, très symboliquement par deux articles d’un même Abbé François Knittel de la…FSSPX !!!
Dans l’article qui précède celui de Jérôme Bourbon, l’Abbé Knittel nous parle de la grandeur du mystère dans les relations entre époux et épouse dans le mariage.
Il nous expose ensuite la nouvelle théologie du mariage selon le Cardinal Kasper ! Il nous explique ensuite que, selon la conception des éléments de salut, l’union des divorcés-remariés présente quelques similitudes matérielles avec celle des couples légitimes (amour mutuel, stabilité de la relation, soin des enfants, vie de prière, etc.)
Mais l’Abbé s’empresse à juste titre d’ajouter que ces éléments sont privés de l’ordre et de la finalité qui sont propres au mariage chrétien. Il en conclut que, en poussant ces faux principes jusqu’à leurs ultimes conséquences, on risque d’aboutir, après le « mariage pour tous » à la « communion pour tous » !!! Question à l’Abbé en passant : n’est-ce pas déjà le cas dans la secte conciliaire depuis au moins quarante ans ? Quid de la validité de ces synaxes de Caïn ? On reste muet sur l’essentiel comme toujours !
Dans l’article qui suit celui de Jérôme Bourbon, notre même Abbé nous entretient de la « réconciliation liturgique » soutenue par une thèse doctorale d’un moine bénédictin espagnol ! Tout tourne autour des principes d’interprétation du motu proprio Summorum Pontificum !!!
Oui, vous avez bien lu !!! On n’arrête pas le progrès ni l’imagination (malice ?) humaine !… Notez en outre que ce moine ne célèbre pas lui-même selon le rite traditionnel…ce qui, dixit l’Abbé, lui confère une neutralité et une impartialité qui ne sauraient être mises en doute !!!
Mais ce qui est intéressant c’est que nous apprenons que :
1/ l’herméneutique de rupture est une réalité bien concrète !
2/ le motu proprio résulte d’une « lente maturation » (sic !) depuis 1971 !!!
3/ le motu proprio a modifié la situation précédente, en faisant comprendre que la célébration de la forme extraordinaire devrait être normale…Malin, non ?
4/ la célébration de la Messe traditionnelle n’est pas en opposition avec Vatican II…
5/ il y a eu une réforme, [c’est-à-dire] un changement dans les formes, mais pas une véritable rénovation, telle que l’envisageait Sacrosantum Concilium !
6/ la réconciliation liturgique est une nécessité urgente préalable à l’évangélisation et à l’œcuménisme !!!
7/ Benoît XVI a manifesté son amour paternel et sa compréhension envers ceux qui se sentent spécialement attachés à la tradition liturgique romaine et qui couraient le risque (SIC !!!) de devenir, de manière définitive, des marginaux (suivez mon regard !!!) dans l’Église.
8/ et le plus sérieusement du monde, notre Abbé en conclut que le motu proprio est « un signal fort » et que ces signes des temps demandent réflexion et Docilité !!!
On nous prend vraiment pour des demeurés…incultes !!!
Tirons vite la chasse !
Liens :
- http://tradinews.blogspot.fr/2014/10/abbe-francois-knittel-fsspx-la-lettre_15.html
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TradiNews : [Jérôme Bourbon – Rivarol] Le Vatican bénit les unions homosexuelles, Valls détruit la famille
Jérôme Bourbon – Rivarol – 16 octobre 2014
Survol au-dessus du “nid de coucou tradilandesque” : la confusion y règne en maître !
Survol au-dessus du “nid de coucou tradilandesque” : la confusion y règne en maître !
Les “résistants” empêtrés dans leurs contradictions !
Dans un très (trop) long article, l’organe officiel des “résistants” au ralliement avec Rome (“Avec l’Immaculée”), nous entraine dans un long fleuve mouvementé, voire déchainé de la pensée impétueuse de nos clercs patentés.
En cause, un certain “Mgr” Perez, qui n’est pas évêque (mais pas du tout !) mais est ainsi nommé à titre courtois et honorifique pour avoir rejoint l’Ordre de Saint Jean de Jérusalem !
Nous passerons sur les développements longs et fastidieux de la carrière de ce “clerc”, pour n’y voir qu’un prétexte pour les clercs « résistants » de nous faire, tout au long de cet article, quelques aveux assez croustillants !