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QUIS UT ECCLESIA ! ! !
Notre dernier article, « Vatican D’Eux : canonisations, béatifications, synode & Cie… » a entraîné une Disputatio effrénée suite à la « contestation » du fait que je disais que « pour nous », Fidèles semper idem, il ne s’était RIEN passé dans l’Église catholique le week-end dernier alors que la secte « église Conciliaire » concluait en ce « Dimanche des conviés aux noces » ses parodies de béatification et de synode et que « pour nous », Fidèles semper idem… ce dimanche 19 octobre, n’était pas un jour de tristesse, jour de deuil…marqué malheureusement d’une pierre noire !…
Le premier a avoir “ouvert les hostilités” étant « Alexandre » (lien permanent), c’est lui le premier visé (mais c’est valable aussi pour tous les contradicteurs) par la très bonne réponse que nous donne notre cher correspondant « Omnibus Orthodoxis atque Catholicae, et Apostolicae Fidei Cultoribus ». (lien permanent) :
Quis Ut Ecclesia ! ! !
Ou le monde perdu d’Alexandre le bienheureux qui s’attriste que Michou soit sur la table conciliaire et nous fait consterner une drolatique fâcheuse petite crise nerveuse.
Alexandre s’attriste et moi paraphrasant Saint Paul, je me réjouis qu’ils ne fassent pas plus de progrès dans la déchéance, espérant toutefois que leurs égarements insensés soient prochainement vraiment flagrants pour tous … c’est pas gagné … avec Fellay l’Iscariote !
VATICAN D’EUX : canonisations, béatifications, synode & Cie…
Une tempête impétueuse a soufflé dimanche dernier dans beaucoup de chapelles d’une certaine tradition…
Des ralliés (n’en parlons pas !) aux tradis de la fausse-majorité-Traditionnelle (F$$PX) jusqu’aux tradis Verruenien (1) se sont “scandalisés” dimanche 19 octobre 2014… suite aux derniers événements que la secte conciliaire concluait en ce « Dimanche des conviés aux noces » (pour nous ! pas pour Eux…).
Ce dimanche nous présentait pourtant, selon Dom Pius Parsch, une magnifique image de l’automne liturgique (dans l’Église catholique !) :
Nous voyons une salle de festin brillamment éclairée, où sont assis de nombreux invités, revêtus d’habits d’une blancheur éclatante. Dans l’attente, tous portent leurs regards vers la porte qui doit s’ouvrir à tout instant pour laisser entrer le Roi venant rendre visite aux invités ; les invités, c’est nous, chrétiens ; la blanche robe nuptiale, c’est le vêtement baptismal de la filiation divine ; le roi qui arrive, c’est le Seigneur dont le retour est attendu. La grande préoccupation de notre vie doit être de posséder la blanche robe nuptiale ; c’est l’homme nouveau que nous devons revêtir dans la vraie justice et sainteté (Épître) ; c’est l’accomplissement de la volonté de Dieu (Oraison).
Et nos bons tradis n’avaient aux oreilles et à la bouche qu’une préoccupation…
Ce 19 octobre restera dans l’histoire comme le jour où Jean-Baptiste Montini aura été béatifié par le pape François…
La F$$PX s’étant fendue de quelques communiqués :
Du côté de l’Institut (IBMC) même combat !… Certains prêtres allant jusqu’à célébrer leur Sainte Messe « en réparation de ces scandales »…
Les abbés anti-ralliéristes de la fausse résistante, eux aussi, ne sont pas en reste… qui comme l’ineffable R.P. Pierre-Marie des BonsHommes d’Avrillé, alias “Dominicus” dans un « Tiré à Part, du 18 octobre 2014 » de la Revue « Sel de La Terre » écrit :
Et bien NON ! mes chers Fidèles semper idem…
Nous sommes d’Église Catholique ! (corps mystique de Jésus-Christ)
NON !
Parce que cette “église” est une des nombreuses sectes qui pullulent autour de l’Église catholique…
Mais N’est Pas l’Église catholique !
Elle s’est définie elle-même : « église Conciliaire »…
« dimanche 19 octobre, jour de tristesse,
jour de deuil…marqué malheureusement d’une pierre noire »
Uniquement pour Tous les « Una Cum »…
Pour le Fidèle semper idem…
Sur mon agenda, sur le calendrier de l’histoire de l’Église Universelle, de l’Église catholique au 19/10/2014 :
(Dix-neuvième Dimanche après la Pentecôte)
(Saint Pierre d’Alcantara)
[1] Verrua Savoia (français : Verrue) est une commune italienne de la province de Turin dans la région du Piémont en Italie, siège de l’Institut Mater Boni Consilii, société religieuse fondée par quelques prêtres italiens de la Fraternité Sacerdotale Saint Pie X de Mgr Lefebvre sortis de ladite Fraternité en décembre 1985.
Un Baptême de Désir de Dieu, pour un Jour,
Le Baptême d’Eau en Dieu, pour Chaque Jour !
Un Baptême de Désir de Dieu pour un Jour,
Le Baptême d’Eau en Dieu pour Chaque Jour !
Quelques réflexions à propos des erreurs feeneyistes propagées par le « M.H.F. », et le site « La Foi ».
L’abbé Marchiset, prêtre catholique semper idem jusqu’à il y a peu de temps, semble avoir été victime de certains colporteurs d’égarements destructeurs de la Foi de l’Église, et échoué dans des erreurs afférentes au baptême, à la Rédemption et à l’Église. Dans le chaos entretenu, à la faveur de l’ignorance coupable et quasi-générale des fidèles, par les perroquets savants, clercs ou non, qui ne sont que de crispés survivantistes de l’Église de Pie XII, ou par les individus sans scrupule émanant de l’antre millénaire des ennemis héréditaires de l’Église, il convient de récapituler succinctement les objections que soulève la doctrine feeneyiste.
Gardons constamment à l’esprit, en ce sujet comme en tant d’autres, ce double fil conducteur : premièrement la Révélation, telle qu’elle est attestée ab initio par l’Église, doit faire plier toutes les autres considérations intellectuelles, affectives, morales ou politiques. Deuxièmement, et nonobstant cet impératif catégorique, la Révélation attestée par l’Église est, et demeure, en conformité semper idem avec l’intelligence humaine.
En premier lieu, nous brosserons superficiellement les caractéristiques de l’Église dans l’optique des problèmes posés par le feeneysme ; cela nous permettra néanmoins en un deuxième temps de préciser la signification et la portée de cette réalité : devenir, et demeurer, Enfant de l’Église.
AVANT DE PRENDRE LE MAQUIS, LA RÉSISTANCE VEUT, ELLE AUSSI, FAIRE L’UNITÉ
Avant de Prendre le Maquis, La Résistance veut, Elle Aussi, Faire l’Unité (c’est très à la mode en ce moment !) en combattant le seul ennemi mortel : le SÉDÉVACANTISME “dogmatique” !!! Elle nous dit : il ne faut rien dogmatiser !
Nous avons déjà EU, dans la FSSPX, des études (dites) “sérieuses” et surtout sérieusement anti-sédévacantistes….. La résistance (!) s’y met à présent et nous promet une nouvelle ÉTUDE encore plus fouillée, encore plus “antisédévacantiste dogmatique” pour l’été prochain !… eh oui ! car nous apprenons médusés qu’il y a plusieurs formes de sédévacantismes (et de SENSIBILITÉS catholiques sans doute ?!) et que toutes ces formes peuvent être soit una cum soit non una cum !!!! c’est merveilleux ! la sainte résistance vient d’inventer une nouvelle tour de Babel à vocation RÉCONCILIATRICE et unitariste ! Mais dans quel but ultime ? devinez……. : préserver l’unité de la résistance…..tant il est vrai que la seule menace au monde pour tous ces clercs de toutes mouvances porte un nom maudit qui lui a valu sur d’autres blogues des noms d’oiseaux particulièrement gratinés : j’ai nommé le sédévacantisme dogmatique (dit autrefois “complet”) qui a pour premier principe — catholique semper idem — de refuser toute compromission avec l’erreur et tous ses artisans !
AVERTISSEMENT : la LÉGITIME euphorie et sa détente subséquente devant des ÉCRITS aussi hallucinants ne doivent pas nous faire oublier la gravité du sujet et de l’heure PRÉSENTE… et la CHARITÉ surnaturelle qui doit en ÊTRE le fruit…
Savourons NÉANMOINS, avec tristesse et effroi, ce que des cervelles CLÉRICALES, PÉTRIES des meilleures intentions, ne craignent pas de soumettre À nos intelligences offusquées :
Se recentrer sur l’essentiel
Petit commentaire : Ne serait-ce pas là en réalité le péché originel du traditionalisme, que de n’avoir pas voulu ou ne pas s’être donné les moyens de rejeter doctrinalement par la puissance de l’anathème tous ceux qui ne professaient plus la pure doctrine catholique ? En fait, par cette défection des meilleurs et de ceux qui au sein de l’Église étaient investi du sacerdoce plénier, le châtiment était déjà à l’œuvre puisque les vrais moyens de réagir se sont trouvés gravement en défaut… Lorsque les catholiques semper idem et antilibéraux rejettent absolument toute cette fausse église Conciliaire, ses “pontifes”, prélats, rites, sacrements, etc… ils rejettent par là-même toute velléité de pragmatisme et œuvrent indubitablement pour la véritable UNITÉ de l’Église en restant fermes sur les principes et résolument fermés à toutes les formes d’hérésie et d’erreur… Eux seuls semblent avoir compris la véritable signification du “nullam partem” ! En refusant de mettre cette priorité absolue au calendrier et à la source de sa réaction légitime contre la révolution en chape et en tiare, en adoptant tant dans les faits que dans les postures un pragmatisme et un attentisme dissolvants et blasphématoires, le traditionalisme, presque toutes tendances confondues, s’est volontairement (aveuglement-châtiment) privé des Moyens Surnaturels Exclusivement Catholiques de combattre réellement l’apostasie des antichrists de Rome et d’ailleurs…et, par le fait même, s’est coupé des canaux de la Grâce qui seule permet de voir clair et de marcher droit !
Sans cette intransigeance surnaturelle et de droit divin, le traditionalisme s’est retrouvé comme mort-né, sans fruits, balloté de chapelle en chapelle entre les mains du Diable, tout juste bon à faire le perroquet d’une foi mondaine et “libéralisée” et à n’être que le distributeur d’une liturgie et de sacrements, devenus au fil du temps et de l’extinction du sacerdoce valide, des leurres diaboliques…….
Un Principe divin incontournable…
ou comment ne pas mettre, comme les traditionalistes, depuis 50 ans, la charrue avant les bœufs…..et le pragmatisme à la place des principes !
Un principe divin, une règle de conduite valable pour tous en tous temps et en tous lieux.
« Le principe du pragmatisme, c’est de n’avoir pas de principes »
« Seuls les principes peuvent sauver les nations »
(Comte de Chambord)
Mgr Freppel remarquait avec raison que l’abandon des principes conduit inéluctablement aux catastrophes. On ne peut que craindre l’avertissement de saint Pie X : « Si la règle semble un obstacle à l’action, on se dit que dissimuler et transiger facilitent le succès : on oublie alors les règles sûres, on obscurcit les principes, sous prétexte d’un bien qui n’est qu’apparent. Que restera-t-il de cette construction sans fondations, bâtie sur le sable ? »
Le but de cette étude est de démontrer, que le principe sus-dit est absolument catholique, et ne peut souffrir ni abandon, ni exception, étant voulu de Dieu Lui-même.
I – La Révélation
Dans l’Ancien comme dans le Nouveau Testament, c’est la volonté très ferme et explicite de Dieu, que les hommes qu’Il daigne gratifier de Sa pure et vraie doctrine se gardent absolument de frayer avec ceux qui en professent une autre différente, au risque de rentrer en collusion avec la partie adverse et de manquer ainsi aux devoirs de sa charge. C’est ce qu’on appelle la prévarication. C’est la toute première recommandation qu’Il tient à faire à Moïse, lorsqu’Il conclut l’alliance avec lui : « Garde-toi de t’allier aux habitants des pays où tu vas, de peur qu’’ils ne soient pour toi un piège. Mais vous renverserez leurs autels et briserez leurs idoles … » (Ex. 34, 11) Notre Seigneur, à son tour, mettra souvent en garde Ses disciples contre le levain de la doctrine des Pharisiens et des Saducéens (Mt 16, 6 ; Mc 8, 15), contre les faux prophètes revêtus de peaux de brebis (Mt 7, 15) qui induiront beaucoup de gens en erreurs (Mt 24, 11) et même les élus si possible (Mt 24, 24). Les Apôtres seront si marqués par ces avertissements du divin Maître, qu’ils les transmettent avec force à leurs propres disciples : — « Je vous en prie, Frères, gardez-vous de ces scandaleux qui vont à l’encontre de la doctrine que vous avez reçue : évitez-les, car ces gens-là ne servent pas le Christ » (Rm. 16, 17). — « Je le répète : si quelqu’un vous prêche un évangile différent que celui que vous avez reçu, qu’il soit anathème ! » (Gal. 1, 9). — « Si quelqu’un vient à vous qui ait une doctrine différente, ne le recevez pas chez vous et ne le saluez même pas. Car celui qui le salue participe à ses œuvres mauvaises. » (2 Jn 10).
On pourrait ajouter d’autres passages de l’Écriture encore, ceux-là suffisent amplement, étant dictés par le Saint Esprit, pour nous convaincre que le devoir de nous garder des fauteurs d’hérésie (ou de religions fausses) est bien de droit divin.
II – La Tradition
Les premiers Pères de l’Église ne pouvaient pas oublier ces anathèmes doctrinaux, et ne purent que répéter sur tous les tons l’exhortation de saint Paul : « Fuis l’hérétique ! » (Tit. 3, 10). — « Fuyez les hérétiques, ce sont des successeurs du diable qui a réussi à séduire la première femme. » (St Ignace d’Antioche). — « Fuis tout hérétique ! » (St Irénée). — « Fuyez le venin des hérétiques ! » (St Antoine du désert). — « Ne t’assied pas avec des hérétiques ! » (St Ephrem). Et saint Vincent de Lérins tient à nous préciser : — « L’Apôtre commande cette intransigeance à toutes les générations » il faudra toujours anathématiser ceux qui ont une doctrine contraire à celle reçue ».
C’est pourquoi, au XIXe siècle, un Dom Guéranger écrira à Mgr d’Astros : « Un des moyens de conserver la foi, une des premières marques de l’unité, c’est la fuite des hérétiques. ». En effet, cette « première marque de l’unité » concerne évidemment l’unité de foi, la première note caractéristique de l’Église catholique, (une, sainte, catholique et apostolique) qui ne peut avoir « qu’un seul Seigneur et une seule foi » (Eph. 4, 5). Cette même Église, qui avertit solennellement les futurs sous-diacres ainsi : « Restez fermes dans la vraie foi catholique, car selon l’Apôtre, tout ce qui ne provient pas de la foi est péché (Ro. 14, 23), schisme, étranger à l’unité de l’Église ». Aussi pour mieux comprendre non seulement l’ancienneté, mais surtout le caractère absolu de notre principe, il nous faut garder bien gravé dans l’esprit que durant plus de mille ans de schisme entre les byzantins et Rome on n’a jamais, sans aucune exception, conclu un seul accord canonique avec des Uniates avant que ceux-ci n’aient pleinement reconnu la doctrine catholique sur les dogmes controversés (Filioque, Primat du Pape etc…).
D’après le Père Jean ; Février 2014
Le blogue LA QUESTION : ces traditionalistes qui “talmudisent” le Droit Divin
Le blogue La Question : ces traditionalistes qui “talmudisent” le Droit Divin
par Iéschoua incorrect alias Amabilus Manziaci
le blogue La Question :
Ces Traditionalistes qui « Talmudisent » Le Droit Divin…
Brève esquisse de réponse
à un « fake » de la tradition,
parodie sur internet
du catholicisme semper idem
Aux termes de l’Écrit de Damas, ils [Paroushim (1)] sont traités de bâtisseurs de murs et de vaticinateurs (Lawrence H.Schiffman)
Lorsque l’Église n’était pas défigurée et masquée par ceux qui refusent qu’en elle le surnaturel se communique à l’humanité sans s’avilir cependant en immanence, il n’était point périlleux de ne pas saisir ce point-clé de la Révélation et de la Tradition. Mais depuis que les clercs de l’Adversaire sont remontés « des veines de l’Église » jusqu’à sa tête, le milieu superficiel et libéral de la « tradition » se trouve profondément châtié. Ne s’étant jamais réellement interrogé sur l’origine de sa Foi, et ne semblant pas avoir vécu en profondeur la vie de l’Église, dès lors que les représentants apparents de cette dernière n’enseignent plus la Vérité, ne sanctifient plus, ne disciplinent plus, comment les traditionalistes comprendraient-ils alors ce qu’est l’Église en désordre, et en désordre précisément du point de vue du Droit Divin ?
Ils s’évertuent vainement, et les rédacteurs du blogue La Question en offre un triste spécimen, – à copier-coller une explication stérilement verbeuse, et chimériquement éclairante ; et ils croient l’appuyer en prônant une légaliste conduite à tenir. Ainsi caressent-ils le rêve de tracer une frauduleuse voie moyenne entre d’un côté l’Église militante en ordre qui appartient au temps révolu et de l’autre, une Église ayant sombré dans le désordre, qu’ils dénient.
Ce faisant, ils mettent de la sorte cruellement à nu un détournement doctrinal sans précédent, en pratiquant une herméneutique de nature pharisienne. En vertu de celle-ci, le Dépôt de la Foi et le Magistère sont avilis jusqu’à servir à de fondement scripturaire, donc révélé, à une innovation visant à assujettir notamment la perpétuité de la Papauté à la nécessité que les « structures traditionnelles » des sociétés demeurent physiquement encore debout. Cette persistance, ce « miracle » du genre des « signes » tant réclamés déjà par les Pharisiens à notre Divin Maître, nécessiterait qu’un vestige aussi vénérable puisse encore trôner physiquement au milieu des décombres de la totalité des autres institutions en ce XXI° Siècle.
Après avoir jeté un bref regard sur ce passé où le Droit divin harmonisait la Loi et la Foi, nous nous pencherons sur l’instrumentalisation procédurière que lui font subir certains ; ainsi ceux qui professent que « ce qui importe dans l’examen […] des déclarations ou actes pontificaux, est de déterminer ce qui sert ou non la cause de la Tradition » (La Question, 13 octobre 2011). Puis nous nous livrerons à aperçu rapide de la conception sécularisée qui prévaut depuis Vatican d’Eux, avant de nous pencher sur la version subjective et nostalgique de cette conception qu’en donnent la majorité des traditionalistes : Le Droit divin aurait désormais pour destin de se volatiliser en mille petites « traditions » humaines. Dès lors, nous pourrons examiner comment le Droit Divin exige que nous comprenions la visibilité de l’Église Catholique sous l’éclipse que lui inflige l’entité Conciliaire.
* * *
Non seulement les rédacteurs de La Question ne semblent pas posséder les outils intellectuels maîtrisés en revanche par nombre de théologiens conciliaires, néanmoins si coupables, ni une culture philosophique et générale pénétrante. La méchanceté, le phrasé littéraire, et les luxueuses illustrations graphiques, ne pallient pas l’absence de rigueur, de structuration et de qualification. La copie intelligente des vénérables et véridiques mémentos élémentaires du passé, ne doit pas se limiter à une mise en scène de propagande. Alors ne seraient-ils que des « littéraires » ? mais alors des littéraires ratés, une imitation de ces journalistes qui sont les pires pourvoyeurs d’âmes trompées au profit des monstres révolutionnaires. Et s’il s’agit de théologiens d’état, songeons que les « professionnels » sur le plan matériel sont astreints, au titre d’une présomption irréfragable, à une obligation de résultat : qu’en sera-t-il donc de l’obligation des « professionnels » sur le plan surnaturel ?
Amabilus Manziaci, 3 avril 2014.
* * *
Table des matières
(liens, cliquez pour accéder)
Le blogue La Question : ces traditionalistes qui “talmudisent” le Droit Divin.
I. L’Église est Conforme au Droit Divin
a.) L’économie de la Révélation condamne par avance certains accommodements traditionalistes
b.) En ce qui concerne l’acte de foi en l’Église
c.) S’agissant de l’être surnaturel de l’Église
d.) Pour l’Enseignante et pour l’enseigné, un garant infaillible : le Pape
II. L’Église Monarchique Caricaturée
1.) Une déconstruction d’esprit talmudique du Droit Divin positif Révélé
a.) la société divine et humaine qu’est l’Église serait contenue dans la société juridique
b.) Et ce « sujet matériel » catholique est interprété en « sujet » d’une pseudo-monarchie
2.) La dissolution idéologique pratiquée par les traditionalistes
a.) Examinons le procédé « juridiste »
b.) Voici ce que l’Église oppose
c.) comparaison avec les « squatters »
3.) Un constructivisme d’esprit talmudique appliqué au Droit Divin
a.) Rappelons un précédent religieux funestement fondateur
b.) Considérons ensuite le processus théologique en jeu
c.) Un exemple des procédés séducteurs de La Question
IV. Le Droit Divin Profané par les Conciliaires
1.) Un réflexe primitif : dénier le défi du réel Révolutionnaire
2.) Le présupposé irrationnel et sectaire niant le Magistère de l’Église
3.) L’abolition de toute raison dans la machination entreprise
4.) Une exégèse des auteurs, spécieusement idéologique
5.) La manipulation idéalisatrice
7.) Une implicite exégèse mythologisatrice de la Fondation de l’Église
8.) La ruse du diagnostic anachronique de la situation présente
9.) La diabolisation des catholique semper idem antilibéraux
B.) Assujettir la situation factuelle de l’Église au Droit Divin positif
C.) Le raisonnement conforme à la théologie catholique en conséquence
D.) Où est, en pratique ET en théorie, la succession Apostolique aujourd’hui ?
I. Dans l’ordre de la réalité éclipsée de l’Église
[1] Paroushim de peroushim, mot hébreu qui se traduit « les séparés ». («séparés» des mécréants [du reste], bouffis d’orgueil) ; le mot désigne alors par extension soit un hypocrite, soit un formaliste content de soi et jugeant les autres !
Les Paroushim sont les inventeurs de la religion de l’interprétation !
qui ont remplacé la religion hébraïque qui était vouée à annoncer et attendre NSJC, par leur interprétation (Talmud) oral d’abord puis a été écrit, et ensuite commenté à l’infini.
Par référence les modernistes et les conciliaires, à la suite des protestants continu le même esprit, le même système, et la même religion !
Nos amis tradis de La Question constituent une variation ou un version réactionnaire de cette erreur.
Ils interprètent et substituent leur interprétation à une situation de fait que subit l’Église par l’éclipse !