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L’immense souffrance…. de Max Barret

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Une immense souffrance….

 

Dans la suite logique du dernier article du CatholicaPedia Blog « Les rebelles se rebiffent » on prendra connaissance avec une profonde tristesse et « souffrance » du dernier numéro de Tychique, intitulé fort à propos « une immense souffrance ».

Dans un renversement sophistique hallucinant, Tychique nous présente ce qui est précisément comme humainement possible, une « réalisation » qui semblait impossible à tout tradi bien né il y a encore quelques années ! Aurait-il oublié qu’il n’y a de solide et de pérenne qu’en Dieu et dans Sa parole et que tout ce qui est humain s’évapore comme la rosée du matin au contact des rayons corrupteurs du péché originel actualisés par des millions et des millions de péchés personnels et /ou collectifs ?

Seule l’Église a reçu les promesses de Notre-Seigneur que les portes de l’Enfer ne prévaudront pas, et non pas la Fraternité….St Pierre ou St Pie X !!!

Ce numéro de Tychique est pathétique et doit créer au plus profond de notre âme une souffrance spirituelle réelle et nous inciter à prier pour ces catholiques égarés et à la vue très basse…

Pierre Legrand.

 

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LA PREUVE PAR NEUF OU L’HISTOIRE VRAIE D’UN “PETIT TRADI”

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La Preuve par Neuf ou l’Histoire Vraie d’un “Petit Tradi”

(source : « Avec l’Immaculée »)

Le traditionalisme altère vraiment la santé !

J’en veux pour preuve la réaction d’un traditionaliste tout ce qu’il y a de bon chic bon genre qui est obligé de prendre des somnifères car il ne sait plus où il en est ! Nous ne saurions trop lui recommander, avec l’aide de l’Esprit Saint, de s’informer à des sources plus sûres et de passer au crible du discernement des esprits son traditionalisme infesté… Le problème c’est que ce “petit tradi” très ordinaire est environné de toutes parts de mauvais maîtres, à “gauche” comme à “droite”, qui lui enseigneront toujours que confondre l’Église Catholique avec la secte qui occupe les institutions visibles de l’Église n’est ni un blasphème ni un péché mais l’expression d’un catholicisme fidèle à la tradition et au respect de “l’autorité” !…

Mais, pour être édifiés, lisez plutôt chers lecteurs :

 

Jean prend un somnifère

somnifères

La nouvelle croisade de rosaires demandée par Mgr Fellay à partir du 1er janvier 2014 a inspiré un fidèle de la FSSPX qui s’avère être un vrai boute-en-train !

 

 

Jean est un petit tradi fréquentant un prieuré français. Un de ces fidèles comme on les apprécie dans nos chapelles surtout maintenant qu’il y a, paraît-il, tellement de gens compliqués, tellement d’empêcheurs de se rallier en rond !

Jean, pour sa part, ne faisait, jusqu’à présent, aucune complication à personne, et surtout pas à son Prieur : on lui demandait de payer, il payait ; on lui demandait de prier, il priait. Etc.

Seulement, cette fois, l’intention n° 2 de la nouvelle croisade – qui, nous l’espérons, ne pave pas les voies de l’enfer – l’intention n° 2, donc, lui a paru si nébuleuse et si contradictoire que le malheureux qui ne s’était encore jamais posé de questions, commence à s’en poser et même à s’en poser beaucoup.

Voici donc le courrier qu’il adresse à tous ses amis.

 

Chers amis,

En cette période de l’année, j’avais grande envie de m’offrir un petit périple. Seulement voilà : d’après mon Prieur, faut pas pour autant rater le début de la nouvelle croisade ! Alors, puisque le Prieur l’a dit…

J’ai donc consulté les intentions sur La Porte Latine. Et ça n’a pas été tout seul ! La n° 2, j’avais vraiment du mal à la comprendre. « Pour le retour de la Tradition dans l’Église ». Mais comment fait l’Église sans la Tradition ? Et puis la Tradition, c’est nous. Alors s’il faut que la Tradition revienne dans l’Église, moi Jean, j’suis pas dans l’Église ? Diable ! (enfin non, je voulais dire « Ciel ! »).

Pourtant l’Abbé s’est donné beaucoup de mal pour nous expliquer cette intention, mais il s’est donné tellement de mal que j’ai encore moins compris… Et puis, il n’avait pas l’air content du tout quand je suis allé le voir après la messe à la sacristie. C’est drôle : d’habitude il me parle toujours aimablement, surtout quand je lui apporte mon denier du culte.

Je me suis dit finalement que l’Abbé devait avoir raison : « Mon pauvre Jean, tu réfléchis trop, cela ne vaut rien. Prépare donc tes bagages ! »

Hélas, je n’étais pas au bout de mes peines !

Quelques jours plus tard, Franc-Tireur sur Un évêque s’est levé nous a appris que l’intention n° 2 de la nouvelle croisade avait été modifiée : « Pour le retour à la Tradition dans l’Église ».

Voilà qui n’a pas simplifié mon problème : je veux bien admettre que l’Abbé a raison et que je réfléchis trop. Mais c’est encore moins clair que la première fois ! D’abord cette façon de s’exprimer ne me paraît pas très académique. Et puis on en revient presqu’au même point : si l’Église doit revenir à la Tradition, c’est qu’elle n’a plus sa Tradition. Alors comment fait-elle sans sa Tradition ? Et puisque je suis dans la Tradition, l’Église sans sa Tradition va revenir à moi ; donc je ne suis toujours pas dans l’Église ? Mais je suis dans la Tradition, alors qu’est-ce que je vais en faire, moi, de cette Église sans Tradition qui va revenir à la Tradition ?

À ce moment-là, j’ai pris un somnifère…

Au petit matin, j’étais vidé, épuisé, résigné, prêt à toutes les concessions, résolu à lever le drapeau blanc face à cette Église sans Tradition qui va revenir à la Tradition.

Mais comme si ça ne suffisait pas, voilà qu’il m’est tombé une nouvelle tuile sur la tête !

Cette affaire étant bien compliquée, et puisque je prévoyais de partir en voyage, il m’a paru prudent de m’assurer que la nouvelle intention n° 2 était bien la même sous toutes les latitudes. On ne sait jamais.

En Angleterre, aux USA et en Inde, pas de problème : l’intention n° 2, ça marchait comme sur la Porte Latine, c’est-à-dire : pour « le retour à la Tradition dans l’Église ».

Site Fsspx d’Angleterre www.sspx.co.uk/

2) For the return to Tradition within the Church = pour le retour à la Tradition dans l’Église.

Fsspx USA http://sspx.org/

2) For the return to Tradition within the Church = pour le retour à la Tradition dans l’Église.

Fsspx Indes www.sspxasia.com

2) For the return to Tradition within the Church = pour le retour à la Tradition dans l’Église.

Mais où l’affaire s’est corsée, c’est quand j’ai envisagé de faire un crochet par l’Allemagne, l’Italie et l’Amérique du Sud !…

Site Fsspx d’Allemagne http://pius.info/

2) Für die Rückkehr der Tradition in der Kirche = pour le retour de la Tradition dans l’Église.

Site Fsspx d’Italie www.sanpiox.it/

2) Per il ritorno della Tradizione nella Chiesa = pour le retour de la Tradition dans l’Église.

Fsspx Amérique du Sud www.fsspx-sudamerica.org

Espagnol : Por el retorno de la Tradición en la Iglesia = pour le retour de la Tradition dans l’Église.

Portugais : Pelo retorno da Tradiçáo na Igreja = pour le retour de la Tradition dans l’Église.

 

Je ne comprenais plus… Ça finissait par faire vraiment désordre ! Il y avait donc de part le monde la première intention n° 2 et la deuxième intention n° 2 ? Est-ce que Menzingen, vu la délicatesse de la situation, avait fini par adopter la politique commerciale de mon voyagiste : “Cher client, vous avez le choix entre différentes options selon votre destination. N’oubliez pas de vous renseigner auprès de nos agences (pardon : dans nos prieurés).”

Pauvre de moi ! Il faudrait donc que je m’adapte à chaque escale – une intention dans chaque port ! – que j’aille me renseigner au prieuré le plus proche dès que j’aurais mis pied à terre, et puis aussi – maudite Tour de Babel ! – que j’emporte tous mes dictionnaires. Je sentais que j’allais y perdre mon peu de latin…

 

 

Cette lettre est inachevée parce qu’à ce moment-là, Jean a craqué*. Que nos lecteurs se rassurent : aux dernières nouvelles, il reprend ses esprits mais il aura encore besoin de quelques jours de repos.

Ses amis voudront bien l’excuser : ils n’auront pas, cette année, de carte postale : Jean va rester sagement dans l’Hexagone.

D’après nos dernières informations, il a décidé de prier (en français) pour le retour des supérieurs de la Fraternité St Pie X au bon sens** … et à la Tradition.


* seule l’amour de la vérité apporte la paix de l’âme et de la conscience !

** pas si sûr car l’aveuglement les empêche de faire ce retour à la vraie Tradition…

 

 

LES NOUVEAUX DÉRAPAGES DE FRANÇOIS Ø !

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Les Nouveaux Dérapages de François !

 

pape François déterminé à agir...

Voici l’hérésie : François dit que Jésus est consubstantiel à sa Mère.

“Una vez escuché que alguien decía: ‘¡Este pasaje del Evangelio parece la guía telefónica!’ No, es otra cosa: este pasaje del Evangelio es pura historia y tiene un argumento importante. Es pura historia, porque Dios, como decía San León Papa, Dios ha enviado a su Hijo. Y Jesús es consustancial al Padre, Dios, pero también consustancial a la Madre, una mujer. Y ésta es aquella consustancialidad de la Madre. Dios se ha hecho historia. Dios ha querido hacerse historia. Está con nosotros. Ha hecho el camino con nosotros”. 

Les modernistes francs-maçons ont fait exprès dans un premier temps de changer le mot “consubstantiel” (consubstantialem Patri) par l’expression “de même nature” (de même nature que le Père), en faisant croire qu’il s’agissait de la même chose. C’est faux. En effet, on peut dire que Paul, qui est un être humain, a la même nature que Jacques, qui est aussi un être humain. Mais on ne peut pas dire que Paul et Jacques sont consubstantiels, ce qui signifierait qu’ils ont une unique substance pour deux personnes.

Nous arrivons à présent dans le second temps du processus moderniste et maçonnique : on revient au mot consubstantiel, mais cette fois-ci pour affirmer une hérésie pure : Jésus, qui est Dieu, deviendrait consubstantiel à Marie, qui est une créature purement humaine. Affirmer cela revient à enlever à Dieu sa divinité. On peut donc dire de Jésus qu’outre la nature divine, il possède la nature humaine que sa Mère a contribué à former en lui, mais on ne peut pas dire qu’il est consubstantiel à sa Mère, ce qui signifierait que Jésus et Marie sont deux personnes dans une unique substance. En fait, le seul cas possible de consubstantialité (mot qui implique nécessairement une unique substance pour des personnes distinctes) se trouve en Dieu (mystère de la sainte Trinité). La substance de Jésus est séparée de celle de Marie. Ils ne forment pas une seule substance à tous les deux. Jésus ne lui est pas consubstantiel.

Pour le pape de la secte conciliaire, non seulement « Dieu est consubstantiel à [l’homme] » mais plus encore : « lorsque Dieu veut dire qui Il est, Il dit “Je suis le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob” ». Ainsi, « le nom de Dieu », c’est « nous, c’est chacun de nous ».

« Dieu prend le prénom [de chacun] pour en faire son nom : “Je suis le Dieu d’Abraham, d’Isaac, de Jacob, de Pedro, de Marietta, d’Harmony, de Marisa, de Simon, de tous !”. Le nom de Dieu, c’est chacun ».

Dieu « a laissé l’homme écrire Son histoire » aussi le croyant est appelé à « Le laisser écrire son histoire. C’est cela la sainteté (…). »

 

La phrase « le nom de Dieu c’est chacun » signifie en clair que Dieu n’est plus Dieu. C’est très grave. On reconnaît ici la volonté maçonnique de mettre l’homme à la place de Dieu et Dieu à l’égal de l’homme. Le nom, c’est ce qui exprime l’identité d’une personne. En Dieu, le nom exprime l’essence même de Dieu. C’est pour cela qu’il est indicible. Donc strictement parlant, dire : « le nom de Dieu », c’est « nous, c’est chacun de nous » est un pur blasphème. On voit même ici une affirmation qui met Dieu sous l’homme : Dieu « a laissé l’homme écrire Son histoire », dit François. Dieu n’a évidemment pas laissé l’homme écrire son histoire. Sinon cela implique que Dieu s’est soumis à l’homme.

 

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Vatican d’Eux : Leur “Eucharistie”… est dangereuse !

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Les Père de Traditio nous apprennent aussi que la “liturgie” vatican-d’Eux’se est dangereuse !!!

En effet, le laïc déguisé en évêque John Folda a empoisonné la « Coupe Novus Ordo » (!!!) avant de le distribuer à des centaines de conciliaires qui ont « bu la tasse Novus Ordo » après lui…

La « Coupe Novus Ordo »

John Folda a propager le virus de l’hépatite… de lui-même à cinq Congrégations (!!!) qui pratiquent la mode des protestants depuis le conciliabule Vatican d’Eux…

Le laïc John Folda déguisé en évêque de Fargo

L’église Conciliaire est aussi contaminée physiquement que spirituellement

Au début de l’Église, la sage pratique était de limiter la réception de la sainte Communion sous l’espèce du vin au prêtre célébrant seulement. Il y avait plusieurs raisons à cette limitation : la profanation des saintes Espèces dans une forme liquide et une transmission possible de contagion.

La nouvelle secte conciliaire (qui, en tout cas, n’est pas catholique) a violé cette pratique traditionnelle, et maintenant elle (Eux !) en paie le prix pour offrir la « coupe », comme les protestants, aux Néo-sectaires conciliaires.

L’hépatite A est une maladie du foie, qui peut avoir des conséquences mortelles. John Folda, le laïc déguisé en évêque de Fargo, dans le Dakota du Nord, a contracté cette maladie et, après avoir été diagnostiqué, il répand la contagion par la voie fécale-orale, transmise de personne à personne par contact direct. L’hépatite A se trouve dans les selles des personnes infectées, selon le ministère de la santé. Comment les matières fécales du laïc déguisé en évêque de Folda ont contaminé la « Coupe Novus Ordo » qu’il propage autour de lui n’est pas connue avec certitude, mais une hypothèse peut être faite. L’hépatite A se propage le plus souvent lorsque les gens atteints de cette maladie négligent de se laver les mains après leur passage aux toilettes et ensuite touchent d’autres personnes – ou dans ce cas bave (!!!) dans la « Coupe Novus Ordo » « partagée » (Beurk !!!).

Le Département de la Santé du Dakota du Nord a étiqueté le laïc déguisé en Évêque comme source de contagion, quand ils ont découvert qu’il buvait dans la « Coupe Novus Ordo » et faisait ensuite passer le même calice aux autres dans la congrégation, qui, par conséquent, entraient en contact avec le virus. Entre Septembre et Octobre 2013, Folda a partagé le « Calice Novus Ordo empoisonné » dans cinq églises et à des centaines de Néo-sectaires conciliaires avant que ses activités soient connues des autorités sanitaires à l’occasion d’une convention de prêtres. De sorte que le ministère de la Santé craint que les “prêtres” Novus Ordo de la secte conciliaire puissent commencer à tomber comme des mouches.

Le Département de la Santé a encouragé les gens qui ont bu la tasse Novus Ordo de Folda de se faire connaitre pour savoir s’il les a rendus malades. Évidemment, nous parlons ici de la maladie physique. Il n’est pas question que la « Coupe Novus Ordo » rende les Néo-sectaires conciliaires spirituellement malade ! [Certains renseignements pour cet article ont été fourni par Reuters.]

Bons catholiques, la propagation de l’hépatite par le Néo-pseudo-évêque conciliaire vient à la suite d’une étude autrichienne qui a révélé que la plupart des « eaux bénites Novus Ordo«  étaient contaminée par des matières fécales. En outre, de l’“écume(crasse ; Beurk !!!) bactérienne est assez souvent trouvée dans les grandes « piscines Novus Ordo » où les bébés et les adultes sont « trempés », c’est-à-dire « initiés » dans la Nouvelle secte conciliaire au lieu d’être aspergés avec de l’eau versée sur la tête comme dans l’habituel forme traditionnelle du Baptême. Apparemment, la Néo-secte conciliaire est aussi contaminée physiquement que spirituellement… Une raison de plus de rester aussi loin de la Néo-secte conciliaire et de ses « temples Novus Ordo » que possible.

* * *

Cloaques d’impuretéVous avez dit « cloaques d’impureté » ???

 

Le “Pape” de la Fraternité Saint Pie X

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Le “Pape” de la Fraternité Saint Pie X

ou florilège des aberrations d’un laïc déguisé en pontife de la secte conciliaire…

 

Dans un long article, M. l’Abbé Jean-Pierre Boubée (F$$PX) nous dresse un petit catalogue hallucinant de notre Bergoglio, clown jésuite et moderniste qui « mène la barque de Pierre sur les récifs » (JP. Boubée dixit !).

pagliaccio-Francesco

J’ai résumé pour vous la substantifique moelle de ce travail clérical afin de mieux mettre en relief l’aberration criminelle qui consiste, pour les évêques et prêtres de la F$$PX à qualifier ces personnages apostats du titre de catholique et de leur attribuer toute l’autorité dont ils sont ipso facto déchus en raison même de leur apostasie.

Mes éventuels petits commentaires sont en vert.

 


 

1/ le pape François ébranle les certitudes les mieux établies de l’Église catholique.

Comme vous le constatez, ça commence très fort !!!

 

2/ Bergoglio admire Henri de Lubac et Michel de Certeau.

et l’Abbé nous dit : « cela ne laisse pas présager d’une forte orthodoxie »

C’est le moindre que l’on puisse dire !!!

 

3/ Bergoglio fait plus penser à un vieux curé de campagne qu’à un Souverain Pontife…

Oui, sauf que nos curés de campagne avaient la foi catholique dans leur immense majorité ! Cette comparaison est pour le moins inadéquate…

 

4/ Bergoglio dit que l’esprit missionnaire est une pompeuse absurdité.

Quoi d’étonnant de la part d’un apostat ?

 

5/ Bergoglio est résolument œcuméniste sans état d’âme.

Il ne fait en cela que suivre les pères du conciliabule Vatican II…

 

6/ Bergoglio est injuste envers les siècles de chrétienté, nous dit l’Abbé.

Il pratique un socialisme christianisant et est favorable à l’éradication de toute forme de pouvoir temporel.

 

7/ Bergoglio détruit les repères moraux du Bien et du Mal.

Et ils appellent cet homme un « Pontife » ???

 François clown par Foi V2.6

8/ Bergoglio infuse dans l’esprit des fidèles une confusion morale ou amorale propre au modernisme, en pratiquant le tour de force rhétorique qui permet de confondre tous les domaines et de justifier tous les désordres.

Et ils appellent ce personnage « Votre Sainteté » ?

 

9/ Bergoglio confond regard de Dieu (sur nos personnes) et jugement de Dieu (sur nos actions) et blasphème en laissant entendre que Dieu aime l’action mauvaise ou le péché.

Refus de juger, cet usurpateur ne peut remplir une mission catholique !

 

10/ Bergoglio pratique la méthode jésuitique qui consiste à répondre à une question par une autre question. Ce faisant il entraîne l’interlocuteur vers une interrogation existentielle qui le culpabilise.

Ce vrai « pape d’eux » est un redoutable…jésuite !!!

 

11/ Bergoglio, comme tout bon moderniste, est centré sur l’homme et son contexte. Tout l’ordre divin disparaît alors.

Bishop of Rome

 

12/ Bergoglio, comme tout bon progressiste affirme que proclamer des certitudes serait une « transmission désarticulée », alors que l’essentiel c’est de prêcher l’amour.

Pour cet apostat, toute certitude dogmatique relève de « l’orgueil et de la maladresse » !

 

13/ Dans une vision obstinément phénoménologique, Bergoglio nie la distinction entre l’ordre des substances et celui des accidents. Cette tournure d’esprit est au service de la révolution qui ébranle les certitudes de Foi et de raison au profit d’un devenir annoncé comme meilleur.

Qu’attendre d’autre d’un moderniste jésuite et d’un progressiste bon teint ?

 

14/ Bergoglio privilégie le « peuple de Dieu » au détriment de la hiérarchie.

Avec Bergoglio le « sentire cum Ecclesia » devient affectif et fondé sur une expérience communautaire.

Qu’attendre d’autre de la part d’un antipape révolutionnaire ?

 

15/ Pour Bergoglio, ce qui est « vieux » n’est plus adapté à l’existentiel !

Bergoglio nie le rôle de la Tradition et bafoue par là même l’influence surnaturelle de l’Esprit Saint.

Progressisme révolutionnaire…du passé faisons table rase…!

 

16/ Bergoglio partage un certain illuminisme avec le theilardisme.

Ténébreuse alliance de la gnose et du modernisme….

 


 

Après cette énumération édifiante de l’Abbé Boubée, on peut réellement s’interroger sur la véritable localisation du mystère d’iniquité : ceux qui se mettent gravement en dehors de l’Église, de par leur modernisme et progressisme forcené, ou ceux qui, comme les traditionalistes insultent leur Dieu en nous disant depuis si longtemps que ces gens-là sont toujours l’Église et qu’ils conservent toute leur autorité apostolique…à laquelle les traditionalistes s’empressent d’ailleurs de désobéir lorsqu’ils le jugent nécessaire selon leurs propres critères qu’ils croient être ceux de l’Église…?

Après avoir lu tout cela, poser la question n’est-ce pas y répondre ?

La simplicité de la foi l’exige.

 

 

F$$PX : Épuration, correction et double visage…

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Épuration, correction et double visage

 

Double-visage

La secte conciliaire n’en finit pas de se “convertir”, tandis que le traditionalisme version Fraternité notamment, n’en finit pas de vouloir sa conversion !

 

Dans un article, mis en avant par “Austremoine”, bien connu de la plupart de nos lecteurs, d’un certain « frère copiste » (sic!) le blog Eschaton (lien) s’adonne à la démolition en règle de la thèse sédévacantiste, arguant de son imprudence et de sa faiblesse théologique et doctrinale, et la qualifiant d’erreur grave et de tentation.

Cette tentation s’expliquerait par un dégoût légitime mais insuffisamment réfléchi devant les turpitudes conciliaires !

Il faut croire que nos clercs n’ont pas tous la même perception du dégoût puisque l’on peut lire, par exemple, sous la plume de l’Abbé de Lacoste (lien) :

« Ceci étant dit, nous ne voulons pas tomber dans l’excès inverse : nous pensons que la thèse sédévacantiste est imprudente et s’appuie sur des arguments incertains. (On retrouve le même argumentaire que ci-dessus !)

Nous prions chaque jour pour le pape François au canon de la messe, persuadés que, un jour, le successeur de Pierre prêchera à nouveau la foi catholique intégrale. »

(Éditorial de l’abbé Bernard de Lacoste, LAB de l’école Saint-Bernard de Bailly (78) – Pourquoi ne sommes-nous pas ralliès (sic!) ? – Octobre 2013)

Ainsi, après une prudente réflexion et une certitude que les “papes” de Vatican d’Eux sont bien catholiques, notre bon Abbé ne peut faire autrement que de prier pour son François de “pape”…au canon de la Messe !

On ne pourra donc pas reprocher à l’Abbé de ne pas être en cohérence avec ses affirmations…

Tous ces clercs n’ont sans doute pas lu ou voulu lire l’ouvrage de M. l’Abbé Marchiset sur l’infaillibilité pontificale. Ouvrage dans lequel l’auteur rétablit la vérité sur le magistère ordinaire du Souverain Pontife.

Tout se passe comme si, pour ces messieurs, la définition du magistère infaillible ex cathedra leur avait fait oublier que depuis toujours dans l’Église, le Souverain Pontife jouissait, dans une tranquille possession d’une infaillibilité magistérielle ordinaire universellement reconnue.

Notre frère copiste développe son argumentation en usant d’une sophistique perverse et d’une amnésie sélective et allant jusqu’à faire s’opposer entre eux les éminents théologiens qui dans la passé ont abordé ce problème.

Je n’entrerai pas plus avant dans cette polémique doctrinale déjà connue de nos lecteurs qui se reporteront, pour rafraîchissement intellectuel, aux ouvrages de références (ACRF) et aux articles précités.

Il est évident que nos ennemis ne sont pas seulement en face, là où l’apostasie déclarée ou rampante a pris ses quartiers, détruisant de fond en comble, malgré certaines apparences, tous les rouages de l’Église en leur signification surnaturelle, mais l’ennemi est aussi tout près de nous chez nos “frères” traditionalistes qui attendent vainement la conversion de Rome, cette Rome qui pour eux est toujours l’Église et par conséquent est et reste catholique !

L’erreur, pour se nourrir et subsister a besoin de la vérité. Nous sommes une source d’eau vive à laquelle s’abreuvent toutes les illusions cléricales traditionalistes. Pour se prouver qu’ils ont raison, ils se doivent de démonter régulièrement nos arguments “imprudents” et nos “erreurs graves”.

Quel bel hommage que le “vice intellectuel” rend ainsi à la vertu catholique !

La plupart du temps cette démolition de leur unique et véritable ennemi idéologique s’accompagne d’un silence pudique sur le magistère ordinaire universel qui est l’un des trois pouvoirs de l’Église.

Dans un article intéressant, M. l’Abbé Gleize se pose la question de savoir si la définition du magistère a changé avec Vatican d’Eux. On lira plus bas sa conclusion finale…

Puisque nos “frères ennemis” traditionalistes nous accusent de vouloir nous “rassurer” nous-mêmes en permanence et d’interpréter faussement le Concile Vatican (le 1 n’a pas lieu d’être puisque le “2” {d’Eux} n’est PAS catholique !), nous les renvoyons à leurs contradictions internes, fruit de leurs pitoyables arrangements avec la doctrine catholique.

De même que le modernisme est double, nos clercs refusent de voir dans les antipapes de Vatican d’Eux ce double visage propre au modernisme.

Un Pape catholique ne saurait en effet avoir un double visage……

 

 


 

La Définition du Magistère a-t-elle Changé ? (Abbé Gleize)

 

Arguments Pour ou Contre.

Il semble que non.

Jean <abbr>XXIII</abbr> et Paul VI de Vatican d’Eux1. Premièrement, la constitution Dei Verbum du concile Vatican II, la déclaration Mysterium Ecclesiae de la CDF réaffirment les données essentielles de la Tradition de l’Église sur l’institution divine, la nécessité et la nature du magistère ecclésiastique. Dei Verbum affirme en effet : « Le Christ Seigneur […] ordonna à ses Apôtres de le prêcher à tous comme la source de toute vérité salutaire et de toute règle morale, en leur communiquant les dons divins. Ce qui fut fidèlement exécuté, soit par les Apôtres, qui, par la prédication orale, par leurs exemples et des institutions, transmirent, ce qu’ils avaient appris de la bouche du Christ en vivant avec lui et en le voyant agir, ou ce qu’ils tenaient des suggestions du Saint-Esprit, soit par ces Apôtres et par des hommes de leur entourage, qui, sous l’inspiration du même Esprit Saint, consignèrent par écrit le message du salut. Mais pour que l’Évangile fût toujours gardé intact et vivant dans l’Église, les Apôtres laissèrent pour successeurs des évêques, auxquels ils remirent leur propre fonction d’enseignement » (1). On en déduit que la définition du magistère n’a pas changé avec Vatican II. (Pour être un bon moderniste, il faut être d’abord un « bon catholique » !)

2. Deuxièmement, le théologien du saint-Siège, Mgr Ocariz, réaffirme les données essentielles de la théologie sur le même sujet. Il écrit notamment : « L’unité de l’Église et l’unité dans la foi sont inséparables, ce qui implique également l’unité du Magistère de l’Église en tout temps, en tant qu’interprète authentique de la Révélation divine transmise par la Sainte Écriture et par la Tradition » (2). On en déduit la même conclusion que dans l’argument précédent.

Il semble que oui.

3. Troisièmement, les fruits du magistère pastoral inauguré par Vatican II se sont traduits par une protestantisation généralisée de l’Église (qui, de ce fait, n’est plus l’Église !) et un recul considérable de la foi. Malgré tout, le magistère post-conciliaire engage son autorité (nulle et non avenue) pour justifier le bien-fondé des enseignements qui sont au principe de ces fruits. Or, le magistère tel que l’Église l’a toujours défini jusqu’ici s’est toujours signalé par le maintien de l’unité de la foi catholique et l’expansion missionnaire de l’Église, qui sont maintenant depuis cinquante ans contredits par les conséquences du dernier concile. Il semblerait donc que le magistère ait changé de nature avec Vatican II. (Le conditionnel est de trop !)

 

Principe de Réponse.

4. Le magistère de l’Église catholique est essentiellement traditionnel. Il se distingue à la fois et du magistère scientifique et du magistère divino-apostolique. Le magistère scientifique procède par voie de recherche, et a pour objet de découvrir de nouvelles vérités, tandis que le magistère ecclésiastique n’a pas pour objet de découvrir de nouvelles vérités et doit à l’inverse transmettre la vérité définitivement révélée, sans changement substantiel possible au niveau du sens. Le magistère fondateur du Christ et des apôtres atteste la vérité pour la toute première fois, car il la révèle et c’est pourquoi sa parole vaut par elle-même, équivalant à une règle non réglée. À l’inverse, le magistère ecclésiastique atteste la vérité déjà attestée par le Christ et les apôtres, et c’est pourquoi sa parole vaut seulement si elle reste fidèle à cette révélation divino-apostolique. Elle équivaut à une règle réglée.

5. La propriété essentielle du magistère ecclésiastique, du fait même qu’il se définit comme un magistère traditionnel, est donc sa constance. Ce qui signifie que l’acte de ce magistère ecclésiastique doit se signaler par une double note : il ne saurait ni proclamer l’erreur déjà condamnée, ni nier ou seulement mettre en doute la vérité déjà proclamée. Cette double note est nécessaire, même si elle n’est pas toujours suffisante. Lorsqu’elle n’est pas vérifiée, il ne saurait y avoir d’acte magistériel proprement dit. Or, le magistère conciliaire et post-conciliaire contredit cette double note, puisqu’il proclame l’erreur déjà condamnée et nie ou met en doute la vérité déjà proclamée. Ce simple fait est déjà suffisant pour que Vatican II et tout ce qui en découle depuis cinquante ans apparaisse comme du non-magistère, ou plus précisément comme un magistère qui n’est pas celui de l’Église, un autre magistère. La conception même du magistère telle qu’elle apparaît à l’issue du concile Vatican II a donc changé.

6. Plus profondément, les présupposés analysés aux articles précédents montrent que cette nouvelle définition du magistère va de pair avec une nouvelle conception de la révélation, de l’Église et de la Tradition. La révélation s’enracine dans l’expérience vécue par les apôtres autour de la personne de Jésus. Pour pouvoir se prolonger dans l’espace et dans le temps, cette expérience doit se maintenir telle qu’elle a été vécue dans ses première origines, c’est à dire de façon collective. Elle donne donc naissance à une communion. Le Peuple de Dieu est le sujet vivant qui continue cette expérience, en prolongeant la communion. Le Saint-Esprit alimente celle-ci au cours de l’histoire, tandis que le magistère en est le garant et le signe : son rôle consiste à maintenir la cohésion spatio-temporelle de l’expérience, moyennant une formulation adaptée au contexte présent. Ces présupposés coïncident assez bien avec la description que donne l’encyclique Pascendi. La foi est une expérience, c’est à dire le fruit du sentiment religieux devenu conscient. Et cette expérience est une expérience collective, vécue à l’échelle de tout un Peuple, Peuple témoin, Communauté pilote qui préfigure la réalisation parfaite des aspirations de la nature humaine. Le magistère est le porte-parole de cette Communauté dont il traduit les intuitions en langage conceptuel, pour pouvoir en assurer la sauvegarde et la communication, c’est à dire l’unité dans l’espace et dans le temps. C’est la thèse de Maurice Blondel et c’est aussi la pensée sous-jacente au Discours de 2005.

7. Il y a donc bien une nouvelle idée du magistère. Celle-ci apparaît de deux façons. Premièrement au terme d’une démonstration a posteriori, où l’on remonte de l’effet à la cause : un magistère dont les enseignements ne sont pas constants est un autre magistère. Deuxièmement, au terme d’une démonstration a priori, où l’on descend de la cause à l’effet : l’idée nouvelle de la révélation, de l’Église et de la Tradition entraîne l’idée nouvelle d’un autre magistère. La première démonstration, déjà suffisante, prouve seulement un fait : le magistère de Vatican II obéit à une logique différente. La deuxième démonstration donne l’explication de ce fait : cette logique est celle d’un immanentisme.

 

Réponses aux Arguments.

8. À la première, nous répondons que la définition du magistère dépend de la définition de l’Église et de la révélation. Dei Verbum maintient apparemment en principe l’institution divine du magistère tel que voulue par le Christ. Cependant, les lieux parallèles du magistère conciliaire et post-conciliaire manifestent cette institution doit s’entendre en fonction de présupposés absolument nouveaux. La question n’est pas de savoir si le magistère existe ou non. La question est de savoir quelle est sa nature et sa mission, et donc quel est le principe premier qui doit servir de règle ultime à l’activité du magistère ? Est-ce le donné objectif de la révélation divine, telle qu’il s’exprime dans sa substance définitive à travers le magistère du Christ et des apôtres, auquel le magistère ecclésiastique ne fait que succéder ? Est-ce l’expérience communautaire du Peuple de Dieu, dépositaire (et pas seulement destinataire) du don de la Vérité en tant que porteur du sens de la foi ? Dans le premier cas, le magistère ecclésiastique est l’organe de la Tradition et il dépend comme de sa règle objective du magistère divino-apostolique ; ses enseignements objectifs sont ceux d’un magistère constant et d’une Tradition immuable. Dans le second cas, le magistère ecclésiastique est le porte-parole fédérateur de la conscience commune du Peuple de Dieu, chargé d’établir la cohésion spatio-temporelle (sic!) de l’expression du sensus fidei ; Vatican II est alors pour le sujet Église le moyen d’exprimer en langage conceptuel son sensus fidei, vécu et réactualisé dans le respect des contingences de l’époque moderne.

9. À la deuxième, nous répondons que bien que, d’après les dires de l’objectant, la juste exégèse des textes du Concile présuppose apparemment le principe de non-contradiction, l’apparence est trompeuse, puisque la non-contradiction n’a plus du tout le même sens que jusqu’ici. Le magistère de l’Église a toujours entendu ce principe dans le sens d’une absence de contradiction logique entre deux énoncés objectifs. L’herméneutique proposée par Benoît XVI et défendue par Mgr Ocariz entend désormais ce principe au sens d’une continuité. Ce principe de continuité n’exige pas d’abord et avant tout l’unité de la vérité. Il exige d’abord et avant tout l’unité du sujet qui se développe et grandit au cours du temps. Cette unité s’exprime à travers la seule parole autorisée du magistère présent, précisément en tant que présent. Ce magistère qui doit servir de règle d’interprétation est le nouveau magistère de ce temps, tel qu’issu de Vatican II, réinterprétant dans sa propre logique de continuité subjective et vitale tous les enseignements du magistère constant.

10. À la troisième, nous répondons que Vatican II n’a pas pu changer la nature du magistère. Celui-ci demeure sauf dans le pouvoir dont sont investis les hommes d’Église. Vatican II a seulement inauguré un exercice faussé de la fonction magistérielle, qui ne correspond plus à la vraie nature de cette fonction, et qui obéit à une logique absolument nouvelle, étrangère à la définition du magistère catholique. Cette logique nouvelle sévit à l’intérieur de l’Église parce qu’elle s’est emparée des esprits des hommes d’Église.

Abbé Jean-Michel Gleize

 

« La définition du magistère a-t-elle changé avec Vatican II » | Vatican II en questions.org

http://vatican2-en-questions.org/la-definition-du-magistere-a-t-elle-change-avec-vatican-ii/

 

 

 


[1] Dei Verbum, n° 7.

[2] Mgr Fernando Ocariz, « L’adhésion due au magistère » dans L’Osservatore romano du 2 décembre 2011.