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LES NOUVEAUX DÉRAPAGES DE FRANÇOIS Ø !

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Les Nouveaux Dérapages de François !

 

pape François déterminé à agir...

Voici l’hérésie : François dit que Jésus est consubstantiel à sa Mère.

“Una vez escuché que alguien decía: ‘¡Este pasaje del Evangelio parece la guía telefónica!’ No, es otra cosa: este pasaje del Evangelio es pura historia y tiene un argumento importante. Es pura historia, porque Dios, como decía San León Papa, Dios ha enviado a su Hijo. Y Jesús es consustancial al Padre, Dios, pero también consustancial a la Madre, una mujer. Y ésta es aquella consustancialidad de la Madre. Dios se ha hecho historia. Dios ha querido hacerse historia. Está con nosotros. Ha hecho el camino con nosotros”. 

Les modernistes francs-maçons ont fait exprès dans un premier temps de changer le mot “consubstantiel” (consubstantialem Patri) par l’expression “de même nature” (de même nature que le Père), en faisant croire qu’il s’agissait de la même chose. C’est faux. En effet, on peut dire que Paul, qui est un être humain, a la même nature que Jacques, qui est aussi un être humain. Mais on ne peut pas dire que Paul et Jacques sont consubstantiels, ce qui signifierait qu’ils ont une unique substance pour deux personnes.

Nous arrivons à présent dans le second temps du processus moderniste et maçonnique : on revient au mot consubstantiel, mais cette fois-ci pour affirmer une hérésie pure : Jésus, qui est Dieu, deviendrait consubstantiel à Marie, qui est une créature purement humaine. Affirmer cela revient à enlever à Dieu sa divinité. On peut donc dire de Jésus qu’outre la nature divine, il possède la nature humaine que sa Mère a contribué à former en lui, mais on ne peut pas dire qu’il est consubstantiel à sa Mère, ce qui signifierait que Jésus et Marie sont deux personnes dans une unique substance. En fait, le seul cas possible de consubstantialité (mot qui implique nécessairement une unique substance pour des personnes distinctes) se trouve en Dieu (mystère de la sainte Trinité). La substance de Jésus est séparée de celle de Marie. Ils ne forment pas une seule substance à tous les deux. Jésus ne lui est pas consubstantiel.

Pour le pape de la secte conciliaire, non seulement « Dieu est consubstantiel à [l’homme] » mais plus encore : « lorsque Dieu veut dire qui Il est, Il dit “Je suis le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob” ». Ainsi, « le nom de Dieu », c’est « nous, c’est chacun de nous ».

« Dieu prend le prénom [de chacun] pour en faire son nom : “Je suis le Dieu d’Abraham, d’Isaac, de Jacob, de Pedro, de Marietta, d’Harmony, de Marisa, de Simon, de tous !”. Le nom de Dieu, c’est chacun ».

Dieu « a laissé l’homme écrire Son histoire » aussi le croyant est appelé à « Le laisser écrire son histoire. C’est cela la sainteté (…). »

 

La phrase « le nom de Dieu c’est chacun » signifie en clair que Dieu n’est plus Dieu. C’est très grave. On reconnaît ici la volonté maçonnique de mettre l’homme à la place de Dieu et Dieu à l’égal de l’homme. Le nom, c’est ce qui exprime l’identité d’une personne. En Dieu, le nom exprime l’essence même de Dieu. C’est pour cela qu’il est indicible. Donc strictement parlant, dire : « le nom de Dieu », c’est « nous, c’est chacun de nous » est un pur blasphème. On voit même ici une affirmation qui met Dieu sous l’homme : Dieu « a laissé l’homme écrire Son histoire », dit François. Dieu n’a évidemment pas laissé l’homme écrire son histoire. Sinon cela implique que Dieu s’est soumis à l’homme.

 

Note : À propos de la différence entre le “consubstantiel” et le “de même nature”

Voici un article intéressant :

Suis-Je Schismatique ? (juillet 1965)

Étienne Gilson de l’Académie Française.

« J’avais été pourtant décontenancé, au début par un passage du Credo français, où il est dit que le Fils est “de même nature” que le Père. Je pouvais bien chanter le reste, mais ce de même nature ne passait pas. En y réfléchissant, j’eus tôt fait de voir pourquoi. C’est qu’ayant toujours chanté, en latin, que le Fils est consubstantiel au Père, il me semblait curieux que cette consubstantialité se fût ainsi changée en une simple connaturalité.

Nos prêtres semblent d’ailleurs n’avoir pas été informés de l’événement. À la grand’messe, l’officiant continue imperturbablement de chanter “consubstantialem Patri”, comme si rien n’était arrivé, mais, nous autres, laïcs de plat pays, nous n’avons qu’à suivre la liturgie simplifiée à notre usage. C’est ce que me répondit le jeune vicaire à qui je finis un jour par demander, en recevant de lui ma messe française, si de même nature n’était pas une faute d’impression. « Moi, me dit-il, je suis là pour distribuer les feuilles ; tout ce que vous avez à faire est de chanter ce qui est écrit dessus. »

« Au fond, il avait raison. De quoi allais-je me mêler ? Le grand avantage, pour les laïcs, d’être invités à une passivité complète, c’est d’être déchargés par là même de toute responsabilité. Ils le seraient sans ce diable de schisme ! Deux êtres de même nature ne sont pas nécessairement de même substance. Deux hommes, deux chevaux, deux poireaux, sont de même nature, mais chacun d’eux est une substance distincte, et c’est même pourquoi ils sont deux. Si je dis qu’ils ont même substance, je dis du même coup qu’ils ont même nature, mais ils peuvent être de même nature sans être de même substance. Suis-je encore tenu de croire que le Fils est consubstantiel au Père ? Suis-je au contraire tenu de les croire seulement de même nature ? Et si je m’obstine à les croire d’abord consubstantiels, ne vais-je pas, schismatique en révolte contre la liturgie de ma paroisse, me séparer de l’Église à laquelle je suis si profondément attaché ? »

« C’est une situation bien embarrassante. On pourrait supposer que l’Église de France poursuit en cela une fin œcuménique ; mais non, les symboles grecs d’Épiphane et de Nicée disent expressément du Fils qu’il est omousion tô patri. Le symbole dit de Damase, usité en Gaule vers l’an 500, dit bien du Père et du Fils qu’ils sont unius naturae, mais il ajoute aussitôt uniusaue substantiee unius potestatis. L’antique symbole Clemens Trinitas est una divinitas affirme en ces termes l’unité de la Trinité divine, parce que les trois personnes sont « une seule source, une seule substance, une seule vertu et une seule puissance ». Les personnes ont la même nature, divine, en tant qu’elles sont trois ; en tant qu’elles sont en un seul Dieu, elles ont la même substance : « Trois, ni confondus ni séparés, mais conjoints dans la distinction et distincts dans la conjonction : unis par la substance, mais distincts par les noms ; conjoints par la nature, distincts par les personnes« . Je citerai autant de formules de la foi qu’on voudra pour anathématiser, avec le Concile romain de 382, ceux qui ne proclament pas ouvertement que le Saint-Esprit, le Père et le Fils, sont unius potestatis atque substantiae, et, redisons-le, l’unité de substance implique l’unité de nature, mais pour tant de textes qui affirment l’unité de substance, en mentionnant ou non l’ unité de nature, je ne me souviens d’aucun où l’unité de nature soit seule mentionnée :

« On croit que le Fils est d’une même substance avec le Père : c’est pourquoi on le dit homoousios avec le Père, c’est-à-dire ejusdem cum Patre substantiae, en effet, en grec, omos veut dire un, et ousia veut dire substance, de sorte que les deux ensemble veulent dire : une seule substance. »

« Ce Concile de Tolède (a. 675) me semble fort bien parler. Les trois personnes divines sont un seul Dieu parce qu’elles sont une seule substance : « Hae tres personae sunt unus Deus, et non très dii : quia trium est una substantia, una essentia, una natura, una divinitas, una immensitas, una aeternitas. » ; ce Décret sur les Jacobites (1441) plaçait encore en premier lieu l’unité de substance, source de tous les autres. »

« Le symbole français de 1965 est, je crois, le premier qui ne se fasse pas faute de l’éliminer ! »

(…)

« Il serait troublant de penser qu’une sorte d’avachissement de la pensée théologique puisse tenter certains de se dire qu’au fond ces détails techniques n’ont guère d’importance. Car à quoi bon faciliter l’acte de croire, s’il faut pour cela délester d’une partie de sa substance le contenu même de l’acte de foi ? »

La France Catholique, N° 970 – 2 Juillet 1965.