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Veilleurs de “La Manif Pour Tous” : Voie de garage …ou pire !
Issus du mouvement “La Manif Pour Tous”,
Il y a une semaine, le mouvement des Veilleurs naissait. Quelques dizaines de jeunes sur les pelouses de l’esplanade des Invalides manifestaient dans le calme jusqu’à minuit et demi. Puis les veillées se sont renouvelées, chaque soir, avec de plus en plus de succès.
Au programme : chants et lectures de textes philosophiques et poétiques. Maître mot : la non violence. Tous unis dans cette même certitude que la plus grande des forces est une force intérieure, preuve de bon sens et de sagesse face à la gravité de la situation.
(…)
http://www.lamanifpourtous.fr/fr/toutes-les-actualites/280-les-veilleurs-s-etendent
Cyril Brun — le délégué général de l’Institut éthique et politique Montalembert à Paris — écrivait dans une Tribune libre de Nouvelles de France, le 22 avril 2013 :
La France se met en veille et se couvre de lumières chaque soir davantage. C’est Notre-Dame de Fourvière qui doit être contente ! Au cœur de la nuit froide et glaciale que traverse l’Homme aujourd’hui, des îlots d’espérance réchauffent les cœurs de centaines, de milliers de jeunes et de moins jeunes. Cette France ne se met pas en veille comme on se tient en retrait pour attendre son heure, elle est en veille active. Et comme une peau de chagrin inversée, elle gagne du terrain, illuminant chaque nuit un peu plus le cœur et l’âme de ceux qui se laissent rejoindre par la paix et le beau. Face à l’escalade de la violence, nos veilleurs marquent une pause…
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Et Patrice de Plunkett écrivait lui, sur son blogue :
Sur France Inter, les débatteurs constataient l’absence d’incidents à Paris et l’émergence du phénomène des Veilleurs : courant jeune, gandhiste, et immunisé radicalement contre… la “radicalisation”. Pour en savoir plus sur les Veilleurs : voir leur compte Twitter ici. Quant à la “radicalisation”, c’est la sempiternelle alliance entre la place Beauvau et les provocateurs. En 1968, les provocateurs d’une extrême droite pseudo-étudiante parlaient d’aller “reconquérir la Sorbonne” pour le compte du SAC : le carnage fut évité de peu. En 2013, les provocateurs d’une extrême droite pseudo-familialiste parlent (un peu trop fort) “d’aller à l’Élysée”, etc. On voit d’où souffle le vent, et pour gonfler quelle manche à air… Félicitons les responsables de la Manif-pour-tous d’avoir su, hier, exfiltrer les infiltrés : l’image de ces manifs redevient elle-même, les journalistes sont forcés de l’admettre.
Twitter : https://twitter.com/VeilleursParis
Facebook : https://www.facebook.com/pages/Les-Veilleurs/487976067936709
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Voie de garage …ou pire !
Témoignage Veilleurs :
Un correspondant nous écrit :
Vous trouverez ci-dessous le témoignage d’un couple de quinquagénaires de notre famille, suivie d’une réponse suffisamment générale pour concerner tous les “cathos” qui suivent le mouvement. Devant la séduction mortelle qu’exercent ces “veilleurs”, peut-être serait-il bon de la diffuser largement si vous la jugez pertinente.
In Christo
Voici notre témoignage pour avoir participé à 2 soirées de Veilleurs aux Invalides :
Les textes lus sont d’auteurs parfois aux antipodes, allant d’Aristote à Soljenitsyne, en passant par des auteurs de tous bords. Ils sont choisi quand ils incarnent l’esprit de résistance face au mépris des lois naturelles inscrites au cœur de tout homme, « l’amour de ses racines et de son Pays », « l’exaltation du courage » et « l’opposition à la force injuste de la Loi ». D’où les références à Solidarnoïsc et Gandhi.
Dans l’esprit d’Axel et Alix, la force pacifique de la Veillée, le chant de l’Espérance, ou des Partisans, ont pour but de pouvoir nourrir la force de chacun sur le long terme, à pouvoir supporter un jour l’interpellation, voire plus si le Pouvoir resserre son étreinte. Pour cela, les fondateurs souhaitent pérenniser leur initiative et choisissent volontairement l’illégalité du lieu et du moment de la Veillée.
Nous, catholiques, pouvons donc rejoindre ce concept en proposant au micro les auteurs que nous aimons et souhaitons faire connaitre, à toutes les personnes présentes…. Nous le vivons donc comme une intuition positive dont peut se servir, là aussi, la Providence.
« Les veillées ne sont pas religieuses et parmi les veilleurs, il y a de tout, des juifs, des musulmans… », insiste Charles. « Ce n’est pas directement religieux, mais par le silence, la lecture, il y a une dimension intérieure que l’on peut qualifier de spirituelle », analyse pourtant Guillaume de Prémare, l’un des acteurs de La Manif pour Tous, catholique revendiqué et dont deux des enfants sont engagés dans le mouvement des veilleurs. « Et, même s’il ne s’agit pas d’une stratégie d’évangélisation pensée, leur paix intérieure peut contribuer à évangéliser les cœurs ».
Ceux qui suivent ces “veilleurs” ont-ils oublié les grands enseignements de Notre-Seigneur,
— « Je suis la vigne ; vous, les sarments. Celui qui demeure en moi, et moi en lui, celui-là porte beaucoup de fruit ; car hors de moi vous ne pouvez rien faire ». Rien, c’est à dire RIEN, rien de durable, rien de vrai, et surtout, surtout rien pour la vie éternelle, la seule Vraie Vie. « À quoi sert à l’homme de gagner l’univers, s’il vient à perdre son âme ? » À quoi sert de faire reculer une loi si les droits de Notre-Seigneur continuent à être bafoués, la Foi obscurcie, les âmes perdues, … Comment pensez-vous pouvoir donner de la force aux gens sans Celui qui donne la Force, le Saint Esprit !!! Les païens aussi ont eu leurs héros, mais cela ne leur a servi de rien, de RIEN pour le salut éternel. C’est pour le salut qu’il faut être héroïque, pour le témoignage de la Vérité, et c’est pour cela que les chrétiens sont morts en martyrs, en témoins !
— « Là où deux ou trois sont réunis en mon Nom, Je suis au milieu d’eux ». JE, c’est-à-dire Dieu lui-même. Et que sont ces centaines de personnes, et que seraient des milliers, qui ne se réunissent pas au nom de Notre-Seigneur, mais de la Démocratie, de l’Humanité ? Leur action est vaine et une insulte à Notre-Seigneur qui « s’est humilié lui-même en faisant preuve d’obéissance jusqu’à la mort, et la mort sur la croix. C’est aussi pourquoi Dieu l’a élevé à la plus haute place et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom afin qu’au nom de Jésus chacun plie le genou dans le ciel, sur la terre et sous la terre et que toute langue reconnaisse que Jésus-Christ est le Seigneur, à la gloire de Dieu le Père. » Deux ou trois armés du signe de la Croix seront toujours plus puissants qu’une armée, car « Je suis au milieu d’eux ».
— « Celui qui rougira de moi devant les hommes, je rougirai de lui devant mon Père qui est au ciel ». Pour faire du nombre on abaisse l’étendard du Christ, on rougit d’affirmer que ces lois contre-nature le sont parce qu’elles se dressent contre la Loi de Dieu. On se met à la remorque de ceux qui se revendique d’être sans Dieu. Comme si on pouvait arriver à quelque chose sans la grâce. « Lequel des hommes, en effet, connaît les choses de l’homme, si ce n’est l’esprit de l’homme qui est en lui ? De même, personne ne connaît les choses de Dieu, si ce n’est l’Esprit de Dieu. Or nous, nous n’avons pas reçu l’esprit du monde, mais l’Esprit qui vient de Dieu, afin que nous connaissions les choses que Dieu nous a données par sa grâce. Et nous en parlons, non avec des discours qu’enseigne la sagesse humaine, mais avec ceux qu’enseigne l’Esprit, employant un langage spirituel pour les choses spirituelles. Mais l’homme animal ne reçoit pas les choses de l’Esprit de Dieu, car elles sont une folie pour lui, et il ne peut les connaître, parce que c’est spirituellement qu’on en juge. L’homme spirituel, au contraire, juge de tout, et il n’est lui-même jugé par personne. Car Qui a connu la pensée du Seigneur, Pour l’instruire ? Or nous, nous avons la pensée de Christ. » (Saint Paul)
La loi naturelle ne tient sa puissance et ne doit être défendue que parce qu’elle vient de Dieu, de qui vient tout ce qui est bon. Le nom de Jésus n’est pas consensuel, il peut même être compromettant, donc on le dissimule derrière de faux-prophètes qui annoncent à la terre une paix humaine, une évolution positive du genre humain, (nous avons lu les textes des veilleurs, sur leur blog ; sous un apparent enthousiasme, une exaltation sentimentale, ce ne sont que des mensonges de faux-prophète de l’Humanité qui trouve le Bonheur hors de Dieu « Qui n’est pas avec Moi est contre Moi », à l’exemple de cette citations de Chaplin (une parmi tant d’autres) « Il faut nous battre pour libérer le monde, pour renverser les frontières et les barrières raciales, pour en finir avec l’avidité, avec la haine et l’intolérance. Il faut nous battre pour construire un monde de raison, un monde où la science et le progrès mèneront tous les hommes vers le bonheur. Soldats, au nom de la Démocratie, unissons-nous tous ! » Non, la libération a eu lieu, une fois pour toute, avec le sacrifice de Notre-Seigneur, et elle se poursuit dans le combat contre le Mal, c’est-à-dire, le Démon, le Monde et nous-même ; le bonheur ne se trouve ni dans l’amour universel, ni dans la raison, ni dans le progrès, ni dans la démocratie. « Sans Moi vous ne pouvez rien faire ! »
« Il n’est pas opportun de marcher sous la bannière du Christ, de rebuter ainsi les âmes de bonne volonté » ? Tout d’abord à cela Notre-Seigneur répond « J’ai encore d’autres brebis qui ne sont pas de cette bergerie ; il faut aussi que je les amène, et elles entendront ma voix. »
Les âmes de bonne volonté entendent la voix de Notre-Seigneur, encore faut-il que quelqu’un leur fasse entendre… À ceux qui utilisent cet argument, il sera donné la fameuse réponse du Cardinal Pie à Napoléon III : « Sire, quand de grands politiques comme votre Majesté m’objectent que le moment n’est pas venu, je n’ai qu’à m’incliner parce que je ne suis pas un grand politique. Mais je suis un évêque, et comme évêque je leur réponds : le moment n’est pas venu pour Jésus-Christ de régner ? Eh bien ! alors, le moment n’est pas venu pour les gouvernements de durer ». Les actions qui n’ont pas pour but le règne de Notre-Seigneur n’ont que des triomphes éphémères, et ne mènent qu’au chaos social.
Saint Paul nous dit exactement contre qui nous luttons et comment lutter :
« Car nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les princes, contre les puissances, contre les dominateurs de ce monde de ténèbres, contre les esprits mauvais répandus dans l’air. C’est pourquoi prenez l’armure de Dieu, afin de pouvoir résister au jour mauvais, et après avoir tout surmonté, rester debout. Soyez donc fermes, les reins ceints de la vérité, revêtus de la cuirasse de justice, et les sandales aux pieds, prêts à annoncer l’Évangile de paix. Et surtout, prenez le bouclier de la foi, par lequel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du Malin. Prenez aussi le casque du salut, et le glaive de l’Esprit, qui est la parole de Dieu. Faites en tout temps par l’Esprit toutes sortes de prières et de supplications ; et pour cela, veillez avec une persévérance continuelle et priez pour tous les saints… »
Ces gouvernements passagers ne sont que des pantins aux mains du prince de ce monde, c’est donc contre lui qu’il faut lutter, et avec des armes surnaturelles !
« 25 ans d’abondantes récoltes leur feront oublier que c’est le péché qui est la cause de tous les maux »
— « Et toi, Capharnaüm, est-ce que tu seras élevée jusqu’au ciel ? Tu seras abaissée jusqu’aux enfers ; car si les miracles qui ont été faits dans tes murs, avaient été faits dans Sodome, elle serait restée debout jusqu’à ce jour.
Du reste, je te le dis, il y aura, au jour du jugement, moins de rigueur pour le pays de Sodome que pour toi. » Matthieu 11 v 23-24
Qui sera le plus lourdement jugé ? Les sodomites qui revendiquent ou les chrétiens apostats qui après avoir pendant deux mille ans vu s’étendre le règne de Dieux, avoir bu le lait de la doctrine de la Sainte Église, avoir bénéficié de toutes les grâces méritées par Notre-Seigneur se sont retournés contre leur Créateur et leur Sauveur. C’est pour cela qu’il faut veiller, pour rappeler au monde que Notre-Seigneur est Roi, par droit d’héritage et de conquête, et que Lui seule rendra au monde la paix. Encore une fois protester contre des lois infâmes n’a aucun sens puisqu’elles ne sont que le fruit de l’apostasie. Souvenez-vous des avertissements de Notre-Dame, à chacune de ses apparitions. « Le bras de mon Fils… » « Mais PRIEZ mes enfants » « Prière et Pénitence »…
— « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ; je ne la donne pas comme la donne le monde » non, “ leur paix intérieur ” ne vient pas de Dieu, ce n’est donc pas la paix, c’est une illusion de paix, c’est un calme de l’esprit, c’est de l’auto suggestion, de l’effet de foule, du psycho-affectif, ce n’est pas la Paix, et d’elle ne peut venir le Bonheur qui n’est qu’en Dieu. C’est la paix de la mort, des âmes qui s’endorment dans une paix illusoire, LOIN DE DIEU.
— « Ce ne sont pas tous ceux qui me disent : Seigneur, Seigneur, qui entreront dans le royaume des cieux ; mais celui qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. »
“ Évangéliser les cœurs ” ? L’Évangile s’adresse à l’intelligence d’abord « Allez, enseignez toutes les nations… » et c’est l’intelligence qui s’humilie devant l’insondable mystère de Dieu, dans une adoration d’amour, la Charité. « Si vous ne redevenez comme de petits enfants… » Le propre de l’enfance n’est pas le sentimentalisme mais son aptitude à la confiance aimante et totale envers son père. Mais si l’enfant ne connaît pas son père, il peut accorder cette confiance à un autre, un homme qui le mènerai au mal.
« Mon Dieu je crois fermement toutes les Vérités que vous avez révélées et que vous nous enseignez par votre Église, parce qu’étant la Vérité même vous ne pouvez ni vous tromper ni nous tromper »
Sans parler de toutes les condamnations de l’Église pour ce genre d’actions concertés avec des non-catholiques. La Foi est notre trésor le plus précieux, il ne faut pas mettre la lumière sous le boisseau.
Enfin, le pire de tout, mêler à ces textes de faux prophètes des textes catholiques !!! Pour les faire connaître ! Et ainsi ancrer les gens dans cette idée mortifère qu’entre un Saint François et un Gandhi il n’y qu’une différence de culture, qu’un saint n’est qu’un « veilleur », qu’on peut témoigner héroïquement de « l’amour » quelque soit la religion, alors qu’il n’y a qu’une seule vraie religion, qu’un seul salut, que les saints étaient animés, non par « l’amour de l’Humanité » mais par la Charité : l’Amour de Dieu par-dessus tout, et du prochain pour l’amour de Dieu.
Vous allez conforter dans l’erreur mortelle ceux que vous prétendez « évangéliser », leur fermer toute espoir d’atteindre la Vérité.
Il n’y a qu’un salut et il est en Dieu.
Toutes les solutions humaines, appuyées sur l’homme seul sont vouées à l’échec, et leur petites victoires ne font souvent que les enfoncer dans l’erreur, dans l’orgueil, les détourner davantage de Dieu.
Que faire alors ?
Notre-Seigneur le dit aussi, explicité par la Sainte Église :
Vous qui avez été appelés à connaître la Vérité, à faire partie du Royaume « Laissez les morts enterrer les morts », « Chercher d’abord le royaume de Dieu et le reste vous sera donné par surcroît », « Si le sel s’affadit, avec quoi le salera-t-on ? », « La lumière n’est pas faite pour être mise sous le boisseau, mais sur le lampadaire afin qu’elle éclaire toute la maison », « J’ai eu peur car vous êtes un maître dur et cruel, alors j’ai enterré mon talent. »
Et Notre-Dame à La Salette : « Combattez, enfants de Lumière, petit reste qui y voyez ».
Alors, veillez oui, mais pour Notre-Seigneur et ses droits, pas pour les droits de l’homme.
« VEILLEZ ET PRIEZ, pour ne pas entrer en tentation. Voici l’heure et la puissance des ténèbres » ! (Matt 26)
« C’est à cause de votre incrédulité, leur dit Jésus. Je vous le dis en vérité, si vous aviez de la foi comme un grain de sénevé, vous diriez à cette montagne : Transporte-toi d’ici là, et elle se transporterait ; rien ne vous serait impossible. » (Matt 17.19-21)
« De tout ce que vous pourrez, offrez à Dieu un sacrifice en acte de réparation pour les péchés par lesquels il est offensé, et de supplication pour la conversion des pécheurs.
De cette manière, vous attirerez la Paix sur votre Patrie. » L’ange du Portugal aux trois enfants.
Dieu est homophobe
Suite au déchaînement médiatique de ces dernières semaines concernant la Loi d’hybridation du mariage homosexuel pour tous de C. Taubira & Hollande, nous vous proposons ici le jugement de l’Église par la voix de l’apôtre Saint Paul lui-même, qui par son Épître aux Romain (I, 18-32) nous a éclairé – il y a déjà plus de 1960 années ((Elle fut écrite lors du troisième voyage de saint-Paul (estimé de 53 à 58), probablement à Corinthe, ou sur le chemin du retour.)) ! – sur la colère de Dieu engendrée par ce genre de comportement.
Dans ce passage, St. Paul montre que l’impiété des hommes (en dépit de leur connaissance naturelle de Dieu) est la source de leur malheur… Il est remarquable de constater d’ailleurs que la plupart des clercs n’ont pas rappelé la primordialité de cet Épître de Saint Paul pendant cet période !
Nous vous rappelons par la même occasion, les dossiers importants déjà publiés sur :
- Le Livre de Gomorrhe de Saint Pierre Damien – Un Tableau Moral de Notre Temps et en PDF ici
- Le Rite de Sodomie Homosexualité et Église Catholique Romaine de Randy Engel
-
Hors Référendum ! La Guerre « Hétérophobe » De L’État à L’Art, au Mariage Et à la Démocratie, Conduit à la Haine et à la Révolution ! d’Arnaud Upinsky et en PDF ici
- Lettre Ouverte de Saisine de L’Académie Française sur la Fausse Définition du « Mariage » de L’Art.1 du Projet de Loi Taubira-Hollande d’Arnaud Upinsky et en PDF ici
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Dieu Est Homophobe
1° Les châtiments. Ils sont terribles, ils sont historiques, ils nous enseignent plus que tout.
Or la terre se corrompit devant Dieu et se remplit de violence. Dieu regarda la terre, et voici qu’elle était corrompue, car toute chair avait corrompu sa voie sur la terre (Gen. VI, 11-12). Et ce fut le déluge.
Le cri qui s‘élève de Sodome et de Gomorrhe est bien fort, et leur péché bien énorme (Gen. XVIII, 20). Il détruisit ces villes et toute la plaine (Gen. XIX, 25).
Si l’on refuse de vous recevoir et d’écouter votre parole, sortez de cette maison ou de cette ville en secouant la poussière de vos pieds. Je vous le dis en vérité, il y aura moins de rigueur, au jour du jugement, pour la terre de Sodome et de Gomorrhe que pour cette ville (Matth. X, 14-15).
2° L’enseignement de Dieu.
Serons-Nous Toujours Sans Intelligence Et Aveugles ?
Épître de saint Paul aux Romains i, 18-32
18. En effet, la colère de Dieu éclate du haut du ciel contre toute impiété et toute injustice des hommes, qui, par leur injustice, retiennent la vérité captive ;
19. Car ce qui se peut connaître de Dieu, est manifeste parmi eux. Dieu le leur a manifesté.
20. En effet Ses perfections invisibles, Son éternelle puissance et Sa divinité sont, depuis la création du monde, rendues visibles à l’intelligence par le moyen de Ses œuvres.
21. Ils sont donc inexcusables, puisque, ayant connu Dieu, ils ne L’ont pas glorifié comme Dieu et ne Lui ont pas rendu grâces ; mais ils sont devenus vains dans leurs pensées, et leur cœur sans intelligence s’est enveloppé de ténèbres.
22. Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous ;
23. Et ils ont échangé la majesté du Dieu incorruptible pour des images représentant l’homme corruptible, des oiseaux, des quadrupèdes et des reptiles.
24. Aussi Dieu les a-t-Il livrés, au milieu des convoitises de leurs cœurs, à l’impureté, en sorte qu’ils déshonorent entre eux leurs propres corps,
25. Eux qui ont échangé le Dieu véritable pour le mensonge, et qui ont adoré et servi la créature de préférence au Créateur, (lequel est béni éternellement. Amen !)
26. C’est pourquoi Dieu les a livrés à des passions d’ignominie : leurs femmes ont changé l’usage naturel en celui qui est contre nature ;
27. De même aussi les hommes, au lieu d’user de la femme selon l’ordre de la nature, ont, dans leurs désirs, brûlé les uns pour les autres, ayant hommes avec hommes un commerce infâme, et recevant, dans une mutuelle dégradation, le juste salaire de leur égarement.
28. Et comme ils ne se sont pas souciés de bien connaître Dieu, Dieu les a livrés à leur sens pervers pour faire ce qui ne convient pas,
29. Étant remplis de toute espèce d’iniquité, de malice, de fornication, de cupidité, de méchanceté, pleins d’envie, de pensées homicides, de querelle, de fraude, de malignité, semeurs de faux bruits,
30. Calomniateurs, haïs de Dieu, arrogants, hautains, fanfarons, ingénieux au mal, rebelles à leurs parents,
31. Sans intelligence, sans loyauté, (implacables), sans affection, sans pitié.
32. Et bien qu’ils connaissent le jugement de Dieu déclarant dignes de mort ceux qui commettent de telles choses, non seulement ils les font, mais encore ils approuvent ceux qui les font.
Quel enseignement !
Dans ce long passage de 14 versets, saint Paul explique (v. 20) que les Perfections, la Puissance, la Divinité de Dieu sont visibles. Ils sont donc inexcusables (v. 21) ceux qui ne L’ont pas glorifié et ne Lui ont pas rendu grâces. Ils deviennent fous (v. 22). Alors la colère de Dieu éclate (v. 18) et Il les châtie en les abandonnant, en les livrant (3 fois) à l’impureté (v. 24), à des passions d’ignominie (v. 26), à leurs sens pervers (v. 28). Suit 28 péchés issus de cet acte contre nature.
Ils ont refusé la vérité, ils sont tombés dans le péché contre le Saint-Esprit et ils finissent dans le péché contre nature. L’homosexualité, dont le seul acte est la sodomie, a pour cause le refus de Dieu. Elle engendre la colère de Dieu.
En fait le péché contre l’Esprit et le péché contre la nature sont de même nature théologique : il s’agit bien du renversement radicalement absolu de l’ordre voulu par Dieu, dans la Grâce et dans la Nature. On pèche contre le Vrai dans l’ordre surnaturel et contre ce qui est dans l’ordre dans la procréation (cause seconde naturelle d’une cause première divine). Ce sont les péchés “suprêmes” en quelque sorte, toujours accomplis avec une pleine conscience par une intelligence et une volonté se soumettant totalement au mal (surtout pour un clerc) et il est donc juste qu’ils ne soient pas remis en ce monde ou dans l’autre puisque c’est Dieu, son ordre et sa création, qui en sont de manière expressément intrinsèque, l’objet visé.
Ces péchés sont toujours ceux d’une société ayant poursuivi jusqu’au bout sa course dans la Naturalisme et le Sensualisme, totalement oublieuse de Dieu (à l’exception d’un Noé ou d’un Loth), société raffinée et dégénérée, “entièrement plongée dans le péché” (cf. Jean) : “Les crimes de l’extrême civilisation sont certainement plus atroces que ceux de l’extrême barbarie, par le fait de leur raffinement, de la corruption qu’ils supposent, et de leur degré supérieur d’intellectualité”. Barbey d’Aurevilly cité par Ernest Hello.
On notera que la vision de l’enfer de sainte Françoise romaine met dans le huitième et plus bas niveau de l’enfer deux types et deux types seulement, de pécheurs : les apostats et les sodomites. Vérité de foi confirmée et explicitée (la description est effrayante) par la prophétie !
3° Le châtiment prévisible.
La sainte Église enseigne que certains péchés, les péchés qui crient vers le ciel, provoquent d’une manière particulière la vengeance divine ; ce sont : l’homicide, la sodomie, l’oppression des pauvres, la soustraction injuste du salaire des ouvriers.
Alors comment douter des graves châtiments mérités. Surtout quand ce sont des clercs.
Pour nous sachons que si nous restons de vrais et bons catholiques, nous serons protégés dans nos biens et nos personnes comme l’a prophétisé la vénérable Elizabeth Canori-Mora.
LE JOURNAL DE LA VENERABLE ELISABETTA CANORI MORA
Les évènements s’éclaircissent…
Les prophéties avaient raison…
Nous publions les extraits du journal de la Vénérable Elisabetta Canori Mora qui traitent de la corruption générale, déjà présente à son époque et dont elle prévoit qu’elle n’aura de cesse de s’accroître jusqu’au terrible châtiment général.
LE JOURNAL DE LA VÉNÉRABLE ELISABETTA CANORI MORA
La Voie [1], Toussaint 2005, n°30
Rappelons que la vie de la Vénérable fut publiée en 1953 et avait reçu trois Imprimatur [2]. Dans ce livre il y avait des extraits de son journal, dont l’essentiel de ses prophéties. Ce journal à l’époque, n’avait pas encore été publié. Cette publication a été faite par la Libreria Editrice Vaticana en 1996 et, à son tour, a reçu l’Imprimatur. Bien sûr, nous ne tenons aucun compte de cet Imprimatur mais en l’occurrence le livre ne reporte rien d’autre que les écrits de la Vénérable. Nous avons confronté les passages du Journal publié dans l’ouvrage de 1953 et ceux du livre de 1996 ; ils correspondent parfaitement. Il n’y a donc pas de raison de mettre en doute l’authenticité du reste du Journal publié en 1996. Du reste, les passages qui ont reçu l’imprimatur en 1953 sont les passages les plus forts, comme on a pu le constater dans le numéro 27 de La Voie.
Quelques précisions enfin à propos des révélations privées : la révélation publique est terminée avec la mort du dernier Apôtre saint Jean. Mais on constate dans l’histoire de l’Église qu’il y a eu beaucoup de révélations privées. Or, celles-ci n’ajoutent rien d’essentiel mais servent seulement à conforter la foi et à donner des précisions sur des faits particuliers. Et même si elles sont approuvées par l’Église, en aucun cas elles ne peuvent appartenir au dépôt de la foi. Ces apparitions, révélations, prophéties font partie des gratiae gratis data [3], des grâces gratuitement données pour le bien d’un particulier ou même de l’ensemble de l’Église. Aujourd’hui beaucoup de personnes courent derrière ces apparitions et leur accordent souvent sans discernement une importance démesurée. Ce sont ceux que l’on appelle les apparitionnistes. À l’inverse, d’autres rejettent quasi systématiquement toute manifestation de ce genre. Voici ce que dit le Dictionnaire de théologie catholique pour le mot “apparitions” : « En les acceptant [les apparitions], l’Église indique seulement qu’on peut les regarder comme authentiques. Si donc il faut éviter à leur sujet des négations téméraires, superbes, plus ou moins systématiques, on conserve aussi le droit d’examiner chacune d’elles selon les règles de la prudence et les principes de la critique historique. »
Le Journal écrit en italien dans lequel la Vénérable s’adresse à son directeur spirituel a été écrit d’un seul jet et n’a probablement pas été revu. C’est pourquoi l’on constate des lourdeurs, des répétitions que nous avons cherché à atténuer dans la traduction mais sans pouvoir toujours y parvenir, de crainte de ne pas transmettre fidèlement la pensée de la Vénérable. Au début de chaque extrait la page et le numéro du paragraphe sont précisés.
[1] La Voie n° 27 n’ajoutant rien au texte a été omise.
[2] La venerabile Elisabetta Canori Mora, Daniella Klitsche de la Grange Annesi, Roma Tipografia Agostiniana, 1953. E vicariatu Urbis, die 10 mardi 1953 +Aloysius Traglia Archiep, Cæsarien ; vicesgerens. Imprimatur. Nihil obstat. Romæ, die 2 martii 1953. S. Natucci. Fidel promotor gen. Nihil obstat. Romæ, die 8 martii 1953 Aloysius Manzini. Barn, Rev, deleg.
[3] Saint Paul aborde cette question dans une de ses Épîtres : « C’est pourquoi, je vous le déclare : personne, parlant avec l’Esprit de Dieu, ne dit : “Anathème à Jésus”, et nul ne peut dire : “Jésus est Seigneur”, s’il n’est avec l’Esprit Saint. Il y a, certes, diversité de dons spirituels, mais c’est le même Esprit ; diversité de ministères, mais c’est le même Seigneur ; diversité d’opérations, mais c’est le même Dieu qui opère tout en tous. À chacun la manifestation de l’Esprit est donnée en vue du bien commun. À l’un, c’est un discours de sagesse qui est donné par l’Esprit ; à tel autre un discours de science, selon le même Esprit ; à un autre la foi, dans le même Esprit ; à tel autre les dons de guérisons, dans l’unique Esprit ; à tel autre la puissance d’opérer des miracles ; à tel autre la prophétie ; à tel autre le discernement des esprits ; à un autre les diversités de langues, à tel autre le don de les interpréter. Mais tout cela, c’est l’unique et même Esprit qui l’opère, distribuant ses dons à chacun en particulier comme il l’entend. De même, en effet, que le corps est un, tout en ayant plusieurs membres, et que tous les membres du corps, en dépit de leur pluralité, ne forment qu’un seul corps, ainsi en est-il du Christ. Aussi bien est-ce en un seul Esprit que nous tous avons été baptisés en un seul corps, Juifs ou Grecs, esclaves ou hommes libres, et tous nous avons été abreuvés d’un seul Esprit ». (I Corinthiens, XII).
Beaucoup de prêtres infidèles
112 – Le 24 février 1814 après la sainte communion les trois anges se sont de nouveau présentés et m’ont invité à aller avec eux dans le souterrain susdit. Avec leurs flambeaux, ils me montraient ce qui se faisait dans cet endroit obscur.
Je voyais beaucoup de ministres du Seigneur qui se dépouillaient l’un l’autre ; beaucoup s’arrachaient avec rage les ornements sacrés, je voyais les ministres du Seigneur eux-mêmes renverser les autels sacrés, je les voyais piétiner avec beaucoup de mépris les ornements sacrés [4]. A travers une lucarne j’ai vu l’état misérable du peuple : quelle confusion, quel gâchis, quelle ruine, je ne peux pas l’expliquer.
(…)
196 – Pour me convaincre (de me donner à Lui), Dieu daigna me montrer les calamités de l’Église. Pour la deuxième fois, je suis venue voir le bâtiment ruiné, j’ai été conduite à l’intérieur et m’ont été montrés les troubles qui agitent l’Église. Mon Dieu, que puis-je dire ? Il n’est pas possible de le croire !
Je vis comment les personnes indignes prévalent sur la justice en déshonorant Dieu ! Je vis l’oppression des pauvres! Je vis les sacrilèges que commettent tant de ministres de Dieu ! Je vis leur cupidité, leur attache aux biens transitoires, l’oubli du véritable culte de Dieu ! Je vis le bien apparent, fait pour des fins indirectes ! Que ces délits sont graves au point qu’on ne peut pas les comprendre !
Devant ces faits je m’effrayai et craignant presque que Dieu fut sur le point de châtier le monde, je tremblais de la tête aux pieds depuis le début. Puis je fus conduite à voir le sanctuaire et, pour le respect du culte de Dieu, il me fut commandé d’entrer les pieds nus. Me fut montrée la mauvaise administration des sanctuaires. Je vis le grand déshonneur que Dieu subit de la part des mauvais prêtres. Puis je fus conduite au moyen d’un escalier dans un lieu très élevé, où il me fut donné de voir le juste dédain de Dieu, irrité contre nous, pauvres pécheurs.
Les graves afflictions de l’Église
p. 284
256 – Le 7 juin 1815 pendant la sainte communion, je fus conduite dans un lieu solitaire où je fus avertie des nombreuses afflictions que devra souffrir notre mère la Sainte Église. Ô combien de peines devrons-nous souffrir ! Dieu veut renouveler le monde entier. Cela ne peut pas se faire sans un grand massacre dévastateur [5]. Mon Père [le directeur spirituel de la Vénérable NDLR], il est préférable de ne pas en parler.
257 – Le 7 juin 1815, jour du retour de notre Saint-Père (Pie VII) à Rome, toute la ville était pleine d’allégresse et mon esprit était très mélancolique. Me furent montrées les graves afflictions que notre mère la Sainte Église devra endurer de ceux qui, sous l’apparence du bien, cherchent à la ruiner.
En réalité, ces personnes, sous une peau d’agneau, sont des loups ravisseurs qui cherchent sa totale destruction. Ceux-ci, bien qu’ils n’apparaissent pas comme tels, sont d’implacables persécuteurs de Jésus crucifié et de Son Épouse la Sainte Église.
Il me semblait voir le monde entier sens dessus dessous, spécialement la ville de Rome. Je connaissais la variété des fausses opinions qui se cachent sous le manteau de la vraie religion catholique [6]. Je connaissais la diversité des partis qui conspiraient les uns contre les autres ; ces misérables se lacéraient dans leur renommée, s’en prenaient mutuellement à leur honneur, s’entretuaient sans pitié.
Que dirai-je après du Sacré Collège ? Ses membres s’étaient soit dispersés, soit détruits, soit tués sans pitié selon leur opinion. Les clercs séculiers et la noblesse étaient traités d’une manière semblable, et même pire encore. Les clercs réguliers n’étaient pas totalement dispersés mais ils étaient décimés. Beaucoup d’hommes de toutes conditions, sans qu’on puisse les dénombrer, périssaient dans ces massacres mais tous n’étaient pas réprouvés. Beaucoup d’entre eux étaient des hommes de bonnes mœurs et menaient une vie sainte. Le monde entier était dans une très grave désolation ; le petit troupeau de Jésus-Christ adressait au Très-Haut des prières enflammées afin qu’Il daignât suspendre un tel massacre et une telle ruine. Selon le désir de ce petit nombre, les massacres causés par les hommes s’arrêtaient tandis que commençait celui infligé par Dieu.
Le ciel se couvrit d’un noir de suie, les foudres les plus terribles éclataient : soit elles brûlaient, soit elles réduisaient tout en cendres. La terre, pas moins que le ciel, était toute bouleversée. Les séismes les plus horribles, les gouffres les plus épouvantables causaient les derniers massacres sur la terre.
De cette manière furent séparés les bons catholiques des faux chrétiens. Beaucoup de ceux qui auparavant niaient Dieu, Le confessaient et Le reconnaissaient pour le Dieu qu’Il est. Tous L’estimaient, L’adoraient, L’aimaient. Tous observaient Sa sainte loi. Tous les religieux et religieuses se soumettaient à la vraie observance de leurs règles. Le clerc séculier faisait l’édification de la sainte Église. Dans les ordres religieux fleurissaient des hommes de grande sainteté et de vie très austère. Le monde entier était dans la paix. Tout cela est écrit par obéissance.
[5] Certains traditionalistes pensent que l’on peut revenir à la situation d’une Église en ordre sans passer au préalable par un terrible châtiment. Tel n’est cependant pas le sentiment de beaucoup d’auteurs qui traitent de la crise de l’Église depuis deux siècles sans même parler des innombrables prophéties dont celle de la Vénérable. On pourrait multiplier les avertissements angoissés. Nous nous bornerons à citer saint Pie X qui, en constatant les malheurs de son temps, s’exprimait ainsi dans sa première encyclique : « Nous éprouvons une sorte de terreur à considérer les conditions funestes de l’humanité à l’heure présente. De nos jours, les nations ont frémi et les peuples ont médité des projets insensés contre leur Créateur. Qui pèse ces choses a droit de craindre qu’une telle perversion des esprits ne soit le commencement des maux annoncés pour la fin des temps, et que véritablement “le fils de perdition”, dont parle l’apôtre, n’ait déjà fait son avènement parmi nous » (E Supremi apostolatus, 4 octobre 1903). En effet, le mal est aujourd’hui trop profond, trop ancré dans le monde, dans les cœurs, dans les consciences, dans les institutions, dans les familles et dans les individus pour que l’on puisse faire l’économie d’un châtiment divin qui, seul, pourra restituer toutes choses et rétablir l’ordre voulu par Dieu afin d’opérer le salut des hommes.
[6] Il ne faut pas oublier que les modernistes qui aujourd’hui occupent, occultent et éclipsent l’Église catholique sont maîtres dans l’art de cette dissimulation. Saint Pie X les dénonçaient en 1907 dans son Encyclique Pascendi :
« Ce qui exige surtout que Nous parlions sans délai, c’est que, les artisans d’erreurs, il n’y a pas à les chercher aujourd’hui parmi les ennemis déclarés. Ils se cachent et c’est un sujet d’appréhension et d’angoisse très vives, dans le sein même et au cœur de l’Église, ennemis d’autant plus redoutables qu’ils le sont moins ouvertement. Nous parlons, Vénérables Frères, d’un grand nombre de catholiques laïques, et, ce qui est encore plus à déplorer, de prêtres, qui, sous couleur d’amour de l’Église, absolument courts de philosophie et de théologie sérieuses, imprégnés au contraire jusqu’aux moelles d’un venin d’erreur puisé chez les adversaires de la foi catholique, se posent, au mépris de toute modestie, comme rénovateurs de l’Église ; qui, en phalanges serrées, donnent audacieusement l’assaut à tout ce qu’il y a de plus sacré dans l’œuvre de Jésus-Christ, sans respecter sa propre personne, qu’ils abaissent, par une témérité sacrilège, jusqu’à la simple et pure humanité.
« Ces hommes-là peuvent s’étonner que Nous les rangions parmi les ennemis de l’Église. Nul ne s’en étonnera avec quelque fondement qui, mettant leurs intentions à part, dont le jugement est réservé à Dieu, voudra bien examiner leurs doctrines, et, conséquemment à celles-ci, leur manière de parler et d’agir.
« Ennemis de l’Église, certes ils le sont, et à dire qu’elle n’en a pas de pires on ne s’écarte pas du vrai. Ce n’est pas du dehors, en effet, on l’a déjà noté, c’est du dedans qu’ils trament sa ruine ; le danger est aujourd’hui presque aux entrailles mêmes et aux veines de l’Église ; leurs coups sont d’autant plus sûrs qu’ils savent mieux où la frapper. Ajoutez que ce n’est point aux rameaux ou aux rejetons qu’ils ont mis la cognée, mais à la racine même, c’est-à-dire à la foi et à ses fibres les plus profondes. Puis, cette racine d’immortelle vie une fois tranchée, ils se donnent la tâche de faire circuler le virus par tout l’arbre : nulle partie de la foi catholique qui reste à l’abri de leur main, nulle qu’ils ne fassent tout pour corrompre. Et tandis qu’ils poursuivent par mille chemins leur dessein néfaste, rien de si insidieux, de si perfide que leur tactique : amalgamant en eux le rationaliste et le catholique, ils le font avec un tel raffinement d’habileté qu’ils abusent facilement les esprits mal avertis. D’ailleurs, consommés en témérité, il n’est sorte de conséquences qui les fasse reculer, ou plutôt qu’ils ne soutiennent hautement et opiniâtrement.
« Avec cela, et chose très propre à donner le change, une vie toute d’activité, une assiduité et une ardeur singulières à tous les genres d’études, des mœurs recommandables d’ordinaire pour leur sévérité. Enfin, et ceci parait ôter tout espoir de remède, leurs doctrines leur ont tellement perverti l’âme qu’ils en sont devenus contempteurs de toute autorité, impatients de tout frein : prenant assiette sur une conscience faussée, ils font tout pour qu’on attribue au pur zèle de la vérité ce qui est œuvre uniquement d’opiniâtreté et d’orgueil. Certes, Nous avions espéré qu’ils se raviseraient quelque jour : et, pour cela, Nous avions usé avec eux d’abord de douceur, comme avec des fils, puis de sévérité : enfin, et bien à contrecœur, de réprimandes publiques. Vous n’ignorez pas, Vénérables Frères, la stérilité de Nos efforts ; ils courbent un moment la tête, pour la relever aussitôt plus orgueilleuse. Ah ! s’il n’était question que d’eux, Nous pourrions peut-être dissimuler ; mais c’est la religion catholique, sa sécurité qui sont en jeu. Trêve donc au silence, qui désormais serait un crime ! Il est temps de lever le masque à ces hommes-là et de les montrer à l’Église universelle tels qu’ils sont.
« Et comme une tactique des modernistes (ainsi les appelle-t-on communément et avec beaucoup de raison), tactique en vérité fort insidieuse, est de ne jamais exposer leurs doctrines méthodiquement et dans leur ensemble, mais de les fragmenter en quelque sorte et de les éparpiller çà et là, ce qui prête à les faire juger ondoyants et indécis, quand leurs idées, au contraire, sont parfaitement arrêtées et consistantes, il importe ici et avant tout de présenter ces mêmes doctrines sous une seule vue, et de montrer le lien logique qui les rattache entre elles ».
Plus tard, le Père Calmel, dans sa préface du catéchisme sur le modernisme de Lémius, affirmait dans la même ligne que saint Pie X : « …Le moderniste a ceci de commun avec d’autres hérétiques, qu’il refuse toute révélation chrétienne. Mais parmi ces hérétiques, il présente ceci de particulier, qu’il dissimule son refus. Le moderniste, on ne le saura jamais suffisamment, est un apostat doublé d’un traître ».
(…)
304 – Le 21 octobre 1815, lors de la Communion, j’ai eu connaissance du formidable attentat que les persécuteurs de la religion catholique préparaient ; ceux-ci pensent la déraciner entièrement. Ces misérables veulent ériger des temples aux fausses divinités dans le sein même de l’Église catholique, dans la résidence du Pontife romain, le Vicaire du Christ ! Envisager d’ériger des temples aux fausses divinités ! Quelle impiété, quelle hardiesse exécrable [7] ! Plaise à Dieu que cela n’arrive pas ; recommandons-nous chaleureusement au Seigneur, afin que ces misérables impies ne réussissent pas leurs desseins pervers. Malheur à nous, pauvres catholiques, si ces ennemis peuvent mettre à exécution tout ce qu’ils ourdissent contre nous !
« Tous ceux qui entreront dans ces assemblées, tous ceux-là mourront ! », me disait Notre Seigneur. À ces mots, mon âme s’effraya : « Comprends-tu de quelle mort j’entends parler ? », ajouta le Seigneur, « J’entends parler de cette mort qui enlève la foi aux âmes. »
À ces mots mon esprit se remplit d’une grande tristesse, ayant eu à ce moment-là une idée du grand nombre de ces pauvres âmes, qui malheureusement mourront [8].
[7] Nous voyons presque deux cents ans après se réaliser sous nos yeux ce que la Vénérable prédisait ! À Rome ont été construits une synagogue, la plus grande mosquée d’Europe et des temples de beaucoup d’autres religions ! On a vu les églises catholiques être le théâtre de beaucoup de cultes de fausses religions jusqu’à faire trôner sur un tabernacle dans l’église Saint-Pierre à Assise un Bouddha. Les chrétiens des premiers siècles déracinaient et détruisaient les temples des fausses religions pour installer la vraie religion : aujourd’hui on fait tout le contraire !
[8] Ces actes abominables ne sont pas hélas sans conséquence ; les paroles de Dieu sont terribles et il ne faut pas se leurrer sur les châtiments qui en seront la suite logique. Le tremblement de terre à Assise n’en est probablement qu’un pâle aperçu…
(…)
L’Église réduite à l’ultime désolation
p. 408
389 – Le 8 décembre, fête de l’Immaculée Conception de la très Sainte Vierge Marie, notre très tendre Mère ; en assistant à la messe chantée, mon esprit se recueillit intimement. À ce moment-là, Dieu daigna m’élever à un degré particulier d’union avec Lui. Il me montra Sa divine justice irritée contre les hommes. Je fus transportée en esprit, en un lieu élevé, d’où me fut montrée l’horrible scène du formidable châtiment que Dieu était prêt à envoyer sur la terre, pour les énormes péchés. À ce seul souvenir, je me sens remplie de terreur et, l’esprit accablé par une profonde tristesse, je prie incessamment le Seigneur d’atténuer Sa colère, par les mêmes mérites de Son très saint Fils Jésus.
Je continue : Il me fit voir donc l’horrible scène. Mon Dieu, quelle terreur ! je vis d’un côté la mort de notre Saint Père (Pie VII expira le 20 août 1823) ; Dieu tout aimable l’appelait à Lui ; et lui, gentiment, recevait l’invitation, et calmement, mourait.
À sa mort, voici la gravissime ruine de notre sainte Mère l’Église : voici Dieu irrité contre nous ! Ô quelle épouvante ! Ô quelle crainte ! notre chère Mère, la très sainte Vierge Marie, avait les bras ouverts pour nous protéger de la colère de Dieu. Mais Dieu n’écoutait ni prière, ni sacrifices, ni victimes. Mais voilà que nous sommes déjà esclaves d’un barbare qui se déchaîne contre nous et notre mère, la Sainte Église.
Pauvres religieuses, pauvres religieux ! Tous hors des cloîtres sacrés, vous serez expulsés sans douceur, mais avec brutalité. Les temples sacrés étaient dévastés, le culte de Dieu était profané. Et par qui ? par ceux qui normalement devraient le soutenir. C’étaient ceux-là même qui, effrontément, se rebellaient et cherchaient la totale destruction de notre sainte Mère l’Église, qui, en un instant, était réduite à l’ultime désolation par ces fils rebelles [9].
Mais bonheur pour le petit troupeau de Jésus-Christ, qui, fidèle et constant à Dieu, au milieu de la barbarie, sut conserver pure et intacte la divine loi du saint évangile et ses dogmes sacro-saints. Les ferventes prières des bons fidèles poussèrent prestement le cœur de Dieu à nous libérer de la féroce persécution.
Brusquement, on vit une splendeur qui entourait notre chère Mère, la sainte Église, et ses fils fidèles. En un moment, par une main toute-puissante, les féroces persécuteurs furent détruits. À ce grand prodige, la sainte Église fut enrichie de nouveaux fils. Ceux qui ne croyaient pas en Dieu, à l’apparition de cette nouvelle splendeur, devinrent adorateurs du crucifix. À la vue de ce grand spectacle de tourments et de joie, je ne saurais dire en quel état fut mon esprit ; je crus perdre effectivement la vie.
ILS PORTENT EN TRIOMPHE LES VICES CAPITAUX
Le dédain de Dieu
p. 428
411 – Le 15 novembre 1818 mon pauvre esprit fut favorisé d’une grâce spéciale par le Seigneur pendant les oraisons. Je fus envahie par une quiétude intérieure, ma pauvre âme jouissait dans le repos de la douce présence de son Seigneur tant aimé qui, au moyen d’illustrations intellectuelles, me donnait des connaissances spéciales concernant Ses justes jugements.
Ma pauvre âme en restait là, profondément recueillie en elle-même et, emplie d’une sainte crainte, elle pénétrait, pleine d’admiration, les jugements inscrutables de Dieu. J’étais toute pénétrée d’un profond respect et d’une vénération intérieure, mon cœur était écrasé par une sainte peur, et, pleine de révérence, j’adorais profondément les divins jugements éternels de Dieu que par Sa bonté il me faisait comprendre avec une très grande clarté.
L’âme, à cette connaissance, se complaisait dans son Dieu amoureux, en trouvant ses jugements divins si saints, si droits, si justes.
Oh comme l’âme se liquéfiait de complaisance, de félicité, d’amour dans la connaissance des perfections de son Dieu d’amour ! Mais pendant que je me délectais dans mon souverain Bien, je l’ignore et je ne puis l’exprimer, je fus saisie par une nouvelle vision et, tout à coup, le monde me fut montré. Je le voyais tout en révolte, sans ordre, sans justice, les sept vices capitaux portés en triomphe, et partout je voyais l’injustice, la fraude, le libertinage et toutes sortes d’iniquités qui régnaient.
Le peuple de mauvaises mœurs, sans foi ni charité mais complètement immergé dans les affaires crapuleuses et dans les maximes perverses de la philosophie moderne.
Mon Dieu ! quelle peine mon esprit éprouvait en voyant que tous ces peuples avaient la physionomie de bêtes plutôt que d’hommes. Oh quelle horreur mon esprit avait de tous ces hommes si déformés par le vice [10] !
Je me voyais sur une grande hauteur, comme séparée de cet endroit si misérable, et au moyen d’une lumière qui éclairait ce monde si sombre, je voyais toutes les iniquités susmentionnées et au moyen de la grâce je connaissais la malice profonde de ces misérables.
Oh comme s’affligeait mon pauvre cœur, combien de larmes je versais à voir tant d’iniquités !
Mais voilà que soudainement le monde changeait de scène. Voilà le dédain de Dieu qui, tout à coup, entourait le monde entier en faisant éprouver à ces peuples vicieux la rigueur de Sa très droite justice.
Mon esprit, en voyant le dédain de Dieu envers ces misérables, gémissait terrifié par la peur, et avec d’abondantes larmes déplorait leur sort misérable, et, me recueillant, je m’humiliais profondément, je louais sans cesse et je bénissais la bonté infinie de Dieu qui m’avait soustraite à une si terrible ruine, alors même que je m’estimais digne de n’importe quel châtiment à cause de mes péchés.
De nouveau, je baissai le regard vers le monde, et je vis les grands tourments qui de chaque côté l’encerclaient. Toutes les choses sensibles qui apparaissaient sur la terre, je les voyais sans ordre, sans harmonie, tout était en révolte, tout était confus. L’ordre de la nature était complètement bouleversé: Le seul fait de regarder la terre montrait le dédain de Dieu. En un instant le monde entier était dans une très grande désolation.
Oh combien de cris, combien de larmes, combien de soupirs, de voix plaintives résonnaient dans ce théâtre de tristesse ! Puis je voyais, au milieu de beaucoup de gens iniques, un démon très laid qui parcourait le monde avec beaucoup d’orgueil et d’arrogance. Celui-ci tenait les hommes dans un pénible esclavage, et d’une domination orgueilleuse voulait que tous les hommes lui fussent assujettis, en renonçant à la foi de Jésus-Christ, en n’observant pas Ses saints commandements, et en se donnant comme proie au libertinage et aux maximes perverses du monde, en adoptant la philosophie vaine et fausse de nos modernes et faux chrétiens.
Oh quelle grande misère à déplorer vraiment avec des larmes infinies !
Voir que derrière ces fausses maximes il courait follement toutes sortes de gens, de toutes classes, de tous âges, non seulement séculiers, mais aussi des ecclésiastiques de toute dignité, tant séculiers que réguliers [11] !
Dans cet état si déplorable mon pauvre esprit pleurait amèrement, et se troublait grandement en voyant Dieu, qui est la bonté même et qui mérite d’être aimé, tant outragé et trahi. Ma peine était si grande que je croyais vraiment mourir à ce moment-là d’un coup mortel, tant était grande l’affliction de mon pauvre esprit, en voyant mon Dieu tant aimé si offensé.
Oh que n’aurais-je pas fait, que n’aurais-je pas souffert pour compenser les graves injures que ces faux chrétiens [12] infligeaient au Dieu éternel ! Face à ce spectacle, ma pauvre âme s’offrit à souffrir n’importe quelle peine, n’importe quel tourment, n’importe quelle vexation diabolique. J’unis ma pauvre offrande au divin Père éternel, en unissant mon sacrifice à celui de Son très Saint Fils, et je Le priai que, par les mérites infinis de Jésus-Christ, Il daignât recevoir mon pauvre sacrifice, en promettant de m’exercer avec plus de rigueur et d’âpreté à la pénitence, au jeûne, à l’oraison, aux veilles, comme, avec la grâce de Dieu, je l’exécutai ponctuellement, avec la permission de mon estimé père spirituel.
[10] Actuellement non seulement tous ces vices sont pratiqués et mis à l’honneur mais plus encore ils sont légalisés et promus par beaucoup d’États, qu’il s’agisse de la contraception, de l’avortement, de la pornographie, du concubinage, du divorce, de l’homosexualité, etc.
[11] Josef Ratzinger, lorsqu’il était « Préfet de la Congrégation pour la doctrine de la Foi », a dit : « L’Église coopère avec le “monde” pour construire le “monde”… Le rapport entre l’Église et le monde est donc vu comme un colloque, comme un “parler ensemble”… Si l’on cherche un diagnostic global du texte (de la Constitution Gaudium et Spes), on pourrait dire (compte tenu des textes sur la liberté religieuse et sur les religions du monde) qu’il est une révision du syllabus de Pie IX, une sorte de contre-syllabus… Le texte joue le rôle d’un contre-syllabus dans la mesure où il représente une tentative pour une réconciliation officielle de l’Église avec le monde tel qu’il était devenu depuis 1789… par “monde” on entend, au fond, l’esprit des temps modernes, en face duquel la conscience de groupe dans l’Église se ressentait comme un sujet séparé qui, après une guerre tantôt chaude et tantôt froide, recherchait le dialogue et la coopération » (R.P. p. 426-427). « Nous nous sentons une responsabilité dans ce monde et désirons lui apporter notre contribution de catholiques. Nous ne souhaitons pas imposer le catholicisme à l’Occident, mais nous voulons que les valeurs fondamentales du christianisme et les valeurs libérales dominantes dans le monde d’aujourd’hui puissent se rencontrer et se féconder mutuellement » (Cardinal Ratzinger, interview au journal Le Monde, 17/1/1992).
Dans la préface du livre Les Illuminés de Bavière d’Augustin Barruel, Daniele Sironi illustre bien cette triste réalité que nous vivons : « Dans les plans des loges maçonniques, l’Église ne devait pas être anéantie mais conquise et contrôlée : l’affrontement avec elle devait donc être mené sur un plan spirituel. Il devait avoir comme fin ultime la substitution des valeurs morales et religieuses du catholicisme par les valeurs laïques, philanthropiques et humanitaires de la Franc-maçonnerie ». A. Barruel, Gli Illuminati di Baviera, Mondadori 2004.
[12] Voir note 6 [du PDF].
(…)
La justice de Dieu suspendue
(…)
Cette forte prière dite, Dieu, dans Sa bonté infinie, daigna m’exaucer. Il me permit de me rapprocher de Sa Majesté et de retenir Son bras armé afin qu’il ne déclenchât pas le terrible coup de Sa juste fureur. Ainsi momentanément, la justice de Dieu fut suspendue, mais non apaisée car à ses yeux beaucoup d’iniquités se commettent. C’est pourquoi Dieu a décidé d’envoyer une punition effroyable sur la terre, pour laver ainsi tant de saletés et d’iniquités commises. Mais la prière des âmes de prédilection du Seigneur va retarder le châtiment.
Cependant ce temps terrible et redoutable viendra quand même ; Dieu alors fermera Ses oreilles et Il n’écoutera plus aucune prière mais, zélé à venger les torts gravissimes faits à Sa divine justice, Sa main armée punira sévèrement tout un chacun, sans que nul ne puisse ni fuir Sa main vengeresse ni y résister [13].
Recommandons-nous chaleureusement au Seigneur pour qu’Il daigne nous faire miséricorde.
Un jour, après la fête de la Pentecôte de la même année 1820, je priais pour beaucoup de gens riches qui désiraient savoir quelle attitude ils devaient avoir dans les circonstances présentes pour sauver leur personne et leurs biens, alors que partout on entendait parler d’insurrections des peuples, lesquelles faisaient craindre quelque révolte dans notre ville de Rome à l’instar des autres nations et spécialement de l’Espagne.
Quoique misérable pécheresse, je fis de tout mon cœur cette prière au Seigneur afin qu’Il daignât me donner la lumière pour conseiller ces gens que certes je ne connaissais pas mais qui m’avaient néanmoins été recommandés par l’un de mes grands bienfaiteurs.
Voilà ce qu’a ressenti mon âme pendant la sainte oraison quand elle se trouvait dans la plus profonde quiétude et toute absorbée en Dieu. Aucune précaution ne sera suffisante pour sauver les biens et les personnes, parce que devant la grande œuvre que le Seigneur accomplira nul ne pourra résister ni se sauver. Aussi toute prévention et toute précaution seront-elles vaines ; ce que l’on doit faire, c’est de recourir au Très-Haut, afin qu’Il daigne exercer Sa miséricorde infinie en nous comptant parmi ceux qu’Il a choisis et qui seront mis sous le glorieux étendard de la croix. Ces derniers seront tous sains et saufs, ainsi que leurs biens. Tous ceux qui conserveront dans leur cœur la foi en Jésus-Christ et qui garderont une conscience non contaminée par les fausses maximes du monde seront rassemblés sous cet étendard glorieux.
Les saints apôtres Pierre et Paul et les quatre arbres mystérieux
p. 489
Le fait que je vais raconter est arrivé le jour même de la fête du grand prince des apôtres, le glorieux saint Pierre, le 29 juin 1820. En priant ce jour-là pour les besoins de la sainte Église catholique et pour la conversion de mes frères les pécheurs parmi lesquels j’occupe la première place, je fus momentanément privée de l’usage de mes sens. Mon pauvre esprit, par la faveur de Dieu, était transporté en un ravissement céleste et je me trouvais tout près de Dieu lui-même. Au moyen de cette lumière inaccessible, j’étais intimement unie à Dieu de telle sorte que je ne me distinguais plus ; j’étais toute transformée dans cette lumière divine. Je reçus la douce empreinte de la charité divine. Ô quelle réjouissance, ô quel contentement semblable à celui du paradis resta dans mon cœur ! Quand j’étais au milieu de cette douceur et que mon esprit était entouré d’un calme parfait, il me sembla voir s’ouvrir le ciel et descendre d’en haut en grande majesté, escorté par beaucoup d’anges saints chantant des hymnes de gloire, le grand prince des apôtres saint Pierre, revêtu d’habits pontificaux et portant dans les mains la crosse avec laquelle il signait la terre d’une croix très large. Pendant que l’apôtre faisait ce signe, les saints anges formaient autour de lui une couronne et chantaient avec le plus haut respect et la plus grande vénération en guise d’éloge du saint apôtre : « Constitues eos principes super omnem terram », et les versets qui suivent.
Saint Pierre pointa sa crosse mystérieuse vers les quatre côtés de la croix, et aussitôt je vis apparaître quatre arbres verdoyants, recouverts de fleurs et de fruits précieux. Les arbres mystérieux étaient en forme de croix et entourés d’une lumière resplendissante. Après avoir accompli cette opération, il alla ouvrir les portes de tous les monastères de religieuses et de religieux. Je comprenais intérieurement que le saint apôtre avait érigé ces quatre arbres mystérieux pour donner un lieu de refuge au petit troupeau de Jésus-Christ, pour libérer les bons chrétiens du terrible châtiment qui mettra le monde entier sens dessus dessous. Tous les bons chrétiens qui auront conservé dans leur cœur la foi de Jésus-Christ seront tous réfugiés sous ces arbres mystérieux ainsi que tous les bons religieux et religieuses qui auront fidèlement conservé dans leur cœur l’esprit de leur saint institut. Tous seront réfugiés sous ces arbres mystérieux, à l’abri du terrible châtiment. Je dis cela de beaucoup de bons laïques et d’ecclésiastiques et d’autre classes de gens qui auront conservé la foi dans leur cœur ; ceux-ci seront tous sains et saufs. Mais malheur à ces religieux et religieuses infidèles à leur sainte règle et à ceux qui les méprisent. Malheur, malheur à eux car tous périront sous le terrible châtiment. Je le dis aussi pour tous les mauvais ecclésiastiques séculiers et pour toutes les classes de gens, de chaque état, de chaque condition qui sont la proie du libertinage et suivent les fausses maximes de la philosophie présente réprouvée. Ceux-ci sont contre les maximes du saint Évangile ; ils nient la foi de Jésus-Christ ; tous ces malheureux périront sous le poids du bras exterminateur de la divine justice de Dieu à laquelle personne ne pourra résister.
Les réfugiés, les bons chrétiens, qui étaient sous les arbres mystérieux, je les voyais sous la forme de belles brebis, sous la garde de leur pasteur saint Pierre auquel toutes manifestaient une humble sujétion et une obéissance respectueuse. Ces brebis représentent le peuple chrétien qui milite sous l’étendard glorieux de la croix et qui sera exempt du terrible châtiment que Dieu va envoyer sur la terre à cause des nombreux péchés que commettent la plupart des chrétiens.
Dieu se rira d’eux
455 – Une fois que le saint apôtre eut assuré la protection du petit troupeau de Jésus-Christ sous les arbres mystérieux, il remonta au ciel, accompagné par les saints anges qui étaient descendus avec lui. Après qu’ils furent remontés dans les cieux, le ciel se colora en un bleu ténébreux qui suscitait la terreur à sa seule vue ; un vent brumeux se faisait entendre partout avec son souffle impétueux et un sifflement strident comparable au fier rugissement d’un lion faisant résonner son écho sur toute la terre. Tous les hommes et tous les animaux seront dans la terreur et l’épouvante, tous seront en révolte et se tueront, se trucideront sans pitié. Dans le temps de cet affrontement sanglant, la main vengeresse de Dieu sera sur ces malheureux, et avec Son omnipotence Dieu punira leur orgueil, leur témérité et leur hardiesse effrontée. Dieu se servira du pouvoir des ténèbres pour exterminer ces sectaires, hommes iniques et scélérats qui prétendent abattre, arracher ses racines les plus profondes, démolir de fond en comble notre sainte mère l’Église catholique.
Ces hommes indignes prétendent renverser Dieu de Son trône auguste, au moyen de leur perverse malice. Dieu se rira d’eux et de leur malice, et seulement avec un signe de Sa main droite omnipotente, il punira ces hommes iniques, en permettant au pouvoir des ténèbres de sortir de l’enfer, et ces grandes légions de démons envahiront le monde entier [14] et, en accumulant les ruines, ils exécuteront les ordres de la divine justice à laquelle ces méchants esprits sont assujettis, de manière qu’ils pourront endommager ni plus ni moins que ce que Dieu permettra : les hommes, leurs biens, leurs familles, leurs fermes, villages, villes, maisons et immeubles et toute autre chose qui subsistera sur la terre.
Dieu commandera impérieusement au pouvoir des ténèbres de massacrer crûment tous ces rebelles qui osèrent L’offenser avec beaucoup de hardiesse et de témérité [15]. Dieu permettra que tous ces hommes iniques soient punis par la cruauté des démons farouches, parce qu’ils se sont volontairement assujettis au pouvoir du démon et se sont ligués avec eux pour détruire la sainte Église catholique. Dieu permettra que ces hommes iniques soient punis par les méchants esprits d’une mort cruelle et impitoyable [16]. Et pour que mon esprit puisse bien comprendre la justice divine, il me fut montré l’effroyable prison infernale. Je voyais s’ouvrir de la plus profonde obscurité de la terre une caverne ténébreuse et épouvantable, pleine de feu, d’où je voyais sortir beaucoup de démons, qui prenaient telle ou telle forme, soit humaine, soit bestiale ; tous venaient infester le monde et y multiplier les massacres et les ruines. Mais heureusement les vrais et bons chrétiens bénéficieront de la puissante protection des glorieux apôtres saint Pierre et saint Paul. Ceux-ci veilleront sur eux afin que les esprits méchants ne puissent pas leur nuire ni à eux, ni à leurs biens ; ces bons chrétiens seront préservés des désastres impitoyables que multiplieront ces méchants esprits autant que Dieu le permettra, et pas davantage. Car ce Dieu immense est le maître du ciel, de la terre et de l’enfer, et la puissance des ténèbres ne peut faire aucun dommage sans Sa permission, sans Sa volonté. Dieu permettra à ces méchants esprits de multiplier les ruines sur la terre, ils dévasteront tous les endroits où Dieu a été outragé, profané, idolâtré et traité de manière sacrilège [17] ; tous ces endroits seront démolis, abîmés, et ils perdront jusqu’à leur vestige.
La réconciliation de Dieu avec les hommes
456 – Une fois punis les impies d’une mort cruelle et démolis les lieux indignes, tout à coup je vis s’éclaircir le ciel, et d’en haut je vis descendre sur la terre un trône majestueux où je voyais l’apôtre saint Pierre majestueusement vêtu d’habits pontificaux, escorté d’une kyrielle d’anges qui formaient autour de lui une couronne, en chantant des hymnes de gloire à son éloge, en lui rendant hommage comme prince de la terre. Aussitôt après, je vis de nouveau s’ouvrir le ciel et descendre en grande pompe et en majesté le glorieux saint Paul qui, grâce au pouvoir de Dieu, parcourait le monde entier en un clin d’œil et enchaînait tous les méchants esprits infernaux, les conduisant devant saint Pierre qui, par son puissant commandement, les renvoya dans les cavernes ténébreuses d’où ils étaient sortis. Au commandement de l’apôtre saint Pierre, tous retournèrent dans le gouffre de l’enfer.
Alors une grande clarté apparut sur la terre ; elle indiquait la réconciliation de Dieu avec les hommes. Les anges conduisirent devant saint Pierre le petit troupeau de Jésus-Christ. Ce troupeau était celui des bons chrétiens qui, au temps du terrible châtiment, s’étaient réfugiés sous les arbres mystérieux, lesquels représentaient le glorieux étendard de la croix, signe de notre sainte religion catholique. Les fruits mystérieux des arbres sont les mérites infinis de Jésus crucifié qui, par amour du genre humain, voulut être suspendu à l’arbre de la croix.
Le petit nombre des chrétiens, une fois présenté devant le trône du grand prince des apôtres saint Pierre, tous ces bons chrétiens lui firent une profonde révérence et, en bénissant Dieu, ils Lui exprimèrent les plus humbles remerciements, ainsi qu’au saint apôtre pour avoir soutenu l’Église de Jésus-Christ et le christianisme afin qu’il ne s’égarât pas dans les fausses maximes du monde. LE SAINT CHOISIT LE NOUVEAU PONTIFE [18]. L’Église fut réordonnée [19] selon les préceptes de l’Évangile, les ordres religieux restaurés, chacun selon l’esprit de ses saints fondateurs et toutes les maisons particulières des chrétiens devinrent semblables à des couvents en étant toutes ordonnées à l’amour de Dieu et du prochain [20]. De cette manière il se réalisa en un instant le triomphe, la gloire, l’honneur de l’Église catholique : par tous elle était acclamée, de tous estimée, de tous vénérée, tous la suivirent, en reconnaissant tous le vicaire du Christ, le Souverain Pontife [21].
p. 502
463 – Je vais maintenant raconter comment le dernier mois de 1820, le 8 décembre, fête de l’Immaculée Conception, au moyen d’une lumière divine, le Seigneur me montra Son très juste dédain irrité contre tout le genre humain, en me faisant connaître l’impiété, l’indignité, les énormes ingratitudes commises par les hommes contre Sa divine loi et Son saint Évangile par toutes sortes de personnes soit ecclésiastiques soit séculières.
Le Seigneur daignait me faire introduire jusqu’aux grands espaces de Sa divinité, où Il m’a donné de voir et de connaître Ses miséricordes infinies et Son amour éternel. Quelle merveille et quel ravissement d’esprit a porté à ma pauvre âme l’éternelle magnificence de mon Dieu éternel, il ne m’est pas possible de l’exprimer. La grandeur de la connaissance était telle que je restais ravie en pénétrant dans tant de magnificence. Mon pauvre intellect ne pouvait arriver à le comprendre, ne pouvait pénétrer une telle grandeur.
Après avoir joui de ce grand bien inénarrable et incompréhensible, Dieu me fit connaître combien Son grand amour était méprisé par les hommes, Il me donna de voir les outrages sacrilèges que les hommes commettent. En un mot je vis d’un trait toutes les iniquités qui inondent la terre et toutes les abominations qui sont commises par les libertins et les fortes manœuvres que les ennemis de notre sainte religion catholique ourdissent pour chercher à la détruire complètement par tous les moyens.
« Regarde bien ma fille, me disait le Dieu éternel, quel monde entre l’iniquité que les hommes commettent et mon amour éternel ! Ma justice est lasse de soutenir le grand poids de ces graves énormités. Mon Père éternel ne veut plus accepter les sacrifices de Ses âmes de prédilection, qui comme victimes s’offrent avec de dures pénitences pour apaiser Son courroux. Celles-ci, unies à Mes mérites, cherchent à satisfaire Sa divine justice, mais déjà Il n’écoute plus ni prières ni victimes. Il est déjà déterminé à châtier et à punir avec une grande sévérité l’iniquité des hommes au moyen d’un terrible châtiment. Le décret est stable, permanent et irrévocable. Ma fille, ne me prie pas car je dédaigne la prière à ce sujet ».
En me démontrant Son inexorable justice Il m’ôta la liberté et la volonté de prier pour cette grande cause. Quelle affliction de voir l’iniquité des hommes et leur ingratitude envers les bienfaits de Dieu et quelle crainte j’avais de ressentir le dédain de Dieu, je ne peux pas l’exprimer ! Face à une telle opposition je fus accablée par une faiblesse mortelle qui me réduisit à l’agonie pendant plusieurs heures ; revenue à moi, pleine d’épouvante et de terreur pour avoir vu Dieu justement indigné contre nous sans pouvoir L’apaiser, ma pauvre âme resta dans les pleurs et l’affliction.
Je vis l’Église sens dessus dessous
p. 503 à 515
464 – Ma plus grande peine fut de voir l’Église de Dieu sens dessus dessous, entièrement ruinée et dispersée, à cause de l’infidélité de ses ministres sacrés qui, au lieu de la soutenir au prix de leur sang, la trahissent en soutenant les fausses maximes du monde, en se laissant guider par la politique mondaine. Indigné par cette infidélité, Dieu avait décrété de transférer ailleurs la chaire infaillible de la vérité de la sainte Église. Je vis le grand apôtre saint Pierre, zélateur de l’honneur de Dieu, saint Paul tel un guerrier uni aux milices angéliques vouloir transférer hors de l’infâme ville de Rome la chaire de saint Pierre.
Comment pourrais-je décrire la peine et l’affliction de mon pauvre esprit devant une décision si tragique et si malheureuse pour le christianisme ?
(…)
[13] Certains pensent échapper à la main vengeresse avec des subterfuges : « La rédaction de L’Homme Libre a reçu dernièrement d’un ami correspondant possédant une grande connaissance des puissances d’argent et des oligarchies financières maîtresses de la planète, l’avertissement suivant : “J’ignore si la guerre va éclater. Un fait m’inquiète beaucoup. C’est que Rockefeller et une dizaine des plus grands milliardaires américains ont acheté un territoire aussi grand que la Belgique en plein centre du désert d’Australie et s’y font construire des palaces de survie en majeure partie enterrés. Le territoire est cerné de barbelés et surveillé par une armée privée. Très mauvais très mauvais signe… ces Messieurs connaissent l’avenir… vu que ce sont eux qui le décident” ». (10.11.1994).
[14] Cela rappelle la vision de Léon XIII en 1884 ; le pape entendit Dieu donner la permission à Satan d’exercer un très grand pouvoir sur le monde. À cette occasion, il écrivit l’Exorcisme de Saint Michel et fit ajouter les prières au bas de l’autel après la messe.
[15] Comment ne pas penser aux récents désastres survenus récemment, comme l’ouragan Katrina à la Nouvelle-Orléans, ville des États-Unis parmi les plus corrompues, lieu de divertissements où le carnaval est permanent ? L’immoralité s’étend même dans les rues sous toutes ses formes. Il en va de même pour le tsunami survenu en Extrême-Orient au lendemain de Noël 2004 dans des régions balnéaires fréquentées par des touristes occidentaux qui ne s’y rendaient trop souvent que pour commettre des actions très immorales auxquelles ils ne pouvaient se laisser aller avec autant de facilité en Occident, et cela avec l’aval des différents gouvernements locaux !
[16] Ces châtiments rappellent la parabole des « mines » où le roi qui représente Dieu fera égorger devant lui les serviteurs qui ne voulaient pas qu’Il régnât sur eux (Luc, XIX).
[17] Dans le numéro 27 de La Voie où ce passage a déjà été reproduit, nous avions ajouté en note : « Quels sont ces “lieux où Dieu a été outragé, profané, et traité de manière sacrilège” ? Il est clair que toutes les églises où, avec l’aval du clergé moderniste, les cultes des fausses religions ont été célébrés, la profanation est bien réelle (…). On est aussi amené à penser que la célébration du novus ordo missæ, simulacre de sacrement, peut être assimilée à ces profanations ».
[18] Ce point-là a été vivement contesté par plusieurs. Nous voulons cependant faire remarquer de nouveau que même si le journal de la Vénérable n’a pas reçu l’imprimatur dans sa totalité, cet extrait, avec d’autres, fait bel et bien parti du livre qui a reçu l’imprimatur en 1953.
[19] Dans le numéro 27, nous avions ajouté cette note : « Nous avons trouvé, dans une traduction de la prophétie, que le mot riordinata (réordonnée) avait été traduit par reconstituée. Il est clair que ce n’est pas la même chose. L’Église a été constituée une fois pour toutes par Notre-Seigneur Jésus-Christ. Donc elle ne peut pas être reconstituée mais, éventuellement, remise en ordre ».
[20] Gli angeli condussero innanzi a san Pietro il piccolo gregge scampato dallo scempio universale, (…) e il Santo scelse il nuovo Pontefice. Fu allora riordinata la Chiesa secondo i dettami del Vangelo, si restaurarono gli ordini monastici, ciascuno secondo lo spirito dei loro santi fondatori, e tutte le case dei cristiani divennero come case religiose essendo tutte ordinate nell’amore di Dio e del prossimo.
[21] Étant donné que le mode d’élection du Souverain Pontife n’est pas de droit divin, s’il y a des circonstances particulières, ce mode peut varier et s’il peut y avoir des doutes sur ce mode d’élection, la reconnaissance universelle du Pontife élu, s’il est catholique, est un signe de la validité du choix. C’est ce qui arrivera selon les prédictions de la Vénérable.
(…)
Je réformerai mon peuple et mon Église
p. 524
482 – Voici Ses divines expressions :
Ma bien-aimée, tu as gagné ! ton sacrifice fort et constant a fait violence à Ma justice irritée. Pour l’amour que Je te porte, Je prends une autre décision, et au lieu de châtier sévèrement le monde entier, comme Je l’avais déterminé, Je suspends pour l’instant ce sévère châtiment et Je laisse libre cours à Ma miséricorde. Ma fille bien-Aimée, Je veux te contenter avec la satisfaction de tes désirs. Je veux te récompenser de ce que tu as souffert pour moi. Réjouis-toi, ô fille, objet de toutes mes complaisances. Non, la Chrétienté ne sera plus dispersée, ni Rome privée de la possession du trésor du trône de Pierre, de l’infaillible vérité de la sainte Église. Je réformerai mon peuple et mon Église. J’enverrai des prêtres zélés prêcher Ma foi. Je formerai un nouvel apostolat, j’enverrai mon Esprit divin renouveler la terre. Je réformerai les ordres religieux par le moyen de nouveaux réformateurs, saints et savants, et tous posséderont l’esprit de mon fils bien-Aimé Ignace de Loyola. Je donnerai un nouveau pasteur à Mon Église, savant et saint, rempli de mon Esprit et avec son saint zèle il réformera le troupeau de Jésus-Christ.
483 – Il me donna à connaître beaucoup d’autres choses concernant cette réforme : plusieurs souverains soutiendront la sainte Église catholique et seront de vrais catholiques. Déposant leurs sceptres et leurs couronnes aux pieds du Saint-Père, le vicaire de Jésus-Christ, beaucoup de royaumes laisseront leurs erreurs et reviendront dans le sein de la foi catholique. Des populations entières se convertiront et reconnaîtront pour vraie religion la foi de Jésus-Christ [22]. Je pouvais voir en ces moments toutes ces choses avec clarté, mais comme Dieu ne voulait pas que fussent manifestées Ses divines déterminations, il se fit que moi, en ce temps, je ne reconnus pas mon propre confesseur et directeur, comme je le dirai ensuite et comme je l’ai déjà dit dans les pages précédentes.
En ces moments, je pouvais dire beaucoup de choses et de quelle manière la dite réforme suivrait pendant que Dieu, s’il m’est permis de le dire, par Son infinie bonté, daigna admettre ma pauvre âme à Ses conseils et lui manifesta Ses divines décisions au sujet de ce grand œuvre.
Je ne sais si ma façon de parler est trop hardie, mais je ne m’écarte pas de la vérité du fait advenu, et je l’écris à la plus grande gloire de Dieu et à ma plus grande confusion, avec toute la simplicité de mon pauvre cœur, comme je l’ai fait dans mes pauvres écrits, où je n’ai jamais dit que la pure vérité. Malgré cela, je me fais un devoir de tout confier au sage avis de votre révérendissime paternité, en attendant avec utile et respectueuse soumission, votre sage approbation ou désapprobation, en me confiant à votre jugement très avisé.
Je connaissais donc les divines déterminations de Dieu, je connaissais tout clairement, et j’apprenais tout ce qui était juste, saint et droit : voici comment triomphent les trois divins attributs d’un Dieu trine et un, qui en tout se glorifie en Lui-même. Cette connaissance, cette pénétration de Dieu fit que ma pauvre âme se complut hautement dans l’infinie immensité de Dieu, et ainsi se perdit tout à fait dans Son immense divinité. Ainsi, perdant la qualité de son propre être, elle se transformait toute en Dieu. Comme se perdrait et se transformerait une petite goutte de vin au milieu de la vaste mer, cette goutte ne se retrouverait plus. De façon plus spéciale et de manière beaucoup plus sublime, ma pauvre âme se transforma en Dieu, sans pourtant pouvoir l’expliquer ni le comprendre par Sa sublimité et Sa grandeur.
485 – Dieu par Ses justes jugements ne veut pas manifester Ses divines déterminations, et je me rends bien compte que c’est ainsi, parce que, de tout ce qu’il me manifesta avec tant de clarté de cette réforme qu’Il voulait faire, je ne savais que les moindres circonstances. Quand j’étais au lit, j’en parlais avec beaucoup de clarté avec ma fille cadette, et maintenant que j’écris, ni moi, ni elle, nous ne nous en souvenons, parce que Dieu les a effacées de notre mémoire. Mon âme tient ces déterminations de Dieu, comme enfermées, sans pouvoir les manifester. Ce que je peux dire pourtant, c’est que cette grande œuvre ne se fera pas sans un grand bouleversement du monde entier [23], de toutes les populations et aussi de tout le clergé séculier et régulier, de toutes les corporations religieuses de l’un et de l’autre sexe, tout devant être réformé, selon l’Esprit du Seigneur et selon les règles primitives de leurs saints fondateurs.
Je ne doute point cependant, qu’en son temps et en son lieu, quand Dieu le voudra, mon Esprit pourra manifester tout ce que Dieu me révéla au sujet de cette réforme, et alors, avec humilité et respectueuse soumission, je communiquerai à votre paternité révérendissime les sentiments de l’Esprit du Seigneur.
[22] Manifestement ces événements ne se sont pas encore réalisés puisque depuis Elisabetta Canori Mora les choses ont été de mal en pis. En recoupant ce passage avec d’autres de la Vénérable, on peut conclure que cette restauration viendra après le grand châtiment.
[23] De nouveau, la Vénérable nous fait remarquer qu’il n’y aura pas de rétablissement de l’ordre sans passer par un grand châtiment !
F$$PX-ROME : “Commentaire Eleison” de Mgr. Williamson : UN CHAPITRE
Comme nous l’avons dit le 22 juillet dernier, nous n’avons pas l’habitude de “faire la promotion” de Mgr Williamson… Celui-ci s’est toujours positionné comme leader d’une “fausse opposition” afin de lui permettre de constituer un « deuxième anneau » — Le piège fabien de « gestion des contraires » appliqué à la F$$PX – issu des opposants au ralliement de la F$$PX.
« Le schéma, pour ces ennemis de l’Église consiste tout simplement à prendre les devants, à positionner l’évêque britannique à la Rose comme le chef auto-proclamé, et qui a toujours été désigné comme tel par les médias à la botte des loges et des intérêts mondialistes anglo-saxons, du camp du refus du ralliement. » (Virgo-Maria.org : http://www.virgo-maria.org/articles_HTML/2010/009_2010/VM-2010-09-05/VM-2010-09-05-A-00-Mgr_Williamson-Echec_des_discussions.html)
« Cette manœuvre de l’évêque britannique protecteur et promoteur de clercs homosexuels au sein de la FSSPX, vise de façon évidente à provoquer son éviction, au nom d’une forme d’intransigeance, et afin de lui permettre de constituer un « deuxième anneau » issu de la FSSPX. Ce 2° anneau aura pour but évident d’attirer dans sa mouvance les clercs les plus courageux et les plus résolument opposés à Vatican II et de leur faire quitter la FSSPX pour les rapprocher de lui. » (Virgo-Maria.org : http://www.virgo-maria.org/articles_HTML/2010/011_2010/VM-2010-11-22/VM-2010-11-22-A-00-Mgr-Williamson_Chat_sorti_du_sac.html)
Voir également : Monseigneur Williamson : un leurre (Virgo-Maria.org)
Mais, celui-ci ayant été exclu du dernier Chapitre Général d’« Affaires-Louches » et n’ayant donc pas eu voix au chapitre… son commentaire est intéressant à plus d’un titre. Avant d’en lire l’intégralité ci-dessous, relevons quelques unes de ses réflexions :
« il semble qu’on a profité de ce « Commentaire Eleison » (#257 du 16 juin) où parut l’adaptation du désir apparemment homicide de Saint Paul envers les corrupteurs de la Foi catholique au moyen d’un « couteau » (Galates V,12). (…) ce désir exprimé par St. Paul fait allusion non pas au meurtre mais à la circoncision aggravée jusqu’à la mutilation totale que devraient réaliser sur eux-mêmes ces Judaïsants, puisqu’ils donnaient tant d’importance à la circoncision. D’ailleurs St. Jean Chrysostome l’interprète comme une plaisanterie de St. Paul. »
« Mais le Chapitre fut une affaire sérieuse. Qu’a-t’il produit ? En premier lieu une Déclaration rendue publique quelques jours plus tard, et les six Conditions requises pour un éventuel accord Rome-FSSPX, (…) mais il faut dire que si la Déclaration et les Conditions reflètent l’état d’esprit actuel des chefs de la Fraternité dans leur ensemble, alors il y a de quoi s’inquiéter. »
« Il suffit de comparer rapidement la Déclaration de 2012 avec celle de 1974 de Mgr. Lefebvre pour se demander ce qui a bien pu se passer dans sa Fraternité. (…) La Fraternité penserait-elle maintenant que les Papes Conciliaires ne représentent plus aucun problème majeur ? »
« En ce qui concerne les six Conditions pour n’importe quel éventuel accord futur entre Rome et la Fraternité, elles méritent un examen détaillé, mais qu’il suffise pour le moment de signaler que la demande faite en 2006 par le Chapitre Général de la Fraternité, à savoir qu’un accord doctrinal est indispensable avant tout accord pratique, paraît avoir été complètement abandonnée. Serait-ce que désormais, dans l’esprit de la Fraternité, la doctrine des Romains auxquels elle se soumettrait n’a plus tellement d’importance ? La Fraternité est-elle à son tour en train de céder aux charmes du Libéralisme ? »
Voici donc le “Commentaire Eleison” de Mgr Williamson :
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Neuvaine au “Bienheureux” Jean-Paul-II-le-Grand… pour hâter l’opération suicide de la FSSPX
Elle circule sur l’Internet depuis quelques temps et nous l’avons reçu, à nouveau, ce matin d’un prêtre de la FSSPX.
Neuvaine au Bienheureux Jean-Paul II-le-Grand
pour hâter l’opération suicide de la FSSPX ((Distribuée par un prêtre de la FSSPX et certainement composé par un prêtre de la FSSPX, puisqu’est cité leur revue interne Cor Unum. Commenceraient-ils à voir clair ? Quelques-uns auraient-ils enfin le courage de combattre pour la Foi. Remarquons quand même que le primordial n’est pas cité : l’invalidité des sacrements, en particulier celui des sacres.))
Ô Bienheureux Jean-Paul, Toi qui baisa si « respectueusement » le coran ((Le 14 mai 1999 au Vatican lors de la visite d’un groupe de chrétiens et de musulmans irakiens, le pape conciliaire a baisé en public le Coran.)), Toi qui, dans la « forêt sacrée » du Togo, en t’inclinant devant « une citrouille séchée remplie d’eau et de farine de maïs » a « prié pour la première fois avec des animistes » qui invoquaient les « Puissance de l’eau » ((La Croix ; 23 août 1985. & Oss. Rom. 11 août 1985.)), Toi qui a loué la « profonde religiosité de Luther » ((31 octobre 1983, message officiel au cardinal Willebrands à l’occasion du 500e anniversaire de la naissance de l’hérésiarque Martin Luther.)), Toi qui a mis Confucius, Bouddha, Mahomet et Zoroastre au même rang que Jésus-Christ ((9 septembre 1998, à l’audience générale du mercredi : « C’est précisément de cette ouverture primordiale de l’homme à l’égard de Dieu que naissent les différentes religions. Il n’est pas rare qu’à leur origine nous trouvions des fondateurs qui ont réalisé, avec l’aide de l’esprit de Dieu, une plus profonde expérience religieuse. Transmise aux autres, cette expérience a pris forme dans les doctrines, dans les rites et dans les préceptes des différentes religions ». Oss. Rom., 10 sept. 1998.)), Toi qui, par amour de la liberté religieuse, a poussé les derniers États catholiques à ne plus professer la vraie religion comme religion d’État ((Italie, Chili, Irlande, Colombie, Valais…, Oss. Rom. 20/21 février 1984.)), Toi qui a toujours su plaire à nos « frères aînés » en reconnaissant que « l’ancienne Alliance n’avait jamais été révoquée » ((À Mayence, le 17 novembre 1980, allocution aux représentants de la communauté juive de l’Allemagne fédérale, DC 78 (1981), p. 427. Cette affirmation sera reprise par le nouveau Catéchisme de l’Église catholique : « l’ancienne Alliance n’a jamais été révoquée C. 121 ». Cf. S. Paul aux Hébreux 8, 7-13 : « En disant : Une Alliance nouvelle, Dieu a déclaré la première vieillie ; or, ce qui est devenu ancien, ce qui est vieilli, est près de disparaître ».)), vient en aide à tes frères traditionalistes afin qu’ils parviennent à « la pleine réconciliation » et « qu’ils soient un ».
Ô Bienheureux Jean-Paul, Toi qui a tant souffert des intégristes Mgr Lefebvre et Mgr de Castro-Mayer qui te refusèrent le titre de « Bon Pasteur » ((Lettre du 31 août 1985 : « Très Saint Père, Votre responsabilité est gravement engagée dans cette nouvelle et fausse conception de l’Église qui entraîne le clergé et les fidèles dans l’hérésie et le schisme. Si le Synode, sous Votre autorité, persévère dans cette orientation, Vous ne serez plus le Bon Pasteur ».)), intercède auprès du dieu des modernistes et de la conscience onusienne de l’humanité, et fortifie ton fidèle successeur, Benoît, qui t’a heureusement glorifié, afin qu’il réussisse « à réduire les durcissements et les rétrécissements » de la FSSPX, « pour donner ainsi une place à ce qu’il y a de positif et de récupérable pour l’ensemble. » Qu’il se souvienne de son expérience, où il a « vu, dans les années qui ont suivi 1988, que, grâce au retour de communautés auparavant séparées de Rome, leur climat interne a changé ; que le retour dans la grande et vaste Église commune a fait dépasser des positions unilatérales et a atténué des durcissements de sorte qu’ensuite en ont émergé des forces positives pour l’ensemble. » ((Benoît XVI, Lettre du 10 mars 2009 aux évêques de l’Eglise catholique, dans D.C. n°2421.))
Ô Bienheureux Jean-Paul, obtient que Benoît persévère fidèlement dans tes enseignements entachés d’hérésies ((Benoît XVI lors de si visite à la synagogue de Rome, le dimanche 17 janvier 2010 : « L’Église n’a pas manqué de déplorer les fautes de ses fils et de ses filles, en demandant pardon pour tout ce qui a pu favoriser d’une manière ou d’une autre les plaies de l’antisémitisme et de l’antijudaïsme (Commission pour les rapports religieux avec le judaïsme, Nous nous souvenons : une réflexion sur la Shoah, 16 mars 1998). Puissent ces plaies être guéries pour toujours ! Il me revient à l’esprit la prière pleine de tristesse au Mur du Temple à Jérusalem du Pape Jean-Paul II, le 26 mars 2000, qui résonne avec vérité et sincérité au plus profond de notre cœur : « Dieu de nos pères, tu as choisi Abraham et sa descendance pour que ton Nom soit apporté aux peuples : nous sommes profondément attristés par le comportement de ceux qui, au cours de l’histoire, les ont fait souffrir, eux qui sont tes fils, et, en te demandant pardon, nous voulons nous engager à vivre une fraternité authentique avec le peuple de l’Alliance ».)), qu’il « confirme ses frères » avec zèle, n’abandonnant pour rien au monde « la boussole de l’Église pour le XXIe siècle » : le « Concile Vatican II » ; et qu’il tienne bon sur le « magistère post-conciliaire des Papes », car « on ne peut pas geler l’autorité magistérielle de l’Église à l’année 1962, ceci doit être bien clair pour la Fraternité » ((Benoît XVI, Lettre du 10 mars 2009 aux évêques de l’Eglise catholique, dans D.C. n°2421)).
Ainsi l’Église pourra être le sacrement de la paix mondialiste.
Ô Bienheureux Jean-Paul, fortifie Mgr Fellay afin qu’il éclaire les incrédules qui doutent que la FSSPX ait obtenu, par ses millions de chapelet, ce qu’elle avait demandé. Que ces « hommes de peu de foi » comprennent que demander la royauté sociale du Christ et obtenir « la saine laïcité » c’est la même chose. Que demander que « la messe tridentine soit rétablie dans ses droits » et obtenir un « rite extraordinaire » aussi saint que la messe bâtarde promue « rite ordinaire », c’est la même chose ((Communiqué du Supérieur Général de la FSSPX, Menzingen, le 7 juillet 2007 & Motu Proprio Summorum Pontificum de Benoît XVI.)). Que demander le retrait et obtenir la levée de l’excommunication qu’ils ont toujours contestée, c’est la même chose ((Lettre aux fidèles de Mgr Fellay du 24 janvier 2009.)). Qu’attribuer toutes ces grâces à la sainte Vierge, ce n’est point blasphémer mais faire preuve d’esprit surnaturel.
Ô Bienheureux Jean-Paul, aide les prêtres et les fidèles à toujours faire plus aveuglément confiance au supérieur de la FSSPX. Qu’il arrive à les persuader qu’à Rome les choses ont changé. Que Benoît ne voulait pas d’Assise III, et c’est pour cela qu’il a « fait un flop à Assise », qu’« il a voulu rater Assise » ((Mgr Fellay à Flavigny, le lundi 13 février 2012.)). Et qu’après ta béatification, voulue par les méchants partisans de l’herméneutique de la rupture, il a déclaré héroïquement mais en privé : « Et maintenant ça suffit ! », autrement dit : Laissez-moi tranquille avec ce dossier ((Mgr Fellay à Flavigny, le lundi 13 février 2012.)). Bref, aide-les à avoir confiance en ce pape qui, par diplomatie, fait des choses gravement contraires à la foi bien qu’il n’y adhère pas lui-même et qui est prêt à faire le mal pour mieux travailler ensuite à la gloire de Dieu, au bien de l’Église et au salut des âmes…
Ô Bienheureux Jean-Paul, donne toujours plus de prudence surnaturelle à Mgr Fellay pour réussir à aller contre les volontés du Chapitre général de 2006, à propos des Relations avec Rome. Que les membres acceptent que la décision ultime n’appartienne qu’au seul « supérieur général en son conseil » ((« Si un accord avec le Saint Siège était sérieusement envisagé, un chapitre général extraordinaire serait convoqué pour traiter de la question ». Cor Unum, n° 85, 2006.)) et que le vrai principe qui doit diriger la FSSPX n’est plus le « principe lumineux » du fondateur : « Le lien officiel à la Rome moderniste n’est rien à côté de la préservation de la foi » ((Mgr Tissier de Mallerais, Marcel Lefebvre, une vie, Clovis, 2002, p. 589.)), ni celui du Chapitre : « pas d’accord pratique sans accord doctrinal » ((« Les contacts qu’elle entretient épisodiquement avec les autorités romaines ont pour seul but de les aider à se réapproprier la Tradition que l’Église ne peut renier sans perdre son identité, et non la recherche d’un avantage pour elle-même, ou d’arriver à un impossible “accord” purement pratique ». Cor Unum, n° 85 octobre 2006.)) mais « le seul vrai principe c’est de rester catholique » dans l’église Conciliaire ((Mgr Fellay, Flavigny, 13 février 2012 & « Eglise conciliaire, contrefaçon d’Eglise, évolutive, pentecôtiste, et syncrétiste ». Fideliter n° 64, juil.-août 1988.)).
Ô Bienheureux Jean- Paul, merci d’avoir fait changer d’avis Mgr Fellay qui pensait à tort que Benoît XVI « lui-même se sent entièrement et théologiquement attaché au concile Vatican II. Son enseignement et son gouvernement de l’Église s’inscrivent directement dans l’esprit du Concile. La preuve est qu’il veut nous incorporer dans l’Église officielle, selon une conception œcuménique. Il pratique un œcuménisme à notre égard. » (Jesus Christus, n°121, 2009). Merci surtout de lui avoir fait comprendre les erreurs de Mgr Lefebvre qui faisait parti de ceux qui « pour faciliter les choses font une identification entre l’Église Officielle et l’église Moderniste. Mais c’est une erreur, car nous parlons d’une réalité concrète. » ((Mgr Fellay à Flavigny, le lundi 16 février 2009 & Conférence de Mgr Lefebvre à Écône le 9 septembre 1988 : « Je crois qu’il faut vous convaincre de cela : vous représentez vraiment l’Église catholique. […] ces derniers temps, on nous a dit qu’il était nécessaire que la Tradition entre dans l’Église visible. Je pense qu’on fait là une erreur très très grave. Où est l’Église visible ? […] où sont les véritables marques de l’Église ? […] Il est clair que c’est nous qui gardons l’unité de la foi, qui a disparu de l’Église officielle. […] Tout cela montre que c’est nous qui avons les marques de l’Église visible. […] Ce n’est pas nous, mais les modernistes qui sortent de l’Église. Quant à dire « sortir de l’Église visible », c’est se tromper en assimilant Église officielle et Église visible. Nous appartenons bien à l’Église visible, à la société des fidèles sous l’autorité du Pape, car nous ne récusons pas l’autorité du Pape, mais ce qu’il fait. […] Sortir, donc, de l’Église officielle ? Dans une certaine mesure, oui, évidemment. […] Il faut donc sortir de ce milieu des évêques, si l’on veut ne pas perdre son âme. Mais cela ne suffit pas, car c’est à Rome que l’hérésie est installée. Si les évêques sont hérétiques […] ce n’est pas sans l’influence de Rome. […] Le cardinal Ratzinger me disait toujours : « Mais Mgr, il n’y a qu’une Église, il ne faut pas faire une Église parallèle ». Quelle est cette Église pour lui ? L’église Conciliaire, c’est clair ». »))
Ô Bienheureux Jean-Paul, que la prétention si peu catholique et complètement irréaliste de Mgr Lefebvre cesse à jamais car « Rome ne perd jamais la face » ((Entretien de Mgr Lefebvre à Fideliter, septembre 1988 : « Nous n’avons par la même façon de concevoir la réconciliation. Le cardinal Ratzinger la voit dans le sens de nous ramener à Vatican II. Nous, nous la voyons comme un retour de Rome à la Tradition. On ne s’entend pas. C’est un dialogue de sourds. Si je vis encore un peu, et en supposant que d’ici à un certain temps Rome fasse un appel […] à ce moment-là, c’est moi qui poserai les conditions. […] Je poserais la question au plan doctrinal : « Est-ce que vous êtes d’accord avec les grandes encycliques de tous les papes qui vous ont précédés ? […] Est-ce que vous êtes en pleine communion avec ces papes et avec leurs affirmations ? Est-ce que vous acceptez encore le serment antimoderniste ? […] Si vous n’acceptez pas la doctrine de vos prédécesseurs, il est inutile de parler. Tant que vous n’aurez pas accepté de reformer le concile, en considérant la doctrine de ces papes qui vous ont précédés, il n y a pas de dialogue possible. C’est inutile ». »)). Que la FSSPX accepte d’être libre dans une Église libre. Que le Bienheureux Jean XXIII et le Bienheureux Pie IX, fassent comprendre, à ceux qui ont une fausse notion de la « Tradition vivante » et de sa « réalité concrète », que le pape de l’aggiornamento et le pape du Syllabus doivent cohabiter paisiblement dans la grande Église qui est « Communion ». Que « le Pontife Romain », avec la FSSPX, « peut et doit se réconcilier et transiger avec le progrès, le libéralisme et la civilisation moderne » ((80e proposition condamnée par le Syllabus, i,. Alloc. Jamdudum cernimus, du 18 mars 1861.)).
Que la FSSPX doit devenir, elle aussi, « dorénavant un misérable affluent du grand mouvement d’apostasie organisé, dans tous les pays, pour l’établissement d’une Église universelle. » (Pie X, Notre charge apostolique, 25 août 1910).
Ô Bienheureux Jean-Paul invoque le Père du mensonge pour que l’optimisme et l’espérance chrétienne fassent taire « les prophètes de malheur ». Ô Prince des ténèbres achève ton œuvre ! Il te reste peu de temps pour tromper, « si tu le peux, les élus mêmes ». Persuade-les qu’il n’est pas nécessaire à l’Église catholique d’être contre l’église Conciliaire. Aide-les, comme l’homme moderne, « à baptiser bien ce qui est mal, vrai ce qui est faux, parce que devenus eux-mêmes mensonge. » Fumées de Satan, faites qu’on ne sache plus ni qui croire ni quand le croire. Ô paroles prophétiques : « Dans ce nouveau climat, nous avons la ferme espérance d’arriver bientôt à la reconnaissance des droits de la Tradition catholique. » Ô paroles captieuses dites six mois plus tard : « Nous sommes en guerre, ne l’oublions pas ! » ((Communiqué de Mgr Fellay à Menzingen du 24 janvier 2009 & Mot du Supérieur général Mgr Fellay, Cor Unum n° 94 d’octobre 2009.)) . L’heureux dénouement approche car si « Rome nie le principe de non-contradiction » ((Mgr Fellay à Flavigny, lundi 13 février 2012 : « Rome nie le principe de non-contradiction. Peut-on encore discuter avec eux ? Je ne sais pas. On est embêté ».)), aujourd’hui elle n’est plus seule.
Ô Bienheureux Jean-Paul, hâte le doux jour du bel « accord » de ceux qui ne sont « pas d’accord » ! Et donne nous la Paix et les Bisous. Shalom !