Archive for the ‘Richard Williamson’ tag
Voyez comme ils s’aiment …
Les fruits de Monseigneur Marcel Lefebvre !
Quand nous lisons, dans les « Actes des apôtres », que les premiers chrétiens n’avaient qu’un cœur et qu’une âme, qu’ils mettaient en commun tous leurs biens et qu’entre eux régnait une véritable fraternité…
Lettre de Mgr Lefebvre aux futurs évêques
Adveniat Regnum tuum
À Messieurs les abbés Williamson, Tissier de Mallerais, Fellay et de Galarreta.
Bien chers amis,
La chaire de Pierre et les postes d’autorité de Rome étant occupés par des antichrists, la destruction du Règne de Notre Seigneur se poursuit rapidement à l’intérieur même de son Corps mystique ici-bas, spécialement par la corruption de la sainte Messe, expression splendide du triomphe de Notre Seigneur par la Croix, Regnavit a ligno Deus, et source d’extension de son Règne dans les âmes et dans les sociétés.
Ainsi apparaît avec évidence la nécessité absolue de la permanence et de la continuation du sacrifice adorable de Notre Seigneur pour que « son Règne arrive ». La corruption de la sainte Messe a amené la corruption du sacerdoce et la décadence universelle de la foi dans la divinité de Notre Seigneur Jésus-Christ.
Dieu a suscité la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie-X pour le maintien et la perpétuité de son sacrifice glorieux et expiatoire dans l’Église. Il s’est choisi de vrais prêtres instruits et convaincus de ces mystères divins. Dieu m’a fait la grâce de préparer ces lévites et de leur conférer la grâce sacerdotale pour la persévérance du vrai sacrifice, selon la définition du Concile de Trente.
C’est ce qui nous a valu la persécution de la Rome antichrist. Cette Rome, moderniste et libérale, poursuivant son œuvre destructrice du Règne de Notre Seigneur comme le prouvent Assise et la confirmation des thèses libérales de Vatican II sur la liberté religieuse, je me vois contraint par la Providence divine de transmettre la grâce de l’épiscopat catholique que j’ai reçue, afin que l’Église et le sacerdoce catholique continuent à subsister pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.
C’est pourquoi, convaincu de n’accomplir que la sainte Volonté de Notre Seigneur, je viens par cette lettre vous demander d’accepter de recevoir la grâce de l’épiscopat catholique, comme je l’ai déjà conférée à d’autres prêtres en d’autres circonstances.
Je vous conférerai cette grâce, confiant que sans tarder le Siège de Pierre sera occupé par un successeur de Pierre parfaitement catholique en les mains duquel vous pourrez déposer la grâce de votre épiscopat pour qu’il la confirme.
Le but principal de cette transmission est de conférer la grâce du sacrement de confirmation aux enfants et aux fidèles qui vous la demandent.
Je vous conjure de demeurer attachés au Siège de Pierre, à l’Église Romaine, Mère et Maîtresse de toutes les Églises, dans la foi catholique intégrale, exprimée dans les symboles de la foi, dans le catéchisme du Concile de Trente, conformément à ce qui vous a été enseigné dans votre séminaire. Demeurez fidèles dans la transmission de cette foi pour que le Règne de Notre Seigneur arrive.
Enfin, je vous conjure de demeurer attachés à la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie-X, de demeurer profondément unis entre vous, soumis à son Supérieur Général, dans la foi catholique de toujours, vous souvenant de cette parole de saint Paul aux Galates : « Sed licet nos aut angelus de caelo evangelizet vobis praeterquam quod evangelizavimus vobis, anathema sit. Sicut praedicimus et nunc iterum dico : si quis evangelizaverit praeter id quod accepistis, anathema sit. »
Bien chers amis, soyez ma consolation dans le Christ Jésus, demeurez forts dans la foi, fidèles au vrai Sacrifice de la Messe, au vrai et saint Sacerdoce de Notre Seigneur pour le triomphe et la gloire de Jésus au Ciel et sur la terre, pour le salut des âmes, pour le salut de mon âme.
En les Cœurs de Jésus et de Marie, je vous embrasse et vous bénis.
† Marcel LEFEBVRE, en la fête de saint Augustin, 29 août 1987
Mgr WILLIAMSON : SIX CONDITIONS
Mgr WILLIAMSON : SIX CONDITIONS – COMMENTAIRE ELEISON 268 :
La Fraternité n’est plus ce qu’elle était … Elle se trouve entre les mains de personnes très différentes de Mgr Lefebvre !
Six conditions
Souligné par Radio Cristiandad
Dans une lettre officielle du 18 Juillet aux Supérieurs de District de la Fraternité Saint Pie X, son Secrétaire Général révèle les six « Conditions » pour un quelconque accord futur entre la FSPX et Rome. Elles sont le fruit de discussions parfois intenses entre les 39 capitulants du Chapitre Général de la FSPX du mois de juillet. Assurément elles témoignent d’une faiblesse alarmante de la part des chefs de la Fraternité pris dans leur ensemble.
La première « condition sine qua non » est la liberté accordée à la Fraternité d’enseigner la vérité immuable de la Tradition catholique, et de critiquer les responsables des erreurs du modernisme, du libéralisme et de Vatican II. Très bien. Mais, observez à quel point la vision du Chapitre a changé par rapport à celle de Monseigneur Lefebvre. Ce n’est plus : « Rome doit se convertir parce que la Vérité est absolue ». Désormais c’est seulement : « La Fraternité SPX demande la liberté pour elle-même de dire la Vérité ». Au lieu d’attaquer la trahison du Concile, désormais la Fraternité demande aux traîtres la permission de dire la Vérité ! Quelle déchéance, en principe !
La deuxième condition exige l’usage exclusif de la liturgie de 1962. Encore une fois, très bien, puisque la liturgie de 1962 ne trahit pas la Foi, comme le fait la liturgie Conciliaire imposée par Rome depuis 1969. Mais ne voyons-nous pas, maintenant même, comment Rome se prépare à imposer aux Congrégations « Traditionnelles » qui se sont soumises à son autorité, un Missel de l’ « enrichissement mutuel », qui mélange la Messe Traditionnelle et la Nouvelle Messe ? Une fois soumise à Rome, pourquoi donc la Fraternité SPX devrait-elle être mieux « protégée » que ces autres Congrégations ?
La troisième condition exige la garantie d’au moins un évêque. La question-clef est ici : Qui le choisira ? Lecteurs, dans le texte d’un quelconque futur « accord » avec Rome, allez directement au paragraphe qui traite de la nomination des évêques. En 1988 Rome proposait que l’Archevêque présentât un choix de trois candidats pour qu’ils en choisissent un. Rome rejeta alors les trois. Mais quand donc les catholiques vont-ils comprendre ? Ils doivent se battre et se battre encore dans cette guerre titanique entre la Religion de Dieu et la religion de l’homme.
La quatrième condition souhaite que la Fraternité dispose de ses propres tribunaux de première instance. Mais si un tribunal supérieur, quel qu’il soit, est celui de l’Eglise officielle, et qu’il peut rejeter les décisions des tribunaux inférieurs, quelle décision catholique d’un tribunal de la Fraternité pourra-t-elle avoir encore la moindre force ?
La cinquième condition souhaite l’exemption des maisons de la Fraternité du contrôle des évêques diocésains. Incroyable ! Voilà presque 40 ans que la Fraternité n’a cessé de lutter pour sauver la Foi en en protégeant la pratique véritable contre l’interférence des évêques conciliaires locaux, et maintenant voici que le Chapitre Général se contente de ne faire que désirer l’indépendance vis-à-vis de ces mêmes évêques ? La Fraternité n’est plus ce qu’elle était, chers lecteurs. Elle se trouve, dirait-on, entre les mains de personnes bien différentes de Mgr. Lefebvre !
La sixième et dernière condition souhaite qu’une commission soit établie à Rome pour protéger la Tradition, avec une forte représentation de la Tradition, mais « dépendant du Pape ». Dépendant du Pape ? Mais, les Papes Conciliaires n’ont-ils pas été des champions du Conciliarisme ? Ou bien, serait-ce que le Concile a cessé d’être un problème ?
En conclusion, ces six conditions sont bien graves.
A moins que le quartier général de la Fraternité ne sorte de son rêve de paix avec la Rome Conciliaire tel qu’il ressort de ces conditions, il semble bien que le dernier bastion mondial de la Tradition catholique risque de se rendre aux ennemis de la Foi. L’époque des bastions serait-elle révolue ? Mes amis, préparez-vous à lutter pour la Foi depuis l’intérieur même de vos foyers. De vos foyers faites des bastions !
Kyrie eleison.
Un lecteur (Michael) écrit à Traditio ceci : « Mgr Williamson, de la néo-F$$PX, déclare aux fidèles qu’il constate “la faiblesse inquiétante des dirigeants de la Fraternité”. »
Chers Pères de TRADITIO,
Dans son Bulletin ouvert du 1er septembre 2012 sur ce qui s’est passé en juillet dernier lors du Chapitre général de la néo-FSSPX, d’où il a été exclu par Bernie Fellay, Mgr Richard Williamson, le plus âgé des évêques de la Fraternité, abandonne tout semblant de tact et de diplomatie et déclare aux fidèles qu’il constate « la faiblesse inquiétante de l’ensemble des dirigeants de la Fraternité ». Sa déclaration vise la publication par le Chapitre des « Six Conditions » (les guillemets ironiques sont de lui) d’un futur accord avec la Rome conciliaire. En usant du pluriel (« dirigeants »), Williamson n’exempte de reproches aucun des capitulants, y compris Mgrs Tissier et de Galarreta.
Ayant longtemps soutenu la néo-FSSPX, je suis particulièrement attristé de la répugnance affichée par un de ses dirigeants, Mgr Tissier de Mallerais, à s’opposer en face à Fellay comme le fit saint Paul devant saint Pierre. En 2009, il avait pourtant écrit une critique particulièrement brillante et cinglante de soixante-quinze pages où il s’en prenait à la manière dont Benoît-Ratzinger envisage la Tradition : « La Foi au Péril de la Raison – Herméneutique de Benoît XVI ». Je crois du reste savoir que Fellay a ordonné le retrait de ce document des sites Internet de la néo-FSSPX. Si Tissier croit toujours ce qu’il a écrit il y a trois ans, il ne peut suivre aveuglément Fellay aujourd’hui pour l’unique raison que celui-ci est Supérieur général de la néo-FSSPX. Une telle obéissance aveugle rend prophétiques les propos de Mgr Williamson.
Réponse des Pères de TRADITIO :
L’ennui avec Williamson, c’est qu’il parle beaucoup, mais ne fait rien. Il a renié sa promesse faite aux catholiques traditionalistes attachés aux principes initiaux de Mgr Lefebvre de fonder une autre organisation et d’en être le dirigeant si la Fraternité venait à s’écarter de ces principes, comme elle l’a fait sous la dictature de Bernie Fellay. Si Williamson veut garder la moindre crédibilité, lui et les deux autres évêques doivent déclarer leur vote de défiance vis-à-vis de Fellay en tant que Supérieur général, de même qu’appeler les fidèles de la Fraternité à arrêter de soutenir et de financer celui-ci. En fait, les trois évêques devraient s’être entendus pour le faire avant le Chapitre extraordinaire et pour inciter les capitulants à élire un nouveau Supérieur général. Ce sont les modernistes qui se payent de mots, alors qu’un homme qui se prétend évêque catholique de Tradition doit être jugé sur ses actions plutôt que sur ses paroles.
Il est passé depuis belle lurette, le temps où Williamson, Tissier et Galarreta auraient dû, en justice, agir contre l’évêque-Judas Fellay, qui a détruit la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X de Mgr Lefebvre. Désormais, ils ont tous l’air bidon et pusillanime et ne méritent plus d’être appelés des évêques catholiques de Tradition.
Source : http://www.traditio.com/comment/com1209.htm#120907
A Reader Writes: "The Neo-SSPX's Senior Bishop Williamson
Tells the NSSPXers that He Finds 'An Alarming Weakness on the Part of the Society's Leaders'"
From: Michael
Traduction : CatholicaPedia.net
* * *
Ndlr du CatholicaPedia : Le site Traditio qui “roulait” pour “Willy” depuis de nombreuses années et était bien souvent son relais Internet déchante nettement depuis quelques temps ! « L’ennui avec Williamson, c’est qu’il parle beaucoup, mais ne fait rien. »… !
Tout cela avait été parfaitement anticipé, prouvé et démontré depuis plusieurs années comme le lecteur (ainsi que les Pères de Traditio) peut le constater en consultant les archives de Virgo-Maria.org et en particulier la page spéciale :
Monseigneur Williamson : un leurre
http://virgo-maria.org/D-Mgr-Williamson-leurre/index_mgr_williamson_leurre.htm
Le Chapitre Général vu par un ami de Mgr Williamson
Voici un Article paru sur True Restoration de Stephen Heiner.
Ce jeune américain ((Stephen L.M. Heiner, grand ami de Monseigneur Williamson, et l’éditeur de Dinoscupus)), ex-webmaster du site – fermé – de Mgr Williamson (http://dinoscopus.blogspot.com/) et propriétaire du site Catholic Restoration (http://truerestoration.blogspot.com/) est devenu le “maître interviewer” du Tradiland américain. Ami personnel de Willy, il est aussi son éditeur.
Stephen Heiner est titulaire d’un MBA américain ((Le MBA est le diplôme de management délivré aux États-Unis.
Descriptif de Stephen Heiner, MBA
Poste actuel :
Co-Founder chez Yums The Word
Adjunct Professor of Entrepreneurship chez Rockhurst University
Founder chez True Restoration Press/Media
Postes précédents :
President chez Get Smarter Prep
Director of Student Outreach chez The Rockford Institute
Vice President of Marketing chez Intelligent Products, Incorporated (Newport Beach, CA)
Teacher chez Padre Pio Academy
Master Tutor chez The Princeton Review
Concierge chez Doubletree Hotel
Nuclear Biological Chemical Defense Specialist chez United States Marine Corps
Admin Assistant chez Freight Management, Inc.
Formation :
Saint Louis University
Rockhurst University
Thomas More College
http://www.linkedin.com/in/stephenheiner)) ; il a fait parti, un moment, du Rotary Club Of Overland Park, (Kansas) et en a démissionné lorsqu’il a été mis au courant de la nocivité de ces organisations maçonniques.
Le Chapitre Général
Je pense que la situation régnant au sein de la FSSPX a été très éprouvante pour ceux qui ne tirent encore leurs informations que d’une ou de deux sources. Aux oreilles de ceux d’entre nous qui écoutent une multitude de voix en vue de reconstituer la symphonie des faits, la musique obtenue est assez cohérente, bien qu’ils aient eu quelques réelles surprises. Quant aux autres, ils sont sans doute sur les dents, ballotés entre une information et la suivante. Comme il reste environ une semaine avant le Chapitre général, lors duquel la question sera probablement tranchée à titre définitif, il me semble utile d’éclaircir à nouveau quelques points.
1. Monseigneur Fellay pousse à la recherche d’une entente pratique depuis que la hiérarchie a adopté la nouvelle position selon laquelle l’impasse doctrinale ne doit pas s’opposer à un accord canonique. Il a fait passer à nos supérieurs de district l’ordre de le soutenir aussi bien de manière explicite (Mgr Fellay peut « seul » décider de ces question, nous ne pouvons pas être des « nostalgiques de 1988 », nous devons rester à l’écart de l’Internet) et de manière implicite. Cela ne saurait être nié sérieusement.
2. Chose surprenante (à mes yeux, du moins), plusieurs prêtres de la FSSPX ont exprimé leur désaccord. Force est de considérer, cependant, qu’il y a dans le monde plus de six cents prêtres membres de la FSSPX ou affiliés à elle, de sorte que si l’on est assez généreux pour reconnaître qu’il y a parmi eux vingt-cinq « résistants » au total, cela ne donne qu’une proportion de « résistance » de 4%. Même si l’on triple cette proportion en y ajoutant les fidèles attachés à ces prêtres, on n’obtient encore que 12% de « résistants », clercs et laïcs confondus, ce qui n’a rien de particulièrement intimidant. Je suis certain que Mgr Fellay, qui est comptable de métier, avait classé dans sa « marge d’erreur » cette proportion de personnes risquant de lui résister. Et comme je l’ai écrit dans une intervention précédente, en vertu de quels principes théologiques les prêtres ou fidèles de la FSSPX résistent-t-ils à la conclusion d’un « accord » avec Rome ? Benoît XVI est-il le Pape, oui ou non ? On entend si souvent prononcer le mot « modernisme » qu’on a oublié qu’il s’agit d’une hérésie. Dans le sermon qu’il a donné aux Philippines il y a quelques semaines, l’abbé Joseph Pfeiffer a décrit plusieurs fois Benoît XVI comme un moderniste. Mgr Tissier n’a pas fait autre chose, tant par écrit que dans ses sermons. Puisque Benoît XVI est un moderniste, c’est donc un hérétique. Or, selon ces prêtres, ce n’est pas grave si l’homme qu’ils considèrent comme étant le Pape est aussi un hérétique à leurs yeux. Il n’est plus question de distinctions fastidieuses entre formaliter et materialiter. Ils traitent carrément Benoît XVI d’hérétique, mais n’en perçoivent nullement les conséquences. Leur univers est dominé par la résistance. Ils ne seront jamais d’accord avec Rome, parce que dans leur univers, ils ont raison et Rome a tort. Ils ne s’intéresseront jamais au gigantesque problème théologique posé par leur affirmation implicite que le Magistère ordinaire universel de l’Église (et non pas simplement le Pape) est susceptible d’erreur.
3. Les prêtres qui ont exprimé leur désaccord ont été sanctionnés. Cela n’a rien de surprenant. Les ripostes musclées de Mgr Fellay sont masquées depuis de si nombreuses années que très peu de gens comprennent la manière dictatoriale dont l’intéressé gère la FSSPX. Quelques pauvres âmes confondent « dictature » et « direction » et pensent que puisque la vie religieuse est rythmée par des ordres, tous ces ordres sont censés aller dans la même direction. Or, tel n’est pas le cas. Parfois, ces ordres vont à l’encontre de ce qui est leur objet.
4. L’intervention des trois évêques a empêché la publication d’un accord avant le Chapitre Général. Bien que ce soit un secret de Polichinelle que certains évêques aient marqué leur désaccord, nul ne pourrait avoir prévu la « fuite » de leur lettre.
5. Mgr Fellay a bel et bien besoin du soutien des supérieurs de district, mais non pas forcément de leur approbation. La réunion d’Albano qui a eu lieu l’an dernier était censée aboutir à des accords en tête à tête. Le Chapitre Général devait familiariser les supérieurs à la nouvelle structure de la FSSPX s’inscrivant dans le cadre de l’accord proposé, non recueillir un vote « bidon » consistant à « approuver » les actions du Supérieur général. Or, Mgr Fellay se moque de savoir si ses supérieurs l’approuvent ou non. Il n’a cessé de brandir son pouvoir, diminuant ainsi son autorité. Il se nuit à lui-même.
6. Une manière désastreuse de montrer son pouvoir et de diminuer son autorité a consisté à refuser l’ordination de certains diacres (ceux présentés par les dominicains et les capucins), alors même qu’ils étaient en retraite d’ordination ! Leurs familles s’étaient déplacées, comme pour un mariage ! Il est parfaitement irrationnel d’agir ainsi. Et cependant, on trouve encore des gens pour approuver une telle attitude… Les « tradis », qui errent dans le désert depuis de si nombreuses années à la recherche de l’autorité papale, aspirent à accorder leur obédience à quelqu’un, n’importe qui, parce qu’ils ne peuvent admettre qu’ils l’accordent à leur Pape (quoique refusant d’admettre qu’ils se comportent ainsi en sédévacantistes), et ils « obéissent » de la sorte à chaque initiative de Mgr Fellay, sans avoir conscience du fait hautement ironique qu’ils agissent de la sorte depuis quarante ans.
7. Selon toute vraisemblance, le Chapitre Général annoncera un accord quelconque. Quoi qu’on ait pu lire dans les médias ou sur le site DICI concernant un « rejet » de tout accord par Mgr Fellay, il est de fait qu’avant la dernière réunion organisée à Rome, celui-ci était en train d’élaborer un accord oral. Ceux qui sont au courant de ces choses savent qu’un accord est souvent conclu avant la date de sa signature définitive. Il l’est par les mots, les conversations, les poignées de mains. Ensuite, on va devant les investisseurs ou les actionnaires, dont on obtient la signature. De même, en l’espèce, Mgr Fellay n’a cessé de traiter « en toute bonne foi » avec Rome, se faisant fort auprès d’elle d’aligner ses « actionnaires » sur l’accord. La résistance étant arrivée sur la place publique, Rome est un peu ébranlée, mais s’est adaptée à la situation en disant que cet accord ne vaudrait que pour Mgr Fellay, le cas des trois autres évêques étant traité individuellement. Les choses semblent être actuellement au point mort, mais cela ne signifie pas que l’élan soit brisé, et les tradis ne cessent du reste d’accumuler des informations à ce sujet. On sait, depuis le début, que le Chapitre Général scellera de toutes façons l’accord, de sorte que bien que l’annonce de celui-ci ait été retardée jusqu’à présent, tel n’est pas le cas de l’élan imprimé à sa conclusion.
8. Mgr Williamson a été exclu du Chapitre pour « incitation à la rébellion », mais Mgr Tissier n’a pas fait l’objet de la même sanction. Celui-ci s’est prononcé fortement contre l’accord envisagé. Au cours d’un sermon, il a dit qu’il faudrait que trente ans s’écoulent avant que l’on puisse s’entendre avec Rome. Sera-t-il exclu ? Beaucoup de gens croient savoir que tout ce que connaît Mgr Fellay, c’est la FSSPX, car il a grandi à Écône. Mais Mgr Tissier fut l’un des séminaristes qui se rendirent auprès de Mgr Lefebvre pour lui demander d’ouvrir un séminaire. La Fraternité Saint-Pie X, c’est toute la vie de Mgr Tissier, et il lutte désespérément pour la sauver – ainsi que tout ce qu’il pense qu’elle est – de ceux qui voudraient la changer. J’ai dit auparavant que selon moi, il finira par rentrer dans le rang, mais je ne puis nier que j’ai été (agréablement) surpris par ses actes, ses paroles, ses sermons et ses interviews au cours des dernières semaines.
9. S’il n’y a pas d’accord, Rome pourrait fort bien prendre des mesures punitives consistant, par exemple, en de nouvelles excommunications et suspensions, ou encore en des instructions spéciales mettant les laïcs en garde conte les peines qu’il encourraient en allant aux messes de la Fraternité. Mgr Fellay y a déjà fait allusion.
10. Mgr de Galarreta condamne depuis longtemps le Préambule Doctrinal, ce qui devrait faire taire tous ceux qui se rassuraient à bon marché en disant de ce texte : « mais nous ne l’avons même pas VU ». Eh bien, un évêque de la Fraternité l’a vu, lui, et il l’a détesté.
Pour ceux d’entre nous-autres Américains qui ont (hélas !) renversé leur roi légitime et commémorent cet événement le 4 juillet de chaque année, la fête d’aujourd’hui offre l’occasion de se livrer à toutes sortes de réflexions en prévision du prochain Chapitre Général de la FSSPX, notamment sur le pouvoir et l’autorité, de même que sur la différence entre l’un et l’autre ; et aussi – espérons-le – l’occasion de réfléchir à nos principes théologiques, sur lesquels il nous faut appuyer notre approche actuelle de notre Foi, et non pas nous borner à nos sentiments en la matière.
(“Posté” par Stephen Heiner, le 4 juillet 2012)
http://truerestoration.blogspot.fr/2012/07/general-chapter.html
Courtisan un jour,… courtisan toujours !
Lettre Ouverte de l’Abbé Moulin à Mgr Williamson
Vous avez sans doute lu ce texte de l’abbé Moulin sur l’Internet.
Tandis que ce pauvre Max Barret s’en félicite, on ne peut que constater que tous ces abbés sont indécrottables !
Grand adulateur de Mgr Williamson, il loue les cours donnés par Williamson (Willi pour les intimes) à Écône en disant que Fellay a reçu de lui « une solide formation philosophique et théologique » !!!! Ah oui ? Vraiment ? On voit où l’a amené aujourd’hui cette « solide formation » !!
de: | MAX BARRET barret.max@free.fr | ||
heure de l’expéditeur: | Envoyé à 15:11 (GMT+02:00). | ||
à: | MAX BARRET <barret.max@free.fr> | ||
date: | 30 juin 2012 15:11 | ||
objet: | TR: Coutisan un jour, courtisan toujours | ||
envoyé par: | free.fr |
Un abbé de plus monte en ligne !
Je n’ai découvert ces textes qu’à mon retour d’Ecône cet après-midi !
C’est aussi à diffuser très largement. !
Abbé Charles Moulin
Prieuré de Nice
Lettre ouverte à Son Excellence Monseigneur Richard Williamson
Monseigneur,
Veuillez pardonner le caractère public de ces lignes que je me permets respectueusement et amicalement de vous adresser, comme suite au dernier courrier interne du Secrétaire Général de la Fraternité nous informant de votre exclusion du prochain Chapitre Général à Ecône.
Aussi, est-ce à l’Ami personnel de Monseigneur Lefebvre, au Doyen des évêques de la Fraternité, à l’ancien Supérieur, Sous-directeur du séminaire d’Ecône, à mon ancien Professeur de philosophie et de théologie, à un Frère aîné dans le sacerdoce et enfin à l’Ami de plus de quarante ans de ma famille providentiellement rencontré sous l’égide de Notre de Dame du Mont Carmel, que je vous demande respectueusement ne point tenir compte de ce courrier, conséquence d’un probable et regrettable malentendu vous concernant, et à ne pas renoncer de vous rendre comme prévu à Ecône pour ce Chapitre Général de juillet prochain. Il est vrai qu’en ces moments difficiles que traverse la Fraternité, selon les charitables paroles du bon roi Louis XVI exprimées dans son admirable testament « souvent dans les moments de trouble et d’effervescence, on n’est pas maître de soi ».
De ne pas tenir compte du canon n°1331 § 1et 2 maladroitement invoqué contre vous-même puisqu’il condamnerait également la « rébellion et la désobéissance » de Mgr Lefebvre et remettrait en cause la légitimité de sa désobéissance vis à vis de la Rome moderniste qui dirige l’Eglise depuis le dernier Concile ! (je trouve cela assez cocasse !)
Malentendu réel, si j’en juge ma connaissance personnelle de notre Supérieur Général avec qui je suis entré au séminaire d’Ecône il y a maintenant bientôt 35 ans, qui me permet d’affirmer que celui qui, depuis des mois, montre une si réelle bienveillance, compréhension et charité à l’égard des ennemis d’hier de l’Eglise et de la Fraternité, et qui accepte dans un esprit d’ouverture de dialoguer avec eux depuis qu’ils semblent suspendre leurs persécutions contre nous… ne puisse pas, aujourd’hui, pardonner à son « confrère d’arme » quelques écarts d’obéissance après tant d’année de combats communs, fidèles et héroïques au service du Christ-Roi, de son Eglise, de la Foi, de la Sainte Messe et du sacerdoce dans la droite ligne du combat de Mgr Lefebvre.
Qu’il veuille de plus sanctionner le fait qu’un véritable « Evêque parle » et réponde modestement chaque semaine aux interrogations légitimes des «catholiques perplexes» devant cette évolution jugée longue mais positive de l’église conciliaire. Au moment fort délicat où il leur est demandé de reprendre l’étude attentive et objective des textes de Vatican II, et à « lire entre les lignes » les textes, communiqués et décisions des autorités romaines, pour y discerner ces changements heureux qui l’inclinent, non pas secrètement mais discrètement, à réviser favorablement, au nom de toute la Tradition, son jugement sur les loyales dispositions des autorités romaines à notre encontre et leur sincérité d’opérer une certaine réforme de leur « Eglise ». Comme par exemple, d’être attentifs aux faits, tel que celui, survenu récemment en Corse, où l’Evêque du lieu s’est généreusement proposé de venir confirmer les fidèles de notre chapelle selon le rite traditionnel…
De plus, comme il se trouve, Monseigneur, que providentiellement vous n’êtes point engagé dans les discussions doctrinales avec les autorités romaines, il me semble que notre Supérieur, soucieux de notre future indépendance de paroles, d’apostolat et d’action de la Fraternité « intra muros », ne peut que se réjouir de votre liberté de paroles, privilège authentique et traditionnel de tout évêque catholique, à la fois pasteur, gardien et défenseur du petit troupeau contre tous les ennemis de l’Eglise, tant du dehors que du dedans. L’Eglise ne nous montre-t-elle pas St Paul prêchant la bonne doctrine « à temps et à contretemps » jusqu’à reprendre sévèrement et même avec force le grand St Pierre lui-même ? « Quand Céphas vint à Antioche, je lui résistais en face parce qu’il se trouvait avoir fort… Je dis à Céphas devant tout le monde… » (Gal. II)
Il m’est difficile également d’imaginer que notre Supérieur Général, qui fut l’un des élèves les plus attentifs à Vos cours magistraux au séminaire d’Ecône, et qui vous doit, ainsi qu’à Mgr Tissier de Mallerais, l’essentiel de sa solide formation philosophique et théologique ; puisse en cette période particulièrement délicate pour l’avenir de notre Fraternité, se dispenser de votre savoir et de vos lumières lors de ce prochain Chapitre Général qui marquera sans doute son histoire.
Il m’est surtout difficile de concevoir que notre Supérieur, toujours soucieux d’unité dans la Fraternité, puisse légitimement exclure l’un des quatre évêques choisis par Monseigneur Lefebvre lui-même sans briser l’union étroite et indissoluble voulue par lui, et détruire leur harmonieuse complémentarité.
Votre serviteur étant personnellement convaincu que vous avez été providentiellement choisi, par notre Fondateur, dans le but d’empêcher efficacement, par votre charisme personnel et méritoire de converti de l’anglicanisme, une toujours possible protestantisation » de notre modeste Fraternité après avoir assisté, impuissants, à celle opérée depuis cinquante ans dans toute l’Eglise.
Il m’est aussi difficile de comprendre qu’ il veuille se priver de vos précieuses connaissances en matière de tactiques subversives, modernistes, libérales et révolutionnaires des ennemis de l’Eglise.(sic !!!) Formation largement enrichie avec le temps par vos contacts étroits et amicaux pour certains avec ces hommes qui ont été providentiellement suscités pour notre temps (même si, hélas, un certain nombre d’entre eux, sont devenus passablement impopulaires dans nos milieux traditionnels suite à l’ouvrage d’un certain « Gentleman cambrioleur » !) Je pense tout particulièrement à ces messieurs Pierre Virion et A.-M. Bonnet de Viller… et bien d’autres dont Jean Vaquier… qui sont autant d’auteurs essentiels à connaître pour se former à une bonne compréhension de la terrible crise religieuse, sociale et politique que nous traversons et dont notre Supérieur ne peut ignorer les écrits selon la recommandation du Seigneur invitant ses apôtres à « être simples comme des colombes et prudents comme des serpents. »
Il m’est enfin difficile d’imaginer ce Chapitre Général sans votre éminente présence, qui risquerait peut-être par solidarité, de le priver également de la présence de vos deux autres Confrères dans l’épiscopat, mais surtout de priver notre Supérieur Général de vos précieux conseils dans la rédaction finale des raisons profondes qu’il devra nécessairement avancer aux autorités romaines pour justifier le refus de la Fraternité d’accepter les termes de la dernière proposition du cardinal Levada jugés par lui inacceptables.
Dieu veuille que ce malentendu heureusement et promptement dissipé, le Chapitre Général au complet, puisse trouver toute sa légitimité, et permettre, dans la paix et l’unité, à tous les capitulants de s’accorder, à la fois le temps de méditer avec fruit cette vérité merveilleusement formulée par St Jean Chrysostome disant qu’ « il y a plus à se fier aux blessures d’un ami qu’aux baisers empressés d’un ennemi » et de travailler enfin à demander aux autorités romaines, avec la levée d’excommunication des deux grands Oubliés la pleine et entière réhabilitation de notre vénéré et regretté fondateur Monseigneur Marcel Lefebvre à qui nous devons tant !
Espérant de tout cœur que vous preniez en compte ma supplique, veuillez croire, Monseigneur, à l’expression de ma respectueuse et sacerdotale amitié in Christo Rege et Maria.
* * *
Nous avons reçu la Lettre originale par un autre correspondant :
Mgr Fellay a-t-il vraiment bradé la néo-FSSPX en mars 2012 ou non ?
Les Pères du Réseau TRADITO en Amérique ont reporté – sans la publier – à leur manière, notre information du 7 juin dernier.
( Ndlr du CatholicaPedia : ) Mgr Williamson étant leur héros et “roulant pour lui”, ils le mettent bien sûr en avant, n’ayant toujours pas compris le double-jeu de l’évêque britannique à la Rose+Croix.
Fellay a-t-il vraiment bradé la néo-FSSPX en mars 2012 ou non ?
Ou bien Mgr Williamson, plus âgé que lui, a-t-il fait capoter ses plans… à nouveau ?
La Providence s’est-elle servie de Mgr Williamson pour faire échec au projet de ralliement de Fellay ?
Un site Internet français soutient que Fellay a déjà bradé la FSSPX en mars 2012.
Les sites Internet français pro-Fellay et anti-Fellay se disputent actuellement sur ce point. Ironie du sort, Williamson est peut-être devenu l’agent d’une insondable Providence pour faire échec à la perfidie « rallieuse » de Fellay.
Fellay pète à nouveau les plombs depuis qu’un site Internet français a laissé entendre que l’évêque avait déjà vendu la néo-FSSPX à la secte conciliaire en mars 2012 et annoncerait cette braderie le 8 juin 2012 sur son propre site Internet français. La braderie en question se solderait par un changement de nom de la congrégation, l’adoption de nouveaux statuts et un transfert de propriété en faveur de la secte conciliaire, ainsi que l’expulsion de tous les prêtres qui ne seraient pas d’accord avec ladite secte.
Nous tenons à préciser tout d’abord que le réseau TRADITIO n’a pas publié cette information, parce que nous en attendons confirmation. En effet, le réseau TRADITIO veille avec soin à publier non pas de simples « rumeurs », mais uniquement des informations confirmées par plusieurs de nos sources en place. Or, en l’espèce, bien qu’il n’y ait peut-être aucune preuve documentaire que Fellay a procédé au ralliement en question, il n’en existe pas non plus (pas encore ?) pour démontrer le contraire.
À notre avis, et comme l’ont d’ailleurs confirmé plusieurs sources italiennes bien informées, Fellay et Benoît-Ratzinger s’étaient probablement entendus sur un ralliement destiné à être annoncé le 27 mai 2012, c’est-à-dire le dimanche de Pentecôte. Que s’est-il passé ? La même chose que ce qui avait déjà empêché le ralliement de se produire le 2 février 2009 : une intervention de Mgr Richard Williamson, évêque le plus âgé de la néo-FSSPX. Non pas que Williamson ait agi délibérément dans l’un et l’autre cas, mais il se peut que par une insondable Providence, il soit devenu l’agent permettant de faire échec à la perfidie « rallieuse » de Fellay.
Comme d’habitude, Fellay s’est lancé dans une de ses tirades insensées. Lui et ses agents ont fait circuler le même genre de « rumeurs » que celles qu’ils ne cessent eux-mêmes de condamner de la part d’autrui. L’annonce du site français était-elle un canular ? Était-ce un montage ? Était-ce une machination des « sédévacantistes » visant à aggraver la division de la néo-FSSPX et à la plonger dans la confusion un peu plus encore ? Le vrai problème, c’est que Fellay est lui-même le Grand Truqueur. À ce jour, bien des mois après, il persiste à refuser de révéler le contenu de ses communications avec Ratzinger et la hiérarchie du néo-Vatican aux membres de sa congrégation, y compris ses propres évêques, y compris ses propres prêtres et ses propres fidèles.
Voilà pourquoi ces parties intéressées recherchent ailleurs leurs informations, y compris auprès d’un courageux lanceur d’alerte qui a divulgué la lettre des trois évêques attaquant le projet de ralliement de Fellay. Pourquoi ne s’adresseraient-elles pas à des sources indépendantes telles que le réseau TRADITIO ? Après tout, c’est leur Foi catholique et leur congrégation qui sont en jeu, alors que Fellay n’est qu’un petit potentat de passage, tout comme Ratzinger.
Nous autres, Pères de TRADITIO, qui avons de ces questions et de ces personnalités une expérience antérieure à Vatican II, nous nous inspirerons de l’exemple du Père de l’Histoire que fut le Grec Thucydide, qui – dans l’Antiquité – rassemblait des informations et des personnages pour en tirer des conclusions hautement intuitives (et le plus souvent exactes) sur ce qu’il en était vraiment des événements historiques.
Une semaine environ avant le ralliement dont il était question pour le 2 février 2009, intervint l’interview très contestée accordée par Williamson à la télévision publique suédoise, dans laquelle l’intéressé émit une opinion sujette à controverse sur un point discuté d’histoire séculière, ce qui rendit dingues les porte-parole laïcs de la communauté juive. Ratzinger, le plus judéophile de tous les papes conciliaires, renonça immédiatement à conclure l’accord prévu. Aujourd’hui, trois ans après, la lettre de Williamson, cosignée par ses confrères de la FSSPX Mgrs Galarreta et Tissier de Mallerais, a paniqué Ratzinger par rapport à la dernière tentative de ralliement en date. Au lieu de pouvoir livrer intacte – et enrubannée d’une jolie faveur – la congrégation naguère catholique de Mgr Lefebvre à l’ennemi de celui-ci, Josef Ratzinger, Fellay ne pourrait maintenant lui livrer qu’une congrégation en miettes, brisée comme Humpty Dumpty, selon les paroles prophétiques de la célèbre comptine :
Humpty Dumpty sat on a wall,
Humpty Dumpty had a great fall.
All the king’s horses and all the king’s men
Couldn’t put Humpty together again.
« Humpty Dumpty[1], mal assis sur un mur,
Humpty Dumpty s’est cassé la figure.
Tous les chevaux, tous les soldats du roi
Ne pourraient pas le remettre à l’endroit. »
[1] Humpty Dumpty est un personnage éponyme d’une comptine anglaise, le plus souvent représenté comme un œuf.
Mgr Fellay a été reçu LE WEEK-END du 13 mai par la Commission Ecclesia Dei
Ce que tu dois faire, fais-le vite. (Jn 13,27.)
Le supérieur de la FSSPX
a été reçu en fin de semaine dernière par la Commission Ecclesia Dei
Monseigneur Fellay = Capitaine Schettino ((Le capitaine Francesco Schettino, est accusé d’avoir provoqué le naufrage du Costa Concordia le 13 janvier 2012))
Un pas de plus vers la « solution de la crise » (sic) incité par le “Pape” : Mgr Bernard Fellay, supérieur de la Société Saint-Pie X s’est rendu à Rome ces derniers jours pour une réunion de clarification avec la Commission pontificale Ecclesia Dei.
Ce que l’on peut savoir est qu’ils ont examiné et débattu de quelques modifications apportées dans le Préambule Doctrinal proposé par Mgr Fellay. Le résultat de la réunion paraît positif.
Le mercredi 16 mai au matin se réuniront au Palais de l’Inquisition les cardinaux et les “évêques” lors de la “Feria Quarta” de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi ((Ndlr : « feria quarta » est le nom que les chrétiens, à Rome, donnaient au 4ème jour de la semaine, le mercredi, et le mercredi est traditionnellement le jour de réunion de la CDF)), appelée à se prononcer sur les modifications de texte envoyés par le supérieur Lefebvriste.
Le résultat de la discussion collégiale, impliquant non seulement les “évêques” et les cardinaux de la Curie romaine, mais aussi d’importants diocèses – seront présent, entre d’autres Cardinaux le cardinal Jean-Pierre Ricard, archevêque de Bordeaux, Christoph Schönborn, archevêque de Vienne –, sera communiqué au “Pape” dans les jours suivants.
Benoît XVI recevra des mains du préfet de la Congrégation, le cardinal William Levada – qui est arrivé au terme de son mandat –, l’avis de chacun des Pères de la “Feria Quarta”, et par conséquent il pourra évaluer non seulement le vote final mais aussi les motivations pour ensuite prendre sa décision en toute autonomie.
De ce qui est connu, des changements proposés par Mgr Fellay, il a souligné l’importance de la tradition comme un élément stable.
Quant à la substance du Préambule, le point de départ était le noyau de la partie doctrinale de l’Accord et signé par Mgr Marcel Lefebvre en 1988, qui a dit « Nous déclarons accepter la doctrine contenue dans le numéro 25 de la Constitution dogmatique Lumen Gentium du Concile Vatican II sur le Magistère ecclésiastique et l’adhésion qui lui est due. »
Quant au désaccord sur certains passages du Concile, il affirmait : « En ce qui concerne certains points enseignés par le Concile Vatican II ou concernant les réformes postérieures de la liturgie et du droit, qui nous semblent difficilement conciliables avec la tradition, nous nous engageons à adopter une attitude positive et de communication avec le Siège apostolique, en évitant toute polémique ».
Des surprises sont toujours possibles, mais de ce qui s’est passé lors de la précédente réunion de la “Feria Quarta” consacré à ce sujet, ainsi que des avis exprimées par les “évêques” et les cardinaux, on suppose une bonne probabilité de résultat positif. Résultat renforcé par la dernière réunion de Mgr Fellay avec la Commission Ecclesia Dei.
Toutefois, le Vatican est préoccupé par le contenu de la lettre que les évêques Tissier de Mallerais, Gallareta et Williamson ont envoyée il y a un mois à leur superviseur. Une lettre très dure contre l’accord, à laquelle Mgr Fellay a répondu par une lettre très significative, dans laquelle il a donné les motifs de sa décision, en réponse à une demande personnelle du “Pape”.
La publication de la correspondance privée entre Mgr Fellay et ses trois compagnons a causé beaucoup d’inquiétude de l’autre côté du Tibre, puisque l’existence d’une opposition consistante s’est manifestée, contre le retour à la pleine communion avec Rome, non seulement à partir de simples prêtres, mais trois des quatre évêques consacrés par Mgr Lefebvre en 1988. Les Évêques à qui Benoît XVI avait révoqué l’excommunication en Janvier 2009.
Pendant ce temps, le cardinal Kurt Koch, qui est en charge du dialogue avec le monde juif, a rassuré le vice-président du Bundestag Wolfgang Thierse. (voir ICI)
[Les informations de ce commentaire ont été contribuées par Radio Cristiand.] :
Tout se déroule selon le plan prévu…
Le dialogue avec la Fraternité Saint-Pie X prendra du temps
http://www.zenit.org/article-30833?l=french
Fraternité Saint-Pie X : le processus se poursuit
http://www.oecumene.radiovaticana.org/fr1/Articolo.asp?c=588492
Pour aller plus loin :
Protocole d’accord établi entre le cardinal Ratzinger et Mgr Lefebvre
Le protocole du 5 mai : l’apostasie de Mgr Lefebvre (Sodalitium)