Archive for the ‘Révolution’ tag
Entre faillots conciliaires et kapos de sacristies…
Entre faillots conciliaires et kapos de sacristies !
Apprentis « Kapo » ou tout simplement nouvelle race conciliaire de légumineuses ?
Ceux d’en face n’ont pas fini de nous surprendre et de nous…passionner ! mais tout d’abord un peu d’histoire et d’étymologie.
Le terme de “fayot” (ou faillots) est apparu dans l’argot de la marine militaire en 1833 pour désigner le matelot qui se rengage.
Pourquoi, me direz-vous ?
Il faut d’abord se rappeler qu’à cette époque, le haricot (ou fayot) était une légumineuse très souvent servie au repas à bord (parce que pas chère et se conservant bien, donc embarquée en quantité).
Ensuite, le marin, ne sachant rien faire d’autre ou bien aimant réellement son métier et la discipline qui s’y rattache, ne faisait en général que se rengager dès son contrat précédent terminé et une opportunité d’embarquement ouverte.
On a donc, par plaisanterie, considéré qu’il revenait à bord aussi souvent que les fayots revenaient au menu. Ce qui explique ce surnom.
À la fin du XIXe siècle ou au début du XXe, selon les sources, l’origine réelle étant un peu oubliée, le fayot est finalement devenu, d’une manière générale et dans tous les milieux, celui qui fait un peu trop de zèle, qui cherche trop à plaire à ceux qui ont le pouvoir en leur manifestant une certaine servilité, et qui, s’il se fait généralement bien voir (ou simplement exploiter) par ceux-là, se déconsidère sérieusement auprès de ses camarades.
Nous avons la joie non dissimulée de constater que la secte a bien fait son travail depuis 50 ans… Pensez donc ! Un petit embryon de fidèles qui s’exercent à la police de la pensée, se transformant en petits kapos d’opérette et de sacristie, dans l’attente sans doute de jours « meilleurs » où ils pourront exercer leur art inquisitorial en actes et sans vergogne sur le petit reste vraiment catholique…après le ralliement plein et entier de ce qui resterait alors de traditionalistes !
Ah ! mais c’est qu’on ne plaisante pas dans les temples synaxiaux et les chapelles de la nouvelle religion ! Il faut démasquer l’infâme, le chasser, le traquer, le persécuter pour finalement le mettre à mort ad majorem gloriam Satani…
Ces fidèles un peu fayots, en attendant de devenir carrément « kapos », se sont mis en tête de dénoncer « un retour en arrière et le recours à des pratiques religieuses qui datent d’avant le concile Vatican II. »
Vous imaginez !!! Autant dire un vrai retour au Moyen-âge et aux heures les plus sombres de l’histoire de France et de l’Église !!!! Tout ce progrès pour rien ? Non ! Ces braves fidèles, bien formatés par 50 ans d’apostasie, ont retenu la leçon : à mort les « intégristes » comme ils les appellent…. Ils ont, ou leurs parents, fait la révolution et ne tiennent pas à voir de si nobles acquis être réduits à néant par une engeance rétrograde et ennemie du progrès !…
La Fraternité : entre adultère et pornocratie ?
La Fraternité : entre adultère et pornocratie ?
Ce titre peut sembler provocateur, voire infâmant et scandaleux, mais il convient d’élever nos esprits pour mieux en contempler l’aspect abominable à la fois sur le plan de la morale chrétienne et sur un plan éminemment surnaturel.
Des rumeurs qui seraient bien plus que des rumeurs puisque fondées sur un factuel digne de foi, à preuve du contraire, semblent accréditer l’idée que ça y est « ils » ont enfin signé !!! Mais il manque encore, à mon humble avis, cette publicité que je nommerai « preuve de la chaire » du haut de laquelle nos bons prieurs, qu’on n’ose plus nommer « curés » annonceront à leurs ouailles, à grand renfort de trompettes et orgues, que la FSSPX a enfin rejoint le giron de l’Église, ou du moins de celle qu’elle désigne abusivement mais non sans arrière-pensée comme étant la véritable Église Catholique, Une, Sainte et Apostolique ! Excusez du peu….
Quand Mgr TISSIER de MAILLERAIS prouve qu’il n’a rien compris !
Quand Mgr Tissier de Maillerais Prouve qu’il n’a Rien Compris
Rien n’est pire que d’enseigner des approximations !
On parle en bien du sermon que Mgr Tissier a fait le 27 octobre à Lourdes. Malheureusement Mgr n’a pas bien compris ce qui s’était passé. Citons-le :
« Et on leur enseignait le plan de ces forces des ténèbres, en trois points.
« Premier point, il faut détrôner Notre-Seigneur Jésus-Christ dans la cité pour faire un état laïque. Sans Dieu, anti-Christ. Ce qui a été réalisé par l’Église – ou par les hommes d’Église –, par la liberté religieuse déclarée en 1965, il y a bientôt cinquante ans.
« Deuxième point, non seulement détrôner Notre-Seigneur Jésus-Christ dans la cité, mais supprimer la Messe. C’est le deuxième point du programme anti-Christ : supprimer la Messe, de telle sorte que les prêtres ne croient plus en leur Messe, en ce sacrifice propitiatoire pour les péchés, ce qui a été réalisé par l’Église – ou par les hommes d’Église –, par la nouvelle messe qui a estompé le but propitiatoire du sacrifice de la Messe afin de faire une Église laïque.
« Et troisième point de la révolution, supprimer la vie de Notre-Seigneur Jésus-Christ Souverain Prêtre dans les âmes, supprimer la grâce, afin que les âmes ne vivent plus en état de grâce. Faire des âmes laïques. Telles étaient les trois expressions de Mgr Lefebvre lui-même, le plan des forces sataniques en trois points. Faire un état laïque, faire une messe laïque et faire des âmes laïques ».
Non Monseigneur ! Le premier point de la Révolution conciliaire est de ʺMettre Un “Pape” à Euxʺ. Sans cela rien n’est possible, car un Pape catholique, infaillible, aurait empêché la suite du plan. Il faut un gouvernant à eux pour réaliser leur programme. C’est ce qui s’est passé. C’est ce que vous ne voulez pas comprendre.
En omettant de préciser cette étape essentielle, primordiale, Monseigneur prouve qu’il n’a rien compris, et est incapable de bien enseigner les fidèles. Ne soyons pas surpris de leur aveuglement !
Louis-Hubert Remy
1er novembre 2014, en la fête de la Toussaint.
L’ÉTAU SE RESSERRE AUTOUR DU PETIT NOMBRE…
L’Étau se Resserre Autour du Petit Nombre…ou
…Jérôme Bourbon pris entre deux feux d’un même traditionalisme moribond et en état de très pieuse décomposition…
Dans un article de Rivarol du 16 octobre, Jérôme Bourbon n’a pas de mots assez percutants pour qualifier les occupants du Vatican qui sont « des ennemis, des usurpateurs modernistes sans foi ni loi et des loups déguisés en brebis ».
Il nous dit aussi que « Vatican II et ses suites sont la plus grande catastrophe qui soit arrivée à l’humanité ». Nous ne saurions le contredire !!! (Voir plus bas son article annoté par mes soins).
Il se trouve que, par un effet ironique de circonstance, cet article de Rivarol est précédé et suivi, sur TradiNews, très symboliquement par deux articles d’un même Abbé François Knittel de la…FSSPX !!!
Dans l’article qui précède celui de Jérôme Bourbon, l’Abbé Knittel nous parle de la grandeur du mystère dans les relations entre époux et épouse dans le mariage.
Il nous expose ensuite la nouvelle théologie du mariage selon le Cardinal Kasper ! Il nous explique ensuite que, selon la conception des éléments de salut, l’union des divorcés-remariés présente quelques similitudes matérielles avec celle des couples légitimes (amour mutuel, stabilité de la relation, soin des enfants, vie de prière, etc.)
Mais l’Abbé s’empresse à juste titre d’ajouter que ces éléments sont privés de l’ordre et de la finalité qui sont propres au mariage chrétien. Il en conclut que, en poussant ces faux principes jusqu’à leurs ultimes conséquences, on risque d’aboutir, après le « mariage pour tous » à la « communion pour tous » !!! Question à l’Abbé en passant : n’est-ce pas déjà le cas dans la secte conciliaire depuis au moins quarante ans ? Quid de la validité de ces synaxes de Caïn ? On reste muet sur l’essentiel comme toujours !
Dans l’article qui suit celui de Jérôme Bourbon, notre même Abbé nous entretient de la « réconciliation liturgique » soutenue par une thèse doctorale d’un moine bénédictin espagnol ! Tout tourne autour des principes d’interprétation du motu proprio Summorum Pontificum !!!
Oui, vous avez bien lu !!! On n’arrête pas le progrès ni l’imagination (malice ?) humaine !… Notez en outre que ce moine ne célèbre pas lui-même selon le rite traditionnel…ce qui, dixit l’Abbé, lui confère une neutralité et une impartialité qui ne sauraient être mises en doute !!!
Mais ce qui est intéressant c’est que nous apprenons que :
1/ l’herméneutique de rupture est une réalité bien concrète !
2/ le motu proprio résulte d’une « lente maturation » (sic !) depuis 1971 !!!
3/ le motu proprio a modifié la situation précédente, en faisant comprendre que la célébration de la forme extraordinaire devrait être normale…Malin, non ?
4/ la célébration de la Messe traditionnelle n’est pas en opposition avec Vatican II…
5/ il y a eu une réforme, [c’est-à-dire] un changement dans les formes, mais pas une véritable rénovation, telle que l’envisageait Sacrosantum Concilium !
6/ la réconciliation liturgique est une nécessité urgente préalable à l’évangélisation et à l’œcuménisme !!!
7/ Benoît XVI a manifesté son amour paternel et sa compréhension envers ceux qui se sentent spécialement attachés à la tradition liturgique romaine et qui couraient le risque (SIC !!!) de devenir, de manière définitive, des marginaux (suivez mon regard !!!) dans l’Église.
8/ et le plus sérieusement du monde, notre Abbé en conclut que le motu proprio est « un signal fort » et que ces signes des temps demandent réflexion et Docilité !!!
On nous prend vraiment pour des demeurés…incultes !!!
Tirons vite la chasse !
Liens :
- http://tradinews.blogspot.fr/2014/10/abbe-francois-knittel-fsspx-la-lettre_15.html
- http://tradinews.blogspot.fr/2014/10/abbe-francois-knittel-fsspx-la-lettre.html
TradiNews : [Jérôme Bourbon – Rivarol] Le Vatican bénit les unions homosexuelles, Valls détruit la famille
Jérôme Bourbon – Rivarol – 16 octobre 2014
Projet de repentances à l’usage de la secte conciliaire
Projet de repentances à l’usage de la secte conciliaire
*
1. Je me repens d’avoir fait appel à des théologiens hétérodoxes (pour ne pas dire hérétiques), déjà stigmatisés à ce titre par Rome, et à des bouillons de culture syncrétistes comme Taizé, ainsi que de m’être appuyée sur les élucubrations de ces catholiques plus que douteux pour préparer en secret – voire en loges – le deuxième Concile œcuménique du Vatican, dit « pastoral » et non pas dogmatique, dont le but véritable (et atteint) était de faire « 1789 dans l’Église », formule lancée d’un ton triomphant juste après le concile par le Cardinal franc-maçon Suenens.
2. Je me repens, en particulier, d’avoir truqué ce concile avant même qu’il commence et d’y avoir pratiqué jusqu’au bout le coup de force permanent, dans la plus pure tradition de l’Agitprop bolchevique… Il est vrai que lors de tractations conduites à Metz en 1962 entre le Cardinal Tisserand et le patriarche de Moscou, je m’étais engagée à ne pas y renouveler l’indispensable condamnation du communisme génocide, ennemi juré de Dieu et de la chrétienté, mon but étant d’assurer la présence « œcuménique » à Rome de membres de l’église « orthodoxe » russe noyautée par le KGB, agissant ainsi au mépris des catholiques dont la persécution par Moscou et ses satellites n’avait jamais cessé et ne s’est du reste pas ralentie depuis, bien au contraire, alors même que les naïfs croient le communisme vaincu. Ainsi ai-je pactisé partout avec la Révolution pérenne et son dernier avatar en date, allant jusqu’à trahir – au nom de mon Ostpolitik insensée – les catholiques des pays où règne ce régime abject, par exemple en « lâchant » les Uniates d’Ukraine, que n’ont cessé de persécuter nos « frères séparés » prétendument orthodoxes, mais authentiquement à la botte de Moscou et haineusement anti-romains.
3. Je me repens d’avoir proscrit – de la façon la plus arbitraire, illégale et totalitaire qui soit – la célébration de la seule Messe qui vaille : celle, immémoriale, que le pape saint Pie V a restaurée en donnant aux prêtres le droit de la célébrer jusqu’à la fin des temps, non sans fulminer d’avance l’anathème contre quiconque prétendrait les en empêcher. Cette attitude aberrante devait me conduire à excommunier (de facto, sinon de jure, et pour cause !) les derniers catholiques et leurs pasteurs – taxés de schisme – tout en laissant pérorer et parader à son aise l’hérésie néo-moderniste, quand je ne l’y encourageais pas. Témoin, entre autres, le grand charivari que j’ai permis aux « charismatiques » (ces convulsionnaires d’inspiration protestante et possédés par « l’esprit », certes, mais lequel ?) d’organiser au cœur même de la chrétienté, dans la basilique Saint-Pierre de Rome, puis sur son parvis, alors même que partout dans le monde, je fermais les lieux saints à la Tradition et à ses cérémonies authentiquement catholiques.
4. Je me repens d’avoir désacralisé le Saint Sacrifice de la Messe au point de le transformer en une sorte d’événement festif New Age axé sur l’adoration de l' »Homme » plus que de Dieu. Je me repens d’en avoir fait un simple mémorial, un vulgaire « repas communautaire » niant implicitement la Présence réelle et la Transsubstantiation, au point de rendre la fréquentation de la « messe de Paul VI » recommandable aux protestants par leur hiérarchie, qui – depuis Luther, ce moine défroqué, débauché et déséquilibré – exclut que la Messe puisse être ce qu’elle a été, est et restera toujours et avant tout : un Sacrifice propitiatoire non sanglant. Je me repens d’avoir institué là un office protestant à 98 %, avec un zeste de Kabbale (« Dieu de l’univers » au lieu de « Dieu des forces célestes » pour traduire Deus Sabaoth) et un soupçon de jargon maçonnique (« fruits de la terre et du travail des hommes » au lieu de « le pain sacré de la vie éternelle et le calice de l’éternel salut » pour traduire Panem sanctum vitæ æternæ, et Calicem salutis perpetuæ), ce qui est peu surprenant lorsqu’on songe que cette « messe » est sortie tout armée d’une obscure commission (une loge, en somme) dont j’avais confié la présidence au prélat franc-maçon Annibale Bugnini, assisté de six conseillers protestants et de quelques néo-modernistes jouant les « catholiques alibis ». Je me repens d’avoir profané les lieux saints en les prêtant à n’importe qui pour n’importe quel usage, en reléguant le Saint-Sacrement dans les bas-côtés, voire la sacristie, en laissant déposer les hosties par des mains non consacrées dans des mains non consacrées, en permettant à des jeunes filles de servir la « messe », en remplaçant l’autel par une table à repasser tournant le dos à Dieu, mais faisant face à l' »Homme » (dont Paul VI a même proclamé fièrement que j’avais le culte !), en supprimant la clôture du chœur, en ôtant les statues, etc. etc., bref, en faisant tout pour éliminer le respect dû au surnaturel. Je me repens d’avoir jeté aux orties le latin, langue sacrée depuis que les premiers chrétiens l’ont empruntée à leurs persécuteurs pour adorer Dieu d’une seule voix dans tout l’Empire romain, surmontant providentiellement ainsi la malédiction de Babel. Je me repens d’avoir voulu, par tous ces attentats, tuer le Saint Sacrifice de la Messe dans l’espoir fou et impie d’étouffer l’Église Catholique, dont il est le fondement, afin de me substituer définitivement à celle-ci.
5. Je me repens d’être revenue sur les enseignements de tous les papes d’avant 1958, ne serait-ce qu’en cautionnant cette monstruosité maintes fois condamnée qu’est la « liberté religieuse », porteuse de laïcisme, donc de révolte permanente contre le Christ-Roi, sous l’influence évidente des « libres-penseurs » que j’avais accueillis en mon sein. Je me repens, en fait, d’avoir ridiculisé dans l’esprit de l’immense majorité des catholiques les notions de dogme, de doctrine et de magistère, exposant ainsi les âmes au doute, à l’indifférence, à l’apostasie et aux ténèbres extérieures. Je me repens d’avoir été le loup déguisé en brebis et fourvoyant celles-ci pour mieux les perdre.
6. Je me repens d’avoir laissé (ne serait-ce qu’en France) bon nombre de mes évêques, archevêques et cardinaux – infiltrés dans l’Église par ses pires ennemis – délirer de la manière à la fois la plus grotesque et la plus crapuleuse dans tous les domaines possibles, par exemple :
— en fraternisant ouvertement avec lesdits ennemis – athées, talmudistes, marxistes, protestants et maçons, entre autres – au point même, pour beaucoup, de se faire carrément francs-maçons… quand il ne s’agit pas de francs-maçons qui se sont faits prêtres et ont progressé dans les deux hiérarchies à la fois selon les excellents préceptes de leurs grands ancêtres de la Haute Vente d’Italie ;
— en fermant les églises de France aux « indésirables » – à savoir les membres de la droite nationale non païenne qui souhaitaient recevoir le baptême ou auxquels leurs proches voulaient donner des obsèques religieuses, ou encore les fidèles de la Tradition décédés, parmi lesquels des prêtres – pour mieux en ouvrir les portes à tout ce qui n’est pas catholique et, de préférence, tout ce qui est le plus anti-catholique ;
— dans une logique suicidaire, en faisant don à l’islam prosélyte et conquérant (surtout pas aux « intégristes », c’est-à-dire au petit reste de catholiques véritables !) des églises désertées par les fidèles à cause de la dérive conciliaire, précisément ; or, c’est là, pour ce même islam, un signe infaillible de faiblesse et la preuve qu’il a désormais le champ libre sur le territoire d’une chrétienté dont les pasteurs mêmes s’appliquent à hâter la décomposition ; à cause de ces ventres mous, l’Europe occidentale n’est plus tout à fait le dar-el-harb (pays de la guerre avec les « infidèles ») que les mahométans ont vainement cherché à envahir pendant treize à quatorze siècles ; elle est même en passe de s’assimiler au dar-el-islam (pays de la « paix » mahométane) et de voir ainsi ses habitants s’intégrer bon gré mal gré à l’oumma (communauté des mahométans), dont les membres méprisent, ostracisent et persécutent les non-mahométans, qui ne sont à leurs yeux que des dhimmis (citoyens de deuxième ordre, assujettis quand même à l’odieuse chariah (loi mahométane) ;
— en pétitionnant, défilant et manifestant à la moindre occasion avec la racaille trotskiste, qui est fanatiquement internationaliste, immigrationniste, francophobe, anticléricale, avorteuse et homophile ;
— en multipliant les déclarations, prises de position et actions les plus bassement démagogiques, collaborationnistes, voire hérétiques, car bien dans l’irrespirable « air du temps », qui est à l’hédonisme, au relativisme, au naturalisme, à la tiédeur, au métissage forcé, à la destruction des nations, à la tolérance de l’intolérable, etc. etc. etc.
7. Je me repens d’avoir introduit l’erreur dans la Vérité, c’est-à-dire d’avoir obscurci cette dernière – ce qui insulte à la mémoire de tous les martyrs ayant versé leur sang pour elle depuis deux mille ans – en prônant, pratiquant et imposant un faux œcuménisme, véritable piège du Malin qui revient à faire croire que tout se vaut : la vraie Religion et les fausses ; or, ce prétendu œcuménisme (qui m’attire du reste le mépris croissant des fausses religions : beau résultat parmi d’autres !) dépouille évidemment ladite Religion de tout son crédit auprès des fidèles comme des âmes qui auraient pu s’y convertir, mais qui sont désormais fortement incitées à continuer de chercher d’impossibles « voies de salut » dans leurs cultes hérétiques, schismatiques, païens ou sataniques habituels, tandis que les ex-fidèles – complètement désorientés – perdent la Foi en tout ou partie et deviennent indifférents, quand ils ne se laissent pas coopter par des sectes religieuses ou antireligieuses, ayant pignon sur rue ou non.
8. Je me repens, dans le même ordre d’idées, d’avoir organisé à Assise, puis un peu partout en souvenir de ce happening démentiel, de véritables pandémoniums des fausses religions, mises sur le même pied que la vraie. Je me repens de n’avoir rien voulu comprendre aux avertissements du Ciel lorsque, onze ans jour pour jour après ce premier et gigantesque scandale, Assise a été frappée par un tremblement de terre dévastateur qui – entre autres signes sans équivoque – devait causer la destruction du maître-autel de la cathédrale, sur le tabernacle duquel on avait obligeamment prié les bouddhistes de poser leur idole, tandis que sous ce même autel, dans la crypte, la châsse contenant les reliques de saint François demeurait intacte. Je me repens d’avoir réédité le même exploit « œcuménique » dans le sanctuaire marial de Fatima ou, grâce à mes soins empressés, une idole hindoue a été adorée dans la chapelle des apparitions.
9. Je me repens d’avoir cherché à faire croire que les « avancées conciliaires » (par exemple, l’ « abolition » du démon et du péché originel et actuel) étaient irréversibles, comme si quelques dizaines d’années de tragiques errances rappelant la folie arienne pouvaient gommer dix-neuf siècles de saint et patient labeur au service de cette Foi, de cette Espérance et de cette Charité qu’a prêchées Celui dont le Nom est le seul par lequel nous puissions être sauvés.
10. Je me repens d’avoir gaspillé en des JMJ purement médiatiques et ostentatoires – destinées à prouver la vigueur de la Foi des jeunes, mais ayant au contraire crûment mis à nu la désolante ignorance des intéressés en matière de religion – la soif d’absolu d’une jeunesse en friche qui, lorsqu’elle parvient à échapper au bourrage de crâne ambiant, constate l’inanité du Novus Ordo Missae et se dirige de plus en plus vers le catholicisme de Tradition.
11. Je me repens d’avoir tout mis en œuvre afin de diviser le mouvement traditionaliste, d’abord en tirant prétexte des sacres de 1988 pour terroriser une partie des « tradis » et les pousser à quitter la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X (je leur avais fait miroiter un leurre en forme d’indult), ensuite en laminant la Fraternité Saint-Pierre – produit pourtant bien docile de cette scission – par des grenouillages indignes, enfin en essayant de provoquer le même genre d’éclatement au sein du noyau organisé de la résistance catholique, la Fraternité Saint-Pie X, œuvre de Mgr Marcel Lefebvre, à laquelle j’ai proposé, selon ma bonne habitude, des « discussions ». Je me repens d’avoir agi, ce faisant, sous l’inspiration de celui dont le nom signifie « diviseur ».
12. Je me repens d’avoir déboussolé un peu plus encore les fidèles en pratiquant la « repentance » à tort et à travers, autrement dit en battant ma coulpe sur la poitrine des saints papes qui se sont succédé au cours des siècles, et cela pour des fautes imaginaires qui sont en réalité des hauts faits : avoir évangélisé les païens en renversant leurs idoles selon les instructions du Divin Maître, redressé les hérésies en les combattant résolument lorsqu’elles prétendaient s’imposer par les armes, rouvert les routes de Jérusalem aux pèlerins après des siècles pendant lesquels l’islam prédateur les avait impunément tués, rançonnés ou réduits en esclavage, voire – comme le Vénérable Pape Pie XII – sauvé des milliers de juifs de l’extermination, pour se faire accuser longtemps après de s’être désintéressé de leur sort et même d’avoir collaboré avec les nazis, sans que je réagisse avec toute la fermeté voulue contre d’aussi nauséeuses calomnies, le pontife en question présentant à mes yeux la tare manifeste d’avoir été le dernier pape préconciliaire, autant dire le dernier pape incontestablement catholique en dépit de ses faiblesses.
13. Je me repens d’avoir accéléré ma fuite en avant vers le précipice à mesure que s’affirmait mon cuisant échec. L’arbre se juge à ses fruits, et les miens – tout colorés et appétissants qu’ils peuvent être à la vue de certains – se sont révélés secs, amers, gâtés ou moisis à la dégustation de tous ceux qui conservent tant soit peu de palais. Ainsi, je me repens d’avoir provoqué la désaffection des églises, monastères et séminaires et d’avoir tendu, devant ce véritable désastre, l’écran de fumée d’une prétendue « nouvelle Pentecôte » pour tenter de faire oublier les déclarations de Paul VI lui-même déplorant que les « fumées de Satan » se fussent introduites dans l’Église.
14. Je me repens d’avoir réservé un enterrement de première classe au miracle comme aux révélations de Fatima, et notamment d’avoir menti au moins par omission sur le troisième secret (qui m’est archi-défavorable : cela, du moins, est un secret de Polichinelle) tout en ne m’opposant pas aux « apparitions mariales » de Medjugorje, qui ne sauraient venir du Ciel tant les messages de la « Gospa » sont répétitifs, lénifiants, inconsistants… conciliaires en quelque sorte, tant elles attirent les « charismatiques » comme les sanies attirent les mouches, tant les voyants et leurs « sponsors » présentent une sainteté pour le moins douteuse. Je me repens donc, d’une part d’avoir censuré la Très Sainte Vierge Marie, d’autre part d’avoir prétendu reconnaître sa parole dans une véritable bouillie pour les chats… tout en continuant d’ignorer avec une pertinacité infernale les avertissements très clairs qu’elle a donnés à La Salette en 1846 et qui annonçaient mes ignominies actuelles.
15. Je me repens d’avoir mis le Saint Linceul de Turin sous l’éteignoir depuis sa prétendue datation au carbone 14 de 1988, alors que j’ai appris depuis – en toute certitude – que celle-ci n’était qu’une grossière imposture. Il est vrai que je n’ai pas tardé à me coucher devant la fausse science et ses diktats antichrétiens, par exemple les fariboles évolutionnistes que Jean Rostand – leur tenant athée – avait eu le courage quelque peu schizophrène de dénoncer en écrivant que l’ « Évolution » était « un conte de fées pour grandes personnes ». Je me repens d’avoir vu en fait dans le Saint Linceul, comme dans son message miraculeux et sans ambiguïté, un obstacle massif à ma seule véritable obsession : l’extension de l’ « œcuménisme » à tout et n’importe quoi. Aux « extra-terrestres » aussi, depuis peu !…
16. Je me repens d’avoir contribué – notamment par cet œcuménisme dévoyé – à ériger le trône de l’Antéchrist, dont le règne passera par l’instauration d’une religion mondiale n’ayant évidemment rien à voir avec la Religion Catholique et ne pouvant déboucher que sur la fin des temps annoncée par saint Jean dans son Apocalypse, point d’orgue de la Révélation. Les précurseurs de l’ « homme d’iniquité » auront été nombreux en mon sein…
17. Je me repens d’avoir « canonisé » le rose-croix Roncalli et le théosophe Wojtyla, ainsi que d’avoir envisagé la « canonisation » de l’abominable Montini, « canonisant » du même coup le conciliabule hérétique Vatican II et ses tristes hérauts.
18. Je me repens d’avoir entraîné, par ces innombrables et criminels errements en tous genres, la chute en enfer d’un grand nombre d’âmes, et je sais qu’il m’en sera demandé raison au Jugement Dernier, dont j’attends le Jour en tremblant.
19. Je me repens de ne pouvoir me repentir de tous mes méfaits et manquements tant ils ont été nombreux et tant leur seule évocation m’épouvante aujourd’hui.
20. Je me repens, pour l’essentiel, d’avoir sombré dans le schisme et l’hérésie en me séparant du Catholicisme de toujours et d’avoir sévi jusqu’en cet instant béni où, avec la plus vive et la plus sincère contrition, ainsi que le fervent espoir de voir le Juge Suprême pardonner à mes membres, j’ai l’indicible soulagement de me réintégrer enfin à l’Église Une, Sainte, Catholique, Apostolique et Romaine, seule porteuse du message de Vérité de Notre Seigneur Jésus-Christ, unique Sauveur des hommes de bonne volonté, à laquelle je restitue humblement les clefs de saint Pierre dont j’ai usurpé la garde pendant un demi-siècle environ.
21. Je me repens. Je me repens. Je me repens… Je Me Repens !!…
JP2 à Assise le 27 octobre 1986" width="400" height="267" />
François
Rivarol : Abbé Anthony Cekada : “Bergoglio est un moderniste typique des années 1960-1970 !”
Jérôme BOURBON, dans le dernier “Rivarol” – N° 3152 du 31/7/2014 – à recueilli les propos de l’abbé Anthony CEKADA sur Bergo(go)glio.
Nota : Bien que l’abbé Cekada a publié en son temps une étude érudite concernant l’invalidité des nouveaux “sacres” conciliaires de 1968 (cf. Rore-Sanctifica) il est désolant que dans cette publication de RIVAROL celui-ci, tout en défendant la position sédévacantiste, ne précise pas (et entretient même la confusion) que l’église Conciliaire est une entité différente de l’Église catholique.
L’abbé Cekada a réalisé son étude érudite concernant l’invalidité des nouveaux “sacres” conciliaires de 1968 suite aux travaux du Comité International Rore Sanctifica :
S’il dit bien que cette Église (en utilisant justement un “É” majuscule blasphématoire !) n’est pas catholique, que « ce que dit Bergoglio n’est pas catholique »… « qu’il ne faut pas suivre Bergoglio pour rester catholique »… à aucun moment il ne précise que cette église n’est pas l’Église Catholique !
A-t-il compris le problème de l’éclipse ?
Nous regrettons donc que dans l’article que vous allez lire ci-dessous la typographie ne vous aide pas a définir clairement lorsqu’il parle de l’église Conciliaire ou de l’Église catholique… (Le problème peu venir aussi de Jérôme Bourbon & de Rivarol, auquel cas nous les encourageons à être plus précis !)
Ndlr du CatholicaPedia : Les accentuations sont de nous.
Rivarol n°3152 du 31/7/2014 au 3/9/2014
Abbé Anthony Cekada : “Bergoglio est un moderniste typique des années 1960-1970 !”