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La F$$PX publie une énième Réfutation du sédévacantisme

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Tout se déroule selon le plan prévu !

 

La F$$PX est en voie (accélérée) de ralliement… outre les rumeurs circulant sur l’Internet, les derniers évènements, comme : la publication du factum du R.P. Pierre-Marie des BonsHommes d’Avrillé, alias “Dominicus” que nous vous avons présenté le 22 décembre, et la publication (retardée !) d’une énième Réfutation du sédévacantisme par la F$$PX — préfacée par son Excellence Bernie Fellay le destructeur, comme pour apporter les gages nécessaires — que nous vous présentons aujourd’hui… viennent conforter queTout se passe selon le Plan… et que (comme nous vous le signalions le 18 novembre) † Bernie Fellay envisage actuellement la signature finale suite à la proposition d’accord que Rome a envoyé à Menzingen récemment !

Il est minuit moins le quart Mgr Fellay…

Cave Ne Cadas

 



 

Comment des aveugles essayent d’y voir clair
(suite)

 

Tandis que les néo-tradis John Salza et Robert Siscoe se débattaient avec le « processus d’édition » de leur nouvel ouvrage contre le sédévacantisme, dont la publication (prévue mi-décembre) se heurtait à des « retards imprévus » [qu’ils attribuent au Diable !], nous vous présentons ci-dessous les divers arguments qu’ils présentent dans leur livre de 700 pages.

Bien sûr que leurs arguments sont archi-connu et qu’ils ressassent toujours les mêmes balivernes… Nous reportons nos lecteurs à l’étude incomparable sur la défense de la position théologique connue sous le nom de sédévacantisme (du latin sede vacante : « le siège étant vide »).

Cette étude parue sur le site Novus Ordo Watch avec pour auteur Gregorius a été traduite en français par notre traducteur professionnel et publiée sur notre site CatholicaPedia.net.

 

Tout d’abord, voici la présentation qu’ils en font sur leur site de promotion et de vente :

 

 

Vrai ou Faux Pape ?

 

Vrai ou Faux Pape ?

Réfutation du sédévacantisme

et d’autres erreurs modernes

 

par John Salza et Robert Siscoe

 

Avant-propos de Son Excellence Bernard Fellay

qui écrit :

« Une réfutation complète et définitive, fermement enraciné dans l’ecclésiologie, depuis longtemps nécessaire.

Nous prions donc que Vrai ou faux pape ? trouve sa place chez de nombreux catholiques de bonne volonté.

Le livre de Messieurs Salza et Siscoe va sûrement fournir beaucoup de précision au lecteur. »

 

Ndlr du CatholicaPedia : Nous relevons en premier lieu, l’énormité suivante de la part des présentateurs, parlant des auteurs de l’ouvrage en question :

« Après avoir évoqué les liens qui unissent l’homme à la véritable Église, ils exposent la distinction entre l’hérésie et les erreurs moindres, et ils expliquent que le péché d’hérésie ne suffit pas à couper quelqu’un de l’Église. »

 

En somme, la clique de Mgr Fellay semble trouver normal que les auteurs de cette « réfutation exhaustive » du sédévacantisme cherchent à dédouaner Bergoglio de deux manières graduées : d’abord en laissant entendre que le « Pape François » commet peut-être des erreurs moindres que l’hérésie, ensuite que même si – contrairement à ce qu’il vient de suggérer – Bergoglio se rend coupable d’hérésie, cela ne le coupe pas forcément de l’Église. Eh bien, merci, Monseigneur, nous voilà pleinement rassurés, et surtout, confiants dans le sérieux de ces deux « réfutateurs » !

Comment des hommes normalement intelligents peuvent-ils se laisser aller à un tel salmigondis apologétique ?…

 

« True or False Pope ? » (vrai ou faux Pape ?) est la réfutation du sédévacantisme la plus documentée, détaillée et systématique qui soit. Dans cet ouvrage de sept cents pages, John Salza et Robert Siscoe présentent des déclarations émanant de Papes, de conciles œcuméniques et de Docteurs de l’Église que vous ne trouverez jamais sur un site sédévacantiste. Au moyen de citations directes des principaux apologistes actuels du sédévacantisme, Salza et Siscoe révèlent comment les tenants de cette théorie ont déformé les enseignements de leurs Papes et théologiens favoris, en particulier saint Robert Bellarmin, et aussi comment ils vont jusqu’à se contredire entre eux. L’ouvrage révèle également les nombreuses tactiques calamiteuses auxquelles recourent les sédévacantistes afin de « prouver » la justesse de leurs vues, c’est-à-dire de défendre l’indéfendable.

Les auteurs commencent par démontrer que le sédévacantisme aboutit logiquement à une négation hérétique des attributs (visibilité, indéfectibilité et infaillibilité) de l’Église, ainsi que des marques de cette dernière, notamment l’apostolicité. Après avoir évoqué les liens qui unissent l’homme à la véritable Église, ils exposent la distinction entre l’hérésie et les erreurs moindres, et ils expliquent que le péché d’hérésie ne suffit pas à couper quelqu’un de l’Église. Ils analysent ensuite d’une manière très détaillée ce que fait l’Église dans l’éventualité d’un Pape hérétique, en se fondant sur les enseignements de tous les théologiens classiques ayant traité de la question. Puis, après une explication très importante de la portée de l’infaillibilité (papale, conciliaire, disciplinaire, nouvelle Messe, canonisations), ils réfutent les arguments des sédévacantistes contre les nouveaux rites de consécration épiscopale et d’ordination des prêtres. Enfin, ils concluent en affirmant la position des Catholiques traditionnels, qui consiste à reconnaître tout en résistant, et ils exposent par le menu les fruits amers du sédévacantisme.

Cet ouvrage pionnier démontre que la thèse sédévacantiste constitue une réaction excessive à la crise dans l’Église, qui s’apparente à la « religion réflexive » du protestantisme. Cela explique pourquoi les sédévacantistes sont divisés en nombreuses factions et sectes opposées les unes aux autres et se condamnant mutuellement, certaines d’entre elles ayant même élu leurs propres « Papes ». Le livre souligne aussi que l’Église subit actuellement une Passion mystique analogue à celle de Notre Seigneur Jésus-Christ. Comme ceux qui avaient perdu leur foi dans le Christ pendant la Passion, les sédévacantistes ont perdu leur foi en l’Église, Son Corps Mystique. Et ce faisant, ils ont pris rang parmi les plus grands persécuteurs de l’Église. Quelle que soit la perspective qu’on adopte sur la crise de l’Église, quiconque lira ce livre en conclura avec la plus grande certitude que loin de constituer une solution à cette crise, le sédévacantisme — l’une des grandes erreurs modernes de notre temps — ne saurait être adopté ou défendu de bonne foi par aucun Catholique véritable.

 

Rappels :

  1. Promotion de « True or False Pope ? » par The Remnant
  2. Interview de Salza et Siscoe par CFN au sujet de leur livre (lien en anglais)
  3. « Sedevacantism, Fatima & Masonry » (John Salza), TCK Radio ; (lien vidéo en anglais)

 

Source : http://www.trueorfalsepope.com/

Ndlr du CatholicaPedia : Nous avons coloré volontairement les majuscules blasphématoires que les auteurs ont utilisé dans leur langage néo-conciliaire-traditionnel

Traduction : le CatholicaPedia.net

(Que notre traducteur soit encore une fois et toujours remercié pour son travail professionnel)

 

 

 


 

* * *

 


 

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Written by Cave Ne Cadas

décembre 28th, 2015 at 6:22 pm

Posted in blasphème,cloaque d’impureté,désinformation,FSSPX,Invalidité nouveaux sacrements,John Salza,jugement privé,manipulation,Néo-Résistance,R & R (Reconnaître & Résister),Ralliement,Robert Siscoe,sedevacance,traditionalisme,Vatican d'Eux

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La théologie brillante de Richard Williamson…

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La théologie brillante de Richard Williamson…

 

Williamson et la “messe” moderne

 

La duplicité de Williamson

 

Pour Monseigneur Williamson :

« La Novus Ordo ‘Messe’ est Mauvaise,
mais OK si elle “Nourrit votre Foi” »

(La nouvelle ‘Messe’ est Mauvaise,
mais bien si elle “Nourrit votre Foi”)

 

Nous critiquions depuis longtemps la “théologie” absurde, non-catholique et intransigeante de la Société Lefebvriste Saint Pie X. Maintenant, elle devient vraiment pauvre et bizarre comme vient juste de le démontrer récemment l’Évêque Anglais “à la Rose” Richard Nelson Williamson, consacré par Monseigneur Marcel Lefebvre en 1988.

Bien que dorénavant il ne fasse plus partie de la F$$PX officielle, il est maintenant partie prenante de la fausse “résistance” semi-traditionaliste contre le Vatican Moderniste qui reconnaît François Ø et ses cinq prédécesseurs, de malheureuse mémoire, comme de légitimes Papes Catholiques Romains.

Mgr Williamson en conférence à Mahopcac, New York

Le 28 juin 2015, Mgr Williamson donnait une conférence à Mahopcac, New York. L’ensemble du discours prononcé par Son Excellence a été posté au complet et est disponible ici (écoutez à vos risques et périls) :

 

À la fin de la conférence, il y avait une séance de questions-réponses durant laquelle Mgr Williamson a été interrogé sur l’assistance à la “Nouvelle Messe” (sic !), qui est, le culte moderniste Novus Ordo Missae du “pape” Paul VI.

Novus Ordo Missae

Novus Ordo Missae : le culte moderniste en action

 

La réponse de 10 minutes de l’évêque “à la Rose” fut un parangon, du charabia illogique et absurde de la F$$PX qui était, comme on pouvait s’y attendre, totalement dépourvu de tous principes théologiques Catholiques discernables.

En réponse à une question (01h02) dans la vidéo “Bishop Williamson – June 28, 2015 CT/NY Conference” postée par “Soldier Of Christ The King” (Soldat du Christ Roi) sur YouTube :

Question : « Au cours de la semaine, je vais à une Messe Novus Ordo qui est dite d’une manière très respectueuse, où je crois que les prêtres croient qu’ils changent le pain et le vin. »

Mgr Williamson : « La règle d’or est ceci : La règle absolue des règles me semble être la suivante : faites ce que vous devez pour nourrir votre foi. » (1: 04.45)

 

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Written by Cave Ne Cadas

juillet 29th, 2015 at 12:43 pm

Posted in cloaque d’impureté,dégénérés moraux,église Conciliaire,église Fun,Father Bob Maguire,fausse résistance,Invalidité nouveaux sacrements,Mgr Williamson,Néo-Résistance,USML,Vatican d'Eux

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Où en est le « lobby gay » du Vatican ?
main dans la main avec François

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Où en est le « lobby gay » du Vatican ?

 

Il va main dans la main avec François

 

Jorge Bergoglio en compagnie de luigi Ciotti

Jorge Bergoglio en compagnie de Luigi Ciotti – sont-ils pas mignons ensemble ?

 

Accrochez-vous, braves gens : le blogue Call Me Jorge Appelez-moi Jorgea déniché une information explosive sur les entourloupes de la secte conciliaire. Vous avez sans doute entendu dire que le 21 mars dernier, le « Pape » François avait dénoncé la Mafia lors d’une séance de prière organisée en l’église Saint-Grégoire de Rome ; en revanche, il y a des chances pour qu’on ne vous ait pas appris qu’en pénétrant dans l’édifice, il avait été photographié main dans la main avec un de ses « prêtres », et pas n’importe quel prêtre…

Voici un court clip vidéo et une autre photo représentant la scène :

François et don Luigi Ciotti main dans la main

François et don Luigi Ciotti main dans la main

À présent, voyons qui au juste est ce prêtre que François est si heureux de tenir par la main. Il s’appelle Luigi Ciotti, et c’est un activiste pro-homosexuel admirateur du scandaleux Frère Andrea Gallo (1928-2013), qui soutenait ouvertement le communisme, le modernisme et la sodomie.

“Appelez-moi Jorge” fournit à cet égard des renseignements, ainsi que d’autres photos et des vidéos :

François le compassionné ? Bergoglio main dans la main avec un partisan de la perversion

Cet article est particulièrement intéressant et révélateur. Lisez-le bien jusqu’au bout et regardez les vidéos. Mais veillez à vous munir auparavant d’un sac pour vomir…

S’agissant à présent de François, vous vous souvenez peut-être que le 28 juillet 2013, lorsqu’il a donné sa première interview sur le vol qui le ramenait de Rio de Janeiro, où il avait présidé les Journées Mondiales de la Jeunesse, l’une des questions qui lui furent posées avait trait au « lobby gay » du Vatican dont l’existence s’était révélée sous Benoît XVI. Sa réponse aussi fourbe que désinvolte fut la suivante :

« On écrit tant de choses sur le lobby gay ! Je n’ai encore rencontré personne, au Vatican, qui ait sur soi une carte d’identité portant la mention « gay ». On dit qu’il y en a. Je crois que lorsqu’on a affaire à une telle personne, il faut établir une distinction selon qu’elle est gay ou qu’elle forme un lobby, car les lobbies ne sont pas tous une bonne chose. Et celui-là n’est pas une bonne chose. Si quelqu’un qui est gay et de bonne volonté cherche le Seigneur, qui suis-je pour le juger ? Le Catéchisme de l’Église catholique explique cela d’une bien belle manière quand il dit… Attendez un moment, comment dit-il ?… Il dit : “Nul ne doit marginaliser ces personnes pour une telle raison, et il faut les intégrer dans la société”. Le problème, ce n’est pas d’avoir cette tendance, non, nous devons nous comporter en frères et sœurs les uns avec les autres ; il y en a qui sont comme ci, et d’autres comme ça. La difficulté surgit dès lors qu’on forme un lobby animé par cette tendance-là, au même titre qu’un lobby d’avares, de politiciens, de francs-maçons, etc. À mes yeux, c’est là que réside le grand problème. »

(Antipape François, Conférence de presse organisée sur le vol de retour des JMJ le 28 juillet 2013)

 

On a là un résumé complet de l’attitude de François envers les sodomites et leurs alliés : il s’oppose au « lobby gay » du Vatican, bien sûr, mais seulement dans la mesure où il s’agit d’un lobby, non dans la mesure où ce dernier promeut la sodomie ou les sodomites. Autrement dit, pour François, le problème représenté par l’expression lobby gay tient au terme « lobby », non au terme « gay ». Alors, oui, il peut tout aussi bien tenir par la main l’un des membres dudit lobby. Peut-être, un jour, ira-t-il lui-même jusqu’à leur délivrer une carte d’identité…

Ainsi que nous aimons à le dire souvent : « Des choses comme celle-là, ça ne s’invente pas ! »

 

Novus Ordo Watch : http://www.novusordowatch.org/wire/index.htm#.U0lkG1dqxJt

Traduction : Le CatholicaPedia.net

Une réponse aux arguments fallacieux employés par l’Abbé Chazal contre le sédévacantisme

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Nous vous proposons une réponse aux arguments fallacieux employés par l’Abbé Chazal contre le sédévacantisme (du latin sede vacante : « le siège étant vide »).

Abbé François Chazal

Cette réponse est parue sur le site Novus Ordo Watch et a pour auteur Gregorius.

Nous remercions vivement notre traducteur pour son travail !

 


 

Présentation par le site Novus Ordo Watch :

Un Implacable Rappel à la Réalité

Vous ne pouvez plier le réel à votre volonté :

Réponse aux arguments employés par l’Abbé Chazal contre le sédévacantisme dans sa lettre du 8 décembre dernier au “Père” Paul Kramer

par Gregorius

 

Paul KramerFin novembre 2013, Paul Kramer (ci-contre), prêtre traditionaliste (1) célébrant le Novus Ordo et éditeur du livre à grand succès The Devil’s Final Battle (la bataille finale du diable), a publiquement déclaré que François ne pouvait être le Pape de l’Église catholique et que le Saint-Siège était vacant. Étant donné que Kramer entretenait jusqu’alors certaines relations avec le Fatima Center, The Remnant et Catholic Family News et qu’il avait rejoint l’opposition notoire au sédévacantisme, cette annonce en a surpris plus d’un. Peu après, cependant, il a commencé à exprimer sa conviction que bien que François ne fût pas un vrai Pape, la démission de Benoît XVI le 28 février 2013 était invalide et que celui-ci régnait toujours en tant que Pape véritable. (Nous donnons à cette position inédite le nom de « démissionisme ».) On pourra lire ci-dessous nos deux comptes rendus sur la conversion du Père Kramer :

 

Abbé François ChazalLe 8 décembre 2013, l’Abbé François Chazal (ci-contre), ancien membre de la Fraternité Saint-Pie X faisant maintenant partie de la « Fraternité Saint-Pie X de la Stricte Observance » (ou « FSSPX-SO ») a adressé au Père Kramer une brève missive dans laquelle il exprime à l’intéressé son désaccord quand au fait que Benoît XVI soit toujours Pape, mais le félicite d’avoir porté – dit-il – « un coup sévère au sédévacantisme ». Il lui expose ensuite ses objections à la position sédévacantiste en l’assurant (et en cherchant à s’assurer lui-même, probablement) qu’il s’agit d’une impasse. Mais est-ce vraiment une impasse ? Les enseignements de l’Église catholique permettent-ils seulement de défendre toute autre position ?

 

Il est vraiment tragique qu’après tout ce qui a transpiré depuis la mort du Pape Pie XII en 1958, et surtout depuis l’élection de Jorge Bergoglio comme dernier “pape” imposteur en date, des prêtres continuent à ne pouvoir ou vouloir reconnaître que la position théologique du sédévacantisme, malgré quelques difficultés reconnues par ses propres tenants, n’en est pas moins la seule position capable d’expliquer l’apostasie de l’église Moderniste créée par Vatican II sans pour autant apporter la moindre contradiction aux enseignements de l’Église de toujours (voir ici comment la position du sédévacantisme se distingue de celles de l’indult ou de la “Résistance”).

 

Nous allons exposer à présent les arguments de l’Abbé Chazal contre le sédévacantisme et y répliquer par un rappel dégrisant à la réalité (le texte de la lettre de l’Abbé Chazal peut être consulté intégralement ici, en anglais).

* * *

Par conséquent, nous choisissons le possible plutôt que l’impossible, ce qui est déplaisant et improbable de préférence à ce qui est inconciliable et antithétique. Voici pourquoi nous sommes sédévacantistes :

parce que cette position est possible, alors que toutes les autres sont impossibles. Il existe beaucoup de raisons bidon de ne pas adhérer au sédévacantisme, et une seule d’y adhérer : parce qu’il est vrai. Mais cette unique raison suffit à ceux qui aiment la vérité, parce que le Christ est la Vérité et que comme Il l’a enseigné, « la vérité vous rendra libres » (Jn, 8, 32 ; Jn, 14,6).

 

Dans la suite de sa lettre, l’Abbé Chazal n’invoque pas d’autres arguments contre le sédévacantisme.

En un mot comme en cent, voici la réponse que nous lui adressons, ainsi qu’à tous les autres prêtres qui « résistent tout en reconnaissant » : si vous voulez être catholique, alors soyez-le et soumettez-vous aux enseignements catholiques, à tous les enseignements catholiques. L’Église catholique, c’est cela, ce n’est pas l’auberge espagnole : vous ne pouvez plier le réel à votre volonté.

 

_______

Source : http://www.novusordowatch.org/sspx-chazal-sedevacantism.html

Traduction CatholicaPedia.net

(Que notre traducteur soit encore une fois et toujours remercié pour son travail professionnel)

 

 


[1] Ndlr du CatholicaPedia : Ici Gregorius fait à notre avis un jeu de mots : “traditionaliste” dans le sens où « il est de tradition » Novus Ordo !!!

Rien qu’à voir le personnage et ce qu’il déclare :

Paul Leonard Kramer, Nicholas Gruner et Renato Martino

Rev. Paul Leonard Kramer (à droite au centre), Father Nicholas Gruner, Cardinal Renato Martino (à gauche au centre)

ROME, 15 Mai 2012

Interview du pasteur Paul Kramer

1) Lorsque le siège est vacant, que doivent faire selon vous les bons chrétiens ?

Réponse. À mon avis, le siège n’est pas occupé par Bergoglio, mais il n’est pas proprement vacant. Selon l’information que j’ai reçue, la démission du pape Benoît XVI a été forcée, et donc invalide. Benoît XVI, à mon avis et d’après les informations que j’ai, Ndr – il est encore le pape ;

2) Dans certains milieux, on croit que le Siège est déjà vacant avec Jean XXIII, parce que pour vous la vacance commence maintenant ?

Réponse. Dans le passé, d’autres Papes ont exprimé des positions hérétiques (!!!). Cela en soi ne fait pas d’une personne un apostat. L’hérésie matérielle ne conduit pas à l’excommunication « latae sententiae ». Bergoglio a reçu la formation jésuite pour l’ordination sacerdotale (totalement invalide !!!). Il sait très bien que l’Église a affirmé la révocation de l’alliance avec les Juifs, et il sait que le premier Concile du Vatican a déclaré que ces propositions dogmatiques sont « irréformable en soi » ; toutefois, il a exprimé son mépris pour les déclarations infaillibles du magistère suprême par l’explicite violation d’un dogme expressément prononcé. Aucun autre pape, autant qu’il en soit à connaissance, n’a jamais fait cela auparavant ;

Source : http://radiospada.org/2013/12/scoop-rev-kramer-bergoglio-deve-dimettersi-il-vero-papa-e-benedetto-xvi-e-stato-obbligato-alle-dimissioni/

Il est clair que le “R.P.” Kramer n’est pas un vrai catholique. Il tient des hérésies sur le dogme du salut ; il a été ordonné dans le nouveau rite d’ordination totalement invalide ; et il n’a pas (pour autant que nous sachons) rejeté les antipapes de Vatican II précédents Bergoglio. Il ne semble pas non plus se rendre compte que l’hérésie de Bergoglio (dans Evangelii Gaudium n° 247, sur Les relations avec le judaïsme dont l’Alliance avec Dieu n’a jamais été révoquée) qu’il mentionne dans son article sur sa page Facebook (et qui l’a convaincu que François n’est pas pape) a été “enseignée” à Vatican II et par les autres précédents antipapes de Vatican II.

 

Circus Jorge F1 : Jorge aime le tango

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Condamné par le pape saint Pie X,
approuvé par Bergoglio …

papa Francesco

Il aime le Tango
“Pape” François aime la danse Immorale

 

Plus vous creusez dans le passé de Jorge Mario Bergoglio – l’homme que le monde appelle maintenant “le pape François” – plus vous trouvez des choses les plus incroyables, des choses qui font qu’il est très évident que l’homme n’est pas un bon catholique et n’a en rien le sens catholique.

EL <abbr>JESUITA</abbr>, par Sergio Rubin et Francesca Ambrogetti.« J’aime beaucoup le tango. C’est quelque chose qui vient de l’intérieur de moi. » C’est ce que le Cardinal Jorge Mario Bergoglio a déclaré en 2010 dans une longue interview publiée dans le livre “Le Jésuite” par Sergio Rubin et Francesca Ambrogetti. Bergoglio se révéla être un expert dans l’histoire du tango. Il est un fan du tango des grands chanteurs Carlos Gardel et Julio Sosa, ainsi que du compositeur contemporain Astor Piazzolla.

Bergoglio est un libéral du genre “hippie des années 60” (1960). En 2010, Sergio Rubin et Francesca Ambrogetti ont publié un livre intitulé El Jesuita (espagnol pour “Le Jésuite”), qui est une biographie autorisée de l’époque du “Cardinal” Jorge Mario Bergo(go)glio. Dans ce livre, les auteurs citent Jorge Bergoglio sur l’une des danses les plus immorales dans le monde, le tango, comme suit : « J’aime beaucoup le tango. C’est quelque chose qui vient de l’intérieur de moi. ». L’amour de Bergoglio pour le tango n’est pas inconnu. Après son élection à la tête de la secte Vatican II (d’Eux), le maire de Rome a invité les gens à une soirée spéciale de tango « en l’honneur de papa Francesco ».

Compte tenu de cet engouement, pour commémorer l’anniversaire de la fondation de Rome, le maire de la ville et l’ambassade d’Argentine en Italie ont pris l’initiative de promouvoir une soirée de tango le 20 Avril 2013 en hommage à Papa Francesco. En effet, la publicité de l’affiche du festival, reproduite ci-dessous, est ainsi libellée :

Capitale de Rome
Dans le rythme du tango

En l’honneur du pape François

Festival Italo-Argentin
Piazza del Popolo (la place du Peuple)
Samedi, 20 Avril 2013, Heure : 20h00

Pour plus d’informations, vous pouvez lire un rapport en italien (traduction auto Google) ici .

 Affiche "Natale di Roma a passo di tango"

Malgré les préférences de papeF1-Bergoglio, le tango a été considéré comme opposé à la Doctrine catholique car c’est une danse très immorale et sensuelle, comme indiqué dans les première et deuxième citations ci-dessous.

Au nom du pape saint Pie X, le vicaire général de Rome, le Cardinal Basilio Pompiles a publié une Lettre pastorale en 1914 dénonçant le tango comme « très dommageable pour l’âme ». Le cardinal a déclaré :

« Le tango, qui a déjà été condamné par d’illustres Évêques et est interdit, même dans les pays Protestants, doit être absolument interdit au Siège Apostolique, le centre de la religion Catholique. » Il a exhorté les membres du clergé à élever courageusement la voix « pour défendre le caractère sacré des coutumes Chrétiennes contre le danger menaçant et l’écrasante immoralité du nouveau paganisme ». Il a également averti les parents que s’ils ne protègent pas leurs enfants de cette corruption, ils seront coupables devant Dieu de manquer à leurs devoirs les plus sacrés. (The New York Times, le 16 Janvier, 1914)

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Le Cardinal Aristide Cavallari, patriarche de Venise, a également fermement condamné le tango, le qualifiant de « turpitude morale », ajoutant :

« C’est le pire qu’on puisse imaginer. C’est révoltant et dégoûtant. Seules les personnes qui ont perdu tout sens moral peuvent supporter ça. C’est la honte de nos jours. Celui qui persiste commet un péché. » Le Cardinal a ordonné à tous les ecclésiastiques de refuser l’absolution à ceux qui dansent le tango et ne promettent pas de mettre fin à cette pratique. (The New York Times 22 Janvier 1914)

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Cent ans après ces sages condamnations, le même tango est promu publiquement à Rome par un Pape [que le monde prend pour “pape”] s’il vous plaît ! …qui l’a dansé et qui aime ça…  

Quelques photos de tango, qui rendent parfaitement clair comment le tango est une danse sexuellement provocante ; et comment le tango est vraiment une faute immorale.

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En fait, un examen rapide de l’histoire du tango révèle qu’il a commencé d’abord dans des maisons closes, et, encore plus dignement dans notre cas ici, en particulier dans les bordels de Buenos Aires. « À l’origine, la danse était une “mise en scène” de la relation entre la prostituée et son proxénète », nous dit-on dans un article fourni par BBC News, intitulé « Histoire du Tango : Du bordel à Broadway ». Et dans le cas où des personnes ne le comprendraient toujours pas à ce point, l’article explique en outre : « Sensuelles et sexuellement suggestives, ces chansons de tango et danses [de tango] étaient généralement considérées comme obscènes. »

Ouais, alors là vous l’savez ! Et cette danse obscène, originaire des bordels de Buenos Aires, étant aussi sexuellement suggestive qu’elle pourrait l’être, est «aimée» par «Pape» François et c’est quelque chose qui « vient de l’intérieur » de lui… (1) Il dit même qu’il la dansait lui-même : « J’ai dansé étant jeune homme, mais je préférai la Milonga » (2) ( « Le pape Francis aime le tango » , GMA News).

papa Francesco

Est-ce que cette information sur François vous choque, ou vous surprend ? Si c’est le cas, vous avez été à l’écoute de mauvais commentateurs, ou lisez les mauvais blogs, ou vu des mauvaises choses… Ou vous êtes aveuglés… Aveuglement “cause du péché”… (De la danse du Tango peut-être ?)

Mais ne devons-nous pas vous dire toute la vérité sur François ? Pensez à cela.

Saint Jean-Marie Baptiste Vianney, dit le Curé d'Ars

 

Cet article a été élaboré avec la contribution de Novus Ordo Watch et Tradition in Action

He Likes to Tango – « Pope » Francis Loves Immoral Dance

http://.org/wire/francis-likes-to-tango.htm

Church Revolution in Pictures: Tango for Pope Bergoglio

http://traditioninaction.org/RevolutionPhotos/A518-Tango.htm

 


pape François aime le tango

pape François

BUENOS AIRES — Le pape François, le premier Argentin à monter sur le trône de saint Pierre, aime danser le tango et dansait passionnément sur la musique sud-américaine dans sa jeunesse.

« Je l’aime beaucoup. C’est quelque chose qui vient de l’intérieur de moi », a déclaré Jorge Mario Bergoglio dans une longue interview publiée en 2010 dans le livre “Le Jésuite”, de Sergio Rubin et Francesca Ambrogetti.

Dans l’interview, le cardinal Bergoglio se révéla ensuite être un peu connaisseur de l’histoire du tango, la musique qui a émergé des quartiers pauvres de Buenos Aires et de Montevideo.

Il a dit qu’il était un fan des grands chanteurs de tango Carlos Gardel et Julio Sosa et au début du 20e siècle de l’orchestre de Juan D’Arienzo.

Comme un bon pasteur, il rapportait le monde du tango à celui de la religion dans l’interview, et a exprimé son admiration pour Ada Falcon, une célèbre danseuse de tango qui a tout laissé derrière elle pour devenir nonne.

Il a également dit qu’il avait de bons souvenirs de la chanteuse et auteur-compositeur Azucena Maizani.

« J’ai donné l’extrême-onction à Azucena (en 1970). Je la connaissais parce que nous étions voisins », a-t-il dit.

Sur la scène du tango plus contemporain, Bergoglio a dit qu’il admirait Astor Piazzolla, compositeur argentin et maître du bandonéon qui est considéré comme l’un des plus grands du tango du 20ème siècle.

« Savez-vous comment danser le tango ? » Ont-ils demandé Bergoglio.

« Oui, je le dansais étant jeune homme, mais je préférais la “Milonga” », a-t-il dit, se référant à la musique populaire de rythme plus rapide qui était l’une des premières racines du tango.

Le futur pape a dit qu’il avait une petite amie alors, et ils allaient danser ensemble avec un groupe d’amis, mais la romance s’est terminée « quand j’ai découvert ma vocation religieuse. », Agence France-Presse

http://www.gmanetwork.com/news/story/299477/lifestyle/people/pope-francis-loves-the-tango?utm_campaign=GMANewsTwitter&utm_source=GMANews&utm_medium=Twitter

(AFP)

Papa Francisco sorrindo

 


[1] Vade retro, Satana! (Retire-toi, Satan !)

[2] Milonga pampeana ou Milonga est une musique et une danse (d’Argentine, qui est un rythme populaire de l’Argentine, l’Uruguay et le Rio Grande do Sul (Brésil).

 

Written by Cave Ne Cadas

août 16th, 2013 at 11:33 pm

Posted in église Conciliaire,Jorge Mario Bergoglio

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Le Siège est Toujours Vacant

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Nous vous proposons une étude incomparable sur la défense de la position théologique connue sous le nom de sédévacantisme (du latin sede vacante : « le siège étant vide »).

Cette étude est parue sur le site NOVUS ORDO WATCH et a pour auteur Gregorius.

Nous remercions vivement notre traducteur pour son travail capital !


 

Présentation par le site NOVUS ORDO WATCH :

« Le Siège est toujours vacant » : Une Réponse à l’Attaque du Sédévacantisme par John Salza, en 2 parties. »

Ex-Franc-maçon, John Salza est devenu un “auteur/orateur” populaire chez les conservateurs Novus Ordo (conciliaires) et dans les cercles néo-traditionalistes pour ses révélations sur les Loges (F :.M :.) dans l’église de Vatican II (un « prêtre » l’a même invité à rejoindre les Francs-Maçons !). Mais il est aussi la nouvelle coqueluche de la “nouvelle église” Conciliaire pour tenter de réfuter le sédévacantisme. Dans la Partie 1 de sa réponse, Gregorius aborde l’article de 2010 de Salza « Les Erreurs du Sédévacantisme » : Gregorius démontre que la critique de Salza est basée sur une compréhension erronée de la Théologie Sacrée et du Droit Canonique et n’a donc pas poser un véritable défi à la position sédévacantiste. Dans la Partie 2, Gregorius déconstruit l’embarrassant article de 2011 de Salza « Le Sédévacantisme et le Péché de Présomption » et montre que l’érudition incroyablement pauvre de Salza n’a d’égale que son incompétence complète sur la question, sur laquelle il « suppose » qu’il pontifie. Sortez John Salza… Deux smash absolus !
http://novusordowatch.org/resources.htm#doctrine

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Un article spécial de Novus Ordo Watch

Le Siège est toujours vacant

PARTIE 1 et PARTIE 2

(Versions PDF imprimables disponibles également : PARTIE 1PARTIE 2)

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The Chair Is Still Empty

PART 1 and PART 2

(Printable PDF versions also available: Part 1 and Part 2)

Réplique aux prétendues

« Erreurs du Sédévacantisme » de John Salza

par Gregorius

(avec l’autorisation de l’auteur)

PARTIE 1

M. John SalzaLe 15 juillet 2010, The Remnant a publié un article de M. John Salza, J.D. (basé à Milwaukee), dans lequel celui-ci critiquait la position théologique connue sous le nom de sédévacantisme (du latin sede vacante : « le siège étant vide »). Les tenants de cette position soutiennent, en gros, que depuis la mort du Pape Pie XII le 9 octobre 1958, ceux qui prétendent occuper la Chaire papale sont illégitimes et ne sont nullement des vrais papes ; ils prétendent également que l’église ayant eu pour chefs Jean XXIII, Paul VI, Jean-Paul Ier, Jean-Paul II et Benoît XVI n’est pas l’Église Catholique de Notre Seigneur Jésus-Christ, mais une institution moderniste se faisant passer pour telle, son objectif ultime étant d’éradiquer le catholicisme traditionnel et authentique de la face de la terre pour entraîner les âmes en enfer.

M. Salza, ancien franc-maçon, est un catholique conciliaire qui dirige le site www.ScriptureCatholic.com. Il pratique depuis longtemps l’apologétique contre la franc-maçonnerie, le protestantisme et d’autres erreurs, et voici peu de temps, il est devenu en quelque sorte une « étoile montante » jusque dans les milieux pseudo-traditionalistes (c’est-à-dire les gens qui souhaitent pratiquer le catholicisme traditionnel, mais qui épousent la position manifestement absurde et quasi schismatique consistant à faire le grand écart « en « reconnaissant » Benoît XVI comme pape tout en lui « résistant », c’est-à-dire en « rejetant » ses enseignements, ses lois, ses canonisations et toute autre chose ne correspondant pas à leur idée de la Tradition).

Salza s’est attaqué dernièrement au sédévacantisme dans plusieurs publications pseudo-traditionalistes, et j’ai appris que bon nombre de personnes s’étaient malheureusement laissé convaincre par ses « puissants » arguments. Dans le présent essai, je me propose de démontrer combien la cause défendue par Salza contre le sédévacantisme est faible en réalité et de démontrer que ce qui, à première vue, peut apparaître comme de puissants arguments ne correspond qu’à des assertions sans fondement et faciles à écarter dans la mesure où elles reposent sur des recherches plutôt superficielles.

Que le sédévacantisme soit attaqué ouvertement et assez longuement de la sorte est plutôt bon signe – il faut le noter au passage –, car cela montre que de plus en plus de gens reconnaissent le bien-fondé de cette position, ce qui fait justement d’elle une menace pour l’établissement pseudo-traditionaliste, dont le confortable mot d’ordre « c’est notre pape, tapons-lui dessus » est en train de voler en éclats tandis que l’apostasie continue de faire rage à Rome et dans le monde pour le plus grand malheur des âmes. Les gens commencent à se rendre compte que le bon arbre de l’Église catholique est incapable de produire les mauvais fruits de l’église Conciliaire et que la théologie catholique ne permet pas à des clercs de base, ni surtout à des laïcs de s’ériger en baby-sitters théologiques ou en chiens de garde doctrinaux du pape, qui est la plus haute autorité enseignante de l’Église et dont les enseignements exigent – d’eux-mêmes et en eux-mêmes – notre complet assentiment, d’ordinaire sous peine de péché mortel, même s’ils ne sont pas revêtus des conditions de l’infaillibilité. Le « Pape » de la mouvance « on-reconnaît-mais-on-résiste » offre une bien triste imitation de la véritable papauté catholique, car il n’est qu’un pseudo-pasteur qui manque essentiellement de crédibilité et dont les enseignements, les lois et les canonisations sont filtrés à volonté par des clercs et des laïcs se posant en fossoyeurs auto-proclamés de Denzinger…

Les « erreurs du sédévacantisme »

Erreur n° 1 de Salza : l’assertion selon laquelle le sédévacantisme repose sur l’ignorance du droit canonique quant à l’hérésie publique chez les clercs

Erreur n° 2 de Salza : l’assertion selon laquelle les catholiques sont tenus de se référer au droit canonique pour résoudre la question du sédévacantisme 

Erreur n° 3 de Salza : l’assertion selon laquelle le sédévacantisme correspond à une usurpation d’autorité de la part de ses tenants

Erreur n° 4 de Salza : l’assertion selon laquelle le sédévacantisme ignore le fait que le droit de l’Église permet même à des cardinaux excommuniés d’être validement élus pape

Erreur n° 5 de Salza : l’assertion selon laquelle les sédévacantistes sont des schismatiques

Autres erreurs contenues dans la critique de Salza


 

PARTIE 2

Cette seconde partie de notre réponse aux critiques que John Salza, avocat de Milwaukee, adresse au sédévacantisme portera sur le deuxième article du susnommé, qui a pour titre « Le Sédévacantisme et le Péché de Présomption » (Sedevacantism and the Sin of Presumption), publié en avril 2011 dans Catholic Family News. L’article en question peut être consulté en ligne sur le site Internet de Salza : http://www.scripturecatholic.com/feature-articles/CFN%20-%20Sedevacantism%20and%20the%20Sin20of%20Presumption.pdf

Lorsqu’on évalue l’ensemble de cet article, il n’est nullement exagéré de dire que ce travail est extrêmement négligé et dénote l’insuffisance de culture inadmissible de son auteur ; disons-le tout net : on est là en présence d’un véritable désastre canonique et théologique. Bien que l’auteur ait réussi à écrire cette fois six notes en bas de page, ce qui constitue indéniablement un mieux par rapport à son premier article (lequel n’en comportait aucune), il eût été bon que les références qu’on y trouve apportassent vraiment de l’eau à son moulin ; or, tel n’est pas le cas. Qui plus est, l’article tout entier donne l’impression d’avoir été rédigé à la hâte, peut-être pour tenir compte d’un délai d’impression, presque comme s’il s’agissait d’un brouillon plus que d’un produit fini.

On pourrait attendre cela d’un étudiant de deuxième année essayant de « torcher » une dissertation alors qu’il n’en a aucune envie, mais non du titulaire d’un doctorat de droit qui se présente comme un apologiste compétent en droit ecclésiastique et en théologie. Certains voient dans ses écrits une réfutation absolue de la position sédévacantiste, alors qu’il en ressort en fait une surprenante tentative pseudo-académique de présenter l’apostasie de l’église Conciliaire comme quelque chose de « non démontré » ou « non démontrable ». En termes clairs, lorsque quelqu’un qui prétend être le Pape invite des adorateurs du démon à prier pour la « paix » et facilite leurs rituels sataniques en mettant pour cela des locaux à leur disposition dans un monastère catholique romain, des questions méprisantes telles que « Comment savez-vous qu’il est pertinace ? » et des excuses aussi ridicules que « Peut-être n’a-t-il pas compris de quoi il retournait » sont tout bonnement déplacées. (Mais peut-être son-elles compréhensibles venant d’un avocat de la défense.)

Un pot-pourri d’erreurs renversantes

Il n’y a là aucune exagération rhétorique. En fait, l’article présente comme premier défaut grave son titre même, qui accuse les sédévacantistes de présomption. Mais nous laisserons pour plus tard les détails croustillants relatifs à cette question…

1. Quel est le péché le plus grave ?

2. Péché et appartenance à l’Église

3. Publicité, opiniâtreté et notoriété dans l’hérésie

4. Péché de saint Pierre dans l’épître aux Galates (2 :11)

5. Présomption présumée ?

6. Doute raisonnable contre doute déraisonnable

7. « Peut-être qu’ils ne voulaient pas dire ça »

8. Hérésie « papale » : ne la trouvez-vous pas détestable quand elle se produit ?

9. Le Roi qui ment

10. Pulpit Fiction ? (1)

11. Essai et erreur

(1) NdT (d’après Wikipédia) : Jeu de mots intraduisible reposant sur la similitude de deux termes anglais : pulp (voir ci-dessous) et pulpit, qui signifie chaire. Il s’agit d’une allusion au titre d’un film de gangsters américain très violent (dont le titre n’a du reste pas été traduit en français). Ce titre est lui-même inspiré des pulp magazines, revues très populaires durant la première moitié du vingtième siècle aux États-Unis et connues pour leur violence graphique et leurs dialogues incisifs. Le mot anglais pulp signifie notamment pâte à papier, car ces revues bon marché étaient imprimées sur du papier de qualité inférieure.

 

Partie I : Gregorius, VIII-XXVIII-MMXI (28.août.2011)

Partie II : Gregorius, I-VI-MMXII (6.jan.2012)