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SAINT LOUIS, ROI ÉTERNEL
Modèle du Roi Très Chrétien
Louis-Hubert REMY a donné une Conférence, le 17 mai 2014 à Lyon sur « Saint Louis, Roi Éternel, Modèle du roi très chrétien ». Cette conférence entre dans le cadre des nombreuses conférences de LHR pour l’Année jubilaire Saint-Louis ; cette année 2014, 800ème anniversaire de la naissance et du baptême de St Louis à Poissy.
Bien chers amis,
Il est temps de réveiller l’âme de la France et je profite de cette journée pour vous crier :
Français réveillez-vous !
Réveillez-vous pour porter devant tous les peuples et les rois de la terre le nom de Celui qui est Le Sauveur, le seul sauveur. Je sais qu’un sauveur ne vient sauver que quand tout est perdu ; je sais qu’à la fin, à la fin, le cœur de notre sainte Reine triomphera pour son Fils, mais je sais qu’Il interviendra seulement quand on saura demander à Dieu le Père, quand on criera à Dieu, dans les rues, pour Lui demander SA solution. C’est le R.P. de Clorivière, dont la cause de canonisation est close, qui la prophétisé au début du XIXe siècle. Cette solution est simple : Il veut régner sur la France et par la France sur le monde, comme l’ont expliqué saint Pie X, le cardinal Pie et Mgr Delassus.
Aujourd’hui nous savons tous que la situation mondiale est catastrophique : écoutez et lisez Pierre Hillard ; lisez le livre, La Guerre de la F∴M∴ contre Fatima d’Augustin Delassus, qui vient de sortir aux éditions Saint-Remi : Malachi Martin qui a connu le secret de Fatima a fait des confidences peu connues en France, qui sont terribles. Il nous faut agir si nous ne voulons pas tous périr. Agir, réagir, mais ne pas faire n’importe quoi.
Et tout d’abord, essayons de faire ce que Dieu « veult ».
Un autre grand Pape, Pie XII, nous a enseigné, le 25 juin 1956, ce qu’il fallait faire :
« …Levez donc les yeux, fils bien-aimés, dignes représentants d’une nation qui se glorifie du titre de Fille aînée de l’Église, et regardez les grands exemples qui vous ont précédé ».
« …S’il arrive que souffle au dehors le vent mauvais, si le mensonge, la cupidité, l’incompréhension trament le mal, s’il vous semble même devenir victimes à votre tour, regardez vos héros réhabilités, vos cathédrales reconstruites et vous vous convaincrez une fois de plus que toujours la dernière victoire est celle de la foi, de la sainte foi que rien ne peut abattre et dont l’Église catholique est l’unique dépositaire ».
« …Et s’il peut sembler un moment que triomphent l’iniquité, le mensonge et la corruption, il vous suffira de faire silence quelques instants et de lever les yeux au ciel pour imaginer les légions de Jeanne d’Arc qui reviennent bannières déployées, pour sauver la patrie et sauver la foi ».
Sauver la Patrie et sauver la Foi. Nous y sommes.
Derrière les disputeurs sont venus les sophistes ;
derrière les sophistes, les voluptueux ;
derrière les voluptueux, les bourreaux ;
derrière les bourreaux, les barbares :
les barbares qui passent par les armes bourreaux et voluptueux, sophistes et disputeurs.
Ne leur résistent que les hommes de Foi,
a prophétisé Mgr Fèvre, le prélat qui a continué l’Histoire de l’Église commencée par l’abbé Darras.
Ne leur résistent que les hommes de Foi.
Il est temps, il est grand temps de méditer les grands exemples, comme dit Pie XII, de saint Remy, de Clovis, de saint Martin, de saint Charlemagne, de saint Louis, de sainte Clothilde, de sainte Geneviève, de sainte Jehanne d’Arc tous unis autour de la Très Sainte Vierge Marie, vraie Reine de France, pour prier le Christ, vrai Roi de France, de nous pardonner et de nous sauver.
Oui Seigneur, nous périssons, oui Seigneur, la France périt.
Méditons donc, pendant une heure, celui qui domine tous les saints de France, qui sont si nombreux qu’aucun autre pays au monde na élevé sur les autels autant de ses enfants.
Saint Louis est l’exemple, le guide suprême qu’il nous faut suivre et prier.
Don Luigi Villa : son dernier combat
Le 19 novembre 2012, nous vous faisions part du décès de Don Luigi Villa, docteur en théologie et Directeur de “Chiesa Viva” :
« Don Luigi Villa : combattant infatigable de la Foi Catholique est retourné à la Maison du Père »
Don Luigi Villa : un vrai bon prêtre catholique – R.I.P.
Notre traducteur professionnel et ami en retient deux faits saillants : C’est bien Don Luigi Villa qui, par son dernier écrit, aurait contraint Ratzinger à démissionner avant d’être démasqué comme grand maître de la secte des Illuminati. Paul VI – outre ses nombreuses autres « casseroles » – aurait occupé avant lui le même poste… On a beau commencer à être blasé au sujet de la secte conciliaire, on accuse quand même le coup en s’apercevant que la réalité est sans doute encore pire qu’on ne croyait !
* * *
L’Ultime Bataille de
Don Luigi Villa
Don Luigi VILLA (1918-2012)
Une photographie de Don Luigi Villa,
prise en 2012, peu de temps avant sa mort.
Chiesa Viva n° 463 de septembre 2013
par le Dr. Franco Adessa
Traduit d’une version espagnole par François Thouvenin pour le CatholicaPedia Blog
…du texte italien initial réalisée par Cristina Pallero pour « Non Possumus.ar »
Le site “la foi.fr” est nocif pour votre foi !
Le site “la foi.fr” est nocif pour votre foi !
Le site “la foi.fr” (de création récente, oct. 2011), qui véhicule l’hérésie feeneyiste (nous y reviendrons), est dangereux car il diffuse dans notre langue les erreurs et hérésies de Michael et Peter Dimond…
Comme nous vous l’avons dit dans notre précédent article :
Jérémy, “le pape de Genève” du site « www.la-foi.fr » et sont
« Faux problème sur l’Una Cum / Non Una Cum »
Michael et Peter Dimond du “Monastère de la très Sainte Famille” (MHFM) [mettent en danger votre foi] car leur travail sert à commencer de comprendre l’apostasie mais ensuite pour emmener dans l’impasse (encore !!!) et chez les hérétiques : donc le lecteur averti doit s’en servir pour les bases sur l’apostasie, mais sans rester dans leurs conseils car c’est une astuce pour récupérer les sédévacantistes qui ne savent pas… Et SURTOUT le lecteur ne suivra pas leur conseils concernant les sacrements, ils envoient recevoir les sacrements d’hérétiques connus (même la confession à un prêtre valide de Vatican d’Eux) !!!
Les “frères” Dimond, des laïcs déguisés en bénédictins !!!
Encore une fois…et toujours ! des faux-semblants…pour vous séduire !!!
« MALGRÉ TOUS CEUX QUI S’Y VOUDRONT OPPOSER »
« Malgré Tous Ceux Qui S’Y Voudront Opposer »
Depuis un certain temps — et parallèlement à l’émergence d’un site (blogue) “Le Grand Réveil” – “Révélations pour la fin des temps” – d’un certain Louis d’Alencourt “(futur) apôtre des derniers temps” (1) (!!!) — un nombre croissant de lecteurs du CatholicaPedia Blog nous font des remarques et commentaires sur leur ferme croyance en « La fin des temps » et « Le règne de l’Antéchrist » en faisant tout simplement l’impasse sur le « Règne du Sacré-Cœur » qui doit venir et qui sera illustrée par le « règne du Grand Pape et du Grand Monarque ». Or comme nous l’avons déjà répété, leur interprétation (ou ferme croyance) des textes catholiques par rapport à la situation actuelle est faussée à la base par une erreur de position (actuelle) sur l’échelle du temps !
En effet, selon leur dire, si les événements que nous vivons leur donne le sentiment de la venue imminente de l’Antéchrist celle-ci ne doit intervenir qu’à la 7ème époque – dans les temps eschatologiques – selon l’Interprétation de l’Apocalypse de saint Jean écrit en 1650 environ par le Vénérable Barthélemy Holtzhausen (2) alors que nous n’en avons pas encore fini de la 5ème époque :
Pour exemple, nous trouvons encore dans les commentaires les plus récents :
Louis-Hubert Remy lui a apporté une réponse intelligente :
* * *
« Je Régnerai Malgré Mes Ennemis Et Tous Ceux Qui S’Y Voudront Opposer »
À la fin du XVIIè siècle, le Sacré-Cœur confie ses volontés à Sainte Marguerite-Marie, religieuse française de la Visitation de Paray-le-Monial. Ce choix de Dieu mérite ici une attention spéciale, un essai d’explication (tant de fois exprimée par de puissantes voix) car dans le concert des nations (4) qui, toutes ont leur partition à jouer, Dieu a regardé la France comme son instrument de prédilection (5), et le Sacre de ses Rois, par le pacte passé, en fait l’“épée de Dieu”, et leur assure la victoire dans les guerres justes.
L’histoire religieuse de la France révèle, en effet, que cette nation a toujours été l’objet des prévenances divines, et ce, dès son évangélisation au 1er siècle, par les plus proches amis de Jésus ; puis par sa charte fondamentale, l’extraordinaire pacte de Reims avec Clovis et saint Remi ; par les grands règnes de Charlemagne et de saint Louis ; par la mission exceptionnelle de sainte Jehanne d’Arc ; par ce rôle de soutien et de défense du Saint Siège ; par son rayonnement culturel et missionnaire ; enfin par les nombreuses visitations de la Vierge Marie. Aujourd’hui encore, où cette malheureuse France renie allègrement son passé religieux, elle compte, ce semble, toutes proportions gardées, le plus de fidèles et de vocations authentiquement catholiques, car « Dieu, comme le dit le Marquis de la Franquerie, n’oublie pas le “Gesta Dei per Francos”. Il n’y a pas là matière à s’enorgueillir, c’est le choix de Dieu : bonheur si la France y répond, malheur si elle s’y dérobe, c’est là tout le testament de Saint Remi.
Paray-le-Monial, dont Léon XIII dit qu’après le Calvaire et l’Eucharistie, il n’y a pas eu sur le monde de fait plus grand… », s’inscrit dans cette vocation.
La Promesse Du Règne
L’évêché d’Autun, pour la promesse du Règne, extrait quatre citations significatives :
— « Ne crains rien, je régnerai malgré mes ennemis et tous ceux qui s’y voudront opposer ».
— Elle l’entendait lui répéter ces paroles : « Le ciel et la terre passeront, et non mes paroles, sans effet ».
— « Il régnera, cet aimable Cœur, malgré Satan ! Ce mot me transporte de joie ! »
— « Enfin, Il régnera, ce Divin Cœur, malgré ceux qui s’y voudront opposer. Satan demeurera confus avec tous ses adhérents ! »
Voici la plus consolante des promesses ! En effet, devant le spectacle du monde contemporain où tout, absolument tout s’oppose aux desseins du Sacré-Cœur, où tout semble humainement perdu, Notre Seigneur nous dit par l’intermédiaire de sainte Marguerite-Marie :
« …et que malgré les oppositions et contradictions que l’on y pouvait former, Il régnerait et se ferait connaître et aimer, même de ceux qui s’y opposeraient… » (Lettre 111)
Et si nous désespérions, à cause de cette longue attente de plus de trois siècles, écoutons plutôt cet autre conseil de la Sainte :
« Ne nous affligeons pas, si nous ne voyons pas sitôt nos désirs accomplis pour la gloire de ce Divin Cœur, lequel n’en permet le retardement que par plaisir qu’Il prend à voir augmenter notre ardeur et empressement pour cela, et aussi afin que la ferveur de cette Sainte Dévotion dure plus longtemps, en nous accordant peu à peu les choses que nous souhaitons, quoique pourtant Il me presse continuellement pour le faire connaître et aimer ». (Lettre 112).
Notre espérance, puisons-la dans cette promesse, promesse que sainte Marguerite-Marie cite une trentaine de fois dans ses écrits (6), et qui, dit-elle, la rassurait et la confortait dans une confiance inébranlable dans les plus pénibles oppositions à ses demandes. Aussi exhortait-elle à prier le ciel sans relâche pour l’avènement du Règne du Sacré-Cœur. (Cf. lettre 52).
« Ne crains rien, je régnerai malgré mes ennemis et tous ceux qui s’y voudront opposer » (Autobiographie 92)
À la lumière des autres citations, cette affirmation du Sacré-Cœur, car c’est Dieu qui parle, est à examiner de plus près. Faisons d’abord un peu d’explication de texte, car ces paroles divines, sainte Marguerite-Marie en pesait toute l’importance puisqu’elle les rapporte fidèlement au style direct. La cadence de la phrase, c’est-à-dire des propositions, la simplicité et la précision des termes, l’impératif et le futur, rendent cet oracle si clair, net et concis qu’il n’est plus possible de l’oublier. Et que dire du ton dont Notre-Seigneur usait ? Suave et fort, n’en doutons point, car à la puissance du Verbe Divin qui tranche, dut s’ajouter la douceur de l’amour qui réconforte. Cet oracle, qui ne pouvait que rassurer sainte Marguerite-Marie, comme elle l’affirme et que Notre-Seigneur dans sa pédagogie lui répétait si souvent, est bien fait du même coup pour prévenir les fauteurs et pour enraciner les fidèles, dans la confiance inflexible de Son Règne, afin qu’aux heures les plus sombres, ils s’en souviennent et qu’ils y répondent : « Que Votre Règne arrive » avec une ardeur accrue.
“Je régnerai”
Ce futur prouve deux choses :
1°) D’abord qu’au temps des apparitions, le Seigneur ne régnait pas comme Il l’aurait voulu : certes, Il avait des amis et même de grands amis comme saint Vincent de Paul mort en 1660, saint Louis-Marie Grignion de Montfort (1673-1716), le vénérable Claude de la Colombière confident de sainte Marguerite-Marie et bien des religieuses de la Visitation et des Jésuites selon Notre-Seigneur dans ses colloques avec la Sainte, mais que de mondains, de libertins et d’âmes frivoles, ne serait-ce qu’à la Cour de France.
« Voilà l’état où me réduit mon peuple choisi que j’avais destiné pour apaiser ma justice et il me persécute secrètement. S’il ne s’amende, je les châtierai sévèrement. Je retirerai mes justes et j’immolerai le reste à ma juste colère qui s’embrasera contre eux ». (Écrit sur l’ordre de la mère de Saumaise n° 36).
Que de passages de ces “Écrits” confirment ces propos. Tous ne peuvent être cités hélas ! lettres n° 29-47-52 ; dans “Autobiographie” n° 108 ; dans “Fragment” III ; etc…)
Et la guillotine a fait son œuvre à la Révolution !
2°) Ensuite, que ce règne à venir n’est pas daté ; comme nous l’avons appris plus haut, sainte Marguerite-Marie le voit bien lointain et bien tardif. Mais Dieu, l’Éternel Présent et la Vérité même, ne parle pas pour ne rien dire (« En vérité, en vérité, je vous le dis »). Ce règne total est indubitable et scripturaire (« Donc tu es roi ? – Tu le dis : Je suis roi »).
Au temps présent, Il ne règne pas plus et même moins car, après les enthousiasmes et les espérances qui jaillirent du culte du Sacré-Cœur dans les quatre coins du monde, ce règne n’a plus aucune assise sociale et existe si peu dans les cœurs (Cf. les messages de la Très Sainte Vierge, Rue du Bac, la Salette, Lourdes, Fatima…).
“malgré mes ennemis et tous ceux qui s’y voudront opposer”
Notre-Seigneur prend la peine de distinguer ici deux catégories de personnes, les ennemis et les opposants. Certes ils s’opposent tous, mais Notre-Seigneur marque une nette différence parce qu’Il affirme :
« Voilà les blessures que je reçois de mon peuple choisi. Les autres (les ennemis) se contentent de frapper sur mon corps, mais ceux-ci attaquent mon Cœur qui n’a jamais cessé de les aimer. Mais mon amour cédera enfin à ma juste colère pour les châtier… » (Fragments III). « …Il se ferait connaître et aimer même de ceux qui s’y opposeraient » (Lettre 111)
1°) Qui sont ces ennemis ? Notre-Seigneur les nomme : Satan, ses suppôts, ses adhérents, en d’autres termes : “les ennemis visibles et invisibles”. Ennemis déclarés, ils sont foncièrement haineux envers Notre-Seigneur, son Église et tout ce qui, de près ou de loin rappelle la religion catholique. Il n’est pas difficile de les identifier : tous les impies, sectaires, libertaires de tout poil. Ils “bâtissent” la cité du mal, cité de Satan toujours en guerre contre la cité de Dieu. S’ils frappent fort et certes ils démolissent et tuent, cependant ils ne frappent que son “corps” comme vient de l’affirmer Notre-Seigneur qui ne manque pas de nous avertir par ailleurs : « Ne craignez rien de ceux qui tuent le corps mais ne peuvent tuer l’âme ». (Matt. X, 28). S’ils sont au faîte de la puissance, c’est bien parce que les veilleurs de la Foi se sont assoupis, endormis, à l’exemple des trois apôtres au jardin des olives, s’attirant le sévère reproche du Maître « Vous n’avez pu veiller une heure avec moi ». Sommeil prophétique dont le Sacré-Cœur demande réparation à sainte Marguerite-Marie, tant l’abandon de ses apôtres – une heure durant – lui causa d’amertume, et qui l’obligea, comme malgré lui, à cette semonce (Autobiographie 57).
2°) Et qui sont “ceux qui s’y voudront opposer” ? Ce ne sont pas des ennemis apparemment irréductibles, au contraire, ils acceptent que Dieu soit Dieu. Ils lui offrent leurs hommages, ils sont de l’Église, ils se veulent catholiques. Alors pourquoi attaquent-ils son Cœur à Notre Seigneur, ce “Cœur, roi et centre de tous les cœurs” ? « Mais mon amour cédera enfin à ma juste colère pour les châtier, ces orgueilleux attachés à la terre, qui me méprisent et n’affectionnent que ce qui m’est contraire, me quittant pour les créatures, fuyant l’humilité pour ne chercher que l’estime d’eux-mêmes, et leur cœur étant vide de charité, il ne leur reste plus que le nom de religieux ». (Fragments III).
Ceux-ci refusent les exigences de son Amour, — Il veut être aimé comme Il nous a aimés — parce qu’ils rejettent “ses volontés” pour faire la leur : aujourd’hui comme hier, ils ne veulent pas qu’Il règne, si ce n’est dans les sacristies et au Ciel tout de même !!! Là, ce règne, affaire de “sensibilité”, relégué au domaine privé et en un au-delà céleste, les arrange bien ou en tout cas, ne les dérange pas. Et interprétant faussement « Mon royaume n’est pas de ce monde », ils prétendent par des arguments spécieux, qu’un Règne ici-bas est absolument incompatible avec la société irréversiblement sécularisée.
Voilà donc tous les libéraux, clercs qui enseignent et fidèles enseignés ! Ils ne croient plus que la théologie, cette Maîtresse des sciences doit couvrir de son autorité et de ses lumières toutes les activités humaines ; et ils pensent leur religion selon la Philosophie et la Science, ces héritières de Descartes et du siècle des Lumières, ces nouvelles chaires de pseudo-vérités dont le seul principe unificateur – mais évidemment inavoué parce qu’inavouable au commun – est de nier Dieu.
« …Cœurs tièdes et lâches qui me déshonorent » (7) dit le Sacré-Cœur, ils s’accommodent de la neutralité, cette tiédeur qui contente tout le monde, ils recherchent l’homme “sauveur”, ils “aident la Providence” : par leurs activités politiques (discours, propagande, votes), par toutes sortes de dévouements et générosités qu’ils considèrent comme leur devoir sacré ; ils voudraient en quelque sorte “baptiser la République”.
Voilà pour cette catégorie de gens dans l’ensemble. Quant aux clercs du genre, tant il est vrai qu’on n’est plus au moyen-âge, séduits qu’ils sont par les “bons Sa-Maritains” et Cie de la modernité, ils jouent de la philosophie comme ce “diable” de Paganini, du violon, flirtant avec l’aberration voire le mensonge ! Héritiers d’un trop long passé laïciste, de plus en plus vénéneux, ils n’échappent pas à la contagion, à la tentation de toutes ces déviances en “isme” qui ont bousculé scolastique et thomisme, formateurs des esprits justes et droits ! À quel déballage, à quelle débauche de faussetés en effet, ce XXè siècle et son rejeton, s’emploient-ils ? Faux principes, fausse Science, fausse Philosophie, l’erreur touche à tout et pourquoi pas à la Théologie (8) ? Et chez qui et par qui ? Mais chez et par des “catholiques” ! Quelle tristesse et pour tous et pour le Sacré-Cœur qui les aime !
En définitive, sans les principes vrais — le plus souvent en contradiction avec le principe de non contradiction — tous, les premiers mais plus encore les seconds sont dangereux : leurs arguments clinquants, leurs raisonnements, à l’aune de la prudence humaine, dévoient, dissolvent ce qui devrait être au contraire redressé et raffermi et détournent de la stricte vérité, donc des desseins de Dieu. Ne seraient-ce pas ces “puissances humaines”, là, qu’évoque sainte Marguerite-Marie dans sa lettre 111 à la mère de Saumaise ? :
« …Il faut vous dire que je me suis plainte quelquefois à Lui de ce qu’Il n’emploie pas des personnes d’autorité et de science, qui auraient beaucoup avancé les choses par leur crédit. Il me semble qu’Il m’a fait connaître qu’Il n’a que faire pour cela des puissances humaines, parce que la dévotion et le règne de ce Sacré-Cœur ne s’établiraient que par des sujets pauvres et méprisés, et parmi les contradictions, afin que l’on n’en attribuât rien à la puissance humaine… »
Et pourtant, ils se comportent en honnêtes hommes dans le monde, ils se disent et se croient bons chrétiens, fidèles à l’enseignement de l’Église sans se rendre compte qu’ils méritent le reproche de Notre-Seigneur à Saint Pierre : « Passe derrière moi Satan ! Tu me fais obstacle ». (Matt. XVI, 23). Ainsi leur conduite, malheureusement pour eux et pour tous, nie le Règne Social du Sacré-Cœur et le retarde.
À bien considérer l’actuelle situation du monde, on peut se demander jusqu’à quand le catholicisme va subsister dans une société dont toute l’organisation s’acharne à l’étouffer. Et Notre Seigneur d’ajouter : « Quand le Fils de l’homme viendra, pensez-vous qu’Il trouve de la Foi sur la terre ? » (Luc XVIII, 8). Oh ! certes cette question renvoie à la fin des temps, mais ici, elle a sa place, car à l’époque de sainte Marguerite-Marie, l’Église structurait encore la société ; depuis s’émancipant toujours plus des droits de Dieu et de l’Évangile, l’humanité va s’abîmant et l’Église, elle-même, s’écroule sous les coups de boutoir du naturalisme-paganisme. Mais puisque Notre-Seigneur a promis son assistance, il faut qu’il y ait des assistés et ce, jusqu’à la fin du monde : « Et voici que je suis avec vous jusqu’à la consommation du siècle ». (Matt. XXVIII, 20). Affirmation qui confond toute espèce de négateurs, y compris ceux de bonne foi, qui n’attendent plus que l’Antéchrist ou situent après lui ce Règne du Sacré-Cœur, contrairement au sens des Écritures et des prophéties (Cf. le vénérable Holzhauser dans son “Interprétation de l’Apocalypse”). L’obstination de trois siècles de refus et certains signes précurseurs de l’Antéchrist les confortent dans la péremption de la Promesse et pourraient leur donner raison. Mais Dieu dit et Il fait ! Sainte Marguerite-Marie l’a suffisamment répété : ce Règne social du Sacré-Cœur sera. D’ailleurs ne se présente-t-il pas dans l’avenir plus ou moins proche, comme l’indispensable garant de la restauration de la Foi pour qu’elle perdure jusqu’à la fin ? Actuellement il n’y a aucune hiérarchie structurant l’Église et l’Antéchrist n’aurait rien à persécuter que quelques fidèles sans chef(s), ce qui est dérisoire.
Extrait de « Philette “Malgré tous ceux qui s’y voudront opposer” : les Promesses du Sacré-Cœur à Sainte Marguerite-Marie, et surtout la promesse du Règne du Sacré-Cœur. ». Téléchargeable ci-dessous :
L’ « Interprétation de l’Apocalypse : par le Vénérable Barthélemy Holzhauser. Extraits concernant les cinquièmes et sixièmes âges. Suivis de quelques autres prophéties concernant les temps que nous vivons. Choix et annotations de Louis-Hubert Remy. » Est téléchargeable ci-dessous :
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Malgré cela les négateurs (de bonne foi ???) qui vont à l’encontre du sens des Écritures et des prophéties continus à triturer “la doctrine des Saints Pères et Docteurs (de quoi Doc’ ???) concernant Hénoch et Elie” pour conserver leur position fausse contre la parole de Dieu !
« Dieu dit et Il fait ! Sainte Marguerite-Marie l’a suffisamment répété : ce Règne social du Sacré-Cœur sera. »
Alors, allons-y pour quelques explications qui ont bien sûr déjà été données mais le sieur Abenader ne “croyant qu’en l’Église” et non pas “aux révélations privées” les acceptera-t-il ?
(Je lui avais pourtant dit d’apprendre par cœur l’Interprétation de l’Apocalypse
Par le Vénérable Barthélemi Holzhauser !!! elles s’y trouvent…)
Élisabeth Canori Mora eut des visions capitales sur les événements actuels. Née à Rome, le 21 novembre 1774, de parents illustres, elle fut mariée à Christophe Mora, avocat à la Cour romaine, dont elle eut plusieurs enfants. Malgré les peines qu’elle éprouva de ceux-ci, mais surtout de son mari, elle marcha par la grâce du Seigneur, dans la voie des plus hautes vertus, et arriva au degré le plus élevé dans la vie contemplative, c’est-à-dire, jusqu’à l’union mystique. Elle entra, en 1820, dans le Tiers-Ordre séculier des Trinitaires-Déchaussés, et, le 3 février 1825, elle mourut dans la Ville-Éternelle, en grande réputation de sainteté, à l’âge de cinquante ans. Alors Christophe Mora se convertit, comme l’avait prédit sa sainte femme. Il entra dans les ordres sacrés, fut ordonné prêtre, et mourut Mineur-Conventuel.
Le procès de la béatification d’Élisabeth, introduit devant la Cour de Rome, rapporte qu’elle opéra beaucoup de guérisons miraculeuses, et qu’elle délivra le comte Jean-Marie de Mastaï-Ferretti, aujourd’hui Pie IX, des attaques d’épilepsie qui s’opposaient à son admission dans l’état ecclésiastique. C’est donc à tort que des écrivains attribuent cette guérison à la bénédiction du Pape Pie VII.
Dieu avait choisi Élisabeth comme une victime de propitiation pour Son Église, capable d’arrêter les vengeances divines que provoquent les iniquités des hommes. Voici un trait caractéristique de cette puissance d’expiation et d’intercession qu’il est important, à cette heure, de faire ressortir.
Le 24 janvier 1819, cette vénérable servante de Dieu fut avertie, dans son oraison, de se tenir prête au combat qu’elle allait soutenir pour l’Église, pour le Pape et pour les pécheurs. Alors Dieu permit que les démons se déchaînassent en grand nombre contre Élisabeth et qu’ils la déchirassent de mille horribles manières. Tant de tourments l’avaient rendue aveugle ; elle ne pouvait ouvrir la bouche, son palais était en lambeaux. Ses joues étaient brûlées, sa tête presque détachée du tronc et tout son corps pénétré, pour ainsi dire, du feu de l’enfer. Les angoisses de son âme étaient inexprimables. L’état de cette sainte femme était une sorte d’agonie. Toutefois le Seigneur ne cessait de la consoler intérieurement : Il lui faisait porter chaque jour par un ange la Sainte Eucharistie, et soudain Notre-Seigneur se présentait devant les yeux d’Élisabeth sous la figure de la divine Hostie. Par ce moyen, elle était de plus en plus encouragée à s’offrir généreusement en holocauste pour suspendre les effets de la justice de Dieu.
Élisabeth avait un inénarrable besoin d’être ainsi réconfortée. Sans ce secours céleste elle serait morte sous les coups des esprits infernaux, car, dans leur fureur, ils allèrent jusqu’à la clouer sur une croix et lui percer le cœur avec une lance ; ce qui la fit tomber dans un évanouissement qui paraissait mortel. Pendant cette agonie, Notre-Seigneur apparut rayonnant de lumière devant Sa généreuse épouse, Il la détacha lui-même de la croix et la guérit instantanément de toutes ses plaies. Il lui donna même un avant-goût de la vision béatifique. La sainte Vierge la visita également, puis saint Pierre, saint Paul et d’autres saints. Elle était comme noyée dans un océan de délices célestes. Alors Jésus lui dit entre autres choses :
Ce trait parle haut ; il nous enseigne donc que les âmes saintes, les âmes-hosties peuvent fléchir la colère de Dieu et détourner les calamités que méritent nos innombrables prévarications, ainsi qu’il est confirmé par ces paroles de Notre-Seigneur à Marie Lataste : « Ma fille, il est quelquefois assez d’une âme qui se présente devant Dieu dans la crainte et le tremblement, et qui lui adresse ses supplications, pour arrêter son bras vengeur déjà levé contre une nation tout entière. »
Nous allons maintenant reproduire une vision symbolico-prophétique des plus menaçantes contre les méchants, en même temps que des plus consolantes pour les bons, puisqu’elle annonce le triomphe futur de l’Église après des châtiments effroyables.
En l’année 1820, le jour de la fête de saint Pierre, comme je priais, dit Élisabeth, pour les nécessités de l’Église et la conversion des pécheurs, parmi lesquels j’occupe la première place, je fus ravie en esprit et placée tout près de Dieu. Par une lumière infinie, je fus si intimement unie à Lui que je n’eus plus le sentiment de moi-même. La douce impression de l’amour de Dieu me remplit d’une joie et d’une satisfaction inexprimables. Cependant mon âme restait calme au milieu de ces divines tendresses, lorsqu’il me sembla voir le ciel s’ouvrir et en descendre le Prince des Apôtres, saint Pierre, environné d’une gloire et d’un grand nombre d’esprits célestes qui chantaient des cantiques. Le Bienheureux était revêtu de ses habits pontificaux. Il tenait en main le bâton pastoral et s’en servit pour tracer sur la terre une immense croix ; en même temps les anges chantaient ces paroles du psalmiste : Constitues eos principes super omnem terram, etc. Vous les établirez princes sur toute la terre (9).
Après cela l’Apôtre toucha avec son bâton les quatre extrémités de la croix, et au même instant apparurent quatre beaux arbres chargés de fleurs et de fruits. Ces arbres mystérieux avaient la forme d’une croix ; une lumière splendide les entourait (10). Alors je compris dans l’intime de mon âme que saint Pierre avait fait croître ces quatre arbres symboliques pour servir de lieu de refuge aux troupeaux des fidèles amis de Jésus-Christ et les préserver du châtiment épouvantable qui mettra la terre sens dessus dessous (11).
Tous les bons chrétiens seront donc abrités sous ces arbres, ainsi que les religieux et les religieuses qui auront fidèlement conservé dans leur cœur l’esprit de leur Ordre. Je dis la même chose à l’égard des bons ecclésiastiques séculiers et des autres personnes de toute classe qui auront gardé la foi dans leur cœur ; ils seront tous sauvés (12). Mais malheur aux religieux, malheur aux religieuses qui n’observent pas leur règle ! Trois fois malheur à eux ! car ils seront tous frappés du terrible châtiment. Je dis la même chose aux ecclésiastiques séculiers et aux gens du monde qui se livrent à la volupté et qui suivent les fausses maximes des idées modernes qui sont opposées aux saintes maximes de l’Évangile. Ces malheureux qui nient la foi de Jésus-Christ par leur conduite scandaleuse, périront sous le poids du bras vengeur de la justice de Dieu ; aucun d’eux ne pourra s’y soustraire.
Je vis les bons chrétiens, qui avaient cherché un refuge sous ces arbres mystérieux, sous la forme de belles brebis confiées à la garde de saint Pierre, leur bon Pasteur, lui témoigner la plus humble et la plus respectueuse obéissance. Dès que le Prince des Apôtres eut mis le troupeau de Jésus-Christ en sûreté, il remonta au Ciel, accompagné de la troupe des anges. À peine étaient-ils disparus que le ciel se couvrit de nuages tellement denses et sombres qu’il était impossible de les regarder sans effroi. Soudain, il s’éleva un vent terrible et impétueux dont le sifflement ressemblait au rugissement d’un lion en fureur. L’écho de ce bruit épouvantable retentissait par toute la terre. L’effroi et la terreur se répandront non seulement parmi les hommes, mais aussi parmi les animaux (13).
Tous les hommes seront en révolution les uns contre les autres et s’entre-tueront sans pitié. Durant cette guerre sanglante, la main vengeresse de Dieu tombera sur ces malheureux ; et par Sa puissance, Il punira leur orgueil et leur présomption. Il emploiera les puissances de l’enfer (14) pour exterminer ces impies et ces hérétiques qui voulaient renverser l’Église et la détruire jusque dans ses bases. Ces présomptueux croyaient, dans leur impiété, pouvoir renverser Dieu de Son trône ; mais le Seigneur méprisera leurs artifices, et, par un effet de Sa main toute-puissante, Il punira ces impies blasphémateurs en donnant aux puissances infernales la permission de sortir de l’enfer. D’innombrables légions de démons parcourront la terre et exécuteront les arrêts de la justice divine (15) par les grands désastres qu’ils occasionneront. Ils attaqueront tout et nuiront aux hommes, aux familles, aux propriétés, aux productions alimentaires, aux villes, aux villages ; rien de ce qui se trouve sur la terre ne sera épargné.
Dieu permettra que ces impies soient frappés de mort par la cruauté des démons, parce qu’ils se seront librement adonnés aux puissances infernales et qu’ils auront fait un contrat avec elles contre l’Église catholique.
Dieu voulant pénétrer davantage mon esprit du sentiment de Sa justice, me montra l’effroyable cachot : je vis dans les profondeurs de la terre une sombre et affreuse caverne d’où sortait un nombre infini de démons, qui, sous la forme d’hommes et d’animaux, venaient ravager le monde en laissant partout des ruines et des effusions de sang. Heureux les bons et vrais catholiques ! Ils ressentiront la puissante protection des apôtres saint Pierre et saint Paul, qui veilleront sur eux, afin qu’il ne leur arrive aucun dommage, soit dans leurs personnes, soit dans leurs biens. Les mauvais esprits saccageront tous les lieux où Dieu aura été outragé, méprisé, et blasphémé. Les édifices de ces endroits seront détruits et renversés : il n’en restera plus que des ruines.
Après ce châtiment effroyable, je vis le ciel s’ouvrir et saint Pierre descendre de nouveau sur la terre ; il était revêtu de ses ornements pontificaux et entouré d’un grand nombre d’anges qui chantaient des cantiques en son honneur, le reconnaissant ainsi pour souverain de la terre. Je vis aussi saint Paul descendre du ciel (16). Sur l’ordre de Dieu, il parcourut la terre en enchaînant les démons qu’il conduisit devant saint Pierre ; celui-ci leur ordonna de retourner dans l’enfer d’où ils étaient sortis.
Alors une grande clarté apparut sur la terre ; elle indiquait la réconciliation de Dieu avec les hommes. Les anges conduisirent devant le trône du prince des apôtres le petit troupeau resté fidèle à Jésus-Christ. Ces bons et zélés chrétiens lui témoignèrent le plus profond respect, louant Dieu et remerciant l’apôtre de les avoir délivrés de la perte commune et d’avoir soutenu l’église de Jésus-Christ en ne souffrant pas qu’elle fût entraînée par la fausse doctrine du monde.
Saint Pierre choisit alors le nouveau pape
L’Église fut reconstituée, les ordres religieux rétablis ; et les maisons particulières des chrétiens devinrent semblables à des couvents, tellement étaient grands leur ardeur et leur zèle pour la gloire de Dieu.
Tel est le triomphe éclatant réservé à l’Église catholique. Elle sera louée, honorée et estimée de tous ; tous se livreront à elle, reconnaissant le Pape pour le Vicaire de Jésus-Christ. (17)
“Heureux les bons et véritables catholiques ! Ils auront pour eux la puissante protection des saints Apôtres Pierre et Paul qui veilleront sur eux afin qu’il ne leur soit fait aucun dommage, ni dans leurs personnes ni dans leurs biens.”
À nous d’être de bons et véritables catholiques.
Il nous faut donc être un bon catholique pour supporter ce temps d’épreuve.
Il y a deux sortes de catholiques.
Les bons, qui n’ont qu’un souci : faire la sainte volonté de Dieu, et qui n’ont qu’une prière : Lui demander les grâces de bien connaître cette sainte volonté et de bien l’accomplir.
Les mauvais qui ne prient le Dieu très Bon, que pour Lui demander qu’Il réponde à leurs prières, à leurs volontés. Ces derniers étudient peu leur religion et sont attachés au monde.
Un certain nombre de comportements ne sont pas dignes d’un catholique. Par exemple croire que la secte conciliaire est la Sainte Église Catholique, voter, avoir la télévision, porter des pantalons (18) (pour les femmes), avoir la tête découverte à la messe, utiliser le pendule (19) ou consulter des magnétiseurs, éviter le jeûne eucharistique (jeûne de minuit), se confesser rarement, etc…etc… C’est aux clercs d’enseigner ce que doit être le comportement d’un bon catholique. Malheur à eux s’ils n’assurent pas cet enseignement ou si leur enseignement est attiédi. Craignons le redoutable « Je vomirai les tièdes » (Apoc. III, 16), prophétie du Juste Maître, qui ne peut supporter un chrétien ne brûlant pas d’amour pour Lui, surtout en ces temps terribles.
[1] Nous avions déjà mis en garde contre ce blogue :
Malgré de bons articles, ce site “Le Grand Réveil — Révélations pour la fin des temps –” est à lire avec précaution !
En effet, admirateurs de la prose de “Louis de Boanergès” alias Vincent Morlier (adepte de la thèse millénariste), les ou le rédacteur(s) de ce site font l’impasse sur le Règne du Christ-Roy et nous envoient prochainement directement au règne de l’Antéchrist…
[2] Ce livre a mérité le jugement particulièrement élogieux que l’on peut lire dans Les Petits Bollandistes, septième édition (1878), tome 6, page 229 : “Holzhauser a laissé, entre autres ouvrages, une Interprétation de l’Apocalypse de saint Jean, qui ne va que jusqu’au cinquième verset du quinzième chapitre, ouvrage étonnant, dit-on, et qui offre une si admirable concordance des temps et des événements, que les autres commentaires de ce livre sacré ne sont en comparaison que des jeux d’enfants”.
[3] Cela ne vous rappelle rien ? J.P.II ? baisait la terre partout où il allait (lorsqu’il descendait de son avion) !!!
[4] « nations » au sens biblique, à savoir « peuples ».
[5] Cf. L’année liturgique de Dom Guéranger.
[6] Lettres : 50-87-96-106-108-111-121-132-, liste qui est loin d’être exhaustive.(la numérotation est celle de Mgr. GAUTHEY dans “Vie et œuvres de Sainte Marguerite-Marie Alacoque” Tome II, 1920)
[7] « Je viens dans le cœur que je t’ai donné, afin que par son ardeur, tu répares les injures que je reçois de ces cœurs tièdes et lâches qui me déshonorent ».
[8] Cf. entre autres les différentes positions concernant le Pape et son infaillibilité etc.
[9] Le rédacteur des Ann. de la Sainteté au XIXe siècle explique ce passage en ces termes : “Cette croix mystérieuse, que l’apôtre saint Pierre fait sur la terre, est le signe des épreuves qui viendront sur tous les élus de Dieu. Les choses seront telles que la tribulation fondra sur tous ceux qui aimeront le bien. Personne ne pourra échapper à l’effet de ce signe, et quiconque s’efforcera de vivre selon la foi et l’Évangile sera assuré de trouver l’épreuve sous ses pas.
“Combien ce signe se réalise dans les temps où nous vivons ! Il est facile de constater que ceux qui aiment Dieu et sont fidèles dans la foi sont soumis à l’épreuve dans la mesure exacte des desseins célestes envers eux. La tribulation n’épargne personne, ni le Souverain-Pontife, ni les rois, ni les évêques, ni les religieux : il n’est fait aucune exception pour aucune classe, sexe ou condition. La croix est sur tous, plus ou moins, en rapport précis et dans la proportion des vues de Dieu, la grandeur des faveurs reçues du Ciel et la correspondance à la grâce. L’épreuve atteint de mille manières les enfants de Dieu dans notre époque, tantôt sous la forme de maladies, de souffrances variées et sans nombre, tantôt par des pertes de fortune et autres accidents divers qui nous font déchoir d’une situation acquise. Il y en a qui sont dans la tribulation par l’autorité qui leur fait sentir le poids de sa force, d’autres par des attaques de la part du prochain à l’égard de l’honneur et autres choses. Il semble qu’il est permis de dire qu’en ce moment la croix est sur toutes les âmes fidèles ; plus on regarde autour de soi et au loin, plus on constate que l’épreuve pèse sur toute chair parmi ceux qui servent Dieu. Mais, hâtons-nous de dire que c’est là une bénédiction ; ceux qui sont dans l’épreuve sont marqués par saint Pierre pour avoir une part spéciale à la protection divine”, comme l’annonce la suite du texte.
[10] Ces fleurs et ces fruits figurent les dons spirituels qui arrivent en abondance aux âmes qui ont soutenu avec patience et générosité les croix, les tribulations et les épreuves, car celles-ci sont des moyens de sanctification que Dieu ménage à Ses créatures pour les épurer, les embellir, les combler de Ses bénédictions et de Ses faveurs. Nous devons donc avoir d’autant plus de confiance dans la protection d’En-Haut que nous aurons été chargés d’un grand nombre de croix et que nous les aurons acceptées chrétiennement.
[11] Il ne faut pas s’imaginer que ces arbres et ces lieux de refuge, figurent des choses matérielles et des endroits particuliers où la protection de Dieu se manifestera de préférence. Ces symboles ont un sens spirituel qu’il est essentiel de bien saisir. Ainsi
1° les arbres mystérieux représentent les mérites de Jésus-Christ, et par ceux-ci les bénédictions célestes accordées aux âmes qui auront voulu profiter des épreuves semées sur le chemin de la vie. Il importe peu de fuir, car le danger pourra se trouver dans le lieu même où l’on cherchera un abri. Le point capital est donc de s’efforcer à mériter le secours du Ciel en résistant aux influences mortelles du monde et aux suggestions de Satan en pratiquant les devoirs de la religion, chacun selon sa vocation ;
2° le lieu de refuge c’est tout lieu de la terre, sans exception, où l’Esprit du Seigneur nous aura conduits, où la Volonté de Dieu nous aura appelés. Quant aux châtiments, ils éclateront lorsque tout sera prêt pour le salut de ceux qui doivent en être préservés.
[12]Ainsi ceux qui ont souffert pour Dieu et pratiqué la vertu seront préservés des châtiments ; car, dans le plan divin, ils doivent être les instruments de la régénération sociale et du triomphe universel de l’Église. Le texte, en disant « ils seront tous sauvés », ne doit pas être pris à la lettre, car il serait erroné de croire que, parmi les âmes saintes et les bons chrétiens, il n’y aura aucune victime, attendu que Dieu se réserve toujours des hosties d’agréable odeur quand Sa justice l’oblige à frapper l’humanité. Mais, comme la grâce divine se plaît longtemps à l’avance à préparer des âmes héroïques remplies de l’esprit d’immolation et s’efforçant de reproduire le divin modèle, soyons assurés que ces âmes choisies par une prédilection de Dieu, feront joyeusement et spontanément le sacrifice de leur vie dans le but d’atténuer les châtiments, de hâter l’exaltation de l’Église et d’obtenir la conversion des hommes. Méditons ces admirables paroles de Bossuet : « Dans ces terribles châtiments qui font sentir Sa puissance à des nations entières, Dieu frappe souvent le juste avec le coupable. Les mêmes coups qui brisent la paille séparent le bon grain : l’or s’épure dans le même feu où la paille est consumée, sous les mêmes châtiments par lesquels les méchants sont exterminés, les fidèles se purifient ».
[13]Ce passage se rapporte évidemment : 1° aux ténèbres des trois jours et des trois nuits annoncées par la Vén. Taïgi ; 2° au fléau prédit par le P. Clauti ; 3° au moyen imprévu que se réserve la Providence, selon le P. Coma ; 4° à l’orage extraordinaire dont parle Marianne de Blois ; 5° au moyen imprévu dont il est question dans la prophétie de sainte Catherine de Sienne ; 6° et à toutes les autres prédictions relatives au grand coup du Ciel qui amènera le triomphe miraculeux de l’Église. Nous pouvons, plus que jamais, juger de la miséricordieuse sollicitude du Seigneur, ainsi que de la grandeur et de la proximité des maux qui nous menacent, par les annonces multipliées que le Ciel en fait faire.
[14] Sainte Françoise de Rome dit qu’à l’époque des révolutions, Dieu permet, pour punir les péchés des hommes, que les démons, en grand nombre, sortent des enfers, et ce sont les plus méchants : ils se répandent alors partout, soufflant dans les cœurs les dissensions, les haines, la guerre civile, c’est ce qui donnerait l’explication des fureurs, des projets sanguinaires, des excès de toutes sortes qui se produisent dans ces temps malheureux.
[15] « Ceci est en accord avec les prophéties de la Vén. Taïgi. Les chefs et les agents de l’Association Internationale des Travailleurs sont en train de préparer les éléments de ces “innombrables légions” dans tous les États de l’Europe : cela est connu de tout le monde. Mgr Mermillod en traitant aussi magistralement qu’épiscopalement son thème favori : “La question ouvrière” vient, du haut de la chaire de Sainte-Clothilde de Paris, de faire retentir ces paroles : « L’Internationale, sachez le bien, est à la fois une doctrine qui s’affirme, une armée qui s’avance, une Église qui s’organise… Et savez-vous quel est le langage de la nouvelle église, des sociétés secrètes ? Viens avec nous, disent-elles à l’homme. Viens, nous t’apprendrons à haïr. Voici la torche et le fusil. Nous t’enseignerons à brûler des palais et à tuer des prêtres ». Et cette société, qui a aussi ses catacombes, cette société qui parait indomptée et invincible, monte aujourd’hui à l’assaut de l’ordre social. »
[16] Cette double apparition des saints Apôtres Pierre et Paul est confirmée par la Vén. Taïgi.
[17] Derniers avis prophétiques, Victor de Stenay, Paris, 1872.
[18] « Une femme ne portera pas un habit d’homme, et un homme ne mettra point un vêtement de femme ; car quiconque fait ces choses est en abomination à Yahweh, ton Dieu » Deut, XXII, 5
[19]C’est un fléau nouveau dans nos milieux. Jamais nos pères n’auraient consulté un radiesthésiste. Il est facile de comprendre que ce n’est pas naturel. Le pendule répond à toute question par oui ou non. Il y a donc une intelligence derrière. Quelle est cette intelligence ? Il n’y a qu’une intervention non naturelle, et elle ne peut-être que diabolique.
Et que l’on ne parle pas de fluide, surtout quand on choisit avec le pendule tel ou tel médicament : où est le fluide ?
L-H Remy et Thierry Martin sur Radio-Courtoisie
L-H Remy et Thierry Martin sur Radio-Courtoisie jeudi 11 juillet de 10h45 à 11h45
Mise à jour du 11/07/2013
* jeudi 11 juillet à 10:45, le LdJ Anne Brassié présenté par Benoît Mancheron, recevait Louis-Hubert Rémy et Thierry Martin pour présenter le livre de Paul Féval :
« Les merveilles du Mont Saint-Michel ».
Carnets de Courtoisie : http://carnets-de-courtoisie.overblog.com/
Écoutez l’émission (56′) :
Émission rediffusée le même jour, 11 juillet de 14h à 15h et le samedi 13 juillet de 18h à 19h.
Les merveilles du Mont Saint-Michel
Paul Féval – Préface de Thierry Martin
Après avoir écrit des romans dont la renommée dépasse celle de leur auteur – et dont certains ont été adaptés avec succès pour le cinéma ou la télévision (Le Bossu, Lagardère, Les Habits noirs) – Paul Féval fit également œuvre d’historien. C’est après sa conversion, qui lui donna le goût du vrai, qu’il écrivit Les Merveilles du Mont Saint-Michel, ouvrage oublié jusqu’à la présente édition, puisqu’aucune bibliographie disponible sur Internet ne le mentionne.
En historien scrupuleux, ayant eu accès aux manuscrits et aux archives (détruits depuis lors dans le bombardement de Saint-Lô en 1944), il déroule sous nos yeux les siècles qui ont vu s’édifier la Merveille de l’Occident, depuis l’apparition de l’Archange à saint Aubert en 709, jusqu’au XIXe siècle (l’ouvrage parut pour la première fois en 1879).
Les miracles façonnent l’histoire du Mont Saint-Michel, et les ignorer aurait été mentir.
Et c’est à un nouveau miracle que cet ouvrage appelle : l’intervention de l’ange protecteur de la France pour la sauver des nouveaux périls…
Louis-Hubert Remy, héritier du marquis de La Franquerie et de Jean Vaquié, combat avec Thierry Martin pour ce qu’on appelle, l’école providentialiste. À l’heure où tout s’effondre il n’y a de salut qu’en Dieu. Bien connaître ce message va devenir d’actualité.
* * *
Liste des publications de Louis-Hubert et Marie-Christine Remy
à commander à
1. — REMY (Louis-Hubert et Marie-Christine), La vraie mission de sainte Jehanne d’Arc, Jésus-Christ Roi de France, éd. A.C.R. F., 2012, 400 p., 20 €
2. — REMY-TROUILLET (Marie-Christine), A propos de la découverte des reliques de sainte Marie-Madeleine, Association Sainte-Marie-Madeleine en Provence, Aix-en-Provence, 1980, 24 p., 6 €
3. — REMY (Louis-Hubert), Vrais et faux principes et maîtres, éd. ESR, 456 p., 25 €
4. — REMY (Louis-Hubert), Quelle est la vérité sur le pendule et le magnétisme ?, éd. E.S.R., 224 p., 17 €
5. — REMY (Louis-Hubert), Maurras, tournons la page, il y a mieux, beaucoup mieux, éd. ESR, 60 p., 8 €
6. — REMY (Louis-Hubert), L’Eglise est éclipsée, éd. ESR., 52 p., 8 €
7. — REMY (Louis-Hubert), Chrétiens ou marranes, éd. A.C.R.F., 52 p., 8 €
8. — REMY (Louis-Hubert), Le problème de l’unacum, problème de l’heure présente, éd. ESR., 60 p., 8 €
9. — Holzhauser et autres prophéties, présentation par L.-H. REMY, éd. ESR., 150 p., 13 €
+ port :
Frais de port : 5 € de 1 à 2 livres ; 10 € de 1 à 5 livres ; 15 € de 1 à 9 livres
Pensez à offrir des brochures – apostolat simple et efficace.
Jean XXIII entre les Extraterrestres et les Francs-Maçons…
Publication du 18 novembre 2011 (restaurée d’après le cache Google)
Jean XXIII entre les Extraterrestres et les Francs-Maçons
Lundi 14 novembre 2011
par Radio Cristiandad
Il est connu le récit qui dit que les E.T. ont dicté à Jean 23 ce qui est relatif au Concile Vatican II. (Quels doutes a-t-on en voyant les résultats ?)
(ndlr CatholicaPedia : Pour ceux qui ne connaissent pas cette histoire drôle, voir plus bas.)
Maintenant venons en aux Francs-Maçons.
Voyez cette prière :
Prière Maçonnique – Pape Jean XXIII
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Ils disent :
* * *
Voici l’histoire drôle… :
…Et pendant ce temps là, Notre-Dame de Fatima attendait qu’il (le « bon pape » !) voulait bien accéder à Sa demande !…
* * *
Infiltrations maçonniques dans l’Église catholique [lien]
L’auteur de bandes dessinées, romancier et essayiste Pier Carpi indique dans son essai Les Prophéties de Jean XXIII ((Pier Carpi, Le profezie di papa Giovanni : la storia dell’umanita dal 1935 al 2033, Edizioni mediterranee 1976)), qu’en 1935 Angelo Roncalli, le futur pape Jean XXIII, aurait été invité à intégrer une société initiatique de type maçonnique héritière des enseignements rosicruciens à laquelle auraient appartenu dans le passé Louis-Claude de Saint-Martin, le comte de Cagliostro, Joseph Balsamo et le comte de Saint-Germain. Il mentionne également ce qu’il estime être des preuves documentaires de l’initiation maçonnique d’Angelo Roncalli en Turquie.
Jacques Duchaussoy écrit dans Mystère et Mission des Rose+Croix que ce que Pier Carpi a condensé dans son livre a dû provoquer en haut lieu des réactions terrifiées car dans la semaine qui suivit la parution en français du livre, celui-ci disparut de chez tous les libraires et l’éditeur répondit que le titre était « épuisé ».
Dans son livre, La Maçonnerie Face au Monde Contemporain ((Alfonso Sierra Partida, La Masoneria Frente al Mundo Contemporaneo, Mexico, Editorial Masonico Menphis, 1972, Wraps.)), le professeur maçon mexicain Alfonso Sierra Partida, explique comment il essaya de publier dans divers journaux de la ville de Mexico une copie d’un supposé acte d’initiation en maçonnerie dans une loge de Paris qui aurait établi que les profanes Angelo Roncalli (le pape Jean XXIII) et Giovanni Montini (le pape Paul VI) auraient « été élevés le même jour aux augustes mystères de la maçonnerie », ce qui lui fut refusé.
Ces deux auteurs évoquent un lien entre leur supposée initiation en loge et la tenue du concile Vatican II dont des milieux catholiques traditionalistes affirment qu’elle est le début de la destruction de la base de l’Église ((Jean XXIII et Vatican II sous les feux de la Pentecôte Luciférienne [Lien])).
Piers Compton dans The Broken Cross signale une infiltration de l’Église par les francs-maçons et les Illuminati ((Piers Compton, The Broken Cross)).
Le Marquis de la Franquerie dénonça des infiltrations de la franc-maçonnerie dans l’Église catholique, en particulier du cardinal Mariano Rampolla del Tindaro ((Le Franc-maçon Cardinal Mariano Rampolla, Haut Initié Luciférien de l’O.T.O, Secrétaire d’État de Léon XIII sur le site Virgo-Maria, 9 octobre 2006 [Lien])). Il dénonça également le cardinal Pietro Gasparri en décriant sa politique qu’il jugeait proche des cercles maçonniques dans des articles de presse et à la hiérarchie catholique ((Marquis de la Franquerie, Lucifer et le pouvoir occulte, p.16, 1984. [Lien])).
Franco Bellegrandi, camérier du pape Paul VI, signala dans un livre l’existence d’une discussion entre cardinaux pendant la période du concile d’élection du successeur de Pie XII où fut présentée une publication circonstanciée qui accusait d’illégitime l’élection de Jean XXIII car voulue par la franc-maçonnerie et indiquait son appartenance maçonnique depuis l’époque de sa nonciature en Turquie ((Franco Bellegrandi, Nichitaroncalli. Controvita di un papa, Editions Eiles, Roma, 1994, p. 176)) ).
Certaines revues catholiques traditionalistes ((Franco Bellegrandi, Nichitaroncalli. Controvita di un papa, Editions Eiles, Roma, 1994, p. 176)), ((Sous la Bannière, nº 22, mars-avril 1989 pp. 23-24)) ont signalé et cité un article du Journal de Genève de 1966 aussi parue dans le « Quotidien du congrès national brésilien » en 1971 qui citent une prière de tendance maçonnique que le pape Jean XXIII aurait faite du temps de son pontificat ((“Seigneur et Grand Architecte, nous nous humilions a tes pieds et invoquons ton pardon pour nos erreurs passées au moment où nous sommes sur le point de reconnaître à nos frères maçons comme tes fidèles de prédilection. Nous nous sommes opposés à la libre pensée car nous n’avions pas compris que le premier devoir d’une religion, comme l’a affirmée le concile, de reconnaître même le droit de ne pas croire en Dieu. Nous avons persécutés tous ceux qui, dans ta propre Église, sans pour autant s’éloigner du chemin de la vérité, se sont inscrit dans les loges, ignorant toutes les injures et les menaces. Sans réfléchir, nous avions cru qu’un signe de croix était supérieur aux trois points qui forment une pyramide. Pour tout cela, nous te demandons pardon, Seigneur, et te demandons de nous faire comprendre qu’un compas sur un nouvel autel peut signifier autant que nos vieux crucifix. Amen”, Journal de Genève du 9 janvier 1966 et Quotidien du congrès national brésilien, du 4 mars 1971.)).
Notes et références