Archive for the ‘Karol Józef Wojtyla’ tag
La Secte Moderniste et la FSSPX :
Je t’aime… moi non plus
Je t’Aime… Moi Non Plus :
La Secte Moderniste et la fsspx !
Dans un incroyable et long document du 21 mars 2016, Mgr Fellay nous parle des rapports de la Fraternité avec la Rome apostate dans des termes qui en disent long sur ce qui constitue la trame psychologique de cette « machine à pragmatisme » teintée fortement « d’opportunisme » racoleur comme sait aussi nous le rappeler de Chicago Mgr Tissier de Mallerais…
Ce document est une véritable mine d’or, parsemée de pépites que nous avons résolu d’isoler, de nettoyer et de mettre en évidence pour nos lecteurs que nous devons avertir que la réalité dépasse largement la fiction d’une Fraternité intemporelle, fantasmée et étiquetée catholique sous tous rapports… En effet, réclamer à corps et à cri, dès l’origine de cette vénérable société, une reconnaissance de la part de l’ennemi que l’on dit combattre et convertir, relève, pour le moins, d’un traitement psycho-affectif particulièrement ciblé.
Et ça commence très fort ! Monseigneur nous explique (?) que la constance des rapports avec Rome est sujette à des « fréquences variables » ainsi qu’à des « intensités » elles aussi variables. Ainsi ces deux notions ne permettent pas d’en déduire qu’il y aurait eu, à quelque moment que ce soit, interruption volontaire ou non, unilatérale ou non, des contacts avec Rome depuis notamment l’an 2000. Malgré des « hauts et des bas », malgré l’établissement de « fameux préalables » (messe tridentine + levée des censures), des discussions doctrinales ont duré près de deux ans environ. (2009 à 2011).
La solution canonique étant venue se mettre comme en parallèle avec la solution doctrinale….cette « nouvelle phase » n’a pas abouti, nous dit Mgr Fellay.
La notion « d’espacement » vient ensuite prendre le relais pour aboutir avec Mgr Di Noia puis Mgr Pozzo à une nouvelle phase double ! Et là nous apprenons, émerveillés, qu’il existe une petite place entre l’officiel et l’officieux et que ce « juste milieu » (?) préside de manière plus souple au travers des visites d’ “évêques” (de simples laïcs déguisés en évêques) …car ce qui est visé par Rome c’est avant toute chose la régularisation canonique de la F$$PX, afin de la museler définitivement tout en lui faisant croire que son indépendance est préservée.
« Compromission et ambiguïtés » sont deux mots qui fâchent Mgr Fellay et qu’il rejette avec vigueur car cela risque de « préparer le chaos »…!!! Mais oui !
Quand Jésus demande pardon…les con(s)ciliaires et “tradis”-Ecclesia Dei n’en reviennent pas !
Quand Jésus demande pardon…
les con(s)ciliaires et “tradis”-Ecclesia Dei n’en reviennent pas !
Yves Daoudal, de son vrai nom Hervé Kerbourc’h, ou de plume Hervé Pennven… qui a participé au quotidien “catholique”-rallié-Conciliaire et nationaliste “Présent” jusqu’en décembre 1998, époque à laquelle il est devenu ensuite éditorialiste de l’hebdomadaire “National-Hebdo” (disparu en juillet 2008), était un fidèle de Jean-Marie Le Pen, avant de s’éloigner du Front national…
Il a été rédacteur en chef de la revue catholique traditionaliste maurassienne “La Pensée Catholique” (1). Il est le rédacteur en chef de “Reconquête”, la revue du Centre Henri et André Charlier, dont il est vice-président, et de Chrétienté-Solidarité.
Qualifiant de géants les “papes” Jean-Paul II et Benoît XVI, il est en revanche très critique à l’égard de Paul VI. Il ne croit pas que le Pape soit forcément désigné par l’Esprit Saint et donc le meilleur possible mais plutôt comme l’affirmait le “Cardinal” Joseph Ratzinger en 1997 dans le périodique L’Avvenire :
« Probablement l’unique sécurité qu’il offre (l’Esprit Saint) est que la chose ne puisse être complètement ruinée. Il y a trop d’exemples de Papes que l’Esprit-Saint n’aurait évidemment pas choisis. » (2)
En parfait tradi-rallié, il s’offusque du blasphème du Clown Blanc, le 27 décembre, jour selon la néo-liturgie de la « fête de la Sainte Famille » : Commentant l’« escapade » de Jésus à 12 ans, il a « supposé » que, face au « reproche » de Marie, Jésus a fait « des excuses à ses parents », pour montrer que ce sont des moments qui « se transforment en opportunité de croissance, en occasion de demander pardon et de le recevoir ».
J’avoue qu’il y a désormais assez longtemps que je n’ai pas lu un texte de François. Ma religion est faite, si j’ose dire, et je ne suis pas masochiste. Raison de plus pour ne rien voir de ce qu’il a pu dire autour de Noël. J’en étais resté à son dépôt de chaussures devant la divinité climatique le premier dimanche de l’Avent.
Le « curé des Loubards » et son « pote » François…
Le père a même célébrer une fausse-messe avec le faux-pape François Ø.
« Mon pote, t’as ouvert l’Église de façon extraordinaire. » Voilà ce que Guy Gilbert, aussi appelé le « curé des loubards », avait l’intention de dire vendredi au Clown Blanc François, qui lui faisait l’honneur de le recevoir. Mieux, il a célébré une « messe » (la Synaxe–Montinienne) avec l’antipape conciliaire dans la chapelle de la Maison Sainte-Marthe. Une visite en forme de récompense : 2015 marque en effet un double anniversaire pour le prêtre-éducateur, ses 80 ans, qu’il fête aujourd’hui samedi, et ses 50 ans de sacerdoce (entachés d’apostasie et de “libertés” sacerdotales mal venues).
« Il a des paroles d’une vérité qui bouleverse ». Ce n’est pas la première fois que le plus connu des prêtres français (après l’abbé Pierre) de terrain rencontre un pseudo-pape conciliaire… Il a été accueilli par Wojtyła-Jean-Paul II puis par Ratzinger-Benoît XVI, mais Bergoglio-François, pour lui, c’est différent : « On n’a pas besoin de cinq dictionnaires pour le comprendre, il a des paroles d’une vérité qui bouleverse bien au-delà des chrétiens. » Guy Gilbert, lui, a bouleversé le clergé par son look et son attitude…
« L’Église était assez estomaquée par ce vocabulaire ». Ordonné vrai prêtre Catholique en 1965, le père Gilbert a très vite adopté le look biker (1) et le verbe des gens de la rue auprès desquels il a choisi de vivre. « Ma parole n’a pas de limite, elle jaillit de mon cœur », fait-il valoir. Au début, « l’Église était assez estomaquée par ce vocabulaire, mais elle a pris l’habitude » (Oui ! en devenant la secte Conciliaire…où tout est permis !!!). Elle a dû aussi composer avec son blouson de cuir bardé de pin’s, ses bagues, ses santiags. Et ses cheveux longs (le vrai look biker vous dit-on) qui lui avaient attiré une remarque de son archevêque à Alger, Mgr Duval. « Je lui ai répondu : “écoute, t’as pas un cheveu sur le caillou, moi j’en ai trop. Fifty-fifty, restons-en là” », s’amuse-t-il. Tout Guy Gilbert dans cette réplique.
Il s’occupe de jeunes « foutus à la porte de partout ». S’il s’est engagé si tôt, c’est parce que, enfant, il « ne pouvai[t] pas supporter que quelqu’un souffre. » C’est ce qui l’a poussé à transformer une ruine provençale des gorges du Verdon en centre ayant accueilli, depuis 1974, des centaines de jeunes « foutus à la porte de partout », pour leur permettre une réinsertion sociale. La « bergerie de Faucon », une « institution laïque » tient-il à préciser, se maintient aujourd’hui grâce aux aides publiques, aux droits d’auteur tirés de sa quarantaine de livres, aux dons surtout. « Ce sont les gestes des petits, pas des grosses sommes, qui m’émerveillent. »
Tolérant sur le mariage homosexuel. Un look et un activisme qui ne l’empêche pas de rester dans la ligne de l’Église (la secte Conciliaire bien sûr…où tout est permis !!!), sur l’avortement et l’euthanasie par exemple. Il est en revanche beaucoup plus ouvert que ses congénères sur le sujet du mariage pour tous : « je bénis les motos, les maisons, les chiens, et on ne peut pas bénir les homos ? Nous n’avons pas à juger ce qu’ils vivent ! », tranche-t-il. Des propos qui rappellent le désormais fameux « Qui suis-je pour juger ? » du Clown Blanc romain. Les deux hommes ont dû bien s’entendre.
(D’après un article d’Europe 1)
De la repentance à l’usage de l’église Conciliaire
Projet de repentances à l’usage de l’église Conciliaire
* * *
I Je me repens d’avoir fait appel à des théologiens hétérodoxes (pour ne pas dire hérétiques), déjà stigmatisés à ce titre par Rome, et à des bouillons de culture syncrétistes comme Taizé, ainsi que de m’être appuyée sur les élucubrations de ces catholiques plus que douteux pour préparer en secret – voire en loges – le deuxième Concile œcuménique du Vatican, dit “pastoral” et non pas dogmatique, dont le but véritable (et atteint) était de faire « 1789 dans l’Église », formule lancée d’un ton triomphant juste après le concile par le très progressiste Cardinal Suenens.
II Je me repens, en particulier, d’avoir truqué ce concile avant même qu’il commence et d’y avoir pratiqué jusqu’au bout le coup de force permanent, dans la plus pure tradition de l’Agitprop bolchevique… Il est vrai que lors de tractations conduites à Metz en 1962 entre le Cardinal Tisserand et le patriarche de Moscou, je m’étais engagée à ne pas y renouveler l’indispensable condamnation du communisme génocide, ennemi juré de Dieu et de la chrétienté, mon but étant d’assurer la présence “œcuménique” à Rome de membres de l’église “orthodoxe” russe noyautée par le KGB, agissant ainsi au mépris des catholiques dont la persécution par Moscou et ses satellites n’avait jamais cessé et ne s’est du reste pas ralentie depuis, bien au contraire, alors même que les naïfs croient le communisme vaincu. Ainsi ai-je pactisé partout avec la Révolution pérenne et son dernier avatar en date, allant jusqu’à trahir – au nom de mon Ostpolitik insensée – les catholiques des pays où règne ce régime abject, par exemple en “lâchant” les Uniates d’Ukraine, que n’ont cessé de persécuter nos “frères séparés” prétendument orthodoxes, mais authentiquement à la botte de Moscou et haineusement anti-romains.
III Je me repens d’avoir proscrit de la façon la plus arbitraire, illégale et totalitaire la célébration de la seule Messe qui vaille : celle, immémoriale, que le pape saint Pie V a restaurée en donnant aux prêtres le droit de la célébrer jusqu’à la fin des temps, non sans fulminer d’avance l’anathème contre quiconque prétendrait les en empêcher. Cette attitude aberrante devait me conduire à excommunier (de facto, sinon de jure, et pour cause !) les derniers catholiques et leurs pasteurs – taxés de schisme – tout en laissant pérorer et parader à son aise l’hérésie néo-moderniste, quand je ne l’y encourageais pas. Témoin, entre autres, le grand charivari que j’ai permis aux “charismatiques” (ces convulsionnaires d’inspiration protestante et possédés par “l’esprit”, certes, mais lequel ?) d’organiser au cœur même de la chrétienté, dans la basilique Saint-Pierre de Rome, puis sur son parvis, alors même que partout dans le monde, je fermais les lieux saints à la Tradition et à ses cérémonies authentiquement catholiques.
IV Je me repens d’avoir désacralisé le Saint Sacrifice de la Messe au point de le transformer en une sorte d’événement festif New Age axé sur l’adoration de l’“Homme” plus que de Dieu. Je me repens d’en avoir fait un simple mémorial, un vulgaire “repas communautaire” niant implicitement la Présence réelle et la Transsubstantiation, au point de rendre la fréquentation de la “messe de Paul VI” recommandable aux protestants par leur hiérarchie, qui – depuis Luther, ce moine défroqué, débauché et déséquilibré – exclut que la Messe puisse être ce qu’elle a été, est et restera toujours et avant tout : un Sacrifice propitiatoire non sanglant. Je me repens d’avoir institué là un office protestant à 98%, avec un zeste de Kabbale (« Dieu de l’univers » au lieu de « Dieu des forces célestes » pour traduire Deus Sabaoth) et un soupçon de jargon maçonnique (« fruits de la terre et du travail des hommes » au lieu de « le pain sacré de la vie éternelle et le calice de l’éternel salut » pour traduire Panem sanctum vitæ æternæ, et Calicem salutis perpetuæ), ce qui est peu surprenant lorsqu’on songe que cette “messe” est sortie toute armée d’une obscure commission (une loge, en somme) dont j’avais confié la présidence au prélat franc-maçon Annibale Bugnini, assisté de six conseillers protestants et de quelques néo-modernistes jouant les “catholiques-alibis”. Je me repens d’avoir profané les lieux saints en les prêtant à n’importe qui pour n’importe quel usage, en reléguant le Saint-Sacrement dans les bas-côtés, voire la sacristie, en laissant déposer les hosties par des mains non consacrées dans des mains non consacrées, en permettant à des jeunes filles de servir la “messe”, en remplaçant l’autel par une table à repasser tournant le dos à Dieu, mais faisant face à l’“Homme” (dont Paul VI a même proclamé fièrement que j’avais le culte !), en supprimant la clôture du chœur, en ôtant les statues, etc. etc., bref, en faisant tout pour éliminer le respect dû au surnaturel. Je me repens d’avoir jeté aux orties le latin, langue sacrée depuis que les premiers chrétiens l’ont empruntée à leurs persécuteurs pour adorer Dieu d’une seule voix dans tout l’Empire romain, surmontant providentiellement ainsi la malédiction de Babel. Je me repens d’avoir voulu, par tous ces attentats, tuer le Saint Sacrifice de la Messe dans l’espoir fou et impie d’étouffer l’Église Catholique, dont il est le fondement, afin de me substituer définitivement à celle-ci.
V Je me repens d’être revenue sur les enseignements de tous les papes d’avant 1958, ne serait-ce qu’en cautionnant cette monstruosité maintes fois condamnée qu’est la “liberté religieuse”, porteuse de laïcisme, donc de révolte permanente contre le Christ-Roi, sous l’influence évidente des “libres-penseurs” que j’avais accueillis en mon sein. Je me repens, en fait, d’avoir ridiculisé dans l’esprit de l’immense majorité des catholiques les notions de dogme, de doctrine et de magistère, exposant ainsi les âmes au doute, à l’indifférence, à l’apostasie et aux ténèbres extérieures. Je me repens d’avoir été le loup déguisé en brebis et fourvoyant celles-ci pour mieux les perdre.
VI Je me repens d’avoir laissé (ne serait-ce qu’en France) bon nombre de mes évêques, archevêques et cardinaux – infiltrés dans l’Église par ses pires ennemis – délirer de la manière à la fois la plus grotesque et la plus crapuleuse dans tous les domaines possibles, par exemple :
– en fraternisant ouvertement avec lesdits ennemis – athées, talmudistes, marxistes, protestants et maçons, entre autres – au point même, pour beaucoup, de se faire carrément francs-maçons… quand il ne s’agit pas de francs-maçons qui se sont faits prêtres et ont progressé dans les deux hiérarchies à la fois selon les excellents préceptes de leurs grands ancêtres de la Haute Vente d’Italie ;
– en fermant les églises de France aux “indésirables” – à savoir les membres de la droite nationale non païenne qui souhaitaient recevoir le baptême ou auxquels leurs proches voulaient donner des obsèques religieuses, ou encore les fidèles de la Tradition décédés, parmi lesquels des prêtres – pour mieux en ouvrir les portes à tout ce qui n’est pas catholique et, de préférence, tout ce qui est le plus anti-catholique ;
– dans une logique suicidaire, en faisant don à l’islam prosélyte et conquérant (surtout pas aux “intégristes”, c’est-à-dire au petit reste de catholiques véritables !) des églises désertées par les fidèles à cause de la dérive conciliaire, précisément ; or, c’est là, pour ce même islam, un signe infaillible de faiblesse et la preuve qu’il a désormais le champ libre sur le territoire d’une chrétienté dont les pasteurs mêmes s’appliquent à hâter la décomposition ; à cause de ces ventres mous, l’Europe occidentale n’est plus tout à fait le dar-el-harb (pays de la guerre avec les “infidèles”) que les mahométans ont vainement cherché à envahir pendant treize à quatorze siècles ; elle est même en passe de s’assimiler au dar-el-islam (pays de la “paix” mahométane) et de voir ainsi ses habitants s’intégrer bon gré mal gré à l’oumma (communauté des mahométans), dont les membres méprisent, ostracisent et persécutent les non-mahométans, qui ne sont à leurs yeux que des dhimmis (citoyens de deuxième ordre, assujettis quand même à l’odieuse chariah (loi mahométane) ;
– en pétitionnant, défilant et manifestant à la moindre occasion avec la racaille trotskiste, qui est fanatiquement internationaliste, immigrationniste, francophobe, anticléricale et avorteuse ;
– en multipliant les déclarations, prises de position et actions les plus bassement démagogiques, collaborationnistes, voire hérétiques, car bien dans l’irrespirable “air du temps”, qui est à l’hédonisme, au relativisme, au naturalisme, à la tiédeur, au métissage forcé, à la destruction des nations, à la tolérance de l’intolérable, etc. etc. etc.
VII Je me repens d’avoir introduit l’erreur dans la Vérité, c’est-à-dire d’avoir obscurci cette dernière – ce qui insulte à la mémoire de tous les martyrs ayant versé leur sang pour elle depuis deux mille ans – en prônant, pratiquant et imposant un faux œcuménisme, véritable piège du Malin qui revient à faire croire que tout se vaut : la vraie Religion et les fausses ; or, ce prétendu œcuménisme (qui m’attire du reste le mépris croissant des fausses religions : beau résultat parmi d’autres !) dépouille évidemment ladite Religion de tout son crédit auprès des fidèles comme des âmes qui auraient pu s’y convertir, mais qui sont désormais fortement incitées à continuer de chercher d’impossibles “voies de salut” dans leurs cultes hérétiques, schismatiques, païens ou sataniques habituels, tandis que les ex-fidèles – complètement désorientés – perdent la Foi en tout ou partie et deviennent indifférents, quand ils ne se laissent pas coopter par des sectes religieuses ou antireligieuses, ayant pignon sur rue ou non.
VIII Je me repens, dans le même ordre d’idées, d’avoir organisé à Assise, puis un peu partout en souvenir de ce happening démentiel, de véritables pandémoniums des fausses religions, mises sur le même pied que la vraie. Je me repens de n’avoir rien voulu comprendre aux avertissements du Ciel lorsque, onze ans jour pour jour après ce premier et gigantesque scandale, Assise a été frappée par un tremblement de terre dévastateur qui – entre autres signes sans équivoque – devait causer la destruction du maître-autel de la cathédrale, sur le tabernacle duquel on avait obligeamment prié les bouddhistes de poser leur idole, tandis que sous ce même autel, dans la crypte, la châsse contenant les reliques de saint François demeurait intacte. Je me repens d’avoir réédité le même exploit “œcuménique” dans le sanctuaire marial de Fatima ou, grâce à mes soins empressés, une idole hindoue a été adorée dans la chapelle des apparitions.
IX Je me repens d’avoir cherché à faire croire que les “avancées conciliaires” (par exemple, l’“abolition” du démon et du péché originel et actuel) étaient irréversibles, comme si quelques dizaines d’années de tragiques errances rappelant la folie arienne pouvaient gommer dix-neuf siècles de saint et patient labeur au service de cette Foi, de cette Espérance et de cette Charité qu’a prêchées Celui dont le Nom est le seul par lequel nous puissions être sauvés.
X Je me repens d’avoir gaspillé en des JMJ purement médiatiques et ostentatoires – destinées à prouver la vigueur de la Foi des jeunes, mais ayant au contraire crûment mis à nu la désolante ignorance des intéressés en matière de religion – la soif d’absolu d’une jeunesse en friche qui, lorsqu’elle parvient à échapper au bourrage de crâne ambiant, constate l’inanité du Novus Ordo Missae et se dirige de plus en plus vers le catholicisme de Tradition.
XI Je me repens d’avoir tout mis en œuvre afin de diviser le mouvement traditionaliste, d’abord en tirant prétexte des sacres de 1988 pour terroriser une partie des “tradis” et les pousser à quitter la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X (je leur avais fait miroiter un leurre en forme d’indult), ensuite en laminant la Fraternité Saint-Pierre – produit pourtant bien docile de cette scission – par des grenouillages indignes, enfin en essayant de provoquer le même genre d’éclatement au sein du noyau organisé de la résistance catholique, la Fraternité Saint-Pie X, œuvre de Mgr Marcel Lefebvre, à laquelle j’ai proposé, selon ma bonne habitude, des “discussions”. Je me repens d’avoir agi, ce faisant, sous l’inspiration de celui dont le nom signifie “diviseur”.
XII Je me repens d’avoir déboussolé un peu plus encore les fidèles en pratiquant la “repentance” à tort et à travers, autrement dit en battant ma coulpe sur la poitrine des saints papes qui se sont succédé au cours des siècles, et cela pour des fautes imaginaires : avoir évangélisé les païens en renversant leurs idoles selon les instructions du Divin Maître, redressé les hérésies en les combattant résolument lorsqu’elles prétendaient s’imposer par les armes, rouvert les routes de Jérusalem aux pèlerins après des siècles pendant lesquels l’islam prédateur les avait impunément tués, rançonnés ou réduits en esclavage, voire – comme le Vénérable Pape Pie XII – sauvé des milliers de juifs de l’extermination, pour se faire accuser longtemps après de s’être désintéressé de leur sort et même d’avoir collaboré avec les nazis, sans que je réagisse avec toute la fermeté voulue contre d’aussi nauséeuses calomnies, le pontife en question présentant à mes yeux la tare manifeste d’avoir été le dernier pape pré-conciliaire, autant dire le dernier pape incontestablement catholique en dépit de ses faiblesses.
XIII Je me repens d’avoir accéléré ma fuite en avant vers le précipice à mesure que s’affirmait mon cuisant échec. L’arbre se juge à ses fruits, et les miens – tout colorés et appétissants qu’ils peuvent être à la vue de certains – se sont révélés secs, amers, gâtés ou moisis à la dégustation de tous ceux qui conservent tant soit peu de palais. Ainsi, je me repens d’avoir provoqué la désaffection des églises, monastères et séminaires et d’avoir tendu, devant ce véritable désastre, l’écran de fumée d’une prétendue “nouvelle Pentecôte” pour tenter de faire oublier les déclarations de Paul VI lui-même déplorant que les « fumées de Satan » se fussent introduites dans l’Église.
XIV Je me repens d’avoir réservé un enterrement de première classe au miracle comme aux révélations de Fatima, et notamment d’avoir menti au moins par omission sur le troisième secret (qui m’est archi-défavorable : cela, du moins, est un secret de Polichinelle) tout en ne m’opposant pas aux “apparitions mariales” de Medjugorje, qui ne sauraient venir du Ciel tant les messages de la “Gospa” sont répétitifs, lénifiants, inconsistants… conciliaires en quelque sorte, tant elles attirent les “charismatiques” comme les sanies attirent les mouches, tant les voyants et leurs “sponsors” présentent une sainteté pour le moins douteuse. Je me repens donc, d’une part d’avoir censuré la Très Sainte Vierge Marie, d’autre part d’avoir prétendu reconnaître sa parole dans une véritable bouillie pour les chats… tout en continuant d’ignorer avec une pertinacité infernale les avertissements très clairs qu’elle a donnés à La Salette en 1846 et qui annonçaient mes ignominies actuelles.
XV Je me repens d’avoir mis le Saint Linceul de Turin sous l’éteignoir depuis sa prétendue datation au carbone 14 de 1988, alors que j’ai appris depuis – en toute certitude – que celle-ci n’était qu’une grossière imposture (dans mon idée, les ostensions de 1998 et 2000 devaient être les dernières, si possible). Il est vrai que je n’ai pas tardé à me coucher devant la fausse science et ses diktats antichrétiens, par exemple les fariboles évolutionnistes que Jean Rostand – leur tenant athée – avait eu le courage quelque peu schizophrène de dénoncer en écrivant que l’“Évolution” était « un conte de fées pour grandes personnes ». Je me repens d’avoir vu en fait dans le Saint Linceul, comme dans son message miraculeux et sans ambiguïté, un obstacle massif à ma seule véritable obsession : l’extension de l’“œcuménisme” à tout et n’importe quoi. Aux « extra-terrestres » aussi, depuis peu !…
XVI Je me repens d’avoir contribué – notamment par cet œcuménisme dévoyé – à ériger le trône de l’Antéchrist, dont le règne passera par l’instauration d’une religion mondiale n’ayant évidemment rien à voir avec la Religion Catholique et ne pouvant déboucher que sur la fin des temps annoncée par saint Jean dans son Apocalypse, point d’orgue de la Révélation. Les précurseurs de l’“homme d’iniquité” auront été nombreux en mon sein…
XVII Je me repens d’avoir entraîné, par ces multiples et criminels errements, la chute en enfer d’un grand nombre d’âmes, et je sais qu’il m’en sera demandé raison au Jugement Dernier, dont j’attends le Jour en tremblant.
XVIII Je me repens de ne pouvoir me repentir de tous mes méfaits et manquements tant ils ont été nombreux et tant leur seule évocation m’épouvanterait aujourd’hui.
XIX Je me repens, pour l’essentiel, d’avoir sombré dans le schisme et l’hérésie en me séparant du Catholicisme de toujours et d’avoir sévi jusqu’en cet instant béni où, avec la plus vive et la plus sincère contrition, ainsi que le fervent espoir de voir le Juge Suprême pardonner à mes membres, j’ai l’indicible soulagement de me réintégrer enfin à l’Église Une, Sainte, Catholique, Apostolique et Romaine, seule porteuse du message de Vérité de Notre Seigneur Jésus-Christ, unique Sauveur des hommes de bonne volonté, à laquelle je restitue humblement les clefs de saint Pierre dont j’ai usurpé la garde pendant un demi-siècle environ.
XX Je me repens. Je me repens. Je me repens… Je Me Repens !!…
François Thouvenin
Et les successeurs continuent…
ITALIE. “Canonisation” de Jean-Paul II : le ras-le-bol des Romains
ITALIE. “Canonisation” de Jean-Paul II : le ras-le-bol des Romains
700.000 pèlerins sont attendus dimanche à Rome pour assister à la “canonisation” des antipapes Jean XXIII et Jean-Paul II. Une « invasion » qui coûte cher à la Ville éternelle.
Rome est devenue invivable. Parce que Rome est envahie de hordes de pèlerins venus de tous les coins du monde, qui circulent en groupes organisés derrière de petits drapeaux rouges, ou des foulards ou des ombrelles opportunes (il fait quand même dans les 27 degrés). Ils couvrent les trottoirs et débordent sur la chaussée, rendant la circulation compliquée.
Tout le centre-ville est embouteillé depuis le début de la semaine, les berges du Tibre sont pratiquement interdites aux voitures, il faut une heure pour aller du Trastevere à la gare Termini, en voiture ou à pied. Les abords du Vatican sont déjà couverts de bouteilles en plastique vides, de papiers, de sandwichs et morceaux de pizzas « al taglio » en train de pourrir tranquillement sous le soleil : abandonnés à leur triste sort par des pèlerins qui se fichent de l’écologie comme d’une guigne.
Le pèlerin prend, il ne donne pas »
La comédie musicale sur la vie de Jean-Paul II est déjà sur les écrans et le documentaire sur l’antipape François est annoncé sur les murs de la Ville éternelle. Le Romain de base se sent cerné. Cette ville trépidante est déjà ingérable en temps normal, avec ses ruelles étroites, ses monuments qui surgissent tout à coup au détour du chemin et ses superpositions historiques, sa pollution malgré le souffle de la tramontane. Sa population va pourtant doubler d’ici dimanche, livrée aux joies de la “canonisation” « historique » de deux antipapes en présence de deux autres antipapes bien vivants.
Le Romain de base pourrait se réjouir de la manne providentielle que cet immense afflux représente pour le commerce : il n’en est rien. « Le pèlerin prend, il ne donne pas », philosophe un vieux chauffeur de taxi. Pour lui les courses n’ont pas augmenté depuis une semaine et n’augmenteront pas d’ici dimanche.
Coût des festivités papales : 5 millions d’euros
Il explique que les pèlerins sont sans le sou et passent leur temps à arpenter le centre-ville avec simplement une bouteille d’eau minérale dans leur sac à dos et des tennis aux pieds. Quand ils mangent, c’est un bout de pizza à 2 euros. Quand ils dorment, c’est dans un institut religieux à 20 euros la nuit ou dans un bed & breakfast parfois improvisé (cette formule a connu un véritable boom avec les « canonisations »).
La présence des pèlerins est une source de pollution et de coûts énormes pour la collectivité : on évalue à 5 millions d’euros le coût des festivités “papales”, qui pèseront sur le budget péninsulaire et pas sur les finances de l’État du Vatican (c’est le Concordat de 1920 qui l’établit). La liste est longue des policiers mobilisés, des secouristes de la Protection civile qui quadrillent la ville, des ambulances en état d’alerte permanent avec leurs médecins, infirmiers, et secours d’urgence. Sans oublier les 500 toilettes mobiles qu’il a fallu installer pour affronter les besoins de base de toutes ces personnes en transit…
« Chers pèlerins, faites comme chez vous… »
Qu’un quotidien conservateur et sérieux comme le « Corriere della Sera » publie aujourd’hui un édito aussi agressif (« Chers pèlerins, faites comme chez vous ») reflète bien l’état d’esprit des 2.700.000 Romains qui subissent comme un cauchemar l’envahissement de leur espace vital . « Rome est la plus belle ville du monde », écrit notre confrère et « d’habitude, elle ne s’excite pas outre mesure. Elle a vu un [anti]Pape entrer dans une prison, un autre mourir après voir bu une camomille, un autre presque assassiné sur la place Saint-Pierre, et puis un [anti]pape qui donnait sa démission et un autre qui parlait d’abord aux pauvres avant de s’adresser aux cardinaux. »
Les Romains ont déjà tout vu. Parce qu’ils y vivent, dans cette ville. Et comme ils y vivent, ils aimeraient vous voir moins mal élevés et sales, chers pèlerins. Ceci dit, sans façons : « faites comme chez vous ».
Ces réactions témoignent en tout cas que la population romaine est beaucoup moins « catholique » qu’on ne le croit. Et personne ne s’étonnera si dans son scepticisme elle décidera de s’enfuir dimanche à l’aube pour ne remettre les pieds dans la Ville éternelle que dimanche dans la nuit. En pensant en son for intérieur : « Faites comme chez vous, chers pèlerins, et ne vous gênez pas. Nous ne serons pas là. »
Marcelle Padovani, à Rome – Le Nouvel Observateur
VATICAN D’EUX : Premier “saint” homicide…
La croix de JP2 s’effondre et tue un touriste…
À 48 heures de la “canonisation” express de Jean-Paul II… Le Christ Rédempteur donne SONT jugement !!!
AFP : Jeudi 24 avril 2014, 22:41
Un jeune touriste meurt écrasé par la croix de Jean Paul II à Brescia
DRAME – La statue, de près de 30 mètres de haut, a tué le jeune homme de 20 ans sur le coup…
Un jeune touriste de 20 ans est mort jeudi écrasé dans l’effondrement d’une immense croix du Christ réalisée dans une zone montagneuse par un artiste à l’occasion de la visite à Brescia (nord-ouest de l’Italie) de l’antipape Jean Paul II en septembre 1998…
Le jeune homme, originaire de Lovere, dans la région de Bergame, était en excursion sur le site de Cevo avec des camarades de son aumônerie, selon des informations de l’agence Ansa, et du Corriere della Sera. La victime qui se trouvait juste sous la croix est Marco Gusmini, selon le Corriere.
Brisée de façon soudaine
La croix du Christ Rédempteur (!!!), haute de plus de 30 mètres (image de la statue avant le drame par ici) réalisée par l’artiste italien Enrico Job (1934-2008), s’est apparemment brisée de façon soudaine et la portion la plus haute est tombée sur le groupe, tuant le jeune sur le coup. L’œuvre (!!!) était constituée d’une longue poutre en trois portions, à laquelle l’artiste (!!!) avait donné une forme très incurvée. Au bout de la croix, pendait une statue du Christ (!!!) de six mètres de haut et pesant 600 kg.
La croix avait été créée pour célébrer la visite à Brescia de l’antipape polonais Karol Wojtyla au centenaire de la naissance de Paul VI.