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“COMING OUT” au Vatican !!!

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Coming Out au Vatican !!!

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Les faux prêtres de la secte tombent les masques…. et c’est très bien !

 

 

Chers amis lecteurs,

J’ai beaucoup hésité à parler de ce sujet très délicat qui heurte la pudeur tout autant que la foi des fidèles que nous sommes ou tentons du moins d’être, avec la grâce de Dieu, dans ce monde si chaotique et inversé. Car en parler en tant que personne privée, hors du cadre très normé de la morale et de ses condamnations sans appel, risque de faire naître chez certaines âmes sensibles ou suspicieuses des réactions quelque peu …diversifiées ! On verra bien !

D’éminentes personnalités laïques ou religieuses, y compris dans nos rangs, ont rappelé toutes les condamnations multiséculaires des personnes qui se livrent sans vergogne et sans retenue à ce qu’il faut bien nommer un vice contre-nature. Le rôle modeste que je me suis imparti ici n’est donc pas de rappeler une énième fois toutes ces condamnations, mais de tenter d’aborder ce problème sous un éclairage spécifique et propre à parvenir à expliquer à toutes les âmes de bonne volonté ce qui fait l’un des fonds du problème.

Certes nous sommes en principe entre adultes et aucun sujet ne doit rester secret (j’ai volontairement écarté le terme “tabou” !) tant que l’éclairage qu’on en donne reste « ad majorem Dei gloriam » et dans la voie étroite d’une charité bien comprise. Tout ce qui touche au plus intime de l’âme et du cœur humain suscite des remous secrets qu’on ne saurait trop manier avec la plus grande précaution.

Pour entrer dans le vif du sujet et faire comprendre à mes lecteurs l’une des nombreuses composantes du problème, je suis bien conscient de m’adresser à des lecteurs très majoritairement respectueux des condamnations de l’Église et aussi très majoritairement “hétérosexuels” dans leur choix de vie et le témoignage de leur existence qu’ils veulent conformes à la loi naturelle, tout simplement.

N’étant pas complètement naïf, je suis également conscient qu’il se trouvera peut-être parmi mes lecteurs quelques rares personnes qui ne se reconnaîtront pas dans cette majorité naturelle, voulue par Dieu, parce qu’elles feront partie d’une minorité infime qui aura plutôt tendance à se définir comme invertie ou pour le moins comme étant sujette à des pensées ou tendances qualifiées de vicieuses car contre-nature. Que l’on me suive bien : il m’importe peu de me poser la question de savoir si ces personnes très minoritaires ont construit leur vie affective sur un énorme déni ou si elles ont pris le problème à bras le corps en adoptant autant que faire se peut les remèdes spirituels et surnaturels recommandés par l’Église.

On juge l’arbre à ses fruits ! Que de mariages ratés ou bradés même au bout de plusieurs décennies sans que le commun des mortels ne devine ce qui a motivé la rupture. Il arrive souvent, et j’en ai lu des témoignages, qu’une jeunesse dissipée refleurisse beaucoup plus tard sur une terre ingrate et empoisonnée car trop longtemps négligée… L’on m’objectera que les personnes normales divorcent aussi à tour de bras et/ou se séparent à tour de bras ! L’objection n’est ni sérieuse ni honnête. Dans ce premier cas, il y a adultère, comportement pervers (avec ou sans enfants) ou grave incompatibilité d’humeurs susceptibles de motiver séparation ou divorce (rassurons-nous plus pour longtemps puisque François Zéro est plutôt pour la nullité du mariage !!!). En ce cas qui fait les frais de cet état des choses ? La morale religieuse…et les enfants !!!

Le numéro d'équilibriste de François Ø face aux croyants gays

Alors que dans le second cas, même si les raisons apparentes peuvent éventuellement paraître les mêmes (“adultère gay” (!), incompatibilité d’humeur, perversions diverses, etc…) la causalité profonde, c’est à dire la déviance originelle, n’est évidemment pas de même nature que dans le cas d’un couple classique ! On peut aussi dire que tous les invertis n’ont ni “vocation” au “mariage” (“gay” c’est à dire blasphématoire) ni à la “vie apairée”, pour reprendre un lexique plus conforme à la réalité et à la morale !…

Car le problème n’est pas celui de leur tendance, qui ne regarde que leur for interne, ou de leurs chutes, qui ne regardent que leur confesseur (sauf s’il y a scandale public !), mais celui de savoir si ces personnes ont assez de pudeur chrétienne pour garder en elles-mêmes un secret de bon aloi, dont les vertus sont évidentes à tout catholique digne de ce nom. D’aucuns viendront m’opposer peut-être qu’un secret dans le domaine psycho-affectif est à même de générer moult dérèglements, complexes, frustrations et atteintes neuro-physiologiques. Ben voyons !

Me refusant à entrer dans des domaines piégés comme la psychanalyse ou la psychologie, je répondrai que l’humanité a toujours vécu avec bien des frustrations de toutes sortes, conséquences du péché originel, et que le pourcentage des personnes “atteintes” a toujours été bien inférieur à l’intérêt général qu’ont eu toutes les sociétés raisonnables à défendre la loi naturelle et l’ordre social garant de la survie de l’espèce. La société chrétienne ayant parvenu malgré bien des fluctuations à un équilibre relativement satisfaisant pour le plus grand nombre.

Le politique laïque et révolutionnaire ayant généré le phénomène du communautarisme, les invertis les plus radicaux n’ont pas échappé à cette volonté subversive de reconnaissance de leurs soi-disant droits par une société politique elle-même déliquescente…

Ainsi, le secret multiséculaire, individuel et collectif, a-t-il été de plus en plus banni par les porteurs officiels de la conscience “gay” et remplacé par des bannières arc-en-ciel, symbole visible d’une transmutation-inversion quasi-totale : l’impudeur avait cédé la place à la pudeur !!! La « fierté gay » avait remplacé la honte de se savoir démasqué ! La nouvelle église néo-catholique n’échapperait pas non plus à cette formidable mutation.

Qu’on me permette alors une légère digression métaphysico-religieuse : le cloaque d’impureté décrit à La Salette qualifie d’abord, n’en doutons pas, le pourrissement intellectuel et doctrinal des prêtres de Jésus-Christ, accompagné, de temps à autre, par un pourrissement au niveau des mœurs.

Dans des temps disons catholiques, un prêtre aux tendances constitutionnellement inverties, soit ne parvenait pas à la prêtrise, soit accomplissait son ministère dans le renoncement accepté et vécu comme une pénitence car l’aide de l’Église était ce qu’il rencontrait de mieux et de plus efficace tout au long de sa vie. Dispensatrice des grâces de pureté et de chasteté, l’Église n’était pas avare de remèdes pour ses prêtres.

Dans la secte conciliaire, l’ambiance délétère du relativisme doctrinal et du scandale liturgique instaurés par le conciliabule, agit comme un « accélérateur de particules communautaires ». Non seulement ses faux prêtres ne jouissent d’aucune des grâces si spécifiques et merveilleuses du sacerdoce, mais ils se trouvent comme exaltés dans leurs différences (et particulièrement ceux qui sont invertis) par une hiérarchie conciliaire apostate et criminelle.

Alors ne nous étonnons pas que certains, mus par une certaine cohérence intellectuelle, fassent en toute connaissance de cause leur “coming out” ! Dans l’institution religieuse (on ne peut plus parler d’Église stricto sensu) les mutations sont lentes et se font toujours avec un peu de retard par rapport à la société civile.

La logique du prochain synode (“d’Eux !”) voudrait que ces mutations soient entérinées par une majorité de clercs progressistes. Malheureusement, il n’en sera pas ainsi et les leurres diaboliques feront leur office de frein circonstanciel.

Sur un plan stratégique, c’est sans doute cette crainte que les choses ne bougent pas assez vite, qui ont déclenché chez ce théologien (voir l’article du Figaro) de la Curie Romaine (!) le désir d’accélérer le processus en donnant l’ “exemple” !!! Il est même allé jusqu’à s’afficher en public (et en col romain !) avec son compagnon devant les caméras du monde entier.

Oui, la réserve chrétienne a vraiment cédé le pas à l’indécence conciliaire !

J’ose espérer bénéficier de l’indulgence de mes fidèles lecteurs pour un article assez court vu l’ampleur des problèmes qu’il soulève. D’avance je les en remercie.

Pierre Legrand.

(Dans l’article ci-dessous, le langage est totalement conciliaire, faisant croire qu’il s’agit de l’Église catholique)

 

Le Figaro

Au Vatican le coming out médiatique d’un prêtre fait scandale

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Questions Objectives à Monsieur l’Abbé Jean-Luc Lafitte …suite

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Questions Objectives à Monsieur l’Abbé Jean-Luc Lafitte

(suite de http://wordpress.catholicapedia.net/?p=13019)

Mises au Point de Louis-Hubert Remy,

7 mars 2014, en la fête de saint Thomas d’Aquin

Quand comprendra-t-on que celui qui engendre la zizanie ou la division
n’est pas celui qui dénonce l’erreur,
mais celui qui enseigne l’erreur ou ne la combat pas ?

 

Ayant été surpris par certains commentaires de ce fil, et n’ayant pas pu intervenir pendant ces jours de débat, je me permets de le reprendre car il me semble que l’on est passé à côté de l’essentiel. Je ne règle pas mes comptes, comme vont dire les sots, je défends la vérité. Soyez exigeants avec vos prêtres, nous disait l’abbé Vérité.

 

Dom GuérangerDom Guéranger, au 9 avril de L’année Liturgique, cite quelques phrases de saint Cyrille dans son combat contre Nestorius qui devrait être apprise par cœur par tous les catholiques militants :

Saint Cyrille d'Alexandrie« Quand le pasteur se change en loup, c’est au troupeau de se défendre tout d’abord. Régulièrement sans doute la doctrine descend des évêques au peuple fidèle, et les sujets, dans l’ordre de la foi, n’ont point à juger leurs chefs. Mais il est dans le trésor de la révélation des points essentiels, dont tout chrétien, par le fait même de son titre de chrétien, a la connaissance nécessaire et la garde obligée. Le principe ne change pas, qu’il s’agisse de croyance ou de conduite, de morale ou de dogme. Les trahisons pareilles à celle de Nestorius sont rares dans l’Église ; mais il peut arriver que des pasteurs restent silencieux, pour une cause ou pour l’autre, en certaines circonstances où la religion même serait engagée. Les vrais fidèles sont les hommes qui puisent dans leur seul baptême, en de telles conjectures, l’inspiration d’une ligne de conduite ; non les pusillanimes qui, sous le prétexte spécieux de la soumission aux pouvoirs établis, attendent pour courir à l’ennemi, ou s’opposer à ses entreprises, un programme qui n’est pas nécessaire et qu’on ne doit point leur donner. »

(…) Cyrille tenta de ramener Nestorius. Mais le sectaire s’opiniâtrait ; à défaut d’arguments, il se plaignait de l’ingérence du patriarche. Comme toujours en pareille circonstance, il se trouva des hommes d’apaisement qui, sans partager son erreur, estimaient que le mieux eût été en effet de ne pas lui répondre, par crainte de l’aigrir, d’augmenter le scandale, de blesser en un mot la charité. À ces hommes, dont la vertu singulière avait la propriété de s’effrayer moins des audaces de l’hérésie que de l’affirmation de la foi chrétienne, à ces partisans de la paix quand même, Cyrille répondait :

(…) « Que ne puis-je, répondait Cyrille, satisfaire l’évêque de Constantinople, apaiser l’amertume de mon frère ! Mais c’est de la foi qu’il s’agit ; le scandale est dans toutes les Églises ; chacun s’informe au sujet de la doctrine nouvelle. Si nous, qui avons reçu de Dieu la mission d’enseigner, ne portons pas de remède à de si grands maux, au jour du jugement y aura-t-il pour nous assez de flammes ? Déjà la calomnie, l’injure, ne m’ont pas manqué ; oubli sur tout cela : que seulement la foi reste sauve, et je ne concéderai à personne d’aimer plus ardemment que moi Nestorius. Mais si, du fait de quelques-uns, la foi vient à souffrir, qu’on n’en doute point : nous ne perdrons pas nos âmes, la mort même fût-elle sur notre tête. Si la crainte de quelque ennui l’emporte en nous sur le zèle de la gloire de Dieu et nous fait taire la vérité, de quel front pourrons-nous célébrer en présence du peuple chrétien les saints martyrs, lorsque ce qui fait leur éloge est uniquement l’accomplissement de cette parole : Pour la Vérité, Combats Jusqu’à la Mort ! (Eccli. IV, 33) »

(…) « Quant à ce qui est de moi, écrit-il à ses clercs résidant pour lui dans la ville impériale, peine, vivre et mourir pour la foi de Jésus-Christ est mon plus grand désir. Comme il est écrit, je ne donnerai point de sommeil à mes yeux, je ne clorai point mes paupières, je n’accorderai point de repos à ma tête (Psalm CXXXI, 4 – 5), que je n’ai livré le combat nécessaire au salut de tous. C’est pourquoi, bien pénétrés de notre pensée, agissez virilement ; surveillez l’ennemi, informez-vous de ses moindres mouvements. Au premier jour je vous enverrai, choisis entre tous, des hommes pieux et prudents, évêques et moines ; dès maintenant je prépare les lettres, telles qu’il les faut et pour qui il convient. J’ai résolu pour la foi du Christ de travailler sans trêve, et de supporter tous les tourments, même réputés les plus terribles, jusqu’à ce qu’enfin m’arrive de subir la mort qui sera douce pour une telle cause. »

Et dom Guéranger finit par cette consigne :

(…) Ô vous qui portâtes à l’erreur des coups si terribles, montrez aux docteurs de nos temps la manière de vaincre : qu’ils sachent comme vous s’appuyer sur Pierre ; qu’ils ne se désintéressent de rien de ce qui touche à l’Église ; qu’ils regardent toujours comme leurs propres ennemis, et leurs seuls ennemis, ceux du règne de Dieu. Dans vos sublimes écrits, les pasteurs apprendront la vraie science, celles des saintes Lettres, sans laquelle leur zèle serait impuissant. Les Chrétiens comprendront à votre école qu’ils ne peuvent espérer croître dans la vertu, sans grandir dans la foi tout d’abord, sans développer en eux la connaissance du mystère de l’Homme-Dieu. En un temps où le vague des notions suffit à tant d’âmes, répétez à tous que « c’est l’amour du vrai qui conduit à la vie ». (Cyr. Al. Homil. div I).

 

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Un lobby sollicite papeFrançois pour qu’il rende le célibat des prêtres facultatif

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…Un lobby sollicite papeFrançois pour qu’il rende le célibat des “prêtres” catholiques [conciliaires] facultatif

 

Mariage des prêtres

Suite de la série d’articles sur Vatican d’Eux et la volonté farouche qu’ils [Eux] ont de mettre fin au “célibat des prêtres”… (enfin, ceux qui ne sont pas pédérastes ! quoi que ?!!!)

 

Troisième épisode, retour sur la copine de Bergo(go)glio, militante et lobbyiste pour l’abolition du célibat des prêtres.

 

(London Evening Post, 23 avril 2013)

Un lobby sollicite le “Pape” François pour qu’il rende le célibat des prêtres facultatif

 

 Clelia LuroClelia Luro montre une photo de son défunt mari, Jerónimo Podestá,
ancien évêque d’Avellaneda, à son domicile de Buenos Aires

 

Clelia Luro est en fauteuil roulant et porte le poids de ses quatre-vingt-sept ans, mais elle se sent la force d’obliger l’Église catholique romaine (l’église Conciliaire qui occupe Rome) à prêter attention à sa campagne pour qu’il soit mis fin au célibat des prêtres. Cette femme, dont l’histoire d’amour, puis le mariage avec un évêque (défroqué) avaient fait scandale durant les années soixante, est une amie intime du Pape François, qui l’appelait tous les dimanches quand il était le premier cardinal d’Argentine.

 

Clelia LuroLuro est persuadée que le Pape finira par faire en sorte d’amener l’Église universelle à en finir avec l’obligation du célibat sacerdotal, obligation que, selon elle, « le monde ne comprend plus ». Elle pense que cela pourra résoudre la pénurie mondiale de prêtres et convaincre les nombreux catholiques ne pratiquant plus de retourner à l’Église. « Je crois qu’en temps voulu, le célibat des prêtres deviendra facultatif », a-t-elle déclaré dans une interview recueillie par l’Associated Press chez elle, à Buenos Aires, à la suite d’une lettre ouverte qu’elle avait adressée au pape et dans laquelle elle exposait sa cause. « Je suis sûre que François le suggérera ».

 

Jean-Paul II, Benoît XVI et d’autres papes avant eux ont interdit toute discussion tendant à modifier la règle du célibat, et François n’a pas parlé de cette question depuis qu’il est devenu pape, le mois dernier. « Je ne vois pas comment cela pourrait faire le moins du monde partie de son programme », a déclaré le Père Robert Gahl, membre de l’Opus Dei et professeur de théologie morale à l’Université pontificale de la Sainte-Croix, à Rome. Pourtant, lorsqu’il était le Cardinal Bergoglio, il avait évoqué la question en des termes inspirant aux militants anti-célibat l’idée que le temps du changement était venu.

 

Sur la Terre comme au Ciel, Robert LaffontDans son livre « Sur la Terre comme au Ciel », publié l’an dernier, Bergoglio écrit : « Pour le moment, je suis favorable au maintien du célibat, avec ses avantages et ses inconvénients, parce qu’en dix siècles, il a produit plus de bons résultats que d’échecs. » Il précise cependant : « C’est une question de discipline, non de foi. Cela peut changer », et il ajoute que dans le Rite oriental de l’Église catholique, où le célibat est facultatif, il y a aussi de bons prêtres. Je crois en l'homme: Conversations avec Jorge Bergogli« Dans l’hypothèse où l’Église déciderait de revenir sur cette règle […] ce serait pour un motif culturel, comme dans le cas de l’Église d’Orient, où l’on ordonne des prêtres mariés » ; tels sont les propos qu’il a tenus dans « Le Pape François. Je crois en l’homme. Conversations avec Jorge Bergoglio », réédité le mois dernier par ses biographes agréés, Sergio Rubin et Francesca Ambrogetti.

 

 Clelia Luro et son mari Jerónimo Podestá, ex-évêque d’Avellaneda

Luro et son mari Jerónimo Podestá, ex-évêque d’Avellaneda, se sont sentis ostracisés par l’Église pendant de nombreuses années, mais selon elle, Bergoglio n’a pas hésité à leur apporter son soutien pastoral quand Podestá était hospitalisé, peu avant sa mort en 2000. Ils devinrent bons amis ensuite, au point que Bergoglio – raconte-t-elle – l’a appelée chaque dimanche au téléphone pendant douze ans, parlant souvent avec elle de la question du célibat, entre autres discussions portant sur toutes sortes de sujets brûlants. Luro a maintenant le sentiment que si les cardinaux ont élu un jésuite étranger au Vatican, qui s’emploie à étendre l’Église universelle et à réaffirmer l’attachement de celle-ci aux pauvres, cela montre qu’ils ont la volonté d’entreprendre de profonds changements afin d’enrayer l’exode des fidèles.

 

Le Père Thomas Reese, prêtre jésuite et professeur spécialiste du Vatican à l’Université de Georgetown, a déclaré que pour François, une première mesure pourrait consister à indiquer que rien ne s’oppose à l’ouverture d’un débat sur la question : « Selon le Vatican conduit par Jean-Paul et Benoît, certaines questions ne pouvaient simplement pas être abordées, et tout évêque qui en aurait parlé se serait exposé à des ennuis, de même que les théologiens qui auraient écrit à ce sujet. » Cela s’inscrit donc dans la question plus vaste de savoir dans quelle mesure le “Pape” François va autoriser de franches discussions au sein de l’Église. D’après Reese, « Ce serait exactement le genre de discussion franche que le Vatican n’aime pas », et il ajoute : « Dans leur esprit, les parents de doivent pas exposer leurs enfants à la confusion en discutant devant eux ».

 

Le Canon 277 du Code canonique [de 1983] est ainsi rédigé : « Les clercs sont tenus par l’obligation de garder la continence parfaite et perpétuelle à cause du Royaume des Cieux, et sont donc astreints au célibat, don particulier de Dieu par lequel les ministres sacrés peuvent s’unir plus facilement au Christ avec un cœur sans partage et s’adonner plus librement au service de Dieu et des hommes. »

 

Pourtant, le célibat sacerdotal n’est pas un dogme, une loi d’origine divine, c’est une tradition de l’Église catholique romaine ; or, si les dogmes ne peuvent changer, les traditions changent. « Nous sommes très enthousiastes et espérons vivement que François pourra renverser cette disposition canonique », a déclaré Guillermo Schefer, ancien prêtre qui copréside avec son épouse, Natalia Bertoldi, la Fédération latino-américaine des prêtres mariés. « Il importe que les prêtres puissent, eux aussi, opter pour le mariage et une vie de famille. Cela les aiderait à mieux s’intégrer aux laïcs. »

 

Dans le rite catholique oriental, les séminaristes déjà mariés peuvent ensuite être ordonnés prêtres ; en outre, certains “prêtres” anglicans mariés ont déjà été autorisé à se convertir au catholicisme romain (de l’église Conciliaire, bien sûr !) ; enfin, certains veufs ayant des enfants sont devenus prêtres de l’Église romaine (des laïcs de l’église Conciliaire ! puisque celle-ci n’a plus de sacrements valides tout comme l’église Anglicane…). Mais comme le note Gahl, aucune tradition catholique romaine n’autorise des hommes ayant déjà « épousé l’Église » à contracter ensuite un mariage. Selon lui, cela créerait des cœurs partagés, affaiblirait le dévouement sacerdotal des intéressés et irait tout à fait là l’encontre de ce que François a déclaré depuis qu’il est “pape” quant à la nécessité pour les prêtres de se refuser les plaisirs terrestres, dans la mesure où ils ont à répandre l’Évangile.

 

« Il prêche beaucoup dans ce sens chaque matin » au Vatican, souligne Gahl. Les partisans du célibat facultatif disent : « La prêtrise, c’est trop dur, pourquoi ne la rendons-nous pas plus facile ? » Mais le Pape, lui, déclare : « Si vous faites ce sacrifice, il vous apportera de la joie pure ». Ceux qui résistent au changement disent que le célibat a d’autres avantages, et non pas moins dans le domaine financier ( 😆 !!!) : imaginons que les quatre cent mille prêtres du monde entier aient chacun une famille, sans doute nombreuses compte tenu de l’interdiction de la contraception par l’Église. Les salaires relativement maigres des prêtres devraient subir instantanément un accroissement exponentiel.

 

Il n’en est pas moins vrai que des milliers de prêtres (prêtres oui, avant 1970…mais depuis, que des faux prêtres !) ont quitté leur ministère pour se marier et que beaucoup d’autres, surtout en Afrique et en Amérique latine, sont restés prêtres en ayant des relations féminines et des enfants. Bergoglio condamne cette pratique dans ses ouvrages. « Ce que je ne permettrai pas, c’est la double vie », a-t-il écrit. « S’il ne peut s’acquitter de son ministère, je lui demande de rester chez lui, je lui dis que nous sollicitons pour lui une dispense papale et qu’ainsi, il pourra recevoir le sacrement du mariage. »

 

Benoît a réaffirmé le caractère obligatoire du célibat en réaction à la croisade tumultueuse d’un archevêque africain marié qui fut excommunié après avoir défié le Vatican en sacrant évêques quatre hommes mariés. De son côté, le Cardinal brésilien Claudio Hummes, grand ami de Bergoglio, s’est retrouvé sur des charbons ardents après avoir déclaré que le célibat des prêtres n’était pas une question de droit divin dans une interview qu’il avait accordée à un journal en 2006 avant d’arriver à Rome pour s’occuper des prêtres du monde entier au sein du Vatican. Cela déclencha de telles spéculations sur la possibilité d’un changement que Hummes fut obligé de publier une longue déclaration réaffirmant l’obligation du célibat.

 

Msr Jerónimo José PodestáLuro était âgée de trente-neuf ans, séparée de son mari et mère de six enfants (femme adultère donc !!!) lorsqu’en 1966, elle fit la connaissance de Podestá, alors âgé de quarante-cinq ans. Il était déjà évêque et très engagé en faveur des causes sociales, puisqu’il prêchait la « théologie de la libération » dans le cadre du Mouvement des prêtres du tiers-monde. « Pour Jerónimo, j’étais la première femme », se rappelle-t-elle. Loin de cacher leur relation, ils la rendirent publique, et pour que soit supprimée l’obligation du célibat sacerdotal, ils lancèrent une campagne qui les amena aux portes du Vatican. Mais peu après, en 1967, le Pape Paul VI publia son encyclique « Sacerdotalis Caelibatus », dans laquelle il soutenait le maintien des vœux sacerdotaux de célibat perpétuel.

 

Luro déclare que les appels dominicaux de Bergoglio lui ont été d’un grand soutien. « Nous parlions de l’église, nous discutions. Je lui envoyais les écrits de Jerónimo ». Après être devenu François, il l’a appelée une nouvelle fois, dit-elle, mais par respect pour le “pape”, elle ne veut pas rapporter ce qu’il lui a dit.

 

 


 The Washington Post

Source originale : http://www.washingtonpost.com/world/europe/pope-francis-who-once-said-priestly-celibacy-could-change-is-lobbied-to-make-it-optional/2013/04/22/052869ec-ab65-11e2-9493-2ff3bf26c4b4_story_1.html

 

Source : http://www.thelondoneveningpost.com/europe/pope-francis-is-lobbied-to-make-priestly-celibacy-optional/
 

 

IN MEMORIAM : M. l’Abbé Joseph Vérité

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Lundi 26 août,

Troisième anniversaire de la mort de M. l’abbé Vérité.

Requiescat in Pace

Souvenez-vous dans vos prières de ce grand et infatigable prédicateur des Exercices de saint Ignace antilibéraux, jugé par le juste tribunal de Dieu le 26 août 2010.

Restez fidèle !

– Restez fidèle à la seule Foi enseignée par Notre-Seigneur Jésus-Christ et Sa Sainte Église, la Foi de toujours qui ne peut pas changer ;

– Restez fidèle aux seuls sacrements de Notre-Seigneur Jésus-Christ, ceux donnés par la sainte Église depuis 2000 ans ;

Restez fidèle aux catéchismes de la sainte Église, aux enseignements des papes catholiques, aux enseignements des saints de toujours ;

Restez fidèle à la très sainte Vierge Marie, veillant à être dans la VRAIE dévotion, évitant les sept fausses dévotions signalées par saint Louis-Marie Grignion de Montfort ;

Restez fidèle en tout, ne changez rien, refusez toutes les nouveautés, refusez tout Vatican II, refusez ses faux papes, ses faux évêques, ses faux prêtres, ses faux sacrements, ses catéchismes, ses enseignements erronés. La Religion instituée par Notre-Seigneur Jésus-Christ ne peut pas changer. La très Sainte Vierge Marie triomphera un jour prochain, l’erreur sera écrasée , la vérité de toujours vaincra.

* * *

Écoutons l’abbé Vérité nous parler Marie-Madeleine :

[audio:http://catholicapedia.net/audio/ab-Verite_2009_Maria-di-Magdala.mp3|titles=La pécheresse|artists=Abbé Joseph Vérité]

La tradition chrétienne a toujours reconnu en Marie-Madeleine une figure insigne du repentir, un modèle de l’amour confiant du pécheur pardonné par le Christ, un exemple de vie contemplative. La disciple femme la plus importante de Jésus-Christ après sa propre mère.

la-femme-pecheresse-au-pied-de-jesus-par-ruben

Nous vous proposons ci-dessous, un texte de Ludovic Lécuru, bénédictin conciliaire, de bonne facture pour illustrer la pénitente Marie de Magdala que nous avons fêté le 22 juillet :

Panégyrique en l’honneur de Marie-Madeleine

Par Dom Ludovic Lécuru, osb                   (Bénédictin conciliaire)

 

van der Weyden, Marie-Madeleine lisant

Marie Madeleine lisant par van der Weyden

Qui est Marie-Madeleine ?

Qui est été cette femme extraordinaire qui, selon le 4e Évangile, a vu le Christ ressuscité avant même que celui-ci ne se montrât à ses apôtres ?

Qui est-elle, celle qui par lui fut chargée de leur transmettre le cœur même de notre foi : “le Christ est ressuscité d’entre les morts” (1 Co 15, 4-5) ?

Pourquoi Marie-Madeleine mérite-t-elle d’être appelée “l’apôtre des apôtres”, comme l’a qualifiée en son temps le cardinal de Bérulle ?

Autant de questions qui peuvent nous éclairer sur l’importance et son témoignage pour nous tous qui la célébrons aujourd’hui avec liesse.

 

* * *

 

Marie-Madeleine, Marseille

Marie-Madeleine prêchant à Marseille

La légende raconte que l’évangélisation de la Provence est due à Marie-Madeleine et aux plus proches amis de Jésus.

Il faut aimer les légendes. Elles nous disent autrement les choses.

Certes, il ne faut pas être dénué d’esprit critique au risque de tomber dans la crédulité. Il n’empêche : les légendes ne mentent jamais. Elles exagèrent juste un petit peu. La part de réalité est toujours à chercher au-delà de ce qui est exagéré dans les légendes. Et il est plus difficile de prouver qu’elles ont tort que le contraire.

Les légendes s’appuient sur la certitude que rien n’est impossible à Dieu.

En l’an de grâce 43, soit peu de temps après la Pentecôte, un bateau sans voiles ni rames (sans doute le premier pointu (1)), poussé par la seule Providence divine, aurait quitté la Terre sainte et serait venu échouer tout près d’ici, à l’embouchure du Rhône.

À son bord, se seraient trouvés les saintes Femmes de l’Évangile : Marie, sœur de la mère de Jésus, Marie Salomé, la mère des apôtres Jacques et Jean, ainsi qu’un disciple, Maximin.

La légende ajoute que Lazare, celui-là même que Jésus ressuscita d’entre les morts, accompagné de ses deux sœurs Marthe et Marie, se seraient trouvés à bord de ce bateau de fortune.

Ces hommes et ces femmes de l’Évangile auraient été chassés et abandonnés en mer par Hérode, lequel voulait faire périr Lazare et ses sœurs afin de mieux faire disparaître les premiers témoins du Ressuscité.

Poussée par les courants, notre premier pointu, donc, aurait échoué en Camargue, là où se dresse aujourd’hui l’église des Saintes Maries de la Mer, si chère à tant de pèlerins depuis tant de générations.

Maximin aurait évangélisé Aix-en-Provence.

Lazare, Marseille dont il est le premier évêque et martyr.

Marthe aurait pris le chemin de Tarascon qu’elle délivra de la redoutable tarasque, bête odieuse qui semait la terreur.

Correggio, Noli Me Tangere

“Noli me tangere” par le Corrège

Quant à Marie-Madeleine, elle se serait retirée dans un lieu désert pour consacrer son cœur à celui-là même qui lui apparut victorieux de la mort le matin de Pâques.

Voici comment Marie-Madeleine retrouva en terre de Provence ce qu’elle avait toujours connu en Terre sainte : le soleil, la lumière, les vignes, les oliviers, les figuiers, les fifres et les tambourins…

La Provence devint pour Marie-Madeleine une terre à sanctifier, pour ne pas dire une autre Terre sainte.

C’est ici, à la Sainte Baume, mot qui veut dire grotte, que Marie-Madeleine passera les 33 dernières années de sa vie toute donnée à l’action de grâce pour tant de bienfaits reçus du Christ.

 

Statue de Marie-Madeleine, Sainte-Baume

Statue de Marie-Madeleine dans la grotte de la Sainte-Baume


 

Même si tout cela n’était que légende, une chose est sûre : les Provençaux ont toujours attribué les origines de leur foi aux amis mêmes de Jésus, à ceux qui l’ont connu, qui l’ont suivi, qui l’ont reçu chez eux, qui ont cru en lui, qui l’ont vu ressuscité et qui finalement l’ont annoncé.

Les Provençaux ont toujours enraciné leur foi dans l’événement central de l’histoire de toute l’humanité : la résurrection de Jésus le 3e jour comme il l’avait promis.

Si telle est la foi des Provençaux, alors, ce que nous célébrons aujourd’hui est une origine, une source. L’origine et la source de la foi des habitants de cette terre qui ressemble tant à la Terre sainte.

Ce ne sont pas les célébrations de ce jour qui donnent sens au passé et le crée. C’est le contraire qui est vrai. Ce qui s’est passé ici il y a bien longtemps grâce à Marie-Madeleine, et à tant d’autres amis de Jésus, donne sens aux célébrations d’aujourd’hui.

Nous ne sommes pas ici pour nous célébrer nous-mêmes au son des fifres et des tambours. Nous ne sommes pas ici pour exalter une terre et son histoire, comme si elles étaient leur propre but.

Nous sommes ici pour faire mémoire des racines chrétiennes propres à la Provence.

Mieux encore : nous sommes ici pour célébrer le Ressuscité aimé et annoncé ici par ses propres amis, à commencer par Marie-Madeleine, afin que nous aussi l’aimions et l’annoncions comme ses amis.

 

* * *

 

Ce qui surprend lorsque l’on découvre l’histoire de la Provence, ce sont en effet les saints.

La venue de Marie-Madeleine en Provence a inauguré de longues générations de saints comme si la sainteté avait toujours été viscéralement liée à la Provence.

Car la Provence, c’est aussi saint Trophime envoyé ici par saint Pierre lui-même. La Provence, c’est aussi saint Victor de Marseille ; saint Pons de Nice ; saint Césaire d’Arles ; saint Honorat de Lérins ; saint Fauste de Riez ; saint Cyprien de Toulon ; saint Léonce de Fréjus ; sainte Roseline des Arcs ; saint Eugène de Mazenod à Marseille, et tant d’autres inscrits au martyrologe.

La Provence, c’est aussi vous, les saints et les saintes d’aujourd’hui : sainte Suzanne de Brignoles, sainte Arlette de Sanary, saint Charles de Manosque, saint Jean-Pierre de Mirabeau… Car il doit bien y avoir une Suzanne à Brignoles, ou une Arlette à Sanary, ou un Charles à Manosque…

Les saints sont comme les santons de Provence : ils sont entièrement tournés vers Dieu. Ils lui apportent les trésors de leur vie quotidienne. En convergeant tout vers Jésus, ils convergent tous les uns vers les autres et donnant ainsi à la vie de tous les jours les traits de Évangile. C’est pour cette raison que les saints sont non seulement de grands évangélisateurs. Ce sont aussi de grands civilisateurs car la meilleure façon d’être humain, c’est d’être saint. Et là où il y a plus de sainteté, il y a plus d’humanité. L’histoire de la Provence est là pour nous le dire.

Par la sainteté de chacun d’entre nous, l’Église révèle son vrai visage au monde : une communauté d’hommes et de femmes de foi qui trouvent leur liberté en suivant le Christ, et leur repos en l’adorant.

Par la sainteté, l’Évangile est vécu et révélé au monde par des personnes vivantes.

Si ce n’est pas cette relation vivante et aimante avec le Dieu trois fois saint qui nous rassemble aujourd’hui, alors Marie-Madeleine qui est le prototype d’une telle relation, n’est plus qu’un mythe donnant prétexte à une allégresse sans lendemain. Mais ce n’est pas le cas.

 

* * *

 

Marie-Madeleine, prototype d’une relation vivante et aimante avec le Dieu trois fois saint. Qu’est-ce que ces mots signifient ?

Au fond nous ne savons de Marie-Madeleine que ce que nous on dit l’Évangile. Or l’Évangile nous dit l’essentiel de la vie de Marie-Madeleine et, de là, l’essentiel de ce que notre vie est appelée à devenir.

Pour commencer, Luc nous apprend au chapitre 8 de son Évangile que parmi l’entourage féminin de Jésus, il y avait « Marie, appelée la Magdaléenne, de laquelle étaient sortis sept démons » (8, 2). Marie est ainsi appelée parce que originaire du bourg de Magdala, situé sur la rive occidentale du lac de Génésareth.

La même femme est mentionnée dans la finale de Marc qui fait allusion au matin de Pâques : « Ressuscité le matin, le premier jour de la semaine, Jésus apparu d’abord à Marie de Magdala dont il avait chassé sept démons » (16, 9).

Marc et Luc nous renseignent donc sur la conversion de Marie-Madeleine et sur sa présence au tombeau le matin de Pâques.

Arrêtons-nous donc à la mention “sept démons”.

Titien, Marie-Madeleine

Marie-Madeleine par Titien

Elle a souvent conduit – à tort (2) – à penser, premièrement, que Marie-Madeleine s’était livrée à la débauche. À un degré tel, qu’il aurait fallu, deuxièmement, un exorcisme au sens strict de la part de Jésus.

Ces deux interprétations sont extrêmement réductrices. D’une part parce que la première limite le péché à la luxure. Et d’autre part, parce que la seconde réduit le pécheur à un possédé. Et plus rien entre ces 2 extrêmes. Si bien que la plupart des gens (qui ne sont ni des débauchés ni des possédés) se considèrent blancs comme neige.

Pour se dégager d’une interprétation sommaire, rappelons que le nombre sept signifie la totalité. “Sept démons” signifie donc toutes les formes du vice et du péché auxquelles nous sommes tous tentés : colère, avarice, orgueil, gourmandise, paresse, mensonge, luxure… Qui ne sont peut-être pas les plus spectaculaires, mais en tout cas les plus efficaces.

Pensez-vous que Marie-Madeleine ait plus péché qu’aucun d’entre nous ? Peut-être juste un peu plus, mais à peine. Le péché de Marie-Madeleine fut certainement sa paresse spirituelle, sa vie superficielle, son oisiveté mondaine. Qui ne se reconnaîtrait là ?

Ce que l’Évangile nous précise de façon certaine est que Marie-Madeleine, libérée par Jésus de “sept démons”, est une personne qui s’est laissée sauver par Dieu. Une femme qui a accueilli la miséricorde de Dieu. Qui a voulu sortir de sa torpeur intérieure pour donner un véritable sens à sa vie. Marie s’était complu dans ce qui est vain et futile ici-bas. Mais au fond de son cœur, elle avait soif d’autre chose. Finalement, elle a dit oui là où le jeune homme riche avait dit non : elle a suivi Jésus et s’est consacrée à lui, seule réponse à ses désirs.

Jésus est celui qui a abordé Marie-Madeleine sans ambiguïté. Marie-Madeleine n’en revient pas : Jésus la connaît à fond. En la laissant s’approcher de lui, Jésus n’a pas voulu couvrir Marie-Madeleine de confusion. Il a voulu révéler sa soif de salut qu’aucune relation humaine n’avait jusqu’à présent pu étancher.

De la vie de Marie-Madeleine, il ne restait avec ses blessures secrètes, ses échecs successifs, ses espoirs déçus. C’est du moins ce qu’elle croyait jusqu’à ce que Jésus l’accueille.

L’accueil que Jésus a réservé à Marie-Madeleine l’a fait revivre et l’a remise debout. C’est comme une naissance d’en-haut dont Marie-Madeleine a fait l’expérience.

Aujourd’hui, Jésus porte ce même et unique regard de vie et de tendresse sur chacun d’entre nous.

Il tourne à jamais vers nous un visage de lumière qui sans cesse renouvelle notre humanité en la gardant des puissances des ténèbres. Il donne sens à notre vie. Il s’en fait le chemin et le but. Il comble nos désirs de vie.

Telle est la grâce de notre baptême que nous ne devons jamais oublier. Plus que nous certainement, Marie Madeleine s’est montrée reconnaissante pour le salut que Jésus lui a apporté.

La pécheresse chez Simon, Rubens

La pécheresse chez Simon
Fête dans la maison de Simon le Pharisien ;
Pierre Paul Rubens

Allons maintenant écouter ce qui est dit de Marie-Madeleine au chapitre 7 de Luc. Il y est question d’une femme pécheresse qui fait irruption chez Simon le Pharisien pour, nous dit Luc, « tout en pleurs, arroser les pieds de Jésus de ses larmes, les essuyer avec ses cheveux, les couvrir de baiser et les oindre de parfum » (7, 38).

La scène est belle et facile à imaginer.

Tout porte à croire, à la suite des Pères de l’Église, qu’il s’agit bien de la même femme : « Cette femme, Luc l’appelle une pécheresse. Jean la nomme Marie, et nous croyons qu’il s’agit de cette Marie dont Marc assure que sept démons avaient été chassés. » (St Grégoire, Homélies sur les Évangiles, 33, 1).

Délivrée par Jésus de ces sept démons, libérée de sa honte, libérée de ses remords, libérée de ses liens qui la retenaient loin de Dieu, Marie s’approche de Jésus et lui rend grâce pour cette vie nouvelle que Jésus lui apporte.

Tout l’être de Marie-Madeleine exprime au-delà des mots ce moment décisif de sa conversion et la reconnaissance qui en résulte. Marie entend cet appel à renaître et à vivre : « Tes péchés sont remis. Ta foi t’a sauvée. Va en paix. » (Lc 8, 48).

L’action de grâce de Marie-Madeleine doit inspirer la nôtre. Lorsque nous allons nous confesser, nous débarrasser de nos idoles morales, nous entendons les mots de Jésus entendus par Marie-Madeleine : « Tes péchés sont remis. Ta foi t’a sauvée. Va en paix ».

Encore faut-il que nous soyons conscients de devoir être sauvés.

 

* * *

 

Maintenant que nous savons que la pécheresse repentie s’appelle Marie-Madeleine de laquelle sortirent sept démons, parlons d’une autre onction dont il est question dans l’Évangile, et qui implique également une certaine Marie. S’agit-il de la même Marie ? Si oui, alors nous en connaîtrons encore plus sur Marie-Madeleine et sur le sens de notre propre vie.

Matthieu, Marc et Jean nous parlent en effet d’une onction faite sur Jésus par Marie, la sœur de Lazare, pendant que Marthe faisait le service. Cette onction eut lieu à Béthanie quelques jours avant la Passion de Jésus (Jn 12; Mc 14). Il s’agit de Marie de Béthanie.

Cette fois, l’onction n’est plus faite avec des larmes, mais avec un parfum de grand prix : plus de 300 deniers. Autrement dit, le salaire de 300 jours de travail. Un salaire annuel.

La question est la suivante : la pécheresse de laquelle sortirent sept démons et qui s’appelle Marie de Magdala, est-elle aussi cette Marie de Béthanie, sœur de Marthe et de Lazare que Jésus a ressuscité des morts ?

Pour faire court, oui. Les détails subtils donnés par Matthieu, Marc, Luc et Jean relatifs à ces deux onctions, l’une de larmes, l’autre de parfum, et à cette femme nommée Marie, se tuilent et se complètent d’une manière que seul un amoureux de la Parole peut saisir. Si bien qu’il est possible de dire qu’ « il y a bien dans l’évangile deux onctions distinctes faites sur Jésus, mais faites par la même femme, qui a voulu répéter à Béthanie les gestes intimement liés au moment décisif de sa conversion. » (Feuillet, Rv Th, 1975, pp.379-380).

Là encore, les Pères de l’Église latine ont toujours été en faveur de l’identification de la pécheresse de Luc, de la sœur de Lazare et de Marie-Madeleine. Saint Grégoire écrit notamment : « Cette femme que Luc nomme une pécheresse et que Jean appelle Marie (la sœur de Lazare), c’est la même femme, (Marie-Madeleine) dont Marc nous dit (16,9) que le Seigneur en avait chassé sept démons » et qui se trouvait au tombeau le matin de Pâques.

Un détail discret mais de grande importante nous met également sur la piste de l’identification de Marie de Magdala, pécheresse repentie, avec Marie de Béthanie : à chaque fois, Jésus est de son côté. Jésus est l’avocat de celle qui regrette ses péchés. Il est l’avocat de celle qui pleure à ses pieds. Il est l’avocat de celle qui oint ses pieds d’un parfum de grand prix.

Si Jésus prend ainsi la défense de cette humble femme si merveilleusement retournée par la grâce divine, c’est parce qu’il n’est pas venu pour les bien portants, mais pour les pécheurs.

 

* * *

 

Si Marie originaire de Magdala, pécheresse convertie, est aussi Marie de Béthanie, alors elle est celle qui se met tout entière à l’écoute de Jésus, qui choisit la meilleure part, c’est-à-dire sa Parole, sa Personne, sa Présence.

Quand Marthe sa sœur se plaint auprès de Jésus parce qu’il la laisse, elle, Marthe, faire le service pendant que Marie est assise aux pieds de Jésus, là encore Jésus prend la défense de Marie.

Jésus veut faire comprendre à Marthe que la “meilleure part”, cette part véritablement nécessaire sans laquelle tout est futile et vain ici-bas, est autant à la disposition de Marthe qu’elle l’est de Marie. Jésus est tout autant en la présence de Marthe, juste là, à côté d’elle, qu’il l’est de Marie. Et Marthe ne le voit pas. D’où cette inquiétude et cette agitation – qu’il lui reproche.

Qu’en est-t-il pour nous, là encore ?

Qu’est-ce qui nous agite et nous inquiète ?

Cette meilleure part, Dieu vivant et parlant dans nos vies, le choisissons-nous ?

 

* * *

 

On ne peut pas ignorer ce que l’Évangile nous dit de Marie-Madeleine, et prétendre être proche d’elle. En d’autres termes, on ne peut honorer Marie-Madeleine sans faire de sa vie un exemple pour nous, et des paroles que le Seigneur lui a dites, des paroles pour nous aujourd’hui. C’est pour cela qu’aujourd’hui nous jouons pour elle des fifres et des tambourins. Cette musique, ces chants, ces processions en son honneur, sont nos prières, notre action de grâces à Dieu pour les mérites de cette femme qui a choisi Jésus comme l’unique réponse à sa soif de vie.

Marie-Madeleine s’est convertie, elle s’est repentie. Elle s’est tourné toute entière vers le Christ. « Sa résurrection a été plus merveilleuse que celle de son frère » (Saint Augustin)

Sa conversion n’a pas été sans lendemain. Marie-Madeleine a écouté la Parole du Seigneur. Elle a écouté la Parole de celui qui est le Verbe de vie. La Parole qui est à l’origine de tout ce qui existe. La Parole par laquelle nous avons tous été créés et qui nous humanise lorsque nous l’écoutons.

En dernier lieu, Marie-Madeleine a annoncé le Seigneur.

Le matin de Pâques, Marie-Madeleine se rend au tombeau “alors qu’il fait encore sombre.” Il reste comme une dernière étape pour dissiper complètement les ténèbres qui empêchent encore sa foi d’être totalement dans la lumière.

Marie-Madeleine, Croix. Tableau du peintre local André Thiry (1903-1982) situé au fond de l'église de Saint-Michel-en-Grève des Côtes-d'Armor, Bretagne

Marie-Madeleine au pied de la croix

Après les événements tragiques du vendredi Saint, lorsqu’elle avait suivi Jésus jusqu’au pied de la croix, Marie-Madeleine voulait apporter un dernier témoignage à celui qui avait tant compté pour elle et qu’elle considérait comme son Maître et Seigneur.

Mais quelle ne fut pas sa surprise et son angoisse en voyant le tombeau vide. Il ne lui reste même plus la dépouille de celui qui lui avait rendu la vie. Désemparée, Marie va prévenir les apôtres. Eux repartis, la présence des anges ne la console même pas. Lorsque Marie se trouve en présence de Jésus, elle ne le reconnaît pas.

Pourtant, c’est bien lui qui lui pose la question : « Pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? » ; « Si c’est toi qui l’as emporté, dis-moi où tu l’as mis, et j’irai le chercher. »

Jésus lui dit alors un simple mot, prononcé avec la même tendresse divine qui avait conduit Marie à sa vie nouvelle : « Marie. »

Marie se retourne, mais elle s’était déjà retournée, elle qui avait quitté son vieux genre de vie pour se laisser reconnaître par le Seigneur. Les yeux de Marie s’ouvrent. Tout son être frémit. Elle s’exclame : « Rabbouni ! »

Noli me tangere, Alexandre Ivanov, 1834-1835

Noli me tangere par Alexandre Ivanov


 

Marie veut s’agripper au Seigneur pour ne plus le perdre à nouveau, mais celui-ci l’avertit : « Ne me touche pas. Mais va trouver mes frères et dis-leur : je monte vers mon Père et votre Père. »

Marie aurait voulu reprendre avec Jésus sa vie d’autrefois sur  les routes de Galilée, ou lorsqu’il se rendait à Béthanie. Reprendre les doux entretiens sur les dons de Dieu.

Marie-Madeleine annonce la résurrection

Marie-Madeleine annonce la résurrection aux Apôtres
(icône orthodoxe)

C’est bien Jésus en effet que Marie-Madeleine retrouve. Mais Jésus ressuscité d’entre les morts. Celui que l’on ne peut désormais saisir, toucher, retenir, garder avec nous que par la foi en son nom.

Marie comprend maintenant que c’est en annonçant Jésus qu’il restera proche d’elle, et que, elle, restera proche de lui.

Décidément, de tous les personnages de l’Évangile, Marie-Madeleine est celle dont l’itinéraire est le plus complet.

De son combat impossible contre les sept démons dont Jésus l’a délivré, à sa rencontre avec lui le matin de Pâques, en passant par ses larmes d’action de grâce, l’écoute de sa Parole, l’onction d’un parfum sans prix, Marie-Madeleine est le prototype du disciple.

De sa conversion à sa vision du Ressuscité, elle est à elle seule le prototype de tout apostolat. C’est ce qui en fait “l’apôtre des apôtres”.

 

Va trouver mes frères

Et le relais est passé.

Auprès des Apôtres.

Auprès des Provençaux.

Que Dieu bénisse la Provence.

 

R.P. dom Ludovic Lécuru
Abbatiale Saint-Maximin, 28 juillet 2013

www.mariemadeleine.fr

 

Marie-Madeleine portée par les anges

Marie-Madeleine portée par les anges par Jose Antonilez

 

 


 

Ndlr du CatholicaPedia : Les Évangiles rapportent trois « onctions » sur Jésus par Marie-Madeleine alias Marie de Béthanie.

Saint Matthieu situe la scène chez Simon le lépreux ; du parfum sur la tête de Jésus.

Saint Jean situe la scène chez Marthe et Lazare ; du parfum sur les pieds de Jésus.

Saint Luc situe la scène chez Simon le Pharisien ; de larmes et de parfum sur les pieds de Jésus.

« Tandis que Jésus se trouvait à Béthanie dans la maison de Simon le lépreux, s’avança vers lui une femme, avec un flacon de parfum d’un prix élevé, et elle le versa sur sa tête alors qu’il était à table. » (Matthieu 26, 6)

Mt 26, 6 13 :

6 Comme Jésus se trouvait à Béthanie, dans la maison de Simon le lépreux,
7 une femme s’approcha de lui, avec un vase d’albâtre (plein) d’un parfum fort précieux; et, pendant qu’il était à table, elle le répandit sur sa tête.
8 Ce que voyant, les disciples dirent avec indignation : « A quoi bon cette perte ?
9 On pouvait, en effet, vendre ce (parfum) très cher et en donner (le prix) aux pauvres. »
10 Mais Jésus, s’en étant aperçu, leur dit : « Pourquoi faites-vous de la peine à cette femme ? C’est une bonne action qu’elle a faite à mon égard.
11 Car toujours vous avez les pauvres avec vous ; mais moi, vous ne m’avez pas toujours.
12 En mettant ce parfum sur mon corps, elle l’a fait en prévision de ma sépulture.
13 Je vous le dis, en vérité, partout où sera prêché cet évangile, dans le monde entier, ce qu’elle a fait sera raconté aussi, en mémoire d’elle. »

 

Jésus, Bethanie, Julius Schnorr von Carolsfeld

Jésus est oint à Béthanie ; Julius Schnorr von Carolsfeld ; 1851-60 gravure pour la “Bibel in Bildern”

 

* * *

 

« On lui fit donc là un diner, et Marthe servait, et Lazare était l’un de ceux qui étaient à table avec lui. Marie donc, prenant une livre de parfum de vrai nard d’un grand prix, oignit les pieds de Jésus et lui essuya les pieds avec ses cheveux ; et la maison fut remplie d’une odeur de parfum. » (Jean 12, 2-3)

 

Jn 12, 1 8 :

1 Six jours avant la Pâque, Jésus vint à Béthanie, où était Lazare, le mort qu’il avait ressuscité.
2 Là, on lui fit un souper, et Marthe servait. Or, Lazare était de ceux qui se trouvaient à table avec lui.
3 Marie, ayant pris une livre d’un parfum de nard très pur, très précieux, en oignit les pieds de Jésus, et les essuya avec ses cheveux. Et la maison fut remplie de l’odeur du parfum.
4 Alors, un de ses disciples, Judas Iscariote, celui qui devait le trahir, dit :
5 « Pourquoi n’a-t-on pas vendu ce parfum trois cents deniers, pour les donner aux pauvres ? »
6 Il dit cela, non qu’il se souciât des pauvres, mais parce qu’il était voleur, et qu’ayant la bourse, il dérobait ce qu’on y mettait.
7 Jésus lui dit donc : « Laisse-la ; elle a gardé ce parfum pour le jour de ma sépulture.
8 Car vous aurez toujours des pauvres avec vous ; mais moi, vous ne m’aurez pas toujours ! »

 

* * *

 

« Et voici une femme, qui dans la ville était une pécheresse.
Ayant appris qu’il était à table dans la maison du Pharisien, elle avait apporté un vase de parfum.

Et se plaçant par derrière, à ses pieds, tout en pleurs, elle se mit à lui arroser les pieds de ses larmes ; et elle les essuyait avec ses cheveux, les couvrait de baisers et les oignait de parfum. » (Luc 7, 37-38)

 

 

Lc 7, 36 50 :

36 Un Pharisien l’invitant à manger avec lui, il entra dans la maison du Pharisien et se mit à table.
37 Et voici qu’une femme qui, dans la ville, était pécheresse, ayant appris qu’il était à table dans la maison du Pharisien, apporta un vase d’albâtre (plein) de parfum ;
38 et se tenant par derrière, près de ses pieds, tout en pleurs, elle se mit à arroser ses pieds de ses larmes, et elle essuyait avec les cheveux de sa tête et embrassait ses pieds, et elle les oignait de parfum.
39 A cette vue, le Pharisien qui l’avait invité se dit en lui-même : « S’il était prophète, il saurait qui et de quelle espèce est la femme qui le touche, que c’est une pécheresse. »
40 Et prenant la parole, Jésus lui dit : « Simon, j’ai quelque chose à te dire. » Et lui : « Maître, parlez », dit-il.
41 « Un créancier avait deux débiteurs : l’un devait cinq cents deniers et l’autre cinquante.
42 Comme ils n’avaient pas de quoi rendre, il fit remise à tous les deux. Lequel donc d’entre eux l’aimera davantage ? »
43 Simon répondit : « Celui, je pense, auquel il a remis le plus. » Il lui dit : « Tu as bien jugé. »
44 Et, se tournant vers la femme, il dit à Simon : « Vois-tu cette femme ? Je suis entré dans ta maison, et tu n’as pas versé d’eau sur mes pieds ; mais elle, elle a arrosé mes pieds de (ses) larmes et les a essuyés avec ses cheveux.
45 Tu ne m’as point donné de baiser ; mais elle, depuis que je suis entré, elle ne cessait pas d’embrasser mes pieds.
46 Tu n’as pas oint ma tête d’huile ; mais elle, elle a oint mes pieds de parfum.

47 C’est pourquoi, je te le dis, ses nombreux péchés lui sont pardonnés, parce qu’elle a beaucoup aimé ; mais celui à qui l’on pardonne peu, aime peu. »
48 Et à elle, il dit : « Tes péchés sont pardonnés. »
49 Et les convives se mirent à se dire en eux-mêmes : « Qui est celui-ci qui même pardonne les péchés ? »
50 Et il dit à la femme : « Ta foi t’a sauvée, va en paix. »

 

 


[1] Pointu (embarcation) : Le pointu est une famille de barques de pêche traditionnelles de Méditerranée. Le nom de pointu est utilisé dans le Var et les Alpes-Maritimes, la tradition locale à Marseille utilise aussi le nom de barquette ou de bette.

Barquette marseillaise : La barquette marseillaise est un bateau traditionnel des petits métiers de la mer, c’est-à-dire des pêcheurs pillardiers côtiers des côtes marseillaises.

Bette (bateau) : Une bette est un bateau à fond plat qui était traditionnellement utilisé pour la pêche dans les environs de Marseille.

[2] Ndlr du CatholicaPedia : Ici, le prédicateur conciliaire atténue l’état de péché de Marie-Madelaine : la prostitution. Il est dit : “La Pécheresse”, elle avait perdu son nom et on l’appelait la pécheresse… Dans un sermon que le Pape Saint Grégoire (dit le Grand) prononça en l’an 591, il dit : « Elle, celle que Luc appelle la femme pécheresse, celle que Joseph appelle Marie de Béthanie, nous croyons que c’est Marie, de qui sept démons furent chassés selon Marc ».

Pour l’église Conciliaire, il s’agit d’une “fausse interprétation des textes” : À l’origine se trouve une fausse interprétation des textes : Les évangiles ne disent pas de Marie Madeleine qu’elle était pécheresse, mais qu’elle a été guérie de maladie, alors que la femme qui embrasse les pieds de Jésus est clairement présentée comme pécheresse

 

[ Austremoine – Fecit ] Des prêtres non validement ordonnés dans la FSSPX ?

with one comment

Suite à notre article du 6 décembre « LES FAUX PRÊTRES DANS LA F$$PX DE MGR FELLAY », Austremoine — alias François-Xavier Peron, porte-parole de l’Institut Civitas —, le béat de Benoît ((

Soutenez Benoît XVI

Pour soutenir notre Saint-Père face à la tempête médiatique, une lettre de soutien a été lancée : http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2009/02/soutenez-beno%C3%AEt-xvi.html

Suite aux nombreux messages sur l’origine de cette initiative, une rapide recherche sur internet (via le site domaine.fr) indique que le site www.soutienabenoitxvi.org appartient à Monsieur Francois-Xavier Peron. Ce dernier est un contributeur régulier de Civitas et participe aux universités d’été de la FSSPX (http://www.google.fr/search?hl=fr&q=%22Francois-Xavier+Peron++%22&btnG=Rechercher&meta=). Enfin, il a été candidat aux dernières élections municipales de mars 2008 à Issoire sur la liste… UMP.
Rédigé par : Siderúrgico | 2 fév 2009 21:11:05 : http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2009/02/soutenez-beno%C3%AEt-xvi.html

)) — tartuffe qui sévit sur le faux « forum libre » FECIT d’Ennemond (dit « Le Perroquet de Suresnes »)/Jacques-Régis du Cray et d’Austremoine/François-Xavier Peron —, s’est précipité a essayer (lamentablement) d’apporter la contradiction :

Voilà la thèse véhiculée par les groupuscules sédévacantistes : le rite nouveau de l’ordination étant invalide, certains prêtres ordonnés selon ce rite ayant rejoints la FSSPX, celle-ci compte de faux prêtres dans ses rangs.

Je ne citerai pas ceux qui se permettent de nommer des prêtres et de remettre en cause de façon publique leur ordination.

 

François-Xavier Peron

Aux imbéciles, ont répond par le silence…

Mais comme notre confrère “Sedevacantisme” a publié une « Réponse courte à [Austremoine – Fecit] Des prêtres non validement ordonnés dans la FSSPX ? » , nous vous la livrons ci-dessous :

Citons :

« Voilà la thèse véhiculée par les groupuscules sédévacantistes : le rite nouveau de l’ordination étant invalide, certains prêtres ordonnés selon ce rite ayant rejoints la FSSPX, celle-ci compte de faux prêtres dans ses rangs. » Exact. Voici la démonstration, qui attend toujours réfutation, de l’invalidité du rite montinien (cliquez)

Citons encore:

« Mais puisque ces sédévacantistes se réclament de Mgr Lefebvre … »

Seulement dans la mesure ou Mgr Lefebvre ne s’écarte pas de la foi catholique. Par exemple nous refusons la position hétérodoxe et condamnée de Mgr Lefebvre d’un Pape faillible et d’un Concile faillible (cliquez).

Austremoine citant Mgr Lefebvre:

« Moi je prenais comme règle : si ces prêtres même croient vraiment que par la formule dont ils ont été ordonnés, cette formule est invalide et qu’ils demandent à être réordonnés sous condition, je veux bien le faire, je l’ai fait quelquefois, j’ai réordonné sous condition ces quelques prêtres comme ça qui rentraient chez nous et qui voulaient nous aider, vivre avec nous. Je l’ai fait quelquefois. Certains, eux, étaient persuadés que leur ordination était valide ; ils étaient absolument convaincus, ils n’en n’ont jamais douté, ils avaient toujours dit la messe avec la pleine sécurité de leur ordination […] » 

Ici nous nageons en plein subjectivisme « ils croient, ils ne croient pas, et cela fait la validité du Sacrement… ».

Depuis quand c’est la certitude d’untel qui fait la validité du Sacrement ? Par exemple certains protestants croient fermement, sincèrement, être des « Prophètes », donc d’après Austremoine ils le sont ?

Bref, ce genre « d’argument » ne vaut pas grand chose devant la réalité de la doctrine catholique.

Si les « sédévacantistes » dénoncent les « prêtres » invalides dans la FSSPX c’est par pure Charité.

* * *

Rappel de quelques faits probants :

Lettre Ouverte aux Quatre Évêques de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X, 8 décembre 2006

 

 

 

La Validité du Sacerdoce Catholique en voie d’extinction

 

 

 

Interview de l’abbé Cekada par Serge de Beketch sur Radio Courtoisie le 26 avril 2006

Précision importante concernant les travaux de l’abbé Cekada : Il n’a fait que résumer le travail du Comité International Rore-Sanctifica.

Il n’apporte rien de nouveau. L’abbé Cekada dans son interview, se garde bien de le dire qu’il n’a fait que résumer les travaux de Rore-Sanctifica… et laisse croire suite aux questions de S. de Beketch que la publication est de lui…

 

http://www.rore-sanctifica.org/

 

[audio:http://catholicapedia.net/audio/Interview_de_l_abbe_Cekada_par_Serge_de_Beketch_sur_Radio_Courtoisie_le_26_avril_2006.mp3|titles=Interview de l’Abbé Anthony Cekada|artists=Serge de Beketch sur Radio Courtoisie]

Verbatim de l’interview de l’Abbé Anthony Cekada :
par Serge de Beketch sur Radio Courtoisie
Exposé de l’invalidité du nouveau rite de consécration épiscopale

 

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Le site Rore Sanctifica présente les travaux du Comité international et ses arguments, ainsi que les objections qu’il réfute. Il contient les analyses du Comité ainsi que les différentes sources qui lui ont permis d’élaborer ces analyses et qui éclairent la constitution Pontificalis Romani sous l’angle par lequel le Comité International Rore Sanctifica l’aborde. Ces différentes sources, à destination des chercheurs sur cette question, sont publiées dans la rubrique « Bibliothèque numérique ». Le site Rore Sanctifica est un site d’études religieuses et ne poursuit aucun but lucratif.

Voir également : http://www.rore-sanctifica.org/document-croisade-survie-sacrements.html

* * *

Traduction française intégrale de l’étude publiée le 25 mars 2006 par l’abbé Cekada (en téléchargement) :

« Absolument nul et entièrement vain »

Documents à télécharger : Abbé Cekada – Absolument nul et entièrement vain

La brochure grand public (en téléchargement) :

« Le nouveau rituel à la lumière de la Foi »

Documents à télécharger : Abbé Cekada – « Le nouveau rituel à la lumière de la Foi »

 


 

LES FAUX PRÊTRES DANS LA F$$PX DE MGR FELLAY

with one comment

La néo-FSSPX accueille en son sein davantage de prêtres conciliaires. Fidèles de la néo-FSSPX, méfiez-vous ! Fellay a peut-être déjà installé un prêtre invalide dans votre prieuré local !

 

Par : Les Pères de TRADITIO

 

Ne renonçant pas à son intention de se brader à la secte non catholique du Novus Ordo, la néo-Fraternité de Bernie Fellay a offert des “postes réguliers” aux prêtres invalides des diocèses conciliaires allemands lors de ses “conférences de prêtres”, bien que ces hommes n’aient jamais été valablement ordonnés.

 

À l’insu de la plupart des fidèles de la néo-Fraternité, Fellay a introduit des prêtres conciliaires dans ses prieurés du monde entier, où ils célèbrent des messes invalides. La dernière en date de ces conférences s’est achevée le 3 décembre 2012 au séminaire du Cœur de Jésus de la néo-FSSPX, à Zaitzkofen. Treize “prêtres” bidon y prenaient part sous la présidence de Franz Schmidberger, le Gauleiter de Fellay.

Le communiqué de presse de la néo-FSSPX n’indique pas si, lors de leurs “conférences”, Schmidberger et ses amis “prêtres” ont célébré la messe en latin semi-conciliaire de 1962 ou la messe entièrement Novus Ordo de 1969.

 

Fidèles de la néo-Fraternité, méfiez-vous ! Fellay a peut-être déjà installé un prêtre invalide dans votre prieuré local, ou il s’apprête à le faire. Croyant assister à une messe semi-traditionnelle en latin de 1962, vous deviendrez peut-être la victime d’un canular en assistant à un service invalide. Il vous faut quitter l’institution conciliaire de Fellay dès maintenant, avant de perdre la Messe traditionnelle en latin et les sacrements, donc aussi votre âme immortelle.

http://www.traditio.com/comment/com1212.htm#121209

 


 

En France, le cas le plus emblématique est celui de l’ “Abbé” Robert BELWOOD ou Bellwood, c’est selon ! même la F$$PX l’écrit tantôt avec un “L”, tantôt avec “LL” !

Abbé Robert BELWOOD
Cours Sainte-Anne
Primaire et Secondaire, option littéraire – Pensionnat
22200 Kernabat-Plouisy

http://www.laportelatine.org/district/aumoneries/aumoneries.php

abbé Bellwood : http://www.laportelatine.org/district/prieure/lanvallay/SainteAnne238.pdf

Robert BELLWOOD
Le RP Robert BELLWOOD IC (pour Institut de Charité, congrégation fondée par Rosmini), prêtre anglais spécialiste d’Antonio Rosmini

RP Robert BELLWOOD IC – Un spécialiste de Rosmini : http://archives.leforumcatholique.org/consulte/message.php?arch=2&num=454585

VM N°503 :
L’abbé Belwood (aumônier des dominicaines de Kernabat depuis septembre 2007 et protégé de l’ex-anglican Mgr Williamson) a assisté à Rome, à la ‘béatification’ de Rosmini par Ratzinger le 18 novembre 2007, et s’est fait ensuite, à Kernabat, auprès des enfants des familles fidèles de la FSSPX, le propagandiste zélé du prêtre condamné.

L’ordination de l’abbé Belwood a été faite dans le nouveau rite invalide promulgué en 1969 et n’est pas valide. Monsieur Robert Belwood, au regard de la théologie sacramentelle catholique traditionnelle, est un simple laïc et ne possède pas les pouvoirs sacerdotaux. Il n’a pas été réordonné sous conditions.

Et pendant ce temps, Mgr Fellay négocie avec les Rose+Croix du Vatican les conditions de sa ‘pleine communion’ avec ces milieux maçonniques illuministes, par le ralliement de l’œuvre de Mgr Lefebvre.
http://www.virgo-maria.org/articles_HTML/2008/004_2008/VM-2008-04-16/VM-2008-04-16-A-00-Rosmini.htm

Virgo-Maria a traité le sujet il y a quelques années, bien avant que la situation ne prenne l’ampleur d’aujourd’hui avec la thèse fallacieuse et impie du « sacerdoce probable » développée par Mgr Fellay.

Cela mériterait donc une étude actualisée plus approfondie !

Questions sur les prétendus prêtres de la Tradition catholique à l’ordination douteuse ou invalide

(ordination par un prétendu « évêque » sacré dans le nouveau rite ou ordination dans le nouveau rite)

 

http://virgo-maria.org/D-Faux-pretre/index_faux_pretres.htm