Quand les prêcheursse sont vus obligés de contredire publiquement le pape…
Les DOMINICAINS sont combattants de la foi. C’est leur vocation dans l’Église. Lorsque la foi est en danger, ils ont le devoir spécial de parler. Parfois, c’est un devoir crucifiant, mais c’est leur mission : ils ne peuvent rejeter leur croix propre.
C’était à Avignon, au temps du pape Jean XXII, ami et protecteur de l’Ordre Dominicain, et qui avait canonisé saint Thomas d’Aquin. En Allemagne et en Italie, les Frères Prêcheurs se faisaient les défenseurs intrépides du Saint-Siège, en face des prétentions de l’empereur Louis de Bavière. Cela avait déclenché contre eux les plus terribles persécutions : chassés de leurs couvents, maltraités, tournés en dérision, les religieux erraient comme des proscrits dans les campagnes, où les habitants n’osaient même pas leur prêter abri.
Les choses en étaient là lorsqu’un incident malheureux mit l’Ordre entre le marteau et l’enclume : le pape, pour lequel les frères enduraient mille persécutions, se mit à défendre publiquement une thèse des plus hasardeuses. Pour Jean XXII, s’appuyant sur quelques textes patristiques peu clairs, les âmes ne jouiraient pas de la vision béatifique qu’après la résurrection générale. Il avait beau déclarer que c’était une opinion personnelle qu’il soumettait au jugement de l’Église, il avait pour cette opinion toute la tendresse exclusive d’un père, et il se mit à la défendre avec une ténacité peu commune. Il y eut de grands remous, jusqu’à la cour du roi de France (Philippe VI) et à l’Université de Paris. Certains clercs se prirent à défendre le pape et en reçurent quelques avantages. Le maitre de l’Ordre, Barnabé de Verceil, arrivant à Avignon en plein tumulte, eut la franchise et le courage de manifester publiquement son étonnement et sa désapprobation d’une telle nouveauté doctrinale. Le pape le punit en lui interdisant de rentrer dans son pays – l’Italie. Deux Maitres en théologie de notre ordre, ayant pris le relais de leur Supérieur général pour défendre la vérité, furent jetés en prison.
Lutter à la fois contre l’empereur et contre le pape, contre un pape qui jusqu’ici les aimait et avait été leur protecteur, jamais les Prêcheurs ne s’étaient trouvés en pareille situation. Il faut dire qu’ils surent tenir l’équilibre : défendre le Saint-Siège en ce en quoi il devait être défendu, et sauver en même temps la vérité compromise par une opinion personnelle du successeur de Pierre, au risque de paraitre ingrats envers leur bienfaiteur. Louis de Bavière fut si émerveillé du dévouement désintéressé des frères que, malgré sa haine contre eux, il ne put s’empêcher de les admirer et de dire publiquement : « Vraiment, cet Ordre est bien l’Ordre de la Vérité ».
Comment tout cela se termina-t-il ?
Barnabé de Verceil n’en vit pas la fin sur cette terre. Il mourut en exil (à cause du pape) à Paris, au couvent Saint Jacques, le 10 janvier 1332.
Le trouble continuant à grandir, le roi de France demanda à l’université de Paris de trancher la question. Le 19 décembre 1333, vingt-neuf maitres en théologie réunis par Philippe VI au château de Vincennes, déclarèrent en sa présence et en présence d’une nombreuse assemblée de princes, d’évêques, de religieux, de fideles, que les âmes exemptes ou délivrées du purgatoire jouissaient de la vision béatifique de l’essence divine. Ils envoyèrent au pape une lettre pleine de soumission et de déférence, ne jugeant pas sa personne*, insistant même – pour le ménager – sur le fait qu’il avait toujours considéré son opinion comme privée, mais affirmant sans ambigüité qu’il n’était pas possible de la soutenir au nom de l’Église. Jean XXII fit une rétractation solennelle de sa thèse sur son lit de mort, un an plus tard, le 3 décembre 1334, en présence de cardinaux et prélats, et de notaires publics**.
* Ils n’en avaient pas le pouvoir : le pape ne peut être jugé par personne de son vivant. « Le premier siège n’est jugé par personne » (canon 1556 du code de Droit canon de 1917).
** Nous nous sommes inspirés, pour cet article, de l’ouvrage du père MORTIER O.P., Histoire des Maitres Généraux de l’Ordre des Frères Prêcheurs, Paris, Alphonse Picard, 1907, t. III, « Barnabé de Verceil (1324-1332), Quinzième Maitre Général », chapitre IV : « La vision béatifique », p. 63-86.
Fin de citation de l’article du Sel de la terre
* * *
Réponse d’un simple laïc à l’article mensonger et calomniateur des dominicains (?) d’Avrillé, car : « Mon Dieu, je crois fermement toutes les vérités que vous avez révélées, et que vous nous enseignez par votre Église, parce qu’étant la Vérité même vous ne pouvez ni vous tromper, ni nous tromper. » (Acte de Foi)
Mes Pères,
N’ayant pas et n’ayant pas pu vérifier dansl’ouvrage du père MORTIER O.P., Histoire des Maitres Généraux de l’Ordre des Frères Prêcheurs, Paris, Alphonse Picard, 1907, t. III, « Barnabé de Verceil (1324-1332), Quinzième Maitre Général », chapitre IV : « La vision béatifique », p. 63-86, je ne sais ce que vous entendez par : Nous nous sommes inspirés,où commence, où finit l’inspiration ? Qu’avez-vous ou que n’avez-vous pas trafiqué ? Vous connaissant on peut s’attendre à tout !
Certains se scandaliseront des propos tenus contre des religieux d’un ordre si prestigieux et si saint …dans le passé. La vraie question à se poser est : par qui le scandale arrive ? Et donc malheur à qui ?
Calixte, le Grand Prêtre et Grand Gourou du blogue “La Question”, vient , avec le fameux Pelikan défenseur de la thèse, de faire une très longue réponse à « Le disciple pénitent ».
relance du fil de discussion sur “La Question”
Mgr Williamson : réponses aux erreurs des sédévacantistes | La Question : Actualité Religieuse
Réponses sur un blogue…
Les mille et une erreurs traditionalistes
“Le disciple pénitent” ayant de relancer le fil de la discussion sur le sédévacantisme dans le blogue La Question…
Toujours dans la suite du nouvel article anti-sédévacantistes du 13 février 2014 « Mgr Williamson : réponses aux erreurs des sédévacantistes » du blogue “La Question” , …de la réactivation de ses “Grands Gourous exterminateurs de sédévacantistes”, sur les positions anti-sédévacantistes de ce malheureux Williamson…..qui s’épuise à démontrer l’indémontrable !… Nous sommes heureux de vous présenter l’article suivant d’un nouveau contributeur au CatholicaPedia Blog : Le disciple pénitent qui va répondre (réfuter) aux Grands Prêtres idolâtres du blogue “La Question”, les Lagomer, Gerdil, Calixte et Cie… Le très prolixe Calixte ayant fait une longue argumentation anti-sédévacantiste, la réponse dudisciple pénitent sera donc elle aussi à l’avenant…
Nous attendions la validation de ses commentaires sur le blogue “La Question” , pour vous les présenter ici. Calixte profère des calomnies contre les papes. Ils se doivent de retirer leurs calomnies sur Honorius, Saint Libère etc… et retirer leurs articles calomnieux et de faire un Mea culpa, c’est ce que Le disciple pénitent leur a demandé. Tant qu’ils ne le font pas, ils se trompent. Nous leur répétons que la Bulle de Paul IVest valide à perpétuité… Et affirmont la vacance du Saint Siège. S’ils ne cèdent pas, il faudra les déconsidérer comme des gens de mauvaise foi, et le répéter souvent aussi.
La Rédaction du CatholicaPedia
Edit: Depuis lors, Calixte, le Grand Prêtre et Grand Gourou du blogue “La Question”, vient d’en remettre “une couche” en refusant avec opiniâtreté de reconnaître qu’ils se trompent.
Je viens de vous lire, et quoique appréciant votre volonté de débattre « en vérité », je vous avoue ma grande déception. J’espérez bien mieux de vous, votre réponse est absolument décevante en plusieurs points qui forment un unique critère de disqualification, c’est-à-dire invalidant l’ensemble de vos raisonnements caducs : vous érigez votre jugement privé et personnel en de multiples points, en sentence d’autorité.
C’est le poison sédévacantiste schismatique en sa plus pure expression…
Dès maintenant il faudra les déconsidérer comme des gens de mauvaise foi, et le répéter toujours.
On nous communique le sermon de l’abbé Guépin prononcé à Nantes le 13 octobre et distribué le 20 octobre aux fidèles de l’abbé Guépin encore présent dans sa chapelle.
Une quarantaine avait assisté à la messe de l’abbé Lafitte, une quinzaine était à Abbaretz, un certain nombre à la FSSPX et d’autres enfin ayant décidé de tout abandonner ayant été écœuré par le comportement de ces deux prêtres.
Ce document est donc public. Aucun commentaire…
Dimanche 13 octobre 2013
MISE EN GARDE
Mes bien chers Frères, pour le bien de vos âmes dont j’ai la responsabilité, je dois vous parler d’un sujet bien douloureux.
Mes bien chers Frères, je ne suis plus tenu par un grave secret que j’ai gardé depuis plus de 2 ans pour préserver la réputation de M. l’abbé Lafitte. Ce secret n’existe plus ; il est sur la place publique ; M. l’abbé Lafitte a lui-même contribué à le briser.
Je serai quelque peu discret, pour ne pas froisser l’innocence et la candeur des enfants ici présents. Cependant je me dois de faire cette mise en garde puisque je sais que M. l’abbé m’a dénigré auprès d’un bon nombre d’entre vous et entretien la zizanie entre vous et moi.
J’ignorais le passé de M. l’abbé, c’est lui-même qui m’a informé de sa conduite misérable dans le domaine des mœurs. Il ne s’agit pas de fautes de jeunesse mais de chutes récentes d’il y a quelques années seulement (4 ans).
J’ai eu de la compassion pour lui et me suis décidé à le sortir du caniveau… C’est pourquoi j’ai gardé ce secret pour préserver sa réputation et le remettre sur pieds.
En cela, j’ai été très imprudent, je le confesse. En effet, un prêtre dans cette situation ne doit ni confesser, ni prêcher, ni faire de la direction spirituelle… selon la loi de l’Église.
J’aurais dû recourir à l’Ordinaire du lieu, l’évêque de Nantes ; mais aujourd’hui c’est impossible. Plusieurs confrères prêtres m’avaient mis en garde, me reprochant de le garder avec moi, de lui donner du ministère et, par là, de manquer gravement à la loi de l’Église. Je ne les ai pas écoutés et je le regrette vivement aujourd’hui.
J’étais tellement heureux d’avoir un confrère de séminaire pour m’épauler dans le ministère auprès de vous… Vous, comme moi-même, nous nous sommes réjouis de son zèle sacerdotal.
Mais peu à peu différents événements ont terni la confiance que je lui portais.
À l’occasion d’une campagne de calomnies contre l’école de la Providence, contre Mère Sibylle-Marie et sa communauté, contre moi-même et la chapelle du Christ-Roi, M. l’abbé Lafitte a apporté son soutien à nos détracteurs.
Plus tard, j’ai appris par des confidences qu’il avait un pouvoir de séduction réel par le biais de ses instructions, de la direction spirituelle et particulièrement au confessionnal. Il tient les consciences par la confession ; plusieurs s’en sont plaints auprès de moi, et particulièrement des femmes et jeunes filles auprès desquelles il a été souvent très imprudent.
Au lieu de conduire les âmes à Dieu, il les conduits à lui-même…
Mes bien chers Frères, je dois vous protéger et vous préserver face à un prêtre indigne. Il a « coupé lui-même la branche sur laquelle il était assis ». Je ne peux plus le garder. Je lui ai donc demandé de partir au plus tôt.
Soyez vigilants, mes bien chers Frères, il va se présenter à vous comme une victime de l’abbé Guépin « méchant, jaloux et menteur » ; je vous en supplie, ne vous laissez pas séduire, ne le soutenez pas dans sa révolte.
Priez pour lui, priez pour qu’il s’installe loin d’ici afin de ne pas entretenir de zizanie entre nous ; nous n’avons pas besoin de cela.
Mes bien chers Frères, le combat de la foi continue, même dans le tempête présente ; et j’entends le mener avec vous, pour la plus grande gloire de Dieu et pour le salut des âmes.
Louis-Hubert Remy nous communique la mise au point suivante :
Nous étions très amis !
Nous nous voyions souvent, et pour les sots qui répètent bêtement que le curé Schoonbroodt n’écrivait pas dans Virgo-Maria, qu’ils sachent que M. le curé était informé de tout, s’informait de tout et était d’accord avec tout ce que Virgo a écrit. Il l’aurait certainement écrit différemment, mais il est sûr que sa mort a empêché de continuer le travail gigantesque de Virgo-Maria qui manque bien aujourd’hui. Les imbéciles (dont on attend les travaux : qui sont-ils ? qu’ont-ils fait ? quel est leur combat pour la vérité ?) qui se sont empressés de cracher et de vomir sur Virgo-Maria.org, n’ont toujours pas pu nous transmettre un ragot de Virgo !
Alors que ces courageux anonymes signent leurs messages ! et on verra à qui on a à faire ! Que savent-ils ? Rien, si ce n’est ce que l’on répète. Mais leur source (qui sait tout !) n’en sait rien de plus. Cette source vient de l’ennemi, qui ne pouvant rien réfuter lance des slogans qui ne sont eux, que de vrais ragots. Il est malheureux de voir que ceux qui devraient être des amis se comportent comme nos ennemis. Et ils osent parler de calomnies !
De profùndis clamàvi ad te, Dòmine ; Dòmine, exàudi vocem meam. Fiant àures tuæ intendèntes in vocem deprecatiònis meæ. Si iniquitàtes observàveris, Dòmine, Dòmine, quis sustinèbit ? Quia apud te propitiàtio est et propter legem tuam sustìnui te, Dòmine. Sustìnuit ànima mea in verbo ejus, speràvit ànima mea in Dòmino. A custòdia matutìna usque ad noctem, speret Ìsraël in Dòmino, quia apud Dòminum misericòrdia, et copiòsa apud eum redèmptio. Et ipse rèdimet Ìsraël ex òmnibus iniquitàtibus ejus. Requiem aeternam dona eis, Domine : et lux perpetua luceat eis. Requiescant in pace. Amen.
Don Villa était un fils spirituel de Padre Pio, à partir de duquel, peu de temps avant sa mort, il a eu la tâche de lutter contre les hommes et les idées de la secte infâme (la « Inimica Vis », selon Léon XIII), qui a infiltré la hiérarchie du Vatican.
Monsieur l’abbé Luigi Villa, était docteur en théologie et Directeur de ‘’Chiesa Viva’’.
Né le 3 février 1918, ordonné prêtre en 1942.
Extrait de sa biographie :
Avant de quitter Bari (1956), l’abbé Berni voulut que l’abbé Villa l’accompagnât à San Giovanni Rotondo. Arrivés sur place, l’abbé Berni lui demanda de l’attendre, tandis qu’il allait à l’hôtel “Santa Maria” commander le déjeuner. L’abbé Villa alla alors prier dans la petite église du Couvent.
L’église était vide et il s’agenouilla dans un des bancs. Tout à coup, il perçut une présence et se retourna. À côté de lui, il y avait un jeune homme, extraordinairement beau qui lui demanda : « Voulez-vous rencontrer Padre Pio ? ». « Non ! » répondit l’abbé Villa, mais l’autre insista : « Allez, allez seulement, Padre Pio vous attend ! ». L’abbé Villa se tourna vers la personne qui venait de lui parler, mais à côté de lui, il n’y avait plus personne. La personne qui avait prononcé ces mots avait disparu !
Alors, il entra dans le couvent et monta vers l’endroit où est la cellule de Padre Pio, il sentit un parfum intense de fleurs et le communiqua à un moine qui passait et qui lui dit : « Bon signe, bon signe ! » ajoutant que Padre Pio serait vite de retour dans sa cellule.
Pendant l’attente, l’abbé Villa écrivit sur un calepin 12 questions qu’il entendait poser au moine. Peu après, il vit s’ouvrir la porte qui était au fond de l’escalier de la sacristie. À peine entré, Padre Pio le regarda (il était au fond du couloir étroit, à une vingtaine de mètres) et dit : « Que faites-vous ici, père Villa ? », puis il s’achemina jusqu’à sa petite chambre, N° 5, où il entra avec les deux médecins qui le suivaient. Mais au bout de quelques minutes, les médecins une fois sortis, Padre Pio appela l’abbé Villa et le fit entrer dans sa cellule. Et là, il répondit aux 12 questions et lui parla pendant plus d’une demi-heure, lui donnant une tâche à accomplir : dédier toute sa vie à défendre l’Église du Christ contre l’œuvre de la Franc-Maçonnerie, surtout ecclésiastique.
L’abbé Villa demeura perplexe et dit : « Mais je ne suis pas préparé pour une telle tâche ; en outre, je devrais être protégé par un évêque. » Padre Pio l’interrompit et lui dit : « Va trouver L’antique petite église de Ste Marie des Grâces du Couvent et l’évêque de Chieti, et il te dira ce qu’il faut faire ». Deux jours plus tard, l’abbé Villa partit de Bari et se rendit chez Mgr Giambattista Bosio. L’évêque lui demanda : « Pourquoi es-tu ici ? ». L’abbé Villa répondit : « Padre Pio m’a dit de venir vous trouver » et lui expliqua les motifs.
À la fin Mgr Bosio lui dit : « C’est impossible parce qu’un évêque n’a d’autorité que dans son diocèse et ton programme est bien plus ample ! De toutes manières, puisque c’est Padre Pio qui te l’a dit, lui que je n’ai jamais vu ni connu, j’irai à Rome pour un éclaircissement ».
En effet, Mgr Bosio se rendit chez le Secrétaire d’État, le cardinal Domenico Tardini pour lui parler de la mission que l’abbé Villa avait reçu de Padre Pio. Le cardinal se montra tout de suite contraire, disant qu’une telle tâche n’était réservée qu’aux hauts niveaux de l’Église et non à un simple prêtre. Toutefois, ayant entendu dire qu’un tel projet venait de Padre Pio, il dit qu’il en parlerait au Saint Père. Ce qu’il fit.
Lorsque Mgr Bosio revint chez le cardinal Tardini, ce dernier lui référa que Pie XII avait approuvé la mission confiée par le Padre Pio à l’abbé Villa, mettant cependant deux conditions : l’abbé Villa devait se licencier en théologie dogmatique et en outre il devait être confié à la direction du card. Alfredo Ottaviani, Préfet du Saint Office, du card. Pietro Parente et du card. Pietro Palazzini.
Ces Cardinaux devaient le guider et le mettre au courant de nombreux secrets de l’Église se rapportant à ce mandat papal. Mgr Bosio transmit à l’abbé Villa les “conditions” de Pie XII, mais pour sa part, il en ajouta une : « J’accepte la charge d’être ton évêque, mais je te dis : n’aie jamais rien à faire avec Montini ! ». Frappé par la dureté de ces paroles, l’abbé Villa demanda : « Mais qui est Montini ? ».
Mgr Bosio répondit : « Je te donne un exemple : je suis de ce côté de la table et toi de l’autre. De ce côté, il y a Mgr Giambattista Montini ; de l’autre, le reste de l’humanité ! ».
Notons que les familles Montini et Bosio étaient toutes les deux résidentes à Concesio (près de Brescia). Donc la famille Bosio connaissait bien Montini.
Après cela, Mgr Bosio, par un décret du 6 mai 1957, incardina secrètement l’abbé Villa dans le diocèse de Chieti.
L’abbé Villa s’inscrivit alors à l’Université de Fribourg en Suisse, où il se “licencia” en théologie en juillet 1963. Par la suite il se licencia à l’Université du Latran, à Rome le 28 avril 1971.
Pendant la seconde moitié de 1963, l’abbé Villa eut la deuxième rencontre avec Padre Pio. À peine il le vit, Padre Pio lui dit :
« Ça fait bien longtemps que je t’attendais ! » et il se plaignit de la lenteur avec laquelle l’abbé Villa procédait dans la mission qui lui avait été confiée. À la fin de la rencontre, Padre Pio embrassa l’abbé Villa et lui dit : « Courage, courage, courage ! parce que l’Église est déjà envahie par la Franc-maçonnerie », ajoutant : « La Franc-maçonnerie est déjà arrivée aux pantoufles du Pape ».
L’abbé Luigi Villa avait ses entrées au Vatican et a été reçu à de nombreuses reprises par Pie XII (puis officieusement disgracié par Paul VI). Pie XII lui fit une totale confiance pour traquer les maçons infiltrés parmi les prélats, mais dès Paul VI tout bascula et la vie de l’abbé Villa devint un parcours du combattant. Paul VI et sa garde rapprochée lui furent totalement hostiles, il dut faire face à des persécutions, calomnies, tentatives d’assassinat…
L’abbé Villa eut toute sa vie l’entier soutien du cardinal Ottaviani, du cardinal de Siri, de Mgr Sorale etc… Les Éditions Saint-Remi ont publié en France certaines ses œuvres.
Notre confrère Radio Cristiandad publie l’annonce de son décès par un message de Sœur María de Luján que nous vous avons traduit ci-dessous :
L’abbé Luigi Villa est décédé – Requiescat in Pace
Mes bien chers,
Ce matin à trois heures est décédé, en Italie, l’abbé Luigi Villa, vrai prêtre, défenseur inlassable de l’honneur de Notre Seigneur Jésus-Christ et de Sa véritable Église.
C’est l’ingénieur Franco Adessa qui m’a communiqué cette nouvelle, bien triste pour nous autres qui, restant ici bas, perdons un véritable Témoin du Seigneur, mais heureuse aussi, car elle signifie que s’est achevée pour l’intéressé la tâche lui ayant été assignée dans cette bataille.
Je crois ne pas me tromper en disant que c’est lui qui a eu à livrer la partie la plus rude de cette lutte, car il a été sinon le premier, du moins le plus aguerri et le plus constant dans la dénonciation sans merci des outrages perpétrés au sein de l’Église depuis Jean XXIII jusqu’à nos jours : le mensuel « Chiesa viva » (Église vivante), avec ses enquêtes et ses numéros spéciaux ; la quantité de livres destinés à dénoncer l’action destructrice de ces hérétiques qui occupent le Siège romain ; les brochures, etc.
Cela répondait à un objectif bien clair, dont il percevait la nécessité en toute clarté et urgence : inviter ceux qui détiennent toujours l’autorité dans l’Église à accomplir leur devoir devant Dieu et les âmes, de même qu’à essayer de relever les ruines auxquelles elle a été réduite. Ce sont ceux-là qui ont le devoir d’agir au niveau « quasi hiérarchique » où ils se situent : dans la mesure, du moins, où ils conservent le « pouvoir de l’ordre », ils ne peuvent se dispenser de dire la vérité au peuple des fidèles ni de tenter d’agir comme ils le doivent…
Le recours quiétiste à une intervention directe du Seigneur n’est d’aucune utilité si l’on oublie ce que l’on est soi-même tenu de faire.
Le Seigneur va intervenir, on ne saurait en douter, et il châtiera avec la dernière vigueur tous ceux qui se sont croisé les bras en se réfugiant dans des prières stériles, alors que c’étaient eux qui avaient l’obligation d’agir, du fait même de l’autorité qu’ils avaient reçue du Seigneur au sein de l’Église.
De mon côté, je rends grâce à Dieu, par l’humble déclaration publique que voici, de m’avoir donné à connaître ce prêtre de haute volée, dont les livres non seulement m’ont ouvert les yeux à la terrible réalité ecclésiale que nous vivons, mais – plus important encore – m’ont fourni des éléments d’étude et de réflexion qui m’avaient été refusés (comme à tant d’autres fidèles) par beaucoup de ceux que l’on tenait pour des « prêtres sérieux », mais qui sont d’une totale malhonnêteté intellectuelle.
6 Années de calomnies et d’insultes de la part de clercs de la FSSPX (Lire attentivement – en notant bien les dates et citations –
les deux fichiers adobe acrobat .pdf ci-dessous)
Qui avait raison depuis 6 années ???!!!
À quand les excuses publiques de l’abbé Régis de Cacqueray, aujourd’hui indispensables, car depuis 6 ans il trompe les fidèles ?
* * *
Communiqué du lundi 3 avril 2006
District de France de la Fraternité saint-Pie X
A propos de deux sites sédévacantistes
Avec une virulence accrue depuis quelques mois, un site sédévacantiste profère à l’encontre de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X, de son Supérieur général, Monseigneur Fellay, de son ancien Supérieur général, Monsieur l’abbé Schmidberger, des autres évêques de la Fraternité Saint-Pie X et de plusieurs de ses membres, les accusations les plus incroyables et déshonorantes qui soient. En voici quelques-unes relevées de la mi-janvier jusqu’à maintenant :
– « Force est de constater que les quelques 400 prêtres de son ouvre [de Monseigneur Lefebvre] sont aujourd’hui les otages d’une petite camarilla d’une quinzaine de clercs, tous placés aux postes stratégiques de la Fraternité, qui les intimident ». (17 janvier 2006).
– « A la lumière de ces révélations [celles de la Stampa], Monseigneur Fellay et l’abbé Schmidberger tiendraient bien un double langage fallacieux qui ne manque pas de cynisme ». (26 mars 2006).
– Comparaison de Monseigneur Fellay à un Tartuffe (25 mars 2006).
– « La Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X a trahi le combat de Monseigneur Lefebvre pour la sauvegarde du sacerdoce catholique ». (17 février 2006).
– « La perpétuation du tandem Monseigneur Fellay-abbé Schmidberger suffit, à elle seule, à confirmer cette volonté pertinace de ralliement et de liquidation de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X ». (1er mars 2006).
– « Monseigneur Fellay attend que les éléments du plan de l’abbé Ratzinger soient en place afin de signer et de mettre les abbés devant le fait accompli. Ils seront alors jetés à la rue ou devront apostasier ». (18 mars 2006).
– « La Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X est infiltrée et tenue à son sommet et dans ses médias par un petit clan, et Monseigneur Fellay s’est mis au service de ce petit clan, tournant le dos à la mission qu’il avait acceptée de Monseigneur Lefebvre ». (11 mars 2006)
– « Il se peut alors que Rome, de connivence avec ses agents au sein de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X (abbé Schmidberger et les abbés rallieurs tels que les abbés Sélégny, Lorans, Celier, de La Rocque, Wuilloud, etc. ) cherche à provoquer une onde de choc psychologique dans la Tradition ». (22 mars 2006).
– Prédiction de la liquidation-apostasie pour le 15ème anniversaire de la mort de Monseigneur Lefebvre, le 25 mars 1991 (18 mars 2006).
– « Ainsi, il ne manquera plus à cette vaste mise en scène qui dure depuis août 2005,que la tentation du baiser de Judas à Monseigneur Lefebvre. Judas fut l’économe des apôtres. Monseigneur Fellay fut l’économe de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X ». (25 mars 2006).
Nous avons longtemps répondu par notre seul silence à cette logorrhée d’insultes qui n’en finit pas de se déverser. Toutefois, nous avons constaté la reprise de quelques-uns de leurs mensonges dans la presse nationale ou étrangère, et il faut reconnaître que l’aplomb et la hardiesse avec laquelle ils les assènent peuvent également troubler. Voilà pourquoi nous mettons en garde contre le site Virgo Maria et son alter ego américain, traditio.com.
Il est avéré que la toile d’Internet, au fur et à mesure qu’elle devient un outil de consultation plus commun, révèle en même temps tous ses dangers et ses nuisances. Les bruits les plus fantaisistes, les accusations les plus honteuses y circulent librement, y sont relayés sous le couvert facile de l’anonymat et vont y résonner indéfiniment dans l’espace comme dans le temps.
Ces deux sites en sont des illustrations. Virgo Maria est mis en ligne par un prêtre gyrovague, en rupture de ban avec la société religieuse à laquelle il appartenait, et qui ne serait plus soumis qu’à lui-même s’il n’avait fait d’un laïc son maître à penser. à qui il pourrait avoir livré jusqu’au libre usage de sa signature. Traditio.com est dirigé par un « prêtre » dont l’ordination sauvage n’a même pas été conférée par un évêque catholique. Tels sont les individus qui voudraient dicter à la Fraternité sa conduite.
Quoiqu’ils trouvent intérêt à faire accroire, la Fraternité Saint-Pie X demeure fidèle à une ligne clairement exposée et dont elle n’a pas varié :
– obtention des deux préalables que sont le retrait du décret des excommunications et la liberté pour tout prêtre de célébrer la messe de Saint-Pie V,
– résolution des questions doctrinales,
– recherche de la solution canonique la plus adaptée.
A notre sens, l’acharnement de ces sites a pour motif le discrédit définitif où tomberait leur position sédévacantiste si quelques signes importants venaient confirmer aux yeux de tous la progression du combat mené par la Fraternité Saint-Pie X, dont l’aboutissement espéré serait l’abandon par les autorités de l’Eglise officielle des erreurs conciliaires et leur retour à l’intégrité de la vérité catholique.
C’est pourquoi, nous ne pouvons que mettre en garde contre ces sites malveillants dont le langage rivalise curieusement en haine de la Fraternité Saint-Pie X avec les journaux les plus notoirement sectaires et anticatholiques.
Nous rappelons que les informations sûres concernant le combat de la Fraternité Saint-Pie X sont régulièrement communiquées, pour ce qui concerne Internet, sur le site de Dici ou encore sur La Porte Latine.
Abbé Régis de Cacqueray †
Supérieur du District de France
Mise en garde contre trois sites sédévacantistes – 10 juin 2008
Communiqué officiel du district de France
Suresnes, le 10 juin 2008
Mise en garde contre trois sites sédévacantistes
De longue date, nous connaissions les techniques d’étiquetage utilisées par l’ennemi conciliaire pour discréditer le combat de la Fraternité : les épithètes rebattues « d’intégriste », de « schismatique« , « d’excommunié » nous sont devenues familières. Bien que cette manipulation de l’opinion ait été suffisamment efficace pour en faire trembler certains ou en décourager d’autres, elle n’a jamais été assez forte pour détruire la Tradition et l’empêcher de se développer.
Mais, il est aujourd’hui devenu nécessaire de mettre en garde contre l’utilisation de nouvelles dialectiques non moins pernicieuses que les premières.
Il s’agit, sous couvert de fidélité à Monseigneur Lefebvre, de dénoncer toute action de la Fraternité comme suspecte de déviation et d’infidélité à son Fondateur. On ne la qualifiera plus de schismatique, mais on la dira en train de trahir le combat de son Fondateur, de préparer sa soumission à la Rome conciliaire et à ses erreurs.
Tout effort qu’elle entreprendra pour travailler à la conversion intellectuelle des autorités conciliaires suffira pour qu’elle soit accusée d’intelligence avec l’ennemi, comme si Monseigneur Lefebvre n’avait pas eu, le tout premier, le souci constant d’oeuvrer pour le retour de Rome à la Tradition, et n’avait pas multiplié les efforts incessants envers les autorités de l’Eglise. Alors qu’elle n’a jamais cessé de répéter son refus très clair de conclure des accords seulement pratiques, comme cela a été en particulier confirmé par son Chapitre Général de 2006, la Fraternité se trouve sans cesse dénoncée comme étant en passe d’abandonner le combat au motif des conversations qu’elle entretient avec ces autorités.
Etant donné que les prophéties de ce ralliement de la Fraternité aux erreurs conciliaires – annoncé comme toujours imminent par ces sites – ne se réalisent pas, leurs auteurs, pour dissimuler le discrédit où les rejettent leurs divinations avortées, dévoilent leur véritable identité par l’invention de complots plus délirants les uns que les autres et par l’infamie des colportages ramassés dans le caniveau où ils puisent pour salir l’oeuvre de Monseigneur Lefebvre, diffamer et calomnier de la façon la plus outrageuse les membres de la Fraternité, et semer le doute sur leur fidélité.
Les sites qui s’adonnent à ces pratiques réalisent concrètement le dessein de la Révolution conciliaire. Ils s’attaquent fort peu au modernisme et se montrent ses meilleurs alliés par leur acharnement à contrer la dernière résistance dans l’Eglise, leur seule rage étant de ne pas réussir à la détruire. C’est pourquoi il est légitime de se demander si ces sites ne sont pas purement et simplement téléguidés par l’ennemi. Il est particulièrement édifiant de faire apparaître au grand jour le motif réel qui se trouve à l’origine de la virulence de ces sites. Pourquoi s’entêtent-ils encore à dénoncer une soumission de la Fraternité aux erreurs du Concile (à laquelle ils ne croient plus eux-mêmes, s’ils y ont jamais cru) ?
Sans doute parce qu’il n’est jamais agréable à des prophètes de constater que leurs prophéties ont toujours tourné court et que leurs annonces, telles celles des témoins de Jehovah pour la fin du monde, se succèdent sans fin les unes aux autres..
Mais ils vivent en réalité dans une peur plus profonde, celle d’un possible retour des autorités conciliaires vers la Tradition. Ce retour, ils voudraient tant qu’il fut impossible ! Car il finirait en effet de donner tort à leur désespoir de la conversion des autorités romaines. Et en manifestant à quel point la Fraternité a eu raison de toujours faire entendre sa voix jusqu’à Rome et de ne jamais rompre avec les autorités de l’Eglise, il montrerait à jamais tout l’égarement de leur rage à avoir toujours dirigé tous leurs coups contre la Fraternité, tout l’égarement de leur refus à n’avoir jamais voulu faire quoi que ce soit – même de prier- pour la conversion des autorités conciliaires.
Nous voulons en particulier parler des sites suivants :
. virgo-maria, . rore-sanctifica, . résistance-catholique [Liste de diffusion uniquement].
Mais participent également à cette entreprise subversive ceux qui, tels des compagnons de route et des alliés objectifs, font de la publicité pour ces sites, les alimentent de suspicions odieuses ou, tels des idiots utiles et des caisses de résonance, en extraient les mensonges qu’ils répandent à leur tour.
Nous ne pouvons pas exclure la possibilité d’une complicité de ces sites avec la Révolution conciliaire. L’histoire de la résistance catholique depuis le Concile fourmille en effet de ces sédévacantistes que l’on a vu brusquement sauter à pieds joints par-dessus la Fraternité pour rejoindre la Rome conciliaire, ou ne pas hésiter à se tourner vers ses tribunaux canoniques lorsque leurs besoins personnels le réclamaient.
Pour qui roulent en réalité ces personnes ou ces groupes ? Les revirements soudains et mystérieux, les contradictions flagrantes où l’on surprend nombre d’entre eux ne peuvent qu’inciter à la méfiance.
Quoi qu’il en soit de l’existence de cette complicité, nous constatons que toute leur action a toujours été et demeure uniquement appliquée à la destruction de l’ouvre de Monseigneur Lefebvre et nous affirmons donc, à défaut de savoir si cette complicité avec la Révolution conciliaire est consciente, que leurs fauteurs en sont au moins les alliés objectifs.
Cette alliance entre des tendances apparemment opposées ne doit surprendre personne : les spécialistes des techniques révolutionnaires fabriquent avec soin chacune des mâchoires des tenailles avec lesquelles ils espèrent plus facilement se saisir de leurs proies. Leur plus grande habileté est de se servir, à leur insu, d’hommes ou de groupements qui concourent à leur fin.
Nous condamnons et nous réprouvons donc publiquement et solennellement ces sites Internet pernicieux, ceux qui les rédigent, leurs compagnons de route et leurs caisses de résonance. Nous recommandons spécialement aux fidèles de s’en détourner, de ne pas consulter leurs messages, même sous prétexte d’information, de ne pas propager ces messages.
Pour autant qu’ils en auront l’occasion, nous invitons les fidèles à manifester auprès de ces sites une ferme désapprobation concernant les procédés indignes que ceux-ci emploient, et à diffuser le plus massivement possible, notamment sur le réseau Internet, la présente mise en garde.
Abbé Régis de CACQUERAY , Supérieur du District de France