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Neuvaine au “Bienheureux” Jean-Paul-II-le-Grand… pour hâter l’opération suicide de la FSSPX

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Elle circule sur l’Internet depuis quelques temps et nous l’avons reçu, à nouveau, ce matin d’un prêtre de la FSSPX.

Le "pape" volant

 

Neuvaine au Bienheureux Jean-Paul II-le-Grand

pour hâter l’opération suicide de la FSSPX ((Distribuée par un prêtre de la FSSPX et certainement composé par un prêtre de la FSSPX, puisqu’est cité leur revue interne Cor Unum. Commenceraient-ils à voir clair ? Quelques-uns auraient-ils enfin le courage de combattre pour la Foi. Remarquons quand même que le primordial n’est pas cité : l’invalidité des sacrements, en particulier celui des sacres.))


Ô Bienheureux Jean-Paul, Toi qui baisa si « respectueusement » le coran ((Le 14 mai 1999 au Vatican lors de la visite d’un groupe de chrétiens et de musulmans irakiens, le pape conciliaire a baisé en public le Coran.)), Toi qui, dans la « forêt sacrée » du Togo, en t’inclinant devant « une citrouille séchée remplie d’eau et de farine de maïs » a « prié pour la première fois avec des animistes » qui invoquaient les « Puissance de l’eau » ((La Croix ; 23 août 1985. & Oss. Rom. 11 août 1985.)), Toi qui a loué la « profonde religiosité de Luther » ((31 octobre 1983, message officiel au cardinal Willebrands à l’occasion du 500e anniversaire de la naissance de l’hérésiarque Martin Luther.)), Toi qui a mis Confucius, Bouddha, Mahomet et Zoroastre au même rang que Jésus-Christ ((9 septembre 1998, à l’audience générale du mercredi : « C’est précisément de cette ouverture primordiale de l’homme à l’égard de Dieu que naissent les différentes religions. Il n’est pas rare qu’à leur origine nous trouvions des fondateurs qui ont réalisé, avec l’aide de l’esprit de Dieu, une plus profonde expérience religieuse. Transmise aux autres, cette expérience a pris forme dans les doctrines, dans les rites et dans les préceptes des différentes religions ». Oss. Rom., 10 sept. 1998.)), Toi qui, par amour de la liberté religieuse, a poussé les derniers États catholiques à ne plus professer la vraie religion comme religion d’État ((Italie, Chili, Irlande, Colombie, Valais…, Oss. Rom. 20/21 février 1984.)), Toi qui a toujours su plaire à nos « frères aînés » en reconnaissant que « l’ancienne Alliance n’avait jamais été révoquée » ((À Mayence, le 17 novembre 1980, allocution aux représentants de la communauté juive de l’Allemagne fédérale, DC 78 (1981), p. 427. Cette affirmation sera reprise par le nouveau Catéchisme de l’Église catholique : « l’ancienne Alliance n’a jamais été révoquée C. 121 ». Cf. S. Paul aux Hébreux 8, 7-13 : « En disant : Une Alliance nouvelle, Dieu a déclaré la première vieillie ; or, ce qui est devenu ancien, ce qui est vieilli, est près de disparaître ».)), vient en aide à tes frères traditionalistes afin qu’ils parviennent à « la pleine réconciliation » et « qu’ils soient un ».

Ô Bienheureux Jean-Paul, Toi qui a tant souffert des intégristes Mgr Lefebvre et Mgr de Castro-Mayer qui te refusèrent le titre de « Bon Pasteur » ((Lettre du 31 août 1985 : « Très Saint Père, Votre responsabilité est gravement engagée dans cette nouvelle et fausse conception de l’Église qui entraîne le clergé et les fidèles dans l’hérésie et le schisme. Si le Synode, sous Votre autorité, persévère dans cette orientation, Vous ne serez plus le Bon Pasteur ».)), intercède auprès du dieu des modernistes et de la conscience onusienne de l’humanité, et fortifie ton fidèle successeur, Benoît, qui t’a heureusement glorifié, afin qu’il réussisse « à réduire les durcissements et les rétrécissements » de la FSSPX, « pour donner ainsi une place à ce qu’il y a de positif et de récupérable pour l’ensemble. » Qu’il se souvienne de son expérience, où il a « vu, dans les années qui ont suivi 1988, que, grâce au retour de communautés auparavant séparées de Rome, leur climat interne a changé ; que le retour dans la grande et vaste Église commune a fait dépasser des positions unilatérales et a atténué des durcissements de sorte qu’ensuite en ont émergé des forces positives pour l’ensemble. » ((Benoît XVI, Lettre du 10 mars 2009 aux évêques de l’Eglise catholique, dans D.C. n°2421.))

Ô Bienheureux Jean-Paul, obtient que Benoît persévère fidèlement dans tes enseignements entachés d’hérésies ((Benoît XVI lors de si visite à la synagogue de Rome, le dimanche 17 janvier 2010 : « L’Église n’a pas manqué de déplorer les fautes de ses fils et de ses filles, en demandant pardon pour tout ce qui a pu favoriser d’une manière ou d’une autre les plaies de l’antisémitisme et de l’antijudaïsme (Commission pour les rapports religieux avec le judaïsme, Nous nous souvenons : une réflexion sur la Shoah, 16 mars 1998). Puissent ces plaies être guéries pour toujours ! Il me revient à l’esprit la prière pleine de tristesse au Mur du Temple à Jérusalem du Pape Jean-Paul II, le 26 mars 2000, qui résonne avec vérité et sincérité au plus profond de notre cœur : « Dieu de nos pères, tu as choisi Abraham et sa descendance pour que ton Nom soit apporté aux peuples : nous sommes profondément attristés par le comportement de ceux qui, au cours de l’histoire, les ont fait souffrir, eux qui sont tes fils, et, en te demandant pardon, nous voulons nous engager à vivre une fraternité authentique avec le peuple de l’Alliance ».)), qu’il « confirme ses frères » avec zèle, n’abandonnant pour rien au monde « la boussole de l’Église pour le XXIe siècle » : le « Concile Vatican II » ; et qu’il tienne bon sur le « magistère post-conciliaire des Papes », car « on ne peut pas geler l’autorité magistérielle de l’Église à l’année 1962, ceci doit être bien clair pour la Fraternité » ((Benoît XVI, Lettre du 10 mars 2009 aux évêques de l’Eglise catholique, dans D.C. n°2421)).

Ainsi l’Église pourra être le sacrement de la paix mondialiste.

Ô Bienheureux Jean-Paul, fortifie Mgr Fellay afin qu’il éclaire les incrédules qui doutent que la FSSPX ait obtenu, par ses millions de chapelet, ce qu’elle avait demandé. Que ces « hommes de peu de foi » comprennent que demander la royauté sociale du Christ et obtenir « la saine laïcité » c’est la même chose. Que demander que « la messe tridentine soit rétablie dans ses droits » et obtenir un « rite extraordinaire » aussi saint que la messe bâtarde promue « rite ordinaire », c’est la même chose ((Communiqué du Supérieur Général de la FSSPX, Menzingen, le 7 juillet 2007 & Motu Proprio Summorum Pontificum de Benoît XVI.)). Que demander le retrait et obtenir la levée de l’excommunication qu’ils ont toujours contestée, c’est la même chose ((Lettre aux fidèles de Mgr Fellay du 24 janvier 2009.)). Qu’attribuer toutes ces grâces à la sainte Vierge, ce n’est point blasphémer mais faire preuve d’esprit surnaturel.

Ô Bienheureux Jean-Paul, aide les prêtres et les fidèles à toujours faire plus aveuglément confiance au supérieur de la FSSPX. Qu’il arrive à les persuader qu’à Rome les choses ont changé. Que Benoît ne voulait pas d’Assise III, et c’est pour cela qu’il a « fait un flop à Assise », qu’« il a voulu rater Assise » ((Mgr Fellay à Flavigny, le lundi 13 février 2012.)). Et qu’après ta béatification, voulue par les méchants partisans de l’herméneutique de la rupture, il a déclaré héroïquement mais en privé : « Et maintenant ça suffit ! », autrement dit : Laissez-moi tranquille avec ce dossier ((Mgr Fellay à Flavigny, le lundi 13 février 2012.)). Bref, aide-les à avoir confiance en ce pape qui, par diplomatie, fait des choses gravement contraires à la foi bien qu’il n’y adhère pas lui-même et qui est prêt à faire le mal pour mieux travailler ensuite à la gloire de Dieu, au bien de l’Église et au salut des âmes…

Ô Bienheureux Jean-Paul, donne toujours plus de prudence surnaturelle à Mgr Fellay pour réussir à aller contre les volontés du Chapitre général de 2006, à propos des Relations avec Rome. Que les membres acceptent que la décision ultime n’appartienne qu’au seul « supérieur général en son conseil » ((« Si un accord avec le Saint Siège était sérieusement envisagé, un chapitre général extraordinaire serait convoqué pour traiter de la question ». Cor Unum, n° 85, 2006.)) et que le vrai principe qui doit diriger la FSSPX n’est plus le « principe lumineux » du fondateur : « Le lien officiel à la Rome moderniste n’est rien à côté de la préservation de la foi » ((Mgr Tissier de Mallerais, Marcel Lefebvre, une vie, Clovis, 2002, p. 589.)), ni celui du Chapitre : « pas d’accord pratique sans accord doctrinal » ((« Les contacts qu’elle entretient épisodiquement avec les autorités romaines ont pour seul but de les aider à se réapproprier la Tradition que l’Église ne peut renier sans perdre son identité, et non la recherche d’un avantage pour elle-même, ou d’arriver à un impossible “accord” purement pratique ». Cor Unum, n° 85 octobre 2006.)) mais « le seul vrai principe c’est de rester catholique » dans l’église Conciliaire ((Mgr Fellay, Flavigny, 13 février 2012 & « Eglise conciliaire, contrefaçon d’Eglise, évolutive, pentecôtiste, et syncrétiste ». Fideliter n° 64, juil.-août 1988.)).

Ô Bienheureux Jean- Paul, merci d’avoir fait changer d’avis Mgr Fellay qui pensait à tort que Benoît XVI « lui-même se sent entièrement et théologiquement attaché au concile Vatican II. Son enseignement et son gouvernement de l’Église s’inscrivent directement dans l’esprit du Concile. La preuve est qu’il veut nous incorporer dans l’Église officielle, selon une conception œcuménique. Il pratique un œcuménisme à notre égard. » (Jesus Christus, n°121, 2009). Merci surtout de lui avoir fait comprendre les erreurs de Mgr Lefebvre qui faisait parti de ceux qui « pour faciliter les choses font une identification entre l’Église Officielle et l’église Moderniste. Mais c’est une erreur, car nous parlons d’une réalité concrète. » ((Mgr Fellay à Flavigny, le lundi 16 février 2009 & Conférence de Mgr Lefebvre à Écône le 9 septembre 1988 : « Je crois qu’il faut vous convaincre de cela : vous représentez vraiment l’Église catholique. […] ces derniers temps, on nous a dit qu’il était nécessaire que la Tradition entre dans l’Église visible. Je pense qu’on fait là une erreur très très grave. Où est l’Église visible ? […] où sont les véritables marques de l’Église ? […] Il est clair que c’est nous qui gardons l’unité de la foi, qui a disparu de l’Église officielle. […] Tout cela montre que c’est  nous qui avons les marques de l’Église visible. […] Ce n’est pas nous, mais les modernistes qui sortent de l’Église. Quant à dire « sortir de l’Église visible », c’est  se tromper en assimilant Église officielle et Église visible. Nous appartenons bien à l’Église visible, à la société des fidèles sous l’autorité du Pape, car nous ne récusons pas l’autorité du Pape, mais ce qu’il fait. […] Sortir, donc, de l’Église officielle ? Dans une certaine mesure, oui, évidemment. […] Il faut donc sortir de ce milieu des évêques, si l’on veut ne pas perdre son âme. Mais cela ne suffit pas, car c’est à Rome que l’hérésie est installée. Si les évêques sont hérétiques […] ce n’est pas sans l’influence de Rome. […] Le cardinal Ratzinger me disait toujours : « Mais Mgr, il n’y a qu’une Église, il ne faut pas faire une Église parallèle ». Quelle est cette Église pour lui ? L’église Conciliaire, c’est clair ». »))

Ô Bienheureux Jean-Paul, que la prétention si peu catholique et complètement irréaliste de Mgr Lefebvre cesse à jamais car « Rome ne perd jamais la face » ((Entretien de Mgr Lefebvre à Fideliter, septembre 1988 : « Nous n’avons par la même façon de concevoir la réconciliation. Le cardinal Ratzinger la voit dans le sens de nous ramener à Vatican II. Nous, nous la voyons comme un retour de Rome à la Tradition. On ne s’entend pas. C’est un dialogue de sourds. Si je vis encore un peu, et en supposant que d’ici à un certain temps Rome fasse un appel […] à ce moment-là, c’est moi qui poserai les conditions. […] Je poserais la question au plan doctrinal : « Est-ce que vous êtes d’accord avec les grandes encycliques de tous les papes qui vous ont précédés ? […] Est-ce que vous êtes en pleine communion avec ces papes et avec leurs affirmations ? Est-ce que vous acceptez encore le serment antimoderniste ? […] Si vous n’acceptez pas la doctrine de vos prédécesseurs, il est inutile de parler. Tant que vous n’aurez pas accepté de reformer le concile, en considérant la doctrine de ces papes qui vous ont précédés, il n y a pas de dialogue possible. C’est inutile ». »)). Que la FSSPX accepte d’être libre dans une Église libre. Que le Bienheureux Jean XXIII et le Bienheureux Pie IX, fassent comprendre, à ceux qui ont une fausse notion de la « Tradition vivante » et de sa « réalité concrète », que le pape de l’aggiornamento et le pape du Syllabus doivent cohabiter paisiblement dans la grande Église qui est « Communion ». Que « le Pontife Romain », avec la FSSPX, « peut et doit se réconcilier et transiger avec le progrès, le libéralisme et la civilisation moderne » ((80e proposition condamnée par le Syllabus, i,. Alloc. Jamdudum cernimus, du 18 mars 1861.)).

Que la FSSPX doit devenir, elle aussi, « dorénavant un misérable affluent du grand mouvement d’apostasie organisé, dans tous les pays, pour l’établissement d’une Église universelle. » (Pie X, Notre charge apostolique, 25 août 1910).

Ô Bienheureux Jean-Paul invoque le Père du mensonge pour que l’optimisme et l’espérance chrétienne fassent taire « les prophètes de malheur ». Ô Prince des ténèbres achève ton œuvre ! Il te reste peu de temps pour tromper, « si tu le peux, les élus mêmes ». Persuade-les qu’il n’est pas nécessaire à l’Église catholique d’être contre l’église Conciliaire. Aide-les, comme l’homme moderne, « à baptiser bien ce qui est mal, vrai ce qui est faux, parce que devenus eux-mêmes mensonge. » Fumées de Satan, faites qu’on ne sache plus ni qui croire ni quand le croire. Ô paroles prophétiques : « Dans ce nouveau climat, nous avons la ferme espérance d’arriver bientôt à la reconnaissance des droits de la Tradition catholique. » Ô paroles captieuses dites six mois plus tard : « Nous sommes en guerre, ne l’oublions pas ! » ((Communiqué de Mgr Fellay à Menzingen du 24 janvier 2009 & Mot du Supérieur général Mgr Fellay, Cor Unum n° 94 d’octobre 2009.)) . L’heureux dénouement approche car si « Rome nie le principe de non-contradiction » ((Mgr Fellay à Flavigny, lundi 13 février 2012 : « Rome nie le principe de non-contradiction. Peut-on encore discuter avec eux ? Je ne sais pas. On est embêté ».)), aujourd’hui elle n’est plus seule.

Ô Bienheureux Jean-Paul, hâte le doux jour du bel « accord » de ceux qui ne sont « pas d’accord » ! Et donne nous la Paix et les Bisous. Shalom !

 

Photo de droite : prise à Beskid Sywiecki, village polonais près de la ville natale de Karol Wojtyla, à 21h 37 du même jour où mourut Jean-Paul II

 


Written by Cave Ne Cadas

juin 6th, 2012 at 5:13 pm

Posted in église Conciliaire,FSSPX,Opposition au Ralliement

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Une nouvelle Lettre Ouverte à Monseigneur Fellay

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-Une Lettre Ouverte à Monseigneur Fellay

de la part de quelques fidèles inquiets du District Anglais.

Le site Traditio.com titre :

British SSPXers Dissociate Themselves from Fellay
Charging that He Is Duplicitous, Dishonest, and Surreptitious

Des fidèles Britanniques de la FSSPX se désolidarisent de Fellay
Ils l’accusent de duplicité, de malhonnêteté, et d’être 
subreptice

De: Les Pères de Traditio

Des fidèles Britanniques de la néo-FSSPX déclarent qu’ils ne joueront plus les brebis muettes
à l’Homme Tordu à la Crosse : Bernie Fellay.
Ils l’accusent de duplicité, de malhonnêteté, d’être
subreptice
et de créer un « climat de crainte et de méfiance ».
Ils déclarent qu’ils se tiendront aux Principes de Mgr Lefebvre
que Fellay choisisse de les abandonner ou de rester avec eux.

* * *

Une Lettre Ouverte datée du 19 mai 2012, à Mgr Bernard Fellay, a été envoyée à par un groupe de fidèles du District d’Angleterre. Les fidèles réprimandent Mgr Fellay pour avoir essentiellement abandonné la Fraternité fondée par l’Archevêque Marcel Lefebvre. Au début ils exposent leur refus d’un « arrangement pratique » avec la secte du Nouvel Ordre Mondial ((L’église Conciliaire)). « Arrangement pratique » est le mot à la mode que Mgr Fellay utilise pour indiquer le revirement de sa Néo-FSSPX sur la doctrine et la pratique de la secte du Nouvel Ordre Mondial ((L’église Conciliaire)) sans réellement admettre qu’il y a eu une capitulation sur la doctrine et la pratique de la secte Conciliaire. Mgr Fellay est d’une duplicité digne d’un moderniste trompeur !

Les fidèles Britanniques font remarquer : « Nous tenons à souligner que, lorsque vous dites « nous », vous ne parlez pas pour nous. »

Il est à noter que cette Lettre Ouverte a été publiée sur le Forum Américain Angelqueen.org et qu’elle a depuis été censurée !

Censuré sur Angelqueen.org
http://angelqueen.org/2012/05/26/sspx-england-faithful-open-letter-to-bishop-fellay/

Nous vous laissons maintenant prendre connaissance de cette Lettre Ouverte :

-Une Lettre Ouverte à Monseigneur Fellay

de la part de quelques fidèles inquiets du District Anglais.

Le 19 Mai 2012

Votre Excellence Mgr Fellay,

Nous venons à vous, dans un esprit de charité, afin de vous présenter certaines préoccupations. Nous souhaitons vous les adresser en tant que Supérieur Général de la FSSPX.

Depuis un moment déjà nous entendons parler d’un arrangement pratique avec Rome. Nous sommes préoccupés par le danger potentiel que cela pourrait poser à l’intégrité de la foi, notre foi, la foi de nos enfants et de nos petits-enfants.

 

Les intentions de Rome autour un accord de la FSSPX

Plusieurs ecclésiastiques de haut rang de la FSSPX (abbé Pfluger, abbé Schmidberger, et d’autres) ont déclaré que Rome est prête à donner « carte blanche » à la FSSPX – en d’autres termes, à accepter la FSSPX telle qu’elle est, sans aucun compromis. Cependant, en contradiction de cela, nous avons les déclarations publiées par plusieurs membres de l’Autorité Romaine, y compris le porte-parole de la salle de presse du Vatican, qui précisent qu’ils considèrent cela comme une acceptation de  la nouvelle religion de “Vatican II” par la FSSPX, dans le but d’un « retour à Rome ». Dans un même temps, nous sommes avertis de ne prêter aucune attention aux rumeurs. Depuis, il y a une contradiction entre les deux versions de ce qui est offert à la FSSPX, et puisque l’annonce de presse du Vatican n’est pas une rumeur, devons-nous conclure que nous ne devons prêter aucune  attention aux déclarations de l’abbé  Pfluger, par exemple ?

 

Votre propre position concernant le Concile

Nous sommes également scandalisés par vos récentes remarques publiées à travers le monde par CNS :

            « [Grâce aux discussions doctrinales avec Rome], nous voyons que beaucoup de choses que nous aurions condamnées comme étant du Concile ne sont en fait pas du Concile »

… Et :

            « Le pape dit que le Concile doit être replacé dans la grande Tradition de l’Église … ce sont des déclarations avec lesquelles nous sommes complètement, entièrement, absolument d’accord. » (CNS, mai 2012)

Nous tenons à souligner que, lorsque vous dites « nous », vous ne parlez pas pour nous. En outre, nous nous demandons comment vous pouvez concilier cette idée que le Concile n’a rien enseigné de faux, mais plutôt a été mal interprété, avec les mots de Mgr Lefebvre (dans son livre « Ils l’ont découronné », par exemple), ou même avec vos propres déclarations d’il n’y a pas si longtemps, telles que :

            « Ratzinger devrait se préparer à une révision directe des textes du Concile, et pas seulement dénoncer leur herméneutique incorrecte (interprétation) » (CNA, 30 Oct. 2007)

On nous exhorte, dans certains milieux, à faire preuve de loyauté, d’obéissance et d’unité. Laissant de côté la mémoire embarrassante de la façon dont ces mêmes mots ont été utilisés pour faire taire l’opposition aux enseignements conciliaires et la Nouvelle Messe il y a 40 ans, nous nous sentons obligés de demander – à quel Évêque Fellay devons-nous obéir ? Le Mgr Fellay de 2007 qui pense que le Concile Vatican II doit être révisé, ou le Mgr Fellay de 2012 qui pense que Vatican II a simplement été mal interprété et doit être accepté ? En outre, quel Mgr Fellay est le plus conforme à l’exemple de Mgr Lefebvre ?

 

Votre attitude envers Benoît XVI

Nous devons aussi admettre avoir été consternés, pour ne pas dire plus, au sujet de vos récentes déclarations au sujet de Benoît XVI. Il a été dit que personne dans la FSSPX n’a le droit de refuser si le pape insiste sur un accord canonique. Vous avez vous-même parlé de lui en tant que notre chef de file dans la lutte pour la Tradition :

            « Mais nous ne sommes pas les seuls à travailler pour défendre la Foi … C’est le pape lui-même qui le fait, c’est son métier. Et si nous sommes appelés à aider le Saint-Père, alors ainsi soit-il. »

Pouvons-nous vous rappeler que c’est le même homme (le cardinal Ratzinger) envers lequel Mgr Lefebvre n’avait aucune confiance, en 1988 ? Que c’est le même homme qui a professé des hérésies qu’il n’a jamais rétractées, ce que Mgr Tissier de Mallerais a souligné à plusieurs reprises ? Que dans l’esprit de ce même Benoît XVI, l’idée de « défendre la foi » semble inclure la non-existence des limbes, la possible probité morale de la contraception lorsqu’elle est utilisée par les dépravés ; il semble également croire que la conversion, le baptême ou la confession du Christ ne sont pas nécessaires pour que les juifs soient sauvés ?

Une personne aussi importante que vous-même n’est normalement pas ignorante de ces choses, est-ce que c’est déraisonnable pour nous de conclure que vous négligez consciemment et délibérément l’enseignement hétérodoxe et la direction de Benoît XVI ? Le site Internet du District des États-Unis de la FSSPX diffuse actuellement un article visant à démontrer que, suivant l’exemple de saint Basile de Césarée, l’attitude correcte des catholiques face à l’hétérodoxie et l’hérésie dans les hautes sphères est celle du silence face à l’apostasie, afin de s’entendre avec les apostats. Nous ne pouvons pas imaginer une seule minute que Mgr Lefebvre aurait accepté cela, ni qu’il aurait toléré qu’une telle idée soit enseignée un seul instant dans sa Fraternité Saint-Pie X.

Encore une fois, nous constatons qu’en restant fidèles à l’héritage du grand Archevêque, fidèles à la Tradition Catholique, nous sommes placés en désaccord avec vous et votre leadership. Nous n’avons ni souhaité, ni demandé cela : vous en êtes la cause et vous avez aussi la solution. Quel que soit le résultat, nous ne serons pas de ceux qui changeront. Nous resterons fidèles à la Tradition, quelles que soient les conséquences.

 

Rumeurs, informations, franchise et honnêteté

Enfin, nous tenons à exprimer notre très vive préoccupation, qu’au milieu de cette tourmente, au milieu de ce qui semble être un grand bouleversement affectant la FSSPX, et donc chacun d’entre nous, et par voie de conséquence, l’avenir de la Tradition et de l’Église tout entière, il apparaisse y avoir une réticence de la part de la direction de la FSSPX de donner l’information dans un esprit d’honnêteté et de franchise.

On nous dit d’une part que nous ne devons prêter aucune attention aux rumeurs ou aux potins d’Internet mais seulement prêter attention à l’information qui nous vient des sources officielles de la FSSPX. D’autre part, lorsque des faits solides viennent à la lumière (comme la lettre des trois Évêques, ou votre récent entretien avec CNS, ou le communiqué de presse du Vatican au sujet de la Fraternité Saint Pie X), nous sommes censés ne pas regarder cela non plus.

D’une part, on nous dit que nous devrions seulement obtenir nos informations des organes officiels de la FSSPX (DICI, SSPX.org, PIUS.info, etc.). D’autre part, ces mêmes organes de presse (DICI, SSPX.org, PIUS.info) ont manifestement caché à leurs lecteurs des faits qui n’aident pas à la cause qu’ils essaient de défendre (à savoir, l’argument en faveur de l’atteinte d’un accord pratique avec Rome). Nulle part sur DICI.org, ou sur SSPX.org, ou sur PIUS.info on ne trouvera les communiqués de presse récents du Vatican, ni aucune référence au fait qu’une grande proportion des Évêques, prêtres et fidèles de la FSSPX – que nous croyons être la majorité – serait contre l’idée d’un accord pratique avec Rome.

Nous sommes réprimandés pour la lecture de ce qu’on appelle une « correspondance privée », alors que notre seul désir est de mettre un terme à la rumeur en nous tenant au courant des faits. La lettre que les trois Évêques de la FSSPX vous ont envoyée le mois dernier ne contenait aucune information personnelle, et traitait uniquement des questions d’intérêt public affectant l’avenir de la FSSPX ; par conséquent, il est donc quelque peu malhonnête de la qualifier de « correspondance privée ». Qui plus est, il semble y avoir deux poids, deux mesures en permettant aux clercs qui sont en faveur de parvenir à un arrangement pratique d’exprimer leurs opinions personnelles en chaire, tout en exigeant en même temps le silence absolu de ceux qui sont contre un tel arrangement. Nous estimons donc que nous avons le droit de faire à la fois, la lecture et la diffusion de cette lettre à d’autres fidèles Catholiques, qui comme nous, sont inquiets pour l’avenir de la FSSPX, et qui pourraient se sentir seuls et déconcertés.

Bref, si Votre Excellence souhaite que les fidèles se fient à la direction de la FSSPX, si les fidèles de la FSSPX sont exhortés à ne pas faire attention aux rumeurs, alors nous pensons que vous devez prendre des mesures pour dissiper le climat actuel de crainte et de méfiance, et permettre à toutes les opinions sur la question d’être exposées ouvertement, que toutes les informations (à savoir par exemple, si la Rome d’aujourd’hui s’est convertie de son Modernisme) puissent être diffusées ouvertement. C’est dans un esprit d’honnêteté et de franchise que nous vous écrivons cette lettre, dans une vraie inquiétude pour l’avenir de la Tradition dans le monde entier.

 

L’avenir de la FSSPX et l’avenir de la Tradition

Quand vous êtes devenu Supérieur Général, en 1994, vous avez hérité d’une Fraternité Saint-Pie X qui était fortement unie, fervente, pieuse et détachée de ce monde ; qui savait ce qu’elle représentait et pourquoi elle avait été faite  et qui avait une vision claire d’où elle allait. Notre Seigneur a confié cette société entre vos mains. S’Il vous demandait maintenant de rendre compte de ce que vous avez fait avec cette même Société, que seriez-vous en mesure de Lui montrer ? Quelle sorte de Société légueriez-vous à votre successeur ?

Il est très clair pour nous que Rome ne s’est pas convertie, que Rome est ancrée dans la Modernité comme jamais. Ce qui n’est pas clair pour nous, c’est ce que font les dirigeants de la FSSPX ou pourquoi ils le font – votre propre attitude, vos croyances ou vos motivations. Mgr Lefebvre nous a admirablement bien enseigné, tant par ses écrits que dans l’exemple personnel qu’il a donné au monde, que le devoir des Catholiques n’est pas simplement de croire d’une manière passive. C’est aussi l’apostolat, convertir le monde, montrer et dénoncer l’erreur quand ils la voient. En son temps, Mgr Lefebvre a dénoncé les diverses erreurs répandues par les autorités de l’Église, y compris le Pape. Il a fondé la Fraternité Saint Pie X non pas comme une fin en soi, mais comme un moyen vers une fin : la fin étant la continuation de la Tradition et la dénonciation de l’erreur. Il n’a pas fondé la FSSPX dans le but qu’elle « … ne soit pas provocatrice [ou] agressive », pour reprendre vos récentes paroles. Nous sommes perplexes et consternés de voir que certains membres de la FSSPX semblent voir un motif, une fin, qui surclasse celui de la prédication de la Vérité, de dénoncer l’erreur, et être ainsi enclins à rester silencieux face aux nombreuses erreurs et aux démons de notre époque.

C’est notre fervent espoir que l’avenir de la FSSPX et l’avenir de la Tradition soient, comme autrefois, la même et unique chose. Quel qu’en soit le cas cependant, nous ferons tout en notre pouvoir pour croire et propager la Vérité, pour dénoncer l’erreur, et, ce faisant, pour demeurer fidèle à Notre Seigneur et à Son Église, à la Tradition, et à l’héritage de Mgr Lefebvre : quel qu’en soit le prix, et même si Votre Excellence choisit de nous abandonner ou de rester avec nous.

Saint-Pie X, ora pro nobis !

 


 

Du côté de la France… aucune réaction semblable !!!

Written by Cave Ne Cadas

mai 30th, 2012 at 3:36 pm

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De la notion du respect dû aux clercs

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D’un correspondant du site catholique traditionnel américain TRADITIO :

The Traditional Roman Catholic Network
« The Independent Voice of Traditional Roman Catholicism since 1994 »
And Virtual Encyclopædia of Traditional Catholicism

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Un lecteur écrit : « Je ne suis pas d’accord avec la voie suivie, paraît-il, par l’homme que vous appelez « Bernie »

De : Nick

Chers Pères de TRADITIO,

Je lis régulièrement les informations du site TRADITIO pour me tenir au courant de la situation de la néo-FSSPX. Bien que ce ne soit pas toujours le cas, il est fréquent que les commentaires sur Fellay ou d’autres personnes prenant part aux « négociations » ne respectent pas l’office ecclésiastique qu’occupent les intéressés. Je remarque, en particulier, l’usage fait par TRADITIO du diminutif  familier « Bernie ».

Je ne suis actuellement favorable à aucun « accord » qui mettrait l’Église catholique traditionnelle en danger, et c’est pourquoi je ne suis pas d’accord avec la voie suivie, paraît-il, par l’homme que vous appelez « Bernie » [Fellay]. Cependant, nous ne servons pas notre cause en manquant de respect aux personnes en question.

 

La réponse des Pères de TRADITIO :

Franchement, nous trouvons amusante la fixation de nombreux fidèles de la néo-FSSPX sur notre emploi du diminutif familier « Bernie » plutôt que sur les actions par lesquelles ledit Bernie se rend complice d’une braderie de la Foi catholique traditionnelle. Il est typique de notre époque que l’on prenne garde surtout aux mots en ignorant les actes, qui ont cependant beaucoup plus d’importance. L’emploi que nous faisons de ce diminutif a contribué à secouer la servilité des fidèles de la néo-FSSPX, leur permettant ainsi de réfléchir aux actions de Fellay. C’est bien là ce qui compte.

La familiarité en question a pour effet d’éliminer la couche de vernis derrière laquelle Fellay et Benoît-Ratzinger s’efforcent de masquer leurs dessins et actes néfastes. Trop de leurs suiveurs les considèrent comme des dieux ou presque, grâce à quoi ces deux hommes se permettent de mal agir à l’abri de toute opposition. Fellay peut bien parler en long et en large de la Vierge Marie, il est très loin d’en avoir l’humilité. Monseigneur Lefebvre, lui, ne prenait pas d’aussi grands airs. Il possédait cette confiance intérieure qui fait tant défaut à Fellay « le Comptable », lequel ne peut compter que sur l’« adoration » inconditionnelle de ses suiveurs.

Conformément aux meilleurs exemples catholiques, nous autres Pères de TRADITIO croyons fermement que le respect se mérite et qu’il n’est pas automatiquement dû à quelqu’un au motif que celui-ci occupe un poste élevé. Comme l’enseigne saint Thomas d’Aquin, Docteur universel de l’Église : « Si la foi est en danger, tout fidèle doit réprimander son évêque, y compris en public. »

Les actions corrompues et anticatholiques ne sauraient se dissimuler sous le vernis d’un quelconque office supposé. Tout catholique traditionaliste qui les accepte commet un péché de complicité avec la corruption, ainsi que l’enseignent les principes de la théologie morale catholique. Ce n’est pas nous qui « manquons de respect » à quelqu’un. C’est ce quelqu’un qui s’est manqué de respect à lui-même par sa conduite déshonorante, et c’est à bon droit qu’il est critiqué publiquement pour ses actions publiques. Chaque fois que des catholiques ont omis de rappeler à des « prélats » les impératifs de la morale catholique, comme on a déjà pu le voir avec le « Pape pédophile » Benoît-Ratzinger et l’« évêque-Judas » Bernie Fellay, leur complicité n’a fait qu’accentuer le caractère immoral de la situation.

Nous sommes confortés dans cette attitude par le grand Docteur occidental de l’Église que fut saint Augustin ; il prêta serment sur la place publique contre le pape hérétique de son époque et proclama : « Mieux vaut que la vérité soit connue que le scandale caché ». Tel est le catholicisme viril et résolu que nous faisons nôtre, à la différence de ce catholicisme efféminé dont Fellay et Ratzinger donnent le spectacle. Saint Thomas More offre un autre exemple de saint ayant usé de la satire, du sarcasme et même du ridicule pour critiquer les prélats dévoyés de son époque.

Qu’y a-t-il de plus vil et de plus méprisable que de dissimuler la sodomie, la pédophilie, l’hérésie et l’apostasie sous le voile hypocrite d’un habit blanc ou pourpre ? Telle n’est certainement pas la morale enseignée par Notre Seigneur Jésus-Christ. Lui-même nous a donné l’exemple en condamnant les faux « prélats » de Son temps dans les termes les plus vifs qui soient, les traitant d’hypocrites, de « sépulcres blanchis, qui au dehors paraissent beaux, mais au dedans sont pleins d’ossements de morts et de toute sorte de pourriture » (Matthieu, 23 : 27-28).

Il faut voir les choses en face : Fellay et Ratzinger essaient d’intimider quiconque critiquerait leurs vils agissements contre la vraie Foi catholique et de faire d’eux leurs esclaves béni-oui-oui. Ne soyez pas stupide et n’allez dans le sens des ambitions corrompues de ces « prélats ». Tout au contraire, soyez un catholique viril, et non pas efféminé !

 


http://www.traditio.com/comment/com1205.htm

 

A Reader Writes: « I Do Not Agree with the Purported Path Being Followed by the Man You Call ‘Bernie' »

From: Nick

Dear TRADITIO Fathers:

I have been reading the TRADITIO Network to obtain the most timely information about the Neo-SSPX situation. Although not always the case, there are many instances where comments are made about Fellay or other persons involved in the « negotiations » that do not give due respect for the Church offices held. I note in particularl TRADITIO’s use of the name « Bernie. »

I do not support any « deal » at this time that would place the traditional Catholic Church in danger and, accordingly, I do not agree with the purported path being followed by the man you call « Bernie » [Fellay]. However, we do no service to our cause by casting disrespect on the people involved.

The TRADITIO Fathers Reply.

Frankly, we find it amusing that so many Neo-SSPXers fixate on our use of the familiar name « Bernie » rather than on Bernie’s actions in conniving to sell out the traditional Catholic Faith. This seems to be typical of our age: that people get hung up with words, but ignore actions, which are far more important. Our use of this term has helped to shake Neo-SSPXers out of their servility to think about what Fellay is doing. That is the point.

The familiar form of address rips off the hypocritical veneer, behind which Fellay and Benedict-Ratzinger try to hide their evil designs and deeds. Too many of their followers look at them as virtual gods. In that way they can get away with evil without challenge. For all Fellay talks about the Virgin Mary, he doesn’t emulate her humility. Archbishop Lefebvre didn’t put on airs. He had the internal confidence that Fellay « The Bookkeeper » lacks and has to get by being « worshipped » without challenge by his followers.

In accordance with the best Catholic examples, we TRADITIO Fathers believe firmly that respect is earned. Respect is not automatic simply because someone holds a high office. As St. Thomas Aquinas, the Church’s Universal Doctor, teaches: « If the faith is endangered, a subject ought to rebuke his prelate even publicly. »

Corrupt, anti-Catholic actions cannot be cloaked under the veneer of some purported office. If a traditional Catholic buys into this, he becomes an sinful accomplice to the corruption under the principles of Catholic Moral Theology. We do not « cast disrespect » on anyone. It is the individual who has cast disrespect upon himself by his disreputable conduct, and such an individual is properly criticized, publicly, for his public actions. When Catholics have failed to hold « prelates » to Catholic morality, as generally they have failed to do in the case of the « Paedophile Pope, » Benedict-Ratzinger, and the « Judas » bishop, Bernie Fellay, the immoral situation has simply been made worse by the complicity.

In this approach we are supported by the Great Western Doctor of the Church, St. Augustine, who took an oath in the public square against the heretic pope of his time and proclaimed: « It is better that the truth be known than that scandal be covered up. » That is the committed and gutsy Catholicism that we follow, not the pansy version exemplified by Fellay and Ratzinger. St. Thomas More is another example of a Saint who used satire, sarcasm, and even ridicule to criticize the errant prelates of their time.

What is more vile and despicable than to hide sodomy, paedophilia, heresy, and apostasy perpetrated under the veil of some superficial white or purple garment? This is certainly not the morality that Our Lord Jesus Christ taught. He Himself gave us our example by condemning the false « prelates » of His time in the strongest possible terms, calling them hypocrites, « whited sepulchres, which outwardly appear to men beautiful but within are full of dead men’s bones and of all filthiness » (Matthew 23:27-28/DRV).

Let’s face it. Fellay and Ratzinger are trying to intimidate anyone who would criticize their vile actions against the true Catholic Faith by turning them into mere slavish « yes » men for themselves. Don’t you be a fool and play the slave to the corrupt ambitions of these « prelates. » Instead, stand up and be a gutsy Catholic, not a pansy!


 

Scandale au Vatican… D’EUX !

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Scandale au Vatican : viol et meurtre sur mineure

Padre Amorth : "Orlandi, fu un delitto a sfondo sessuale"


 

L’église Conciliaire n’est pas l’Église catholique !

Mgr Lefebvre lui-même, disait de l’église Conciliaire qu’elle  « tombe en ruines » chaque année un peu plus.

On nous objectera qu’il est parfois nécessaire de faire preuve de prudence, afin de ne pas scandaliser les faibles.
Saint Grégoire le Grand répond que : “Si le scandale vient de la vérité, il faut supporter le scandale plutôt qu’abandonner la vérité” (Sermon VII sur Ezéchias).

Scandale au Vatican : viol et meurtre sur mineure

C4N – 22-05-2012 16:18

Télécharger l’article en PDF

Comparativement, les frasques d’un Dominique Strauss-Kahn font figure de péché véniel. Le père Gabriele Amorth, 85 ans, met en cause le défunt Mgr. Simeone Duca, ancien archiviste du Saint-Siège, qui aurait été l’organisateur de parties fines à Rome, voire dans la cité vaticane. Il l’accuse indirectement du meurtre d’une jeune fille de 15 ans, Emanuela Orlandi, disparue en 1983 et présumée enterrée secrètement dans la crypte de l’église Sant’Appolinare, dans le cercueil d’un capo mafieux, Enrico De Pedis.

Voilà des années que le mystère de la disparition d’Emanuela Orlandi émeut toute l’Italie, et des semaines que de nouvelles supputations donnent sa dépouille enterrée dans la sépulture, en l’église romaine Sant’Appolinare, d’un chef mafieux, Enrico De Pedis, abattu à l’âge de 38 ans en 1990.

La tombe a été ouverte la semaine dernière, mais Mgr Pietro Vergari, en charge de la paroisse dans les années 1980, dément les supputations…

Pour lui, il s’agit d’une légende, et seuls de très anciens paroissiens auraient été enterrés dans son église (hormis la dépouille de De Pedis, qui se serait repenti en prison et se serait adonné à des bonnes œuvres).

Mais le très controversé exorciste officiel du Vatican, le père Amorth, n’a pas attendu les résultats des examens menés par le Labanof (laboratoire d’anthropologie et d’ondontologie légale) de Milan (attendus ces prochains jours…).

Pour l’exorciste, la jeune victime a été l’objet d’un trafic à caractère sexuel après enlèvement et l’instigateur n’aurait été autre que Mgr Simeone Duca, l’ancien archiviste décédé du Vatican. En sus, partie de la garde suisse et une « ambassade étrangère » proche de la nonciature apostolique (les Affaires étrangères vaticanes) serait impliquée, selon le père Amorth.

La Stampa, à laquelle l’exorciste a confié ses accusations, encore fort peu étayées, traite l’affaire avec circonspection.

D’une part, une toute autre hypothèse avait été précédemment avancée. De Pedis, capo de la Banda della Magliana, avait été victime d’un règlement de comptes de la part d’ex-associés.

La victime de l’enlèvement était la fille d’un employé du Vatican. L’ex-concubine de De Pedis, Sabrina Minardi, avait mis en cause le prélat américain, Mgr Paul Marcinkus, qui avait la haute main sur les finances du Vatican.

Ce dernier, de son vivant (il est mort en Arizona voici quatre ans), a toujours argué de son statut diplomatique pour se soustraire à toute enquête, que ce soit dans l’affaire du scandale de la banque Ambrosiano ou dans d’autres.

« Simple » enlèvement

Selon Sabrina Minardi, Mgr Marcinkus ou certains de ses associés mafieux auraient enlevé la jeune fille pour faire pression sur sa famille. Les faits seraient certes crapuleux, mais sans connotation sexuelle particulière.

La réticence de la rédaction de La Stampa provient aussi de la réputation de l’exorciste, peu en état de grâce dans la communauté ecclésiastique vaticane.

Parties fines

En matière de scandales sexuels, ces dernières années, le Vatican n’avait défrayé la chronique qu’à la suite d’allégations selon lesquelles des sœurs (surtout de jeunes religieuses africaines ou originaires de pays très pauvres) seraient exploitées par les prélats, servant de bonnes à tout faire et parfois de « distractions ».

Leur sort peu enviable obligerait certaines à se prostituer aux abords de l’agglomération romaine.

Mais le père Amorth va beaucoup plus loin. Selon lui, qui n’aurait jamais cru à un enlèvement du fait d’un « réseau international », l’adolescente aurait été la proie d’un cercle de « libertins » ou plutôt d’exploiteurs sexuels dont l’épicentre aurait été Mgr Simeone Duca, bénéficiant de complicités au sein des services de sécurité du Vatican et de ceux d’une « ambassade auprès du Saint-Siège ».

Le père Gabriele Amorth, nommé exorciste en 1986, a dénoncé souvent – il a écrit trois livres, traduits en France aux éds François-Xavier de Guibert – la présence de cercles satanistes au Vatican.

Il a aussi mis en cause l’influence néfaste de la saga des Harry Potter, la pratique du yoga, et abondé en déclarations.

Ainsi le pape Pie XII aurait tenté d’exorciser Adolf Hitler à distance, en vain.

Le père Amorth aurait pratiqué, selon ses dires, 45 000 exorcismes, pour des cas de possession, vexation, obsession et infestation. Il est parti en croisade contre les nouvelles règles régissant les exorcistes dans les diocèses, car il considère qu’elles limitent beaucoup trop leurs interventions et que les nouveaux rites sont inopérants.

Se serait-il mis de nouveau en avant pour faire parler de lui et de ses thèses ? Bien sûr, il s’en défend… Mais son tout dernier livre, écrit avec Rodari Paolo, paru aux éds Piemme fin février 2012, L’Ultimo esorcista, évoque déjà cette piste.

Pour le père Amorth, la bataille contre les puissances du mal et des ténèbres durera jusqu’à la fin des temps, mais, l’église catholique romaine ne croit plus, selon lui, à l’existence du démon.

Ses déclarations interviennent alors que la Conférence épiscopale italienne vient de se prononcer sur les cas d’abus sexuels et notamment à caractère pédophile.

Les archives de l’église ne doivent pas être obligatoirement accessibles à la justice ou à la police, mais le clergé est incité à coopérer avec les autorités civiles. Comme l’a résumé le titre d’Il Messaggero, « Pedofilia, vescovi : non siamo polizia, non siamo obbligati a denunciare ». Mgr Mariano Crociata vient de se prononcer, au nom des évêques italiens, en ce sens.

Pietro Orlandi, frère d’Emanuela, avait rapporté à la presse italienne que la directrice du chœur de l’église Sant’Appolinare, sœur Dolores, se méfiait de don Piero Vergari, l’évêque chargé de la paroisse, conseillait aux jeunes filles de s’en écarter, dont Emanuela, et préférait elle-même faire ses dévotions dans d’autres églises. Mais Pino Nicotri, journaliste de L’Espresso, dans son livre Emanuela Orlandi, la verità, doute des hypothèses de Pietro Orlandi et penche plutôt pour un enlèvement orchestré qui aurait pu être connu du défunt pape Jean-Paul II (qu’il nomme Wojtyla).

Dans ce cas, les pistes suggérées seraient des trompe-l’œil, mieux valant, pour le Vatican, une sombre histoire de ballets bleus ou roses que la révélation d’affaires beaucoup plus complexes.

François Hollande deviendra-t-il, après René Coty, Charles De Gaulle, Valéry Giscard ou Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy (mais non G. Pompidou ou F. Mitterrand, qui avaient décliné), « premier et unique chanoine honoraire de l’archibasilique majeure de Saint-Jean-de-Latran » ? Et dans la foulée chanoine de l’abbaye de Beauchêne de Cerizay (Deux-Sèvres) qui appartient aux chanoines réguliers du Latran ?

Succédera-t-il à Nicolas Sarkozy en tant que protochanoine d’Embrun, chanoine honoraire de Saint-Jean-de-Maurienne ou de Notre-Dame de Cléry ?

Comme le rapporte La Croix, les titres religieux honorifiques des présidents de la République française sont nombreux : il faut y ajouter ceux de chanoine honoraire de Saint-Hilaire de Poitiers, de Saint-Julien du Mans, Saint-Martin de Tours, Saint-Maurice (Angers), Saint-Jean (Lyon), Saint-Étienne (Cahors) et de la paroisse germanopratine parisienne.

Cette affaire restera sans doute interne à l’Italie et au Vatican, mais il n’est pas tout à fait exclu que sa résurgence puisse avoir une portée internationale.

http://www.come4news.com/scandale-au-vatican-viol-et-meurtre-sur-mineure-660286

 


À lire ou à relire aussi :

Le vatican homosexuel

 

St Pierre Damien, Docteur de l’Église, condamne la pédérastie cléricale et ceux qui la protègent

Publication du 22 janvier 2009 : lire en ligne ou en PDF

Randy Engel : l’homosexualité du ‘pape’ Montini-Paul VI

Publication du 20 janvier 2009 : lire en ligne ou en PDF

Randy Engel interroge : Benoît XVI est-il un homosexuel ?

Publication du 29 décembre 2008 : lire en ligne ou en PDF

Le sophisme clérical mortel du « Manteau de Noé »

Publication du 17 juin 2008 : lire en ligne ou en PDF

Dossier spécial Randy Engel

Le Rite de Sodomie Homosexualité et Église Catholique Romaine, Randy Engel

Le Rite de Sodomie Homosexualité et Église Catholique Romaine ((église Conciliaire))

Randy Engel, Juillet 2006 – 1282 pages : lire en ligne


Quelques articles récent :

—Revue de Presse—

Mgr Fellay envisage publiquement une scission de la FSSPX

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Mgr Fellay envisage publiquement sur CNS (américain) une scission de la FSSPX : il place désormais tous ses espoirs dans Benoît XVI

 

Un commentaire reçu d’une source bien informée :

Après la divulgation le 10 mai 2012 des correspondances épistolaires épiscopales, Mgr Fellay vient de franchir le Rubicon dans la presse américaine et de faire son « Outing Pro-Ratzinger », de son propre aveu la scission de la FSSPX ne lui paraissant désormais que secondaire par rapport à son objectif personnel d’intégrer l’église Conciliaire« I cannot exclude that there might be a split. » (« je ne peux pas exclure qu’il y ait une scission »). 

Par cette déclaration, il bafoue le cadre de la mission que lui avait donné le chapitre général de 2006 pour négocier avec Rome (« aucun accord pratique avant la conversion de Rome »), pour lui substituer un objectif personnel qu’il s’est attribué lui-même (sans mandat de l’institution qu’il représente). Il contredit  sa propre lettre du 14 avril 2012 où il affirmait que le supériorat de la FSSPX était le principe de l’unité de la Fraternité : « le principe qui fait l’unité dans notre Fraternité, c’est le Supérieur général ». Dans cette même lettre, il se contredisait déjà lui-même en revendiquant la volonté de dissimuler aux évêques de la FSSPX, les termes et les démarches de sa négociation avec Rome : « votre attitude ces derniers mois (…) a empêché le supérieur général de vous communiquer et faire partager ces grands soucis, auxquels il vous aurait si volontiers associés, s’il ne s’était pas trouvé devant une incompréhension si forte et passionnée. Combien il aurait aimé pouvoir compter sur vous, sur vos conseils »

Par de tels propos, Mgr Fellay se désigne ainsi comme le véritable responsable d’une perte de confiance du chapitre général à son égard, et dont le synode des trois autres évêques s’est fait le porte-parole le 7 avril 2012 par une première monition canonique qu’il lui a adressée.

Par cette déclaration du 11 mai 2012 dans un média américain, Mgr Fellay est désormais prêt à payer la signature d’un accord pratique avec la Rome moderniste au prix de la destruction de l’unité de la FSSPX, de sa scission et de tous les malheurs qui en résulteront par les haines, les procès, le trouble des âmes, la perte des sacrements et de la foi pour les abbés, les séminaristes, les religieux, les religieuses, les familles, les enfants, les fidèles de toutes origines et les catéchumènes qui demandent le baptême et la confirmation, l’éclatement et la ruine des écoles, etc.

Mgr Fellay piétine ainsi sans vergogne, et au nom d’une mission personnelle et divine qu’il s’est auto-suggérée (phénomène de défaillance mentale d’auto persuasion propre aux sectes et aux milieux charismatiques et pentecôtistes, terrain psychologique où fleurissent les gourous), la consigne donnée par son consécrateur Mgr Lefebvre enjoignant en 1987 aux quatre futurs évêques dans leur lettre de mission, de « rester toujours unis« , tous les quatre. Le fondateur ne faisait alors que reprendre la note d’unité de l’Église formulée par le Credo : « Unam Ecclesiam », l’unité étant procurée par une même foi.

Désormais, Mgr Fellay reconnaît que la division (dont il est l’auteur) au sein de l’œuvre catholique de la FSSPX, n’est qu’une sorte de reflet nécessaire et inévitable de celle qui règne au sein de l’église Conciliaire entre modernistes progressistes et modernistes conservateurs : « If we see some discrepancies within the society, definitely there are also (divisions) in the Catholic Church. » (« Si nous voyons des désaccords au sein de la Fraternité, de toute évidence il y en aussi dans l’Église catholique »). Cette même église Conciliaire qui a perdu la note d’unité de l’Église catholique.

Perdant chaque semaine davantage la conscience de la portée de ses déclarations et de ses actes publics, au regard des responsabilités qui sont les siennes, le pouvoir de Mgr Fellay sombre de plus en plus dans l’illégitimité, apportant publiquement les arguments de la nécessité de sa prochaine révocation par le chapitre général qui doit se réunir en juillet 2012. Un négociateur qui trahit le cadre de la mission de négociation qui lui a été donné, dénature son statut en le troquant contre celui d’une simple personne privée. Il s’exclut lui-même de son poste et perd son mandat auprès de l’institution qui la lui a confiée.

Cette déchéance de sa fonction de supérieur de l’œuvre de Mgr Lefebvre, ne confère aux déclarations de Mgr Fellay pas plus d’autorité que celle d’une personne privée, comme pourrait l’être un vicaire subalterne d’une chapelle isolée de la FSSPX. Par l’existence d’accusations sérieuses justifiant un procès, est rendue inéluctable une motion de mise en accusation  (« impeachment » stricto sensu) lors du prochain chapitre général de juillet 2012 afin d’engager le procès de Mgr Fellay pour constater et sanctionner la perte mentale de son sens de sa mission et de ses responsabilités, et la nécessité de procéder à l’élection d’un nouveau supérieur général qui assume pleinement et consciemment la responsabilité du bien commun et de l’accomplissement de la finalité de l’œuvre fondée par Mgr Lefebvre : la préservation du Sacerdoce catholique dans une Arche providentielle, ainsi que le courageux archevêque l’a revendiqué en 1991 dans la préface aux statuts qu’il a donnés à son œuvre : la FSSPX.

Ndlr : Nous savons maintenant que Mgr Fellay a décidé d’annuler le Chapitre Général extraordinaire de juillet 2012, peut être avait-il conscience de ce risque de destitution !

 

Regarder le dernier reportage de CNS Vatican de Rome (Anglais) :

Le chef traditionaliste de la FSSPX parle de son mouvement, Rome

Regarder l’interview exclusive avec Mgr Bernard Fellay, supérieur général de la Fraternité Saint-Pie X, au quartier général de la Fraternité à Menzingen, en Suisse. Mgr Fellay a été au cœur d’un drame au sein de l’Église catholique depuis qu’il a été ordonné illicitement par le fondateur du groupe, Mgr Marcel Lefebvre, en 1988, pour protester contre les réformes de modernisation du Deuxième Concile du Vatican. Depuis 2009, il a été impliqué dans les discussions doctrinales privées avec Rome dans un effort pour surmonter la division entre sa société traditionaliste et le Vatican. Une annonce est attendue d’ici la fin du mois de mai concernant le résultat de ces entretiens. CNS – 15 mai 2012

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Le Supérieur Général de la Fraternité Saint-Pie X (FSSPX / SSPX), Mgr Bernard Fellay, a été interviewé par Catholic News Service (CNS), l’agence de nouvelles de la Conférence des États-Unis des évêques catholiques.

http://www.catholicnews.com/data/stories/cns/1201931.htm

Télécharger la vidéo HD en FLV


 

http://rorate-caeli.blogspot.com/2012/05/fellay-speaks-to-usbishopss-catholic.html

 

Fellay speaks to U.S.Bishops’s Catholic News Service:
« The move from the Holy Father is genuine »

 

The Superior General of the Society of Saint Pius X (FSSPX / SSPX), Bishop Bernard Fellay, spoke today to Catholic News Service (CNS), the news agency of the United States Conference of Catholic Bishops. The main excerpts are the following. (Note: comments may be made on the post of the Letter of the General Council.)

« There are some discrepancies in the society, » Bishop Fellay told CNS. « I cannot exclude that there might be a split. »

« I think that the move of the Holy Father — because it really comes from him — is genuine. There doesn’t seem to be any trap, » he said. « So we have to look into it very closely and if possible move ahead. »

« The thing is not yet done, » the bishop said. « We need some reasonable understanding that the proposed structure and conditions are workable. We are not going to do suicide there, that’s very clear. »

« Personally, I would have wished to wait for some more time to see things clearer, » he said, « but once again it really appears that the Holy Father wants it to happen now. »

Bishop Fellay spoke appreciatively of what he characterized as the pope’s efforts to correct « progressive » deviations from Catholic teaching and tradition since Vatican II. « Very, very delicately — he tries not to break things — but tries also to put in some important corrections, » the bishop said.

Although he stopped short of endorsing Pope Benedict’s interpretation of Vatican II as essentially in continuity with the church’s tradition — a position which many in the society have vocally disputed — Bishop Fellay spoke about the idea in strikingly sympathetic terms.

« I would hope so, » he said, when asked if Vatican II itself belongs to Catholic tradition.

« The pope says that … the council must be put within the great tradition of the church, must be understood in accordance with it. These are statements we fully agree with, totally, absolutely, » the bishop said. « The problem might be in the application, that is: is what happens really in coherence or in harmony with tradition? »

Insisting that « we don’t want to be aggressive, we don’t want to be provocative, » Bishop Fellay said the Society of St. Pius X has served as a « sign of contradiction » during a period of increasing progressive influence in the church. He also allowed for the possibility that the group would continue to play such a role even after reconciliation with Rome.

« People welcome us now, people will, and others won’t, » he said. « If we see some discrepancies within the society, definitely there are also (divisions) in the Catholic Church. »

« But we are not alone » in working to « defend the faith, » the bishop said. « It’s the pope himself who does it; that’s his job. And if we are called to help the Holy Father in that, so be it. »

 

Labels: Decision 2012

Posted by New Catholic at 5/11/2012 04:34:00 PM 

FSSPX-Rome : L’hebdomadaire ‘La Vie’ compte les points

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L’hebdomadaire ‘La Vie’ compte les points : Mgr Fellay n’a que le soutien de l’Allemagne (abbé Schmidberger) + Benelux (epsilon)

 

Après l’annulation surprise par Mgr Fellay du chapitre général de juillet 2012 pourtant prévu de longue date, ‘la Vie’ annonce un rapport de force en sa très large défaveur au sein de la FSSPX.

Mgr Fellay n’a que le soutien de l’Allemagne (abbé Schmidberger) + Benelux (epsilon), les 3 autres évêques (NN SS Tissier de Mallerais, de Galarreta et Williamson) sont soutenus par la France, l’Italie, l’Amérique du Sud, les États-Unis, l’Angleterre.

L’abbé Schmidberger est lui-même contesté en interne en Allemagne, en dépit de son règne par la terreur et les bruits de bottes.

En octobre 2011, une assemblée d’une trentaine de prêtres de la FSSPX en Allemagne a rabroué l’abbé Pfluger venu vanter les avantages du ralliement. Malgré la forte opposition interne à la FSSPX en Allemagne contre l’abbé Schmidberger, il vient de réaliser son « Anschluss » pro-ralliement en mettant sous contrôle forcé la tête du District d’Autriche.

Les deux districts de France et des États-Unis sont les plus importants numériquement dans la Fraternité.

L’abbé de Tanoüarn, tout acquis au ralliement de celui qui l’a chassé de la FSSPX, avoue devant la journaliste que des prêtres de l’IBP travaillent à faire échouer le ralliement de la Fraternité !

Cette opération de ralliement apparaît déjà pour ce qu’elle est : une manœuvre allemande dirigée depuis des années dans la pénombre par l’abbé Schmidberger, en collaboration avec Rome (le bavarois Ratzinger).

 

< < < > > >

http://www.lavie.fr/chroniques/matinale-chretienne/a-l-approche-d-un-accord-les-ultras-de-la-fsspx-se-dechainent-18-05-2012-27639_167.php

MATINALE

À l’approche d’un accord, les ultras de la FSSPX se déchaînent

Natalia Trouiller – publié le 18/05/2012

Fuites organisées dans les médias, déclarations à l’emporte-pièce, l’ambiance chez les lefebvristes alors que la possibilité d’un accord avec Rome n’a jamais été aussi grande est à la surchauffe. État des lieux.

Avis de tempête sur la FSSPX

Il apparaît bien seul, Mgr Fellay. Les forces qui luttent, à l’intérieur du mouvement lefebvriste dont il est théoriquement le chef, contre l’accord qu’il veut obtenir avec Rome se déchaînent. Alors que le bruit courait obstinément ces dernières semaines de l’officialisation de l’accord pour le lundi de Pentecôte, le Service d’information du Vatican a publié mercredi un communiqué annonçant un nouveau round de négociations (« À l’examen de la réponse de Mgr Bernard Fellay, parvenue le 17 avril, ont été formulées certaines observations qui seront prise en compte lors des prochaines discussions entre le Saint-Siège et la Fraternité St. Pie X »).

> Mais c’est surtout la dernière phrase du communiqué qui en dit long : « Étant donnée la position par eux prise, les cas des trois autres évêques de la Fraternité devront être traités séparément et individuellement ». On s’en doutait depuis la parution, la semaine dernière, d’une correspondance privée entre Mgr Fellay et ses trois confrères évêques de la FSSPX (voir Matinale chrétienne du 11 mai), mais cette fois c’est officiel : Mgrs de Galarreta, Tissier de Mallerais et Williamson n’ont aucunement l’intention de ratifier un quelconque accord avec Rome.

> Se dessine dès lors une ligne de fracture chez les clercs de la FSSPX. Mgr Fellay a avec lui les supérieurs des districts d’Allemagne, de Belgique et du Luxembourg. Les trois autres, les districts de France, d’Italie, d’Amérique du Sud, des États-Unis, d’Angleterre. Sitôt le communiqué du Vatican paru, le district d’Italie publiait son propre communiqué, alarmiste : « Cette approche [du Vatican] exprime clairement l’intention de diviser notre Fraternité Sacerdotale dans ses meilleurs représentants. Pour cette raison, nous invitons tous nos amis et fidèles à intensifier leurs prières, et en particulier le Saint Rosaire, dans la croisade lancée par notre supérieur, pour que la FSSPX reste unie dans la lutte contre les erreurs entrées dans l’Église ». Du côté de l’abbé de Cacqueray, supérieur du district de France, même tonalité : « Implorons le Ciel pour notre Supérieur Général, pour ses Assistants, pour nos évêques afin que leur soit accordé les grâces de lumière et de force dont ils ont besoin pour demeurer fermes dans le bon combat de la Foi, en ces circonstances si difficiles ».

> Mais selon l’abbé de Tanoüarn, ancien de la Fraternité revenu dans le giron romain lors de la création par le pape de l’Institut du Bon Pasteur, l’opposition à la réconciliation ne provient pas seulement des rangs internes de la Fraternité. « Ces gens-là ne peuvent ni ne veulent faire sécession. Ils veulent emporter le morceau (en s’appuyant sur plusieurs prêtres de l’IBP qui ont des intérêts partiellement convergents avec eux) […] Je crois que la ligne de partage des eaux n’est pas telle Fraternité opposée à telle autre. Il y a d’un côté, dans tous les camps, y compris dans l’Église officielle, les intégristes égolâtres et de l’autre – dans tous les camps – ceux qui sont soucieux de ne pas être eux-mêmes leur propre centre, ceux qui s’en remettent concrètement au pape pour faire l’unité de l’Église ».