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Neuvaine au “Bienheureux” Jean-Paul-II-le-Grand… pour hâter l’opération suicide de la FSSPX
Elle circule sur l’Internet depuis quelques temps et nous l’avons reçu, à nouveau, ce matin d’un prêtre de la FSSPX.
Neuvaine au Bienheureux Jean-Paul II-le-Grand
pour hâter l’opération suicide de la FSSPX ((Distribuée par un prêtre de la FSSPX et certainement composé par un prêtre de la FSSPX, puisqu’est cité leur revue interne Cor Unum. Commenceraient-ils à voir clair ? Quelques-uns auraient-ils enfin le courage de combattre pour la Foi. Remarquons quand même que le primordial n’est pas cité : l’invalidité des sacrements, en particulier celui des sacres.))
Ô Bienheureux Jean-Paul, Toi qui baisa si « respectueusement » le coran ((Le 14 mai 1999 au Vatican lors de la visite d’un groupe de chrétiens et de musulmans irakiens, le pape conciliaire a baisé en public le Coran.)), Toi qui, dans la « forêt sacrée » du Togo, en t’inclinant devant « une citrouille séchée remplie d’eau et de farine de maïs » a « prié pour la première fois avec des animistes » qui invoquaient les « Puissance de l’eau » ((La Croix ; 23 août 1985. & Oss. Rom. 11 août 1985.)), Toi qui a loué la « profonde religiosité de Luther » ((31 octobre 1983, message officiel au cardinal Willebrands à l’occasion du 500e anniversaire de la naissance de l’hérésiarque Martin Luther.)), Toi qui a mis Confucius, Bouddha, Mahomet et Zoroastre au même rang que Jésus-Christ ((9 septembre 1998, à l’audience générale du mercredi : « C’est précisément de cette ouverture primordiale de l’homme à l’égard de Dieu que naissent les différentes religions. Il n’est pas rare qu’à leur origine nous trouvions des fondateurs qui ont réalisé, avec l’aide de l’esprit de Dieu, une plus profonde expérience religieuse. Transmise aux autres, cette expérience a pris forme dans les doctrines, dans les rites et dans les préceptes des différentes religions ». Oss. Rom., 10 sept. 1998.)), Toi qui, par amour de la liberté religieuse, a poussé les derniers États catholiques à ne plus professer la vraie religion comme religion d’État ((Italie, Chili, Irlande, Colombie, Valais…, Oss. Rom. 20/21 février 1984.)), Toi qui a toujours su plaire à nos « frères aînés » en reconnaissant que « l’ancienne Alliance n’avait jamais été révoquée » ((À Mayence, le 17 novembre 1980, allocution aux représentants de la communauté juive de l’Allemagne fédérale, DC 78 (1981), p. 427. Cette affirmation sera reprise par le nouveau Catéchisme de l’Église catholique : « l’ancienne Alliance n’a jamais été révoquée C. 121 ». Cf. S. Paul aux Hébreux 8, 7-13 : « En disant : Une Alliance nouvelle, Dieu a déclaré la première vieillie ; or, ce qui est devenu ancien, ce qui est vieilli, est près de disparaître ».)), vient en aide à tes frères traditionalistes afin qu’ils parviennent à « la pleine réconciliation » et « qu’ils soient un ».
Ô Bienheureux Jean-Paul, Toi qui a tant souffert des intégristes Mgr Lefebvre et Mgr de Castro-Mayer qui te refusèrent le titre de « Bon Pasteur » ((Lettre du 31 août 1985 : « Très Saint Père, Votre responsabilité est gravement engagée dans cette nouvelle et fausse conception de l’Église qui entraîne le clergé et les fidèles dans l’hérésie et le schisme. Si le Synode, sous Votre autorité, persévère dans cette orientation, Vous ne serez plus le Bon Pasteur ».)), intercède auprès du dieu des modernistes et de la conscience onusienne de l’humanité, et fortifie ton fidèle successeur, Benoît, qui t’a heureusement glorifié, afin qu’il réussisse « à réduire les durcissements et les rétrécissements » de la FSSPX, « pour donner ainsi une place à ce qu’il y a de positif et de récupérable pour l’ensemble. » Qu’il se souvienne de son expérience, où il a « vu, dans les années qui ont suivi 1988, que, grâce au retour de communautés auparavant séparées de Rome, leur climat interne a changé ; que le retour dans la grande et vaste Église commune a fait dépasser des positions unilatérales et a atténué des durcissements de sorte qu’ensuite en ont émergé des forces positives pour l’ensemble. » ((Benoît XVI, Lettre du 10 mars 2009 aux évêques de l’Eglise catholique, dans D.C. n°2421.))
Ô Bienheureux Jean-Paul, obtient que Benoît persévère fidèlement dans tes enseignements entachés d’hérésies ((Benoît XVI lors de si visite à la synagogue de Rome, le dimanche 17 janvier 2010 : « L’Église n’a pas manqué de déplorer les fautes de ses fils et de ses filles, en demandant pardon pour tout ce qui a pu favoriser d’une manière ou d’une autre les plaies de l’antisémitisme et de l’antijudaïsme (Commission pour les rapports religieux avec le judaïsme, Nous nous souvenons : une réflexion sur la Shoah, 16 mars 1998). Puissent ces plaies être guéries pour toujours ! Il me revient à l’esprit la prière pleine de tristesse au Mur du Temple à Jérusalem du Pape Jean-Paul II, le 26 mars 2000, qui résonne avec vérité et sincérité au plus profond de notre cœur : « Dieu de nos pères, tu as choisi Abraham et sa descendance pour que ton Nom soit apporté aux peuples : nous sommes profondément attristés par le comportement de ceux qui, au cours de l’histoire, les ont fait souffrir, eux qui sont tes fils, et, en te demandant pardon, nous voulons nous engager à vivre une fraternité authentique avec le peuple de l’Alliance ».)), qu’il « confirme ses frères » avec zèle, n’abandonnant pour rien au monde « la boussole de l’Église pour le XXIe siècle » : le « Concile Vatican II » ; et qu’il tienne bon sur le « magistère post-conciliaire des Papes », car « on ne peut pas geler l’autorité magistérielle de l’Église à l’année 1962, ceci doit être bien clair pour la Fraternité » ((Benoît XVI, Lettre du 10 mars 2009 aux évêques de l’Eglise catholique, dans D.C. n°2421)).
Ainsi l’Église pourra être le sacrement de la paix mondialiste.
Ô Bienheureux Jean-Paul, fortifie Mgr Fellay afin qu’il éclaire les incrédules qui doutent que la FSSPX ait obtenu, par ses millions de chapelet, ce qu’elle avait demandé. Que ces « hommes de peu de foi » comprennent que demander la royauté sociale du Christ et obtenir « la saine laïcité » c’est la même chose. Que demander que « la messe tridentine soit rétablie dans ses droits » et obtenir un « rite extraordinaire » aussi saint que la messe bâtarde promue « rite ordinaire », c’est la même chose ((Communiqué du Supérieur Général de la FSSPX, Menzingen, le 7 juillet 2007 & Motu Proprio Summorum Pontificum de Benoît XVI.)). Que demander le retrait et obtenir la levée de l’excommunication qu’ils ont toujours contestée, c’est la même chose ((Lettre aux fidèles de Mgr Fellay du 24 janvier 2009.)). Qu’attribuer toutes ces grâces à la sainte Vierge, ce n’est point blasphémer mais faire preuve d’esprit surnaturel.
Ô Bienheureux Jean-Paul, aide les prêtres et les fidèles à toujours faire plus aveuglément confiance au supérieur de la FSSPX. Qu’il arrive à les persuader qu’à Rome les choses ont changé. Que Benoît ne voulait pas d’Assise III, et c’est pour cela qu’il a « fait un flop à Assise », qu’« il a voulu rater Assise » ((Mgr Fellay à Flavigny, le lundi 13 février 2012.)). Et qu’après ta béatification, voulue par les méchants partisans de l’herméneutique de la rupture, il a déclaré héroïquement mais en privé : « Et maintenant ça suffit ! », autrement dit : Laissez-moi tranquille avec ce dossier ((Mgr Fellay à Flavigny, le lundi 13 février 2012.)). Bref, aide-les à avoir confiance en ce pape qui, par diplomatie, fait des choses gravement contraires à la foi bien qu’il n’y adhère pas lui-même et qui est prêt à faire le mal pour mieux travailler ensuite à la gloire de Dieu, au bien de l’Église et au salut des âmes…
Ô Bienheureux Jean-Paul, donne toujours plus de prudence surnaturelle à Mgr Fellay pour réussir à aller contre les volontés du Chapitre général de 2006, à propos des Relations avec Rome. Que les membres acceptent que la décision ultime n’appartienne qu’au seul « supérieur général en son conseil » ((« Si un accord avec le Saint Siège était sérieusement envisagé, un chapitre général extraordinaire serait convoqué pour traiter de la question ». Cor Unum, n° 85, 2006.)) et que le vrai principe qui doit diriger la FSSPX n’est plus le « principe lumineux » du fondateur : « Le lien officiel à la Rome moderniste n’est rien à côté de la préservation de la foi » ((Mgr Tissier de Mallerais, Marcel Lefebvre, une vie, Clovis, 2002, p. 589.)), ni celui du Chapitre : « pas d’accord pratique sans accord doctrinal » ((« Les contacts qu’elle entretient épisodiquement avec les autorités romaines ont pour seul but de les aider à se réapproprier la Tradition que l’Église ne peut renier sans perdre son identité, et non la recherche d’un avantage pour elle-même, ou d’arriver à un impossible “accord” purement pratique ». Cor Unum, n° 85 octobre 2006.)) mais « le seul vrai principe c’est de rester catholique » dans l’église Conciliaire ((Mgr Fellay, Flavigny, 13 février 2012 & « Eglise conciliaire, contrefaçon d’Eglise, évolutive, pentecôtiste, et syncrétiste ». Fideliter n° 64, juil.-août 1988.)).
Ô Bienheureux Jean- Paul, merci d’avoir fait changer d’avis Mgr Fellay qui pensait à tort que Benoît XVI « lui-même se sent entièrement et théologiquement attaché au concile Vatican II. Son enseignement et son gouvernement de l’Église s’inscrivent directement dans l’esprit du Concile. La preuve est qu’il veut nous incorporer dans l’Église officielle, selon une conception œcuménique. Il pratique un œcuménisme à notre égard. » (Jesus Christus, n°121, 2009). Merci surtout de lui avoir fait comprendre les erreurs de Mgr Lefebvre qui faisait parti de ceux qui « pour faciliter les choses font une identification entre l’Église Officielle et l’église Moderniste. Mais c’est une erreur, car nous parlons d’une réalité concrète. » ((Mgr Fellay à Flavigny, le lundi 16 février 2009 & Conférence de Mgr Lefebvre à Écône le 9 septembre 1988 : « Je crois qu’il faut vous convaincre de cela : vous représentez vraiment l’Église catholique. […] ces derniers temps, on nous a dit qu’il était nécessaire que la Tradition entre dans l’Église visible. Je pense qu’on fait là une erreur très très grave. Où est l’Église visible ? […] où sont les véritables marques de l’Église ? […] Il est clair que c’est nous qui gardons l’unité de la foi, qui a disparu de l’Église officielle. […] Tout cela montre que c’est nous qui avons les marques de l’Église visible. […] Ce n’est pas nous, mais les modernistes qui sortent de l’Église. Quant à dire « sortir de l’Église visible », c’est se tromper en assimilant Église officielle et Église visible. Nous appartenons bien à l’Église visible, à la société des fidèles sous l’autorité du Pape, car nous ne récusons pas l’autorité du Pape, mais ce qu’il fait. […] Sortir, donc, de l’Église officielle ? Dans une certaine mesure, oui, évidemment. […] Il faut donc sortir de ce milieu des évêques, si l’on veut ne pas perdre son âme. Mais cela ne suffit pas, car c’est à Rome que l’hérésie est installée. Si les évêques sont hérétiques […] ce n’est pas sans l’influence de Rome. […] Le cardinal Ratzinger me disait toujours : « Mais Mgr, il n’y a qu’une Église, il ne faut pas faire une Église parallèle ». Quelle est cette Église pour lui ? L’église Conciliaire, c’est clair ». »))
Ô Bienheureux Jean-Paul, que la prétention si peu catholique et complètement irréaliste de Mgr Lefebvre cesse à jamais car « Rome ne perd jamais la face » ((Entretien de Mgr Lefebvre à Fideliter, septembre 1988 : « Nous n’avons par la même façon de concevoir la réconciliation. Le cardinal Ratzinger la voit dans le sens de nous ramener à Vatican II. Nous, nous la voyons comme un retour de Rome à la Tradition. On ne s’entend pas. C’est un dialogue de sourds. Si je vis encore un peu, et en supposant que d’ici à un certain temps Rome fasse un appel […] à ce moment-là, c’est moi qui poserai les conditions. […] Je poserais la question au plan doctrinal : « Est-ce que vous êtes d’accord avec les grandes encycliques de tous les papes qui vous ont précédés ? […] Est-ce que vous êtes en pleine communion avec ces papes et avec leurs affirmations ? Est-ce que vous acceptez encore le serment antimoderniste ? […] Si vous n’acceptez pas la doctrine de vos prédécesseurs, il est inutile de parler. Tant que vous n’aurez pas accepté de reformer le concile, en considérant la doctrine de ces papes qui vous ont précédés, il n y a pas de dialogue possible. C’est inutile ». »)). Que la FSSPX accepte d’être libre dans une Église libre. Que le Bienheureux Jean XXIII et le Bienheureux Pie IX, fassent comprendre, à ceux qui ont une fausse notion de la « Tradition vivante » et de sa « réalité concrète », que le pape de l’aggiornamento et le pape du Syllabus doivent cohabiter paisiblement dans la grande Église qui est « Communion ». Que « le Pontife Romain », avec la FSSPX, « peut et doit se réconcilier et transiger avec le progrès, le libéralisme et la civilisation moderne » ((80e proposition condamnée par le Syllabus, i,. Alloc. Jamdudum cernimus, du 18 mars 1861.)).
Que la FSSPX doit devenir, elle aussi, « dorénavant un misérable affluent du grand mouvement d’apostasie organisé, dans tous les pays, pour l’établissement d’une Église universelle. » (Pie X, Notre charge apostolique, 25 août 1910).
Ô Bienheureux Jean-Paul invoque le Père du mensonge pour que l’optimisme et l’espérance chrétienne fassent taire « les prophètes de malheur ». Ô Prince des ténèbres achève ton œuvre ! Il te reste peu de temps pour tromper, « si tu le peux, les élus mêmes ». Persuade-les qu’il n’est pas nécessaire à l’Église catholique d’être contre l’église Conciliaire. Aide-les, comme l’homme moderne, « à baptiser bien ce qui est mal, vrai ce qui est faux, parce que devenus eux-mêmes mensonge. » Fumées de Satan, faites qu’on ne sache plus ni qui croire ni quand le croire. Ô paroles prophétiques : « Dans ce nouveau climat, nous avons la ferme espérance d’arriver bientôt à la reconnaissance des droits de la Tradition catholique. » Ô paroles captieuses dites six mois plus tard : « Nous sommes en guerre, ne l’oublions pas ! » ((Communiqué de Mgr Fellay à Menzingen du 24 janvier 2009 & Mot du Supérieur général Mgr Fellay, Cor Unum n° 94 d’octobre 2009.)) . L’heureux dénouement approche car si « Rome nie le principe de non-contradiction » ((Mgr Fellay à Flavigny, lundi 13 février 2012 : « Rome nie le principe de non-contradiction. Peut-on encore discuter avec eux ? Je ne sais pas. On est embêté ».)), aujourd’hui elle n’est plus seule.
Ô Bienheureux Jean-Paul, hâte le doux jour du bel « accord » de ceux qui ne sont « pas d’accord » ! Et donne nous la Paix et les Bisous. Shalom !
Une nouvelle Lettre Ouverte à Monseigneur Fellay
-Une Lettre Ouverte à Monseigneur Fellay
de la part de quelques fidèles inquiets du District Anglais.
Le site Traditio.com titre :
British SSPXers Dissociate Themselves from Fellay
Charging that He Is Duplicitous, Dishonest, and Surreptitious
Des fidèles Britanniques de la FSSPX se désolidarisent de Fellay
Ils l’accusent de duplicité, de malhonnêteté, et d’être subreptice
De: Les Pères de Traditio
Des fidèles Britanniques de la néo-FSSPX déclarent qu’ils ne joueront plus les brebis muettes
à l’Homme Tordu à la Crosse : Bernie Fellay.
Ils l’accusent de duplicité, de malhonnêteté, d’être subreptice
et de créer un « climat de crainte et de méfiance ».
Ils déclarent qu’ils se tiendront aux Principes de Mgr Lefebvre
que Fellay choisisse de les abandonner ou de rester avec eux.
* * *
Une Lettre Ouverte datée du 19 mai 2012, à Mgr Bernard Fellay, a été envoyée à par un groupe de fidèles du District d’Angleterre. Les fidèles réprimandent Mgr Fellay pour avoir essentiellement abandonné la Fraternité fondée par l’Archevêque Marcel Lefebvre. Au début ils exposent leur refus d’un « arrangement pratique » avec la secte du Nouvel Ordre Mondial ((L’église Conciliaire)). « Arrangement pratique » est le mot à la mode que Mgr Fellay utilise pour indiquer le revirement de sa Néo-FSSPX sur la doctrine et la pratique de la secte du Nouvel Ordre Mondial ((L’église Conciliaire)) sans réellement admettre qu’il y a eu une capitulation sur la doctrine et la pratique de la secte Conciliaire. Mgr Fellay est d’une duplicité digne d’un moderniste trompeur !
Les fidèles Britanniques font remarquer : « Nous tenons à souligner que, lorsque vous dites « nous », vous ne parlez pas pour nous. »
Il est à noter que cette Lettre Ouverte a été publiée sur le Forum Américain Angelqueen.org et qu’elle a depuis été censurée !
Censuré sur Angelqueen.org
http://angelqueen.org/2012/05/26/sspx-england-faithful-open-letter-to-bishop-fellay/
Nous vous laissons maintenant prendre connaissance de cette Lettre Ouverte :
Du côté de la France… aucune réaction semblable !!!
De la notion du respect dû aux clercs
D’un correspondant du site catholique traditionnel américain TRADITIO :
The Traditional Roman Catholic Network
« The Independent Voice of Traditional Roman Catholicism since 1994 »
And Virtual Encyclopædia of Traditional Catholicism
The First Site on the Internet for Traditional Roman Catholics
More Readers than Any Other Traditional Roman Catholic Site*
Un lecteur écrit : « Je ne suis pas d’accord avec la voie suivie, paraît-il, par l’homme que vous appelez « Bernie »
De : Nick
Chers Pères de TRADITIO,
Je lis régulièrement les informations du site TRADITIO pour me tenir au courant de la situation de la néo-FSSPX. Bien que ce ne soit pas toujours le cas, il est fréquent que les commentaires sur Fellay ou d’autres personnes prenant part aux « négociations » ne respectent pas l’office ecclésiastique qu’occupent les intéressés. Je remarque, en particulier, l’usage fait par TRADITIO du diminutif familier « Bernie ».
Je ne suis actuellement favorable à aucun « accord » qui mettrait l’Église catholique traditionnelle en danger, et c’est pourquoi je ne suis pas d’accord avec la voie suivie, paraît-il, par l’homme que vous appelez « Bernie » [Fellay]. Cependant, nous ne servons pas notre cause en manquant de respect aux personnes en question.
La réponse des Pères de TRADITIO :
Franchement, nous trouvons amusante la fixation de nombreux fidèles de la néo-FSSPX sur notre emploi du diminutif familier « Bernie » plutôt que sur les actions par lesquelles ledit Bernie se rend complice d’une braderie de la Foi catholique traditionnelle. Il est typique de notre époque que l’on prenne garde surtout aux mots en ignorant les actes, qui ont cependant beaucoup plus d’importance. L’emploi que nous faisons de ce diminutif a contribué à secouer la servilité des fidèles de la néo-FSSPX, leur permettant ainsi de réfléchir aux actions de Fellay. C’est bien là ce qui compte.
La familiarité en question a pour effet d’éliminer la couche de vernis derrière laquelle Fellay et Benoît-Ratzinger s’efforcent de masquer leurs dessins et actes néfastes. Trop de leurs suiveurs les considèrent comme des dieux ou presque, grâce à quoi ces deux hommes se permettent de mal agir à l’abri de toute opposition. Fellay peut bien parler en long et en large de la Vierge Marie, il est très loin d’en avoir l’humilité. Monseigneur Lefebvre, lui, ne prenait pas d’aussi grands airs. Il possédait cette confiance intérieure qui fait tant défaut à Fellay « le Comptable », lequel ne peut compter que sur l’« adoration » inconditionnelle de ses suiveurs.
Conformément aux meilleurs exemples catholiques, nous autres Pères de TRADITIO croyons fermement que le respect se mérite et qu’il n’est pas automatiquement dû à quelqu’un au motif que celui-ci occupe un poste élevé. Comme l’enseigne saint Thomas d’Aquin, Docteur universel de l’Église : « Si la foi est en danger, tout fidèle doit réprimander son évêque, y compris en public. »
Les actions corrompues et anticatholiques ne sauraient se dissimuler sous le vernis d’un quelconque office supposé. Tout catholique traditionaliste qui les accepte commet un péché de complicité avec la corruption, ainsi que l’enseignent les principes de la théologie morale catholique. Ce n’est pas nous qui « manquons de respect » à quelqu’un. C’est ce quelqu’un qui s’est manqué de respect à lui-même par sa conduite déshonorante, et c’est à bon droit qu’il est critiqué publiquement pour ses actions publiques. Chaque fois que des catholiques ont omis de rappeler à des « prélats » les impératifs de la morale catholique, comme on a déjà pu le voir avec le « Pape pédophile » Benoît-Ratzinger et l’« évêque-Judas » Bernie Fellay, leur complicité n’a fait qu’accentuer le caractère immoral de la situation.
Nous sommes confortés dans cette attitude par le grand Docteur occidental de l’Église que fut saint Augustin ; il prêta serment sur la place publique contre le pape hérétique de son époque et proclama : « Mieux vaut que la vérité soit connue que le scandale caché ». Tel est le catholicisme viril et résolu que nous faisons nôtre, à la différence de ce catholicisme efféminé dont Fellay et Ratzinger donnent le spectacle. Saint Thomas More offre un autre exemple de saint ayant usé de la satire, du sarcasme et même du ridicule pour critiquer les prélats dévoyés de son époque.
Il faut voir les choses en face : Fellay et Ratzinger essaient d’intimider quiconque critiquerait leurs vils agissements contre la vraie Foi catholique et de faire d’eux leurs esclaves béni-oui-oui. Ne soyez pas stupide et n’allez dans le sens des ambitions corrompues de ces « prélats ». Tout au contraire, soyez un catholique viril, et non pas efféminé !
http://www.traditio.com/comment/com1205.htm
A Reader Writes: « I Do Not Agree with the Purported Path Being Followed by the Man You Call ‘Bernie' »
From: Nick
Dear TRADITIO Fathers:
I have been reading the TRADITIO Network to obtain the most timely information about the Neo-SSPX situation. Although not always the case, there are many instances where comments are made about Fellay or other persons involved in the « negotiations » that do not give due respect for the Church offices held. I note in particularl TRADITIO’s use of the name « Bernie. »
I do not support any « deal » at this time that would place the traditional Catholic Church in danger and, accordingly, I do not agree with the purported path being followed by the man you call « Bernie » [Fellay]. However, we do no service to our cause by casting disrespect on the people involved.
The TRADITIO Fathers Reply.
Frankly, we find it amusing that so many Neo-SSPXers fixate on our use of the familiar name « Bernie » rather than on Bernie’s actions in conniving to sell out the traditional Catholic Faith. This seems to be typical of our age: that people get hung up with words, but ignore actions, which are far more important. Our use of this term has helped to shake Neo-SSPXers out of their servility to think about what Fellay is doing. That is the point.
The familiar form of address rips off the hypocritical veneer, behind which Fellay and Benedict-Ratzinger try to hide their evil designs and deeds. Too many of their followers look at them as virtual gods. In that way they can get away with evil without challenge. For all Fellay talks about the Virgin Mary, he doesn’t emulate her humility. Archbishop Lefebvre didn’t put on airs. He had the internal confidence that Fellay « The Bookkeeper » lacks and has to get by being « worshipped » without challenge by his followers.
In accordance with the best Catholic examples, we TRADITIO Fathers believe firmly that respect is earned. Respect is not automatic simply because someone holds a high office. As St. Thomas Aquinas, the Church’s Universal Doctor, teaches: « If the faith is endangered, a subject ought to rebuke his prelate even publicly. »
Corrupt, anti-Catholic actions cannot be cloaked under the veneer of some purported office. If a traditional Catholic buys into this, he becomes an sinful accomplice to the corruption under the principles of Catholic Moral Theology. We do not « cast disrespect » on anyone. It is the individual who has cast disrespect upon himself by his disreputable conduct, and such an individual is properly criticized, publicly, for his public actions. When Catholics have failed to hold « prelates » to Catholic morality, as generally they have failed to do in the case of the « Paedophile Pope, » Benedict-Ratzinger, and the « Judas » bishop, Bernie Fellay, the immoral situation has simply been made worse by the complicity.
In this approach we are supported by the Great Western Doctor of the Church, St. Augustine, who took an oath in the public square against the heretic pope of his time and proclaimed: « It is better that the truth be known than that scandal be covered up. » That is the committed and gutsy Catholicism that we follow, not the pansy version exemplified by Fellay and Ratzinger. St. Thomas More is another example of a Saint who used satire, sarcasm, and even ridicule to criticize the errant prelates of their time.
What is more vile and despicable than to hide sodomy, paedophilia, heresy, and apostasy perpetrated under the veil of some superficial white or purple garment? This is certainly not the morality that Our Lord Jesus Christ taught. He Himself gave us our example by condemning the false « prelates » of His time in the strongest possible terms, calling them hypocrites, « whited sepulchres, which outwardly appear to men beautiful but within are full of dead men’s bones and of all filthiness » (Matthew 23:27-28/DRV).
Let’s face it. Fellay and Ratzinger are trying to intimidate anyone who would criticize their vile actions against the true Catholic Faith by turning them into mere slavish « yes » men for themselves. Don’t you be a fool and play the slave to the corrupt ambitions of these « prelates. » Instead, stand up and be a gutsy Catholic, not a pansy!
Scandale au Vatican… D’EUX !
Scandale au Vatican : viol et meurtre sur mineure
L’église Conciliaire n’est pas l’Église catholique !
Mgr Lefebvre lui-même, disait de l’église Conciliaire qu’elle « tombe en ruines » chaque année un peu plus.
On nous objectera qu’il est parfois nécessaire de faire preuve de prudence, afin de ne pas scandaliser les faibles. Saint Grégoire le Grand répond que : “Si le scandale vient de la vérité, il faut supporter le scandale plutôt qu’abandonner la vérité” (Sermon VII sur Ezéchias). |
Scandale au Vatican : viol et meurtre sur mineure
C4N – 22-05-2012 16:18
Comparativement, les frasques d’un Dominique Strauss-Kahn font figure de péché véniel. Le père Gabriele Amorth, 85 ans, met en cause le défunt Mgr. Simeone Duca, ancien archiviste du Saint-Siège, qui aurait été l’organisateur de parties fines à Rome, voire dans la cité vaticane. Il l’accuse indirectement du meurtre d’une jeune fille de 15 ans, Emanuela Orlandi, disparue en 1983 et présumée enterrée secrètement dans la crypte de l’église Sant’Appolinare, dans le cercueil d’un capo mafieux, Enrico De Pedis.
Voilà des années que le mystère de la disparition d’Emanuela Orlandi émeut toute l’Italie, et des semaines que de nouvelles supputations donnent sa dépouille enterrée dans la sépulture, en l’église romaine Sant’Appolinare, d’un chef mafieux, Enrico De Pedis, abattu à l’âge de 38 ans en 1990.
La tombe a été ouverte la semaine dernière, mais Mgr Pietro Vergari, en charge de la paroisse dans les années 1980, dément les supputations…
Pour lui, il s’agit d’une légende, et seuls de très anciens paroissiens auraient été enterrés dans son église (hormis la dépouille de De Pedis, qui se serait repenti en prison et se serait adonné à des bonnes œuvres).
Mais le très controversé exorciste officiel du Vatican, le père Amorth, n’a pas attendu les résultats des examens menés par le Labanof (laboratoire d’anthropologie et d’ondontologie légale) de Milan (attendus ces prochains jours…).
Pour l’exorciste, la jeune victime a été l’objet d’un trafic à caractère sexuel après enlèvement et l’instigateur n’aurait été autre que Mgr Simeone Duca, l’ancien archiviste décédé du Vatican. En sus, partie de la garde suisse et une « ambassade étrangère » proche de la nonciature apostolique (les Affaires étrangères vaticanes) serait impliquée, selon le père Amorth.
La Stampa, à laquelle l’exorciste a confié ses accusations, encore fort peu étayées, traite l’affaire avec circonspection.
D’une part, une toute autre hypothèse avait été précédemment avancée. De Pedis, capo de la Banda della Magliana, avait été victime d’un règlement de comptes de la part d’ex-associés.
La victime de l’enlèvement était la fille d’un employé du Vatican. L’ex-concubine de De Pedis, Sabrina Minardi, avait mis en cause le prélat américain, Mgr Paul Marcinkus, qui avait la haute main sur les finances du Vatican.
Ce dernier, de son vivant (il est mort en Arizona voici quatre ans), a toujours argué de son statut diplomatique pour se soustraire à toute enquête, que ce soit dans l’affaire du scandale de la banque Ambrosiano ou dans d’autres.
« Simple » enlèvement
Selon Sabrina Minardi, Mgr Marcinkus ou certains de ses associés mafieux auraient enlevé la jeune fille pour faire pression sur sa famille. Les faits seraient certes crapuleux, mais sans connotation sexuelle particulière.
La réticence de la rédaction de La Stampa provient aussi de la réputation de l’exorciste, peu en état de grâce dans la communauté ecclésiastique vaticane.
Parties fines
En matière de scandales sexuels, ces dernières années, le Vatican n’avait défrayé la chronique qu’à la suite d’allégations selon lesquelles des sœurs (surtout de jeunes religieuses africaines ou originaires de pays très pauvres) seraient exploitées par les prélats, servant de bonnes à tout faire et parfois de « distractions ».
Leur sort peu enviable obligerait certaines à se prostituer aux abords de l’agglomération romaine.
Mais le père Amorth va beaucoup plus loin. Selon lui, qui n’aurait jamais cru à un enlèvement du fait d’un « réseau international », l’adolescente aurait été la proie d’un cercle de « libertins » ou plutôt d’exploiteurs sexuels dont l’épicentre aurait été Mgr Simeone Duca, bénéficiant de complicités au sein des services de sécurité du Vatican et de ceux d’une « ambassade auprès du Saint-Siège ».
Le père Gabriele Amorth, nommé exorciste en 1986, a dénoncé souvent – il a écrit trois livres, traduits en France aux éds François-Xavier de Guibert – la présence de cercles satanistes au Vatican.
Il a aussi mis en cause l’influence néfaste de la saga des Harry Potter, la pratique du yoga, et abondé en déclarations.
Ainsi le pape Pie XII aurait tenté d’exorciser Adolf Hitler à distance, en vain.
Le père Amorth aurait pratiqué, selon ses dires, 45 000 exorcismes, pour des cas de possession, vexation, obsession et infestation. Il est parti en croisade contre les nouvelles règles régissant les exorcistes dans les diocèses, car il considère qu’elles limitent beaucoup trop leurs interventions et que les nouveaux rites sont inopérants.
Se serait-il mis de nouveau en avant pour faire parler de lui et de ses thèses ? Bien sûr, il s’en défend… Mais son tout dernier livre, écrit avec Rodari Paolo, paru aux éds Piemme fin février 2012, L’Ultimo esorcista, évoque déjà cette piste.
Pour le père Amorth, la bataille contre les puissances du mal et des ténèbres durera jusqu’à la fin des temps, mais, l’église catholique romaine ne croit plus, selon lui, à l’existence du démon.
Ses déclarations interviennent alors que la Conférence épiscopale italienne vient de se prononcer sur les cas d’abus sexuels et notamment à caractère pédophile.
Les archives de l’église ne doivent pas être obligatoirement accessibles à la justice ou à la police, mais le clergé est incité à coopérer avec les autorités civiles. Comme l’a résumé le titre d’Il Messaggero, « Pedofilia, vescovi : non siamo polizia, non siamo obbligati a denunciare ». Mgr Mariano Crociata vient de se prononcer, au nom des évêques italiens, en ce sens.
Pietro Orlandi, frère d’Emanuela, avait rapporté à la presse italienne que la directrice du chœur de l’église Sant’Appolinare, sœur Dolores, se méfiait de don Piero Vergari, l’évêque chargé de la paroisse, conseillait aux jeunes filles de s’en écarter, dont Emanuela, et préférait elle-même faire ses dévotions dans d’autres églises. Mais Pino Nicotri, journaliste de L’Espresso, dans son livre Emanuela Orlandi, la verità, doute des hypothèses de Pietro Orlandi et penche plutôt pour un enlèvement orchestré qui aurait pu être connu du défunt pape Jean-Paul II (qu’il nomme Wojtyla).
Dans ce cas, les pistes suggérées seraient des trompe-l’œil, mieux valant, pour le Vatican, une sombre histoire de ballets bleus ou roses que la révélation d’affaires beaucoup plus complexes.
François Hollande deviendra-t-il, après René Coty, Charles De Gaulle, Valéry Giscard ou Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy (mais non G. Pompidou ou F. Mitterrand, qui avaient décliné), « premier et unique chanoine honoraire de l’archibasilique majeure de Saint-Jean-de-Latran » ? Et dans la foulée chanoine de l’abbaye de Beauchêne de Cerizay (Deux-Sèvres) qui appartient aux chanoines réguliers du Latran ?
Succédera-t-il à Nicolas Sarkozy en tant que protochanoine d’Embrun, chanoine honoraire de Saint-Jean-de-Maurienne ou de Notre-Dame de Cléry ?
Comme le rapporte La Croix, les titres religieux honorifiques des présidents de la République française sont nombreux : il faut y ajouter ceux de chanoine honoraire de Saint-Hilaire de Poitiers, de Saint-Julien du Mans, Saint-Martin de Tours, Saint-Maurice (Angers), Saint-Jean (Lyon), Saint-Étienne (Cahors) et de la paroisse germanopratine parisienne.
Cette affaire restera sans doute interne à l’Italie et au Vatican, mais il n’est pas tout à fait exclu que sa résurgence puisse avoir une portée internationale.
http://www.come4news.com/scandale-au-vatican-viol-et-meurtre-sur-mineure-660286
À lire ou à relire aussi :
Le vatican homosexuel
St Pierre Damien, Docteur de l’Église, condamne la pédérastie cléricale et ceux qui la protègent
Publication du 22 janvier 2009 : lire en ligne ou en PDF
Randy Engel : l’homosexualité du ‘pape’ Montini-Paul VI
Publication du 20 janvier 2009 : lire en ligne ou en PDF
Randy Engel interroge : Benoît XVI est-il un homosexuel ?
Publication du 29 décembre 2008 : lire en ligne ou en PDF
Le sophisme clérical mortel du « Manteau de Noé »
Publication du 17 juin 2008 : lire en ligne ou en PDF
Le Rite de Sodomie Homosexualité et Église Catholique Romaine ((église Conciliaire))
Randy Engel, Juillet 2006 – 1282 pages : lire en ligne
Quelques articles récent :
—Revue de Presse—
- Le Vatican révèle de nouveaux cas de pédophilie, 11 mai 2012.
- Pédophilie : le Vatican s’efforce d’éteindre la mèche irlandaise, 4 septembre 2011.
- Pédophilie : Benoît XVI fait front face aux « jacasseries », Par TF1 News (Avec agence), le 28 mars 2010.
- Vatican et Pédophilie : on s’accommode en silence, 15 janvier 2008.
- Bienvenue dans le monde de la pédophilie ! ,02-10-2006.
Mgr Fellay envisage publiquement une scission de la FSSPX
Mgr Fellay envisage publiquement sur CNS (américain) une scission de la FSSPX : il place désormais tous ses espoirs dans Benoît XVI
Un commentaire reçu d’une source bien informée :
Après la divulgation le 10 mai 2012 des correspondances épistolaires épiscopales, Mgr Fellay vient de franchir le Rubicon dans la presse américaine et de faire son « Outing Pro-Ratzinger », de son propre aveu la scission de la FSSPX ne lui paraissant désormais que secondaire par rapport à son objectif personnel d’intégrer l’église Conciliaire : « I cannot exclude that there might be a split. » (« je ne peux pas exclure qu’il y ait une scission »).
Par cette déclaration, il bafoue le cadre de la mission que lui avait donné le chapitre général de 2006 pour négocier avec Rome (« aucun accord pratique avant la conversion de Rome »), pour lui substituer un objectif personnel qu’il s’est attribué lui-même (sans mandat de l’institution qu’il représente). Il contredit sa propre lettre du 14 avril 2012 où il affirmait que le supériorat de la FSSPX était le principe de l’unité de la Fraternité : « le principe qui fait l’unité dans notre Fraternité, c’est le Supérieur général ». Dans cette même lettre, il se contredisait déjà lui-même en revendiquant la volonté de dissimuler aux évêques de la FSSPX, les termes et les démarches de sa négociation avec Rome : « votre attitude ces derniers mois (…) a empêché le supérieur général de vous communiquer et faire partager ces grands soucis, auxquels il vous aurait si volontiers associés, s’il ne s’était pas trouvé devant une incompréhension si forte et passionnée. Combien il aurait aimé pouvoir compter sur vous, sur vos conseils »
Par de tels propos, Mgr Fellay se désigne ainsi comme le véritable responsable d’une perte de confiance du chapitre général à son égard, et dont le synode des trois autres évêques s’est fait le porte-parole le 7 avril 2012 par une première monition canonique qu’il lui a adressée.
Par cette déclaration du 11 mai 2012 dans un média américain, Mgr Fellay est désormais prêt à payer la signature d’un accord pratique avec la Rome moderniste au prix de la destruction de l’unité de la FSSPX, de sa scission et de tous les malheurs qui en résulteront par les haines, les procès, le trouble des âmes, la perte des sacrements et de la foi pour les abbés, les séminaristes, les religieux, les religieuses, les familles, les enfants, les fidèles de toutes origines et les catéchumènes qui demandent le baptême et la confirmation, l’éclatement et la ruine des écoles, etc.
Mgr Fellay piétine ainsi sans vergogne, et au nom d’une mission personnelle et divine qu’il s’est auto-suggérée (phénomène de défaillance mentale d’auto persuasion propre aux sectes et aux milieux charismatiques et pentecôtistes, terrain psychologique où fleurissent les gourous), la consigne donnée par son consécrateur Mgr Lefebvre enjoignant en 1987 aux quatre futurs évêques dans leur lettre de mission, de « rester toujours unis« , tous les quatre. Le fondateur ne faisait alors que reprendre la note d’unité de l’Église formulée par le Credo : « Unam Ecclesiam », l’unité étant procurée par une même foi.
Désormais, Mgr Fellay reconnaît que la division (dont il est l’auteur) au sein de l’œuvre catholique de la FSSPX, n’est qu’une sorte de reflet nécessaire et inévitable de celle qui règne au sein de l’église Conciliaire entre modernistes progressistes et modernistes conservateurs : « If we see some discrepancies within the society, definitely there are also (divisions) in the Catholic Church. » (« Si nous voyons des désaccords au sein de la Fraternité, de toute évidence il y en aussi dans l’Église catholique »). Cette même église Conciliaire qui a perdu la note d’unité de l’Église catholique.
Perdant chaque semaine davantage la conscience de la portée de ses déclarations et de ses actes publics, au regard des responsabilités qui sont les siennes, le pouvoir de Mgr Fellay sombre de plus en plus dans l’illégitimité, apportant publiquement les arguments de la nécessité de sa prochaine révocation par le chapitre général qui doit se réunir en juillet 2012. Un négociateur qui trahit le cadre de la mission de négociation qui lui a été donné, dénature son statut en le troquant contre celui d’une simple personne privée. Il s’exclut lui-même de son poste et perd son mandat auprès de l’institution qui la lui a confiée.
Cette déchéance de sa fonction de supérieur de l’œuvre de Mgr Lefebvre, ne confère aux déclarations de Mgr Fellay pas plus d’autorité que celle d’une personne privée, comme pourrait l’être un vicaire subalterne d’une chapelle isolée de la FSSPX. Par l’existence d’accusations sérieuses justifiant un procès, est rendue inéluctable une motion de mise en accusation (« impeachment » stricto sensu) lors du prochain chapitre général de juillet 2012 afin d’engager le procès de Mgr Fellay pour constater et sanctionner la perte mentale de son sens de sa mission et de ses responsabilités, et la nécessité de procéder à l’élection d’un nouveau supérieur général qui assume pleinement et consciemment la responsabilité du bien commun et de l’accomplissement de la finalité de l’œuvre fondée par Mgr Lefebvre : la préservation du Sacerdoce catholique dans une Arche providentielle, ainsi que le courageux archevêque l’a revendiqué en 1991 dans la préface aux statuts qu’il a donnés à son œuvre : la FSSPX.
Regarder le dernier reportage de CNS Vatican de Rome (Anglais) :
Le chef traditionaliste de la FSSPX parle de son mouvement, Rome
Regarder l’interview exclusive avec Mgr Bernard Fellay, supérieur général de la Fraternité Saint-Pie X, au quartier général de la Fraternité à Menzingen, en Suisse. Mgr Fellay a été au cœur d’un drame au sein de l’Église catholique depuis qu’il a été ordonné illicitement par le fondateur du groupe, Mgr Marcel Lefebvre, en 1988, pour protester contre les réformes de modernisation du Deuxième Concile du Vatican. Depuis 2009, il a été impliqué dans les discussions doctrinales privées avec Rome dans un effort pour surmonter la division entre sa société traditionaliste et le Vatican. Une annonce est attendue d’ici la fin du mois de mai concernant le résultat de ces entretiens. CNS – 15 mai 2012
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Le Supérieur Général de la Fraternité Saint-Pie X (FSSPX / SSPX), Mgr Bernard Fellay, a été interviewé par Catholic News Service (CNS), l’agence de nouvelles de la Conférence des États-Unis des évêques catholiques.
http://www.catholicnews.com/data/stories/cns/1201931.htm
Télécharger la vidéo HD en FLV
http://rorate-caeli.blogspot.com/2012/05/fellay-speaks-to-usbishopss-catholic.html
Fellay speaks to U.S.Bishops’s Catholic News Service:
« The move from the Holy Father is genuine »
The Superior General of the Society of Saint Pius X (FSSPX / SSPX), Bishop Bernard Fellay, spoke today to Catholic News Service (CNS), the news agency of the United States Conference of Catholic Bishops. The main excerpts are the following. (Note: comments may be made on the post of the Letter of the General Council.)
« There are some discrepancies in the society, » Bishop Fellay told CNS. « I cannot exclude that there might be a split. »
…
« I think that the move of the Holy Father — because it really comes from him — is genuine. There doesn’t seem to be any trap, » he said. « So we have to look into it very closely and if possible move ahead. »
…
« The thing is not yet done, » the bishop said. « We need some reasonable understanding that the proposed structure and conditions are workable. We are not going to do suicide there, that’s very clear. »
…
« Personally, I would have wished to wait for some more time to see things clearer, » he said, « but once again it really appears that the Holy Father wants it to happen now. »
Bishop Fellay spoke appreciatively of what he characterized as the pope’s efforts to correct « progressive » deviations from Catholic teaching and tradition since Vatican II. « Very, very delicately — he tries not to break things — but tries also to put in some important corrections, » the bishop said.
Although he stopped short of endorsing Pope Benedict’s interpretation of Vatican II as essentially in continuity with the church’s tradition — a position which many in the society have vocally disputed — Bishop Fellay spoke about the idea in strikingly sympathetic terms.
« I would hope so, » he said, when asked if Vatican II itself belongs to Catholic tradition.
« The pope says that … the council must be put within the great tradition of the church, must be understood in accordance with it. These are statements we fully agree with, totally, absolutely, » the bishop said. « The problem might be in the application, that is: is what happens really in coherence or in harmony with tradition? »
Insisting that « we don’t want to be aggressive, we don’t want to be provocative, » Bishop Fellay said the Society of St. Pius X has served as a « sign of contradiction » during a period of increasing progressive influence in the church. He also allowed for the possibility that the group would continue to play such a role even after reconciliation with Rome.
« People welcome us now, people will, and others won’t, » he said. « If we see some discrepancies within the society, definitely there are also (divisions) in the Catholic Church. »
« But we are not alone » in working to « defend the faith, » the bishop said. « It’s the pope himself who does it; that’s his job. And if we are called to help the Holy Father in that, so be it. »
Labels: Decision 2012
Posted by New Catholic at 5/11/2012 04:34:00 PM
FSSPX-Rome : L’hebdomadaire ‘La Vie’ compte les points
L’hebdomadaire ‘La Vie’ compte les points : Mgr Fellay n’a que le soutien de l’Allemagne (abbé Schmidberger) + Benelux (epsilon)
Après l’annulation surprise par Mgr Fellay du chapitre général de juillet 2012 pourtant prévu de longue date, ‘la Vie’ annonce un rapport de force en sa très large défaveur au sein de la FSSPX.
Mgr Fellay n’a que le soutien de l’Allemagne (abbé Schmidberger) + Benelux (epsilon), les 3 autres évêques (NN SS Tissier de Mallerais, de Galarreta et Williamson) sont soutenus par la France, l’Italie, l’Amérique du Sud, les États-Unis, l’Angleterre.
L’abbé Schmidberger est lui-même contesté en interne en Allemagne, en dépit de son règne par la terreur et les bruits de bottes.
En octobre 2011, une assemblée d’une trentaine de prêtres de la FSSPX en Allemagne a rabroué l’abbé Pfluger venu vanter les avantages du ralliement. Malgré la forte opposition interne à la FSSPX en Allemagne contre l’abbé Schmidberger, il vient de réaliser son « Anschluss » pro-ralliement en mettant sous contrôle forcé la tête du District d’Autriche.
Les deux districts de France et des États-Unis sont les plus importants numériquement dans la Fraternité.
L’abbé de Tanoüarn, tout acquis au ralliement de celui qui l’a chassé de la FSSPX, avoue devant la journaliste que des prêtres de l’IBP travaillent à faire échouer le ralliement de la Fraternité !
Cette opération de ralliement apparaît déjà pour ce qu’elle est : une manœuvre allemande dirigée depuis des années dans la pénombre par l’abbé Schmidberger, en collaboration avec Rome (le bavarois Ratzinger).
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