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Le troisième Secret de Fátima

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Un fidèle de la Tradition fréquentant de manière forcée la F$$PX (pour les sacrements) a rencontré un dimanche un ermite-pèlerin promouvant ce papier (digne d’intérêt selon lui) et dont le combat pour la vérité et l’Église est sa raison de vivre. Il nous demande la diffusion de ce texte qui est sans doute importante (au moins pour l’ermite-pèlerin).

Voici son témoignage :

« Voici le document remis par l’ermite américain se réclamant du 3ème secret [de Fátima] que nous avons longuement reçu Dimanche dernier dont je vous ai parlé.

« Son message est que Benoit XVI ne manifestant pas la Foi catholique, il est inapte à faire la consécration de la Russie demandée par N-D. On ne saurait donc prier à cette intention, en particulier via les « croisades du Rosaire » de la FSSPX ; plus largement, on ne peut s’unir à lui d’aucune manière que ce soit en l’état des choses.

« Sa demande est de le traduire ce message simple et vrai dans la langue du pays traversé et conformément à son sens, et de le diffuser au titre de la défense de la Foi et de l’Église ; il voue désormais sa vie à cela, sans aucune ressource que sa Foi et sa volonté.

« Je vous laisse voir ce que vous pouvez faire dans ce sens et vous remercie d’avance de sa part.

« En union de prières et de combat,

                                               signé »

* * *

Une remarque s’impose d’emblée : Cet ermite américain se réclamant du 3ème secret de Fátima pense visiblement que l’église Conciliaire « est » l’Église Catholique… Il méconnait de toute évidence le fait de « l’éclipse » ! (et donc le message de la Salette).

Notre Dame de la Salette (1846) prédit l’éclipse de l’Église et l’apparition de la secte conciliaire issue de Vatican II : « Rome perdra la foi et deviendra le siège de l’antéchrist… L’Église sera éclipsée, le monde sera dans la consternation. »

En effet, l’ “Église” et le “Pape” dont parle l’auteur sont à ses yeux la véritable Église et le vrai Pape – erreur hélas fort répandue, et d’abord au sein de la FSSPX !…

Il n’a pas assez étudié le Magistère ; il sait voir les hérésies mais ne semble pas savoir qu’un vrai Pape ne peut être hérétique !!!

Dans un sens, “il est dans la consternation” ! n’ayant aucune connaissance du fond de la crise depuis Vatican d’Eux (et de la Sede vacante !)

 

… ce me semble être un conciliaire qui a gardé la Foi (et qui ne sait pas qu’il est dans l’église Conciliaire).

Je vous laisse découvrir son texte avant de voir avec l’abbé Basilio Méramo si la Consécration de la Russie serait-elle possible aujourd’hui ?

* * *

Le troisième Secret de Fátima

Par J. Malina, catholique

 

Le 25 septembre 1888, après avoir dit sa messe du matin, le Pape Léon XIII subit un choc qui provoqua son évanouissement, au point que les personnes présentes le crurent mort. Après être revenu à lui, il décrivit l’effrayante conversation qu’il avait entendue comme venant d’à côté du tabernacle.

Il s’agissait de deux voix, dont le Pape comprit clairement qu’elles étaient celles de Jésus-Christ et du démon. Ce dernier se vantait de pouvoir détruire l’Église si on lui accordait soixante-quinze ans réaliser son plan (ou cent ans, selon d’autres sources). Le démon demandait aussi la permission d’exercer « une plus grande influence sur ceux qui se mettront à mon service ». À ces demandes du démon, Notre Seigneur répondit : « Il te sera donné le temps et le pouvoir ».

***

« L’attaque des religions est au cœur de la révolution. Il ne doit pas y avoir de répit dans la guerre contre la religion, parce que tant que la religion existe, le communisme ne peut l’emporter. Nous devons intensifier l’oblitération de toutes les religions partout où elles sont pratiquées et enseignées. » Déclaration faite par Mikhaïl Gorbatchev le 15 décembre 1987 devant un groupe d’officiels du parti communiste, de cadres et de militaires soviétiques ou Ouzbékistan.

***

 
La vérité ne saurait changer avec le temps, et il est impossible qu’elle change jamais. Quiconque se hasarderait à soutenir la proposition inverse et à prétendre la faire accepter s’opposerait radicalement à notre vraie Foi catholique et apostolique.

Comme la vérité ne peut jamais changer, nous devons la regarder telle qu’elle est, et nous ne pouvons nous permettre la moindre compromission ou la moindre déviance par rapport à elle, car si nous le faisions volontairement et persistions à le faire, nous ne pourrions plus compter sur la protection de Celui qui est la Vérité, et nous deviendrions une proie facile pour le père du mensonge, le démon lui-même.

Cet impératif essentiel nous impose donc de rester particulièrement vigilants dans nos actions, nos paroles et nos actes, ainsi que de ne pas nous fier à notre jugement humain, mais de tout laisser dans les mains si aimantes de la grâce divine, cette voie de vérité qui, si nous la suivons jusqu’au bout avec obéissance, ne peut en aucun cas nous égarer, pas plus qu’elle ne peut elle-même s’égarer.

La grâce divine tire sa beauté du fait qu’elle nous est dispensée comme un vrai don de Dieu, de sorte que tout en étant surnaturelle dans chacun de ses attributs, cette aide divine (Arrêtons-nous à cela un moment) contribue à guider tous nos actes pour que nous soyons instruits ainsi en vérité et ne puissions errer en elle ou à travers elle. Il existe un autre moyen de comprendre cette vérité : nous pouvons considérer la vérité comme une forteresse divinement gardée dans laquelle aucun mensonge ne saurait pénétrer, de sorte que mensonges et injustices (qui viennent tous du démon lui-même par l’intermédiaire de ses collaborateurs volontaires, c’est-à-dire de ses esclaves) ne puissent y accéder d’aucune manière, pas plus qu’ils ne peuvent faire partie d’elle (qui est divinement protégée puisqu’elle n’est autre que la vérité et la justice de Dieu), dans la mesure où ce qui n’est pas de la Vérité ne peut, en vérité, avoir aucune part en elle ou avec elle.

Tel est le principe directeur qu’il nous faut garder sans cesse présent à l’esprit, car ainsi que Notre Seigneur nous l’enseigne dans le Saint Évangile (saint Matthieu 16: 7), aucun mal ne peut produire de bons fruits.

 

 

PARTIE 1 – Promotion de la Doctrine Satanique du Marxisme

Négation par Ratzinger de la Vraie Foi Catholique

Chers Frères et Sœurs dans la vraie Foi catholique, avant de lire les pages ci-après, veuillez vous assurer de conserver la pureté de vos âmes : priez au moins un Notre Père et un Je vous Salue Marie pour vous orienter dans cette publication afin que le démon ne puisse en pervertir votre compréhension. C’est un préalable essentiel avant de continuer à lire, car sans cela, vous ne pourrez pleinement appréhender la gravité des faits – la vérité elle-même –, et en fin de compte, le troisième Secret de Fátima ne sera pas entièrement clair à vos yeux. Veuillez donc prier avant de continuer à lire !

 

Le Cardinal Joseph Ratzinger (aujourd’hui Pape Benoît XVI) a écrit trois livres dont nous tirerons ici des citations : Les Principes de la Théologie Catholique (Téqui, 2005), Rapport Ratzinger (1985) et La Crise de l’Église.

Commençons par Les Principes de la Théologie Catholique.

À la page 15, le Cardinal Ratzinger écrit ceci :

« A. Qu’est-ce qui constitue la Foi chrétienne aujourd’hui ?

« Le problème

« La question de ce qui constitue la Foi chrétienne aujourd’hui […] une question qui est posée toujours et partout. Après mûre réflexion, on peut néanmoins conclure qu’elle n’a pas été formulée avec précision [c’est-à-dire en tant que question – note de l’éditeur]. Une formulation plus précise et plus exacte serait la suivante :

« Hier appartenant au passé, qu’est-ce qui constitue aujourd’hui encore la Foi catholique ?

« … on y décèle [dans la question – note de l’éditeur] une conscience de la nouveauté incomparable de la situation actuelle, d’un changement du monde et de l’humanité qui ne peut se mesurer selon les normes habituelles de changement historique telles qu’elles ont toujours existé, mais qui équivaut plutôt à une transformation conjoncturelle ne se prêtant à aucune comparaison.

« … Ce fait – que quelque chose d’entièrement nouveau arrive à l’homme et au monde dans une culture où l’autodétermination scientifique et technique devient de plus en plus totale – est la cause de la crise qui se produit dans une tradition n’ayant aucun scrupule à s’expliquer, s’il le faut, en référence aux schémas comportementaux scientifiquement démontrés des animaux supérieurs, mais qui ne peut découvrir aucune force contraignante dans l’histoire humaine en tant que telle et soulève donc à nouveau toute la question de validité, même vis-à-vis des institutions liées à la tradition, telles que l’Église catholique, laquelle semble se caractériser sans équivoque par des normes clairement définies […]

« Cette conscience du changement, qui est ainsi la véritable force se trouvant derrière notre question, est en partie le simple reflet d’expériences particulières, mais aussi […] le produit de mouvements philosophiques qui se sont approprié ces expériences et ont fait d’elles toute la structure de la réalité […]

« Le tournant décisif est venu avec Hegel, depuis lequel l’être et le temps se sont de plus en plus entremêlés dans la pensée philosophique. L’être lui-même est maintenant considéré comme le temps […] le logos devient lui-même l’histoire. »

 

Arrêtons-nous un moment à ce passage. Quand on lit « schémas comportementaux scientifiquement démontrés des animaux supérieurs » ou « question de validité, même vis-à-vis des institutions liées à la tradition, telles que l’Église catholique, etc. », une constatation s’impose. Le manque de vérité des propos de celui qui était alors le Cardinal Ratzinger et son insinuation transparente visant notre Mère la sainte Église Catholique Romaine, institution divine, parce qu’elle reconnaît l’immortalité de l’âme humaine – marquée au sceau du don divin qu’est la lumière de la raison, donc séparée des animaux par la grâce et les orientations de Dieu Lui-même –, assimilant du même coup cette âme humaine à un « animal supérieur » et mettant directement en cause la Sainte Église établie par Dieu et à jamais guidée par Lui, de même que sa validité, tout cela constitue une attaque directe non seulement contre Dieu, Notre Seigneur Lui-même, mais aussi contre l’ensemble de la Chrétienté… ces propos ont été tenus par celui-là même qui a reçu pour tâche (du moins le paraît-il) de protéger les vérités en question de toute attaque des ennemis, visibles et invisibles.

Comment une telle contradiction peut-elle s’expliquer le moins du monde, sinon par le fait que lui-même fait partie de ces ennemis, qu’il est sciemment au service du démon pour détruire l’Église catholique, tâche satanique qui ne pourra d’ailleurs jamais aboutir, car ainsi que l’a promis le Divin Rédempteur (saint Matthieu 16:18) : « les portes de l’enfer ne prévaudront point contre elle » ; à savoir l’Église de tous les temps, l’Église catholique.

Dieu étant Vérité, en tant que tel, Il ne peut changer et ne changera jamais, de sorte que l’être ne saurait être assimilé au temps, ou plutôt (pour être exact), il n’est pas possible, connaissant la vérité, de lui substituer une chose qui n’est pas elle ; là encore, voyons ce que l’on observe à cet égard : Dieu est Vérité, il n’existe pas en Lui le moindre changement, la moindre altération (épître de saint Jacques 1:17), et il est donc impossible de considérer un être sous une perspective aussi changeante que celle évoquée ci-dessus.

Le Cardinal Ratzinger continue en ces termes :

« … toutes ses objectifications [de cet être – note de l’éditeur] ne sont que des mouvements au sein du tout dont elles font partie […] l’interprétation catholique et l’interprétation protestante du Christianisme ont toutes deux un sens, chacune à sa manière propre ; elles sont véridiques dans leur moment historique, mais elle ne peuvent le rester qu’en étant abandonnées quand l’heure est venue et assimilées dans le nouveau tout en train de se former […] la Vérité devient fonction du temps ; le vrai n’est pas ce qui est simplement vrai, car la vérité n’est pas simplement ce qui est ; il l’est durant un certain temps, parce qu’il fait partie de la vérité, qui est en devenir. […] les contours entre le vrai et le faux sont moins nettement définis, […] l’attitude fondamentale de l’homme vis-à-vis de la réalité et de lui-même doit être altérée […] la fidélité à la vérité d’hier consiste précisément à abandonner celle-ci, en l’assimilant à la vérité d’aujourd’hui, assimilation qui devient la forme de la sauvegarde.

« Parmi les éléments constitutifs d’hier, ne peuvent être constitutifs d’aujourd’hui que ceux qui ont été assimilés depuis. »

 

Au vu de ce qu’a écrit là le Cardinal Ratzinger, nous pouvons considérer qu’aujourd’hui, soit nous nous assimilons à ce qu’il appelle la « vérité […] fonction du temps », faute de quoi nous ne mériterons plus ou n’aurons plus la permission d’exister en elle, à moins encore que nous ne soyons plus autorisés à préserver ce qui est la vérité à nos yeux, à savoir l’authentique Vérité catholique qu’enseigne et préserve notre Mère, la sainte Église catholique de toujours.

La situation est bien claire : il est essentiel de comprendre que cette erreur est extrêmement profonde et que tout ce qu’on nous permet, c’est de l’accepter, faute de quoi nous nous mettons en dehors de ce qui est la vérité aux yeux de personnes telles que l’actuel Pape Benoît XVI, alors que telle n’est pas la vérité, parce que Dieu est Vérité et qu’Il ne peut changer, point final ! Nous non plus, nous ne changerons pas, car pour nous, la vérité est plus précieuse que la vie elle-même ; car pour nous, qui voulons rester fidèles à Dieu, la vérité est un guide, et tous les mensonges seront toujours fermement rejetés par la grâce de Dieu !

Il importe, par conséquent, de se rendre compte et, plus encore, de soutenir que (par la grâce de Dieu) nous ne changerons jamais !

Le Cardinal Ratzinger poursuit sa réflexion :

« Dans le domaine de la pensée marxiste […] cette idéologie de la conciliation (comme on peut l’appeler) est convertie en une idéologie de la révolution ; l’assimilation devient transformation.

« La notion de continuité de l’être dans la mutabilité du temps est maintenant comprise comme une superstructure idéologique que conditionnent les intérêts des individus favorisés par les choses telles qu’elles sont. Elle est donc une réponse qui […] exige le progrès et interdit de s’attarder dans le statu quo […] La notion de vérité en vient à être considérée comme une expression du droit acquis propre à un moment historique particulier [on songe à la prise de pouvoir communiste dans le monde entier, organisée par les Russes et, aujourd’hui encore, menée clandestinement, avec à la clé le complet asservissement diabolique et athée de toutes les âmes humaines, si possible – note de l’éditeur] ; elle fait place à la notion de progrès ; le « vrai » est tout ce qui sert le progrès, c’est-à-dire tout ce qui sert la logique de l’histoire […] le droit acquis statique propre à un moment donné. »

 

Le martyre pour la vérité est précisément la force d’opposition à une telle démagogie, qui nous est présentée comme la « vérité », car ce n’est que par l’opposition la plus frontale à une attaque aussi nihiliste et diabolique contre la vérité que nous pourrons demeurer dans le domaine de celle-ci, c’est-à-dire avec Dieu le Fils, Notre Seigneur Jésus-Christ.

Nous autres catholiques ne saurions en aucun cas nous assimiler à cette doctrine diabolique (pas plus qu’à toute autre du même genre), qui nous est présentée dans de tels « écrits », quel que soit le nom qu’on lui donne – marxisme, communisme, athéisme, etc. – parce que selon nous, qui voulons rester fidèles à Notre Seigneur et ne servir que Lui à jamais, il n’y a pas le moindre changement dans la vérité, et celle-ci ne peut devenir – contrairement à l’erreur hérétique formulée par le Cardinal Ratzinger – « fonction du temps », c’est-à-dire, aux yeux de ces ennemis de la vérité, tout ce qui sert l’histoire du temps présent et tout ce qu’ils nous commandent de suivre, que cela soit la vérité ou non…

En d’autres termes, il ne peut y avoir, selon nous, de conciliation entre la vérité et des mensonges tels que celui-ci, car en acceptant une telle conciliation, nous deviendrions des ennemis de la Vérité Personnifiée, qui n’est autre que Dieu Lui-même, Notre Seigneur Jésus-Christ.

À propos des marxistes, le Cardinal Ratzinger a jugé bon d’insérer ici cet « examen de leur conscience » (inexistante), qui est un examen marxiste (autrement dit, communiste) :

« Dans le domaine de la pensée marxiste […] cette idéologie de la conciliation (comme on peut l’appeler) est convertie en une idéologie de la révolution ; l’assimilation devient transformation. La notion de continuité de l’être dans la mutabilité du temps est maintenant comprise comme une superstructure idéologique que conditionnent les intérêts des individus favorisés par les choses telles qu’elles sont. »

 

Cette idée de l’auteur démontre le bien-fondé de notre remarque ci-dessus : soit nous acceptons les mensonges sataniques de l’athéisme communiste (en fait, la pire hérésie qui ait jamais vu le jour), soit nous devrons subir les représailles que ce mal diabolique tentera de nous infliger, nous qui sommes fidèles à Dieu et à Lui seul.

Cependant, quiconque est de Dieu et veut L’aimer, Lui et Lui seul, ne peut se laisser subjuguer par le démon ni par quoi que produise le serpent infernal, y compris cette erreur particulièrement monstrueuse que l’esprit diabolique a toujours suscitée et qui a pour nom le communisme athée, avec toutes ses nuances et tous ses mensonges sataniques soigneusement masqués, que le démon et ses collaborateurs volontaires essayent de présenter comme la « vérité », mais qui restent bien visibles de ceux que la grâce indispensable de Dieu rend vigilants et auxquels elle permet de conserver inébranlablement leur vraie Foi catholique.

À mesure, donc, que nous continuerons d’expliquer la vérité du troisième Secret de Fátima, nous ne nous étonnerons pas de lire ce qui suit dans un autre écrit du Cardinal Ratzinger (extrait de sa brochure de 1980 intitulée « La Crise de l’Église », p. 7) :

« … il y a les chocs spirituels qui, ces dernières années, ont eu pour effet d’ébranler le schéma chrétien des choses. La faim dont souffrent des nations entières, et les misères de la guerre qui agissent sur elles comme un fléau, captivent littéralement notre attention et nous incitent à nous demander, en tant que chrétiens : quelle part avons-nous prise à cela ? »

« Quelle a été la contribution du christianisme au fait qu’un tel monde a été calmement accepté ? En vérité, quelle a été la contribution du christianisme au fait supplémentaire qu’à un degré terrible, il a pris part à la naissance d’un tel monde ?[1]

« La Foi chrétienne offre-t-elle vraiment une réponse valide à l’appel angoissé d’un monde tourmenté ?

« L’évangile du marxisme ne contient-il pas – tout bien considéré – le seul programme réaliste et honnête de nature à tenir la promesse d’un changement ?

« L’évangile marxiste de la libération pénètre actuellement par de véritables boulevards dans l’univers mental du christianisme. Le passage de l’orthodoxie – croyance correcte – à l’orthopraxie – action correcte – a suivi presque inévitablement, alors même que le message officiel du christianisme apparaît insoutenable [!!!!], ce qui fait de la validité pratique le seul critère en dernier ressort […] Tout ce qui survit concrètement de l’évangile de Jésus est son impulsion sociale. Dieu est devenu un simple mot codé pour désigner notre solidarité humaine, tandis que Jésus symbolise uniquement la tâche révolutionnaire à accomplir [!!!!] la transformation des structures sociales existantes et la collaboration dans l’action militante visant à rendre le monde meilleur. »

 

Que pourrait-on nous ajouter de plus complet ou de plus révélateur à cela ? Il reste pourtant à poser la question suivante : le Pape Benoît XVI adhère-t-il à l’heure actuelle, pleinement ou en partie, à la doctrine diabolique du marxisme-léninisme, c’est-à-dire au communisme athée ?

Il ne suffit pas de le déterminer en fonction des citations ci-dessus, et pour la sécurité de nos âmes immortelles, au lieu de nous laisser entraîner dans le péché mortel de la détraction, nous devons juger à la lumière de notre vraie Foi catholique.

Nous devons absolument satisfaire à ce préalable.

Il nous est permis non pas de juger une personne, mais uniquement de mettre en lumière ses intentions, ses propos, ses actions, etc. Il est évident que le Cardinal Ratzinger ne possède pas la vraie Foi catholique, car dans le cas contraire, il n’aurait pas écrit les livres en question, il aurait dénoncé directement les doctrines communistes et marxistes tout en mettant l’Église en garde contre elles, comme son devoir envers Dieu le lui impose.

Or, manifestement, il reste silencieux à ce sujet et n’accomplit donc pas en la matière son devoir de prélat. Cependant, nous ne pouvons ni ne devons nous demander pourquoi, car il nous serait tout simplement impossible de répondre à cette question. C’est ainsi : il a bel et bien écrit tout cela, mais nous ne savons pas pour autant s’il est simplement un hérétique, un apostat de la vraie Foi catholique, ou bien un communiste croyant vraiment que la seule voie à suivre par l’humanité est l’acceptation entière de la diabolique doctrine athéiste du communisme comme de tout ce qui s’ensuit, et que la Foi catholique de tous les temps doit être rejetée et complètement abandonnée.

Gardons-nous bien, par conséquent, de tomber nous-même dans une erreur de jugement privé. L’unique pouvoir de statuer sur cette question (en vérité et en toute sécurité) appartient à notre Mère la saint Église catholique romaine, qui est guidée par la lumière et le pouvoir surnaturels du Saint-Esprit et sous la direction de laquelle aucune âme ne peut s’écarter de la vérité. L’Église elle-même est seule autorisée à statuer sur cette question. Point final ! Nous expliquerons cela dans la conclusion du présent essai.

Le Cardinal Ratzinger a traité également, dans son ouvrage de 1987 Les Principes de la Théologie Catholique, de certains aspects de la Foi catholique. Or, il est permis de déclarer que le contenu de ce livre est hérétique, c’est-à-dire opposé à la vraie Foi catholique de tous les temps ; il est donc évident que l’auteur ne possède pas celle-ci, mais qu’il en cultive une version manifestement pervertie.

Par égard pour la vérité et pour défendre la Foi catholique de tous les temps, nous citerons les erreurs et indiquerons ensuite le bon enseignement correspondant ; ainsi, les mensonges hérétiques ne pourront se répandre, et ils seront réprouvés du même coup en se trouvant confrontés à la vérité de notre Mère la Sainte Église.

 

À la page 27 de son livre, l’auteur traite ainsi du baptême :

« Bien que le baptême soit le sacrement d’entrée dans la communauté de la foi, il est […] resté plus ou moins à l’écart du renouveau de la conscience liturgique et théologique qui a eu lieu durant les dernières décennies […] on ne peut comprendre vraiment bien le baptême si on ne le considère que du point de vue liturgique dans le contexte du péché originel… »

 

« il se présente ici un obstacle des plus fondamentaux […] l’aliénation intime de ce sacrement en particulier, une aliénation qui a sa source dans l’attitude moderne envers la vie.

« Que peuvent bien avoir quelques gouttes d’eau avec la relation d’un individu à Dieu, avec le sens de sa vie, avec son itinéraire spirituel ? Telle est la question qui, de nos jours, s’avère être une pierre d’achoppement pour un nombre croissant de personnes…

« Des théologiens pastoraux se sont récemment déclarés d’avis que le baptême et l’imposition des mains (comme dans la confirmation et les saints Ordres) étaient passés dans les usages parce qu’à l’époque, la plupart des chrétiens ne savaient pas écrire

« … Les sacrements en tant que stade préliminaire de la bureaucratie ? […] nous devons garder constamment à l’esprit la question de savoir si le baptême est remplaçable ou non. »

 

Eh bien, non, telle n’est pas la vérité !

Sans le baptême, on ne peut entrer dans le royaume des cieux. La preuve – donnée par Dieu Lui-même, Notre Seigneur Jésus-Christ – en est consignée sans ambiguïté dans la Sainte Écriture et expliqué par l’enseignement du catéchisme. [Ainsi que le souligne le saint Concile de Trente, par exemple :

(Évangile selon saint Jean, 3: 3 et 5)

« Jésus lui répondit : “En vérité, en vérité, je te le dis, nul, s’il ne naît de nouveau, ne peut voir le royaume de Dieu.” »

« Jésus répondit : je te le dis, nul, s’il ne renaît de l’eau et de l’Esprit, ne peut entrer dans le royaume de Dieu. »

 

L’Église enseigne ceci à propos des expressions « naît de nouveau » et « renaît » :

« Par ces mots, notre Sauveur a déclaré la nécessité du baptême ; et l’emploi du mot eau montre à l’évidence que l’application de celle-ci est nécessaire en même temps que sont prononcées les paroles. » (Voir aussi saint Matthieu, 28: 19.)

 

On en apprend davantage en se bornant à lire le Catéchisme du Concile de Trente, dans laquelle cette question est expliquée avec foi, sans la moindre erreur ni le moindre doute, par le pouvoir du Saint-Esprit. La simple lecture de ce que le Cardinal Ratzinger a écrit montre donc qu’il ne possède pas la vraie Foi catholique et que ses écrits ne reflètent en aucun cas cette dernière, notamment en ce qui concerne le sacrement du baptême, si essentiel à notre salut puisque sans lui, on ne peut entrer dans le royaume de Dieu…

Comment est-ce possible, et qu’est-ce qui ne va pas ? Il n’est pas facile de répondre à cette question, et nous n’avons pas le droit de faire des spéculations en la matière, quel qu’en soit le sérieux apparent. Il va pourtant de soi non seulement que ce que nous lisons sous la plume du Cardinal est hérétique (c’est-à-dire opposé à la Foi catholique de tous les temps), mais aussi que l’intéressé n’essaye même pas de prodiguer le bon enseignement ni de l’expliquer en toute vérité.

Le plus sûr est de dire que le démon lui-même est ici au travail. Cet être infernal ne peut supporter ni la vérité, ni le fait que Notre Seigneur a détruit ses œuvres en mourant sur la Croix, payant ainsi le prix de la rédemption de l’humanité réclamé par la Justice divine à cause du péché originel d’Adam et donnant du même coup à chacun de nous une chance de sauver son âme pour Dieu (à condition de rester vraiment catholique et de demeurer au sein de la véritable Église catholique de tous les temps, hors de laquelle il n’est point de salut !). Le démon nous hait pour ce motif, et comme il se sait condamné à brûler pour l’éternité quand son temps sera échu, il tente de détruire d’ici là autant d’âmes que possible en influençant la hiérarchie de l’Église et en lui inspirant d’aussi diaboliques mensonges. Nous évoquerons également in fine la possibilité d’une influence diabolique au sein de l’Église actuelle, la raison pour laquelle cette influence s’exerce et comment elle le fait.

Note à l’attention des lecteurs : On trouve beaucoup d’autres choses erronées sous la plume de celui qui était alors le Cardinal Ratzinger, mais il n’est pas possible de les citer toutes ici, car la place et le temps nous manqueraient ; il est pourtant exact que non seulement ce livre-là est terrifiant du fait de son contenu hérétique, mais qu’en majeure partie, il n’offre rien de ce que l’on peut assurément qualifier de catholique… On est là en présence d’une « religion » entièrement différente, à savoir celle que pratique le Cardinal Ratzinger et qui n’est pas catholique.

 

Citons quand même encore quelques passages du livre en question :

« Le sacrement [du baptême], en tant que forme fondamentale de la liturgie catholique […] confère à la religion une dimension cosmique et historique et montre le cosmos et l’histoire comme le lieu de notre rencontre avec Dieu…

[…]

« … Le baptême établit une communion de nom avec le Père, le Fils et le Saint-Esprit. Sous ce rapport, il a quelque chose d’analogue à l’acte du mariage.

[…]

« Le fait d’être baptisé serait ainsi l’appel à partager la relation de Jésus à Dieu… »

 

Arrêtons-nous un moment et posons-nous la question suivante : Notre Seigneur étant Dieu Lui-même, comment peut-on écrire qu’il ait une forme de relation avec Dieu sans l’expliquer pleinement et correctement ? Mais le Cardinal répond lui-même à cette question un peu plus loin, là encore de manière erronée :

« il sera toujours difficile à l’homme de dire la vérité et de demeurer en elle. C’est pourquoi il se réfugie dans le mensonge qui lui rendra la vie plus facile […] La vérité, si elle est maintenue avec constance, est toujours périlleuse…

[…]

« Et dans la mesure où [un homme] tient étroitement à lui-même, où il se cantonne dans la sécurité d’un mensonge, il se perd…

[…]

« Le baptême signifie, dans ces conditions, que nous nous perdons en tant que “je” indépendant et que nous nous retrouvons dans un nouveau “je”. C’est le sacrement de mort et – de ce fait, mis aussi uniquement de ce fait – le sacrement de résurrection…

[…]

« La formule baptismale, qui est, à proprement parler, un credo dialogique, présuppose un long processus d’apprentissage…

[…]

« il se peut que non seulement l’eau du baptême représente la mystère de la Croix de Jésus-Christ, mais qu’elle serve en même temps à rappeler les grandes expériences de la mort et du sauvetage vécues dans l’Ancien Testament – en particulier le miracle de la Mer Rouge – qui deviennent ainsi les figures et les présages de la Croix du Christ et qui la signalent comme étant le centre mystique de toute l’histoire du salut.

« Que cette conversion soit un événement de mort, que la voie de la vérité et le danger de l’amour mènent à travers la Mer Rouge, que la Terre Promise ne puisse être atteinte que par la passion mortelle de la vérité…

[…]

« La Foi est un don reçu par l’intermédiaire de la communauté [il veut parler de l’Église – note de l’éditeur], qui est elle-même donnée. [note de l’éditeur : NON ! La véritable Foi catholique ne vient ni de la « communauté » ni par son intermédiaire, mais constitue un don direct de Dieu !]

[…]

« Quiconque est conscient des situations contradictoires dans lesquelles la Chrétienté se trouve aujourd’hui [!!!!], ainsi que de la manière dont ses structures monarchiques et nationalistes en sont venues à la faire apparaître comme une dépendance [dans le désaccord – note de l’éditeur] de la pensée marxiste, pourrait bien être tenté de considérer la foi des chrétiens comme un inutile placebo que toute personne a le loisir d’utiliser à sa guise parce qu’il n’a aucun contenu propre.

« … il existe aussi une opinion […] selon laquelle la croyance en Dieu n’est que l’expédient d’un groupe social particulier, dans la mentalité duquel elle peut pleinement s’expliquer et avec la disparition duquel, de même, elle disparaîtra […] Elle a été inventée [cette croyance en Dieu] pour s’assurer une domination et maintenir l’homme dans la servitude des puissants… »

 

Je n’invente rien : il a vraiment couché sur le papier ces propos démagogiques, que tout catholique peut lire de ses propres yeux, ce qui est véritablement horrifiant. Telle est la véritable signification du 3ème Secret de Fátima dans la vie courante.

Il est vrai qu’aussitôt après cette incroyable assertion, le Cardinal a écrit : « … qu’un monde sous l’empire de Dieu est très différent d’un monde sans Dieu, que rien ne reste pareil si l’on retire Dieu », mais cela ne suffit pas à croire que [celui qui est aujourd’hui le Pape] possède effectivement la vraie Foi catholique. Si tel était le cas, il n’aurait rien écrit de ce qui est cité ci-dessus, et il n’aurait pas permis que les fidèles catholiques puissent le lire et en être ainsi empoisonnés. Le démon est à l’œuvre ici, c’est absolument évident.

Je dois être honnête avec vous, mes chers frères et sœurs dans la vraie Foi catholique : je ne me doutais nullement que les choses allaient si mal et depuis si longtemps, mais si l’on considère les scandales (visites de mosquée, rassemblements « interreligieux » d’Assise, etc.), on en arrive à la conclusion que les maux dont notre mère la Sainte Église est affligée par le biais de ces personnages sont réels et proviennent du démon en personne.

Il n’est pas possible de se borner à prétendre que comme le Cardinal Ratzinger (aujourd’hui, Pape Benoît XVI), ils ont juste perdu la foi, car cet exemple parmi d’autres de leurs méfaits prouve à l’évidence qu’ils n’ont même pas reçu la vraie Foi catholique et qu’il ne veulent ni la recevoir de Dieu, ni la pratiquer ; en fait, il va de soi qu’ils luttent efficacement et systématiquement contre notre mère la Sainte Église, et que – comme le Cardinal Ratzinger l’admettait alors, du moins dans cet ouvrage – en adhérant aux hérésies protestantes, dont celles de Luther (tout comme lui, qui reconnaît avoir des amis protestants), ils transforment depuis de nombreuses années déjà l’Église catholique en une secte protestante, ce qui – là encore – est l’œuvre du démon et rappelle l’avertissement divin reçu par Sa Sainteté le Pape Léon XIII et évoqué au début du présent article.

 

Comment s’opposer à cela, vous demandez-vous ? Priez le rosaire et sanctifiez-vous afin que le démon ne puisse vous pervertir, vous et surtout votre âme immortelle, avec les mensonges sataniques qu’il a répandus en se servant de ses collaborateurs volontaires, hérétiques et apostats. Aujourd’hui lus que jamais, le moyen de préserver votre âme de la perdition éternelle consiste à pratiquer la vraie Foi catholique et à rejeter sans cesse tout mensonge satanique de ce genre.

 

 

PARTIE 2 – L’Hérésie Arienne et le « Concile » Vatican II

 

Dans son ouvrage sur les principes de la théologie catholique, le Cardinal Ratzinger a formulé d’autres hérésies, cette fois sur la divinité de Notre Seigneur Jésus-Christ. Il suffit de lire ces pages effrayantes, dans lesquelles il nie indirectement, ou même presque directement cette divinité, pour constater une nouvelle fois la signification véritable du châtiment divin annoncé dans le troisième Secret de Fátima, à savoir celui réservé à ceux dont Dieu prévoyait qu’ils ne voudraient pas Le défendre – Lui, Sa Vérité, Sa Justice et Sa sainte Église catholique romaine – contre Son ennemi absolu, le démon et les collaborateurs volontaires de ce dernier.

C’est le châtiment infligé à ces âmes qui osent se prétendre catholiques, mais restent dans l’apathie, l’indifférence ou, du moins, l’inaction tandis que leur arche du salut, notre mère la Sainte Église, est démolie par ses ennemis ; c’est le démon qui est à l’origine de tels maux !

Voici encore un extrait de l’ouvrage intitulé Les Principes de la Théologie Catholique, par le Cardinal Ratzinger, qui cite un certain Heisenberg sans paraître en désaccord avec lui !

« Peut-il être exact de dire que « Dieu » est seulement fonction d’une praxis particulière ? Dieu [peut-il être] relégué au même niveau de réalité que certains nombres imaginaires du domaine des mathématiques qui n’existent pas comme nombres naturels, mais sur lesquels on a construit des branches entières des mathématiques, de sorte que “de tels nombres existent après tout” […] Ne serait-ce pas possible dans le domaine de la religion également […] de considérer l’expression “il y a” [note de l’éditeur : ce qui signifie évidemment Dieu Lui-même, qu’Il existe ou non !!!!] comme une montée dans l’abstraction ?

[…]

« Dieu est-il une sorte de fiction morale dans le cadre de laquelle il est possible de présenter le contexte spirituel d’une manière abstraite et synoptique ? »

 

Priez le rosaire et sanctifiez-vous ainsi, car il n’est pas de remède plus efficace à des maux tels que ceux-ci. Certes, nous ne sommes pas qualifiés pour prononcer un jugement privé sur de tels écrits, qui frisent l’hérésie, voire l’athéisme, mais la véritable Église catholique ne nous permet pas d’y prêter attention et encore moins de les accepter, quand bien même ils émanent d’un prélat visible de l’Église, qui se trouve être aujourd’hui le Pape. Le seul moyen de traduire cet homme en justice serait la tenue d’un concile légal de la véritable Église catholique romaine. En effet, s’il est vrai que nous ne sommes autorisés (j’insiste à nouveau là-dessus) ni à prononcer un jugement privé contre le personnage en question, ni à lui dénier son autorité (toute autorité venant de Dieu), il est non moins exact que nous ne sommes pas libres non plus de prêter l’oreille à des propos hérétiques aussi manifestement opposés à la vraie Foi catholique…

 

Quelque désaccord que le Cardinal Ratzinger ait pu avoir avec de telles manifestations anticatholiques d’erreur, d’hérésie et d’athéisme, il n’avait le droit ni de les reproduire, ni de les laisser publier et lire par des laïcs catholiques, parce que ces mensonges sataniques constituent une attaque contre la vérité et qu’il a ainsi laissé libre cours à ladite attaque, ce qui est un grand mal ! Aucun catholique digne de ce nom ne pourrait écrire de telles choses (comme celles qu’a écrites le Cardinal Ratzinger) et demeurer catholique. Point final !

Le Cardinal Ratzinger poursuit en confirmant l’hérésie arienne :

« … Jésus [Avis de l’éditeur aux vrais catholiques : rappelez-vous que les Dix Commandements parlent plutôt de Notre Seigneur] est vraiment « Fils » dans toute son existence, celui qui reçoit son être intérieur d’un autre »

 

Selon l’enseignement de notre mère la Sainte Église Catholique Romaine (cf. notamment la Somme théologique de saint Thomas d’Aquin), Dieu est Son propre Être, Sa propre Essence, Sa propre Existence. Aussi n’est-il pas possible de dire que Notre Seigneur Jésus-Christ « reçoit son être intérieur d’un autre » ; c’est là, en effet, une hérésie manifeste, un déni de la divinité du Christ par le Cardinal Ratzinger (qui écrit même par ailleurs que Notre Seigneur était un « Juif radical » !). Encore une fois, seul un concile légal de la véritable Église catholique, et non pas n’importe quel individu, pourra prononcer un jugement légal à ce sujet, mais nous devons cependant nous mettre en garde les uns les autres contre de tels errements, car la véritable Église catholique est en danger ; nous en avons même le devoir devant Dieu !

Il existe bien d’autres écrits hérétiques dus au Cardinal Ratzinger et de sa négation directe ou indirecte de la divinité du Christ, ou du moins de la reproduction par ses soins d’« enseignements » hérétiques émanant d’athées et de non-catholiques qu’il a laissés se présenter ouvertement comme tels pour l’« édification » des fidèles catholiques. Pire encore, il a reproduit de tels écrits sous l’appellation de « perspectives » ou de « points de vue », comme si les hérétiques et athées en question avaient la moindre autorité pour enseigner la vérité, alors même qu’ils ne sont pas de Dieu et ne peuvent donc la posséder ni l’enseigner, puisque Dieu est la Vérité. Soyons cependant bien clairs : quoique l’on frise le blasphème en laissant traiter Notre Seigneur de révolutionnaire sous prétexte que tel ou tel libre-penseur athée se l’est permis, nous ne pouvons prononcer de jugement en la matière, car c’est à notre mère la Sainte Église et à elle seule de le faire par le biais d’un concile légal.

La dernière erreur que l’on doit au Cardinal Ratzinger est en rapport avec le « concile » Vatican II. Dans le « rapport Ratzinger », l’auteur a autorisé la publication de ce mensonge direct de son cru, affirmant publiquement ainsi la véritable apostasie de celui qui était alors cardinal et qui est aujourd’hui connu comme étant le Pape Benoît XVI :

« Vatican II est aujourd’hui dans la pénombre […] Par l’« aile conservatrice », il est […] perçu comme la cause de la décadence actuelle de l’Église catholique, et même jugé comme une apostasie eu égard à Vatican I et au Concile de Trente […] il convient de dire que Vatican II est soutenu par la même autorité que Vatican I et le Concile de Trente […] et pour ce qui est aussi de son contenu, Vatican II est dans la stricte continuité des deux précédents conciles, dont il incorpore les textes mot pour mot sur des points décisifs… »

 

 

CONCLUSION

Il suffit de regarder cette photographie de celui qui est aujourd’hui le Pape Benoît XVI pour constater qu’il n’est pas catholique, car aucun catholique véritable ne se laisserait souiller par une « croix » protestante et ne porterait le vrai crucifix à la place. Elle est tirée d’une brochure du Vatican qui est tombée accidentellement entre les mains de l’auteur du présent article ; il est toutefois évident que Dieu a voulu la publication de cette preuve déplorable et incontestable pour que les vrais catholiques soient amplement convaincus que l’auteur a bien interprété le troisième Secret de Fátima. La photographie en question le prouve encore plus amplement et vient s’ajouter aux citations ci-dessus, tirées des livres écrits par le Cardinal Ratzinger.

 

Nous devrons tous passer un jour devant le tribunal de Notre Seigneur. Or, ce jour-là, je ne voudrais surtout pas entendre de Sa bouche que j’ai fait partie des silencieux qui ont laissé entraîner notre mère la Sainte Église dans un marécage aussi diabolique, un véritable cloaque d’erreurs et de mensonges sataniques (athées, hérétiques, etc.) et que je n’ai rien fait, ou si peu, pour les combattre, ou bien encore que je les ai laissés se développer sans leur opposer la vérité catholique de toujours, c’est-à-dire notre vraie Foi catholique.

 

Il y a une remarque à faire avant de conclure : L’hérésie fellayenne (que son auteur, Mgr Bernard Fellay, Supérieur général de la FSSPX, a créée et entretient) selon laquelle Dieu entend les prières des pécheurs non repentants, c’est-à-dire, en l’espèce, selon laquelle Dieu acceptera la consécration à venir de la Russie (proposée derechef) au Cœur Immaculée de Notre Dame par le Pape (Benoît XVI) et les évêques (y compris les hérétiques modernistes de l’église conciliaire), cette consécration devant produire le miracle de la conversion de la Russie toujours communiste, qui deviendra un État catholique.

Quiconque a gardé la vraie Foi catholique doit bien se rendre compte, au vu des citations hérétiques, athéistes et pro-marxistes de celui qui était alors le Cardinal Ratzinger, que tant que ces dernières resteront lisibles de tous, tant qu’elles ne seront pas publiquement dénoncées par celui qui est aujourd’hui le Pape Benoît XVI et tant que celui-ci n’aura pas affirmé pleinement et inconditionnellement la véritable Foi catholique, il demeurera impossible que Dieu accomplisse un tel miracle, car ainsi que nous le lisons au chapitre neuf de l’Évangile selon saint Jean, Dieu n’entend pas les pécheurs ; autrement dit, Il ne répond pas à leurs prières.

 

Évangile selon saint Jean, IX, 30-33 :

« Cet homme leur répondit : “Il est étonnant que vous ne sachiez pas d’où il est, et cependant il m’a ouvert les yeux. Nous savons que Dieu n’exauce point les pécheurs ; mais si quelqu’un l’honore et fait sa volonté, c’est celui-là qu’il exauce. Jamais on a ouï dire que quelqu’un ait ouvert les yeux d’un aveugle-né. Si cet homme n’était pas de Dieu, il ne pourrait rien faire.” »

 

 

C’est une hérésie de prétendre que Dieu pourrait accomplir un tel miracle alors que dans le même temps, connaissant parfaitement la vérité au sujet de ces apostats, Mgr Fellay sait qu’il ne se sont pas repentis pleinement et – comme cela s’impose – publiquement, qu’ils ne se sont pas amendés, qu’ils n’ont pas réparé entièrement les torts qu’eux-mêmes ont causés à la vraie Foi catholique et à notre sainte mère la véritable Église catholique romaine durant toutes les années qui se sont écoulées depuis Vatican II.

Dieu jugera ceux qui mentent et trompent, ceux qui, quoique connaissant la vérité comme Mgr Fellay la connaît, n’en maintiennent pas moins des mensonges hérétiques. Quiconque suit le mensonge, n’aime pas la vérité et, de plus, n’est pas disposé à la défendre contre les mensonges hérétiques de toutes sortes aura à répondre de son attitude devant Dieu.

Veuillez vous demander où vous vous situez par rapport à Dieu, c’est-à-dire si vous aimez Notre Seigneur et notre mère la sainte Église ou si vous êtes soit trop paresseux pour apprendre la vérité, soit satisfait de tout ce qu’on vous dit, que ce soit la vérité ou non ; car votre conscience vous est témoin que votre choix déterminera ce que vous recevrez finalement en retour…

Sœur Lucie a révélé le troisième Secret de Fátima au Révérend Père Fuentes lors d’une entrevue qui a eu lieu en 1957 :

« … C’est au sein de l’Église elle-même que le démon a ses disciples et ses partisans, qui vont de l’avant avec une grande audace. En face d’eux, il y a       beaucoup de peureux qui n’ont pas le courage de prendre parti ! »

 

Or, c’est le Cardinal Ratzinger qui a maintenu sœur Lucie dans le silence durant toutes les années qu’elle a vécues après cette entrevue.

Tel est donc le troisième Secret de Fátima : le démon a installé aux plus hauts postes de l’Église ses collaborateurs volontaires, ceux qui connaissent la vérité, mais la nient dans leurs mauvaises actions. Ce sont les ennemis de l’Église, puisqu’ils servent le démon au lieu de servir Dieu.

S’ils ne se repentent pas de leurs mauvaises actions, ils devront en supporter éternellement les conséquences, car ils brûleront à jamais en enfer !

 

Bien chers frères et sœurs dans la vraie Foi catholique, ne vous laissez pas entraîner dans ce marécage infernal, car vous vous trouveriez alors à l’endroit exact où le démon veut vous voir : dans le péché mortel d’hérésie consistant à accepter des mensonges sataniques au lieu de défendre et de sauvegarder la vérité – fût-ce au prix d’épreuves et de souffrances – en conservant jusqu’au bout un amour indéfectible pour Notre Seigneur.

In Christo et Maria, en toute sincérité

 

J. Malina, catholique

Post Scriptum : À l’heure actuelle, les communistes – ces ennemis de toute vérité et de toute justice – s’intéressent de très près aux organisations et aux groupes (présents et futurs) dont la plupart appartiennent (ou appartiendront) à la véritable Église catholique, dans le but de réunir des informations individuelles sur tous ces futurs opposants au communisme. Il est donc prudent – pour votre sécurité – de ne pas inscrire de données à caractère personnel sur des formulaires politiques ou religieux ; toutefois, il est nécessaire aussi de défendre la véritable Église catholique avec toute la vigueur et toute la force possibles, de rester à l’écart des sacrements douteux et des hérétiques, et il faut en outre protéger vos âmes de toutes les attaques du démon en priant le Rosaire. Amen.

 


Traduction : CatholicaPedia.net
Que notre traducteur soit ici remercié.

Original en anglais, disponible ici : http://catholicapedia.net/Documents/Fatima/The-Third-Secret-of-Fatima.pdf


[1] NdT : Cette phrase n’a aucun sens, car elle relève d’un raisonnement circulaire (d’une pensée qui « se mord la queue », en quelque sorte), mais faute d’un texte français officiel, on a dû la retraduire fidèlement de l’anglais…


 

Voyons donc maintenant, avec l’abbé Basilio Méramo si

la Consécration de la Russie serait-elle possible aujourd’hui ?

Avant d’y revenir plus en détail, nous vous laissons découvrir ce texte, complémentaire mais essentiel pour la compréhension du problème car :

« Dans une partie du monde catholique actuel, y compris bon nombre de secteurs « traditionalistes », il est monnaie courante d’entretenir l’illusion puérile que la consécration de la Russie serait possible aujourd’hui. »

Written by Cave Ne Cadas

septembre 19th, 2012 at 12:51 pm

Posted in église Conciliaire,Fatima,FSSPX,Mgr Fellay

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Adrien Loubier (SLB) : C’est la Guerre !

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Adrien Bonnet de Viller (alias Adrien Loubier) monte au créneau, dans son bis-mensuel “Sous la Bannière” n°162 (Juillet et août 2012), pour défendre son copain “Willy” contre les abus de pouvoir de Mgr Fellay qu’il accuse d’intelligence avec l’ennemi… (La secte Conciliaire)

Mais Adrien Loubier de Bonnet de Viller ne veut pas être “sédévacantiste” et redoute que ses affiliés de la F$$PX le considère comme tel ! (M. Adrien Loubier de Bonnet de Viller a une chapelle privée dans sa propriété de Villegenon desservie une fois par mois par la F$$PX…)

Et il le souligne : « Je ne suis pas sédévacantiste. Mais il me semble que les débats qui se développent autour de cette question nous égarent sur des problèmes que nul d’entre nous n’est compétent pour résoudre. Car il n’existe aucune autorité supérieure au Pape qui puisse le juger ! »… Et toujours avec des arguments à la “MORLIER” ! Et pourquoi serions-nous incompétents pour la résoudre ?

Si la question de savoir qui peut exercer la fonction papale était simplement ou essentiellement un point de droit ecclésial, on (ou M. Adrien Loubier de Bonnet de Viller) aurait raison d’affirmer que les catholiques doivent se référer au droit canonique pour résoudre le problème des « papes » postérieurs à Pie XII. En fait, le sédévacantisme serait alors rapidement vidé de son sens, car tout argument canonique par essence ne pourra jamais être employé contre un Pape (un vrai !) dans la mesure où celui-ci, étant le législateur suprême, se trouve – strictement parlant – au-dessus du droit canonique ; en tout état de cause, comme le Pape (le vrai !) n’a aucun supérieur sur terre et ne peut être jugé par quiconque au sens canonique du terme (voir Canon 1556), il serait absolument vain de s’essayer à lui intenter un procès canonique. Aucun Pape ne pourra jamais être soumis à un procès canonique, puisqu’il n’a au-dessus de lui personne qui ait pouvoir de l’y soumettre.

Si nous choisissons, toutefois, d’invoquer l’hérésie personnelle des conciliaires qui prétendent occuper le Trône papal plutôt que l’impossibilité d’assimiler l’église Conciliaire à l’Église catholique, l’argumentaire sédévacantiste contre les faux « papes » de Vatican II ne s’appuie pas essentiellement sur le droit ecclésial. Nous ne disons pas que Benoît n’est pas le Pape parce que le droit ecclésial l’empêche de l’être ; nous disons qu’il n’est pas le Pape parce que la loi divine rend la chose impossible. En effet, il n’est manifestement pas un catholique romain, puisqu’il professe non pas la foi catholique romaine, mais une foi différente ; or, quiconque ne professe pas le catholicisme romain ne peut être membre de l’Église catholique, comme nous l’apprennent les enseignements magistériels du Pape Pie XII, confirmés par le théologien van Noort. (Et il va sans dire que quiconque n’est pas membre de l’Église ne saurait a fortiori en être la tête !)

La question capitale, par conséquent, est de savoir si Benoît XVI et ses prédécesseurs de malheureuse mémoire ont professé la foi catholique, comme il est requis pour être membre de l’Église, ou s’ils ont publiquement dévié de cette foi en paroles ou en actions. Et cela, nous devons en informer M. Adrien Loubier de Bonnet de Viller, c’est une question de fait, non de droit. Ont-ils professé la foi catholique, oui ou non ?

Il écrit encore :

Que m’importe que Benoît XVI soit pape ou pas ? Il me suffit de voir qu’à l’évidence il prêche l’apostasie avec Assise, et l’équivalence salvatrice de toutes les religions fausses avec la seule vraie. Ce que Benoît XVI, comme ses prédécesseurs qu’il porte sur les autels, prêche par l’exemple en priant dans les synagogues, les temples protestants, ou les mosquées, et en réhabilitant les hérétiques les plus notoires comme Luther ou Calvin ! Au mépris des milliers de martyrs qu’ils ont massacrés, déshonorés et torturés !

Cela me suffit. Je dois préserver ma Foi en obéissant à Dieu, et en résistant à Benoît XVI et, selon le qualificatif d’antichrist que donnait Monseigneur Lefebvre à ceux qui gouvernent à Rome en ce moment même.

Et ceci par tous les moyens en mon pouvoir.

Le qualificatif de “sédévacantiste” est mis ici à toutes les sauces pour disqualifier et déconsidérer ceux qui veulent obéir à Dieu plutôt qu’aux antichrist qui règnent à Rome !

C’est un faux problème, dans lequel je refuse de m’égarer. Mais ce dont je suis sûr, c’est que nous devons conserver la Foi, et combattre dans le camp de l’Église de Notre-Seigneur Jésus-Christ, contre le camp de la religion de l’homme, qui déploie son étendard à Rome depuis le funeste concile Vatican II !

Que lui importe que Benoît XVI soit pape ou pas ? C’est justement toute la différence entre un Pape et un anti-pape ! SI B16 EST PAPE, il doit lui obéir ! tout comme la F$$PX dans son entier… tout comme le moindre catholique (et comme ne le fait pas toute cette église Conciliaire !)…

Il veut préserver sa Foi en obéissant à Dieu, et en résistant à Benoît XVI ! Mais il a déjà perdu la Foi avec des raisonnements pareils et en refusant d’être “sédévacantiste” comme il l’affirme !

Peu lui importe-t-il aussi que l’église Conciliaire ne soit pas l’Église catholique ?

Peu lui importe-t-il aussi que les “sacrements” de l’église Conciliaire soient valides ou pas ?

Maurrassien et Lefebvriste, il ne juge que selon la position et la pensée de Mgr Marcel Lefebvre : « selon le qualificatif d’antichrist que donnait Monseigneur Lefebvre à ceux qui gouvernent à Rome en ce moment même » et si Mgr Lefebvre avait dit de Rome “ce sont des canaris roses”… il dirait aujourd’hui “selon le qualificatif de canaris roses que donnait Monseigneur Lefebvre” !

C’est un faux problème, dans lequel je refuse de m’égarer ! Mais c’est le vrai problème qu’il ferait mieux d’étudier !!! Mais Adrien le bien formé (bien formé ??? comment se fait-il qu’il n’ait rien combattu ou presque, depuis 40 ans ? sur les conseils de Mgr Williamson ?) n’étudie pas… La preuve SLB reprenait n° après n° les travaux et jugements de VM. (LHR in Cahier saint Charlemagne, T_SLB-VM_1p.pdf)

Adrien Loubier de Bonnet de Viller, le spécialiste qui vient toujours, au dernier moment, au secours de la victoire ! Et en donnant des leçons à tout le monde ! (LHR in Cahier saint Charlemagne, T_SLB-VM_1p.pdf)

Plus loin, il se demande : « À qui prêter “serment” ? »

Tandis qu’aujourd’hui, la direction générale de la FSSPX à Menzingen, s’efforce depuis près d’un an de cacher ses tractations, ses “intelligences avec l’ennemi”, derrière des paravents, des secrets”, jusqu’à des serments de secrets”, comme celui qu’on a exigé des membres du chapitre général de ladite Fraternité qui vient de se tenir à Écône le 16 juillet dernier.

Personnellement, je préfère le “serment antimoderniste” que Saint Pie X exigeait de tous les prêtres, et que l’église conciliaire s’est empressée de supprimer !

Or ce serment était public !

Voudrait-on le remplacer par un serment de secret ? ou d’allégeance inconditionnelle à Monseigneur Fellay ?

Mais ne sait-il pas qu’un “serment” bien plus lourd en conséquences a cours depuis de nombreuses années dans la F$$PX ? et qui entache toutes les messes de ladite Fraternité – et aussi celles qui sont dites dans la chapelle privée d’Adrien Loubier de Bonnet de Villerde SACRILÈGE !

« Déclaration de Fidélité aux Positions de la Fraternité Saint Pie X ». Déclaration reconnaissant l’Autorité du « pape » en place et la validité de la « nouvelle messe », que les ordinands doivent désormais signer, à la veille du sous-diaconat, pour être Ordonnés par la FSSPX : Serment ou Pacte ?
Par un tel serment, tous les prêtres de la FSSPX s’obligent à partager et cautionner le comportement scandaleux et hérétique de NN.SS. Fellay, Tissier, Williamson et de Galarreta. Un prêtre, ancien de la FSSPX, disait que tout semble indiquer que cette Fraternité est comme « envoûtée ». Ne serait-ce pas à cause de ce serment qui est comme un pacte, et les lie à cette secte Conciliaire gnostique et diabolique ?
Ndlr : Dans sa Déclaration du 8 novembre 1979 parue dans la revue interne de la Fraternité (Cor unum, numéro 4), l’archevêque Marcel Lefebvre écrit : « la FSSPX ne peut pas tolérer dans son sein des membres qui refusent de prier pour le pape », mieux (ou plutôt pis) dans une lettre du 8 mars 1980 adressée à Jean-Paul II, il affirme : « je n’ai aucune hésitation sur la légitimité et la validité de votre élection et en conséquence je ne puis tolérer que l’on n’adresse pas à Dieu les prières prescrites par la Sainte Église pour Votre Sainteté. J’ai déjà dû sévir et continue de le faire vis-à-vis de quelques séminaristes et de quelques prêtres ». Enfin, depuis juin 1983, Mgr Lefebvre d’abord, ses successeurs ensuite, contraignent les candidats au sacerdoce, à la veille du sous-diaconat, à signer une Déclaration de fidélité aux positions de la Fraternité Saint-Pie X dans laquelle on affirme reconnaître « Jean-Paul II [puis Benoît 16 aujourd’hui] comme pape légitime de la sainte Église catholique », ainsi que « la validité des nouveaux rites » et où l’on s’engage à utiliser exclusivement les rubriques du missel et le bréviaire selon la réforme de Jean XXIII.


La sainte Messe ne peut pas aujourd’hui être célébrée « pro Ecclesia una cum Benedicto », Ratzinger étant un usurpateur et un antichrist. Il n’est pas uni à l’Église et il ne célèbre pas cette Messe. Il célèbre la Cène montinienne invalide et abominable aux yeux du Seigneur. En outre, déclarer Ratzinger una cum Ecclesia, c’est affirmer que la Messe que l’on célèbre est commandée par un hérétique. Dire que l’Église est unie à un chef hérétique, de fait hors de l’Église, dans l’acte même du Sacrifice de l’Église constitue un MENSONGE et un SACRILÈGE contre le sacrement de l’Eucharistie, sacrement de l’unité de l’Église. Communier avec un hérétique dans l’acte suprême de la liturgie relève de la communicatio in sacris. Cette participation aux rites sacrés avec un hérétique est un délit passible de l’excommunication ipso facto. Seule l’ignorance — mais Adrien a été mis au courant ! — peut excuser du péché et de la peine canonique. De fait, beaucoup de fidèles et de prêtres ignorent la gravité des Messes célébrées una cum Benedicto (encore pourrait-on leur reprocher – et NSJC ne se privera pas de leur reprocher lors de leurs justes jugements devant le Tribunal de Dieu – de n’avoir pas cherché l’information, disponible facilement aujourd’hui, depuis de nombreuses années.

Voir à ce sujet « Le Problème de l’Una cum, problème de l’heure présente »


Ensuite, sa préoccupation des dons – problème néanmoins majeur pour beaucoup de fidèles – l’entraîne, après s’être posé la question le 6 juin dernier « Détournement de Fonds ? » (voir : http://wordpress.catholicapedia.net/?p=3178), à traiter encore une fois du sujet « Hold-Up sur la Fraternité » démontrant ainsi un attachement plus que particulier à l’argent !

* * *

Sinon son article est pertinent et percutant ! Je vous laisse maintenant le découvrir :

Crise dans la Tradition par Adrien Loubier

C’est la Guerre ! – “Sous la Bannière” N° 162 (Juillet et août 2012)

 

C’EST LA GUERRE

 

« Ne pensez-pas que je sois venu apporter la paix sur la terre ; je ne suis pas venu apporter la paix, mais le glaive. » (Math X-34)

Voilà donc deux mille ans que le divin maître est apparu pour instaurer la guerre, et jusque dans les familles, « car l’homme aura pour ennemis ceux de sa propre maison » (Math X-36).

Des millions de martyrs en ont témoigné à travers les siècles. Les quelques périodes de paix relative n’ont été que des épisodes où le glaive des Rois ou des chevaliers a refoulé les païens et les hérésies. Mais cette guerre entre le bien et le mal, entre la Vérité et l’erreur, entre fidèles et infidèles, entre l’injustice et la justice, cette guerre dure depuis deux mille ans.

C’est la guerre entre les deux cités, sous les deux étendards, dont Saint Ignace décrit le combat dans ses exercices. D’un côté le Christ-Roi, notre chef ; de l’autre Lucifer et ses cohortes.

Il faut choisir ! De toute nécessité, car il y va du salut de notre âme ! « Car celui qui n’est pas avec moi est contre moi » (Math XII-30) dit le Seigneur.

Mais après 1960 années, la guerre a pris une nouvelle tournure, qui trouble et perd beaucoup d’âmes.

Lucifer, par une mystérieuse permission divine a réussi à s’infiltrer “jusqu’au plus haut sommet” de l’Église hiérarchique, et il règne désormais dans Rome même, et jusqu’au trône de Pierre, selon la prophétie de Léon XIII : « Là où fut institué le siège du bienheureux Pierre, et la chaire de la Vérité, là ils ont posé le trône de leur abomination dans l’impiété » (Exorcisme de Léon XIII, supplique à Saint Michel Archange).

C’est désormais à Rome même qu’est déployé l’étendard de Lucifer, et la nouvelle religion issue du funeste Concile Vatican II, et de ses non moins funestes suites et conséquences ; de l’apostasie immanente d’Assise et des conciliabules de toutes les religions. Là est le siège de la “Religion de l’Homme”.

Tandis que la religion de Dieu, celle qu’ont prêchée Notre-Seigneur Jésus-Christ, les apôtres, les Pères, les docteurs et les Saints, et le magistère des Papes d’avant le concile, ne trouve plus que les résistants de la tradition, grâce à l’héritage “de survie” de Monseigneur Lefebvre.

C’est toujours la guerre, le glaive.

Mais entre la “religion de Dieu” et la “religion de l’homme”. Entre les serviteurs du Christ-Roi que nous sommes et devons rester ; et ceux qui proposent à Rome la religion universelle de l’antéchrist sur les bases des conciliabules d’Assise.

Les deux étendards s’affrontent. Mais certains cherchent l’intelligence avec l’ennemi, l’entretiennent en sous-main, soigneusement cachée sous des secrets.

Dans le camp de la religion de l’homme, on espère infiltrer la Tradition par des promesses fallacieuses, pour faire plier et ranger son étendard… cacher le drapeau… ne plus combattre la religion de l’homme. On irait jusqu’à “promettre” de croire en Dieu, pourvu qu’on arrête de prétendre qu’Il ait des droits !

Pour la religion de l’homme, entretenir ainsi l’intelligence avec l’ennemi, ce n’est pas trahir.

C’est au contraire une tactique de combat d’une diabolique intelligence, qui gagne du temps, fait baisser les bras, entretient les illusions d’une paix impossible, divise les esprits et sème le trouble, favorise les mous, les teintés de libéralisme, les craintifs, et les opposent aux combattants clairvoyants et courageux.

Mais sous l’étendard de la religion de Dieu, dans la Tradition, l’intelligence avec l’ennemi, avec la religion de l’homme, est infiniment grave, car c’est à la tête qu’elle se manifeste et se maintient, dans les circonstances présentes.

C’est à Menzingen, chez Monseigneur Fellay et dans son entourage immédiat, que l’intelligence est entretenue avec la rome moderniste, sous couvert de Secret soigneusement entretenu, tant il est vrai que le “poisson pourrit par la tête”.

Et cette trahison capitale serait sans doute déjà réalisée sans la réaction d’une “base” qui la refuse, et veut rester fidèle à l’héritage de Monseigneur Lefebvre.

Mais elle n’en chemine pas moins !

Il est donc urgent de voir clair, et de se préparer à ce qui va suivre.

Ces réflexions me semblent nécessaires sur les axes suivants : les limites de l’obéissance, et celles de la confiance tout d’abord. Car c’est à partir de ces deux vertus qu’on cherche à endormir la vigilance des militants que nous devons être (1).

Ensuite sur les infiltrations de l’ennemi à l’intérieur des instances de la FSSPX. Enfin sur la façon dont lesdites instances exercent leur pouvoir.

 

Les limites de L’OBÉISSANCE

Je ne suis pas sédévacantiste. Mais il me semble que les débats qui se développent autour de cette question nous égarent sur des problèmes que nul d’entre nous n’est compétent pour résoudre. Car il n’existe aucune autorité supérieure au Pape qui puisse le juger !

Par contre, nous devons obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes.

Supposons qu’une jeune fille reçoive l’ordre de son père de se prostituer. Il est évident qu’elle ne doit aucune obéissance à cet ordre. Et qu’elle doit lui résister, par tout moyen en son pouvoir, y comprit la fuite et la force si elle le peut.

Mais il serait vain pour elle, de se poser la question de savoir si son père reste son père ! Quelque criminel qu’il soit, son père restera toujours son père ! Elle peut et doit prier pour lui ; mais elle doit lui résister, car elle doit obéir à Dieu d’abord.

Que m’importe que Benoît XVI soit pape ou pas ? Il me suffit de voir qu’à l’évidence il prêche l’apostasie avec Assise, et l’équivalence salvatrice de toutes les religions fausses avec la seule vraie. Ce que Benoît XVI, comme ses prédécesseurs qu’il porte sur les autels, prêche par l’exemple en priant dans les synagogues, les temples protestants, ou les mosquées, et en réhabilitant les hérétiques les plus notoires comme Luther ou Calvin ! Au mépris des milliers de martyrs qu’ils ont massacrés, déshonorés et torturés !

Cela me suffit. Je dois préserver ma Foi en obéissant à Dieu, et en résistant à Benoît XVI et, selon le qualificatif d’antichrist que donnait Monseigneur Lefebvre à ceux qui gouvernent à Rome en ce moment même.

Et ceci par tous les moyens en mon pouvoir.

Le qualificatif de “sédévacantiste” est mis ici à toutes les sauces pour disqualifier et déconsidérer ceux qui veulent obéir à Dieu plutôt qu’aux antichrist qui règnent à Rome !

C’est un faux problème, dans lequel je refuse de m’égarer. Mais ce dont je suis sûr, c’est que nous devons conserver la Foi, et combattre dans le camp de l’Église de Notre-Seigneur Jésus-Christ, contre le camp de la religion de l’homme, qui déploie son étendard à Rome depuis le funeste concile Vatican II !

Dans cet affrontement, dans cette guerre, le camp de la Tradition s’appuie aujourd’hui sur quelques couvents fidèles, et principalement sur la Fraternité que nous avons héritée de la salutaire réaction de son vénéré fondateur : Monseigneur Marcel Lefebvre. Et sur les quatre évêques qu’il a sacrés en 1988.

Or Monseigneur Fellay, qui se maintient à la tête de la FSSPX, entretient depuis quelques années l’intelligence avec l’ennemi ! Il ne rêve que de “prélature”, d’accords pratiques, c’est-à-dire de “ralliements” mal déguisés sous des secrets de polichinelle. C’est une trahison !

Trahison contre l’héritage du fondateur.

Trahison contre les autres évêques, contre ses prêtres, contre ses fidèles ; parmi lesquels il sème la division entre les libéraux, qui accepteraient une fausse paix, et les antilibéraux qui veulent avant tout défendre la Foi, et servir sous l’étendard du Christ-Roi !

Le général Patton expliquait à ses troupes qu’elles devaient craindre leurs généraux. “Car, s’ils sont bons, et que vous êtes mauvais, ils vous botteront le c… Mais s’ils sont mauvais, même si vous êtes bons, c’est l’ennemi qui vous bottera le c…”

Le général Patton n’est peut-être pas une référence ecclésiastique mais pourtant, un théologien de renom me disait un jour que rien ne devait céder le pas au “bon sens” pas même ladite théologie. Et les propos du général Patton que je viens de citer relèvent du pur bon sens, aussi indispensable que l’ordre des faits sur lesquels il s’appuie.

Cependant, il en est de même, jusque dans l’ordre ecclésiastique. Car lorsque le chef de celui-ci, fut-il général des jésuites, ou supérieur d’une congrégation, ou abbé d’un monastère bénédictin, devient “mauvais”, ses inférieurs deviendront, peu ou prou, sujets à l’ennemi, qui se chargera de leur botter le derrière, ou de les entraîner à sa suite !

Le patriarche des moines d’Occidents, Saint Benoît lui-même, le prévoit dans sa règle au chapitre LXIV (64) (de l’établissement de l’abbé) :

« Si, par malheur, il arrivait que la communauté tout entière élût à l’unanimité une personne complice de ses dérèglements, lorsque ces désordres parviendront à la connaissance de l’Évêque au diocèse duquel appartient ce lieu, ou des Abbés et des chrétiens du voisinage, qu’ils empêchent le complot des méchants de prévaloir, et qu’ils pourvoient eux-mêmes la maison de Dieu d’un dispensateur fidèle, assurés qu’ils en recevront une bonne récompense, s’ils le font pour un motif pur et par le zèle de Dieu, de même qu’ils commettraient un péché s’ils s’y montraient négligents. »

Remarquez ici les instances auxquelles Saint Benoît fait appel pour résorber la crise du monastère, ou de la congrégation, et rétablir un ordre malheureusement perturbé.

C’est d’abord l’Évêque. Dans la triste affaire Fellay, il y en a trois à qui il appartient d’intervenir ; et qui l’ont fait.

Puis, des abbés. C’est-à-dire des supérieurs de congrégations proches. Dans ladite affaire, deux ou trois supérieurs de congrégation sont intervenus, on le sait !

Quant aux chrétiens du voisinage, ils ne comportent pas que des “chiens muets” !

Quoi qu’il en soit le texte de Saint Benoît que nous venons de citer ne peut être pris pour la prédication d’une révolte, ou d’une invitation à la contestation. Qui le croirait quand ces lignes sont au chapitre 64 de la règle édictée par saint Benoît pour ses moines ? Règle qui commence, dès les premières lignes de son prologue par ces mots : « À toi donc s’adresse en ce moment ma parole, qui que tu sois, qui, renonçant à tes propres volontés pour militer sous le vrai roi, le Seigneur Jésus-Christ, prends en main les puissantes et glorieuses armes de l’OBÉISSANCE. »

L’OBÉISSANCE ?

C’est tout le fondement de la spiritualité bénédictine. Pourtant, 64 chapitres plus loin, pour parer aux abus possibles de cette “obéissance”, Saint Benoît fait appel aux Évêques, aux autres abbés, et aux “chrétiens du voisinage” ! Sous peine de “péché”, et sous la promesse d’une “bonne récompense”, pourvu qu’on le fasse pour “un motif pur et pour le zèle de Dieu”.

Pourquoi ?

Parce que, précise Saint Bernard « Ce n’est pas une obéissance lépreuse, ni une patience de chien qu’on attend de vous ; l’obéissance est cette nourriture délectable dont le Seigneur nous dit qu’elle est de faire la volonté de son Père. »

Et le même Saint Bernard ajoute la condition : « Je suppose naturellement que cet homme (le supérieur) n’ordonne rien qui soit contraire à la loi de Dieu ; si un tel cas se produisait, l’unique règle qu’on pourrait suivre serait à mon avis celle que donne l’apôtre Pierre : il vaut mieux obéir à Dieu qu’aux hommes » (Act V-29)

Ainsi, quel que soit mon supérieur, fût-il Monseigneur Fellay, fût-il le Pape, ou même un “ange venu du Ciel” (2), s’il me demande d’adhérer au modernisme, à l’œcuménisme, à Assise ou à la nouvelle messe, je dois lui refuser l’obéissance et la réserver à Dieu.

Sinon, l’obéissance aux hommes devient un péché ! Et même le simple “Chrétien du voisinage” que je suis a le devoir de résister aux actes tyranniques d’un “supérieur”, fût-il évêque !

Et Dieu sait, depuis le Concile, (et même avant !) à combien de centaines d’évêques nous avons dû résister pour conserver la FOI ! Alors, un de plus ou un de moins… !

 

Nature et limite de la CONFIANCE

Pour le langage courant, la confiance, c’est l’espérance ferme en quelqu’un, ou quelque chose, qui ne nous trompera pas. C’est notoirement le fondement de l’obéissance envers son supérieur en qui l’on espère qu’il nous conduira dans le droit chemin de la Vérité. Si la confiance vient à se perdre, que deviendra l’obéissance ? Et si des motifs graves viennent à ébranler l’obéissance ou à la rendre impossible, où la confiance pourra-t-elle subsister ?

Pourtant, la confiance n’est-elle pas un sentiment, sinon un besoin naturel à l’homme ?

Oh, de se confier, noble et douce habitude,

Non ! mon cœur n’est point né pour vivre en solitude. (3)

Mais à qui se fier ? Prenons garde aux conseils de la sagesse ; car “maudit l’homme qui se confie dans l’homme”.

En somme, la confiance se mérite !

Surtout dans une guerre comme celle qui se livre en notre temps, entre l’Église de Jésus-Christ, Dieu et Homme, et l’église de l’homme issue de Vatican II.

Dans cette guerre, nous devons combattre pour la défense de la Foi, et celle-ci étant devenue notre “Bien commun” à tous, évêques, prêtres et fidèles ont un droit absolu de connaître les phases de ce combat ; tout dialogue, tout engagement, tout traité doit être connu de tous ; c’est la condition évidente de la confiance, condition pour chacun de son obéissance !

Ainsi procédait Monseigneur Lefebvre dans son combat providentiel contre les “antichrist” qui “découronnaient” à Rome le Christ-Roi !

Aucun de ceux qui l’ont connu ne pourrait ici me contredire !

Avec Monseigneur Lefebvre, tout était clair, transparent, limpide, public. Il répondait à toutes les lettres, même de simples fidèles, même à ses contradicteurs. Pour que “nul n’en ignore”, il convoquait la presse, les médias, la télé ! (J’y fus plusieurs fois). Il en écrivait des livres, publiait ses discours… (ceux-là même qui gênent aujourd’hui les instances de Menzingen, qui va jusqu’à faire des procès devant les tribunaux païens de la république dite française à ceux qui osent les publier à nouveau !)

 

Une procédure scandaleuse !

Un petit éditeur français ((NDR : Les Éditions Saint-Remi, voir ESR :

1): http://catholicapedia.net/pages_html/esr-sermons.html

2): http://catholicapedia.net/pages_html/esr-sermons_C1.html

3): http://catholicapedia.net/pages_html/esr-sermons_C2.html

4): http://catholicapedia.net/pages_html/esr-sermons_C3.html)) s’est avisé il y a peu, d’éditer en trois volumes l’intégrale des sermons, conférences, discours et interviews de Monseigneur Lefebvre.

On aurait pu croire que l’équipe dirigeante de la FSSPX à Menzingen aurait eu à cœur depuis longtemps de faire éditer cette collection ?

Que non point ! Bien au contraire !

Au mépris des conseils de l’apôtre des gentils, qui ordonne de ne pas porter devant les tribunaux des païens, des querelles ou différents entre chrétiens, les despotes établis à Menzingen sont venus de Suisse Allemande assigner l’éditeur des textes de Monseigneur Lefebvre devant les tribunaux de la république dite française, pour lui faire interdire et “saisir” cette édition !

Ceci sur l’argument insensé que les droits d’auteurs seraient propriété de la FSSPX ! Alors qu’il s’agit de discours et de conférences publics, enregistrés, publiés et diffusés de toutes parts ! Non seulement cette édition n’apportait rien que l’on n’ait pu déjà connaître, mais son seul intérêt était d’en présenter une collection complète, mis en ordre par date.

Mais cette édition contrariait les thèses de Menzingen et du livre de l’abbé Célier, selon lesquelles Monseigneur Lefebvre ne parlerait plus aujourd’hui comme il parlait de son vivant. Supposition commode pour trahir sa pensée et ses actes vingt-cinq ans après sa disparition.

Cette scandaleuse procédure, (en dehors de son caractère et de son coût) prouve à l’évidence une chose très grave !

C’est que l’équipe de Menzingen, pour entretenir “l’intelligence avec l’ennemi” et préparer sa trahison, fait tout pour museler et faire taire le fondateur de la Fraternité !

Cette triste équipe collabore ainsi à confirmer l’excommunication (nulle et injuste), mais cependant jamais levée et subsistante, de Monseigneur Lefebvre ! Car le droit canon interdit de publier les écrits et discours d’un excommunié !

Nous sommes bien ici en présence d’une scandaleuse trahison, dont la honte dégouline sur la mitre de Monseigneur Fellay.

 

À qui prêter “serment” ?

Tandis qu’aujourd’hui, la direction générale de la FSSPX à Menzingen, s’efforce depuis près d’un an de cacher ses tractations, ses “intelligences avec l’ennemi”, derrière des paravents, des secrets”, jusqu’à des serments de secrets”, comme celui qu’on a exigé des membres du chapitre général de ladite Fraternité qui vient de se tenir à Écône le 16 juillet dernier (4).

Personnellement, je préfère le “serment antimoderniste” que Saint Pie X exigeait de tous les prêtres, et que l’église conciliaire s’est empressée de supprimer !

Or ce serment était public !

Voudrait-on le remplacer par un serment de secret ? ou d’allégeance inconditionnelle à Monseigneur Fellay ?

Croirait-on, par cette mesure illusoire, étouffer les rumeurs, quand on ne fait que les multiplier ?

Oublierait-on les propres paroles du Sauveur lui-même : « Il n’y a rien de caché qui ne doive être découvert, ni rien de secret qui ne doive être connu » ? (Math X-26).

Or ce qui est en jeu (particulièrement dans ledit chapitre), c’est la Foi, notre bien commun à tous ; et encore les biens que tant de fidèles ont confiés à l’œuvre de Monseigneur Lefebvre !

Ce qui était en jeu, c’était un débat sur les “dialogues” avec Rome ; sur les propositions qui se cachent sous les “secrets”.

« Entre en société avec nous, n’ayons qu’une même bourse pour nous tous », prophétisait Salomon (Prov. I-14).

Souvenons-nous des conseils de la Sagesse :

« Mon fils, si les pécheurs (les modernistes) t’attirent par leurs caresses, ne te laisse pas gagner par eux » (Prov. I-10).

Serons-nous rassurés par la “Déclaration du Chapitre général de la FSSPXpublié le 19 juillet 2012 sur son site ?

Oui, en partie. Surtout à cause de la référence qu’il donne aux paroles de Monseigneur Lefebvre :

« Enfin nous nous tournons vers la Vierge Marie, elle aussi jalouse des privilèges de son divin Fils, jalouse de sa gloire, de son Règne sur la terre comme au Ciel. Combien de fois elle est intervenue pour la défense, même armée, de la Chrétienté contre les ennemis du règne de Notre-Seigneur ! Nous la supplions d’intervenir aujourd’hui pour chasser les ennemis de l’intérieur qui tentent de détruire l’Église plus radicalement que les ennemis de l’extérieur. Qu’elle daigne garder dans l’intégrité de la foi, dans l’amour de l’Église, dans la dévotion au successeur de Pierre, tous les membres de la Fraternité Saint Pie X et tous les prêtres et fidèles qui œuvrent dans les mêmes sentiments, afin qu’elle nous garde et nous préserve tant du schisme que de l’hérésie.

Que Saint Michel archange nous communique son zèle pour la gloire de Dieu et sa force pour combattre le démon.

Que saint Pie X nous fasse part de sa sagesse, de sa science et de sa sainteté pour discerner le vrai du faux et le bien du mal, dans ces temps de confusion et de mensonge ». (Monseigneur Marcel Lefebvre, Albano, 19 octobre 1983)

Mais d’autres passages de ladite déclaration ne laissent pas que de nous inquiéter.

Ainsi, dans le troisième alinéa, nous lisons cette vérité que “le pouvoir suprême de gouvernement sur toute l’Église revient au pape seul, vicaire de Jésus-Christ”. Oui ! Mais de quelle Église ? La seule Église de Jésus-Christ ? Ou bien l’église conciliaire ?

Est-ce avec cette dernière que le Chapitre général a “défini et approuvé des conditions nécessaires pour une éventuelle normalisation canonique” ? (2è alinéa)

Et lesquelles ? C’est un secret !

Qu’on le veuille ou non, cela sent à plein nez la “prélature” dont rêve Monseigneur Fellay. “L’intelligence avec l’ennemi” semble bien devoir perdurer !

Quant à la garantie de la convocation préalable d’un “chapitre extraordinaire délibératif”, quel sera son poids réel quand on sait que n’y prendront part que ceux qui seront désignés et choisis par le despote qui règne à Menzingen !

 

HOLDUP SUR LA FRATERNITÉ

Fasse le ciel que tout ce que je vais écrire soit le fruit de mon imagination !

Mais je ne suis pas pour deux sous imaginatif ; carence qui m’a empêché de faire fortune en écrivant des romans policiers, à l’eau de rose, ou sentimentalo-libidineux.

Ce que je sais, je le sais ! Ce qu’on me dit, je le vérifie ! Ce qu’on me transmet je le recoupe ! (surtout quand cela vient par inter-pas toujours-net.)

Depuis 40 ou 50 ans, l’œuvre de Monseigneur Lefebvre a drainé, en France d’abord, en Europe ensuite, et dans le monde, d’importants capitaux que la charité des fidèles lui a donnés, transmis ou légués, pour la défense de la Foi, et contre les déviations de ceux qui ont manipulé et détourné le Concile Vatican II. Dans cette guerre qui en résulte, ces Biens constituent l’infrastructure du combat de la Tradition.

Car dans une guerre, il faut la stratégie, mais aussi l’intendance, l’infrastructure…

La stratégie, c’est l’affaire des généraux et des officiers. En l’occurrence, dans notre résistance, ce furent les conseils de Monseigneur Lefebvre, transmis par les prêtres qu’il a ordonnés ou sacrés, (dont plusieurs l’ont trahi en se ralliant à la Rome apostate pour un statut canonique aussi mensonger qu’illusoire).

Mais une troupe ne peut aller au combat sans armes, sans munitions, sans véhicules, sans bâtiments pour dire la messe, ou faire l’école, ou sans hôpitaux pour les blessés ni maisons de retraite ; sans propriétés pour permettre à des moines ou à des moniales de soutenir les prêtres par leurs prières ; sans maisons pour accueillir ceux qui doivent refaire leurs forces par des retraites avant de retourner au combat ; supprimez donc tout cela !

Que restera-t-il ? Des généraux et des soldats qui n’auront pas même de quoi se vêtir ?

L’ennemi ne le sait que trop bien !

En 1793, il s’est approprié par la violence les biens de l’Église ! En lui permettant en 1801, par un funeste concordat, de survivre par elle-même, grâce à la charité des fidèles.

Entre 1895 et 1905, il a de nouveau chassé les congrégations, et s’est à nouveau approprié par la violence les biens de l’Église.

Et en 1970, c’est par l’intérieur de l’Église elle-même, que la révolution réalisée dans un Concile (89 dans l’Église), s’est de nouveau approprié les biens que les fidèles confiants lui avaient légués ; et chassé les fidèles de leurs églises, et jeté à la rue les prêtres fidèles.

Et voici qu’aujourd’hui se prépare, en grand SECRET, une nouvelle appropriation, (ou expropriation ?) des biens qu’ont accumulés, depuis 40 ou 50 ans, la charité des fidèles de la Tradition, qu’ils ont légués à l’œuvre de Monseigneur Lefebvre.

Car les “accords pratiques” (sans accords doctrinaux !) qui ont failli (provisoirement !) être signés par Monseigneur Fellay, comportaient explicitement la remise des biens de la FSSPX sous l’autorité de Benoît XVI et des évêques ordinaires des lieux où elle est implantée !

Et nous ne savons que trop ce que sont et ce que valent lesdits “ordinaires du lieu” !

Qui ne sont peut-être ni évêques, ni prêtres, si j’en crois les doutes sérieux que Monseigneur Lefebvre lui-même émettait de son vivant sur les ordinations et les sacres dans les nouveaux rites issus de Vatican II !

Hold-up sur la Fraternité !

Hold-up sur notre “bien commun” pour la défense de la Foi ?

Ce n’est pas encore fait ?

Mais nous sommes au bord ! Et c’est un devoir de parler, avant qu’il ne soit trop tard !

Puissent les prophéties de Jérémie empêcher le porte-plume de Monseigneur Fellay d’apposer sa signature dans un accord trompeur consacrant ledit Hold-up !

Qu’il se souvienne du sort de “la perdrix qui couve des œufs qu’elle n’a pas pondus” !… (Jer. XVII-11)

 

DE TEL-AVIV À MENZINGEN

C’est ainsi que l’on peut constater sur Internet le compte rendu d’un événement fort intéressant. Il s’agit d’une collecte de fonds, organisée à New-York en septembre 2010, par les “Amis américains de l’université de Tel-Aviv”.

Les participants sont des anciens de l’Université de Tel-Aviv, qui collectent des fonds pour aider les Juifs de la Diaspora à se rendre dans l’État d’Israël pour fréquenter l’université de Tel-Aviv. Dans les photographies figure un certain avocat nommé Maître Maximilien Krah.

Ce n’est certes qu’un détail ? Mais on peut aussi savoir que le même Maître Maximilien Krah est membre, à Dresde, en Allemagne de l’Est, du parti libéral, pro-avortement, pro-homosexuel, l’Union chrétienne démocrate (CDU), parti dirigé par “Angela Merkel”, la, chancelière, dont la carrière prendrait ses racines dans la STASI (5).

Dans une documentation, Maître Krah est présenté dans l’éditorial d’une publication du CDU, comme une “sorte de Chrétien”. Selon des sources diverses, il fréquenterait la chapelle Saint Pie V de la FSSPX à Dresde.

Maître Maximilien Krah fut choisi par Monseigneur Fellay pour assurer la défense de Monseigneur Williamson, et sans rentrer dans les détails de la triste affaire que l’on connaît, il faut savoir que c’est lui qui choisit pour cette “défense” (?) Maître Matthias Lossmann, membre du parti “Die Grünen” (les verts). Parti pro-féministe, pro-homosexuel, pro-avortement, dont un membre éminent est un certain Daniel Cohn-Bendit, bien connu en France pour son rôle de vedette dans la révolution culturelle de mai 68.

Pour se défendre, Monseigneur Williamson fut obligé de braver les foudres de Monseigneur Fellay, en prenant un autre avocat, grâce aux arguments duquel il finit par gagner son procès.

Quant à la carrière dudit Maître Krah, elle ne s’arrête pas là. Commandité par Monseigneur Fellay, il est à ce jour “délégué au conseil d’administration” de la société “AG Dello Sarto”, dont le président est Monseigneur Fellay, et dont les membres du conseil sont le premier assistant l’abbé Niklaus Pfluger, et son économe Frère Emeric Baudot.

En fait, la société “AG Dello Sarto” spécule sur les fonds de la Fraternité FSSPX, dans les marchés financiers, ce qui suppose de pratiquer l’usure ! C’est une société commerciale, enregistrée le 13 janvier 2009, qui a émis 100 actions de 1000 Francs Suisses.

Quant au carnet de chèques, deux signatures sont requises : celle de Monseigneur Fellay, et celle d’un laïc, Maître Maximilien Krah. Tous les autres sont tenus d’agir sous la co-signature de Monseigneur Fellay et de Maître Krah !

Voilà une situation bien étrange, qui conduit à se poser bien des questions. Lesquelles ont été posées à Monseigneur Fellay.

Il y est constaté les faits suivants :

I) La disparition brutale d’importants articles théologiques sur les sites de districts de la FSSPX concernant le judaïsme et le rôle crucial joué par nos “frères aînés” (comme Monseigneur Fellay les a appelés cette année) dans les finances, la franc-maçonnerie et le communisme : aucun n’aurait pu être taxé d’ “antisémites” selon les normes que l’Église catholique a honorées de tout temps.

2) Monseigneur Williamson est constamment et publiquement dénigré, humilié et insulté grossièrement.

3) Le journal gauchiste, Der Spiegel, a été choisi pour des interviews soigneusement arrangées et des histoires destinées à faire bouillir la marmite dans “l’affaire Williamson” et contribuer ainsi à la “marginalisation” de l’évêque.

4) Un article scandaleux et erroné publié dans un magazine américain de la FSSPX, “The Angeles”, dans lequel les fidèles ont appris qu’un rabbin talmudique était un saint, et que ledit rabbin a positivement contribué à la préparation de l’Incarnation de Notre-Seigneur Jésus-Christ et à la conversion de Saint Paul.

L’auteur de l’article, constatant la confiance donnée par Monseigneur Fellay à Maître Krah, tant sur le plan financier que juridique, a cru devoir formuler comme suit les questions que l’on peut légitimement poser au supérieur général de la FSSPX :

Votre Excellence :

1) Saviez-vous que Maximilien Krah, disposant actuellement d’un pouvoir et d’une influence considérables dans des domaines importants du fonctionnement interne de la FSSPX, était Juif quand vous lui avez donné votre confiance ?

2) Qui a introduit, ou recommandé, Maximilien Krah en sa qualité d’avocat de la Fraternité Saint Pie X ?

3) Si vous n’étiez pas au courant des antécédents et des relations politiques de Krah, pourquoi n’a-t-il pas fait l’objet d’une enquête approfondie avant d’être introduit au sein de la FSSPX et de ses activités internes ?

4) Pourquoi Krah, qui n’est pas un clerc de la FSSPX ou même un associé de longue date de la Fraternité, possède-t-il un tel pouvoir dans la gestion des fonds de la FSSPX ?

5) Qui sont les actionnaires de Dello Sarto AG ? Sont-ils tous des membres du clergé de la FSSPX ou de congrégations affiliées ? Les actions sont-elles transférables par achat ? En cas de décès, de démission ou de défection d’un actionnaire, comment les actions sont-elles distribuées ? Qui, dans chacun de ces cas, a le pouvoir de conférer, de désigner, de vendre ou de disposer autrement de ces actions ? Vous ? Le gestionnaire ? Les membres du Conseil ? Le Conseil Général ?

6) Pourquoi la Fraternité Saint Pie X s’est-elle engagée dans des activités financières, ce qui peut être normal dans la société moderne, mais ce qui n’est guère susceptible d’être en conformité avec l’enseignement de l’Église concernant l’argent, sa nature, son utilisation et sa fin ?

7) Pourquoi a-t-on autorisé Krak à faire bouillir la marmite dans “l’affaire Williamson” par l’organisation d’entrevues et d’histoires pour le magazine Der Spiegel ?

Comment un chrétien-démocrate est-il censé agir comme intermédiaire dans les contacts avec un journal de gauche peu recommandable ?

8) Pourquoi Krah est-il autorisé à imposer à votre frère dans l’épiscopat un avocat appartenant au parti d’extrême-gauche Die Grünen ?

9) Pourquoi votre frère dans l’épiscopat est-il menacé d’expulsion de la FSSPX pour avoir seulement embauché un avocat qui était réellement intéressé à la lutte contre l’accusation injuste et ridicule de l’incitation ? N’est-ce pas le cas que ceux qui appartiennent à la Maison de la Foi passent avant ceux qui sont au dehors ?

10) Pouvez-vous expliquer pourquoi votre attitude publique envers Monseigneur Williamson a changé, pourquoi vous l’avez constamment rabaissé en public, bien qu’il n’ait à aucun moment et en aucune façon riposté ?

11) Que comptez-vous faire au sujet de M. Krah qui jouit d’une grande influence par sa position au sein de la Fraternité, mais qui ne peut pas sérieusement être considéré comme quelqu’un ayant le meilleur intérêt de la Tradition catholique à cœur ? Allez-vous vous prononcer sur cette question aussi rapidement que vous l’avez fait à l’égard de Monseigneur Williamson ?

 

Voilà une série de questions graves que tous ceux qui, par leurs dons et leurs legs ont contribué à l’accumulation des biens de la FSSPX peuvent légitimement poser !

Car leurs générosités n’ont eu pour but que de combattre pour le maintien d’une cellule de fidélité à l’Église de toujours, et non de voir ainsi partir en fumée leurs efforts dans des spéculations foireuses de la fortune vagabonde et apatride des banques internationales dont on ne sait que trop à qui elles profitent !

 

DE L’ARBITRAIRE À LA TYRANNIE

Celui qui gouverne une société, quelle qu’elle soit, doit le faire dans le respect du droit des personnes qui la constituent et de leur bien commun. Selon l’adage ancien : “Salus populi suprema lex”. (le salut du peuple est la loi suprême)

Mais celui qui gouverne sans droit : “Ille qui non jure principatur” ; celui qui régit contre le bien commun de ses sujets, qui abuse de son autorité par des mesures arbitraires, celui-là mérite le nom de Tyran !

C’est le cas de Monseigneur Fellay, qui se maintient au pouvoir dans la FSSPX par toutes sortes de mesures arbitraires en se fondant sur une obéissance, qui n’est due qu’à des ordres légitimes.

Ainsi par exemple les mesures par lesquelles il prétend réduire au silence d’autres évêques, qui ont autant de droit que lui de parler ; en utilisant contre eux un droit canon que seul un procès canonique pourrait rendre applicable, après audition des prévenus, et jugement rendu par un tribunal régulièrement constitué !

Monseigneur Cauchon avait plus de respect des formes dans son tribunal inique, que Monseigneur Fellay n’en a pour prétendre exclure un évêque dont les prédications gênent ses “intelligences avec l’ennemi”, ou faire taire ceux qui prêchent avec courage et clarté contre Vatican II et le modernisme !

Ces prétentions d’usage du droit canon sont du reste particulièrement ridicules, puisque Monseigneur Fellay dirige une société dépourvue de statut canonique ! Ce que nous confirmait un peu plus haut la déclaration du récent Chapitre présidé par ledit Monseigneur Fellay, où l’on a débattu des “Conditions nécessaires pour une éventuelle normalisation canonique”. Aveu de l’absence de cette dernière !

Non moins arbitraires les décisions récentes de suspendre les ordinations de certains candidats aux ordres, quelques jours avant, au motif que leurs supérieurs ont manifesté leur opposition avec les “accords pratiques” envisagés par le despote de Menzingen !

Non moins arbitraires les décisions prises dans la valse estivale des mutations à laquelle nous assistons depuis quelques années, au terme desquelles nous voyons les prêtres les plus antilibéraux expédiés aux antipodes, tandis que ceux qui sont acquis aux espérances secrètes dudit Monseigneur Fellay sont méthodiquement placés aux postes clefs.

Arbitraires aussi les blâmes ou les réductions au silence de ceux qui parlent encore contre le Concile, la nouvelle messe, le modernisme, etc…

De tout cela résulte une sorte de terrorisme ecclésiastique de type “stalinien” ! (Le mot n’est pas de moi, mais de certains religieux qui en ont été victimes)

Le tout dans l’utilisation du secret, alors que ce qui est en question c’est la FOI dont la défense et les moyens de l’assurer constituent notre Bien commun à tous, du plus grand des évêques au plus humble des fidèles.

 

Le droit à la résistance

Alors que faire ?

Devons-nous être des “chiens muets”, nous taire, accepter sans broncher ces abus de pouvoir, et se résigner à voir une nouvelle fois les meilleurs de nos prêtres jetés à la rue, comme nous l’avons vu dans les années 1970 ? Mais cette fois dans un “ralliement” qui consommerait la trahison de l’œuvre de Monseigneur Lefebvre ?

Ou avons-nous le droit de résistance ?

Pourquoi ne pas demander son avis à Saint Thomas d’Aquin, notre docteur commun ?

« Le gouvernement tyrannique n’est pas juste, parce qu’ordonné non au bien public, mais au bien particulier du gouvernement… Aussi le renversement de ce régime n’a pas le caractère d’une sédition, hors le cas où le renversement du régime tyrannique se ferait avec un tel désordre, qu’il entraînerait pour le pays plus de dommages que la tyrannie elle-même. Mais c’est bien plutôt le tyran qui est séditieux, lui qui entretient discordes et séditions dans le peuple qui lui est soumis, afin de pouvoir plus sûrement le dominer » (6).

Le docteur angélique indique ainsi clairement que c’est le gouvernement tyrannique qui est l’agresseur. Tandis que le peuple, la communauté, ne fait qu’user du droit de légitime défense, qui appartient aux sociétés comme aux individus.

Dans le “de regimine principum”, le même saint Thomas précise :

« Il semble que c’est plutôt par l’autorité publique que l’on doit s’opposer à la tyrannie des princes, et non par l’entreprise de quelques particuliers. Parce que, d’abord, si une société a le droit de se donner un roi, elle a également celui de le déposer ou de tempérer son pouvoir, s’il en abuse tyranniquement Et il ne faut pas croire que cette autorité agisse d’une manière injuste en chassant un tyran qu’elle s’est donnée (…) parce qu’en se conduisant en mauvais prince dans le gouvernement de l’État, il a mérité que ses sujets brisassent le pacte d’obéissance ».

Nous avons le droit de résister !

Et comme il y va du service et de l’honneur du Christ-Roi de nous opposer aux trahisons qui veulent nous compromettre avec “l’église de l’homme”, c’est notre devoir.

Ceux qui en auront le courage seront-ils assez nombreux pour sauver l’œuvre de Monseigneur Lefebvre ?

Je l’ignore !

Mais, avec la grâce de Dieu, s’il n’en reste qu’un, je serai celui-là !

« Qui diligitis Dominum, odite matum » (Psaume 96)

(Vous qui aimez le Seigneur, haïssez le mal)

 

 

D’AUTRES VOIX S’ÉLÈVENT

Nous ne sommes pas seuls à parler contre des accords piégés, et à mettre en garde sur les dangers qui guettent les structures de la Tradition. Malgré une certaine léthargie qui endort bon nombre d’entre nous, ceux qui réfléchissent ont à leur disposition de nombreux moyens d’information.

On trouvera ci-après les titres de nombreux textes, presque tous disponibles par Internet. Ceux qui les désirent peuvent nous les demander en photocopie, en joignant 30 cm d’Euros par page, frais d’envoi compris.

(Les lettres des évêques ont été publiées par nous dans SLB 161, et ne sont pas mentionnées ci-dessous)

Cette liste n’est pas exhaustive, car d’autres documents ont pu nous échapper.

(…)


 

C’est la Guerre ! – “Sous la Bannière” N° 162 (Juillet et août 2012)

 


[1] Militant terme de théologie. “Qui appartient à la milice de Jésus-Christ” (Dictionnaire Limé).

[2] Saint Paul : “qu’il soit anathème” !

[3] André Chénier Eleg.12

[4] Site officiel du district de France le 16 juillet 2012

[5] Police secrète de l’ex-Allemagne de l’Est

[6] Somme théologique IP XLII a.2, ad 3″.

 


Written by Cave Ne Cadas

septembre 17th, 2012 at 3:56 pm

Posted in Adrien Loubier,FSSPX

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L’extrême désarroi d’un prêtre de la F$$PX !

with one comment

Max Barret titrait jeudi dernier (23 août) par eMail : La nuque sous le couperet !

 

MAX BARRET @ barret.max@free.fr

Que de souvenirs réveillés ! Que de faits vécus par les derniers combattants d’une bataille (victorieuse) que n’ont pas eu à livrer ceux qui, lorsqu’elle faisait rage, étaient encore en culottes courtes… si toutefois ils étaient déjà nés, et qui sont désormais de la même veine que ceux qui ont défiguré l’Église et martyrisé ses plus fidèles serviteurs !… Oui, les garages, les boutiques, les usines transformées en sanctuaires sont l’œuvre de ceux que Dieu n’a pas encore rappelés… Ils ne se sont pas battus pour rien ! Ils savent encore se battre !

 

Monseigneur ! Au secours ! Ne laissez pas votre œuvre dans ce pitoyable état ! Intervenez auprès de Celle que vous avez tant aimée et servie ! Ne nous laissez pas orphelins plus longtemps !

 

 et il nous donnait la traduction (que nous n’avons pas vérifiée complétement) faite par le second forum “Tenu par des Dames”[1] :

Abbé Chazal, fsspx] Sermon du 12 août 2012

SOURCE –  Abbé Chazal, fsspx – version française par le forum « Un évêque … » – original anglais sur youtube – 12 août 2012


 

Premier sermon après la réunion de Washington DC

Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. Amen.

Bien chers fidèles, comme vous le savez probablement pour la plupart d’entre vous, nous avons eu cette réunion à Vienne, à Washington, d’où est sortie une déclaration doctrinale signée par cinq prêtres. Vous avez été familiarisés avec le contenu de cette déclaration à travers les sermons du Père Joe Pfeiffer, mes sermons, ceux du Père Girouard et tout ce qui était sur Internet ces derniers mois. Donc, il s’agit essentiellement d’un résumé de cela.

Maintenant, il y a quelque chose de nouveau par rapport à avant. Il y a quelques mots qui surprennent tout le monde, un « corps uni de prêtres. » Que voulez-vous dire, mon Père, par « corps uni de prêtres » ? Eh bien, que se passe-t-il ici ? Nous pensions que tout serait confiné sur Internet et rien d’autre. Nous pensions que nous allions avoir un débat intellectuel en quelque sorte, et maintenant vous parlez d’un corps uni de prêtres.

C’est parce que notre religion est l’Incarnation. Nous sommes des êtres humains. Nous sommes faits de chair et de sang. Les gens ont des besoins très concrets pour leurs âmes, qui sont les sacrements : le sacrement de Pénitence, le Baptême, l’Eucharistie, l’Extrême-Onction. Nous entendons bien vous donner tout ce que le prêtre peut donner.

Vous avez besoin de voir vos prêtres en leur présence physique. Il ne suffit pas pour nous de créer des paroisses sur Internet. Les paroisses sur Internet périront, je vous le garantis. Donc, les gens ont besoin de nous voir venir à eux. Vous avez besoin de nous voir vous rendre visite. Vous avez besoin de savoir que ce n’est pas simplement quelque chose que vous avez entendu sur Internet. C’est quelque chose de réel et qui se passe dans le monde entier parce qu’il y a une résistance physique visible ailleurs dans le monde, comme les Dominicains, les Capucins, les Bénédictins en France. Chacun de ces monastères a des paroisses autour de lui, dispose d’institutions autour de lui. En d’autres endroits comme au Brésil, Dom Thomas d’Aquin a également accès à certains fidèles, et nous ne savons pas quel est le statut de la résistance en d’autres endroits.

Mais jusqu’à présent, il n’y avait pas de résistance venant de la Fraternité Saint-Pie X elle-même. C’est quelque chose de nouveau que les gens ont besoin de savoir : l’aide arrive de la Fraternité Saint-Pie X elle-même. Il est très important que maintenant personne ne puisse plus dire que c’est juste une bande de quelques moines, vous savez, surexcités ou que ce sont juste quelques prêtres surexcités, ici et là, et dont la flamme va mourir. La question fondamentale pour nous est que nous sommes officiellement chassés de la Fraternité Saint-Pie X. Nous disons que c’est notre devoir d’obéir à la loi de l’Église qui est opposée à ce que les prêtres soient instables et livrés à eux-mêmes. Ceux-ci sont appelés en droit canonique, vagusvagi, quand ils sont plusieurs. C’est-à-dire que nous ne sommes pas autorisés à nous séparer les uns des autres. La nature humaine fonctionne de cette façon : malheur à celui qui est seul parce que lorsqu’il tombera, il n’aura personne pour venir le chercher. Et surtout en tant que prêtres, nous sommes très vulnérables. C’est ce que j’ai dit dans mon document What Next, il y a deux mois.

Donc, beaucoup d’idées ainsi que le plan d’action proposé [dans What Next], ne sont plus pertinents, mais certaines idées restent pertinentes, la principale étant que ces prêtres qui sont chassés, comme nous le sommes – Père Joseph et moi, le Père Hewko et tous les autres – ces prêtres ne sont pas censés rester seuls. Nous ne sommes pas censés mourir à petit feu, chacun dans notre coin. Nous sommes obligés de nous organiser parce que nous sommes des êtres humains.

Donc la question que vous pouvez poser, vous le savez, est : quelle est cette organisation ? Que signifie « Corps Uni de prêtres » ? Première question : Quel est votre nom ? Eh bien, notre nom est très simple. Notre nom est la Fraternité Saint-Pie X, parce que s’il nous est arrivé cela, c’est pour avoir tout simplement gardé la même prédication que ces 40 dernières années. Notre ambition n’est autre que continuer à dire ce que nous avons déjà dit auparavant et de respecter les règles auxquelles nous avons promis de soumettre nos vies.

Nous avons donc ce livre bleu de la Constitution de la Fraternité Saint-Pie X. Nous allons obéir aux mêmes règles. La plupart d’entre nous vont se réveiller à 6:00, ils apparaîtront à la chapelle à 6:30 et commenceront à dire Prime, après quoi, méditation d’une demi-heure, puis célébration de la messe de la même façon dont nous avons toujours célébré la messe auparavant.

On va nous demander : Faites-vous un autre groupe dissident ? Quel est votre nom ? Saint-Pie XXIII, vous savez ? Société Saint-Pie X de Saint Google ou Société de Saint-Site web ? Quel genre d’institut allez-vous commencer, [l’Institut du] Christ itinérant ? Quel est votre truc ? Non, juste : Fraternité Saint-Pie X. Qu’ils nous envoient des juristes, qu’ils nous poursuivent en justice. Laissons-les nous jeter devant les tribunaux pour traiter de cela. Je vais continuer à mettre « Fraternité Saint Pie X » après mon nom, sur mes chaussettes, si j’ai des chaussettes, parce que nous sommes FSSPX, parce que c’est justement de cela qu’il s’agit.

Il s’agit d’une division complètement différente des précédentes scissions, dans le monde de la Tradition.

Il s’agit donc d’une toute nouvelle scission différente. Alors peut-être vais-je être inclus dans la catégorie des groupes dissidents… Il s’agit d’une scission tout à fait unique. Cette division a commencé à se produire, mais pas de notre propre fait. Elle a commencé à se produire lorsque Mgr Fellay et les hauts supérieurs de la Fraternité Saint-Pie X ont commencé à prêcher différemment. C’est alors que la scission a commencé.

Ensuite, ils nous jettent dehors, oui, mais ce n’est pas la même division que celle des autres. Les autres personnes qui ont fait scission sont parties. Je n’ai rien laissé. Je viens d’être jeté dehors sans même un procès équitable – qu’ils sont censés faire selon le droit canon – c’est-à-dire que lorsqu’ils me jettent dehors, ils doivent me dire pourquoi ils me jettent.

– Eh bien, ce sont vos sermons.

– Eh bien, si vous n’aimez pas mes sermons, très bien, vous savez ? Mais avant de me juger et me condamner, vous devez me dire ce qui ne va pas dans mon sermon. Peut-être, selon vous, que vous n’étiez pas en mesure de déterminer ce que vous n’aimez pas… Mais au moins vous devez me donner un semblant de justice que même Staline fournissait aux gens du goulag. Donc, mon argument est ce que si l’on veut garder un semblant d’apparence de justice, ce qui est mal à leurs yeux dans mon sermon aurait dû être relevé. Non, je suis juste jeté dehors. J’attends que tombe le couperet.

Que fais-je ensuite ? Je me contente de rester sur mes positions parce que toute mon argumentation est que rien n’a changé sous cette nouvelle apparence, rien n’a vraiment changé dans le Novus Ordo, et nous ne pouvons pas vous renvoyer dans le Novus Ordo d’où vous venez. Ce n’est pas possible. Ce n’est pas notre mission. Et c’est le contraire de ce que Mgr Lefebvre nous a toujours dit jusqu’à sa mort.

Alors passons à la question suivante :

– Bien, vous êtes FSSPX, mais vous êtes un groupe de prêtres. Comment cela fonctionne entre vous ?

– Donc, je vous l’ai dit, nous suivons la règle de la FSSPX.

– Mais si vous êtes un groupe organisé de prêtres, alors vous avez un Supérieur général, un économe, un secrétaire général et tout ?

– Notre problème est que nous sommes si petits… Si nous commençons à remplir ces postes hauts placés de supérieurs de district, d’économes, d’assistants et de secrétaires, nous manquerons d’Indiens, vous savez ? Il y aura davantage de chefs indiens que d’Indiens…

Alors, que pouvons-nous faire dans ces circonstances ? Eh bien, ce que nous avons fait à Washington est tout simplement de nommer un patron qui n’est pas un Supérieur général. Ce n’est pas un supérieur de district. C’est juste une sorte de serviteur. Il est le gardien de ce qui n’est pas à lui, ce qui nous permet, en retour, de dire que Mgr Fellay reste le supérieur valide de la Fraternité Saint-Pie X et que l’abbé Rostand qui nous aime tant, reste supérieur du district des États-Unis.

 

Nous quittons donc la FSSPX officielle en place. Nous ne touchons pas la légitimité de leur position. Nous ne faisons que nous retirer de la soumission au pouvoir qu’ils ont sur nous. Nous nous retirons des actes d’obéissance envers eux, car ils mettent désormais les âmes en danger ou ils ont l’intention maintenant de vous mettre en danger, par l’intention de signer un accord avec Rome, dès que leurs six conditions boiteuses seront remplies. Nous ne pouvons pas permettre cela.

Donc, nous ne nions pas leur autorité. Nous disons simplement que maintenant il est temps pour vous, fidèles, de commencer à penser dans quel endroit sûr vous irez quand le naufrage se produira… Parce que lorsque l’accord sera signé avec Rome, lorsque nous serons placés sous Benoît XVI, lorsque nos maisons auront la possibilité d’être placées sous l’autorité des diocèses locaux, lorsque cela sera fait, vous ne serez pas différents de la messe d’indult. Vous devrez sauter hors du bateau. Vous serez obligés de sauter. Nous vous dirons de sauter.

Ce qui nous amène au point suivant : nous ne faisons pas un travail de sape de la Fraternité Saint-Pie X. Nous ne vous disons pas : quittez vos chapelles FSSPX locales. Nous ne vous le disons pas maintenant. Nous vous disons : le navire est condamné. L’ensemble de la hiérarchie supérieure de la Fraternité Saint-Pie X, que nous appelons le Chapitre Général, a approuvé cette nouvelle ligne dans ses déclarations et a confirmé son intention de nous placer sous l’autorité de Rome, à six conditions boiteuses.

Ainsi, tout le navire est maintenant en danger. À moins d’un miracle – vous savez : le grand châtiment ou bien le Pape meurt, ou le Pape se convertit, ou la troisième guerre mondiale arrive, vous connaissez, toutes ces autres possibilités – à défaut, la Fraternité Saint-Pie X va faire naufrage.

À présent, il y a une rumeur qu’il y aura, en septembre, la grande annonce d’une grande fête d’amour et de réconciliation, une sorte de hootenanny, vous savez, avec toutes les Fraternités et les Instituts d’indults et Motu Proprio, tous réunis autour de Benoît XVI, à la basilique Saint-Pierre elle-même, afin d’amener l’eau à la bouche des représentants de la FSSPX, en vue d’une signature en 2013.

Donc, c’est essentiellement ce que nous distinguons à l’horizon, sous toutes réserves, parce que – pourquoi ne pas imaginer une autre carte dans les manches de Benoît XVI : utiliser la majesté des édifices de Rome pour faire ce que nous appelons la grande réconciliation, vous savez, le grand train, orné partout de dentelles, de barrettes, de chapes et d’ornements en or, de tous les atours, des beautés des apparences traditionnelles, tous les signes extérieurs – imaginez le train, avec tous les signes extérieurs de la Tradition, qui va vers la terre La La de la Réconciliation, droit vers le pont cassé qui est en bas de la ligne de chemin de fer, non pas la première, deuxième ou troisième année, mais cinq ans plus tard…

NDLR du CatholicaPedia : Ici la traduction est très mal faite ! L’abbé Chazal dit dans son sermon en Anglais : « imagine the train with all the trappings of Tradition going to the La La Land of Reconciliation,… ». La bonne traduction est donc : « …, qui roule vers le “La La Land” de la Réconciliation,… »

En anglais, le terme la-la-land désigne un état euphorique et déconnecté de la réalité (définition Merriam-Webster)

 

Une fois l’accord signé, mes chers fidèles, rien ne va se passer. Tout baignera dans l’huile. Autrement dit, ils ne vont pas leur demander de signer le Concile Vatican II. Ils ne vont pas leur demander de dire la Nouvelle messe. Et tout comme Campos, on nous dira : Regardez, rien ne se passe. Ils ne nous demandent rien. Ils ont été fidèles à leur parole. C’est ce que nous a dit l’abbé [Philippe] Laguérie pendant cinq ans. Pendant cinq ans, il nous a dit et mis sous le nez, le fait qu’ils ne nous demandaient pas de compromis, rien. Et ils seront approuvés par Rome pendant plusieurs années, oui. Donc, il y aura cette belle hootenanny[2] [fête] traditionnelle et cette magnifique cérémonie de signature et ces cinq années de travail merveilleux, vous savez, pour répandre la Tradition dans l’Église. Et seulement alors, alors seulement, mon avertissement prendra un sens.

Et ainsi, notre but n’est pas de saper les centres de messe de la Fraternité. C’est pour vous avertir de vous préparer un lieu pour aller, soit avant la signature, si vous voulez vraiment garder les yeux ouverts, si vous voulez vraiment rester avec nous et nous aider, soit un lieu pour sauter hors du bateau lorsque la signature se réalisera effectivement ou bien un lieu de sauvetage après la signature lorsque chacun de vous dans son calendrier distinct ouvrira les yeux sur ce qui se passe réellement et voudra se mettre en sécurité quand le monstre grignotera sa chair, cinq ans après la signature de l’accord.

Et c’est pourquoi nous préparons les choses à l’avance parce que nous sommes jetés de toute façon dehors, mes chers fidèles.

Ainsi, puisque nous sommes jetés dehors, qu’allons-nous faire ? Allons-nous rester ici et puis, rien ? Nous ne sommes pas des moines. Nous sommes un clergé séculier. Notre métier, notre vocation est de prendre soin de vous. C’est ainsi que nous sauverons nos âmes. Donc, puisque nous sommes jetés dehors, de toute façon, nous devons organiser quelque chose pour vous qui est visible et qui commence déjà à vous montrer la charité sacerdotale pour votre âme. Nous voulons continuer à dépenser notre vie pour votre âme, même si cela va vraiment être un concours de beauté de garages, vous savez, d’un endroit à l’autre. Nous redémarrons à partir de garages.

– Et quoi d’autre, mon père ? Donc, nous n’avons qu’un seul patron, et il ne prétend pas être l’un de ces patrons de structure importante. Donc, fondamentalement, dans les règles de la FSSPX, nous sommes si petits et si insignifiants que nous [ne] sommes pas en mesure d’appliquer les règles administratives de notre constitution. Quand nous grossirons peut-être à 50 prêtres, alors nous nous réunirons de nouveau. Nous nous réunirons sans doute, si le Père n’y voit pas d’inconvénient, l’année prochaine, je crois. Nous aurons alors une autre réunion. Mais si nous grandissons, nous réfléchirons à nous organiser davantage.

Ce serait tellement ridicule – comme certains autres groupuscules l’ont fait auparavant – tellement ridicule, vous savez, d’être comme la grenouille qui veut se faire plus grosse que le bœuf ? Elle finit par exploser et tout le monde rit. Je veux dire que nous sommes déjà drôles comme nous sommes. Nous n’avons pas besoin d’augmenter le plaisir de ceux qui se moquent de nous.

Et puisque nous sommes réorganisés, nous avons créé une base, qui est Notre-Dame du Mont Carmel à Boston, dans le Kentucky. Donc, nous avons un lieu. Nous avons mis en place une adresse postale où vous pouvez nous écrire, où vous pouvez communiquer avec nous, qui est à 1730 Road N. Stillwell, Boston, Kentucky, 40107. Donc, nous avons mis en place un lieu physique. Vous souhaitez nous faire parvenir une lettre ? Vous avez un groupe, vous avez besoin d’aide, vous avez besoin de communiquer avec nous ? Vous voulez participer à une retraite de dames ou d’hommes ? Nous disposons de 20 chambres là-bas. Nous pouvons commencer la prédication de retraites. Ainsi, vous pouvez nous rendre visite.

Ce n’est pas une adresse Internet. Il s’agit d’une adresse physique et géographique où vous trouverez des prêtres qui prennent soin de votre âme à travers tout ce qui sera proposé à Notre-Dame du Mont Carmel, quelles que soient les actions que le Père Joseph Pfeiffer décide de mettre en place. Vous avez une adresse physique. Nous avons déjà mis en place un compte bancaire et d’autres formes de soutien financier du fait que, puisque nous sommes lancés, nous allons être dans les églises, nous allons gérer les écoles. Et tout, tout ce qui vient dans les caisses, nous allons le dépenser. J’avais de l’argent en excès ; je l’ai donné au Père Joe Pfeiffer aujourd’hui. Je lui ai donné et, comme d’habitude, je lui ai dit : « Je vous donne cet argent parce que je sais que vous allez le dépenser. » J’ai vu souvent le père Pfeiffer dépenser beaucoup d’argent : il a construit un grand nombre d’églises en Inde et aux Philippines. Donc, l’argent ne reste pas longtemps dans les coffres.

Nous avons donc également mis en place des comptes bancaires parce que c’est très important pour vous fidèles. Vous avez été troublés, pour la plupart d’entre vous ces derniers mois et nous croyons que c’est une grande consolation pour vous que vous sachiez que maintenant, la véritable aide concrète est là. Car la véritable aide n’est pas d’avoir deux prêtres qui crient sur Internet et de pouvoir aller sur le blog crier avec les autres. C’est une réaction compréhensible, mais elle ne mène nulle part car ce n’est pas ce que Notre-Seigneur a institué.

Notre devoir en tant que prêtres est de rester fidèles à ce que Notre-Seigneur a établi : une Église visible. Nous sommes donc une extension, un bras étendu de l’Église catholique, qui est visible, qui doit être visible. Il n’y a pas d’Église sur Internet. Notre Seigneur n’a jamais dit : « Tu es Pierre, et sur ce site je vais établir mon Église virtuelle ». Ce n’est pas ce que Notre-Seigneur a établi. Ce n’est pas ce que les gens réclament.

Quand nous exposons la situation (je l’ai vu plusieurs fois maintenant), chaque fois que nous exposons la situation aux gens, les gens se tournent vers moi et disent : Père, aidez-nous ! Revenez ! Je veux dire que ces familles en Corée, au Japon, aux Philippines et maintenant aux États-Unis, nous disent : Père, aidez-nous ! Quand reviendrez-vous ? Ils ont dit la même chose au Père De Smet, une « robe noire » [ndlr : surnom donné aux missionnaires par les indiens d’Amérique] : « Revenez, venez nous voir, soyez avec nous. »

Cela ne va pas être suffisant pour nous d’envoyer un eMail ou d’envoyer un bulletin d’information, même si nous allons avoir un bulletin d’information, entre autres. Mais ce n’est pas suffisant. Les fidèles ont besoin de nous voir en chair et en os. Donc, en gros, c’est ce qui se passe en ce qui nous concerne.

Eh bien, que dire des autres, les nombreux autres bons prêtres qui sont d’accord avec nous et qui n’ont pas encore sauté dans le train ? Ils pensent que ces trois cowboys vont vite en besogne. Qu’en est-il pour eux ? Ils viennent quand ils sont prêts. Nous ne voulons pas les forcer ou quoi que ce soit. Ils n’ont pas été eux-mêmes chassés. La plupart d’entre eux, qui ont dit la vérité ces derniers mois, sont en train d’être neutralisés. Ils sont envoyés voir les babouins au Zimbabwe. Ils sont transférés dans des endroits où ils ne parlent pas la langue. Ils sont menacés. Certains d’entre eux reçoivent des monitions canoniques. Ils se laissent intimider. Ils se taisent. Eh bien, peut-être qu’un jour, quand ils seront prêts, quand ils se rendront compte que la révolution veut vraiment les réduire au silence et les mettre de côté pour le reste de leurs jours, quand ils se rendront compte qu’ils perdent peut-être leur temps en ne souhaitant plus être visibles, quand ils se rendront compte qu’ils ont perdu la parole publique dont ils doivent user pour le salut des âmes, à chaque fois qu’ils ouvriront les yeux, ils auront un endroit où aller.

Cependant, nous ne forçons aucun d’entre eux. Mais il y a au moins un endroit préparé pour eux à Notre-Dame du Mont Carmel à Boston, dans le Kentucky. J’y ai une chambre et je peux célébrer la messe ; les repas sont servis et tout est pris en charge. Eh bien, ils ont aussi une chambre qui les attend si c’est important pour eux de continuer à pouvoir parler publiquement.

Je suis si surpris de pouvoir encore parler publiquement au bout de trois mois. Ce matin, j’ai entendu les confessions pendant une heure. Mon travail sacerdotal n’a pas été arrêté. Au contraire, davantage de gens écoutent. De plus, le fait que nous faisons ce que nous faisons aide beaucoup les autres centres de résistance visibles dans les autres pays. Le Père Thomas d’Aquin au Brésil a été ravi d’apprendre que nous avons organisé un groupe de prêtres. Les pièces du puzzle apparaissent progressivement à l’horizon, à travers le monde, ce qui nous amène au point suivant.

Que dire de ces trois évêques qui ont résisté au mois d’avril ? Que deviennent-t-ils ? Parce que, vous savez, nous avons brûlé les étapes car nous avons vu la résistance qu’opposaient les trois évêques. Eh bien, là encore, nous ne sommes pas juges de ces évêques. Pour le salut de leurs âmes, ils devront passer le flambeau, un jour ou l’autre. Je ne pense pas qu’ils se tiendront du bon côté du tribunal de Notre-Seigneur Jésus-Christ, s’ils n’ont pas passé le flambeau avant de mourir. Mais ce n’est pas à moi de déterminer le moment.

Je crois, personnellement, que nous avons besoin de souffrir dans l’obscurité, dans la confusion, pendant un certain temps. Nous devons, nous prêtres, être abandonnés pendant un certain temps, non seulement à cause de la grandeur du don, mais parce que Dieu n’accorde pas de grâces d’une telle mesure sans que nous n’ayons à payer cela. Et aussi, tout est disposé par la Divine Providence, selon le degré de libéralisme que Dieu le Père voit dans notre monde traditionnel. C’est selon la quantité de libéralisme et de fidélité qu’il y a dans le monde de la Tradition que Dieu accordera à ces évêques de sauter dans le wagon de la résistance, plus ou moins tôt ou tard. Donc, ce n’est pas à moi de décider du moment exact où l’aide épiscopale va nous rejoindre.

Dans tous les cas, il n’appartient pas à la dignité d’un évêque de sauter dans le bateau prématurément. Mais je ne pense pas qu’ils aient longtemps à attendre, parce que, objectivement, plus ils attendent, plus ils empêchent les bons prêtres et les bons fidèles de s’organiser efficacement. Plus les gens de bien sont contraints, plus cela donne du temps à l’Ennemi de dévorer, détruire et diviser. Il y aura aussi une circonstance favorable au moment de la signature de l’accord, parce qu’il y aura une résistance contre cette signature. Quand l’accord sera signé, ils vont devoir réagir d’une manière visible. Donc, l’ennemi calcule aussi cela.

Mais le fait que nous sommes à présent une organisation visible, risque de retarder la signature de l’accord parce que si Mgr Fellay signe l’accord, il a le souci que cela rejettera de nombreux fidèles vers notre résistance, cette résistance publique à ses orientations. De nombreux prêtres appelleront également le Père Joe Pfeiffer et demanderont à nous rejoindre.

Et puis, s’il signe, qu’arrivera-t-il aux trois évêques ? Ils sont en quelque sorte sous contrôle pour le moment, mais pas tout à fait sous contrôle. Mgr Williamson parle encore sur Internet. Ils veulent le jeter dehors. Ils lui montrent la porte, mais sans pour autant lui dire de partir. Et les deux autres évêques ?

Donc notre résistance est vraiment utile parce que nous ne voulons pas que Mgr Fellay signe. Même s’il devait signer, cela nous aiderait vraiment à grandir. Mais ce n’est pas notre but. Encore une fois, je le répète : Nous ne sommes pas là pour saper la Fraternité Saint-Pie X. Notre objectif principal est que les deux mille centres de messe que nous avons à travers le monde ne puissent pas devenir du jour au lendemain des centres de messe d’indult.

Mais c’est vrai que nous réclamons que les évêques viennent nous aider. C’est vrai que nous leur demandons vraiment d’aider. Et si vous pouvez nous aider à leur faire comprendre que nous sommes des êtres humains qui ont besoin des sacrements et de la totalité de la paternité qui est contenue dans le caractère épiscopal, si vous nous aidez à leur faire comprendre cela, alors ce serait bien. Ce serait vraiment une aide, parce que vous savez, un vieil évêque, c’est comme un vieil arbre chez Tolkien. Il s’agit d’un «Ent». Il ne dit rien, à moins que cela vaille la peine de le dire depuis longtemps. Et cela va prendre même encore plus longtemps de dire qu’il ne veut pas faire quelque chose à moins que cela ne prenne longtemps avant de commencer à envisager de le faire. C’est dans leur nature. Alors peut-être que les petits Hobbits peuvent donner un coup de main pour les aider à orienter ces grands cuirassés vers la ligne ennemie. Et c’est ce qui est en train de se passer en dehors de nous. Et à plus grande échelle, qu’est-ce que Dieu va faire ? Quelle est son intention ? C’est très mystérieux.

Nous sommes un reste du reste du reste du reste du reste. Mais puisque nous avons à peine démarré, nous ne pouvons pas évaluer sa petitesse et sa taille. Donc la suite des événements, nous l’abandonnons entièrement à Dieu. Nous ne pouvons pas regarder si loin.

Et je vais terminer avec notre Sainte Mère, Notre Mère Bénie qui est la femme de l’Apocalypse, chapitre 12. Nous nous souvenons de cette femme avec douze étoiles autour de la tête et la lune sous les pieds. Elle est un signe dans le ciel. Mais que fait cette femme, après tout ? Saint Jean nous dit qu’elle s’oppose au dragon, un dragon très puissant. Il a dix têtes, à la différence du serpent de la Genèse. Il a dix têtes. On [n’]a seulement qu’une seule paire de pieds. Elle ne peut piétiner dix têtes en même temps, il me semble.

Saint Jean dit que la femme va dans le désert ; c’est-à-dire qu’elle écrase sûrement la tête du diable, bien sûr, mais d’une façon différente. Cela signifie qu’elle détruit le raisonnement et les fausses raisons qui nous sont proposées, quelle que soit leur origine. Elle écrase les faux raisonnements, elle n’a rien à voir avec ces raisonnements. Et elle va dans le désert, c’est-à-dire qu’elle ne reste pas sur le terrain de l’ennemi. Maintenant, l’ennemi est furieux.

Et c’est très intéressant : elle va dans le désert afin de trouver de la nourriture pour son enfant. Est-ce vous trouvez beaucoup de choses qui poussent dans le désert, vous ? Avez-vous déjà vu pousser des citrouilles en Arabie Saoudite ? Non. Rien ne pousse en ces lieux. Alors, pourquoi devrions-nous trouver de la nourriture dans un endroit où il ne pleut pas ? Eh bien, c’est parce que vous trouvez Dieu quand vous quittez le monde. Qu’est-ce qui se passe au bout d’un certain temps lorsque vous quittez les grandes églises, les institutions et tout le reste ? Peut-être que nous avons été infectés par le libéralisme. Je veux dire qu’il y a d’autres endroits du monde où le libéralisme et la mondanité sont beaucoup plus grands qu’aux États-Unis. Mais le libéralisme est également rampant aux États-Unis. Partout dans nos centres, il y a eu une infiltration de libéralisme. Et c’est pourquoi la femme de l’Apocalypse prend régulièrement son enfant dans le désert où il n’y a rien, où tout doit être démarré à nouveau.

Le désert signifie la chapelle-garage, la nécessité de tout reconstruire. Et les anciens de nos chapelles diront : « oui, vous vous souvenez, il y a 40 ans c’était exactement la même chose, vous savez ? Et puis, ils nous appelaient désobéissants de même. C’est le même scénario qui se reproduit. »

Et puisque le diable ne peut pas combattre la dame sur son champ de bataille, il envoie une grande marée, il envoie de grands fleuves, de grandes eaux. La grande marée dont parle saint Jean dans l’Apocalypse, je crois que c’est le monde moderne, ce grand flux du libéralisme, toutes les choses qui nous entourent, par lesquelles il balaie les gens, par la seule puissance de cette marée. Mais puisque le désert est sans eau, il absorbe cette marée qui ne peut noyer la femme de l’Apocalypse, car le désert est très sec.

Nous devons rester à l’écart du monde et de l’esprit du monde : mes petits enfants, n’aimons pas ce monde et les choses qui sont dans ce monde. Ne vous laissez pas duper par la majesté des choses ou leurs institutions. Comme Jérémie le disait aux Hébreux : « Vous comptez sur la majesté du temple. Vous dites : « le Temple du Seigneur, le Temple du Seigneur, le Temple du Seigneur. » »

Ne mettez pas votre confiance dans les institutions humaines. Dans l’institution divine de l’Église, oui, mais pas dans les institutions humaines. C’est pourquoi, lorsque Salomon a construit le temple, Dieu lui a dit : Tu vois ce temple, toutes ces choses ? Je détruirai le temple, Je détruirai le mur extérieur du sanctuaire, Je détruirai la ville, Je raserai ton palais royal, tout partira en fumée, si tu ne m’es pas fidèle.

Nous ne sommes pas adeptes des guerres, des institutions, de la sécurité de nos organismes bancaires, de notre dispositif juridique, des grandes écoles que nous avons construites, du film merveilleux que nous faisons sur Mgr Lefebvre, de nos publications et bla bla bla bla. Nous ne sommes pas dépendants de cela. Si nous avions besoin de cela, alors nous devrions revenir au Novus Ordo, où les institutions sont beaucoup plus grandes et beaucoup plus impressionnantes.

Nous sommes des disciples de Notre Seigneur Jésus-Christ et de son message. S’il s’avère que le message de Notre Seigneur est mis en péril par les chefs de la FSSPX officielle, alors nous devons aller dans le désert à nouveau. Et ils peuvent toujours essayer de nous envoyer leurs eaux, leur force institutionnelle qu’ils ont expérimentée pendant 40 ans. Ils peuvent toujours essayer. Nous sommes maintenant dans ce désert, et nous nous réorganisons et faisons les canots de sauvetage, des canots de sauvetage, des canots de sauvetage, des canots de sauvetage, parce que l’Église catholique à bien des égards est un canot de sauvetage. C’est l’arche de Noé.

Et quand le jour viendra au bout d’un certain temps, parce que c’est l’histoire de l’Église, qu’une traîtrise survienne, le canot de sauvetage sortira de cette petite bouteille flottant sur l’océan et fera partie de l’histoire de l’Église.

Comment l’arbre de l’humanité se flétrit, nous ne le savons pas. Notre-Dame parle d’un grand sursis, d’un grand triomphe. Comme ce triomphe était grand au début du livre des Macchabées, et c’était juste le fait d’une seule famille… Il y a donc un sursis à venir, et ce sera un immense triomphe. Ce ne peut pas être un triomphe s’il n’est pas contre toute attente, sinon, ce n’est pas un triomphe, mais une simple victoire, une victoire ennuyeuse et médiocre. Notre-Dame a promis une victoire spectaculaire parce que Notre-Seigneur veut l’honorer. Il veut lui montrer quelque chose qui la glorifie vraiment. Il est déterminé à cela.

Et c’est pourquoi nous résistons. Notre résistance repose sur la puissance de la femme de l’Apocalypse, celle qui écrase la tête en tout temps ; comme Jahel, elle prend le clou de la tente et elle cloue Sisara sur le terrain, comme celle qui a tué Abimélec, elle lui jette une meule de moulin sur la tête, et comme Judith, elle lui coupe la tête.

Dès que nous voyons un faux raisonnement quelle que soit son origine, ce n’est pas l’origine du raisonnement que nous respectons. Dès que nous voyons la tête du diable, c’est-à-dire son raisonnement, sa façon de penser, sa façon de brouiller les concepts, comme ils l’ont fait dans la Déclaration en utilisant l’expression « le Magistère continu de l’Église, » nous ne savons pas à quel Magistère cela fait référence. Mgr Lefebvre, au contraire, faisait toujours clairement la distinction entre les deux Magistères opposés. Dès que nous voyons ce flou, cette pensée diabolique de brouillage de la clarté du concept, nous l’écrasons !

Et ce n’est pas grave si cela vient de la bouche de Mgr Fellay. Ce n’est pas grave si c’est Mgr Fellay lui-même qui excuse Vatican II cinq fois en trois mois. Cela n’a pas d’importance pour nous.

L’abbé Hewko lui a écrit, et Mgr Fellay a répondu : Eh bien, je prends mon temps, je suis prudent et sage. Donc il dit au fond : je ne rétracte pas ces déclarations. Je ferai probablement plus que cela, plus tard dans la même ligne.

Ainsi, ces déclarations sont issues de notre bien-aimé Supérieur, mais nous les écrasons parce que nous suivons Notre Sainte Mère, qui n’a rien à voir avec ces faux raisonnements. Et si cela signifie que nous devons la suivre dans le désert une fois de plus, tout comme nos ancêtres et nos pères l’ont fait – nous nous en souvenons, certains d’entre nous se souviennent comment c’était – si ces jours nous sont imposés, nous devons y faire face pour l’amour de Notre Sainte Mère.

Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. Amen.


 

NDLR du CatholicaPedia : Commentaires reçus par ailleurs :

Pitoyable !!! L’extrême désarroi d’un prêtre de la FSSPX !…

Et dire qu’ils sont un « corps uni » de la même veine…. Cela fait frémir !….

Il ne sortira jamais rien de bon de ces prêtres “formés” à Écône !… Déjà Mgr Lefebvre voulait tout refaire « comme avant » le Concile…

« Malheureusement cette tragédie apocalyptique n’a pas servi de leçon à ceux qui ont voulu résister aux hérétiques conciliaires. Au lieu de se former aux méthodes subversives modernes et apprendre à contrer les manœuvres révolutionnaires des clercs en soutane, Mgr Lefebvre et ses jeunes prêtres dont il a voulu s’entourer exclusivement, ont voulu tout refaire “comme avant” le Concile. En particulier, ils ont repris les livres liturgiques qui avaient cours juste avant le concile, c’est-à-dire la liturgie des francs-maçons Béa, Bugnini et Roncalli. Si le conciliable de “Vatican d’eux” a pu être réalisé, c’est que l’Église était complètement paralysée, chloroformée, infiltrée, neutralisée “avant le Concile”. Le remède ne consistait pas, comme n’a cessé de le répéter Mgr Lefebvre, de refaire “comme avant”, mais de reprendre les bons principes catholiques pour les appliquer sans compromission, de manière antilibérale.

« Bien au contraire, cette résistance fut molle, indécise et surtout incohérente. Mgr Lefebvre tantôt louait et encourageait ses prêtres antilibéraux, tantôt il les blâmait et même les renvoyait de sa Fraternité pour prouver à Rome qu’il n’était pas “sédévacantiste” et même qu’il détestait ces gens-là ! L’ennemi a évidemment très vite repéré cette faiblesse et s’est engouffré dedans. Il n’a eu de cesse de discréditer tous ceux qui, à l’extérieur de la Fraternité comme à l’intérieur, luttaient contre les incohérences doctrinales de Mgr Lefebvre et rappelaient le dogme de l’infaillibilité du Pape et de son magistère. »

(Abbé Grossin – La Tour de David – juillet 2012)

* * *

Il n’y a pas grand-chose à faire hormis prier pour eux bien sûr ! Ce sont les fruits amers du châtiment car ce serait une erreur de penser que le châtiment s’applique d’abord aux conciliaires !

Pour eux pas besoin d’autre châtiment que de se trouver ipso facto hors de l’Église par leur apostasie, hérésie et modernisme.

Plus j’avance en âge et plus j’analyse les textes historiques du traditionalisme (tout particulièrement en France) plus je me persuade que ce châtiment de Dieu touche d’abord tous ces traditionalistes plus ou moins libéraux et mondains, tous ces fidèles consommateurs de sacrements (dont nous-mêmes avons sans doute été très coupablement à certaine époque), tous ces évêques et prêtres qui se croient l’Église et qui se sont glorifiés plus ou moins dans leurs œuvres au lieu de tirer les nécessaires et crucifiantes conclusions que même la Rome apostate leur suggérait à de multiples reprises et notamment à Mgr Lefebvre dont la responsabilité est immense en ce domaine …lui-même victime relative (car je ne juge pas Mgr au for interne) des erreurs qui ont envahi notre Sainte Mère l’Église depuis le XIXème siècle.

L’Église, épouse immaculée de Notre-Seigneur, ne saurait souffrir le moindre double langage et la moindre ambiguïté de pensée. Les traditionalistes lui ont montré leur mépris car leur esprit appartenait déjà au monde…et la réponse de Dieu ne s’est pas fait attendre !!!

Ces prêtres méritent en toute justice ce qui leur arrive mais nous devons supplier le Ciel de leur faire miséricorde car il en va de leur salut éternel dans la mesure où leur ordination est parfaitement valide.

 


[1] NDLR du CatholicaPedia : Après le premier forum “Tenu par des Dames” (Te Deum) , un second s’est levé…(Un évêque s’est levé!) avec Gentiloup (alias Coeur de Chouan) au commande et InDominoSperavi (entre autres) et bien d’autres de la Gente féminine !

Gentiloup ne peut pas vivre sans parler sur un forum.

Elle avait quitté le FC. ; Elle était venue sur le LFC. ; Puis elle a quitté le LFC. ; Et ensuite elle est revenue sur le FC. : Elle est passée par FECIT ; ET elle a créé lefebvristes.forum-box.com « Un évêque s’est levé ! »… le forum personnel d’une ancienne de FECIT, du FC, du LFC, etc…

Elle est anti-sédévacantiste et elle croit qu’elle va sauver la F$$PX de toutes velléités de ralliement ( ! ) :

« Ce forum je le répète pour la énième fois a été créé, non pour encourager la division, mais au contraire pour sauver en même temps que la FSSPX, toutes les âmes des fidèles. »

Pour mieux la situer :

Sujet : Gentiloup !

Gentiloup sur le LFC a écrit : Vous savez ce qui est agaçant, avant j’ai assez longtemps participé à des forums prétendument catholiques mais où des protestants ne cessaient de protester.

Avec les sédévacantistes j’ai l’impression de me retrouver avec les mêmes sectaires, toujours à brandir citations sur citations pour prouver tout et son contraire. C’est usant.

Puisque vous parlez de secte, sur ce forum j’ai l’impression d’être en présence d’une secte sédévacantiste.

C’est exactement les mêmes procédés, jusque dans le détail et le besoin autoritaire de convaincre à coup d’enfilades de citations.

Citation : Je vais zapper tout ce qui vient des sedevacs car il n’y a rien de sanctifiant à en tirer.

_______________________________

Chaussis : Je connais (un peu !) Gentiloup, et le problème, partagé avec beaucoup d’autres, est de fonctionner “au sentiment” !

Je crois comprendre la remarque, parce que j’ai connu (un peu) cette gente.. Gentiloup…

Pour elle, le primat de l’existence, c’est l’espérance, mais l’espérance vu du coté “sentiment humain” ;

Donc, elle se berce d’illusions en se persuadant que, grâce à BXVI, l’Église est en voie d’être sauvée !!! Alors que, dans l’optique sédévac, le monde pécheur va à son châtiment, antichrist ratsingeriens en tête : c’est trop désespérant !

Donc, pour elle : sanctification = espoir sentimental d’une résurrection de l’église, grâce au héros BXVI, et sédévac = catastrophe désespérante = pas de sanctification !!!

Alors, invitons cette brave historienne à se remémorer les passages dramatiques de l’histoire, qui ont été les plus glorieux pour la sainteté de l’église, grâce à ses martyrs, par exemple !

quoi de plus désespérant, à vues humains, que de finir dans la gueule des lions, et sur les cornes des taureaux furieux ???

« deux amours ont bâti deux cités… » le grand St augustin a toujours raison : il faut choisir !!!!!!!! le confort du conformisme ratsingérien du Monde immonde, ou l’inconfort « désespérant » de la fidélité à la Seule et Pure Vraie Foi….

[2] NDLR du CatholicaPedia : La Hootenanny est un rassemblement de musiciens folk de caractère festif aux États-Unis.Woody Guthrie et Pete Seeger baptisèrent ainsi leurs réunions musicales hebdomadaires à New York dans les années 50. Joan Baez a justement comparé les Hootenannies pour la musique folk aux jam sessions pour le jazz. En plus de la musique, on y trouve des buffets et des lectures de poésie. Les Hootenannies sont aussi l’occasion de forums et de débats sur des problèmes socio-politiques.

« Hootenanny » est devenu le nom d’une émission de musique folk pendant les années 1960 sur la chaîne américaine CBS. (Source wikipedia.org)

ÉCROULEMENT DE L’ÉGLISE (CONCILIAIRE !)

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« ILS ONTTOUT DÉTRUIT »… après ils ne leur reste plus qu’à détruire totalement NOS églises que nos ancêtres ont construites :

Nous avons reçu cette information que nous commentons.

RU 33/2012 – ÉCROULEMENT DE L’ÉGLISE

ÉCROULEMENT DE L’ÉGLISE (ru, 20 août 2012)L’Eglise Catholique Romaine[1], encore grandiose jusqu’aux années du Concile Vatican II, s’écroule à pas géants. (L’église Conciliaire n’est pas l’Église catholique romaine !) Il y a 10 ans l’abbé de Tanoüarn pouvait encore prévenir : « La nef de l’Église tombe en ruines, bientôt il n’y en aura plus que les façades ». Bien sûr, il parlait au sens figuré. Mais aujourd’hui, même les façades cèdent, comme cette belle façade de l’église Saint-Vincent-de-Paul à Québec qui fut finalement – une vingtaine d’années après la démolition de la nef – livrée aux boules et pelles démolisseuses en février 2010 en faveur d’un projet hôtelier.

   

Peu après un livre parut dans les librairies du Québec : « La démolition de la façade de Saint-Vincent-de-Paul annonce-t-elle la disparition du Catholicisme[2] au Québec ? » En France les choses ne sont guère meilleures.

Prenons un diocèse au cœur même de la France : l’Allier en Auvergne (avec les villes de Moulins, Vichy etc.). Son pseudo-évêque Mgr (Monsieur) Pascal Roland[3], a osé dire la vérité concernant les nombres et les chiffres actuels de son diocèse (conciliaire) ! Ce département a 345.000 habitants. 7500 personnes vont le dimanche à la messe[4], dit l’évêque par suite à un comptage réel de fin 2011, ce qui représente 2,2 % de la population. Sur ces 7500 fidèles il y a 71 % de femmes et 29 % d’hommes. 60% de ces fidèles ont plus de 60 ans d’âge. Pratiquement pas de fidèles entre 20 et 40 ans, avoue l’évêque. Actuellement il y a encore 94 pseudo-prêtres diocésains. Mais Mr Roland annonce à ces ouailles : compte tenu des âges et du non-renouvellement des prêtres manque de vocations et d’ordinations (conciliaire), il est pratiquement sûr que, dans les prochaines 15 années, le nombre des fidèles se réduira encore une fois de moitié, on n’aura donc plus que 1 % de la population du département fréquentant la messe du dimanche, en pleine Auvergne ! Également, dans 15 ans, le nombre de pseudo-prêtres de moins de 75 ans d’âge tombera à environ 15. Il continue : le budget du diocèse est actuellement de 4 millions Euro par an, sans dettes pour l’instant, mais dès 2015, c’est-à-dire dans 3 ans, il manqueront (sic !) 500.000 Euro. La raison invoquée ? La diminution du nombre de fidèles, et le rétrécissement de la générosité. L’ pseudo-évêque a publié ces chiffres le 23 janvier 2012, en créant une commission qui, face à cette situation dramatique du diocèse, devait soumettre des solutions pour le 1 juillet 2012. Il leur a clairement posé la question : « Que devons-nous abandonner ? » Il y aurait « des choix pastoraux douloureux » à faire (fermetures d’églises, regroupement de paroisses etc.). Il se trouve que Benoît XVI a subitement, le 15 juin 2012, nommé Mr Roland évêque de Belley-Ars. Mon-seigneur ne verra donc pas la suite de l’écroulement actuel du diocèse de l’Allier. Et l’Allier n’est qu’un exemple.

Une Église Catholique (L’église Conciliaire n’est pas l’Église catholique romaine !) qui ne comptera plus que 1% de la population en France ? C’est une église (conciliaire) sans nef ni façade, c’est une église abattue, (qui a) apostasiée, en cours de dissolution[5]. Voilà la vérité. D’autant plus il est incompréhensible comment Rome peut refuser actuellement un accord avec les fidèles de la Tradition (F$$PX), en exigeant d’eux au préalable l’acceptation totale et absolue d’un Concile Vatican II par suite duquel cette catastrophe s’est produite en France, en Europe, et presque dans le monde entier.

Dans ce contexte l’UNEC (Union des Nations de l’Europe Chrétienne)[6] vient d’envoyer une lettre personnelle au Saint Père actuel, consistant de ces simples phrases (traduites de l’allemand) : « Très Saint Père, Dieu Vous donne aujourd’hui la possibilité de dépasser Votre échec avec Mgr Lefèbvre. L’église (conciliaire) doit pouvoir aimer une spiritualité qui veut être à 100 % fidèle à la Tradition. Accordez s.v.p., avant votre trépas, à la Fraternité Sacerdotale Saint Pie X une place entière dans l’église (conciliaire) mortellement malade ! » Exaudi nos Domine.

 

–  O.A.M.D.G.  –

 

RU 33/2012 DÉPÊCHE HEBDOMADAIRE DE NOUVELLES CHRÉTIENNES

 Disponible pour le moment uniquement en français. Sans copyright (mais mentionnez « ru » s.v.p.).

« RU », le service de presse du réseau UNEC, BP 70114, F-95210 St-Gratien



 

[1] L’église Conciliaire n’est pas l’Église catholique romaine !

[2] L’église Conciliaire n’est pas le Catholicisme !

[3] http://www.catholic-hierarchy.org/bishop/brola.html

[4] « cynaxe » ou un « repas »

[5] « ILS ONTTOUT DÉTRUIT »… après ils ne leur reste plus qu’à détruire NOS églises, que nos ancêtres ont construites :
http://www.virgo-maria.org/Archives-CSI/2006/CSI-2006-01-16-A00-Ils_ont_tout_detruit_F.pdf

Comment un Pape, vrai successeur de Pierre, assuré de l’assistance de l’Esprit-Saint, peut-il présider à la destruction de l’ÉGLISE, la plus profonde et la plus étendue de son histoire en l’espace de si peu de temps, ce qu’aucun hérésiarque n’a jamais réussi à faire ?

[6] Apostate et ralliériste !

L’escamotage que Fellay a été incapable de mener à bien, les Rédemptoristes Transalpins l’ont réussi

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L’escamotage que Fellay a été incapable de mener à bien, les rédemptoristes transalpins – ses anciens affiliés – l’ont réussi : au bout de quatre longues années, ils ont achevé de se brader à la secte conciliaire non catholique
 

Envoyé par Pietro (Canada), correspondant du réseau TRADITIO

 

Anthony Mary et Michael Mary, ressemblant aux Schismatiques Orthodoxes Orientaux
Ces Pseudo-Traditionalistes crachent à la Face de la Bienheureuse Vierge Marie
Le jour de la Fête de Son Assomption en Apostasiant la Foi Catholique
Et devenant Sectaires Conciliaires Protestants
Ces Traîtres à l’Église Catholique ont attendu Quatre Années pour entrer
dans la Maison de Benoît-Ratzinger
Seulement pour Recevoir le Pire Résultat Possible :
Devenir un Institut Novus Ordo, Soumis à l’Autorité du Neo-“Évêque” Local

 

Chers Pères de TRADITIO,

Le 15 août 2012, Michael Mary, Supérieur des rédemptoristes transalpins, groupe qui faisait naguère partie de la néo-FSSPX et se trouvait donc sous l’autorité de Bernie Fellay, a craché au visage de la Bienheureuse Vierge Marie le jour même de la fête de l’Assomption en achevant de brader sa congrégation à la secte conciliaire non catholique après quatre longues années. Annonçant de manière prophétique ce qui va arriver à la néo-FSSPX quand elle se sera bradée, Benoît-Ratzinger a interdit aux rédemptoristes de conserver ne serait-ce que leur ancienne dénomination et les a contraints d’en prendre une nouvelle : « Fils du Rédempteur ». On a dit que lorsque Fellay braderait la néo-FSSPX, celle-ci prendrait le nom de « Fraternité du Saint-Sauveur », allitération qui sonne ridiculement pour coller à sa désormais ridicule congrégation.

Avant que cette apostasie ne soit consommée, quelques moines placés sous les ordres de Michael Mary quittèrent leur ordre, dont le supérieur venait d’engager des négociations avec la Rome conciliaire ; ils firent montre ainsi de leur perspicacité, et les événements leur ont donné raison. Quant à ceux qui ont refusé sa petite rébellion, ils sont retournés se blottir dans le giron de Fellay, alors même que la néo-FSSPX prépare sa propre capitulation devant l’église Conciliaire du Meilleur des Mondes, au sein de laquelle tous les dieux sont égaux. « Quels fous que ces mortels ! »[1]

Michael Mary rêvait d’être un abbas nullius, littéralement un abbé de rien, et c’est exactement ce qu’il a obtenu de Benoît-Ratzinger et de sa Rome conciliaire : rien. Ni prélature universelle en vertu de ses « liturgies spéciales », comme les appelle la Rome conciliaire, autrement dit la messe « Motu Proprio » de 1962, qui n’est autre que le service semi-conciliaire de Vatican II ; ni institut « pontifical » (c’est-à-dire néo-papal). Tout ce qu’il a obtenu, c’est un institut de droit diocésain dans le diocèse conciliaire d’Aberdeen, en Écosse. Par conséquent, Michael Mary et sa troupe d’apostats se verront confiner strictement dans un désert septentrional balayé par les vents : Papa Stronsay, sur la Mer du Nord. Même là, pourtant, l’évêque conciliaire d’Aberdeen aura pleine autorité sur lui et sur ses pseudo-moines. Il n’y aura pas longtemps à attendre avant de les voir concélébrer la nouvelle “messe” pour pouvoir manger, conformément au Protocole n° 1411, toujours en vigueur, qui impose aux prêtres « indult » de célébrer le service conciliaire chaque fois que leur « évêque » le leur demande.

Les « Fils » ont aussi une maison sœur sur l’Île du Sud de Nouvelle-Zélande. Qui sait ce qui va arriver à celle-ci ? Ce que l’on sait, c’est qu’à partir de maintenant, chaque fois que les « Fils » voudront fonder un nouvel apostolat, ils devront en demander la permission à l’ordinaire conciliaire du lieu. Comme la Communion Anglicane Traditionnelle et l’Institut du Bon Pasteur, ils sont à présent absorbés corps et âme dans l’église Conciliaire et son Novus Ordo Missae. La seule note gaie de l’affaire est que l’apostat Michael Mary n’aura plus à se préoccuper de fonder ailleurs de nouveaux apostolats, car ses vocations vont se tarir, et son principal souci sera de savoir comment conserver les pseudo-moines qu’il compte encore dans son troupeau.

Bien entendu, tous ces imbéciles de pseudo-traditionalistes sautent de joie. Le cardinal Muller, nouveau chef de la Doctrine conciliaire de Benoît-Ratzinger, qui a déjà été surpris à tenir plusieurs propos hérétiques, doit se tenir les côtes en regardant exulter ses ennemis alors même qu’il est en train de leur serrer un nœud coulant autour du cou. Ces imbéciles de pseudo-traditionalistes n’ont pas besoin d’être traînés à l’échafaud : ils s’y précipitent, impatients de prouver combien ils tiennent à se suicider.

 

Réponse des Pères de TRADITIO

Si les pseudo-traditionalistes veulent savoir de quel programme s’inspirer pour détruire à coup sûr leurs congrégations en obtenant la « reconnaissance »  de la secte conciliaire non catholique, ils feraient bien de suivre l’exemple des « Fils du Rédempteur ». Lorsqu’on eut vent pour la première fois, en 2008, de la trahison de Michael Mary, les dons faits à son ordre diminuèrent immédiatement de plus de moitié. Aujourd’hui, ils ont encore baissé de moitié. Et les futurs dons destinés à soutenir son vestige d’ordre repeint aux couleurs conciliaires pourraient bien atteindre un étiage proche du zéro, car les vrais catholiques savent que ce serait un péché mortel pour eux de verser un seul penny aux représentants immoraux et non catholiques de la secte conciliaire hérétique.

Avis aux bons catholiques : ces apostats rebaptisés « Fils du Rédempteur » nous rappellent ce que saint Thomas More dit à Richard Rich, qui s’était parjuré et avait trahi le saint en l’acculant à la mort, dans le seul but de devenir Procureur d’Henry III pour le pays de Galles : « Richard, il ne sert à rien de perdre son âme pour gagner le monde… Et c’est encore plus inutile pour gagner le pays de Galles !… »

 

Source : http://www.traditio.com/comment/com1208.htm#120820

Traduction : CatholicaPedia.net

 


[1] NdT : Réplique tirée de la pièce de Shakespeare « Le Songe d’une Nuit d’Été » (A Midsummer Night’s Dream)

Le Siège est Toujours Vacant

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Nous vous proposons une étude incomparable sur la défense de la position théologique connue sous le nom de sédévacantisme (du latin sede vacante : « le siège étant vide »).

Cette étude est parue sur le site NOVUS ORDO WATCH et a pour auteur Gregorius.

Nous remercions vivement notre traducteur pour son travail capital !


 

Présentation par le site NOVUS ORDO WATCH :

« Le Siège est toujours vacant » : Une Réponse à l’Attaque du Sédévacantisme par John Salza, en 2 parties. »

Ex-Franc-maçon, John Salza est devenu un “auteur/orateur” populaire chez les conservateurs Novus Ordo (conciliaires) et dans les cercles néo-traditionalistes pour ses révélations sur les Loges (F :.M :.) dans l’église de Vatican II (un « prêtre » l’a même invité à rejoindre les Francs-Maçons !). Mais il est aussi la nouvelle coqueluche de la “nouvelle église” Conciliaire pour tenter de réfuter le sédévacantisme. Dans la Partie 1 de sa réponse, Gregorius aborde l’article de 2010 de Salza « Les Erreurs du Sédévacantisme » : Gregorius démontre que la critique de Salza est basée sur une compréhension erronée de la Théologie Sacrée et du Droit Canonique et n’a donc pas poser un véritable défi à la position sédévacantiste. Dans la Partie 2, Gregorius déconstruit l’embarrassant article de 2011 de Salza « Le Sédévacantisme et le Péché de Présomption » et montre que l’érudition incroyablement pauvre de Salza n’a d’égale que son incompétence complète sur la question, sur laquelle il « suppose » qu’il pontifie. Sortez John Salza… Deux smash absolus !
http://novusordowatch.org/resources.htm#doctrine

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Un article spécial de Novus Ordo Watch

Le Siège est toujours vacant

PARTIE 1 et PARTIE 2

(Versions PDF imprimables disponibles également : PARTIE 1PARTIE 2)

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The Chair Is Still Empty

PART 1 and PART 2

(Printable PDF versions also available: Part 1 and Part 2)

Réplique aux prétendues

« Erreurs du Sédévacantisme » de John Salza

par Gregorius

(avec l’autorisation de l’auteur)

PARTIE 1

M. John SalzaLe 15 juillet 2010, The Remnant a publié un article de M. John Salza, J.D. (basé à Milwaukee), dans lequel celui-ci critiquait la position théologique connue sous le nom de sédévacantisme (du latin sede vacante : « le siège étant vide »). Les tenants de cette position soutiennent, en gros, que depuis la mort du Pape Pie XII le 9 octobre 1958, ceux qui prétendent occuper la Chaire papale sont illégitimes et ne sont nullement des vrais papes ; ils prétendent également que l’église ayant eu pour chefs Jean XXIII, Paul VI, Jean-Paul Ier, Jean-Paul II et Benoît XVI n’est pas l’Église Catholique de Notre Seigneur Jésus-Christ, mais une institution moderniste se faisant passer pour telle, son objectif ultime étant d’éradiquer le catholicisme traditionnel et authentique de la face de la terre pour entraîner les âmes en enfer.

M. Salza, ancien franc-maçon, est un catholique conciliaire qui dirige le site www.ScriptureCatholic.com. Il pratique depuis longtemps l’apologétique contre la franc-maçonnerie, le protestantisme et d’autres erreurs, et voici peu de temps, il est devenu en quelque sorte une « étoile montante » jusque dans les milieux pseudo-traditionalistes (c’est-à-dire les gens qui souhaitent pratiquer le catholicisme traditionnel, mais qui épousent la position manifestement absurde et quasi schismatique consistant à faire le grand écart « en « reconnaissant » Benoît XVI comme pape tout en lui « résistant », c’est-à-dire en « rejetant » ses enseignements, ses lois, ses canonisations et toute autre chose ne correspondant pas à leur idée de la Tradition).

Salza s’est attaqué dernièrement au sédévacantisme dans plusieurs publications pseudo-traditionalistes, et j’ai appris que bon nombre de personnes s’étaient malheureusement laissé convaincre par ses « puissants » arguments. Dans le présent essai, je me propose de démontrer combien la cause défendue par Salza contre le sédévacantisme est faible en réalité et de démontrer que ce qui, à première vue, peut apparaître comme de puissants arguments ne correspond qu’à des assertions sans fondement et faciles à écarter dans la mesure où elles reposent sur des recherches plutôt superficielles.

Que le sédévacantisme soit attaqué ouvertement et assez longuement de la sorte est plutôt bon signe – il faut le noter au passage –, car cela montre que de plus en plus de gens reconnaissent le bien-fondé de cette position, ce qui fait justement d’elle une menace pour l’établissement pseudo-traditionaliste, dont le confortable mot d’ordre « c’est notre pape, tapons-lui dessus » est en train de voler en éclats tandis que l’apostasie continue de faire rage à Rome et dans le monde pour le plus grand malheur des âmes. Les gens commencent à se rendre compte que le bon arbre de l’Église catholique est incapable de produire les mauvais fruits de l’église Conciliaire et que la théologie catholique ne permet pas à des clercs de base, ni surtout à des laïcs de s’ériger en baby-sitters théologiques ou en chiens de garde doctrinaux du pape, qui est la plus haute autorité enseignante de l’Église et dont les enseignements exigent – d’eux-mêmes et en eux-mêmes – notre complet assentiment, d’ordinaire sous peine de péché mortel, même s’ils ne sont pas revêtus des conditions de l’infaillibilité. Le « Pape » de la mouvance « on-reconnaît-mais-on-résiste » offre une bien triste imitation de la véritable papauté catholique, car il n’est qu’un pseudo-pasteur qui manque essentiellement de crédibilité et dont les enseignements, les lois et les canonisations sont filtrés à volonté par des clercs et des laïcs se posant en fossoyeurs auto-proclamés de Denzinger…

Les « erreurs du sédévacantisme »

Erreur n° 1 de Salza : l’assertion selon laquelle le sédévacantisme repose sur l’ignorance du droit canonique quant à l’hérésie publique chez les clercs

Erreur n° 2 de Salza : l’assertion selon laquelle les catholiques sont tenus de se référer au droit canonique pour résoudre la question du sédévacantisme 

Erreur n° 3 de Salza : l’assertion selon laquelle le sédévacantisme correspond à une usurpation d’autorité de la part de ses tenants

Erreur n° 4 de Salza : l’assertion selon laquelle le sédévacantisme ignore le fait que le droit de l’Église permet même à des cardinaux excommuniés d’être validement élus pape

Erreur n° 5 de Salza : l’assertion selon laquelle les sédévacantistes sont des schismatiques

Autres erreurs contenues dans la critique de Salza


 

PARTIE 2

Cette seconde partie de notre réponse aux critiques que John Salza, avocat de Milwaukee, adresse au sédévacantisme portera sur le deuxième article du susnommé, qui a pour titre « Le Sédévacantisme et le Péché de Présomption » (Sedevacantism and the Sin of Presumption), publié en avril 2011 dans Catholic Family News. L’article en question peut être consulté en ligne sur le site Internet de Salza : http://www.scripturecatholic.com/feature-articles/CFN%20-%20Sedevacantism%20and%20the%20Sin20of%20Presumption.pdf

Lorsqu’on évalue l’ensemble de cet article, il n’est nullement exagéré de dire que ce travail est extrêmement négligé et dénote l’insuffisance de culture inadmissible de son auteur ; disons-le tout net : on est là en présence d’un véritable désastre canonique et théologique. Bien que l’auteur ait réussi à écrire cette fois six notes en bas de page, ce qui constitue indéniablement un mieux par rapport à son premier article (lequel n’en comportait aucune), il eût été bon que les références qu’on y trouve apportassent vraiment de l’eau à son moulin ; or, tel n’est pas le cas. Qui plus est, l’article tout entier donne l’impression d’avoir été rédigé à la hâte, peut-être pour tenir compte d’un délai d’impression, presque comme s’il s’agissait d’un brouillon plus que d’un produit fini.

On pourrait attendre cela d’un étudiant de deuxième année essayant de « torcher » une dissertation alors qu’il n’en a aucune envie, mais non du titulaire d’un doctorat de droit qui se présente comme un apologiste compétent en droit ecclésiastique et en théologie. Certains voient dans ses écrits une réfutation absolue de la position sédévacantiste, alors qu’il en ressort en fait une surprenante tentative pseudo-académique de présenter l’apostasie de l’église Conciliaire comme quelque chose de « non démontré » ou « non démontrable ». En termes clairs, lorsque quelqu’un qui prétend être le Pape invite des adorateurs du démon à prier pour la « paix » et facilite leurs rituels sataniques en mettant pour cela des locaux à leur disposition dans un monastère catholique romain, des questions méprisantes telles que « Comment savez-vous qu’il est pertinace ? » et des excuses aussi ridicules que « Peut-être n’a-t-il pas compris de quoi il retournait » sont tout bonnement déplacées. (Mais peut-être son-elles compréhensibles venant d’un avocat de la défense.)

Un pot-pourri d’erreurs renversantes

Il n’y a là aucune exagération rhétorique. En fait, l’article présente comme premier défaut grave son titre même, qui accuse les sédévacantistes de présomption. Mais nous laisserons pour plus tard les détails croustillants relatifs à cette question…

1. Quel est le péché le plus grave ?

2. Péché et appartenance à l’Église

3. Publicité, opiniâtreté et notoriété dans l’hérésie

4. Péché de saint Pierre dans l’épître aux Galates (2 :11)

5. Présomption présumée ?

6. Doute raisonnable contre doute déraisonnable

7. « Peut-être qu’ils ne voulaient pas dire ça »

8. Hérésie « papale » : ne la trouvez-vous pas détestable quand elle se produit ?

9. Le Roi qui ment

10. Pulpit Fiction ? (1)

11. Essai et erreur

(1) NdT (d’après Wikipédia) : Jeu de mots intraduisible reposant sur la similitude de deux termes anglais : pulp (voir ci-dessous) et pulpit, qui signifie chaire. Il s’agit d’une allusion au titre d’un film de gangsters américain très violent (dont le titre n’a du reste pas été traduit en français). Ce titre est lui-même inspiré des pulp magazines, revues très populaires durant la première moitié du vingtième siècle aux États-Unis et connues pour leur violence graphique et leurs dialogues incisifs. Le mot anglais pulp signifie notamment pâte à papier, car ces revues bon marché étaient imprimées sur du papier de qualité inférieure.

 

Partie I : Gregorius, VIII-XXVIII-MMXI (28.août.2011)

Partie II : Gregorius, I-VI-MMXII (6.jan.2012)