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L’EXERCICE DU CHEMIN DE LA CROIX

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Vous savez cher Lecteurs, que les vendredis de Carême le Catholique semper idem aime à faire l’exercice du Chemin de la Croix.

Voici donc l’excellente Allocution que M. le chanoine Joseph Lémann donna aux prêtres adorateurs dans l’église Saint-Pierre, un 3 mai, fête de l’Invention de la Sainte Croix :

 

L’Exercice du Chemin de la Croix

 

Le Christ en Croix

Suprême espérance de vie pour la très noble France.

 

I — Considérons d’abord les effets de vie produits par l’exercice du Chemin de la Croix dans nos existences individuelles.

Faire le Chemin de la Croix a toujours été, de toutes les dévotions, la plus excellente, parce que ce saint exercice nous rend plus exactement conformes à Notre-Seigneur Jésus-Christ. Lorsqu’on aime quelqu’un, on cherche à lui ressembler, on s’ingénie à prendre ses manières, ses goûts, à s’identifier avec lui. Or, transporter dans sa propre vie le Chemin de la Croix parcouru par le Sauveur, le faire de temps en temps, s’y placer à côté de lui, n’est-ce pas lui témoigner un amour de conformité, d’identification ? Ô bienheureux ceux qui font le chemin de la Croix, ils ont une marque de prédestinés : conformes aujourd’hui dans la compassion, ils le seront demain dans la glorification.

Mais outre la grâce de devenir conformes à Notre-Seigneur Jésus-Christ, ce saint exercice apporte avec lui d’autres grâces, procure sur-le-champ des consolations suaves et profondes ; en voici un rapide sommaire :

Faire le Chemin de la Croix, c’est le secret de se désaltérer à un fleuve de paix, selon l’expression des Livres saints. A-t-on éprouvé une peine, un chagrin ? À son Chemin de la Croix on s’en débarrasse, on l’oublie ; le chagrin se fond, se résout doucement ; on retrouve la pais, et la paix c’est si bon !

C’est le secret d’acquérir la patience, vertu si absolument nécessaire dans cette vallée des larmes et des contradictions. Ses formes sont multiples : patience envers le prochain ; patience envers les événements ; patience envers soi-même ; patience envers le Seigneur. Or, attendu que la patience a été la vertu particulièrement manifestée par le divin Agneau dans sa voie douloureuse, on l’acquiert là, sur ses traces : il nous la communique.

C’est le secret de signifier au péché : halte-Ià. On rencontre, hélas ! des entraînements au péché, des occasions dangereuses, sur tous les chemins de cette triste terre, et parfois on y tombe. Mais si l’on a introduit dans sa vie le Chemin de la Croix, on rejoint, par ce chemin, la grande route du ciel, et l’on finit par y demeurer pour toujours.

C’est le secret de continuer notre amour, un amour effectif, à l’égard des âmes bien-aimées qui nous ont quittés et précédés dans l’autre vie. Si elles ont besoin de secours, quel immense secours ne trouvent-elles pas dans ce saint exercice offert pour elles, vu que, chaque fois que l’on fait le Chemin de la Croix, on gagne l’indulgence plénière, sans qu’il soit nécessaire de se confesser exprès et de communier, pourvu qu’on soit dans l’état ordinaire de grâce. On se dit souvent : « Ah ! si je pouvais revoir une personne qui m’a été chère et qui n’est plus, une mère qui a été si bonne, une sœur, un ami à qui j’ai fait de la peine, la revoir seulement une seconde : ô quelle éloquence il y aurait dans mon regard, quelle étreinte jaillirait de mes mains ! » Ce regret est assurément respectable et touchant : mais éloquence du regard, étreinte de la main, ne vaudraient pas pour ces âmes bien-aimées le résultat salutaire d’un Chemin de la Croix.

C’est le secret enfin de participer largement, vivement, activement, à la situation militante de la sainte Église. La presse journalière nous apporte-t-elle la nouvelle d’un sacrilège horrible, d’une persécution qui se prépare, d’un martyre dans les missions : au Chemin de la Croix, on aide à réparer ce sacrilège, à éloigner cette persécution, à exalter l’héroïsme de ce martyre ; car le Chemin de la Croix n’est-il pas la voie royale de l’action de grâces, de la réparation, de la force et de la bénédiction ?

Voilà un abrégé des effets de vie que produit le saint exercice dans nos existences individuelles.

Mais cet exercice tutélaire sera-t-il sans effets de vie dans l’existence des nations ? Ô Jésus, vos chères nations chrétiennes n’ont-elles pas été déclarées guérissables, sanabiles fecit nationes ? Ne font-elles point partie du grand peuple d’acquisition qui a formé votre héritage, populus acquisitionis ? Oui vraiment, l’exercice du Chemin de la Croix possède aussi pour elles des effets de vie, des secrets de rajeunissement, de rénovation, en particulier pour la France : votre France, ô Jésus, non seulement parce qu’elle est la fille ainée de votre Église, mais parce que les événements lui ont fait une place inattendue dans le drame de votre douloureuse Passion.

II — Remontons aux origines de la France.

C’était la veille de Noël. Le fondateur de la nation française se préparait à son baptême ; Clotilde était à ses côtés. Pour exciter la foi naissante du chef des Francs et sa contrition de pécheur, saint Remy lui expliquait, l’Évangile à la main, les scènes poignantes de la Passion. Clovis buvait cette parole. Tout à coup, ému, emporté par l’amour, il s’écrie « Que n’étais-je là avec mes Francs ?… » Que cette parole est belle, avec quel accent elle a dû être prononcée ! Mes Francs, mes braves Francs, comme j’aurais, avec eux, empêché la Passion ! Comme ils auraient dispersé ces lâches bourreaux, même la légion romaine ! Parole magnanime, elle a déterminé la vocation de la nation française. Il y a des paroles qui créent des vocations, celle-là en est une ; du souffle généreux de Clovis en faveur du Christ, est sortie l’âme de la France.

Ô cieux, soyez dans l’étonnement, et toi terre de France, prête l’oreille. Par un renversement étrange et une révolution lugubre des choses, il advient que c’est le peuple franc, ce peuple duquel son magnanime chef affirmait qu’avec lui il n’y aurait pas eu de Passion, c’est ce peuple qui, malgré lui, est douloureusement employé à recommencer la Passion. En effet, n’est-ce pas sur la terre de France que les crucifix sont incessamment arrachés, que le Christ est proscrit de partout, que l’Église pleure et sanglote ? Dans son Encyclique Vehementer, Notre Très Saint Père Pie X n’a-t-il pas fait cette brûlante énumération :

« Vous avez vu violer la sainteté et l’inviolabilité du mariage chrétien par des dispositions législatives ; laïciser les écoles et les hôpitaux, arracher les clercs à leurs études et à la discipline ecclésiastique pour les astreindre au service militaire ; disperser et dépouiller les congrégations religieuses et réduire la plupart du temps leurs membres au dernier dénuement. D’autres mesures légales ont suivi : On a abrogé la loi qui ordonnait des prières publiques au début de chaque session parlementaire et à la rentrée des tribunaux ; on a supprimé les signes de deuil traditionnel à bord des navires le Vendredi-Saint ; on a effacé du serment judiciaire ce qui en faisait le caractère religieux ; on a banni des tribunaux, des écoles, de l’armée, de la marine, de tous les établissements publics enfin, tout acte ou tout emblème qui pouvait d’une façon quelconque rappeler la religion. »

Ainsi a parlé le Chef de l’Église ; de sa brûlante énumération, rapprochons le cri d’amour sorti de la poitrine du fondateur de la nation française : « Que n’étais-je là avec mes Francs ! » Ô Clovis, vous seriez-vous trompé ? Il y a de vos Francs, commandés par l’apostasie, qui recommencent la Passion !…

III. — « Que n’étais-je là avec mes Francs ! » La Providence divine avait recueilli et tenait en réserve ce cri d’amour.

L’an 1099, lorsque Jérusalem opprimée sous le cimeterre de Mahomet tendait vers l’Europe ses bras chargés de chaînes, les Francs s’y précipitèrent ; et le soir même de la délivrance qui fut un vendredi, l’armée des Francs guidée par Pierre l’Ermite et Godefroy de Bouillon montait au Calvaire en faisant le Chemin de la Croix, avec des sanglots de contrition et des larmes de reconnaissance. Ce Chemin de la Croix, à la lueur des torches, fut solennel.

Si la France du XXe siècle veut se délivrer de l’apostasie plus homicide que le cimeterre de l’Islam, qu’elle se souvienne non seulement de l’élan des croisés qui voulait dire : « J’étais là avec mes Francs ! » mais aussi de leur spontané Chemin de la Croix à la lueur des torches, un vendredi, au lieu même du Calvaire. Ô France de Clovis et de saint Louis, que toutes tes forces vives, restées chrétiennes et françaises, prennent position sur ton calvaire pour défendre la Croix de ton Dieu bafouée et menacée de disparaître.

Ouvrez la marche, bataillons des misères humaines. Assemblez-vous toutes et rangez-vous autour du Dieu crucifié qui vous a tant de fois soulagées.

Lépreux, passez devant le Golgotha, et, la main levée, dites : Nous avons besoin de Lui ! — Sans la Croix, en effet, la lèpre reviendrait bientôt sur vous, plus horrible et plus dévorante.

Mendiants, passez devant le Golgotha, et, la main levée, dites : Nous avons besoin de Lui ! — Sans la Croix, en effet, on vous apercevrait bientôt mourants de faim le long des routes et des fossés.

Et vous, pauvres aliénés, passez aussi devant le Golgotha, et, de vos mains inconscientes et crispées, retenez la folie de la Croix. Ah ! sans elle, personne ne prendrait bientôt plus soin de votre terrible état.

À la suite du bataillon des misères, nous prêtres, soyons au centre de ce grand Chemin de Croix national ; faisons fréquemment le saint exercice, et si c’est possible tous les vendredis, jusqu’au jour de la délivrance. Que notre modèle, après Jésus, soit saint Jean de Dieu. On sait que pendant un horrible incendie qui ravageait un hôpital consacré aux pauvres fous, Jean se précipita au milieu des flammes, courant çà et là, emportant les pauvres fous sur ses épaules ; et qu’après avoir ainsi passé une demi-heure dans la fournaise, il en sortit miraculeusement sain et sauf, disant » que le feu qui l’entourait dans l’incendie n’avait pas une ardeur aussi vive que celui dont son cœur était embrasé. » On sait également que, dans sa dernière agonie, se levant brusquement, il se mit à genoux sur sa couche, pressant dans ses mains et sur son cœur Jésus crucifié, et qu’il mourut ainsi dans le baiser du Seigneur, tenant encore durant six heures, sans le laisser échapper de ses mains, le crucifix : prodige d’amour qu’on dut faire cesser pour procéder à ses funérailles. Ô mes frères dans le sacerdoce, c’est l’heure de l’incendie : arrachons tant de malheureux insensés aux flammes éternelles ; et si nous devions mourir, qu’on nous trouve à genoux, pressant dans nos mains et sur notre cœur le crucifix adoré.

IV — Outre le bataillon des misères, outre la phalange sacerdotale, l’exercice du Chemin de la Croix appelle à lui une véritable armée d’élite : laquelle ?

Si l’on y prend garde, depuis le christianisme, il y a rarement des apparitions d’anges. Sous la loi ancienne, elles étaient fréquentes : les anges venaient diriger, aider et secourir le peuple de Dieu. Sous la loi évangélique, ils n’interviennent qu’avec réserve, selon cette pensée charmante : par révérence pour les femmes chrétiennes et les vierges du Seigneur, qui sont devenues des anges de bon secours dans tous les besoins.

Or, pour délivrer la France de l’apostasie, l’exercice du Chemin de la Croix fait appel a toute une armée de ces anges de bon secours. Comment cela ?

Sur le point de s’abandonner aux tourments de sa douloureuse Passion, le Christ tout-puissant disait : Pensez-vous que je ne puisse pas prier mon Père, et qu’il ne m’enverrait pas aussitôt plus de douze légions d’anges ? La légion romaine était composée de six mille hommes. Douze légions angéliques eussent formé une véritable armée : soixante-douze mille anges.

Ô bon Jésus, daignez mettre au cœur des femmes chrétiennes et de vos vierges le dessein de former au Chemin de la Croix cette armée angélique qui sauvera la foi en France. Voici une association providentielle pour favoriser ce dessein : il s’est fondé à Rome en 1884 l’Association du Chemin de Croix perpétuel ; son centre est l’antique église de l’Ara coeli au sommet du Capitole. Notre Éminentissime et bien-aimé Cardinal-Archevêque vient d’obtenir qu’en dépendance de l’Ara coeli, un centre secondaire du Chemin de Croix perpétuel soit établi, pour toute la France, dans sa chère ville de Lyon. Ô Jésus, inspirez à vos vierges qui gardent le feu sacré, aux mères chrétiennes dont le cœur a été froissé par les audaces de l’apostasie, aux humbles ouvrières dont le trésor est le travail et la pureté, inspirez-leur à toutes la générosité d’entrer dans cette Association du Chemin de Croix perpétuel, et de former ainsi, sur la voie douloureuse de France, les douze légions d’anges dont il fut parlé à Gethsémani. Jésus, ô bon Jésus, vous les avez refusées pour vous-même, mais n’est-ce pas l’heure de les demander et de les faire accourir pour conserver la vie de votre France bien-aimée ? Tous les prêtres adorateurs vous adressent cette supplication.

 

 

(Allocution de M. le chanoine Joseph Lémann aux prêtres adorateurs dans l’église Saint-Pierre, 3 mai, fête de l’Invention de la Sainte Croix.)

 

 

250è anniversaire de l’approbation par le Saint-Siège du culte liturgique du Sacré-Cœur de Jésus.

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Deux-cent-cinquantième anniversaire de l’approbation par le Saint-Siège du culte liturgique du Sacré-Cœur de Jésus.

 

1765 – 6 février – 2015

Pompeo Batoni, Sacré-Cœur de Jésus

Rome, église du Gesù : célèbre tableau du Sacré-Cœur de Jésus, œuvre de Pompeo Girolamo Batoni (1709-1787)


 

Vendredi 6 février 2015,
Premier vendredi du mois dédié à la réparation envers le divin Cœur de Jésus ;
Fête de Saint Vaast, catéchiste du Roi Clovis puis évêque d’Arras ;
Fête de Saint Tite, disciple de Saint Paul puis évêque en Crête.

 

* * * * *

 

La Providence a voulu qu’en cette année 2015, le 6 février coïncidât avec le premier vendredi du mois, jour spécialement dédié à la dévotion réparatrice en l’honneur du Sacré-Cœur de Jésus : ce 6 février, en effet, marque précisément le deux-cent-cinquantième anniversaire de l’approbation romaine du culte liturgique du Sacré-Cœur de Jésus.

Le Royaume de France adopta cette fête du Sacré-Cœur à la suite de cette approbation romaine –, mais commençons d’abord par résumer ici brièvement les faits :

Sainte Marguerite-MarieSainte Marguerite-Marie (1647-1690), religieuse de la Visitation de Paray-le-Monial, avait reçu des révélations spéciales de Notre-Seigneur Jésus-Christ qui lui dévoilait les mystères de Son divin Cœur, la chargeait d’en diffuser la dévotion en insistant sur son caractère réparateur, et lui demandait d’œuvrer pour que l’Église instituât une fête liturgique particulière où jour qu’Il lui désignait pour cela.

Sainte Marguerite-Marie mourut sans autre consolation que d’avoir vu la dévotion au Cœur adorable de Notre-Seigneur commencer à s’implanter dans son propre monastère, et dans plusieurs autres monastères de l’Ordre. Elle avait pu dévoiler et expliciter les desseins divins à plusieurs supérieures visitandines et à des religieux de la Compagnie de Jésus qui, conquis, s’efforcèrent eux-aussi, de faire connaître et aboutir les demandes du Sacré-Cœur.

C’est ainsi, en particulier, que se développèrent des Confréries du Sacré-Cœur qui eurent une grande influence pour le rayonnement de ce culte : les évêques qui approuvaient la création de ces confréries dans leurs diocèses ne pouvaient que constater les fruits de grâce et de sanctification de cette dévotion dans l’âme des fidèles.

Néanmoins, il n’existait pas, tant que le Saint-Siège ne l’avait pas autorisé, d’office liturgique ni de formulaire de messe propre, et les évêques pouvaient seulement autoriser, au jour demandé par Notre-Seigneur (c’est-à-dire le vendredi suivant l’octave de la fête du Très Saint Sacrement), la célébration de la messe déjà existante en l’honneur des Cinq Plaies de Notre-Seigneur.

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VATICAN D’EUX : canonisations, béatifications, synode & Cie…

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Une tempête impétueuse a soufflé dimanche dernier dans beaucoup de chapelles d’une certaine tradition…

Des ralliés (n’en parlons pas !) aux tradis de la fausse-majorité-Traditionnelle (F$$PX) jusqu’aux tradis Verruenien (1) se sont “scandalisés” dimanche 19 octobre 2014… suite aux derniers événements que la secte conciliaire concluait en ce « Dimanche des conviés aux noces » (pour nous ! pas pour Eux…).

Ce dimanche nous présentait pourtant, selon Dom Pius Parsch, une magnifique image de l’automne liturgique (dans l’Église catholique !) :

Dom Pius ParschNous voyons une salle de festin brillamment éclairée, où sont assis de nombreux invités, revêtus d’habits d’une blancheur éclatante. Dans l’attente, tous portent leurs regards vers la porte qui doit s’ouvrir à tout instant pour laisser entrer le Roi venant rendre visite aux invités ; les invités, c’est nous, chrétiens ; la blanche robe nuptiale, c’est le vêtement baptismal de la filiation divine ; le roi qui arrive, c’est le Seigneur dont le retour est attendu. La grande préoccupation de notre vie doit être de posséder la blanche robe nuptiale ; c’est l’homme nouveau que nous devons revêtir dans la vraie justice et sainteté (Épître) ; c’est l’accomplissement de la volonté de Dieu (Oraison).

 Et nos bons tradis n’avaient aux oreilles et à la bouche qu’une préoccupation…

Ce 19 octobre restera dans l’histoire comme le jour où Jean-Baptiste Montini aura été béatifié par le pape François…

 

La F$$PX s’étant fendue de quelques communiqués :

« À l’issue du Synode extraordinaire sur la famille, le dimanche 19 octobre 2014, le pape François procèdera à la béatification du pape Paul VI. La Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X exprime les plus sérieuses réserves sur les béatifications et canonisations des papes récents, dont la procédure accélérée s’affranchit de la sagesse des règles séculaires de l’Église. »

synode_octobre_2014

« À l’annonce de la béatification de celui qui gouverna l’Église dans la tourmente des années soixante et soixante-dix, certaines personnes s’étonnent, peut-être s’émeuvent, mais beaucoup, au bout du compte, garderont le silence. Que peut-on dire en effet contre une béatification ? N’est-elle pas l’aboutissement d’un procès en forme canonique, au cours duquel on a examiné les vertus du « serviteur de Dieu », qui ont été trouvées héroïques ? »

 

Du côté de l’Institut (IBMC) même combat !… Certains prêtres allant jusqu’à célébrer leur Sainte Messe « en réparation de ces scandales »…

« Mes chers fidèles,

Ce dix-neuvième dimanche de la Pentecôte doit être marqué malheureusement d’une pierre noire sur le calendrier de l’histoire de l’Église Universelle, de l’Église catholique. C’est un jour de deuil car aujourd’hui les âmes sont scandalisées, tout d’abord par la clôture de ce pseudo Synode des Évêques sur la famille convoqué par Bergoglio-François 1er et aussi, vous le savez, par la pseudo Béatification de Montini-Paul VI présenté comme héroïque de pratique des vertus chrétiennes… »

 

Les abbés anti-ralliéristes de la fausse résistante, eux aussi, ne sont pas en reste… qui comme l’ineffable R.P. Pierre-Marie des BonsHommes d’Avrillé, alias “Dominicus” dans un « Tiré à Part, du 18 octobre 2014 » de la Revue « Sel de La Terre » écrit :

Pierre-Marie de KergolayAprès la reconnaissance de « l’héroïcité des vertus » du pape Paul VI par Benoît XVI le 20 décembre 2012, le dimanche 19 octobre 2014 a eu lieu à Rome sa prétendue béatification par le pape régnant François accompagné du pape sortant Benoît XVI. Après les fausses canonisations des papes Jean XXIII et Jean-Paul II, nous avons une fausse béatification.

En effet le pape Paul VI ne peut pas être présenté comme un modèle pour les chrétiens. Pour être béatifié ou canonisé, un pape doit avoir exercé des vertus chrétiennes héroïques non seulement comme chrétien, mais comme pape. Or, loin d’avoir exercé des vertus exemplaires, le pape Paul VI est un de ceux qui ont le plus fait, avec les papes Jean XXIII et Jean-Paul II, pour l’auto-démolition de l’Église.

Commençons par rappeler quelques faits concernant son pontificat, puis donnons quelques documents…

 


 

Et bien NON ! mes chers Fidèles semper idem

Nous sommes d’Église Catholique ! (corps mystique de Jésus-Christ)

 

 

NON !

 

Parce que cette “église” est une des nombreuses sectes qui pullulent autour de l’Église catholique…

Mais N’est Pas l’Église catholique !

Elle s’est définie elle-même : « église Conciliaire »…

 

« dimanche 19 octobre, jour de tristesse,
jour de deuil…marqué malheureusement d’une pierre noire »

 

Uniquement pour Tous les « Una Cum »

Pour le Fidèle semper idem

Sur mon agenda, sur le calendrier de l’histoire de l’Église Universelle, de l’Église catholique au 19/10/2014 :

(Dix-neuvième Dimanche après la Pentecôte)
(Saint Pierre d’Alcantara)

 

 RIEN...

 

 


[1] Verrua Savoia (français : Verrue) est une commune italienne de la province de Turin dans la région du Piémont en Italie, siège de l’Institut Mater Boni Consilii, société religieuse fondée par quelques prêtres italiens de la Fraternité Sacerdotale Saint Pie X de Mgr Lefebvre sortis de ladite Fraternité en décembre 1985.

 

PAPA SUPERSTAR

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Nos confrères de Radio Cristiandad (La Voz de la Tradición Católica) ont publié le 30 janvier dernier, un article d’Osko, (l’auteur de l’article) intitulé « Un « Papa » SuperStar » suite à la « Une » de la revue rock emblématique Rolling Stone sur Bergo(go)glio 1er.

Cet article nous a apparu assez intéressant et amusant pour vous en proposer la traduction en français…

 

Sortie prochaine d’un opéra-rock :

 

Papa SuperStar

Bergo(go)glio 1er SuperStar

Le « Pape » SuperStar

 

 

Et pourquoi pas ? Puisqu’on a déjà connu un « opéra » irrespectueux et à coup sûr blasphématoire consacré au personnage de Jésus-Christ (ou ce que les jobards entendent par Jésus-Christ), pourquoi ne pas mettre en scène un opéra-rock dont les superstars seraient les pseudo-papes conciliaires ?

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Twist again à Rio : « la façon dont on prie, c’est la façon dont on croit »

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Les JMJ 2013 de Rio se sont terminées hier soir sur la plage de Copacabana à Rio de Janeiro avec papeFrançois et deux à trois millions de personnes…

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Avant la coupe du monde de football de 2014 et les Jeux olympiques d’été de 2016, les JMJ 2013 constituent le premier des trois événements mondiaux majeurs dont l’organisation a été confiée au Brésil. (!!!!! Wikipedia.org : Journées mondiales de la jeunesse 2013) C’est tout vous dire !…

Quelques singeries en différé des JMJ de Rio !

JMJ : Jamboree Mondial des Jobards —
Dans ma jeunesse, JMJ, avait une toute autre signification. Jésus, Marie, Joseph mais les moins de cinquante ans ne doivent pas savoir !

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JMJ : le plus grand lupanar du monde : Soutanes et bikinis sur la plage de Copacabana

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RIO DE JANEIRO – Deux millions de personnes étaient rassemblées samedi soir sur la plage de Copacabana à Rio de Janeiro avec le pape François pour le début de la veillée de prière des Journées mondiales de la jeunesse (JMJ), a estimé le Vatican.

« Il y a deux millions de personnes », a indiqué le porte-parole du Vatican, le père Federico Lombardi, à l’AFP, alors que la célèbre plage carioca était noire de monde, totalement recouverte de tentes et de sacs de couchage.

Le maire de Rio, Eduardo Paes, a estimé samedi que près de trois millions de personnes assisteront dimanche sur la plage de Copacabana à la messe de clôture des JMJ célébrée par le pape François.

« Je m’attends à ce que l’on batte le record (d’affluence) de l’histoire de la plage de Copacabana. Je pense qu’il y aura entre 2,5 et 3 millions de personnes », a déclaré le maire samedi lors d’une conférence de presse.

« J’en vois beaucoup qui ne sont pas catholiques, qui n’ont pas la ferveur chrétienne mais qui viennent voir le pape », a souligné le maire.

 

M. l’abbé Marchiset nous a parlé dimanche avant-dernier (au Neuvième dimanche après la Pentecôte) des sacrilèges dans les sanctuaires, mais il faut parler aussi de ces attitudes liturgiques conciliaires. Suivant l’adage « la façon dont on prie, c’est la façon dont on croit », ces attitudes manifestent une toute autre foi, et bien sûr n’expriment pas cette vertu d’humilité et n’incitent guère à la contrition des péchés !

Un Festival de Viande : Un Carnaval … Un Bonheur Extrême pour Bergoglio

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quand il fut élu “pape”, il a dit, « arrêtons avec le carnaval »

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Alors que l’auto-destruction de l’église Conciliaire s’approfondit chaque jour, Francisco/Bergoglio se trouve des joies au Brésil, en jouissant de son carnaval grotesque.

Nous voyons ici le bonheur qu’il a quand il a salué un groupe d’Indiens d’Amazonie, après avoir terminé une rencontre qui l’a eu comme protagoniste principal dans le Théâtre Municipal de Río de Janeiro :

* * *

JMJ 2013 : Les Princes de L’eglise Conciliaire (de V2.d’eux) Donnent un Exemple de Spiritualité et de Recueillement

 

 

Un Esprit de Recueillement et de Réflexion Profondément Sacramentelle dans la JMJ 2013

 

Un échantillon impressionnant de « l’esprit » qui anime « l’église » …

Pénitence ! Réparation ! Discours !
Paraissent crier les milliers et milliers de cœurs contrits par leurs péchés.

Les vêtements révèlent aussi la profondeur du sens pénitentiel de ce rassemblement massif.

Les mêmes mouvements, la piété affectée qui élève l’âme et de la musique sacrée ont composé le cadre idéal pour cette manifestation de la foi « qui déplace les montagnes » (de pognon)

Francisco ne se lasse pas de répéter « Je veux une église pauvre » … Et c’est ce que nous avons !

Très pauvre et misérable … angoissante …

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Le Carnaval de la JMJ 2013

 

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Neuvième dimanche après la Pentecôte – 2013

Mes bien chers frères, avec l’Épître et l’Évangile de ce neuvième dimanche après la Pentecôte, l’Église nous met en garde contre l’idolâtrie.

Considérons donc cette mise en garde, et regardons tout d’abord la gravité du culte d’idolâtrie.

Dans le passage de l’Épître aux Corinthiens, saint Paul se reporte à l’épisode de l’adoration du veau d’or. Il a cette mise en garde contre l’idolâtrie : « Ne devenez point idolâtres non plus, comme quelques-uns d’entre eux, dont il est écrit : Le peuple s’assit pour manger et boire, et ils se levèrent pour jouer ». Nous savons en effet que pendant que Moïse était monté au Sinaï, le peuple porté au mal, avait demandé à Aaron de lui faire un dieu, et Aaron avait ôté tout frein au peuple, l’exposant à devenir une risée parmi ses ennemis. Retenons bien la cause de cette débauche, car les mêmes causes produisant les mêmes effets, nous comprendrons la cause de ce que nous voyons aujourd’hui.

Devant l’idolâtrie et la débauche du peuple, Moïse brisa donc les tables de la loi et réduisant en poudre le veau d’or, il en fit boire aux enfants d’Israël. Et le premier châtiment de cette idolâtrie fut immédiat : Moïse dit à tous les enfants de Lévi : « Ainsi parle Yahweh, le Dieu d’Israël : Que chacun de vous mette son épée à son côté ; passez et repassez dans le camp d’une porte à l’autre, et que chacun tue son frère, chacun son ami, chacun son parent ! ». Vingt-trois mille hommes exécutèrent l’ordre. Les lévites furent récompensés de cet acte courageux en étant associés au service du culte.

Considérons alors la cause et le châtiment de ce grave péché d’idolâtrie, car vous n’êtes pas sans savoir, mes bien chers frères, que ce qui est arrivé aux hébreux, a été écrit pour notre instruction. Nous avons donc vu que c’est Aaron qui a ôté tout frein au peuple hébreu. Les hébreux qui se sont alors livrés à l’idolâtrie et puis à la débauche. Aujourd’hui, c’est la prévarication des clercs, des évêques tout particulièrement, abandonnant leurs fonctions de gardiens de la foi et de la morale, qui a comme conséquence directe, ce culte de l’homme à travers ces nouvelles liturgies, et puis toute cette débauche dans la morale, dans les mœurs. Oui, les rênes se trouvent débridées, et le peuple fait continuellement la fête. Et comme pour s’étourdir, il ne sait même plus que choisir dans tous ces divertissements qui sont l’occasion bien souvent de licences et de débauches.

Mais, mes bien chers frères, je serais incomplet dans ces explications, si je ne vous parlais pas également  des  sacrilèges dans les églises, dans les sanctuaires bénis, consacrés, qui ont donc été les demeures de Dieu ici-bas. Car dans une église qui possède encore son mobilier religieux, tout rappelle que ce lieu est redoutable que c’est la demeure de Dieu. Vous le savez, l’Église reprend ces paroles de Jacob, lorsqu’il réalisa la portée de son songe, quand il prit alors la pierre qui lui avait servi d’oreiller, l’érigea en stèle et répandit de l’huile à son sommet. En effet il s’écria : « Que ce lieu est redoutable, il n’est autre que la demeure de Dieu, c’est la porte du Ciel », et il appela ce lieu Béthel, c’est-à-dire la maison de Dieu. La liturgie reprend donc ces paroles pour les appliqués désormais aux sanctuaires catholiques.

Réfléchissez alors quelques instants sur ce qui se passe dans ces sanctuaires, à tous ces sacrilèges, sous l’égide d’un clergé qui permet toutes sortes de spectacles et qui officie dans des cérémonies qui n’ont plus rien à voir avec la sainte Messe et la sainte liturgie catholique. Comme Aaron, se sont eux malheureusement qui commettent ces iniquités et qui conduisent le peuple dans toutes ces iniquités. C’est bien sûr le démon qui aspire à tout cela ! Mgr Gaume le dit dans son Traité sur le Saint-Esprit : « Comme autrefois pour les Juifs, écrit-il, Satan pousse aujourd’hui les chrétiens à toutes sortes d’iniquités : c’est ce que saint Paul appelle « l’idolâtrie spirituelle, dont l’effet immédiat est d’anéantir en tout ou en partie la salutaire influence de l’auguste mystère de la Rédemption ».

Et parmi toutes ces iniquités, il faut bien parler de toutes ces messes, certes valides, mais malheureusement au cours desquelles les prêtres et les fidèles qui se disent de Tradition, sont en union avec l’hérétiques au Canon de la messe ! Cette union avec l’hérétique constitue un délit qui, ne nous y trompons, pas, car rien n’est petit dans le culte envers Dieu, est du type sacrilège.

Quelle perte du sacré en 50 ans ! Quel commerce liturgique ne s’exerce-t-il pas dans les sanctuaires. On y danse, on s’y trémousse ! Et je n’ose bien sûr vous décrire la frénésie qui se manifeste dans certains concerts qui n’ont évidemment rien de religieux dans les édifices construits pour et par la foi catholique.

Pour nous mettre en garde de tout cela, l’Église a donc choisi ce passage de l’Évangile où nous voyons l’exemple de Notre Seigneur chasser les profanateurs du Temple et manifester son zèle pour le respect de la maison de Dieu. Notre Seigneur prend des cordes et chasse vendeurs et acheteurs du Temple. « Il est écrit, dit-Il : Ma maison sera appelée maison de prière ; mais vous, vous en faites une caverne de voleurs ».

Comprenons bien, par conséquent, que tout ce qui se passe depuis bien des décennies, que toutes ces différentes iniquités dans les lieux saints attirent la justice de Dieu. Tout cela nous attirent des châtiments, la juste justice de Dieu et saisissons une fois encore que Vatican II (d’eux), est le châtiment mérité de cette prévarication du clergé, et que dans cette révolution conciliaire, comme dans toute révolution d’ailleurs, il est nécessaire d’ôter le frein au peuple.

Les toujours mêmes ennemis du Christ et de l’Église, ces ennemis très rusés, comme le dit Léon XIII dans son Exorcisme, ont donc par l’intermédiaire du clergé prévaricateur, exécuté ce plan de la conjuration antichrétienne et réussi à ôter le frein au peuple. Rappelez-vous ce que dit  l’abbé Julio Meinvielle dans son ouvrage Les trois peuples. Il dit que « les ennemis déclarés de l’Église commencèrent à avoir du succès dans leur criminelle entreprise, seulement quand les chrétiens commencèrent à s’affaiblir dans l’esprit de leur vie intérieure ».

Désormais, nous le constatons bien à grande échelle, plus de sens chrétien, plus d’esprit de sacrifice, dans la vie même du baptisé, du clerc, voire chez beaucoup de religieux, de religieuses. Si bien que ces ennemis ont gagné et gagnent actuellement encore de grandes victoires pour la perte des âmes. Aussi, mes bien chers frères, puisque nous avons vu ce que fut le premier châtiment pour l’idolâtrie du peuple hébreu, châtiment qui fut immédiat, comprenons que le châtiment pour l’idolâtrie et les débauches d’aujourd’hui a réellement commencé.

Ce que nous vivons prépare la période du Sixième âge de l’Église que saint Jean décrit au chapitre XIII de l’Apocalypse. saint Jean parle de la bête qui monte de la mer. Cette bête, comme le dit le Père de Clorivière dans son Interprétation littérale de l’Apocalypse, c’est le monde idolâtre, ennemi de Jésus-Christ et de son Église. « Le dragon, précise-t-il, a suscité le monde ou l’assemblage des méchants du sein du siècle, comme d’une mer orageuse, pour continuer sa révolte parmi les hommes et les attirer avec lui dans l’abyme de la perdition ». C’est donc cet « assemblage des méchants » qui sert d’instrument au démon pour faire la guerre et porter les hommes à se ranger à sa suite et surtout, à lui rendre un culte idolâtre, car l’idolâtrie a toujours été le moyen de détourner les âmes du véritable culte envers Dieu.

C’est ce qui explique toutes ces religions, la multiplication de tous ces cultes idolâtres de par le monde, car le démon maintien ainsi ces âmes en son pouvoir.

Nous savons que son succès sera grand, avec ce temps qui lui est donné et ce plus de puissance que Notre Seigneur lui permet pour détruire l’Église, comme l’a entendu Léon XIII, mais dans des limites toutefois que Notre Seigneur impose. C’est pourquoi, il ne restera qu’un petit troupeau de véritables fidèles, et c’est la raison pour laquelle la très sainte Vierge dit bien à La Salette : « Combattez, enfants de lumière, vous, petit nombre qui y voyez ».

Voilà donc, mes bien chers frères, ce qu’il en sera de l’idolâtrie au Sixième âge, mais vous l’aurez compris, tout est déjà présent aujourd’hui dans les esprits, et la secte conciliaire a son veau d’or  qui s’appelle l’œcuménisme. Elle qui fait en sorte que ses membres ne croient plus aux dogmes, rejettent tout dogmatisme, elle s’est érigé un super dogme, celui de la religion et de la fraternité universelle. Écoutez comment, d’une façon prophétique Mgr Gaume, dans son ouvrage Où allons-nous, l’annonçait : « l’œcuménisme érigé en dogme, le dogme de la religion et de la fraternité universelle », dit-il. En quelques mots nous avons donc la synthèse de ce que nos contemporains pensent aujourd’hui.

Mais même si certains clercs de la fausse majorité traditionnelle parlent très certainement ce matin de tout cela, de ce qui revient a de l’idolâtrie, au culte de l’homme, inspiré par le démon, et prêchent contre les profanateurs de la liturgie et puis sur le zèle pour le respect de la maison de Dieu, il ne faut pas oublier que beaucoup d’entre eux sont en union avec l’hérétique au Canon de la Messe ! Alors, mes bien chers frères, n’acceptons absolument pas ces iniquités dans le culte qui est rendu à Dieu par le saint Sacrifice de la Messe. Ayons le plus grand respect de tout ce qui touche au culte divin !

Et puis, ne soyons pas idolâtres de nous-mêmes. S’affirmer être personnel, par exemple, c’est bien sûr de l’égoïsme. Mais il y a également  la sensualité,  qui est une forme d’idolâtrie, l’idolâtrie de soi-même, qui mène malheureusement aux péchés graves.

Aussi, puisque Notre Seigneur nous a montré que jadis le Temple était la maison de son Père, rappelons-nous que nos âmes, par le Baptême sont le temple du Saint-Esprit. De même que nous comprenons combien les demeures de dieu sont souillées, polluées par toutes sortes de cérémonies sacrilèges, comprenons aussi combien nous devons préserver nos âmes de toutes ces formes d’idolâtrie de soi-même.

Notre-Dame connaissant la sévérité miséricordieuse de son divin Fils à l’égard des profanateurs de notre sainte religion, et le temps des châtiments ayant déjà commencé, demandons-lui les grâces nécessaires pour toujours avoir ce respect de tout ce qui touche au culte divin et préserver notre âme de toutes ces formes d’idolâtrie.

Ainsi soit-il.

Abbé Michel Marchiset

 

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Ézéchiel 22, 26-28
Louis Segond (LSG)

26 Ses sacrificateurs violent ma loi et profanent mes sanctuaires, ils ne distinguent pas ce qui est saint de ce qui est profane, ils ne font pas connaître la différence entre ce qui est impur et ce qui est pur, ils détournent les yeux de mes sabbats, et je suis profané au milieu d’eux.

27 Ses chefs sont dans son sein comme des loups qui déchirent leur proie; ils répandent le sang, perdent les âmes, pour assouvir leur cupidité.

28 Et ses prophètes ont pour eux des enduits de plâtre, de vaines visions, des oracles menteurs; ils disent: Ainsi parle le Seigneur, l’Éternel! Et l’Éternel ne leur a point parlé.

 

St Matthieu  24, 32-42

32. Du figuier apprenez cette comparaison : Dès que sa ramure devient tendre et que ses feuilles poussent, vous savez que l’été est proche.
33. Ainsi, lorsque vous verrez toutes ces choses, sachez que (l’événement) est proche, aux portes.
34. Je vous le dis en vérité, cette génération ne passera point que toutes ces choses ne soient arrivées.
35. Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point.
36. Quant à ce jour et à l’heure, nul ne les connaît, pas même les anges des cieux, mais le Père seul.
37. Tels furent les jours de Noé, tel sera l’avènement du Fils de l’homme.
38. Car de même que dans les jours qui précédèrent le déluge, on mangeait et on buvait, on épousait et on était épousé, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche,
39. et qu’ils ne surent rien, jusqu’à la venue du déluge qui les emporta tous, ainsi sera aussi l’avènement du Fils de l’homme.
40. Alors, de deux (hommes) qui seront dans un champ, l’un sera pris, l’autre laissé ;
41. de deux femmes qui seront à moudre à la meule, l’une sera prise, l’autre laissée.
42. Veillez donc, puisque vous ne savez pas quel jour votre Seigneur doit venir.

 

Written by Cave Ne Cadas

juillet 29th, 2013 at 10:22 pm

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Sale temps pour Écône : La FSSPX menacée par Gerhard Ludwig Müller

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Le journal La Croix titrait hier, 2 juillet :

Mgr Müller à la tête de la Congrégation pour la doctrine de la foi

« Benoît XVI a nommé lundi 2 juillet l’évêque de Ratisbonne (Allemagne) comme préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi. Il succède au cardinal américain Levada, atteint par la limite d’âge.

Mgr Gerhard Ludwig Müller, évêque de Ratisbonne (Allemagne), que Benoît XVI a nommé, lundi 2 juillet, à la tête de la Congrégation pour la doctrine de la foi (CDF), serait-il, à une génération d’intervalle, un double de Joseph Ratzinger ? (…) »

http://www.la-croix.com/Religion/Urbi-Orbi/Carnet/Mgr-Mueller-a-la-tete-de-la-Congregation-pour-la-doctrine-de-la-foi-_NG_-2012-07-02-825989

Or ce Monsieur Gerhard Ludwig Müller, pseudo-“évêque” de Ratisbonne – totalement invalide comme “prêtre” et comme “évêque”, voir son Pedigree sur www.catholic-hierarchy.orgest hérétique et s’est manifesté en mai 2009, pour la destruction de la FSSPX.

Cet hérétique Gerhard Müller, nie la virginité perpétuelle de Marie. Voici la citation hérétique de Müller, à propos de la façon dont, selon lui, il faut entendre la virginité de La Très Sainte Vierge Marie :

« Il ne s’agit nullement de phénomènes s’écartant des caractéristiques physiologiques naturelles dans le processus de la mise au monde (comme la non-ouverture du canal, la non-violation de l’hymen et l’absence des douleurs de l’enfantement). Il s’agit en revanche de l’influence salvifique de la grâce rédemptrice du Sauveur sur la nature humaine » – Müller, Gerhard Ludwig : Dogme catholique. Pour l’étude et la pratique de la théologie (“Katholische Dogmatik. Für Studium und Praxis der Theologie” (Freiburg. 5th Edition, 2003)).

Et il n’est pas à une hérésie près ; Muller a professé au moins 4 hérésies :

– Négation effective de la virginité perpétuelle de Notre-Dame ;
– Négation effective de la transsubstantiation dans l’Eucharistie ;
– Négation effective de l’unité de l’Église ;
– Négation effective de l’exclusion des protestants de l’Église.

Il est condamné par le IVe Concile du Latran, par le Concile de Trente, ainsi que par les enseignements pérennes de l’Église !

L’habit ne fait pas le moine…

Ce Monsieur, qui succède au cardinal Levada, s’est illustré en 2009, en déclarant – en autres – que « Les quatre évêques de la FSSPX doivent tous démissionner, et dans la politique ne plus s’exprimer sur les questions de politique ecclésiastique. Ils devraient mener une vie exemplaire en tant que simple prêtre et aumônier dans le cadre de la réparation pour les dommages que le schisme a causé. » Voici l’interview de l’époque parue sur Zeit Online :

L’évêque de Ratisbonne – « Tous les quatre évêques de la FSSPX devraient démissionner et le séminaire de la FSSPX doit fermer »

Katholische Kirche: Interview mit Bischof Gerhard Ludwig Müller Nachrichten auf Zeit Online (Église catholique : Entretien avec Mgr Gerhard Ludwig Müller Article sur Zeit Online)

“Les évêques de la FSSPX devraient démissionner”

L’Évêque de Ratisbonne, Mgr Gerhard Ludwig Mueller, sur l’interdiction du Négationniste Williamson, dans son diocèse, et ce qu’il veut de la Fraternité Saint Pie X.

Dans son diocèse, la Fraternité Saint Pie X détient un séminaire – Mgr Gerhard Ludwig Müller (de gauche) veut le fermer.

ZEIT ONLINE : La levée de l’excommunication de l’évêque Williamson et son négationniste continuera à provoquer des protestations. Sûrement le pape Benoît savait-il cela à l’avance ?

Mgr Gerhard Ludwig Müller : En apparence, le pape est responsabilité. Mais pour la levée d’une excommunication le processus est interne, le travail des comités est crucial. Le pape Benoît XVI, dans un geste généreux, a ouvert les bras.

ZEIT ONLINE : Comment a-t-il décidé de ce geste ?

Müller : Le Pape a reçu une demande urgente de la FSSPX pour que l’excommunication soit annulée. C’était pour lui un acte généreux de tendre la main à un groupe se tenant à la frontière de l’Église. Pour le pape, ce n’est en aucun cas le signe d’un accord avec l’antisémitisme de Williamson ou d’autres membres de la FSSPX. Leurs déclarations diffèrent des principes de l’Église catholique.

ZEIT ONLINE : Néanmoins, l’Église catholique et le pape sont dans une mauvaise position, car un négationniste de l’Holocauste semble être réhabilité.

Müller : Le Christ n’a pas racheté les personnes et fondé la communauté des chrétiens de sorte que nous fassions aujourd’hui une discrimination contre les autres religions. Les déclarations faites par Williamson sont insoutenables et n’ont pas le sens de ce qu’un vrai catholique peut représenter. Ces déclarations doivent être rejetées avec toute la détermination possible. De plus, on ne peut pas parler de réhabilitation…

L’évêque de Ratisbonne, Gerhard Ludwig Mueller, demande à la Fraternité Saint Pie X de suivre les procédures du droit canon.

ZEIT ONLINE : Pourquoi pas ?

Müller : Les évêques et les prêtres ne sont pas réhabilités, le Pape ne fait que réagir à leur désir de lever l’excommunication. Maintenant nous devons évaluer s’ils répondent aux mêmes exigences, que l’église catholique place sur ses prêtres.

ZEIT ONLINE : Est-ce que la censure de l’évêque Williamson qui a été publié par le Supérieur Général de la FSSPX est suffisante ?

Müller : Non, ce n’est pas suffisant. Après la levée de l’excommunication, Mgr Williamson est sous l’autorité du pape – pas de celle de ses supérieurs. Le Saint-Père décidera de ce qui se passe avec cet évêque. Je recommande à la FSSPX s’éloigner de ces personnes.

ZEIT ONLINE : Vous avez interdit Mgr Williamson dans votre diocèse. Comment se fait-il ?

Müller : Il s’agissait d’un geste plutôt symbolique, par lequel je voulais montrer que l’Église catholique n’a rien à voir avec les théories de Williamson et aussi avec l’antisémitisme. Il a nié l’Holocauste dans le séminaire de Zaitzkofen de la FSSPX, qui est situé près de Ratisbonne. Le diocèse de Ratisbonne prend ses distances.

ZEIT ONLINE : Comment est-il [le diocèse de Ratisbonne] avec le séminaire de Zaitzkofen et comment va la Fraternité Saint-Pie X en Allemagne ?

Müller : La FSSPX doit retourner complètement dans l’Église catholique et reconnaître l’autorité du pape, les décisions du Concile Vatican II et reconnaître le droit canonique en vigueur. S’ils le font, ils doivent accepter également que le séminaire de Zaitzkofen tombe sous l’autorité de l’évêché de Ratisbonne. Le séminaire devrait être fermé et les étudiants devraient aller dans des séminaires de leur pays d’origine – s’ils sont aptes à cette fin.

ZEIT ONLINE : Jusqu’à présent, la FSSPX s’est peu occupée des protestations des évêques réguliers. Pensez-vous que ceci est différent maintenant ?

Müller : Tout le reste serait une tromperie perfide. J’ai écrit une lettre au Vatican et j’ai demandé de revoir le statut juridique du séminaire de Zaitzkofen. Même la Constitution de la Fraternité Saint Pie X devrait être considérée par des canonistes.

ZEIT ONLINE : Qu’est-ce que cela signifie pour la FSSPX, si vraiment ils reconnaissent sans réserve l’autorité du pape ?

Müller : Les prêtres qui ont été consacrés illégalement, n’ont plus d’obligation d’obéir à leurs évêques, mais seulement pape. Un évêque français de la Fraternité Saint Pie X appelé à Rome pour suivre l’enseignement spécial de son groupe – c’est absurde. La fonction d’évêque ne doit pas être utilisée abusivement pour parler de ses opinions politiques personnelles au détriment de l’Église.

ZEIT ONLINE : Les représentants de la Fraternité Saint Pie X, après la levée de l’excommunication, ne se sont pas vraiment montrés reconnaissants – à côtés des déclarations antisémites étaient également demandé au Vatican de revenir sur les réformes du Concile Vatican II.

Müller : Il me semble qu’il y a au sein de la FSSPX des réserves encore fortes contre le Concile Vatican II. Si le groupe ne tient pas ses promesses de se soumettre au Pape, il travaille sous un faux prétexte.

ZEIT ONLINE : La FSSPX peut-elle être facilement intégré dans l’Église catholique ?

Müller : Les points de vue théologiques de la FSSPX diffère en partie de l’Église catholique. Et politiquement, ils sont pour des idées que nous rejetons. En France, il existe des liens de la FSSPX avec l’extrême droite. De ceux-ci le FSSPX doit clairement se dissocier.

ZEIT ONLINE : Qu’est-ce qui va maintenant arriver aux évêques de la FSSPX après la levée de l’excommunication ?

Müller : La consécration Épiscopale illégale ne doit pas entraîner à une réception officielle. L’évêque est un ministre d’unité. Les quatre évêques consacrés par l’Archevêque Lefebvre n’ont pas les qualifications pour ce poste.

ZEIT ONLINE : Qu’attendez-vous maintenant de les évêques de la FSSPX ?

Müller : Les quatre évêques de la FSSPX doivent tous démissionner, et dans la politique ne plus s’exprimer sur les questions de politique ecclésiastique. Ils devraient mener une vie exemplaire en tant que simple prêtre et aumônier dans le cadre de la réparation pour les dommages que le schisme a causé.

 

Questions posées par Hauke Friederichs.

http://cathcon.blogspot.co.uk/2009/02/regensburg-bishop-all-four-sspx-bishops.html

« Die Pius-Bischöfe sollten ihr Amt niederlegen »

  1. http://www.zeit.de/online/2009/06/bischof-mueller-pius/seite-1
  2. http://www.zeit.de/online/2009/06/bischof-mueller-pius/seite-2
  3. http://www.zeit.de/online/2009/06/bischof-mueller-pius/seite-3

* * *

Mgr de Galaretta met en garde contre la nouvelle tête de la C.D.F.

Mgr Alfonso de Galarreta a ordonné deux prêtres dimanche 1er juillet à Zaitzkofen, il prêché en français qui a été traduit en allemand par le recteur du séminaire, l’abbé Frey.

L’évêque qui prêchait sur le sacerdoce, s’est plaint que l’ “évêque” de Ratisbonne, “Mgr” Müller, ait été nommé la veille (30 Juin) à la tête de la Congrégation de la Doctrine et la Foi, alors qu’il a nié la virginité perpétuelle de la Très Sainte Vierge Marie. Il n’est pas acceptable que le chef de la Congrégation professe une hérésie