Archive for décembre, 2014
Te Deum d’action de grâce de fin d’année 2014
Je vous offre Ô mon Dieu, par le Cœur Douloureux et Immaculé de Marie,
toutes mes joies…
toutes mes peines…
toutes mes difficultés de cette année…
Pour votre plus grande gloire,
en union avec celle de Notre Seigneur Jésus-Christ.
Te Deum d’action de grâce
de fin d’année 2014
Pax vobis !
Et pour finir l’année en beauté… une autre version par l’ineffable Bernard Lorber. (!!! )
Le Te Deum en chant grégorien par la Schola Bellarmina
« Le quart d’heure de Paul VI »
Je dédie cet article au “survivandiste” Jean-Baptiste André…
…qui attend bravement le retour de P.6.v²…
Son « pape » bien aimé…
Le quart d’heure de Paul VI
L’article d’Itinéraires intitulé « Le quart d’heure de Paul VI » (1976) illustre bien le procédé du ridicule qui tue adopté par Madiran. Paul VI fournit le texte. Il s’agit de l’instruction “Immensae Caritatis” (1) permettant de boire de l’alcool un quart d’heure avant de communier. L’autorisation concerne les malades, les vieillards, ceux qui les soignent et leur entourage. Voici le commentaire de Madiran dans Itinéraires :
« Qu’est ce donc que Paul VI leur permet de plus dans sa réglementation nouvelle ? C’est clair : de boire de l’alcool un quart d’heure avant de communier.
« Comme si les malades et les vieillards étaient gens qui ne peuvent s’abstenir d’alcool plus d’un quart d’heure : qui doivent en boire un coup toutes les quinze minutes…
« La loi en vigueur, au moment où Paul VI impose cette nouveauté, est de s’abstenir de vin et d’alcool une heure (une heure seulement !) avant de communier.
« S’abstenir de vin et d’alcool pendant une heure, même un ivrogne en est capable.
« Et pourtant Paul VI juge qu’une heure, c’est trop.
« Il décrète un quart d’heure.
« Mais un quart d’heure avant la communion, cela tombe forcément pendant la messe.
« Ainsi Paul VI autorise les vieillards et les malades non alités, et ceux qui les soignent et leur entourage, quand ils vont communier, à emporter avec eux leur fiole de pinard ou de gnole, pour s’en donner une rasade liturgique et vernaculaire, juste un quart d’heure avant la communion.
« Pour que le quart d’heure de Paul VI soit exactement respecté, il faudra sans doute instituer pendant la messe une double sonnerie supplémentaire.
« Première sonnerie : “Vous pouvez encore boire un coup”.
« Deuxième sonnerie : “Rien ne va plus”. »
Itinéraires, 18 octobre 1976, Supplément-voltigeur, numéro 41.
Source : TradiNews ; in [Jean de Viguerie – Présent] : http://tradinews.blogspot.fr/2014/12/jean-de-viguerie-present-hommage-jean.html
[1] Instruction Immensae caritatis (29 janvier 1973)
Messe de la nuit de Noël de l’anti-pape François Ø avec l’« Et Incarnatus est » de Mozart
Une petite révolution cette année pour la « messe de minuit » dite à 21 h 30 (!!! comme toujours chez’Eux…) de la basilique Saint-Pierre : on y a entendu le « Et incarnatus est » de Mozart en sus du Credo en grégorien.
papeFrançois voulait du Mozart lors de la messe de Noël
« Et le Verbe s’est fait chair, et Il a habité parmi nous », proclame Jean (!!! chez’Eux on ne dit plus Saint…) dans le magnifique prologue de son Évangile. À Noël, toute l’attention se porte sur ce mystère central de la foi chrétienne : le Verbe de Dieu s’est fait homme. Le mystère est si profond que le croyant ne peut guère faire plus que garder le silence en le contemplant.
En effet, pendant des siècles, durant la messe, les fidèles devaient s’agenouiller (aujourd’hui ils sont invités à s’incliner chez’Eux…) pendant ces paroles du Credo : « Pour nous, les hommes et pour notre salut, Il descendit du ciel. Par l’Esprit Saint, Il a pris chair de la Vierge Marie, et s’est fait homme » (disent-ils chez’Eux…). En latin, la phrase clé est : « Et incarnatus est » (« Et Il s’est incarné »). papeFrançois a justement évoqué ces paroles, en particulier la merveilleuse interprétation qu’en a faite Wolfgang Amadeus Mozart, dans une de ses grandes œuvres chorales : « En musique, j’aime évidemment Mozart. L’« Et incarnatus est » de sa Messe en Do est indépassable, a-t-il confié l’année dernière dans une interview réalisée par le père Spadaro. Il te conduit à Dieu ! ». La tendre et apaisante façon dont Mozart présente cette partie du Credo est idéale pour Noël, lorsque les pensées se tournent vers l’Enfant sans défense et sa Mère aimante.
Cette partie de la Messe du compositeur dure huit minutes. Une éternité pour beaucoup de gens (chez’Eux…), particulièrement dans notre monde où tout va trop vite. Mais l’antipape la voulait expressément pour la « nuit de Noël » (à 21h 30 chez’Eux…) dans la basilique Saint-Pierre. Et il a demandé à un Autrichien, Manfred Honeck, de la diriger. « Normalement, c’est le chœur de la chapelle Sixtine qui chante la liturgie et le Credo en latin, en grégorien, s’est étonné Manfred Honeck. En fait, j’ai été surpris que le Pape en personne souhaite insérer du Mozart dans le Credo chanté par le Chœur de la Chapelle Sixtine. » Manfred Honeck, 56 ans, dirige l’Orchestre symphonique de Pittsburgh. C’est la soprano israélienne Chen Reiss qui interprèta le « Et incarnatus est ».
Le chef d’orchestre a avoué avoir été intrigué par le choix de ce morceau musical par papeFrançois. « On dirait que c’est un Pape qui voit les choses différemment, a-t-il déclaré. Vous imaginez ? Au Vatican, le chant grégorien n’est pas en usage depuis 50 ou 100 ans, mais depuis des centaines d’années, toujours de la même manière. C’est la première fois, m’a-t-on dit, que l’on utilise Mozart au milieu du chant grégorien, et cela à la demande expresse du Pape. » (…il le prend pour le « Pape », lui !!!)
Manfred Honeck a également été surpris de recevoir un appel du Vatican pour lui proposer de conduire l’orchestre. « Mon manager m’a demandé : « Que fais-tu la nuit de Noël ? » Une demande stupide, ai-je pensé, car il savait parfaitement que je la passerais avec ma famille. Je n’aurais jamais imaginé ne pas être chez moi une nuit de Noël. » Et avant de quitter son paisible village autrichien, il a consulté sa femme et ses six enfants.
Mais, pour le catholique (ou conciliaire ???) qu’il est, diriger un orchestre au Vatican constitua un événement marquant dans une carrière déjà prometteuse. « Être là, au cœur du catholicisme, et célébrer Noël avec le Pape, c’est une chose absolument inouïe pour moi et pour ma famille. Une grande aventure, un moment inoubliable. Je suppose que ce sera un peu plus mouvementé qu’à la maison. Ce sera une expérience mémorable pour moi de pouvoir voir le Pape et participer à la Messe dans les lieux où ont été Pierre et Paul. »
D’après une nouvelle du site conciliaire « Aleteia »…
Voici donc l’interprétation de l’israélienne Chen Reiss :
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Pour notre part, nous préférons Arleen Auger et le Symphonieorchester des Bayerischen Rundfunks de Leonard Bernstein :
Arleen Auger, née le 13 septembre 1939 à South Gate (Californie), morte le 10 juin 1993, était une cantatrice soprano colorature (*) américaine.
(*) En musique classique, le terme coloratura (du latin « colorare » qui signifie « orner ») qualifie une voix virtuose apte à réaliser des vocalises complexes au sein d’un répertoire richement orné : trilles, arpèges, notes piquées, etc. Il est également employé fréquemment sous les formes francisées colorature ou coloratoure.
Un autre Sermon de saint Jean Chrysostome sur la Nativité
Saint Jean Chrysostome
Homélie pour la Nativité de
Notre-Seigneur Jésus-Christ.
Tome VI, p. 579-585
AVERTISSEMENT.
L’homélie sur la fête de Noël est citée par saint Cyrille d’Alexandrie sous le nom de saint Chrysostome et une partie de ce que ce Père en a cité se trouve dans les actes du concile d’Éphèse. Malgré un témoignage si positif ; on a cependant émis des doutes sur l’authenticité de cette homélie telle que nous l’avons. Ces doutes se fondent sur ce que saint Cyrille, dans sa citation, rapporte à la sainte Vierge les paroles suivantes : Elle embrasse le Soleil de justice qui ne peut être circonscrit, tandis que dans notre homélie, elles sont dites de Béthléem. C’est sur ce fondement que Tillemont ne veut voir dans le morceau suivant qu’un centon formé de passages empruntés tantôt à saint Chrysostome, tantôt à saint Athanase : quoi qu’il en soit, homélie ou centon, la pièce est fort belle et ne manque ni de suite dans les idées, ni d’unité dans le style.
Rappel aux incrédules : Jésus-Christ EST NÉ le 25 décembre
La synagogue gardait la promesse écrite ; l’Église possède l’objet de la promesse.
Aujourd’hui, le lien antique est brisé, le diable est couvert de confusion, les démons se sont enfuis, la mort est détruite, le paradis est ouvert, la malédiction est effacée, le péché a été banni, l’erreur a été vaincue, la vérité est revenue, et la parole de la piété est répandue et propagée en tous lieux. La vie du ciel est implantée sur la terre, les anges communiquent avec les hommes, les hommes ne craignent point de s’entretenir avec les anges. Et pourquoi ? Parce qu’un Dieu est venu sur la terre et l’homme dans le ciel, et qu’ainsi tout a été uni et mêlé. Il est venu sur la terre, lui qui est tout entier dans le ciel, et, étant tout entier dans le ciel, il est tout entier sur la terre. Étant Dieu, il s’est fait homme, sans renoncer à sa divinité. Étant le Verbe, non sujet au changement, il s’est fait chair : il s’est fait chair afin d’habiter parmi nous. Il n’est point devenu Dieu, mais il était Dieu. Mais il s’est fait chair, afin qu’une crèche pût recevoir Celui que le ciel ne pouvait contenir. Il est donc posé dans la crèche, afin que Celui qui nourrit toute créature reçoive d’une vierge mère la nourriture qui convient à un petit enfant.
Et de nombreuses personnes (ou sites) véhiculent la désinformation sur la date de naissance de Notre-Seigneur Jésus-Christ incarné… pour détruire La Vérité, par le mensonge — selon l’enseignement de Voltaire « mentez, mentez, il en restera toujours quelque chose », et de son père le diable — qui a été pourtant maintes fois réfuté depuis belle lurette et en particulier par Saint Jean Chrysostome au IVe siècle, par Rohrbacher en 1876 et par l’abbé Michel Marchiset qui tous les ans nous le rappelle dans son sermon de Noël ou de l’Épiphanie :
[audio:http://catholicapedia.net/audio/ab-Marchiset_Jesus-Christ-est-ne-un-25-Decembre.mp3|titles=Jésus-Christ est né un 25 Décembre|artists=Abbé Marchiset]Voici donc, une nouvelle fois, la réfutation, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes :
NOËL ! NOËL ! …Joie de Noël 2014
« Réjouissons-nous, mes Frères, car ce jour est sacré, non à cause du soleil visible, mais par la naissance de l’invisible créateur du soleil. Le Fils de Dieu a choisi ce jour pour naître, comme il s’est choisi une Mère, lui créateur à la fois et du Jour et de la Mère. Ce jour, en effet, auquel la lumière reprend accroissement, était propre à signifier l’œuvre du Christ qui, par sa grâce, renouvelle sans cesse notre homme intérieur. L’éternel Créateur ayant résolu de naître dans le temps, il fallait que le jour de sa naissance fût en harmonie avec la création temporelle. »
saint Augustin, Sermon in Natali Domini III.
* * *
Joie de Noël 2014 : Venue de Jésus dans l’humilité, en attendant sa venue dans la gloire.
Elle sera donc bien grande, ô Jésus ! la joie de votre venue, si elle doit briller sur notre front à jamais comme une couronne ! Mais comment n’en serait-il pas ainsi ? Le désert même, à votre approche, fleurit comme un lis, et des eaux vives jaillissent du sein de la terre la plus altérée.
Ô Sauveur ! venez vite nous donner de cette Eau dont votre Cœur est la source, et que la Samaritaine, qui est notre image à nous pécheurs, vous demandait avec tant d’instances. Cette Eau est votre Grâce ; qu’elle arrose notre aridité, et nous fleurirons aussi ; qu’elle désaltère notre soif, et nous courrons la voie de vos préceptes et de vos exemples, ô Jésus ! avec fidélité, sur vos pas. Vous êtes notre Voie, notre sentier vers Dieu ; et Dieu, c’est vous-même : vous êtes donc aussi le terme de notre route. Nous avions perdu la voie, nous nous étions égarés comme des brebis errantes : que votre amour est grand de venir ainsi après nous ! Pour nous apprendre le chemin du ciel, vous ne dédaignez pas d’en descendre, et vous voulez faire avec nous la route qui y conduit. Non, désormais nos bras ne sont plus abattus ; nos genoux ne tremblent plus ; nous savons que c’est dans l’amour que vous venez. Une seule chose nous attriste : c’est de voir que notre préparation n’est pas parfaite. Nous avons encore des liens à rompre ; aidez-nous, ô Sauveur des hommes ! Nous voulons écouter la voix de votre Précurseur, et redresser tout ce qui offenserait vos pas sur le chemin de notre cœur, ô divin Enfant ! Que nous soyons baptisés dans le Baptême d’eau de la pénitence ; vous viendrez ensuite nous baptiser dans le Saint-Esprit et dans l’amour.
(Année Liturgique de Dom Guéranger)
Sachez-le donc bien, ô pécheurs : cette fête de Noël est une fête de grâce et de miséricorde, dans laquelle le juste et l’injuste se trouvent réunis à la même table. Pour la naissance de son Fils, le Père céleste a résolu d’octroyer grâce à de nombreux coupables ; il veut même n’exclure du pardon que ceux qui s’obstineraient eux-mêmes à repousser la miséricorde. Ainsi, et non autrement, doit être célébrée la venue de l’Emmanuel.