Archive for the ‘Vatican’ tag
Ralliement de la F$$PX imminent !
Matthew le propriétaire du forum CathInfo.com nous informe que Rome a envoyé une proposition d’accord à Menzingen il y a quelques jours. † Bernie Fellay envisage actuellement la signature finale.
Le chef de district de la Suisse l’abbé Henry Wuilloud a dit à ses prêtres que Menzingen a reçu la proposition d’accord lors de leur dernière réunion…
L’abbé Franz Schmidberger, actuellement à la tête du séminaire de Zaitzkofen, a dit à un laïc que Menzingen a maintenant la proposition sur la table et que cela ne prendra que peu de temps pour que tout soit réglé avec Rome. Ils ont seulement à résoudre « quelques problèmes mineurs »…
► Go and see for yourself : http://www.cathinfo.com/catholic.php?a=topic&t=38816&min=0&num=3
► Allez voir par vous même : (traduction automatique Google)
Par ailleurs, on nous signale aussi qu’au pèlerinage du Christ Roi F$$PX de Lourdes 2015, (24, 25 et 26 octobre 2015), les quêtes ont été entièrement reversée au profit du diocèse de Tarbe…
Un correspondant nous a écrit :
« Le samedi l’Abbé organisateur du pèlé a annoncé dans un grand élan de charité : “la quête sera entièrement reversée au profit du diocèse de Tarbe”. !!! j’ai cru mal entendre, et le lendemain dimanche idem, “la quête etc.” ….mais là c’était l’Abbé Bouchacourt qui avait pris le micro pour cette annonce. Donc les pèlerins ont benoîtement ouvert leur porte monnaie, fermé leur bouche, en extase sûrement pour la plupart, et donné leur argent à l’ennemi !!!!
…Je suis converti depuis l’an 2000, membre actif chez les modernistes sans le savoir, je connais le milieu de l’intérieur, je sais de quoi je parle ayant parlé leur langage, je peux témoigner si besoin.
Comme en 1789, NON aux prêtres jureurs et NON aux imposteurs. Surtout quand la FSSPX fait un article sur les scandales d’argent détournés au Vatican… lequel argent provient désormais des quêtes des tradis….. »
Le Clown Blanc François “déterminé” à réformer après de nouvelles révélations au Vatican d’Eux
Le Clown Blanc François “déterminé” à réformer après de nouvelles révélations au Vatican d’Eux
L’antipape François Ø est « déterminé » à aller de l’avant dans les réformes, après la fuite de documents qui révèlent des frasques financières au Vatican, a assuré mardi soir le numéro trois du Sous-Siège.
Après les nouvelles révélations en cascades, évoquant en particulier des détournements de fonds destinés aux pauvres ou aux malades pour financer le train de vie luxueux de certains pseudo-cardinaux, Angelo Becciu a révélé sur son compte Twitter les propos du Clown Blanc François : « Allons de l’avant avec sérénité et détermination ».
Le Clown Blanc déguisé en Pape « déconcerté et mécontent »
Auparavant, ceux qui avaient pu rencontrer le Clown Blanc ces derniers jours l’avaient trouvé « très amer », mais aussi « déconcerté et mécontent », selon des propos rapportés par la presse italienne.
Le secrétaire général de la Conférence des pseudo-évêques conciliaire italiens, Nunzio Galantino, a commenté l’affaire sur la chaîne TV2000 : « Je me mets à sa place. Tout fils de l’Église (…) ne peut rester indifférent ». « Quelqu’un a certainement peur du processus de renouveau que le pape est en train de mener », a estimé le laïc déguisé en évêque Galantino, considéré comme proche de l’antipape François.
Les auteurs des révélations fustigés (bien sûr !)
Galantino a également dénoncé Lucio Angel Vallejo Balda et Francesca Chaouqui (comme on la retrouve !), l’espagnol de l’Opus Dei et l’experte laïque italienne soupçonnés de vols de documents, ainsi que les deux journalistes italiens auteurs de livres de révélations, Emiliano Fittipaldi et Gianluigi Nuzzi : « Ces quatre personnes, si elles ont vraiment affirmé qu’elles agissaient pour le bien du pape, ont dit des âneries ».
« Elles savent qu’elles mentent, car on n’aide pas quelqu’un en le poignardant dans le dos ou en lui volant des conversations privées, et en faisant du mal à l’Église », a-t-il insisté.
afp/tmun
“Avarice” et “Via crucis” en librairie jeudi
Les deux livres, « Avarice » d’Emiliano Fittipaldi et « Via crucis » de Gianluigi Nuzzi, seront en librairie jeudi. Les nombreux extraits distillés dans les journaux montrent comment certains faux-prélats défendent avec acharnement des avantages acquis, en pleine contradiction avec le message évangélique.
Ils mettent aussi en lumière les interférences et complicités entre des pseudo-prélats italiens du Vatican d’Eux d’une part et la société et l’église Conciliaire italiennes d’autre part. Le nouveau ministre de l’Économie du Clown Blanc, le pseudo-cardinal australien George Pell, bras droit de François Ø pour la réforme économique, se voit aussi critiqué pour sa gestion et certaines dépenses.
* * *
“VatiLeaks.2” : « 70 millions de dons à la secte conciliaire finissent dans un fonds secret »
Croustillant !!!….
Le Blog-Note de Petrus
SOURCE – Petrus – 10 octobre 2015
Dialogue entre un “ralliériste” et un “résistant”
Le “résistant” : Ce que fait Mgr Fellay est affreux, épouvantable. Il est en train de brader l’œuvre de Mgr Lefebvre. C’est un traître. Comment peut-il agir ainsi alors que le pape François détruit la morale familiale et conjugale, se fait photographier tout sourire avec des sodomites et des transsexuels…
Le “ralliériste” : Restez calme mon ami. Vous exagérez. Vous vous échauffez. Je vous l’affirme, Mgr Fellay est le fidèle disciple de Mgr Lefebvre qui n’a jamais voulu rompre avec Rome et le Pape. N’a-t-il pas toujours déféré aux convocations des différents dicastères romains ? N’a-t-il pas toute sa vie et jusqu’à sa mort condamné le sédévacantisme et imposé dès 1983 l’una cum au canon de la messe à tous ses prêtres ? N’a-t-il pas écrit dans une lettre à Jean Paul II en 1981 qu’il avait sévi envers les prêtres et les séminaristes qui refusaient de reconnaître l’autorité et la légitimité du pape polonais ? N’a-t-il pas négocié et signé un protocole d’accord le 5 mai 1988 avec le cardinal Ratzinger ?
Le “résistant” : Oui, mais il a renié sa signature dès le lendemain après avoir passé une nuit affreuse. Depuis Assise il avait compris qu’il n’était plus possible de rechercher et de trouver un accord avec la Rome moderniste…
Le “ralliériste” : Vous vous trompez lourdement. Assise a eu lieu en octobre 1986. Mgr Lefebvre a certes condamné cette initiative regrettable du pape Jean Paul II mais cela ne l’a pas empêché d’engager quelques mois après des négociations avec le Vatican, de recevoir à Écône avec tous les honneurs dus à son rang le cardinal Gagnon qui avait le droit à un trône lors des messes et offices auxquels il assistait à Écône, de s’entretenir avec chaleur avec les cardinaux Gagnon et Ratzinger, de signer, ce n’est pas rien, le protocole d’accord du 5 mai 1988 qui reconnaît Vatican II, le Pape Jean Paul II, la validité de la nouvelle messe et des nouveaux sacrements, le nouveau code de droit canon, qui promet l’obéissance au Saint-Siège.
Le “résistant” : Vous ne comprenez pas qu’il a renié sa signature. Vous entendez, il l’a reniée. Reniée ! Reniée !
Le “ralliériste” : Restons raisonnable. Je me dois de vous contredire : Mgr Lefebvre n’a jamais renié sur le fond ce protocole. Pas plus que notre très vénérable supérieur général, Son Excellence Mgr Fellay, n’a rétracté sur le fond son préambule doctrinal du 15 avril 2012. À la vérité, des quatre évêques Mgr Fellay est probablement le plus fidèle à la pensée, à l’action et aux méthodes de notre vénéré fondateur. D’ailleurs, ne trouvez-vous pas qu’il lui ressemble : ses airs inspirés dans ses sermons ponctués de longs silences où son âme contemple les réalités célestes ? Mgr Fellay, c’est la sainteté en acte !
Le “résistant” : Ne changez pas de sujet, n’essayez pas de m’embrouiller. Mgr Lefebvre a renié sa signature quand il a compris qu’il s’était fait rouler…
Le “ralliériste” : Cessez de parler toujours de pièges. Il faut avoir confiance. Ne pensez-vous pas que le Pape puisse avoir vraiment le désir de trouver une solution satisfaisante pour tous, de clore cet épisode douloureux et d’aller de l’avant, d’avancer vers l’unité. J’aime cette expression : aller de l’avant…
Je le répète, Mgr Lefebvre n’a jamais renié sur le fond ce qu’il a signé. Croit-on que le saint évêque soit homme à se renier, soit une girouette guidée par le vent, un modèle d’inconstance ? Évidemment non. Ce serait gravement diffamer notre saint fondateur que de prétendre cela. Si l’accord ne s’est finalement pas fait en 1988, ce n’est pas à cause du contenu du protocole d’accord mais parce qu’on n’accordait pas à Mgr Lefebvre les garanties qu’il avait demandées : la majorité à la commission romaine chargée de la Tradition et une date certaine pour le sacre d’un évêque destiné à assurer sa succession. Le désaccord ne s’est donc pas fait sur des raisons doctrinales mais a pour origines des raisons purement pratico-pratiques, prudentielles, circonstancielles.
Le “résistant” : Reconnaissez au moins qu’à partir des sacres le saint Athanase du XXe siècle n’a plus fluctué, qu’il a durci le ton contre la Rome moderniste et refusé toute perspective d’accord…
Le “ralliériste” : Erreur, mon jeune ami. On voit que vous n’avez pas connu Mgr Lefebvre. Comment cet homme si doux, si humble, si pondéré, si romain aurait-il pu accepter l’idée d’une séparation profonde et durable avec Rome, avec le Saint-Père ? Oui ou non, dans son homélie le jour des sacres Mgr Lefebvre parle-t-il de « Notre Saint-Père le pape », oui ou non dit-il le lendemain de cette cérémonie qu’il a bon espoir qu’un accord avec Rome sera trouvé dans quatre ou cinq ans au maximum, on est à des années-lumière de la dureté que bien à tort vous lui prêtez.
Le “résistant” : Enfin, Mgr Lefebvre a tenu des propos très durs sur les “ralliés”, sur Dom Gérard, disant qu’il ne voulait plus les voir, qu’il fallait couper tout contact avec eux, que les fidèles sous peine de faute grave ne devaient pas aller à la messe de l’Indult. Vous ne pouvez nier qu’il a dit tout cela…
Le “ralliériste” : Mais il faut remettre tout cela dans son contexte. Mgr Lefebvre qui avait du cœur a été très douloureusement touché par le fait que certains de ses anciens compagnons qu’il avait contribué à former, à aider, que pour certains il avait ordonnés, l’abandonnassent, se séparassent de lui. D’où les propos que vous évoquez mais qu’il convient de relativiser, de contextualiser. Il ne faut pas accorder une valeur absolue à des propos tenus sous le coup de l’émotion ou de l’indignation et qui ne sauraient inspirer en tout et pour toujours une ligne de conduite.
D’ailleurs, si vous regardez toute l’histoire de la Fraternité, Mgr Lefebvre a tenu des propos au moins aussi durs sur les prêtres qui l’avaient quitté (ou qu’il a chassés) pour sédévacantisme. Demandez aux neuf prêtres sédévacantistes américains en 1983 si Mgr Lefebvre les a particulièrement ménagés. Notre saint fondateur savait être ferme et énergique quand il le fallait ! Demandez à l’abbé Zins, à l’abbé Seuillot, à l’abbé Guépin, à l’abbé Belmont si Mgr Lefebvre a fait dans la dentelle pour leur dire que dans sa sainte Fraternité il ne voulait pas de brebis galeuse sédévacantiste. Notre fondateur a conféré le diaconat à l’abbé Zins puis l’a chassé pour avoir déchiré une image de Jean Paul II de sorte que l’abbé en question ne pouvait ni devenir prêtre ni se marier et se trouvait donc dans une impasse. Voyez jusqu’où allait la fermeté sur les principes de Mgr Lefebvre. Mieux vaut condamner à la misère un de ses diacres inflexibles plutôt que de mettre en doute l’autorité du pape Jean Paul II !
Là encore Mgr Fellay est parfaitement fidèle au prélat qui l’a fait prêtre et évêque : regardez avec quel sang-froid il a chassé tous les prêtres rebelles, les abbés Pinaud, Salenave, Rioult, Méramo, Cériani et tant d’autres. Il a même été jusqu’à renvoyer son confrère dans l’épiscopat, son aîné de 18 ans, le doyen des quatre évêques : Mgr Williamson. Cela m’a fait penser à Marine Le Pen excluant son père du parti qu’il a fondé et présidé pendant quarante ans. Quelle ferme autorité de notre supérieur ! Quelle belle intransigeance ! Quelle franche détermination ! Et notez bien que Mgr Fellay, s’il sait frapper à droite sait aussi sévir à gauche : regardez le sort de l’abbé Aulagnier, renvoyé par un simple fax après 33 ans de Fraternité, parce qu’il a eu le tort d’approuver trop tôt et trop bruyamment l’accord de Campos avec Rome, l’abbé Laguérie privé de couverture sociale et à qui ont été envoyés des vigiles et des chiens au prieuré de Bruges. Mgr Fellay a préféré perdre l’église Saint-Éloi plutôt que de négocier sur les principes, quel homme ! Quel grand homme ! Plutôt perdre des biens que de céder sur l’essentiel, c’est du grand saint Pie X !
Le “résistant” : Vous me dégoûtez ! Quel cynisme ! Vous ne pouvez quand même pas nier que Mgr Lefebvre est connu dans le monde entier comme l’évêque valeureux qui a résisté à Vatican II et à la révolution conciliaire…
Le “ralliériste” : Là encore les choses sont plus complexes que ce que croit votre esprit étroit. Oui ou non Mgr Lefebvre a-t-il signé tous les textes et documents de Vatican II, y compris celui sur la liberté religieuse ? Mgr Tissier dont on ne peut nier l’amour qu’il porte au vénérable archevêque a reconnu dans sa biographie parue en 2002 que, contrairement à ce qu’il avait affirmé de son vivant, Mgr Lefebvre avait signé, approuvé tout Vatican II.
Le “résistant” : Vous insinuez que notre saint fondateur était un menteur ? C’est ça, dites-le franchement. Répétez-le pour voir !
Le “ralliériste” : Menteur, comme vous y allez ! Mgr Lefebvre était animé par l’amour de la vérité. Disons seulement que dans cette affaire il a poussé jusqu’à ses extrêmes limites le concept de restriction mentale chère à nos amis jésuites… N’oublions pas non plus que Mgr Lefebvre a refusé d’apposer sa signature au Bref examen critique sur la nouvelle messe des cardinaux Ottaviani et Bacci. Toujours cette prudence surnaturelle qui le guidera toute sa vie.
Le “résistant” : Cynisme toujours ! Vous cherchez seulement à me déstabiliser !
Le “ralliériste” : Je cherche à vous apaiser mon ami. Je suis plein d’optimisme pour l’avenir de l’Église. Cessons, comme le disait saint Jean XXIII, de se laisser influencer par les « prophètes de malheur ». Ne voyez-vous pas des signes de renouveau dans l’Église ? Certes tout n’est pas parfait ici-bas mais sachons voir et analyser les signes positifs. Ne nous laissons pas aller à l’amertume et au zèle amer. Évitons le durcissement du cœur et les infatuations de l’orgueil. Ouvrons-nous, accueillons avec joie, avec gratitude, avec émerveillement le geste paternel de Sa Sainteté le Pape François qui a jugé valides et licites les absolutions conférées par nos prêtres pendant toute l’Année de la miséricorde fêtant les 50 ans de la clôture du concile Vatican II. Rendons grâces au Seigneur pour cette merveilleuse nouvelle.
De même que Mgr Fellay avait fait chanter des Magnificat après le Motu Proprio de 2007 libérant la messe tridentine, des Te Deum en 2009 pour la levée des excommunications, chantons des Salve Regina solennels pour ce geste courageux de notre Saint-Père car d’évidence il s’agit d’un troisième miracle de Notre-Dame.
Comme l’avait déclaré notre supérieur général qui sait infailliblement reconnaître les miracles tant il est saint et inspiré, le Motu Proprio et la levée des excommunications étaient d’évidence des miracles de Notre-Dame qui a récompensé notre bien aimée Fraternité de ses croisades du Rosaire que le si zélé et si spirituel abbé Lorans avait fort justement qualifié dans Nouvelles de chrétienté de « nouvelle bataille de Lépante ». Le courageux abbé Lorans que les mauvaises langues appellent méchamment « le petit caniche à rubans de Mgr Fellay » fait toujours dans l’excellence mais ce jour-là il s’était surpassé. C’est ça : la nouvelle bataille de Lépante ! J’en ai des frissons tellement c’est beau ! Avec l’abbé Lorans nous respirons l’air des cimes !
Le “résistant” : Arrêtez, vous blasphémez ! Instrumentaliser la Mère de Dieu afin de mener à bien une opération de ralliement-apostasie à l’église Conciliaire, il n’y a rien de plus vomitif ! Vous devriez avoir honte ! Mgr Lefebvre a toujours combattu l’église Conciliaire, lui ! Et il ne s’abritait pas derrière la Sainte Vierge pour justifier ses rares pourparlers avec Rome !
Le « ralliériste » : Mgr Lefebvre avait un même amour de la Sainte Vierge que Mgr Fellay. Pensez, après les sacres, il avait changé le célèbre adage catholique « Ubi Petrus, ibi Ecclesia » en « Ubi Maria, ibi Ecclesia ». Là où est Marie, là est l’Église. Quelle merveille ! Quel grand théologien ! Le fil conducteur entre Mgr Lefebvre et Mgr Fellay, c’est ce même amour de Dieu, du Pape et de la Sainte Vierge, cette même fidélité à une ligne droite, ce refus permanent du double discours et de la manipulation des esprits.
Par ailleurs, si le saint fondateur d’Écône avait toujours combattu l’église Conciliaire comme vous le prétendez, croyez-vous qu’il se serait rendu de bonne grâce aux convocations des cardinaux Seper et Ratzinger à la Congrégation pour la doctrine de la foi, croyez-vous qu’il aurait été voir toutes affaires cessantes Paul VI en 1976 et Jean Paul II dès son élection en 1978 ? Croyez-vous qu’il aurait demandé et obtenu les autorisations nécessaires pour la fondation de la Fraternité Saint-Pie X, pour l’érection de son séminaire international en 1970 ? Mgr Lefebvre a toujours reconnu l’autorité du pape et des dicastères romains, ainsi que celle des évêques résidentiels et des curés de paroisse. Telle est la réalité.
Lorsqu’il parle d’église Conciliaire, il fait allusion à l’esprit libéral voire moderniste qui a envahi une partie plus ou moins importante, selon les moments, de la hiérarchie mais il n’a jamais nié publiquement la légitimité ni l’autorité de cette hiérarchie. À ses yeux, l’église Conciliaire n’est pas une entité autonome et distincte de l’Église catholique. Pensez autrement, c’est être sédévacantiste, ce que Mgr Lefebvre n’a jamais été.
Le “résistant” : Bien que mes amis et moi rejetions le sédévacantisme par fidélité à Mgr Lefebvre qui ne peut ni se tromper ni nous tromper, reconnaissons quand même que dans son sermon à Écône, à Pâques 1986, évoquant le futur rassemblement à Assise organisé par le pape Jean Paul II, notre fondateur dit bien que dans quelques semaines ou quelques mois il sera peut-être obligé de reconnaître publiquement que le pape n’est pas le pape car on ne peut pas à la fois être la tête de l’Église et être hérétique formel ? À un moment donné Mgr Lefebvre s’est donc bien posé sérieusement la question !
Le “ralliériste” : Mais là encore vous accordez une importance exagérée à une citation tirée de son contexte. Pour comprendre Monseigneur, il faut prendre en compte la totalité de ses écrits, de ses homélies, de ses conférences et de ses interviews, on ne peut isoler telle ou telle citation.
Si vraiment il fallait accorder une grande importance aux propos que vous évoquez, Mgr Lefebvre aurait fait des déclarations solennelles allant dans ce sens le jour d’Assise ou à sa suite. Or jusqu’à sa mort, cinq ans après, il n’a jamais redit de telles choses qui, notez-le, étaient sous une forme interrogative, explorative et nullement affirmative et sentencieuse.
Mais si vous voulez tout savoir, je vais vous dire pourquoi Mgr Lefebvre a tenu ces propos ce jour-là : quatre prêtres du district italien de la Fraternité qui dirigeaient la revue Sodalitium (créée en 1984 avec la bénédiction de Mgr Lefebvre) venaient de quitter la FSSPX, en décembre 1985, et de fonder à Turin un petit Institut qui existe toujours, l’Institut Mater Boni Consillii (IMBC). Plusieurs séminaristes d’Écône, scandalisés par Assise, étaient alors tentés de les rejoindre. En bon politique, Mgr Lefebvre a fait cette déclaration pour les rassurer, les neutraliser. L’opération a parfaitement fonctionné : ils sont tous restés au séminaire d’Écône, sauf un séminariste italien, l’abbé Giugni qui a rejoint l’IMBC en décembre 1986. Mais notre fondateur n’avait aucune intention, la suite l’a prouvé, de déclarer la vacance du Saint-Siège.
On l’oublie souvent : Mgr Lefebvre était aussi un grand politique. Il savait être diplomate, pragmatique et rusé. On n’attrape pas les mouches avec du vinaigre, c’est bien connu.
Le “résistant” : Mais si Mgr Lefebvre était vraiment l’homme que vous décrivez, je ne sais plus quoi penser. Le sédévacantisme est une erreur et un péché nous a-t-on répété depuis 40 ans et le ralliement à l’église Conciliaire m’apparaît comme une trahison du combat de la foi. Je ne sais plus à quel saint me vouer.
Le « ralliériste » : Détendez-vous et faites confiance au successeur légal et légitime de Mgr Lefebvre. Mgr Fellay est son digne héritier. Même prudence de gouvernement, même habileté, même sens de l’équilibre, même attitude raisonnable fuyant toute extrémité, même force surnaturelle, même amour des principes mâtiné de pragmatisme, même intransigeance envers les prêtres déviants, même sainteté éclatante, même humilité, même zèle pour la gloire de Dieu et le salut des âmes, même réussite matérielle, mêmes mimiques, même élocution et mêmes chauffeurs pour les conduire… à Rome. Cette Rome d’où nous venons et où nous retournons sous l’autorité du bon pape François qui, par humilité, ne juge ni les gays ni les transsexuels.
Du haut du Ciel Mgr Lefebvre peut-être fier de Mgr Fellay et de tous ses prêtres : nous lui sommes restés fidèles. Merci, Monseigneur, d’avoir placé des saints à la tête de votre œuvre. Merci, merci, merci !
Petrus
“COMING OUT” au Vatican !!!
“Coming Out” au Vatican !!!
Les faux prêtres de la secte tombent les masques…. et c’est très bien !
Chers amis lecteurs,
J’ai beaucoup hésité à parler de ce sujet très délicat qui heurte la pudeur tout autant que la foi des fidèles que nous sommes ou tentons du moins d’être, avec la grâce de Dieu, dans ce monde si chaotique et inversé. Car en parler en tant que personne privée, hors du cadre très normé de la morale et de ses condamnations sans appel, risque de faire naître chez certaines âmes sensibles ou suspicieuses des réactions quelque peu …diversifiées ! On verra bien !
D’éminentes personnalités laïques ou religieuses, y compris dans nos rangs, ont rappelé toutes les condamnations multiséculaires des personnes qui se livrent sans vergogne et sans retenue à ce qu’il faut bien nommer un vice contre-nature. Le rôle modeste que je me suis imparti ici n’est donc pas de rappeler une énième fois toutes ces condamnations, mais de tenter d’aborder ce problème sous un éclairage spécifique et propre à parvenir à expliquer à toutes les âmes de bonne volonté ce qui fait l’un des fonds du problème.
Certes nous sommes en principe entre adultes et aucun sujet ne doit rester secret (j’ai volontairement écarté le terme “tabou” !) tant que l’éclairage qu’on en donne reste « ad majorem Dei gloriam » et dans la voie étroite d’une charité bien comprise. Tout ce qui touche au plus intime de l’âme et du cœur humain suscite des remous secrets qu’on ne saurait trop manier avec la plus grande précaution.
Pour entrer dans le vif du sujet et faire comprendre à mes lecteurs l’une des nombreuses composantes du problème, je suis bien conscient de m’adresser à des lecteurs très majoritairement respectueux des condamnations de l’Église et aussi très majoritairement “hétérosexuels” dans leur choix de vie et le témoignage de leur existence qu’ils veulent conformes à la loi naturelle, tout simplement.
N’étant pas complètement naïf, je suis également conscient qu’il se trouvera peut-être parmi mes lecteurs quelques rares personnes qui ne se reconnaîtront pas dans cette majorité naturelle, voulue par Dieu, parce qu’elles feront partie d’une minorité infime qui aura plutôt tendance à se définir comme invertie ou pour le moins comme étant sujette à des pensées ou tendances qualifiées de vicieuses car contre-nature. Que l’on me suive bien : il m’importe peu de me poser la question de savoir si ces personnes très minoritaires ont construit leur vie affective sur un énorme déni ou si elles ont pris le problème à bras le corps en adoptant autant que faire se peut les remèdes spirituels et surnaturels recommandés par l’Église.
On juge l’arbre à ses fruits ! Que de mariages ratés ou bradés même au bout de plusieurs décennies sans que le commun des mortels ne devine ce qui a motivé la rupture. Il arrive souvent, et j’en ai lu des témoignages, qu’une jeunesse dissipée refleurisse beaucoup plus tard sur une terre ingrate et empoisonnée car trop longtemps négligée… L’on m’objectera que les personnes normales divorcent aussi à tour de bras et/ou se séparent à tour de bras ! L’objection n’est ni sérieuse ni honnête. Dans ce premier cas, il y a adultère, comportement pervers (avec ou sans enfants) ou grave incompatibilité d’humeurs susceptibles de motiver séparation ou divorce (rassurons-nous plus pour longtemps puisque François Zéro est plutôt pour la nullité du mariage !!!). En ce cas qui fait les frais de cet état des choses ? La morale religieuse…et les enfants !!!
Alors que dans le second cas, même si les raisons apparentes peuvent éventuellement paraître les mêmes (“adultère gay” (!), incompatibilité d’humeur, perversions diverses, etc…) la causalité profonde, c’est à dire la déviance originelle, n’est évidemment pas de même nature que dans le cas d’un couple classique ! On peut aussi dire que tous les invertis n’ont ni “vocation” au “mariage” (“gay” c’est à dire blasphématoire) ni à la “vie apairée”, pour reprendre un lexique plus conforme à la réalité et à la morale !…
Car le problème n’est pas celui de leur tendance, qui ne regarde que leur for interne, ou de leurs chutes, qui ne regardent que leur confesseur (sauf s’il y a scandale public !), mais celui de savoir si ces personnes ont assez de pudeur chrétienne pour garder en elles-mêmes un secret de bon aloi, dont les vertus sont évidentes à tout catholique digne de ce nom. D’aucuns viendront m’opposer peut-être qu’un secret dans le domaine psycho-affectif est à même de générer moult dérèglements, complexes, frustrations et atteintes neuro-physiologiques. Ben voyons !
Me refusant à entrer dans des domaines piégés comme la psychanalyse ou la psychologie, je répondrai que l’humanité a toujours vécu avec bien des frustrations de toutes sortes, conséquences du péché originel, et que le pourcentage des personnes “atteintes” a toujours été bien inférieur à l’intérêt général qu’ont eu toutes les sociétés raisonnables à défendre la loi naturelle et l’ordre social garant de la survie de l’espèce. La société chrétienne ayant parvenu malgré bien des fluctuations à un équilibre relativement satisfaisant pour le plus grand nombre.
Le politique laïque et révolutionnaire ayant généré le phénomène du communautarisme, les invertis les plus radicaux n’ont pas échappé à cette volonté subversive de reconnaissance de leurs soi-disant droits par une société politique elle-même déliquescente…
Ainsi, le secret multiséculaire, individuel et collectif, a-t-il été de plus en plus banni par les porteurs officiels de la conscience “gay” et remplacé par des bannières arc-en-ciel, symbole visible d’une transmutation-inversion quasi-totale : l’impudeur avait cédé la place à la pudeur !!! La « fierté gay » avait remplacé la honte de se savoir démasqué ! La nouvelle église néo-catholique n’échapperait pas non plus à cette formidable mutation.
Qu’on me permette alors une légère digression métaphysico-religieuse : le cloaque d’impureté décrit à La Salette qualifie d’abord, n’en doutons pas, le pourrissement intellectuel et doctrinal des prêtres de Jésus-Christ, accompagné, de temps à autre, par un pourrissement au niveau des mœurs.
Dans des temps disons catholiques, un prêtre aux tendances constitutionnellement inverties, soit ne parvenait pas à la prêtrise, soit accomplissait son ministère dans le renoncement accepté et vécu comme une pénitence car l’aide de l’Église était ce qu’il rencontrait de mieux et de plus efficace tout au long de sa vie. Dispensatrice des grâces de pureté et de chasteté, l’Église n’était pas avare de remèdes pour ses prêtres.
Dans la secte conciliaire, l’ambiance délétère du relativisme doctrinal et du scandale liturgique instaurés par le conciliabule, agit comme un « accélérateur de particules communautaires ». Non seulement ses faux prêtres ne jouissent d’aucune des grâces si spécifiques et merveilleuses du sacerdoce, mais ils se trouvent comme exaltés dans leurs différences (et particulièrement ceux qui sont invertis) par une hiérarchie conciliaire apostate et criminelle.
Alors ne nous étonnons pas que certains, mus par une certaine cohérence intellectuelle, fassent en toute connaissance de cause leur “coming out” ! Dans l’institution religieuse (on ne peut plus parler d’Église stricto sensu) les mutations sont lentes et se font toujours avec un peu de retard par rapport à la société civile.
La logique du prochain synode (“d’Eux !”) voudrait que ces mutations soient entérinées par une majorité de clercs progressistes. Malheureusement, il n’en sera pas ainsi et les leurres diaboliques feront leur office de frein circonstanciel.
Sur un plan stratégique, c’est sans doute cette crainte que les choses ne bougent pas assez vite, qui ont déclenché chez ce théologien (voir l’article du Figaro) de la Curie Romaine (!) le désir d’accélérer le processus en donnant l’ “exemple” !!! Il est même allé jusqu’à s’afficher en public (et en col romain !) avec son compagnon devant les caméras du monde entier.
Oui, la réserve chrétienne a vraiment cédé le pas à l’indécence conciliaire !
J’ose espérer bénéficier de l’indulgence de mes fidèles lecteurs pour un article assez court vu l’ampleur des problèmes qu’il soulève. D’avance je les en remercie.
Pierre Legrand.
(Dans l’article ci-dessous, le langage est totalement conciliaire, faisant croire qu’il s’agit de l’Église catholique)
Au Vatican le coming out médiatique d’un prêtre fait scandale
…lorsque va passer la Justice de Dieu rien ne pourra l’arrêter
« Tout royaume divisé contre lui-même court à la ruine ; et nulle ville nulle maison divisée contre elle-même ne saurait se maintenir. » (Mt. 2, 25)
…car lorsque va passer la Justice de Dieu rien ne pourra l’arrêter.
C’est ainsi qu’un nouvel optimisme chrétien doit (re)naître jusque dans nos rangs. Dieu veille jalousement sur Son Église, toute éclipsée soit-elle… Et nous devons considérer cette éclipse comme providentielle, miraculeuse, signe véritable que l’Église Catholique est l’Épouse du Christ et qu’à ce titre aucune des divisions et apostasies de ce monde ne peut l’atteindre dans son essence même qui est faite de sainteté, d’unité, de catholicité et d’apostolicité.
Nous commençons d’assister aux prémices d’une auto-destruction de la pseudo-Église, j’ai nommé la secte Moderniste qui a éclipsé la Sainte Église en détruisant ou modifiant tous ses rites, toutes ses règles et toutes ses œuvres saintes.
Nous sommes en principe convaincus, nous autres catholiques “semper idem”, de la nullité intrinsèque de tous les actes, rites et sacrements de la secte Conciliaire. Hélas ! il y a parfois loin de la coupe aux lèvres…et l’homme est ainsi fait qu’il y a souvent une grande distorsion entre ses convictions de principe et ses pratiques de croyant…
Rien ne va plus en effet chez nos voisins d’en face : une bataille feutrée, une sourde inimitié se fait jour chez tous ces princes parés frauduleusement des attributs de la véritable Église. D’aucuns ont compris que le clown qui les dirige veut brûler certaines étapes et cela ne colle pas avec leur volonté de transmutation lente et durable de la mentalité catholique. On ne badine pas avec la gestion des leurres ! L’aveuglement leur fait prendre en effet pour catholique ce qui ne l’est plus depuis longtemps : nous sommes au cœur du châtiment ! Ainsi, des « cardinaux », de plus en plus nombreux, s’opposent, de plus en plus ouvertement, à d’autres « cardinaux » et au premier d’entre eux qui se fait appeler François…
Certes, cette guerre intestine ne nous concerne pas dans l’absolu et ne peut avoir aucune influence sur ce qu’est la véritable Église, qui, rappelons-le encore, n’est pas que militante, mais aussi souffrante et triomphante. Il y a des réalités surnaturelles qu’on ne saurait rayer d’un trait de plume, et les plus beaux leurres restent impuissants vis à vis de ces réalités là qui sont d’un autre monde, celui auquel nous sommes tous appelés puisque « la vie n’est pas la vie ». (Mgr Gaume)
Dans l’article suivant, que vous lirez avec intérêt mais avec un esprit chrétien, vous y verrez les prémices du jugement de Dieu sur tout ce qui n’est pas fondé en Lui.
Je mets en garde les lecteurs car ils seront tentés par deux attitudes en apparence contradictoires :
1/ se réjouir trop vite, manquer à la charité, et oublier que les châtiments seront surtout faits pour les vrais catholiques, les autres ayant déjà, de par leur aveuglement pertinace fruit de leur apostasie, bu en partie à la coupe de la colère de Dieu.
2/ sombrer dans le désespoir de voir l’édifice catholique s’écrouler de toutes parts et risquer de mettre sa foi en danger tellement les leurres sont puissants et envahissent notre psychisme d’une peur irrationnelle instrumentée et alimentée par la confusion entre l’Église de Notre-Seigneur et sa contrefaçon diabolique.
Dans cet article on y parle de « révolte »…de « coupe qui est pleine »…de « déclaration de guerre »… des « péchés du “Pape” » (sic!)…de « résistance organisée »…de « Monsignori hors d’eux-mêmes »…etc…etc…
Comme vous le voyez, le vocabulaire employé est fort et ne fait pas dans la langue de buis vaticane…
Quel exemple d’unité cette “église” va pouvoir donner à un monde qui est déjà au bord du précipice ?
Alors chers amis, il nous faut tout de même nous réjouir de cette autodestruction évoquée jadis par Montini et dont on a sous-estimé la portée symbolique et initiatique ; les ennemis de Dieu savent qu’ils ne gagneront aucune bataille définitive… Quis ut Deus? Ils connaissent leur sort encore mieux que nous et je pense que Montini dans une sorte de prescience préternaturelle évoquait non pas l’Église Catholique, mais la “néo-église secte” sortie tout droit du paquetage infernal du conciliabule dit de Vatican II… Lorsqu’il parlait des fumées de Satan, c’était en connaissance de cause car l’aveuglement était déjà en lui, et confondre à ce poste l’Église avec la secte est déjà le plus grand des châtiments ! Dieu veille sur Son Église et permet à ceux qui Le persécutent d’entrevoir une partie de leur châtiment.
Mais je vous laisse découvrir ce texte qui ne vous laissera pas indifférents.
Pierre Legrand.
Le « curé des Loubards » et son « pote » François…
Le père a même célébrer une fausse-messe avec le faux-pape François Ø.
« Mon pote, t’as ouvert l’Église de façon extraordinaire. » Voilà ce que Guy Gilbert, aussi appelé le « curé des loubards », avait l’intention de dire vendredi au Clown Blanc François, qui lui faisait l’honneur de le recevoir. Mieux, il a célébré une « messe » (la Synaxe–Montinienne) avec l’antipape conciliaire dans la chapelle de la Maison Sainte-Marthe. Une visite en forme de récompense : 2015 marque en effet un double anniversaire pour le prêtre-éducateur, ses 80 ans, qu’il fête aujourd’hui samedi, et ses 50 ans de sacerdoce (entachés d’apostasie et de “libertés” sacerdotales mal venues).
« Il a des paroles d’une vérité qui bouleverse ». Ce n’est pas la première fois que le plus connu des prêtres français (après l’abbé Pierre) de terrain rencontre un pseudo-pape conciliaire… Il a été accueilli par Wojtyła-Jean-Paul II puis par Ratzinger-Benoît XVI, mais Bergoglio-François, pour lui, c’est différent : « On n’a pas besoin de cinq dictionnaires pour le comprendre, il a des paroles d’une vérité qui bouleverse bien au-delà des chrétiens. » Guy Gilbert, lui, a bouleversé le clergé par son look et son attitude…
« L’Église était assez estomaquée par ce vocabulaire ». Ordonné vrai prêtre Catholique en 1965, le père Gilbert a très vite adopté le look biker (1) et le verbe des gens de la rue auprès desquels il a choisi de vivre. « Ma parole n’a pas de limite, elle jaillit de mon cœur », fait-il valoir. Au début, « l’Église était assez estomaquée par ce vocabulaire, mais elle a pris l’habitude » (Oui ! en devenant la secte Conciliaire…où tout est permis !!!). Elle a dû aussi composer avec son blouson de cuir bardé de pin’s, ses bagues, ses santiags. Et ses cheveux longs (le vrai look biker vous dit-on) qui lui avaient attiré une remarque de son archevêque à Alger, Mgr Duval. « Je lui ai répondu : “écoute, t’as pas un cheveu sur le caillou, moi j’en ai trop. Fifty-fifty, restons-en là” », s’amuse-t-il. Tout Guy Gilbert dans cette réplique.
Il s’occupe de jeunes « foutus à la porte de partout ». S’il s’est engagé si tôt, c’est parce que, enfant, il « ne pouvai[t] pas supporter que quelqu’un souffre. » C’est ce qui l’a poussé à transformer une ruine provençale des gorges du Verdon en centre ayant accueilli, depuis 1974, des centaines de jeunes « foutus à la porte de partout », pour leur permettre une réinsertion sociale. La « bergerie de Faucon », une « institution laïque » tient-il à préciser, se maintient aujourd’hui grâce aux aides publiques, aux droits d’auteur tirés de sa quarantaine de livres, aux dons surtout. « Ce sont les gestes des petits, pas des grosses sommes, qui m’émerveillent. »
Tolérant sur le mariage homosexuel. Un look et un activisme qui ne l’empêche pas de rester dans la ligne de l’Église (la secte Conciliaire bien sûr…où tout est permis !!!), sur l’avortement et l’euthanasie par exemple. Il est en revanche beaucoup plus ouvert que ses congénères sur le sujet du mariage pour tous : « je bénis les motos, les maisons, les chiens, et on ne peut pas bénir les homos ? Nous n’avons pas à juger ce qu’ils vivent ! », tranche-t-il. Des propos qui rappellent le désormais fameux « Qui suis-je pour juger ? » du Clown Blanc romain. Les deux hommes ont dû bien s’entendre.
(D’après un article d’Europe 1)