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Archive for the ‘Rome conciliaire’ tag

Bernard Fellay ment ! (c’est pas nouveau…)

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Un lecteur de TRADITIO écrit :

« Bernie Fellay ment : pas plus aujourd’hui qu’hier,

Mgr Lefebvre n’aurait négocié avec la Rome conciliaire »

 

de Ronald :

 

L’abbé Gommar DePauw (1918 † 2005)[1],
fondateur du Mouvement Traditionaliste Catholique en 1964
N’eussent été les centaines d’évêques, de prêtres, de moines et de religieuses catholiques traditionnels indépendants, il n’y aurait plus aujourd’hui aucune vie catholique romaine traditionnelle.
Mgr Lefebvre, Mgr de Castro Mayer et la FSSPX n’auraient pas suffi, surtout à l’heure actuelle,
où Fellay a amené la FSSPX « dans le ventre de Satan ».

 

Chers Pères de TRADITIO :

 

La manœuvre de Bernie Fellay visant à supprimer les paroles (sermons, etc.) de Mgr Marcel Lefebvre, l’archevêque fondateur de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X en les couvrant d’un « copyright » bidonalors même que l’archevêque et les membres survivants de sa famille avaient tous dit qu’ils voulaient en voir publier chaque mot – est sur le point d’échouer, car ces paroles sont en train de se répandre partout grâce à l’Internet. Fellay déteste l’Internet (sauf le peu qu’il s’efforce d’en maîtriser pour les besoins de sa cause), car ses déclarations y sont dénoncées comme étant de la propagande mensongère. C’est pourquoi il continue à traiter de « rumeurs » et de « racontars » les vérités qui s’y exposent, alors que c’est lui qui répand de fausses informations. Au moyen de sources telles que le réseau TRADITIO, L’Internet aura été, pour les fidèles de la FSSPX, le seul moyen de s’informer sur ce qui se passe dans notre organisation ; je dis notre organisation, parce que c’est nous qui la finançons !

Si Mgr Lefebvre et les autres prélats loyaux avaient disposé de l’Internet au moment de Vatican II, le Concile serait mort-né. Les maçons et les antichrétiens qui ont piraté le Concile auraient été publiquement dénoncés pour ce qu’ils étaient. L’archevêque aurait eu les moyens d’argumenter haut et fort contre tous les magouilleurs gauchistes. Les fidèles auraient été mis en garde contre les idées révolutionnaires acheminées jusqu’aux paroisses par leurs prétendus évêques et « experts ». Au lieu de cela, Rahner, Kung et Ratzinger ont bien fait leur boulot de démolition de l’Église. C’est pourquoi l’archevêque a déclaré que Ratzinger n’est « … pas catholique, il est pour la déchristianisation de la société, alors que nous, nous sommes pour la construction du christianisme ! ».

Fellay cherche à nous faire croire, à nous autres fidèles de la FSSPX, que Mgr Lefebvre négocierait aujourd’hui avec Rome. Non ! L’archevêque était intraitable sur ce point ! Que l’on relise ce qu’il a écrit. Il était assez honnête pour dire qu’avant 1988, lui-même avait trop cédé, était allé trop loin, avait fait confiance à Rome plus qu’il ne l’aurait dû ! Enfin, en 1988, juste avant de consacrer les quatre évêques en compagnie de Mgr Antonio de Castro Mayer, il a conclu : « Rome est perdue ; il est inutile d’engager des discussions avec eux. Ils devront se convertir de nouveau au catholicisme avant que nous puissions parvenir au moindre accord avec eux. » Et cela, même les prêtres de la Fraternité le reconnaissent, puisqu’ils organisent régulièrement des « journées d’adoration » dans le but spécifique d’obtenir la « conversion de Rome ». À moins que leurs paroles n’aient aucun sens, la conversion de la Rome conciliaire ne peut signifier qu’une chose aux yeux d’un catholique : que nous prions pour le retour de Rome à la Foi catholique.

C’est pure folie de conclure le moindre accord avec la Rome conciliaire avant qu’elle ne se convertisse. Toutes les organisations pseudo-traditionalistes qui ont passé un accord avec elle ont été réduites au silence, toutes sans exception. Même Mgr Fellay a reconnu à contre-cœur que le groupe brésilien tant aimé de Mgr de Castro Mayer avait été perdu pour le catholicisme après la conclusion d’un accord entre les successeurs de l’évêque et les modernistes de la Rome conciliaire. Les rédemptoristes de Papa Stronsay ? C’est fini. La Fraternité Saint-Pierre ? C’est terminé. Quant à l’Institut du Bon Pasteur, il vient d’annoncer qu’il allait devoir enseigner le concile Vatican II dans son séminaire, ce qui fait une perte de plus pour le catholicisme traditionnel. Rejoignez Rome, et vous n’êtes plus un vrai catholique, vous devenez un moderniste.

Disons-le sans ambages : il est clair, à présent, que la néo-FSSPX de Fellay a craché sur les principes catholiques traditionnels de Mgr Lefebvre et qu’elle est passée au modernisme en esprit, sinon dans la lettre. Mgr Lefebvre, Mgr de Castro Mayer et la FSSPX ne suffisaient pas. N’eussent été les centaines d’Évêques, de prêtres, de moines et de religieuses Catholiques Traditionnels indépendants, il n’y aurait plus aujourd’hui aucune vie catholique romaine traditionnelle.

Où en serions-nous sans, par exemple, l’abbé Gommar DePauw, expert à Vatican II, qui rompit avec la secte moderniste en 1964 et fonda le Mouvement Catholique Traditionaliste alors même que le Concile siégeait encore ? En fait, sans ce courageux clergé indépendant, très peu de prêtres de la FSSPX auraient été ordonnés depuis lors. Car en ces jours si sombres, la FSSPX n’hésitait pas à solliciter des évêques catholiques valides et âgés pour ordonner ses prêtres, tout en rejetant avec mépris les évêques modernistes invalides de l’église Conciliaire. Bien entendu, elle ne veut plus le reconnaître aujourd’hui, et pourtant, c’est un fait.

Avec plusieurs fidèles de la néo-FSSPX, nous nous sommes réunis pour « résister en face » à Bernie Fellay et refuser de suivre ce pseudo-évêque errant sur la voie du suicide spirituel et de la destruction certaine « dans le ventre de Satan », comme Notre Dame de La Salette nous en a si judicieusement avertis. Nous ne voulons pas faire partie de la secte conciliaire de Benoît-Ratzinger et de sa hiérarchie, qui sont littéralement partis pour l’enfer en faisant ami-ami avec les sodomites, les pervers et les hérétiques flamboyants de la Rome conciliaire, parmi lesquels ils se trouvent désormais.

 

Source : http://www.traditio.com/comment/com1208.htm#120825

Traduction : CatholicaPedia.net

 


[1] CATHOLIC TRADITIONALIST MOVEMENT : http://www.latinmass-ctm.org/

L’escamotage que Fellay a été incapable de mener à bien, les Rédemptoristes Transalpins l’ont réussi

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L’escamotage que Fellay a été incapable de mener à bien, les rédemptoristes transalpins – ses anciens affiliés – l’ont réussi : au bout de quatre longues années, ils ont achevé de se brader à la secte conciliaire non catholique
 

Envoyé par Pietro (Canada), correspondant du réseau TRADITIO

 

Anthony Mary et Michael Mary, ressemblant aux Schismatiques Orthodoxes Orientaux
Ces Pseudo-Traditionalistes crachent à la Face de la Bienheureuse Vierge Marie
Le jour de la Fête de Son Assomption en Apostasiant la Foi Catholique
Et devenant Sectaires Conciliaires Protestants
Ces Traîtres à l’Église Catholique ont attendu Quatre Années pour entrer
dans la Maison de Benoît-Ratzinger
Seulement pour Recevoir le Pire Résultat Possible :
Devenir un Institut Novus Ordo, Soumis à l’Autorité du Neo-“Évêque” Local

 

Chers Pères de TRADITIO,

Le 15 août 2012, Michael Mary, Supérieur des rédemptoristes transalpins, groupe qui faisait naguère partie de la néo-FSSPX et se trouvait donc sous l’autorité de Bernie Fellay, a craché au visage de la Bienheureuse Vierge Marie le jour même de la fête de l’Assomption en achevant de brader sa congrégation à la secte conciliaire non catholique après quatre longues années. Annonçant de manière prophétique ce qui va arriver à la néo-FSSPX quand elle se sera bradée, Benoît-Ratzinger a interdit aux rédemptoristes de conserver ne serait-ce que leur ancienne dénomination et les a contraints d’en prendre une nouvelle : « Fils du Rédempteur ». On a dit que lorsque Fellay braderait la néo-FSSPX, celle-ci prendrait le nom de « Fraternité du Saint-Sauveur », allitération qui sonne ridiculement pour coller à sa désormais ridicule congrégation.

Avant que cette apostasie ne soit consommée, quelques moines placés sous les ordres de Michael Mary quittèrent leur ordre, dont le supérieur venait d’engager des négociations avec la Rome conciliaire ; ils firent montre ainsi de leur perspicacité, et les événements leur ont donné raison. Quant à ceux qui ont refusé sa petite rébellion, ils sont retournés se blottir dans le giron de Fellay, alors même que la néo-FSSPX prépare sa propre capitulation devant l’église Conciliaire du Meilleur des Mondes, au sein de laquelle tous les dieux sont égaux. « Quels fous que ces mortels ! »[1]

Michael Mary rêvait d’être un abbas nullius, littéralement un abbé de rien, et c’est exactement ce qu’il a obtenu de Benoît-Ratzinger et de sa Rome conciliaire : rien. Ni prélature universelle en vertu de ses « liturgies spéciales », comme les appelle la Rome conciliaire, autrement dit la messe « Motu Proprio » de 1962, qui n’est autre que le service semi-conciliaire de Vatican II ; ni institut « pontifical » (c’est-à-dire néo-papal). Tout ce qu’il a obtenu, c’est un institut de droit diocésain dans le diocèse conciliaire d’Aberdeen, en Écosse. Par conséquent, Michael Mary et sa troupe d’apostats se verront confiner strictement dans un désert septentrional balayé par les vents : Papa Stronsay, sur la Mer du Nord. Même là, pourtant, l’évêque conciliaire d’Aberdeen aura pleine autorité sur lui et sur ses pseudo-moines. Il n’y aura pas longtemps à attendre avant de les voir concélébrer la nouvelle “messe” pour pouvoir manger, conformément au Protocole n° 1411, toujours en vigueur, qui impose aux prêtres « indult » de célébrer le service conciliaire chaque fois que leur « évêque » le leur demande.

Les « Fils » ont aussi une maison sœur sur l’Île du Sud de Nouvelle-Zélande. Qui sait ce qui va arriver à celle-ci ? Ce que l’on sait, c’est qu’à partir de maintenant, chaque fois que les « Fils » voudront fonder un nouvel apostolat, ils devront en demander la permission à l’ordinaire conciliaire du lieu. Comme la Communion Anglicane Traditionnelle et l’Institut du Bon Pasteur, ils sont à présent absorbés corps et âme dans l’église Conciliaire et son Novus Ordo Missae. La seule note gaie de l’affaire est que l’apostat Michael Mary n’aura plus à se préoccuper de fonder ailleurs de nouveaux apostolats, car ses vocations vont se tarir, et son principal souci sera de savoir comment conserver les pseudo-moines qu’il compte encore dans son troupeau.

Bien entendu, tous ces imbéciles de pseudo-traditionalistes sautent de joie. Le cardinal Muller, nouveau chef de la Doctrine conciliaire de Benoît-Ratzinger, qui a déjà été surpris à tenir plusieurs propos hérétiques, doit se tenir les côtes en regardant exulter ses ennemis alors même qu’il est en train de leur serrer un nœud coulant autour du cou. Ces imbéciles de pseudo-traditionalistes n’ont pas besoin d’être traînés à l’échafaud : ils s’y précipitent, impatients de prouver combien ils tiennent à se suicider.

 

Réponse des Pères de TRADITIO

Si les pseudo-traditionalistes veulent savoir de quel programme s’inspirer pour détruire à coup sûr leurs congrégations en obtenant la « reconnaissance »  de la secte conciliaire non catholique, ils feraient bien de suivre l’exemple des « Fils du Rédempteur ». Lorsqu’on eut vent pour la première fois, en 2008, de la trahison de Michael Mary, les dons faits à son ordre diminuèrent immédiatement de plus de moitié. Aujourd’hui, ils ont encore baissé de moitié. Et les futurs dons destinés à soutenir son vestige d’ordre repeint aux couleurs conciliaires pourraient bien atteindre un étiage proche du zéro, car les vrais catholiques savent que ce serait un péché mortel pour eux de verser un seul penny aux représentants immoraux et non catholiques de la secte conciliaire hérétique.

Avis aux bons catholiques : ces apostats rebaptisés « Fils du Rédempteur » nous rappellent ce que saint Thomas More dit à Richard Rich, qui s’était parjuré et avait trahi le saint en l’acculant à la mort, dans le seul but de devenir Procureur d’Henry III pour le pays de Galles : « Richard, il ne sert à rien de perdre son âme pour gagner le monde… Et c’est encore plus inutile pour gagner le pays de Galles !… »

 

Source : http://www.traditio.com/comment/com1208.htm#120820

Traduction : CatholicaPedia.net

 


[1] NdT : Réplique tirée de la pièce de Shakespeare « Le Songe d’une Nuit d’Été » (A Midsummer Night’s Dream)

Ludovicus Notulae

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Nous avons reçu ces quelques notules « petites notes critiques » d’un correspondant. Que le notulateur Ludovicus soit donc remercié.

 * * *

Contrairement à ce qu’affirment certains, “on ne sauve pas l’Église, mais “on est sauvé par elle ; dans la confusion actuelle la perte du sens de l’Église est évident.

Beaucoup refusent de répondre à certaines questions, pourtant d’importance.

 

 QU’EST-CE QUE L’ÉGLISE CATHOLIQUE ?

L’Église catholique est la société ou la réunion de tous les baptisés qui, vivant sur la terre, professent la même foi et la même loi de Jésus-Christ, participent aux mêmes sacrements et obéissent aux pasteurs légitimes, principalement au Pontife Romain.

QUESTIONS :

Avons-nous la même foi que Benoit XVI ? Le même catéchisme, le même droit canon ? Participons-nous aux mêmes sacrements ? Célébrons-nous la même messe ?

Qui sont les pasteurs légitimes ?

La FSSPX et ses communautés amies, obéissent-elles aux pasteurs légitimes et principalement au Pontife Romain ?

 ESCROQUERIES INTELLECTUELLES

 1 « L’herméneutique de la réforme, du renouveau dans la continuité », présente le double avantage de confirmer la Révolution conciliaire sans effrayer les conservateurs. Le discours de Benoît XVI ressemble à celui de la chauve-souris dont parle La Fontaine dans la fable « La Chauve-souris et les deux Belettes » : « Je suis oiseau : voyez mes ailes… Je suis souris : vivent les rats ! »

2 – On nous présente toujours deux camps en apparence très opposés : nazisme contre communisme, libéralisme contre socialisme, sionisme contre islamisme, etc….. Mais la particularité de ces deux camps est qu’ils sont, l’un comme l’autre, hostiles, au catholicisme : que l’on s’allie à l’un ou à l’autre, on est sûr d’être manipulés et vaincus !

Le sophisme repose sur le fait véritable, qu’il n’y a que deux cités, deux étendards, mais l’apparence est trompeuse, le nazisme autant comme le communisme, le sionisme autant que l’islamisme… sont totalement sous l’étendard de l’Ennemi.

Risée des progressistes et des FM

Voyez comme ils se déchirent, comme ils se traînent devant les tribunaux des ennemis, comme ils se méprisent et s’invectivent, c’est à cela que vous les reconnaîtrez pour mes disciples.

 CONTRA  FACTUM

La trahison du Fondateur est bien illustrée par le recours au nouveau droit canon de 1983 pour sanctionner Mgr Williamson et l’abbé Chazal ou les autres rebelles. L’obéissance redevient, comme il y a cinquante ans, l’arme de destruction massive. L’on peut aussi mesurer l’abysse entre les discours d’aujourd’hui et ceux d’hier, notamment en ce qui concerne le souci du salut des âmes.

 

« Il est clair que, dans des cas comme la liberté religieuse, l’hospitalité eucharistique autorisée part le nouveau Droit Canon ou la collégialité conçue comme l’affirmation de deux pouvoirs suprêmes dans l’Église, c’est un devoir pour tout clerc et fidèle de résister et de refuser l’obéissance. Cette résistance doit être publique si le mal est public et représente un objet de scandale pour les âmes.

 

« C’est pourquoi, nous référant à St Thomas d’Aquin, nous avons envoyé le 21 novembre 1983, Mgr de Castro Mayer et moi, une mettre ouverte au Pape Jean Paul II pour le supplier de dénoncer les causes principales de la situation dramatique où se débat l’Église. Toutes les démarches que nous avons faites en privé depuis 15 ans sont demeurées vaines et, nous taire, semble devoir faire de nous les complices du désarroi des âmes dans le monde entier.  « Très Saint Père, écrivions-nous, il est urgent que ce malaise disparaisse car le troupeau se disperse et les brebis abandonnées suivent des mercenaires. Nous vous conjurons, pour le bien de la foi catholique et du salut des âmes, de réaffirmer les vérités contraires à ces erreurs. » Notre cri d’alarme était rendu plus véhément encore par les errances du nouveau Droit Canon, pour ne pas dire ses hérésies, et par les cérémonies et discours à l’occasion du 5ème centenaire de la naissance de Luther. Nous n’avons pas eu de réponse, mais nous avions fait ce que nous devions. Nous ne pouvons pas désespérer, comme s’il s’agissait d’une entreprise humaine, revenir un jour à la Tradition ; dans l’autorité du pontife romain, il faudra qu’apparaissent à nouveau les pouvoirs signifiés par la tiare, qu’un tribunal protecteur de la foi et des mœurs siège à nouveau en  permanence, que les évêques retrouvent leur pouvoir et leur initiative. » (Mgr Marcel Lefebvre – « Lettre ouverte aux catholiques perplexes » – Chapitre XXI – p. 200)

 AVEU

Le Supérieur Général avoue sa trahison : « ….Pour le bien commun de la Fraternité, nous préférions de loin la solution actuelle du statu quo intermédiaire, mais manifestement, Rome ne le tolère plus. » (Mgr Fellay aux trois évêques, lettre du 14 avril 2012)

Le Supérieur Général est donc passé du côté de la Rome conciliaire, du côté des ennemis, mais cela est normal puisque : « le Saint Père…le veut », il préfère donc la volonté « romaine » au bien commun de la Fraternité, qui n’est pas celui seulement de la Fraternité, qui n’est pas propriétaire de la Vérité, de la doctrine, ni des sacrements certainement valides, mais qui en a le dépôt, grâce à Dieu et à Monseigneur Lefebvre.

 

In Christo Rege et Maria Regina

 

Ludovicus


F$$PX-ROME : “Commentaire Eleison” de Mgr. Williamson

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Nous n’avons pas l’habitude de “faire la promotion” de Mgr Williamson… Celui-ci s’est toujours positionné comme leader d’une “fausse opposition” afin de lui permettre de constituer un « deuxième anneau » — Le piège fabien de « gestion des contraires » appliqué à la F$$PX – issu des opposants au ralliement de la F$$PX.

« Le schéma, pour ces ennemis de l’Église consiste tout simplement à prendre les devants, à positionner l’évêque britannique à la Rose comme le chef auto-proclamé, et qui a toujours été désigné comme tel par les médias à la botte des loges et des intérêts mondialistes anglo-saxons, du camp du refus du ralliement. » (Virgo-Maria.org : http://www.virgo-maria.org/articles_HTML/2010/009_2010/VM-2010-09-05/VM-2010-09-05-A-00-Mgr_Williamson-Echec_des_discussions.html)

« Cette manœuvre de l’évêque britannique protecteur et promoteur de clercs homosexuels au sein de la FSSPX, vise de façon évidente à provoquer son éviction, au nom d’une forme d’intransigeance, et afin de lui permettre de constituer un « deuxième anneau » issu de la FSSPX. Ce 2° anneau aura pour but évident d’attirer dans sa mouvance les clercs les plus courageux et les plus résolument opposés à Vatican II et de leur faire quitter la FSSPX pour les rapprocher de lui. » (Virgo-Maria.org : http://www.virgo-maria.org/articles_HTML/2010/011_2010/VM-2010-11-22/VM-2010-11-22-A-00-Mgr-Williamson_Chat_sorti_du_sac.html)

Voir également : Monseigneur Williamson : un leurre (Virgo-Maria.org)

Mais, celui-ci ayant été exclu du dernier Chapitre Général d’« Affaires-Louches » et n’ayant donc pas eu voix au chapitre… son commentaire est intéressant à plus d’un titre.

« La bonne nouvelle sortant du Chapitre Général de la Fraternité St Pie X qui a pris fin il y a une semaine, c’est que la Fraternité menée au bord du suicide a obtenu du Chapitre un sursis. Mais si les paroles suivantes tirées d’une interview transmise au monde entier représentent l’état d’esprit des chefs de la Fraternité toujours en place pour six années encore, il va falloir prier pour que le sursis perdure. Ces paroles sont peut-être accessibles encore à l’Internet (voir Catholic News Service)… »

« Aujourd’hui, en conformité avec les paroles citées ci-dessus, leur auteur favorise certainement un accord entre Rome et la FSSPX. De plus il aurait suggéré en Autriche le 25 mai que cet accord laisserait à la Rome conciliaire le choix des futurs évêques de la FSSPX. A moins donc que cette Rome n’ait cessé d’être conciliaire depuis le temps de Mgr Lefebvre, et toute l’évidence s’inscrit en faux contre une telle illusion, Mgr Lefebvre aurait dit que l’auteur de ces paroles promouvait l’« Opération Suicide » de la FSSPX. Et cet auteur, les a-t-il désavouées depuis ? »


Voici donc l’interview de Mgr Fellay à CNS, suivie du “Commentaire Eleison” de Mgr Williamson :

Regarder le dernier reportage de CNS Vatican de Rome (Anglais) :

Le chef traditionaliste de la FSSPX parle de son mouvement, Rome

Regarder l’interview exclusive avec Mgr Bernard Fellay, supérieur général de la Fraternité Saint-Pie X, au quartier général de la Fraternité à Menzingen, en Suisse. Mgr Fellay a été au cœur d’un drame au sein de l’Église catholique depuis qu’il a été ordonné illicitement par le fondateur du groupe, Mgr Marcel Lefebvre, en 1988, pour protester contre les réformes de modernisation du Deuxième Concile du Vatican. Depuis 2009, il a été impliqué dans les discussions doctrinales privées avec Rome dans un effort pour surmonter la division entre sa société traditionaliste et le Vatican. Une annonce est attendue d’ici la fin du mois de mai concernant le résultat de ces entretiens. CNS – 15 mai 2012

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 * * *

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Numéro CCLXII (262)
21 juillet, 2012

 

La Résistance minée

 

La bonne nouvelle sortant du Chapitre Général de la Fraternité St Pie X qui a pris fin il y a une semaine, c’est que la Fraternité menée au bord du suicide a obtenu du Chapitre un sursis. Mais si les paroles suivantes tirées d’une interview transmise au monde entier représentent l’état d’esprit des chefs de la Fraternité toujours en place pour six années encore, il va falloir prier pour que le sursis perdure. Ces paroles sont peut-être accessibles encore à l’Internet (voir Catholic News Service) :

« Beaucoup de gens ont une notion du Concile (Vatican II) qui est une notion fausse, et maintenant il y a des Romains qui le disent. On peut dire, je pense, que dans les Discussions (menées entre Rome et la Fraternité de 2009 à 2011) nous voyons que beaucoup de choses que nous autres (de la Fraternité) nous
aurions condamnées comme venant du Concile, ne viennent pas en réalité
du Concile, mais de la notion commune du Concile. »

Pour commenter ces paroles, il faut retourner à Vatican II. Les 16 documents du Concile, contenant et de la vérité et des erreurs, sont profondément ambigus et contradictoires. A la suite de Mgr Lefebvre, la FSSPX n’a jamais dit qu’ils ne contiennent aucune vérité, mais elle les a toujours accusés de contenir des erreurs sérieuses, par exemple la doctrine que l’État n’a aucun droit de réprimer les religions
non-catholiques. Par contre la Rome Conciliaire a toujours défendu ces documents, en relevant les vérités opposées qu’ils contiennent, par exemple l’affirmation qu’en matière de religion tout homme doit chercher et professer la vérité. Mais ces vérités n’ont jamais été le problème.
Le problème, c’est l’erreur et la contradiction. Par exemple, si une masse d’individus, tel l’État, peut rester neutre en matière de religion, pourquoi l’individu seul ne le peut-il pas ? Une telle contradiction ouvre la porte en grand pour libérer l’homme de Dieu – c’est l’essence même du libéralisme.

Les Discussions doctrinales de 2009 à 2011 ont été établies pour examiner l’affrontement doctrinal entre le subjectivisme des Romains conciliaires et l’objectivisme de la FSSPX catholique. Elles ont montré, comme l’on s’y attendait, que l’affrontement est profond et inconciliable, pas entre la vérité conciliaire et la vérité catholique, mais entre l’erreur conciliaire et la vérité catholique, en effet entre la religion de l’homme et la religion de Dieu.

C’est ici qu’intervient celui qui a parlé ci-dessus pour affirmer que « des Romains » ont raison et que « nous » avons tort, c’est-à-dire la FSSPX, parce que « beaucoup de choses » que la FSSPX a toujours condamnées comme venant du Concile ne viennent
de fait que d’une « notion commune » du Concile. Autrement dit, depuis le début Mgr Lefebvre et sa Fraternité ont eu tort d’accuser le Concile, et donc de résister à la Rome conciliaire. Il s’ensuit que les sacres d’évêques en 1988 ont dû être une décision inutile parce qu’on aurait pu faire confiance aux évêques conciliaires pour qu’ils s’occupassent de la Tradition catholique. Pourtant Mgr Lefebvre a appelé ces sacres « Opération Survie », tandis qu’il a qualifié d’« Opération Suicide » l’alternative de faire confiance à la Rome conciliaire.

Aujourd’hui, en conformité avec les paroles citées ci-dessus, leur auteur favorise certainement un accord entre Rome et la FSSPX. De plus il aurait suggéré en Autriche le 25 mai que cet accord laisserait à la Rome conciliaire le choix des futurs évêques de la FSSPX. A moins donc que cette Rome n’ait cessé d’être conciliaire depuis le temps de Mgr Lefebvre, et toute l’évidence s’inscrit en faux contre une telle illusion, Mgr Lefebvre aurait dit que l’auteur de ces paroles promouvait l’« Opération Suicide » de la FSSPX. Et cet auteur, les a-t-il désavouées depuis ?

Kyrie eleison.

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Mgr Andrés Morello : Le Patinage sur glace de la F$$PX

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Mgr Andrés Morello, a fondé – alors qu’il n’était encore qu’abbé, avec la bénédiction de Mgr Martinez – la Compagnie de Jésus et de Marie, réunissant des prêtres et des séminaristes en Argentine. Cette Congrégation (CJM) adopte la Règle de Saint Ignace de Loyola. Ces prêtres, d’une solide formation doctrinale (environ 11 ans de séminaire), suivent un mode de vie monastique (bénédictin).

Mgr Andrés Morello, a été exclu de la Fraternité Saint-Pie X en 1989, alors qu’il était directeur du séminaire de la Reja en Argentine pour s’être opposé aux affaires de mœurs (pédérastie) qui infectait son séminaire, par le Supérieur Général de l’époque : l’abbé Schmidberger. Il connait donc bien la F$$PX et a livré son sentiment sur les négociations en cours (à la date de son billet, le 4 juillet 2012) entre la F$$PX et la Rome conciliaire.


— Compagnie de Jésus et de Marie —

Patinage sur glace

Breviter (brièvement)

À supposer que le compromis avec Rome soit rejeté pour cause de « conditions inacceptables », où en serait la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X ?

Elle en serait au point où elle était auparavant : avec ce cœur divisé en deux qui a toujours été le sien.

Lors du premier Chapitre général (en 1982), Mgr Lefebvre dut réduire au silence « un des anciens », parce que celui-ci défendait avec insistance les éléments les plus libéraux ; or, ce clerc alors « réduit au silence » se trouve être aujourd’hui un des « remparts » de la Tradition. Il ne défend pas une mauvaise doctrine, il est aimable et condescendant, mais ce n’est pas un homme de gouvernement ; aux côtés de Mgr Lefebvre, il fonctionnait bien, et son cœur l’entraînait loin de ceux qui avaient peut-être été ses premiers amis, au début de la Fraternité.

Il existe toujours, chez les hommes, des niveaux de fermeté acceptables et des limites qu’on ne doit pas franchir ; ce sont ces dernières qui, une fois franchies, sont causes de ruine dans n’importe quelle congrégation.

Prenons un exemple : si l’on n’ose pas dire ou conclure que la nouvelle messe est invalide, il faut du moins avoir un motif quelconque de la rejeter et de ne pas la célébrer.

Tout principe théologique dogmatique concernant un acte humain a forcément pour pendant un principe théologique moral. Si, par exemple, les « dangers pour la Foi » sont de nature à corrompre la Foi, il faut s’y soustraire, car plus le risque est grand, plus on doit l’éviter.

Dans le cadre de cet exemple, posons-nous les questions suivantes :

La nouvelle messe est-elle bonne ou mauvaise ?

N’ose-t-on pas la contester ?

Partant, est-elle douteuse, dangereuse, éloignée de la théologie catholique de la Messe, a-t-elle causé du tort à l’Église ?

Si la réponse est oui, alors je ne la célèbre pas (Mgr Lefebvre).

Si la réponse est non, alors je peux la célébrer (Dom Gérard, Mgr Rifan).

Et si je la célébrais, ma conscience me laisserait-elle en paix ?

Si la réponse est oui, alors la nouvelle messe est bonne ou indifférente.

Si la réponse est non, alors elle est mauvaise ou dangereuse.

« Elle n’est pas mauvaise ! », me dira-t-on ; alors  elle est dangereuse.

Mais une messe peut-elle être dangereuse ? A-t-elle le droit de l’être ? La morale catholique admet-elle que l’on dise une « messe » dangereuse ? N’est-ce pas comme baptiser sciemment (scinter) avec une matière douteuse ? N’est-ce pas un péché, même seulement commis par imprudence, avec la circonstance aggravante qu’il affecte une action qui devrait être sacrée ?

La Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X maintient la division des eaux, et ce depuis de nombreuses années, car tout le monde ne pense pas de la même manière et ne peut donc souhaiter la même chose.

Mgr Lefebvre disait que le nouveau Code de droit canonique ne valait rien ; or, la maison généralice s’en sert aujourd’hui pour empêcher Mgr Williamson de se rendre au prochain Chapitre général.

On me dira : « Que vous importe ? » Cela m’importe, justement, d’un point de vue chronologique (comme à quelqu’un qui constate un effet), parce que je suis membre de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie depuis plus longtemps que d’autres, qu’une partie de ce que j’y ai fait en son temps leur sert aujourd’hui et que j’ai formé au moins quatre générations complètes de prêtres en tant que Directeur du Séminaire d’Argentine de la Fraternité. Pourtant, comme disait saint Thomas d’Aquin, tous ont reçu la même formation « sortem tamen inaequalem » (quelque variable qu’en soit le résultat). Or, on assiste aujourd’hui à des réactions opposées entre ex-condisciples ayant pourtant reçu la même nourriture spirituelle. Pourquoi ? À cause de l’action dissolvante de certains professeurs ou directeurs de conscience qui n’ont cessé de couper le vin, et la même chose s’est produite dans les autres séminaires.

Cela m’importe, comme à quelqu’un qui fait une analyse objective d’une chose ne l’affectant plus, mais risquant de nuire à des hommes valables et intègres qu’il a connus et qu’il apprécie à hauteur de leurs mérites.

Pour réussir quelque chose ensemble, il faut que l’opération soit dirigée par une pensée uniforme. Si chacun réfléchit à sa manière et agit à sa guise, tous font ce qu’ils veulent, et la guerre est perdue d’avance.

            Qu’a réussi Ratzinger ?

Il n’a toujours pas avalé le banc de poissons, mais il en a accentué la division. On va voir maintenant qui a la maîtrise des eaux et de quelle manière Rome va continuer d’accroître cette division. Rome ne veut pas embrasser la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X, elle cherche à l’étouffer, comme elle l’a fait jusqu’à présent avec tous ceux qui ont pactisé avec elle. Si Rome a changé, comme d’aucuns le prétendent, pourquoi n’a-t-elle pas changé vis-à-vis des congrégations qu’elle a déjà fait « rentrer dans le rang » et qu’elle empêche depuis de pratiquer librement la Tradition ?

Je ne dis pas – on voudra bien le noter – que Ratzinger a causé la division ; je dis que cette dernière existait déjà et qu’il a su mettre le doigt dans la plaie.

Unum sentire (sentir de même)

Unum velle (vouloir de même)

Unum agere (agir de même)

Tant que l’on restera libre de se demander si la nouvelle messe est bonne ou mauvaise, si les nouvelles ordinations sont valables ou non et s’il est licite ou non d’utiliser le nouveau Code de droit canonique (j’ajouterai encore : si quiconque est habilité ou non à se prononcer sur ces questions), la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X continuera de patiner sur la glace, et il sera facile de la faire choir d’une bourrade.

Le doute positif pratique (au moins probable) en matière grave est plus que suffisant pour rendre un jugement négatif sur une chose ou une action et, par conséquent, pour la rejeter entièrement. C’est que l’on nous a enseigné et que j’ai enseigné à mon tour des années durant en théologie morale (« Celui qui n’a pas un jugement pratique certain sur la licéité d’une action ne peut agir, et s’il lui faut agir, il est tenu de s’en tenir au plus sûr… À ce qui permet le mieux d’éviter de mal agir, d’où l’axiome “En cas de doute pratique, il faut choisir la voie la plus sûre” » (Benedicto Merkelbach, O.P., Summa Theologiae Moralis T. 1, n. 215, Desclée, Paris 1938, p. 200) (Manuale Theologiae Moralis, J. Prümmer, T. 1, n. 329 et suivants).

Il n’est pas licite de réduire à une discussion de théologie dogmatique ce qui comporte nécessairement une action extérieure responsable ; en l’occurrence, la théologie dogmatique et la théologie morale doivent répondre ensemble de ce qui est bien ou mal, de ce qui est vrai ou erroné.

Tant que règnera une pensée ou une volonté libérale, le colosse de fer conservera des pieds d’argile, avec tous les risques d’effondrement que cela comporte.

« Vous êtes rigoriste ! », me dira-t-on.

Eh bien, répondrai-je, prouvez-le avec des arguments, non des propos reçus de la bouche d’autrui. En l’espèce, vous devrez me permettre de démontrer votre libéralisme aussi bien théorique que pratique et, par conséquent, votre incapacité radicale de gagner cette guerre (incapacité partagée par bien d’autres que vous).

 

Ave María Purísima

4 juillet 2012

Andrés Morello

Traduction : CatholicaPedia.net

Source : http://catolicos-alerta.com.ar/fraternidadspx/parada-sobre-aceite.html

* * *

Présentation de Mgr Andrés Morello

Mgr Morello est né en Argentine, en 1955. Entré au Séminaire de l’Archevêché de La Plata (province de Buenos Aires) en 1974, il rejoint en 1978 le séminaire d’Écône.

Début à la Fraternité Saint Pie X

Il reçoit tous les Ordres, depuis la Tonsure, des mains de Mgr Marcel Lefebvre et est ordonné en 1980. L’année suivante, il est nommé directeur du séminaire de La Reja en Argentine jusqu’en février 1989. Il s’opposa notamment à l’ordination au Sous-diaconat d’un séminariste de La Reja qu’il avait renvoyé du Séminaire de La Reja (mais qui continuait ses études aux USA) pour de graves motifs de moralité. À cause de l’intervention de Mgr Williamson (FSSPX) qui a couvert les scandales moraux contre-nature de ce séminariste, ce dernier fut tout de même ordonné prêtre.

(cf. Virgo-Maria.org : http://www.virgo-maria.org/articles_HTML/2007/011_2007/VM-2007-11-13/VM-2007-11-13-A-00-Bond_Williamson.htm ; http://www.virgo-maria.org/articles_HTML/2009/001_2009/VM-2009-01-22/VM-2009-01-21-A-00-Sodomie_et_St_Pierre_Damien.html )

De plus, l’abbé Morello demanda au Supérieur Général de la FSSPX une enquête confidentielle sur deux prêtres suspects et la sous-dite Fraternité. Cette demande rendue publique par le Supérieur Général, on lui donna 72 heures pour la retirer ou s’en aller. Préférant servir Dieu, l’abbé Morello quitta la Fraternité Saint Pie X.

Création de la Compagnie de Jésus et de Marie

En 1990, il adhère à la position Sede Vacante” et se rapproche alors de Mgr Martinez (Mexique) sacré par Mgr Carmona. L’abbé Morello fonde, avec la bénédiction de Mgr Martinez, la Compagnie de Jésus et de Marie, réunissant des prêtres et des séminaristes. Cette Congrégation adopte la Règle de Saint Ignace de Loyola ; ces prêtres ont donc une solide formation doctrinale (environ 11 ans de séminaire). Cependant, ils suivent un mode de vie monastique (bénédictin).

La Compagnie de Jésus et de Marie, persécutée par les médias et par les autorités politiques, a dû déménager à six reprises. Malgré cela, malgré les conditions climatiques difficiles et leur situation précaire,  Mgr Morello et les Pères qui l’entourent n’ont jamais baissé les bras.

Au contraire, ce sont eux qui ont construit entièrement le Séminaire Notre Dame de Guadalupe ; il se trouve en Argentine à 1800 km au sud de Buenos Aires, dans la montagne.

Compañía de Jesús y de María
Monasterio Nuestra Sra. de Guadalupe

Actuellement, un autre centre est en construction à 100 km de Buenos Aires, dans le but notamment de la prédication de Retraites. Aussi, la Compagnie de Jésus et de Marie est implantée au Mexique, à Guadalajara.

Par ailleurs, un prêtre de la congrégation de Mgr Morello assiste Mgr McKenna, à Connecticut aux USA. En France, depuis décembre 2008, le Révérend Père Rigoberto de la Compagnie de Jésus et de Marie exerce son ministère en Bretagne. Depuis juin 2010, le Père Ribogerto s’occupe de la Chapelle Saint-Etienne, à Abbaretz (entre Rennes et Nantes).

Sacre épiscopal

En 2006, sur demande de Mgr McKenna, l’abbé Andrés Morello est sacré évêque le 30 novembre (fête de saint André), par Mgr Robert Neville (Mgr Pierre-Martin Ngô-dinh-Thuc, > Mgr Guerard des Lauriers, > Mgr McKenna, > Mgr Neville, > Mgr Morello), pour assurer la continuité du Sacerdoce et la sauvegarde de la doctrine catholique.

Quelques photos

Ndlr du CatholicaPedia : On est loin du faste de la F$$PX ! Ici tout est humble et pieux !

Messe de Mgr Morello en 2005 dans la chapelle du Séminaire

 

Ordination Sacerdotale d'un nouveau moine

Le Séminaire, intégralement construit par les religieux.

 

Père Rigoberto Sánchez (CJM)

En France, pour contacter la Compagnie de Jésus et de Marie, veillez vous adresser au Père Rigoberto. Pour plus d’informations, vous pouvez aussi consulter ce site espagnol.

† Monseñor Andrés Morello.
CC. 165
8430 El Bolsón.
Pcia de Río Negro.
Argentina.

~ ~ ~

FRANCE : (44) LOIRE-ATLANTIQUE
ABBARETZ

Chapelle Saint Etienne
Rue de la Poste – 44170 ABBARETZ
Père Rigoberto Sánchez (CJM)
Tél. : 02 40 87 04 10
Messe chantée le dimanche à 10h30.
Messes en semaine.

 

Source : http://www.catholique-sedevacantiste.com/article-visite-de-mgr-andres-morello-en-france-debut-juillet-77740703.html

OBAMACARE DANS LA FSSPX

without comments

OBAMACARE dans la FSSPX, analyse du Sermon des dernières ordinations de Mgr Fellay (Écône, 29 juin 2012) (Audio : DICI)

Lu sur le site tradionaliste anglophone (forum pro-FSSPX) Ignis Ardens

 

(traduction)

Félicitons cet internaute courageux d’avoir écouté Mgr Fellay ânonner ses effroyables platitudes à raison de trois mots à la minute…

Avant propos pour mieux connaître les motivations de l’auteur :

Certes, mes remarques sont très orientées. Voici en quoi : Menzingen est déjà bien avancée dans la folie ainsi que dans l’autodestruction de la FSSPX, et c’est avec cette idée en tête que j’ai lu le sermon de Mgr Fellay. Honnêtement, j’ignore si celui-ci peut encore sauver sa réputation ou comment il peut recoller les morceaux d’une FSSPX désormais en miettes. Cela me rend très triste, et non pas heureux, mais ne m’enlève ni ma paix, ni ma foi, ni mon espérance.

Je pense que bien des gens sont peut-être sur le point de perdre la foi. Beaucoup ont tout misé sur la FSSPX. Ils l’ont suivie avec une loyauté inébranlable et inconditionnelle, et elle vient de changer sous leurs yeux, ce à quoi ils n’étaient tout simplement pas préparés. Traverser semblable épreuve revient à passer un véritable test pour la foi, et chacun d’entre nous le fait à sa manière.

Je veux croire que chaque catholique de tradition conserve sa foi en Rome, telle que Notre Seigneur la concevait aux fins de la mission qu’Il a confiée à saint Pierre. Cette foi, cette croyance en la papauté conçue comme un roc, confrontée à la corruption complète née du Concile, se montre dans les âmes par une myriade d’effets. Il existe d’innombrables manières de réagir aux scandales et aux trahisons. Qui peut les compter ? Qui suis-je pour juger de ce qui se passe dans le cœur d’autrui ? D’une certaine manière, tout catholique de tradition est entièrement assimilable à la blessure profonde et saignante infligée à son cœur par l’infidélité des pontifes romains.

J’irai même jusqu’à dire que l’amour ardent et sans réserve que Mgr Fellay professe extérieurement pour Rome prend sa source dans le cœur blessé de ce prélat.

Je suis prêt à reconnaître que je me suis trompé à propos de tout ce que j’ai pu écrire en la matière sur ce forum. Je suis prêt à faire miennes les paroles de l’abbé Damian Fox : « Je ne dis pas que j’ai raison, mais… ». En outre, si j’ai eu tort, je m’engage à le soutenir avec encore plus d’ardeur et de persévérance que je n’en mets à démontrer que Menzingen est en train de se fourvoyer.

Je suis prêt à admettre qu’on nous a donné une traduction provisoire du sermon de Mgr Fellay. Je me bornerai à signaler que désormais, Mgr Fellay est certainement au courant de l’émoi, de la méfiance et du scandale qui agitent la FSSPX et l’ensemble de la mouvance traditionaliste. Il sait que la division de la Fraternité, cet événement terrible qui est sûrement en horreur à Dieu, est déjà bien amorcée. C’est pourquoi il a du moins l’obligation absolue d’apaiser les rumeurs, de parler aux membres de la Fraternité et au public avec toute la clarté voulue. Le secret qu’il a entretenu est en grande partie à l’origine des difficultés actuelles. Beaucoup se sont dits écœurés par son sermon, justement parce qu’ils n’y trouvaient pas les traces de l’injonction « Que votre oui soit un oui, que votre non soit un non ». Ces gens lui demandent de tout dévoiler et de dire toute la vérité. Peut-on sérieusement le leur reprocher ?

 * * *

De l’internaute : « candomino » –  29 juin 2012 :

Beaucoup de gens – ma pauvre mère y compris – croyaient qu’ObamaCare ((NdT : Surnom donné à une réforme très socialisante du régime de remboursement des soins de santé que le Président Obama (qui est démocrate) insiste pour faire passer, bien que la majorité du peuple américain la rejette et que le Congrès (à majorité républicaine) la combatte. La Cour Suprême vient de valider cette réforme. Poursuivant toutefois leur lutte acharnée, les opposants ne s’avouent pas vaincus pour autant. Il est question ici du parallèle que l’on peut établir entre ce projet de réforme (qui équivaudrait à une sorte de ralliement des États-Unis à l’idéologie socialiste) et le projet d’accord de la FSSPX avec la Rome apostate conçu par la hiérarchie de la Fraternité ainsi que par les personnages infiltrés en son sein. Il est probable que cette question constituera l’un des principaux thèmes de la campagne présidentielle qui s’annonce aux États-Unis, tout comme l’éventuel ralliement de la FSSPX à la secte conciliaire constituera le thème essentiel du prochain Chapitre général. De la Fraternité.)) serait bloqué par les ordures mécréantes qui siègent à la Cour Suprême des États-Unis. Beaucoup croyaient que nous allions échapper à cette inquiétante manœuvre de juridisme diabolique. Beaucoup annonçaient les signes certains de son échec imminent.

Mais elle n’avait jamais été menacée, et elle a réussi. Les nombreuses personnes qui annonçaient son échec ont tout simplement pris leurs désirs pour des réalités.

Il me semble distinguer une situation analogue au sein de l’Église, et c’est pourquoi je continuerai d’affirmer que le projet d’accord entre la Fraternité et Rome n’est pas enterré :

 

Sermon ((NdT : Sermon prononcé à Écône le 29 juin 2012 par Mgr Bernard Fellay, lors de la cérémonie des ordinations. Il s’agit en fait d’une transcription-traduction anglaise de certaines parties du sermon prononcé en français par l’évêque. Cette transcription-traduction est ici retraduite en français, mais dans le respect du discours oral comme de son style.)) :

« Et lorsque nous célébrons cette Fête de saint Pierre et saint Paul, nous ne pouvons pas ne pas penser à Rome. Et nous ne pouvons oublier cet amour que notre fondateur avait pour Rome, et qu’il a voulu, et qu’il voulait inculquer à ses fils. Nous sommes romains ! Et ça, nous ne pouvons pas le lâcher ! »

Traduction possible :

Nous ne pouvons pas lâcher notre désir de réconciliation avec la Rome conciliaire.

Sermon :

« Cela ne veut pas dire qu’on va aimer les erreurs ; bien sûr que non ; on en souffre. »

 Flagrante omission :

Certes, nous ne pouvons aimer les erreurs, et certes, nous en souffrons, mais il est également certain que nous ne cesserons jamais d’y résister, de prêcher contre elles et d’œuvrer à la défaite du royaume de Satan, qui a pénétré dans la bergerie et s’est étendu au monde entier.

 Remarque :

La phrase citée ci-dessus relève d’une théologie boiteuse, n’est qu’une semi-vérité ; autrement dit, ce n’est pas une vérité du tout. Souffrir est le fait d’un patient, sûrement pas celui d’un agent. Or, les catholiques doivent à la fois agents et patients. Nous souffrons de ce dont Dieu veut et permet que nous souffrions, mais jamais sans agir en même temps de façon positive, pour défendre l’Église et la Foi contre les ennemis de Dieu et les nôtres, dans la plénitude de la charité de Notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. En cette vallée de larmes, notre charité, notre vertu est militante, bien qu’elle sa place dans la paix éternelle. Telle est la sagesse de Dieu, en Qui il n’est pas de contradiction. Dieu ne donne pas la paix comme Dieu la donne (Jean, 14 :27).

 Sermon :

« Mais il ne faut pas ses laisser – disons – dégoûter par ce qui se passe, au point de tout envoyer promener. »

 Remarque :

Oh !! Cette déclaration n’est-elle pas extrêmement significative ?! « Envoyer promener » quoi ??….

Mgr Fellay nous exhorte à ne rien envoyer promener. Il se présente ainsi à nous en chef exemplaire. Il affirme implicitement qu’il existe une tentation d’envoyer promener quelque chose. Examinons donc cette exemplarité pour en saisir le sens. L’orateur veut-il dire que nous ne devons pas envoyer promener notre résistance publique, claire, cohérente, véhémente et sans compromission aux erreurs modernes qui empoisonnent sans cesse davantage l’Église et les âmes ?  Je ne le pense pas. Cela me semble impossible.

Car comment peut-il nous exhorter à ne rien envoyer promener ce qu’il a lui-même déjà envoyé promener ? Un royaume ne peut subsister s’il est divisé contre lui-même.

Mgr Fellay a envoyé promener la résistance classique de la Tradition catholique. Il a tant laissé se refroidir sa rhétorique qu’on ne peut plus le distinguer à présent d’un apologiste conciliaire. Il se contredit aussi bien en paroles qu’en actes, comme en attestent les volumes entiers de preuves que des prêtres et des laïcs ont pris la peine de compiler. S’il est toujours un soldat du Christ, alors il est un soldat occulte, car ses actions publiques ne sont pas celles d’un inébranlable défenseur de la Foi. Il ne se montre implacable qu’avec ceux qui refusent de suivre la nouvelle ligne du modernisme pratique néo-traditionnel. Il ne punit sans pitié et ne contredit que les membres de la FSSPX qui, en conscience, font ce qu’ils jugent nécessaire pour ne pas sombrer dans l’abandon du bon combat contre les ennemis de Dieu.

Non, il ne peut pas à la fois envoyer promener la défense militante de la Foi et nous exhorter à ne pas le faire, car il s’agit là – par définition – d’une absurdité, d’une violation des principes d’identité et de non-contradiction.

Il veut donc forcément dire que nous ne pouvons envoyer promener autre chose, qui est la réconciliation avec la Rome moderniste. La phrase en question ne saurait rien signifier d’autre, ainsi qu’en témoigne le reste de son sermon.

 Sermon :

« Non, il faut maintenir, et c’est ce que nous essayons de faire. »

Remarque :

Maintenir quoi ? Maintenir le cap adopté il y a au moins douze ans. Menzingen a mis le cap sur Rome. Menzingen l’a maintenu et le maintient encore aujourd’hui.

 Sermon :

« Bien sûr, vous vous demandez : mais qu’est-ce qui se passe, justement, avec Rome ? Si, jusqu’ici, nous n’avons dit presque rien, c’est que nous n’avons pas grand chose à vous dire. »

 Remarque :

Cela, fort malheureusement, est une énorme et flagrante contre-vérité. Combien de communications émanant des autorités romaines nous a-t-on cachées au cours des douze années écoulées ? Combien de directives ? Quid de la teneur du Préambule doctrinal ? Quid de la teneur des « éclaircissements » ? Quid du texte des dispositions figurant dans la proposition du 15 juin ? Quid des paramètres structuraux de la prélature personnelle ?

En outre, si Menzingen a opéré en secret dans le but de se préparer juridiquement et financièrement à des batailles judiciaires au sujet des biens, elle a retenu ainsi des informations capitales à seule fin d’EMPÊCHER les membres et bienfaiteurs d’apprendre des faits propres à peser sur leurs décisions vis-à-vis de la Fraternité. Combien de bienfaiteurs ayant apporté leurs oboles au cours des dix dernières années auraient fait les mêmes dons s’ils avaient eu pleinement connaissance de tous ces faits ?

N’a-t-on vraiment rien à nous dire ?

Il y a de quoi pleurer.

Sermon :

« Jusqu’ici, les choses en sont au point où on peut dire… qu’elles sont au point mort. Dans le sens où il y a eu des va-et-vient, des échanges, effectivement, de courriers, de propositions, mais nous en sommes au point de départ. Point de départ que nous avions dit ne pas pouvoir accepter, ne pas pouvoir signer. Nous en sommes là, c’est tout. »

 Remarque :

Il existe d’innombrables manières d’écorcher un chat. Alors, que se passe-t-il si ne pouvons signer ce tas d’immondices qu’est l’accord Levada ?

Les trains et autres véhicules à grande vitesse s’arrêtent de temps à autre pour refaire le plein. En ce monde, où le mouvement, le repos et le changement alternent sans fin, s’arrêter signifie en réalité « s’arrêter un certain temps ». Rien n’est permanent, parce tout bouge, et tout continuera de bouger jusqu’à la consommation des siècles.

Nous sommes en panne de batterie et n’attendons pour repartir que l’arrivée des pinces crocodiles, voilà tout.

 Sermon :

« On voit bien, d’un côté, ce qui fait le compliqué de cette situation : ça fait deux ou trois ans que je dis que nous nous trouvons à Rome devant la contradiction. »

 Question :

Quelle contradiction ? Je ne comprends pas cette phrase.

Sermon :

« Depuis 2009, je le dis et je le répète. Eh bien, cela, on peut le dire, se vérifie tous les jours. »

 Question :

Qu’a-t-il dit ?

Sermon :

« C’est la situation de l’Église, qu’est-ce que vous voulez… »

Question :

Justement, quelle est la situation de l’Église ? Il manque de clarté au point de parler pour ne rien dire.

 Sermon :

« Il y en a qui tirent, qui veulent aller encore plus loin, dans le… on peut dire dans le progressisme et les conséquences du progressisme. »

 Question :

Je ne suis pas certain de comprendre. Veut-il dire que les libéraux poussent à un accord ?

 Sermon :

« Il y en a d’autres qui veulent essayer de faire des corrections. Et nous, au milieu, nous venons comme une balle de ping-pong sur laquelle tout le monde tape. »

 Question :

« Corrections » rend ici un son très comique. Si, par « d’autres », il faut entendre ceux qui parlent haut et fort contre la politique de Menzingen, alors quelles « corrections » avons-nous donc réclamées à grands cris ? La seule correction à laquelle je peux penser consisterait, pour Menzingen, à changer de cap. Menzingen a dévié de sa route, ce qui nécessite une correction de cap. Nous demandons à Menzingen la correction que serait son retour au traditionalisme. Mais Menzingen ne voudra pas admettre qu’elle a dévié de sa route. En fait, dans toute son argumentation récente, Menzingen affirme que les traditionalistes ont soit dévié de leur route, soit manqué leur virage, parce qu’ils ne font plus voile vers Rome avec la marine suisse.

Le naufrage de la Fraternité par Fellay

Le naufrage de la Fraternité Saint-Pie X par le “Menteur de Menzingen”

Chose intéressante, si nous partons de l’idée que c’est là ce qu’a voulu dire l’orateur, nous pouvons en tirer deux conclusions : premièrement, Menzingen se perçoit comme étant à mi-chemin entre le libéralisme et le traditionalisme. Et l’on sait ce que cela signifie en réalité : Qui n’est pas avec Moi est contre Moi, car nul ne peut servir deux maîtres. Si Menzingen pense qu’il existe un juste milieu entre la Tradition et l’erreur, alors c’est qu’elle est déjà tombée dans l’erreur, parce que ce juste milieu n’existe pas. De tout ce qui a été dit dans ce sermon, cette phrase est la plus effrayante et la plus significative.

Deuxièmement, Menzingen se retrouve privée d’amarres. Elle n’est pas encore amarrée à Rome, et elle n’est plus amarrée à la Tradition. Elle dérive donc sur les flots. Sur le plan métaphysique, elle aspire à relâcher, et son cœur ne trouvera le repos qu’en faisant relâche… mais où exactement ?

Le cœur de Menzingen ne trouvera le repos qu’en faisant relâche à Rome. Cette Rome-ci, la Rome de Benoît XVI.

 Sermon :

« Nous savons qu’à la fin, à la fin, l’Église se retrouvera, et c’est à nous de maintenir dans notre cœur cette volonté de ne pas nous satisfaire d’un – disons – confort, d’une situation qui n’est tout simplement pas normale. »

 Remarque :

Ce mode de pensée est entaché d’une grave erreur. Ici et ailleurs, Mgr Fellay emploie le mot « confort ». Et ce qu’il entend par ce terme, c’est l’indépendance que la FSSPX a acquise de longue date vis-à-vis de Rome, empêchant celle-ci de se mêler de ses affaires. Or, on ne devrait jamais employer ce mot pour désigner la liberté des enfants de Dieu, d’abord parce que le confort est une notion subjective, tandis que la liberté est une notion objective ; ensuite, parce que même subjectivement, l’indépendance et la liberté vis-à-vis de l’oppression d’une hiérarchie inconsistante, cooptée et corrompue sont tout sauf consolantes. Ce mot est donc entièrement déplacé.

Mais si le mot en question sert à formuler une quelconque accusation (et je crois que c’est le cas), il prend alors une signification qui cadre bien avec la politique de Menzingen. Compris dans ce sens, il dénote une indolence spirituelle et un manque de charité. Il implique évidemment une fausse accusation, car c’est un vrai martyre de rester ferme dans la défense de la Tradition, mais ce martyre est utile, car beaucoup croiront grâce à lui.

Ensuite, l’emploi du mot « normale » est également entaché d’erreur. Qu’est-ce qui est normal ? À quel point de vue envisager la normalité ? Forcément  au point de vue immuable de Dieu, selon Qui la Tradition est normale tandis que la Rome conciliaire est anormale. Dire de notre situation qu’elle est anormale, c’est de l’auto-dénigrement, de l’autodestruction, une négation de la vérité métaphysique. Combien l’emploi de ces deux termes peut être malheureux !

 Sermon :

« Il ne faut pas que, finalement, habitués, parce que nous avons à peu près tout ce qu’il nous faut, on considère la situation dans laquelle on est comme normale. Ce n’est pas vrai, tout simplement pas vrai. »

 Remarque :

C’est la sagesse du monde, sûrement pas le Don de la Sagesse, qui fait dire une telle bêtise à l’orateur. On voit bien que Mgr Fellay use là de cette même rhétorique dont il use toujours. L’accord n’est pas enterré, braves gens. On ne retournera pas en arrière.

 Sermon :

« C’est normal qu’on cherche, en respectant toutes les conditions qui sont nécessaires, évidemment,  à récupérer ce titre qui est le nôtre, auquel nous avons droit, qui est “catholique”. »

 Remarque :

Titre ? Quel titre revendique tout catholique ? Le seul qu’il lui soit permis de revendiquer : celui de catholique.

Avons-nous perdu ce titre ? fichtre non !

Qu’avons-nous perdu ? Nous n’avons perdu que les honneurs ecclésiastiques, la reconnaissance et les pouvoirs juridiques.

Mais tout cela est-il nécessaire pour rester catholique ? Fichtre non. Seules la Foi, l’Espérance et la Charité sont nécessaires pour rester catholique.

Il apparaît donc que Menzingen cherche à obtenir quelque chose du monde. Et nous devons fuir cela !

 Sermon :

« Cela ne veut pas dire qu’il faut se mettre à plat ventre devant les modernistes ; ça n’a rien à voir. »

Remarque :

Apparemment, Menzingen a beaucoup réfléchi, ce qui l’amène à croire qu’elle traite et dialogue avec Rome sur un pied d’égalité dans le dialogue. Elle ne tardera pas à déchanter.

 Sermon :

« Mais c’est une situation difficile, difficile, qu’on sent partout électrique. On sent que le diable est déchaîné de tous les côtés… »

 Remarque :

Et alors ? Qu’y a-t-il là de nouveau ?

Sermon :

« … et donc, eh bien, c’est le moment de prier. »

Remarque :

Tous les moments sont bons pour prier. Mais pour quoi nous suggère-t-il de prier maintenant ?

Sermon :

« Voilà, c’est un moment difficile. »

Remarque :

Les choses sont difficiles quand on n’est pas résolu à maintenir la Foi à tout prix. Toutes sortes de difficultés se présentent à un esprit qui s’est écarté de la voie de la vérité.

Si Mgr Fellay était en paix avec Dieu, il aurait pu nous dire aujourd’hui qu’il était résolu en fin de compte à rejeter dorénavant l’idée de pactiser avec Rome. S’il était en paix, ses paroles auraient été sans équivoque. Mais elles sont entièrement imprégnées d’équivoque, et c’est de là que procèdent les difficultés. La vérité est simple, et sa défense est paisible. Dieu donne la paix. C’est le démon qui crée des difficultés.

 Sermon :

« Pour nous, de nous, on dit toutes sortes de choses. »

Remarque :

Il y a des choses à dire de cet homme pour que la vérité puisse être défendue.

Sermon :

« Mon Dieu, la seule chose que nous voulons, c’est, eh bien, de faire la volonté du Bon Dieu, c’est tout. »

 Remarque :

Et c’est exactement ce qu’il a dit dans sa lettre aux trois autres évêques. Il ne fait donc pas marche arrière. Il s’accroche à son cap.

 Sermon :

« La volonté du Bon Dieu, elle s’exprime dans les faits. »

Remarque :

Quels faits sont évoqués ici ? Aucun. Ainsi que d’autres l’ont déjà noté, tout cela n’a rien à voir avec la consigne « Que votre oui soit un oui, que votre non soit un non ». Les mots sont toujours enveloppés de pénombre. Ils sont ambigus. Ils appellent une analyse grammaticale.

Il a dit « nous ne pouvons pas signer », mais il n’a jamais dit « nous ne signerons pas ». S’il compte abandonner l’idée de signer, il aurait dû le dire explicitement, dissipant ainsi tous les doutes. Mais il ne l’a pas fait. Il aurait pu le faire, et il ne l’a pas fait.

 Sermon :

« Il est aussi très clair que nous ne pouvons apporter à toute l’Église un bien que en restant fidèles à cet héritage de Monseigneur. »

 Remarque :

Cette affirmation n’a aucune crédibilité, d’abord parce que Menzingen a abandonné il y a bien des années la fidélité à Mgr Lefebvre, ensuite parce qu’elle est très avancée dans le révisionnisme de la pensée « lefebvriste ». C’est ainsi qu’elle s’est opposée à la publication des enseignements du fondateur, pour s’assurer que nous ne puissions pas en profiter, et qu’elle a institué sa propre « herméneutique de la continuité », en vertu de laquelle nous recevons – grâce à l’abbé Celier – le code crypté permettant de déchiffre convenablement « le vrai Mgr Lefebvre ».

Lorsque Mgr Fellay nous dit que Menzingen reste fidèle à Mgr Lefebvre, cela peut vouloir dire n’importe quoi. La « fidélité à l’archevêque » a perdu toute sa signification exclusive.

 Sermon :

« De là viennent ces fameuses, je ne sais pas, “conditions”, “assurances”, que nous avons présentées plusieurs fois, qui doivent garantir que la Fraternité restera ce qu’elle est. »

 Remarque :

On nous répète ad nauseam que la FSSPX « ne change pas » ! Pourtant, nous voyons bien qu’elle a changé. Et nous savons que les « conditions et assurances » qui ont – paraît-il – été demandées à Rome sont autant de secrets, ne sont pas pour nos yeux. Aussi la phrase citée ci-dessus n’est-elle qu’une assertion gratuite démentie par les faits.

 Sermon :

« Si, à un certain moment, une collaboration est concevable, quand et comment elle le sera, eh bien, les circonstances le montreront. »

 Traduction possible :

L’accord n’est pas enterré. La porte reste ouverte. Les circonstances permettront un jour à Menzingen d’en finir une bonne fois pour toutes avec sa « misère anormale ».

 * * *

Bravo ! quelle intelligence dans l’analyse… bien que cet internaute soit « de la maison », il nous permet de comprendre le ressentiment des fidèles abusés par le “Menteur de Menzingen”.

Invitation à cet internaute : Rejoignez à la mouvance Catholici semper idem (sédévacantiste, pour que tout le monde comprenne) et embrassez la vérité entière sur l’église Conciliaire – Novus Ordo – et sur l’enseignement catholique !

Cave Ne Cadas