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L’armure de Dieu : La Foi ; toujours la Foi !
Hier au XXI° dimanche après la Pentecôte, l’Apôtre Saint Paul nous donnait, par sa Lettre aux Éphésiens, — Chap. VI — une grande leçon de Foi… que Dom Guéranger nous explique dans son « Année Liturgique ».
L’armure de Dieu
La Foi – toujours la Foi
« Celui qui, même sur un seul point, refuse son assentiment aux vérités divinement révélées, très réellement abdique tout à fait la foi, puisqu’il refuse de se soumettre à Dieu en tant qu’Il est la souveraine vérité et le motif propre de la foi. »
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Léon XIII, Satis cognitum
L’église [secte] Œcuménique Conciliaire n’a pas la Foi !
Dom Guéranger
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L’Année Liturgique
Le Vingt et Unième Dimanche après la Pentecôte.
ÉPÎTRE.
Lecture de l’Épître du bienheureux Paul, Apôtre, aux Éphésiens. Chap. VI.
Mes Frères, fortifiez-vous dans le Seigneur et dans sa vertu toute-puissante. Revêtez-vous de l’armure de Dieu, afin de pouvoir tenir contre les embûches du diable ; car nous n’avons point à lutter contre des hommes de chair et de sang, mais contre les princes et les puissances, contre les chefs de ce monde de ténèbres, contre les esprits de malice répandus dans l’air. C’est pourquoi prenez l’armure de Dieu, afin de pouvoir résister, au jour mauvais, et demeurer parfaits en toutes choses. Tenez donc ferme, les reins ceints dans la vérité, revêtus de la cuirasse de justice, les pieds chaussés pour marcher dans la voie de l’Évangile de paix ; ayez toujours le bouclier de la foi, sur lequel vous puissiez éteindre tous les traits enflammés de l’esprit mauvais ; prenez aussi le casque du salut, et l’épée spirituelle qui est la parole de Dieu.
Après Santo-subito-JP² et Benoît, François défie la colère de Dieu au Mur des Lamentations
Après Santo-subito-JP² et Benoît, François défie la colère de Dieu au Mur des Lamentations
Les 24, 25 et 26 mai 2014, l’antipape François – le clown blanc de la secte conciliaire – a visité la Jordanie et Israël. Le site web du Vatican a publié le programme complet et le calendrier à ce lien. Les transcriptions des discours de François Ø y sont disponibles…
Comme ses deux prédécesseurs, il est allé défier la colère de Dieu au Mur des Lamentations et faire allégeance à ses amis rabbiniques les reconnaissant ainsi comme ses “maîtres de marionnettes” en leur démontrant qu’il est prêt à accepter le programme.
La Fausse Humilité de l’Hérésie
La Fausse Humilité de l’Hérésie
Où il est question d’un nouvel acte liturgique impie et sacrilège
accompli par Bergoglio, ainsi que d’une massive indigestion
L’emploi démagogique du terme Humilité (pris comme signifiant et signifié) commence à être vraiment fastidieux.
Aussi entend-on traiter ici d’une nouvelle aberration liturgique des dirigeants de l’église Conciliaire, dont Bergoglio est à présent le chef.
Elle s’appuie sur le geste accompli par Notre Seigneur Jésus-Christ lors de la Dernière Cène, dont l’important rappel se fait au cours des cérémonies du Jeudi Saint.
Le pire est que, faussant tout à fait la signification complète et véritable du Lavement des Pieds, la secte moderniste qui occupe les charges apostoliques accélère encore sa chute précipitée vers les enfers en se livrant à une représentation Vulgaire, sciemment destinée à enténébrer les intelligences et à détruire la foi ou ce qu’il en reste.
On le sait bien : c’est là un acte honteux, insupportable, sacrilège, blasphématoire, vulgaire, démagogique et impie, c’est une imposture intolérable, etc. etc.
Mais jusqu’à quand allons-nous continuer d’exhaler nos plaintes ? Il nous semble beaucoup plus sain pour l’esprit de ne plus nous scandaliser de toutes ces choses, de comprendre d’où elles viennent, puis de passer au large sans autre forme de procès.
Cela n’empêche pas que nous puissions tenter de les analyser et de les étudier, puis de transmettre nos conclusions à autrui pour notre propre édification, afin qu’ayant laissé derrière nous les soupirs et les lamentations, nous bâtissions de solides fondations nous permettant de rester fermes dans la Foi.
D’où la longueur inévitable du présent texte.
Nous espérons qu’à la fin, le lecteur aura pleinement saisi ce que signifie cette Apostasie qui pénètre en tout, au moyen de tout, au détriment de Tous… et de Toutes.
Humilité Et Action Prophétique
Rien de ce qu’a fait Notre Seigneur ne saurait être indifférent ou superflu, mineur ou sans importance. Absolument tout ce qui est consigné dans les quatre Évangiles fait partie de ces choses dont Dieu a voulu qu’elles nous parvinssent et qu’elles fussent non seulement connues, mais conservées par ceux qui se nomment disciples du Christ.
L’épisode du Lavement des Pieds des Apôtres durant la Dernière Cène est un acte prophétique, ainsi qu’on peut le voir dans l’Évangile selon saint Jean. Aussitôt après la relation de cet acte vient un texte composé en quelque sorte de trois parties : c’est toujours le cas chez saint Jean, qui utilise un système narratif comprenant à la fois signes et discours.
Il est indubitable qu’à l’instar de tout acte prophétique, le lavement des pieds est censé être porteur d’une signification. Quant à savoir quel est le sens principal de ce geste, les divers critères retenus par les commentateurs font apparaître plusieurs possibilités :
a) Symbole d’humilité et d’abnégation (acte à valeur d’exemple moral)
b) Symbole de purification des disciples par la parole de Jésus
c) Symbole sacramentel : allusion à l’Eucharistie ou au baptême, ou encore aux deux à la fois
d) Symbole de la mort et de la résurrection du Christ
En définitive, l’interprétation qui est aujourd’hui la plus diffusée, la plus populaire et la plus utilisée, y compris par la démagogie d’un certain clergé Qui A Dévié De La Foi, est celle – moralisatrice – du célèbre Exemple d’Humilité. Selon moi, il ne faut pas chercher à expliquer pour quels motifs on abuse de cette interprétation-là, d’autant plus à l’heure actuelle, où le « Pape de l’Humilité » ou « Pape des Pauvres » – acclamé par le monde – s’efforce ad nauseam de la porter à des sommets historiques.
Mais… s’agit-il Uniquement ou, du moins, Principalement d’un acte à valeur d’exemple moral ? Et même, en l’espèce, de quel genre d’humilité parle-t-on ?
Voyons cela.
« Pendant le souper, lorsque déjà le diable avait mis dans le cœur de Judas, fils de Simon Iscariote, le dessein de le livrer… »
« Jésus, qui savait que son Père avait remis toutes choses entre ses mains, et qu’il était sorti de Dieu et s’en allait à Dieu… »
Comme on peut le constater, le style est solennel, et Jésus sait parfaitement d’où il vient et où il va. Il n’est pas le jouet d’un destin aveugle. Il est certain de son itinéraire et du sens de sa Mort Rédemptrice.
Ces mains entre lesquelles repose tout le pouvoir du Père vont s’employer à l’humble ministère consistant à laver des pieds. Ce sont ces mêmes mains qui seront bientôt perforées par des clous.
« … se leva de table, posa son manteau et, ayant pris un linge, il s’en ceignit. Puis il versa de l’eau dans le bassin et se mit à laver les pieds de ses disciples, et à les essuyer avec le linge dont il était ceint. »
Lisons avec une attention particulière le texte suivant :
À la double action de déposer et de remettre le manteau correspond l’action consistant à se lever de table et à se rasseoir. Symbolise-t-elle le moment où il s’assiéra de nouveau au côté du Père, après s’être mis aux pieds des hommes pour les racheter ? En tout état de cause, elle ne manque pas de signification, comme nous l’avons souligné au début du présent article.
« Il vint donc à Simon Pierre ; et Pierre lui dit :
“Quoi, vous, Seigneur, vous me lavez les pieds !”
Jésus lui répondit :
“Ce que je fais, tu ne le sais pas maintenant, mais tu le comprendras bientôt”. »
Ce dialogue avec Pierre sera la clé permettant de saisir la signification Principale du passage. On voit Pierre impulsif, comme toujours, et l’on remarque l’habileté de Jean à mêler la psychologie à la symbolique. L’impulsivité de Pierre décrite dans le récit de saint Jean cadre bien avec ce que nous savons de l’intéressé grâce aux trois autres Évangiles.
« Pierre lui dit :
“Non, jamais vous ne me laverez les pieds.”
Jésus lui répondit :
“Si je ne te lave, tu n’auras point de part avec moi. ”»
Cette phrase de Jésus est essentielle pour comprendre la signification théologique du lavement des pieds. Ce dernier permet aux disciples de recevoir l’héritage (littéralement : « avoir part avec »). L’humiliation de Jésus est source de salut pour qui se laisse laver, c’est-à-dire sauver par Lui.
On voit combien cette profonde signification théologique dépasse de très loin un simple exemple d’Humilité à valeur moralisatrice !
Il est permis de se demander quelle partie de tout cela se retrouve Éclipsée par la « représentation » théâtrale grotesque et blasphématoire qu’a donnée Bergoglio…
« Simon-Pierre lui dit :
“Seigneur, non seulement les pieds, mais encore les mains et la tête !” »
Cela fait penser à un malentendu. Pierre n’a pas compris ce que Jésus voulait lui dire. Si le lavement des pieds permet de partager l’héritage, Pierre semble penser que plus il se laissera laver, plus il héritera. Sa simplicité permet à Jésus, reprenant la parole, d’expliquer la signification profonde de ce qu’il vient d’accomplir. Il ne me paraît pas possible que malgré la gravité de l’heure ainsi que l’imminence des angoisses et des souffrances, Notre Seigneur n’ait pas au moins souri de cette réaction de Pierre, de sa simplicité et de sa faible jugeote.
Souriant donc peut-être, il poursuit ainsi :
« Jésus lui dit :
“Celui qui a pris un bain n’a besoin que de laver ses pieds ; il est pur tout entier. Et vous aussi, vous êtes purs, mais non pas tous.”
Car il savait quel était celui qui allait le livrer ; c’est pourquoi il dit : “Vous n’êtes pas tous purs.” »
Bien que Judas ait pris un bain et qu’on lui ait lavé les pieds, il n’est pas pur, et il s’est empêché lui-même de recevoir en lui les effets du lavement des pieds.
Après qu’il leur eut lavé les pieds et qu’il eut repris son manteau, il se remit à table et leur dit :
“Comprenez-vous ce que je vous ai fait ?” »
Sans la première interprétation, on aurait affaire à un simple moralisme dans lequel Jésus n’offrirait qu’un exemple de certaines vertus, en l’espèce l’humilité que nous autres pourrions imiter aisément. Or, tel n’est pas le cas. Pour pouvoir laver les pieds aux autres, nous devons commencer par nous laisser laver de notre orgueil, de notre suffisance. Mais sans la deuxième interprétation, le lavement des pieds pourrait demeurer un simple rite qui ne nous changerait pas intérieurement.
« Vous m’appelez le Maître et le Seigneur ; et vous dites bien, car je le suis. Si donc moi, le Seigneur et le Maître, je vous ai lavé les pieds, vous devez aussi vous laver les pieds les uns aux autres. Car je vous ai donné l’exemple, afin que, comme je vous ai fait, vous fassiez aussi à vous-mêmes. »
Jésus a accompli ce genre d’actes prophétiques à maintes reprises au cours de sa vie parmi les hommes. C’est pourquoi nous ne pouvons nous cantonner dans un moralisme étroit, bien que le chrétien doive évidemment imiter les actions et le style de vie de Jésus, dans l’esprit où Jésus agissait et vivait.
Cette action par laquelle Notre Seigneur nous donne un nouveau Sacrement (il s’agit d’un sacramental), n’en a pas moins une profondeur théologique considérable, une signification mystérieuse, quoique accessible à la connaissance humaine, comme nous l’avons vu dans cet article déjà long.
Conclusion :
Cher lecteur, si vous êtes parvenu à la fin du présent article, qui est long par nécessité et bien malgré nous, je pense que vous serez d’accord avec les réflexions suivantes :
Laver Les Pieds à Des Personnes Qui N’Ont Pas Foi Dans Le Christ, Y Compris Au Cours Des Cérémonies Solennelles Du Jeudi Saint, Est Une Aberration Liturgique.
Répéter Cette Action Prophétique Et Sacrée De Notre Seigneur Sur Des Personnes Qui, En Outre, Professent Une Religion Fausse Et Blasphématoire Est Une Bouffonnerie Et Un Sacrilège.
La Prétendue Humilité Que l’on Entend Afficher Ainsi Est Absolument Fausse.
L’humilité, cela consiste en fait à s’agenouiller devant la Vérité et à enseigner qu’en dehors d’elle, nul ne peut faire son salut ; ce n’est pas confirmer des infidèles dans leurs fausses croyances pour complaire aux sensibilités dévoyées des foules en accomplissant des gestes démagogiques.
Peut-on penser qu’il est catholique et conforme à la volonté de Jésus-Christ de présenter cette dernière, parmi les solennités de la Semaine Sainte, vidée de son contenu chrétien et au comble de la pusillanimité mondaine et hérétique, en mettant de jeunes musulmans à la place qui fut celle des Apôtres ?
Le dessein de Bergoglio n’est autre que d’évacuer la substance catholique et de la remplacer par une autre substance, syncrétiste, mondaine, maçonnique et, de plus, éloignée de la véritable humilité, le tout dans le cadre d’une des solennités liturgiques les plus majestueuses et les plus importantes de l’Église catholique.
L’acte de Bergoglio est une représentation qui ne fait qu’accomplir l’Éclipse de la Foi et qui, de ce fait, montre l’Éclipse de l’Église.
Sous le manteau de fumée de l’« humilité » se cache un véritable vide doctrinal, ce qui n’en fait jamais qu’un de plus…
Si ce geste grossier et ridicule du « pape humble » n’est pas une manifestation publique d’hétérodoxie, force est de se demander ce qui pourrait bien l’être.
À diffuser
Source : Radio Cristiandad : http://radiocristiandad.wordpress.com/2013/03/28/osko-la-falsa-humildad-de-la-herejia/
Traduction CatholicaPedia.net (que notre traducteur soit ici une nouvelle fois remercié)
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Complément à cet article
Bergoglio accompli un acte scandaleux supplémentaire en lavant les pieds de deux femmes … « En tant que prêtre et évêque je dois être à votre service »…
Le papeFrançois à la prison pour mineurs de Casal del Marmo
Le papeFrançois à la prison pour mineurs de Casal del Marmo : « En tant que prêtre et évêque, Je dois être à votre service. Mais c’est un devoir qui me vient du cœur »…
Données Officielles Du “Vatican Information Service” (VIS)
Cité du Vatican, 29 mars 2013 (VIS). Hier, Jeudi saint, à 17 h, le Pape François a quitté le Vatican pour se rendre à l’Institut pénal pour mineurs de Casal del Marmo en périphérie de Rome où il a célébré, à 17 h 30’ la messe In Coena Domini, première célébration du Triduum pascal, pour une cinquantaine de jeunes détenus. Au cours de la célébration, il a lavé les pieds de dix garçons et deux filles, et a dit dans son homélie que son devoir était d’aider les autres : “Comme prêtre et comme évêque, je dois être à votre service. Mais c’est un devoir qui me vient du cœur”. Au moment du lavement des pieds, le Pape François s’est agenouillé six fois, et chaque fois, il a fait couler de l’eau sur leurs pieds, les a séchés et les a embrassés. Une des filles à qui il a lavé les pieds était italienne et l’autre provenait d’un pays de l’Europe de l’est. Voici l’homélie que le Pape a prononcée après la lecture de l’Évangile :
« Ceci est émouvant. Jésus qui lave les pieds à ses disciples. Pierre ne comprenait rien, il refusait. Mais Jésus lui a expliqué. Jésus –Dieu– a fait cela ! Et il explique à ses disciples: Comprenez-vous ce que je vous ai fait ? Vous m’appelez Maître et Seigneur, et vous dites bien, car je le suis. Si donc je vous ai lavé les pieds, moi le Seigneur et le Maître, vous aussi vous devez vous laver les pieds les uns aux autres. Car c’est un exemple que je vous ai donné pour que vous fassiez, vous aussi, comme moi j’ai fait pour vous. C’est l’exemple du Seigneur: Il est le plus important et Il lave les pieds, parce qu’entre nous celui qui est le plus haut doit être au service des autres. Et c’est un symbole, un signe, non ? Laver les pieds c’est dire : je suis à ton service. Et nous aussi, entre nous, ne devons-nous pas nous laver les pieds tous les jours les uns aux autres ; mais qu’est-ce que cela signifie ? Que nous devons nous aider les uns les autres. Parfois je me suis fâché avec l’un ou avec l’autre… mais… laisse tomber, laisse tomber, et s’il te demande un service, fais-le. Nous aider les uns les autres : voilà ce que Jésus nous enseigne et c’est ce que je fais, et je le fais de tout cœur, parce que c’est mon devoir. Comme prêtre et comme évêque, je dois être à votre service. Mais c’est un devoir qui me vient du fond du cœur : je l’aime. J’aime cela et j’aime le faire parce que c’est ainsi que le Seigneur m’a enseigné. Mais vous aussi aidez-vous: aidez-vous toujours. Les uns les autres. Et ainsi, en nous aidant, nous nous ferons du bien. Maintenant nous allons faire cette cérémonie de nous laver les pieds et pensons, que chacun de nous pense : Est-ce que je suis vraiment disposée, est-ce que je suis disposé, à servir à aider l’autre ? Pensons seulement à cela. Et pensons que ce signe est une caresse de Jésus, que nous fait Jésus, parce que Jésus est venu justement pour cela : pour servir, pour nous aider. »
Ont concélébré avec le Saint-Père : le Cardinal Agostino Vallini, le Substitut de la Secrétairerie d’État, Mgr. Giovanni Angelo Becciu, le Secrétaire du Pape, Mgr. Alfred Xuereb et l’aumônier de la prison, le P. Gaetano Grego. La messe s’est déroulée dans la chapelle du “Père miséricordieux”, et près de 50 jeunes y ont assisté parmi lesquels 11 filles, tous détenus de cette prison. Après la cérémonie, le Pape François a rencontré les jeunes dans le gymnase, en présence, entre autres, de la ministre de la Justice italienne, Mme Paola Severino. Les enfants de la prison ont offert au Pape un crucifix en bois et un prie-Dieu, fait par eux dans les ateliers de l’Institut.
Avant de partir, le Pape a remercié les jeunes de leur accueil et leur a dit : « Ne vous laissez pas voler votre espérance, en avant toujours ! ». Un des enfants lui a demandé pourquoi il avait décidé de venir à Casal del Marmo et le Pape lui a répondu : « C’est un sentiment venu du cœur ; j’ai ressenti cela. J’ai demandé : Où se trouvent ceux qui m’aideront le plus à être humble et à être serviteur comme doit l’être un évêque ? Où se trouvent ceux qui aimeront que je leur rende visite ? On m’a répondu : Peut-être à Casal del Marmo. Et quand on me l’a dit, je suis venu ici. C’est cela qui est venu du cœur, et seulement. Les choses du cœur ne s’expliquent pas, elles viennent d’elles-mêmes. Merci, hein ! ». Au moment de partir, il a dit aux enfants : « Maintenant je m’en vais, merci beaucoup de votre accueil. Priez pour moi et ne vous laissez pas voler l’espérance. En avant toujours ! Merci beaucoup ! ».
http://visnews-fr.blogspot.fr/2013/03/a-de-jeunes-detenus-comme-pretre-et.html
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Brève revue de presse :
Le Point :
Le cardinal Bergoglio l’avait déjà fait à Buenos Aires lors des Jeudis Saints. Mais c’est la première fois à Rome que le “lavement des pieds”, marquant l’attitude de service du Christ envers ses disciples, a lieu dans une prison et aussi qu’il est proposé à des filles.
Signe de la popularité du pape Bergoglio, des fidèles s’étaient postés nombreux sur la rue menant à la prison.
Le lavement des pieds reproduit “un signe qui est une caresse de Jésus”, a dit le pontife de 76 ans, soulignant être venu faire ce geste “de tout cœur”, “comme prêtre et comme évêque”. Une nouvelle fois, il ne s’est pas identifié comme “pape” devant l’assistance.
“Jésus est venu pour servir, pour nous aider. Pensons-y bien : sommes-nous vraiment disposés à servir les autres ?”, a-t-il demandé aux détenus garçons et filles, italiens et non italiens, catholiques, orthodoxes et musulmans.
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Vidéo LCI-TF1 : Jeudi Saint : le pape lave les pieds de détenus, dont des femmes.
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Ouest France : Le pape a lavé les pieds d’une musulmane.
Le pape François a lavé ensuite les pieds de dix jeunes hommes et de deux jeunes filles, une Italienne catholique et une Serbe musulmane.
MGR FELLAY EST-IL ENCORE CATHOLIQUE ?
Un correspondant ami du CatholicaPedia, s’interroge à propos de Mgr Fellay : « Est-il ENCORE catholique ? ».
Son analyse complète parfaitement notre article du 8 juin dernier : DICI : Mgr Fellay.
EST-IL ENCORE CATHOLIQUE ?
Dans un entretien accordé à son organe de presse D.I.C.I. le 8 juin 2012, Mgr Fellay a tenu ces propos :
« L’un des dangers majeurs est de finir par inventer une idée de l’Église qui paraît idéale, mais qui ne se trouve pas en fait dans l’histoire réelle de l’Église. Certains prétendent que pour travailler « en sécurité » dans l’Église, il faut préalablement qu’elle soit nettoyée de toute erreur. C’est ce qu’on dit quand on affirme qu’il faut que Rome se convertisse avant tout accord, ou que les erreurs doivent d’abord avoir été supprimées pour qu’on puisse travailler. Mais ce n’est pas la réalité. Il suffit de regarder le passé de l’Église, souvent et même presque toujours, on voit qu’il y a des erreurs répandues dans l’Église. Or les saints réformateurs ne l’ont pas quittée pour combattre ces erreurs. Notre Seigneur nous a appris qu’il y aurait toujours de la mauvaise herbe jusqu’à la fin des temps. Pas seulement de la bonne herbe, pas seulement du blé ».
Quant à nous, nous confessons au contraire que la sainte Église catholique est notre idéal, et qu’elle est elle-même idéale, c’est-à-dire qu’ « elle possède la suprême perfection » (définition du Petit Larousse), car :
– Elle est à la fois le corps mystique et l’épouse de Notre-Seigneur Jésus-Christ ;
– Elle est notre Mère ;
– Elle est Mère et Maîtresse de Vérité ;
– Elle ne peut ni se tromper ni nous tromper ;
– Elle ne s’est jamais trompée ;
– Elle n’a jamais changé [1] ;
– « Elle est Sainte parce qu’elle est vouée et consacrée à Dieu, parce qu’elle est unie à un Chef saint dont elle est le corps, et parce qu’elle seule possède le culte du Sacrifice légitime et le salutaire usage des Sacrements, par lesquels Dieu nous communique sa sainteté. » (Catéchisme du Concile de Trente) ;
– « Elle est apostolique parce que sa doctrine est celle qui a été transmise autrefois par les apôtres, parce qu’elle est la seule qui soit gouvernée par le Saint-Esprit, elle est aussi la seule qui soit infaillible dans la foi et dans la règle des mœurs. » (Catéchisme du Concile de Trente).
Et c’est précisément parce que le Saint-Esprit assiste la véritable Église que nous lui devons une obéissance absolue.
Or Mgr Fellay enseigne exactement l’opposé : c’est parce que « souvent et même presque toujours, on voit qu’il y a des erreurs répandues dans l’Église », que selon lui, il faut lui obéir aujourd’hui !!! Quel renversement de logique digne d’un hérésiarque !
Mais quelle confusion dans sa tête !
– Pour lui, c’est parce qu’il y a toujours eu des erreurs dans l’Église qu’il faut obéir aujourd’hui à l’église Conciliaire ;
– il confond à dessein les membres de l’Église qui peuvent errer, et la tête de l’Église qui enseigne infailliblement la Vérité, imputant les erreurs des premiers à cette dernière pour justifier la soumission à l’église Conciliaire ;
– il confond la Sainte Église catholique fondée par N.S.J.C. avec l’église Conciliaire, revendiquant ainsi les privilèges de la première pour la seconde.
Quant à nous, nous confessons que :
– c’est parce que l’Église catholique enseigne infailliblement la Vérité que nous lui devons une obéissance absolue en matière de foi et de mœurs.
– l’Église catholique est assurée du charisme de l’infaillibilité quant à la foi et aux mœurs dans tout son enseignement, mais pas dans tous ses membres ;
– l’église Conciliaire est distincte de l’Église catholique parce qu’elle n’en possède pas les notes et qu’elle enseigne des erreurs.
Relevons bien le (faux) raisonnement de Mgr Fellay :
Majeure : La Rome actuelle est dans l’erreur ;
Mineure : Or il y a toujours eu et il y aura toujours des erreurs dans l’Église ;
Conclusion : donc la Rome actuelle est l’Église (et il faut donc lui obéir).
Et maintenant la version catholique de ce raisonnement :
Majeure : L’Église n’a jamais et ne pourra jamais enseigner l’erreur en matière de foi et de mœurs ;
Mineure : Or la Rome actuelle enseigne des erreurs en matière de foi et de mœurs ;
Conclusion : Donc la Rome actuelle n’est pas l’Église catholique.
Comment reconnaître une fausse « Église » ?
Le catéchisme du Concile de Trente distingue très clairement la véritable Église des fausses :
– « L’Église […] seule possède le culte du Sacrifice légitime et le salutaire usage des Sacrements […] par lesquels Dieu nous communique sa sainteté ». […] « Et comme elle est la seule qui soit gouvernée par le Saint-Esprit, elle est aussi la seule qui soit infaillible dans la foi et dans la règle des mœurs. »
– « Au contraire, toutes les autres qui usurpent le nom d’Églises sont sous la conduite de l’esprit du démon, et tombent nécessairement dans les plus funestes erreurs de doctrine et de morale ».
De quel côté se trouve donc « l’église » Conciliaire ?
– A-t-elle conservé le culte du sacrifice légitime, ou a-t-elle inventé une « nouvelle messe » ?
– A-t-elle conservé le salutaire usage des sacrements, ou les a-t-elle tous réformés ?
– Est-elle infaillible dans la foi, ou enseigne-t-elle que l’on peut se sauver sans confesser Notre-Seigneur Jésus-Christ et sans observer ses commandements ?
– Est-elle infaillible dans la règle des mœurs ou permet-elle des pratiques contre nature ?
– Sa doctrine est-elle celle qui a été transmise par les apôtres ou en a-t-elle inventé une nouvelle ?
Pour cela, faisons un bref rappel des principales innovations de l’ « église » Conciliaire :
– nouvelle « messe » conçue avec des protestants ;
– nouveaux rituels pour tous les sacrements (« tous douteux » selon Mgr Lefebvre) ;
– inversion des fins du mariage ;
– suppression des exorcismes du baptême ;
– transgression du commandement divin de la sanctification du dimanche en instituant des « messes » dominicales anticipées au samedi ;
– distribution de la communion à des hérétiques, schismatiques et pécheurs publics ;
– retournement des autels face au peuple ;
– suppression de la langue liturgique, le latin, qui manifestait l’unité de l’Église ;
– suppression des marques du respect dû au Saint-Sacrement comme les génuflexions ;
– suppression des messes privées et généralisation des concélébrations ;
– traduction hérétique du Notre Père prétendant que Dieu nous soumet aux tentations ;
– bouleversement du calendrier des fêtes des saints ;
– suppression de fêtes importantes comme celles du Précieux-Sang, de la Purification de Notre-Dame, ou comme celles de saint Pie X, saint Georges ou sainte Philomène ;
– report de la fête du Christ-Roi à la fin du cycle liturgique, le réduisant à un règne seulement spirituel mais plus temporel ;
– disparition des statues des sanctuaires ;
– remplacement dans le Credo du terme consubstantiel par de même nature ;
– suppression des Quatre temps et des dévotions mensuelles comme les mois du Sacré-Cœur, du Précieux-Sang, des âmes du Purgatoire, etc.
– introduction des « mystères lumineux » dans le Rosaire, détruisant ainsi tout son équilibre symbolique ;
– intervention des laïcs en tant que tels dans la liturgie ;
– suppression de la forme de la croix et utilisation de la symbolique maçonnique dans la construction des nouvelles églises (cathédrale d’Évry, San Giovanni Rotondo…) ;
– Institution d’un nouveau Droit canon pour tenir compte de toutes les nouveautés apparues au Concile et ultérieurement ;
– Remise en cause de l’existence des limbes par Benoît XVI ;
– Remise en cause de la nécessité de confesser Jésus-Christ vrai Dieu et vrai homme pour se sauver, en prétendant que les juifs peuvent se sauver par leur religion ;
etc…[2]
Alors cette « église » Conciliaire est-elle la véritable Église catholique, ou une usurpatrice ?
Or le savant théologien Mgr Fellay a l’esprit tellement obscurci, qu’il n’est même plus capable de recevoir les vérités du simple catéchisme, et veut ainsi nous faire appliquer à cette fausse « Église » la soumission et l’obéissance dues à la seule Église catholique !
D’où il ressort que :
Pour obéir à l’Église catholique, il faut désobéir à Mgr Fellay !
Épilogue :
Depuis cette prise de position de Mgr Fellay, deux écoles se côtoient dorénavant dans la « Tradition » :
– La première, comme nous venons de le voir, prétend qu’ « il y a toujours eu des erreurs dans l’Église », le terme « dans l’Église » devant être compris comme « à la tête de l’Église » ;
– La seconde prétend que l’ « Église » est dans l’erreur depuis Vatican II (seulement !).
Cette dernière est-elle plus conforme à la doctrine catholique ?
Jean-Christian Bernard
21 juin 2012
[1] À l’aurore de son Pontificat, Jean XXIII comme tous les Papes qui l’ont précédé, a prêté, selon la rituelle exigence, le serment suivant : « Je promets de ne rien diminuer ni changer de ce qui m’a été transmis par mes vénérables prédécesseurs. Comme leur fidèle disciple et successeur, je m’engage à n’admettre aucune nouveauté, mais, au contraire, à vénérer avec ferveur et à conserver de toutes mes forces le dépôt qui m’a été confié. En conséquence, qu’il s’agisse de nous ou d’un autre, nous soumettons au plus sévère anathème quiconque aurait la présomption d’introduire une nouveauté quelconque qui serait opposée à cette tradition évangélique ou à l’intégrité de la Foi et de la Religion Catholique. »
[2] On trouvera une liste plus exhaustive de ces changements intervenus depuis le concile sur le site des Amis du Christ Roi de France : « Ils ont tout détruit » ( http://www.a-c-r-f.com/principal.html ).