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Archive for the ‘prêtre’ tag

Vatican d’Eux : Un ancien chanteur de cabaret déguisé en prêtreépique !

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Dans ce monde de fous, un peu de détente (si cela n’était pas si dramatique) est toujours le bienvenu…

Un lecteur nous ayant demandé des renseignements sur (= contre) le “Père” Zanotti pour en éloigner certains membres de sa famille qui oscillent entre la Tradition de la sainte Église et le modernisme conciliaire… nous sommes allés voir de plus près…

Et nous avons trouvé dans cette Provence marseillaise un personnage Pagnolesque, non pas de style Don Camillo (…je sais ! don Camillo c’est du Duvivier, pas du Pagnol !) mais plutôt Tino Rossi (qui encouragea le jeune homme a “monter” à Paris pour y faire carrière… avant que celui-ci ne se tourne vers Dieu) (Malheureusement pour lui, l’église Conciliaire avait éclipsé la sainte Église de Dieu…)

Michel-Marie Zanotti-Sorkine, du cabaret...à Dieu

 

Écoutons le un peu… (quelques extraits remixés) :

 

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Nous avons besoin de saints prêtres !

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Exhortation apostolique Hærent animo donnée au Clergé catholique à Rome près St-Pierre, le 4 août 1908, à l’occasion du 50è anniversaire de sacerdoce du Pape Saint Pie X au début de la sixième année de son Pontificat.

St Pie X en grand apparat, le 14 sept 1903

 

Encourager le clergé à la sainteté

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PLUS QUE JAMAIS, LES FIDÈLES ONT BESOIN DE CLERCS IRRÉPROCHABLES !

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PLUS QUE JAMAIS, LES FIDÈLES ONT BESOIN DE CLERCS IRRÉPROCHABLES !

 

Depuis 50 ans, les catholiques qui entendent rester fidèles aux promesses de leur baptême, ont été constamment trahis par les clercs de tout rang, car « si la charité de plusieurs s’est refroidie », c’est principalement la conséquence d’un oubli des vertus et des devoirs du Sacerdoce par ceux-là même qui sont revêtus de cette éminente dignité, laquelle en fait des hommes « retranchés du monde ».

La Très Sainte Vierge Marie, à La SaletteLa Très Sainte Vierge Marie, par le message de La Salette, nous en a avertis (1). Il est donc indispensable – parce que le Sacerdoce est le canal des grâces par lesquelles nous pouvons nous sauver – d’être aussi prudents qu’exigeants avec eux, comme de mettre en garde – avec la prudence qui convient – contre des dérives réellement constatées. On lira, en annexe, comment il faut comprendre ce cloaque d’impureté dont parlait la Vierge à Mélanie de La Salette.

Depuis 50 ans, il a fallu, sans trêve ni répit, mettre en garde contre les mauvais clercs, les clercs libéraux, à la fois pour les inciter à une vraie conversion et pour protéger les fidèles de leurs erreurs. Et heureusement que des anciens ont vu clair sur ces clercs pas clairs et ont dénoncé leurs erreurs. S’ils ne l’avaient pas fait, où serions-nous aujourd’hui ?

 

Nous vivons des temps d’apostasie terrible où il est évident que 1°) depuis le conciliabule Vatican d’eux, Dieu vomit les tièdes par pans entiers, et 2°) Dieu va, comme le vénérable Holzhauser l’a prophétisé dans son Interprétation de l’Apocalypse, et comme l’abbé Augustin Lémann l’a précisé dans sa brochure Le dénouement de la persécution, sélectionner un tout petit nombre pour le Règne du Sacré-Cœur.

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L’autisme règne chez les clercs…

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L’autisme règne chez les clercs…

 

De polars cléricaux en polars monastiques (nous y reviendrons), dignes des meilleurs « SAS » de Gérard de Villiers, le petit monde du Tradiland (1) de la FSSPX en parvient à un autisme de plus en plus flagrant et va même, ce qui est inouï, jusqu’à faire l’impasse totale sur les travaux de Rore Sanctifica au sujet de l’invalidité radicale des ordinations conciliaires.

 

Dans un long texte, les prêtres anti-ralliéristes découvrent grâce à un site anglo-saxon intitulé « TRUETRAD » que les ordinations « posent des doutes dans l’église Conciliaire » ! Mieux vaut tard que jamais !

Et ils ajoutent sans rire que :

« Nous disons seulement qu’il y a un doute positif et que ce doute est suffisant pour nécessiter qu’on réordonne sous condition (laquelle ?) les prêtres venant de l’église Conciliaire. »

Et, plus loin :

« Pour cette raison, il est crucial pour le salut de tout catholique que ses prêtres soient validement ordonnés. Parce que la révolution conciliaire a maintenant 50 ans et parce que cette révolution est un mauvais arbre, qui ne peut produire que de mauvais fruits (Mat. 7,18), le but de cet article est de développer la discussion, et d’arriver à la vérité, en ce qui concerne un des mauvais fruits de la révolution post-conciliaire : c’est-à-dire le nouveau rite de l’ordination institué par le Pape Paul VI en 1968. »

Et nos bons abbés nous avertissent que :

« Les résultats présentés ici vont affecter certains lecteurs plus que d’autres. (Tiens ! tiens !) Certains assistent au nouvel ordo missae, au moins quelquefois. Beaucoup d’autres assistent exclusivement à la messe traditionnelle mais, en maints endroits, cette messe est dite par des prêtres qui ont été ordonnés selon le nouveau rite (sic !) et sont « venus à la tradition » plus tard. »

 

Mais chers amis lecteurs, ne vous semble-t-il pas que nous sachions tout cela déjà depuis un bon bout de temps ???

Nos bons abbés ne lisaient-ils pas les meilleures feuilles et études à ce sujet ??? ET voilà où ils en sont réduits en 2013 ! À découvrir, bien imparfaitement, le problème majeur de la crise de l’Église : celui de l’extinction du sacerdoce valide ! Ce serait seulement pitoyable, s’ils n’allaient en plus rechercher chez les autres – ceux qui en gros pensent comme eux et sont infestés des mêmes tares originelles – la solution demi-vérité à leur interrogation…

 

Après de longs développements indigestes et peu probants sur le sens des mots qui varie selon l’église dont on parle, ils en viennent, sur la pointe des pieds, à nous proposer ce résumé de leur pensée hésitante :

« En résumé, la forme du nouveau rite de l’ordination n’accomplit pas la même chose parce qu’elle ne signifie pas la même chose que la forme du rite catholique traditionnel de l’ordination. »

 

Cette culture théologique du doute, nous laisse un sentiment de malaise et de conviction inachevée.

Toutefois nos abbés se rattrapent un peu par la très longue citation de Michael Davies et ses sept exemples.

Les dix-sept points qui suivent (dont certains ont été “pompés” dans les tomes de Rore-Sanctifica !), ainsi que les notes finales, montrent à l’évidence que tous les doutes des abbés devraient être définitivement levés. C’est pourquoi nous incitons le lecteur à les lire avec intérêt, même si ces points lui paraissent être des redites de ce qu’il a lu dans le passé !

Reste une dernière et épineuse question que nos bons abbés se gardent bien de soulever : après tout ce qu’ils viennent de nous fournir comme preuves évidentes de l’invalidité des ordinations et rites conciliaires, comment peuvent-ils encore accorder la moindre autorité à une hiérarchie elle-même invalide et tombée dans l’apostasie ?

P. Legrand


Appendice 2 – Comment l’église conciliaire a enlevé du nouveau rite d’ordination toute référence claire à ce qui est l’essence du prêtre catholique. Exemples

 

Michael Davies donne le résumé suivant du rite d’ordination de l’église conciliaire :

« Le rite d’ordination traditionnel a été remodelé de la manière la plus drastique et, suivant l’exemple de Cranmer, cela a été accompli principalement par la soustraction de prières et de cérémonies en usage précédemment, prières et cérémonies qui donnaient une signification sacerdotale explicite à la formule indéterminée spécifiée par Pie XII, comme forme essentielle… Cette formule déclare en effet que les candidats à l’ordination doivent être élevés à la prêtrise – mais c’est aussi ce que dit le rite anglican. Dans le contexte du Pontifical romain traditionnel il n’y avait pas le moindre soupçon d’ambiguïté – dans le nouveau rite il y en a certainement. » OOM, p. 74.

 

Exemple I : la tradition (c. à d. la remise) de la patène et du calice au nouveau prêtre. Dans le rite d’ordination catholique traditionnel, l’évêque donne à chaque prêtre le calice contenant du vin et de l’eau, et la patène avec une hostie. Chaque nouveau prêtre les prend entre l’index et le majeur, de manière à toucher à la fois la patène et le calice, pendant que l’évêque dit à chacun : « Recevez le pouvoir d’offrir à Dieu le Sacrifice et de célébrer la Messe tant pour les vivants que pour les morts au nom du Seigneur. » Cette prière montre ce qu’est l’essence du sacerdoce et elle a été abolie dans le nouveau rite.

 

Le nouvel ordinal garde cette cérémonie mais substitue la prière suivante à celle qui vient d’être citée : « Acceptez du saint peuple de Dieu les dons qui doivent lui être offert. Sachez ce que vous faites et imitez le mystère que vous célébrez : modelez votre vie sur le mystère de la croix du Seigneur. » Nouveau rite d’ordination, § 26. La prière catholique traditionnelle est tout à fait incompatible avec la conception conciliaire du prêtre. La prière de remplacement de l’ordinal moderne s’ajuste confortablement à ce sens conciliaire.

 

Commentaire de Davies : « C’est très important de noter que les protestants évangéliques, qui nient toute distinction d’essence entre prêtres et laïcs, sont prêts à accepter une ‘tradition’ du calice et de la patène pourvu qu’elle ne soit accompagnée d’aucune prière suggérant que le prêtre nouvellement ordonné a été investi d’un sacerdoce ministériel (externe) lui donnant des pouvoirs refusés au laïc, en particulier celui d’offrir le sacrifice… Le révérend (protestant) Peter Toon écrit qu’une telle cérémonie indiquerait que l’Eglise a donné au nouveau prêtre le droit de ‘‘présider à la Sainte Communion’’. S’il n’y a pas d’allusion au sacerdoce ministériel dans le reste du service, aucun sacerdoce ministériel ne peut être vu dans la remise du calice. » OOM, p. 87.

 

Exemple II : la prière après la vêture dans le rite d’ordination traditionnel est incompatible avec la définition du ‘prêtre’ dans l’église conciliaire ; elle a donc été éliminée du nouveau rite.

Dans le rite catholique traditionnel de l’ordination, l’évêque dit une prière incluant la référence au Saint Sacrifice de la Messe pendant lequel un prêtre « transforme par une sainte bénédiction le pain et le vin en le corps et le sang de votre Fils en faveur de votre peuple. » Cette prière, incompatible avec la définition du prêtre de l’église conciliaire, a été abolie.

 

Exemple III : la traditionnelle bénédiction finale.

Dans le rite catholique traditionnel d’ordination, l’évêque donne cette bénédiction : « que la Bénédiction du Dieu tout puissant, le † Père, le † Fils et le Saint † Esprit descende sur vous, afin que vous soyez bénis dans l’Ordre sacerdotal et que vous puissiez offrir, pour les péchés et les offenses du peuple, des hosties agréables au Dieu tout puissant, à qui appartient honneur et gloire dans les siècles des siècles. » Cette bénédiction n’est pas conforme à la définition conciliaire du prêtre, parce qu’elle renvoie à « l’ordre sacerdotal » qui offre le « sacrifice propitiatoire pour les péchés et les offenses du peuple. » L’ordinal moderne abolit cette bénédiction.

 

Exemple IV : la transmission cérémonielle du pouvoir d’absoudre les péchés.

Dans le rite catholique traditionnel d’ordination, chaque nouveau prêtre s’agenouille devant l’évêque qui impose ses deux mains sur la tête de chacun à son tour et dit : « Recevez le Saint Esprit. Les péchés seront remis à ceux à qui vous les remettrez, et ils seront retenus à ceux à qui vous les retiendrez. » Le nouveau rite d’ordination abolit cette cérémonie qui manifeste clairement un pouvoir du prêtre qui le sépare des laïcs.

 

Exemple V : le changement du « dernier avis » de l’évêque.

Dans le rite catholique traditionnel d’ordination, l’évêque prévient les nouveaux prêtres qu’offrir le Saint Sacrifice de la Messe est « une charge assez dangereuse » et qu’ils doivent apprendre le cérémonial auprès d’autres prêtres expérimentés avant de prendre une responsabilité si redoutable (voir le rite traditionnel du dernier avis de l’évêque). Cet avis est incompatible avec la notion conciliaire du prêtre parce qu’il n’y a pas de « danger » à offrir un simple repas commémoratif. Cet avis a été aboli dans l’ordinal moderne.

 

Exemple VI : l’onction.

Dans le rite catholique traditionnel d’ordination, l’évêque oint les mains des nouveaux prêtres, spécialement les pouces et les index qui vont toucher les hosties. Pendant l’onction de chaque prêtre il dit : « Daignez, Seigneur, consacrer et sanctifier ces mains par cette onction et notre bénédiction. » Il fait ensuite le signe de la croix sur les mains de chaque prêtre et continue : « Afin que tout ce qu’elles béniront soit béni, et que tout ce qu’elles consacreront soit consacré et sanctifié au nom de Notre Seigneur Jésus Christ. » Cette prière a été supprimée de l’ordinal moderne parce qu’elle est incompatible avec la conception du sacerdoce de l’église conciliaire. Le rite moderne d’ordination prescrit l’onction des paumes sans mention spéciale des pouces et index (nouveau rite §24). Par omission, cette suppression de l’accent catholique mis sur les ‘doigts sacerdotaux’ manifeste encore l’opinion conciliaire du sacerdoce.

 

Exemple VII : la monition aux ordinands.

Dans le rite catholique traditionnel d’ordination, l’évêque s’adresse aux ordinands en un sermon incluant ces mots : « Le Prêtre doit sacrifier, bénir, présider, prêcher, baptiser. » Cette monition a été abolie et remplacée par une ‘homélie’ au choix de l’évêque, sur les devoirs du prêtre.

 

Résumé

Davies évalue ainsi le rite moderne d’ordination : « Comme la précédente partie le précise, toutes les prières du rite traditionnel qui établissaient spécifiquement le rôle essentiel du prêtre en tant qu’homme ordonné pour offrir le sacrifice propitiatoire pour les vivants et pour les morts, ont été supprimées… La plus importante des raisons qui ont incité Léon XIII à déclarer invalides les Ordres Anglicans était l’élimination systématique de toute référence à la nature sacrificielle de la Messe dans les rites de communion et d’ordination de Cranmer. C’est un fait que j’ai étudié en détail dans Cranmer’s Godly Order et je ne vais pas le répéter ici. Les Réformateurs étaient prêts à accepter que l’Eucharistie soit un sacrifice de louange et de gratitude et rien d’autre… Si le nouveau rite catholique est considéré comme satisfaisant, alors toute l’argumentation d’Apostolicae Curae est sapée. Si le nouveau rite catholique, ayant été purgé de toute prière définissant les pouvoirs essentiels du sacerdoce, est valide, alors il n’y a aucune raison pour que [les divers ordinaux anglicans déclaré invalides par Léon XIII] ne soient pas valides eux aussi. »

 

 


 

[1] Il s’agit du site “contestataire” mais dans la ligne una cum de la F$$PX “Avec l’Immaculée

 

Written by Pierre Legrand

avril 9th, 2013 at 10:36 pm

Posted in Invalidité nouveaux sacrements,Rore Sanctifica

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L’église Conciliaire, ennemi du catholicisme traditionnel

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Nous diffusons aujourd’hui un bon article de Johan Livernette publié sur son blogue que nous vous recommandons.

Dommage que, comme beaucoup (et dans la fausse majorité Traditionnel en particulier) l’auteur écrive l’église conciliaire avec un E (É) majuscule !!!

Ce “É” majuscule EST blasphématoire, c’est d’attribuer le terme d’Église à une secte qui ne représente qu’elle-même et pas l’enseignement apostolique et patristique de toujours !

CatholicaPedia écrit « église Conciliaire » avec une minuscule pour le ‘é’ de ‘église’, comme la Rome de toujours l’a toujours fait à l’égard des communautés qui ne possèdent pas le Sacerdoce sacrificiel valide ni la succession apostolique.

L’église [secte] Conciliaire ne possède plus aujourd’hui le Sacerdoce sacrificiel sacramentellement valide ni même la succession apostolique, et ne mérite plus de porter le nom d’Église avec une majuscule.

 

 

* * *

 

L’église Conciliaire, ennemi du catholicisme traditionnel

 
Par Johan Livernette

« Les Catholiques libéraux sont les pires ennemis des Catholiques intégraux, car c’est du dedans qu’ils trament la ruine de l’Église ! » [1] Cette affirmation de saint Pie X n’a jamais été aussi vraie qu’en ces temps obscurs où le démon fait des ravages. Nous allons voir qu’il en fait autant dans l’église du Vatican qu’en dehors car Rome a bel et bien perdu la foi et deviendra sans doute le siège de l’Antéchrist.

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La préoccupation de toute société doit être le bien commun au sein de la population. Ceci concerne le pouvoir temporel. S’agissant du pouvoir spirituel, le but est le salut des âmes. Il est évident, aujourd’hui, que l’autorité sévissant dans l’église Conciliaire ne remplit point ses deux objectifs primordiaux : sanctifier et sauver les hommes. Ce simple constat ne peut être contredit. Remonter aux causes mériterait une étude approfondie du sujet en relatant les différents schismes de l’Église. Nous cernerons donc les grandes lignes du problème actuel dans un esprit de synthèse.

 

L’église Conciliaire n’est pas catholique

 

Depuis 1962, la liste des hérésies et renoncements de l’église Conciliaire est trop longue pour qu’on puisse en faire le tour [2]. Nous nous attacherons ici aux fondamentaux, au catéchisme de Jean-Paul II (1983) par exemple qui, dans la droite ligne de Vatican II, indique que l’Église catholique doit s’adapter à l’esprit du monde et non l’inverse. Cette trahison de principes est complétée par tant d’erreurs. Subjectivisme, évolutionnisme, liberté religieuse, œcuménisme religieux, rationalisme, naturalisme, fausse considération sur la grâce, éloge de la laïcité, négation du péché originel, de la transsubstantiation, tutoiement de Dieu, appartenance d’hommes d’Église à des sociétés secrètes… et la liste est non exhaustive. Le venin du modernisme passera inaperçu pour beaucoup, mais pas pour certains qui ne transigeront jamais sur les principes, la doctrine, la vérité face à l’erreur, car comme disait Léon XIII dans « Satis cognitum » en 1896 : « Quiconque soutient une seule de ces hérésies n’est pas catholique. »

Les ennemis de l’Église l’ont attaquée et minée de l’intérieur. Tout fidèle est actuellement orphelin d’autorité. Le modernisme a gangrené le catholicisme romain à tel point que ce dernier n’est plus catholique, puisqu’on se sépare de l’Église catholique par l’hérésie. Se faire sa propre vérité, sa religion à la carte, est devenu courant dans l’inconscient collectif. L’œcuménisme religieux est devenu l’idéologie dominante appliquée par les modernistes dirigeant Rome. Tout homme aurait la grâce, selon eux, et n’aurait plus besoin de pratiquer pour se sauver, mais juste croire pour aller au ciel. Ce postulat spirituel des plus protestants débouchera sur de terribles conséquences (divorce, dépression, débauche, mœurs dépravés…) qui sont les résultats concrets des maux de notre société.

 

Rome et la perdition des âmes

 

Lors du Concile Vatican II et sous la pression du judaïsme international (American Jewish Committee, B’naï B’rith) [3], des concessions ont été faites à la communauté juive organisée et sa religion antichrétienne. Bien pire pour les fidèles, les sacrements ont été modifiés et demeurent aujourd’hui encore invalides. À en croire un proche de Paul VI, Jean Guitton, les dés étaient jetés dès le début : « L’Église catholique est morte dès le premier jour du Concile Vatican II. Elle a fait place à l’église Œcuménique. Elle ne devrait plus s’appeler catholique mais œcuménique. » Ce drôle d’aveu nous rappelle que les conditions nécessaires pour être catholique ne sont pas remplies par l’église Conciliaire qui ne contient pas une même foi, une même hiérarchie ni les mêmes sacrements d’origine. Ainsi, cautionner cette contrefaçon de l’Église en y restant, en minimisant ses méfaits, en lui trouvant toutes les excuses imaginables, en fermant les yeux sur les innombrables erreurs qu’elle propage, sur les casseroles de ses dirigeants, c’est faire le jeu de l’ennemi tout en allant à sa perte.

Le problème de l’heure présente est profond car la conjuration antichrétienne constante. Il convient, encore et toujours, de se poser d’abord les bonnes questions afin de trouver les solutions appropriées. Comme chacun sait, on juge un arbre à ses fruits. Or quels effets produisent les discours hérétiques des dirigeants de Rome ? Quelles mœurs ont ces Catholiques suivant le catéchisme de Jean-Paul II ? Quelles conséquences a cet enseignement désastreux ? Les fidèles ont-ils la science et la piété ? La charité ? Les questions sont embarrassantes et les réponses bien cruelles. Car force est de constater que nombreux sont ceux qui ont fui le catholicisme, nombreux sont ceux qui ont perdu la foi. Nombreux sont les prêtres ayant défroqué. Nombreux sont ceux, aussi, parmi les fidèles, qui ont changé de religion, notamment suite au Concile dans les années 1960. Et donc nombreux sont ceux dont l’âme sera damnée. Non seulement les dirigeants de l’église Conciliaire les ont fait fuir, mais ils sont parvenus à dégoûter leurs fidèles du catholicisme. À tel point qu’il est ensuite très difficile de les faire revenir dans le droit chemin. Saint Pie X ira jusqu’à dire que « les modernistes sont inconvertissables ». Convertir un agnostique ou un athée au véritable catholicisme sera bien plus réalisable, surtout si celui-ci a le goût des valeurs. Ce constat est terrible. Les fidèles conciliaires devraient en avoir conscience. Car pire encore que les pitreries de Bergoglio et comme constaté précédemment, la vocation de cette “Eglise officielle” est incontestablement la perdition des âmes et c’est bien cela le plus grave. Cette conséquence catastrophique devrait inciter tout Catholique à en sortir urgemment et obligatoirement, à la combattre ardemment, sans concession ni remord.

 

Bergoglio, marionnette du lobby juif

 

Saint Pie X avait donc parfaitement raison de dire que « les Catholiques libéraux sont les pires ennemis des Catholiques intégraux », car c’est à cause du poison moderniste qu’ils mènent les fidèles à leur perte. Une fois ce constat établi, la solution passera par le retour à la philosophie du « penser droit » de saint Thomas d’Aquin, à la théologie officielle et infaillible de ce grand Docteur angélique et donc aux fondamentaux qui ont fait l’ordre et l’harmonie dans la société française. Sauf que renouer avec le thomisme est aujourd’hui impossible dans le fief conciliaire.

Au contraire, le nouveau « Pape » poursuit, dans la lignée de Vatican II, des Wojtyla et autre Ratzinger, l’œuvre de destruction programmée par la Synagogue de Satan [4]. Bergoglio reçut, dès son élection, les louanges du Congrès Juif Mondial, du Grand Orient italien et du B’naï B’rith, la secte transalpine déclarant : « Avec François 1er, rien ne sera plus comme avant. C’est un choix de fraternité pour une Eglise du dialogue non contaminée par les logiques et les tentations de pouvoir spirituel ». Comme le prouve le document ci-dessous, l’archevêque Bergoglio fut membre du Rotary Club (il l’est peut-être toujours) qui est affilié à la franc-maçonnerie. Il aurait dû être excommunié, ou tout du moins sanctionné, comme le précise le droit canonique de 1917 [5]. Au lieu de cela, on le retrouve à la tête de l’“Eglise romaine” après avoir été invité par le B’naï B’rith à donner une conférence dans une cathédrale de Buenos Aires [6] ! Bergoglio a aussi participé à une fête talmudique (Hanukkah) dite « judéo-chrétienne » l’an passé [7]. Il fut par ailleurs impliqué dans l’opération Condor, une série d’assassinats fomentée par la CIA en Argentine dans les années 1970 [8]. Pour couronner le tout, son ordination de prêtre était invalide puisque effectuée avec le nouveau rituel en 1968.

 

Mais aussi ridicule et anticatholique qu’il soit, Jorge Mario Bergoglio n’est pas si dangereux. Le problème de fond reste les dirigeants de l’église Conciliaire, Vatican II, le rituel d’ordination et les sacrements non valides, le catéchisme de Jean-Paul II. Nous pouvons même le considérer comme étant « utile » dans le sens où son modernisme est particulièrement marqué, ses amitiés plus que douteuses, ses antécédents des plus suspects. Il est donc plus facile à démasquer que son prédécesseur. Ami des Juifs, ennemi avéré des Catholiques traditionalistes, Bergoglio ne pourra être pris au sérieux bien longtemps, à moins d’être sourd et aveugle ou de mauvaise foi ou contaminé par le modernisme, ce que sont le plus souvent et malheureusement la plupart des fidèles de l’église Conciliaire. À ceux-là, encore plus qu’aux autres, nous rappellerons les mots si justes de Dom Guéranger : « Quand le pasteur se change en loup, c’est au troupeau de se défendre tout d’abord. » Nous leur recommanderons aussi l’étude du catéchisme de saint Pie X [9] et clamerons enfin sa devise que Rome a délibérément délaissé : « Instaurare omnia in Christo » [10].

 

Johan Livernette pour « Rivarol » le 2 avril 2013

 

 

Source : http://johanlivernette.wordpress.com/2013/04/02/leglise-conciliaire-ennemi-du-catholicisme-traditionnel/

 


 
[1] Encyclique « Pascendi » de saint Pie X en 1907.

[2] Les 202 hérésies du Concile Vatican II sont détaillées dans ce document : http://lacontrerevolution.files.wordpress.com/2013/03/hc3a9rc3a9sies-de-vatican-ii-et-de-jean-paul-ii.pdf

[3] Lire « Le judaïsme et le Vatican » de Léon de Poncins, éditions Saint-Remi.

[4] Lire « Mystère d’iniquité » de Pierre Virion, éditions Téqui.

[5] Droit canonique, 2335 : “Ceux qui donnent leur nom à une secte maçonnique ou à d’autres associations du même genre qui complotent contre l’Église ou les pouvoirs civils légitimes, contractent par le fait même une excommunication simplement réservée au Siège apostolique.”

2336 : “En outre les clercs et les religieux qui donnent leur nom à la franc-maçonnerie ou à des associations semblables doivent être dénoncés à la S. Congrégation du S. Office.”

[6] http://www.bnaibrith.org.ar/website/contenido.asp?sys=2&id=1377

[7] http://www.youtube.com/watch?v=BkeaWNH2kCE

[8] http://www.mondialisation.ca/bergoglio-a-participe-au-silence-complice-de-leglise-avec-la-dictature-genocidaire/5327535

[9] En vente aux éditions Saint-Remi : http://www.saint-remi.fr/details-catalogues.php?id=171

[10] “Tout restaurer dans le Christ.”

 

Written by Cave Ne Cadas

avril 5th, 2013 at 4:51 pm

Posted in église Conciliaire,Johan Livernette

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PLUS D’IMAGES qui démontrent la « foi » de Bergoglio…

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Nous recevons une avalanche de nouvelles concernant la personnalité de François 1er de V 2.6.

Nous vous conseillons la lecture du site de nos confrères Argentins RADIO CISTIANDAD qui sont aux premières loges concernant la personnalité de JMB l’argentin !

Deux jours avant l’élection de Bergoglio, qui prit le nom de François Ier, cet homme est apparu dans la Plaza de San Pedro :

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RÉCEPTION À GENOUX de la « bénédiction » du pasteur protestant de la NATATION « INFERNAL » 

S’agenouiller devant les protestants, et croient qu’ils peuvent « bénir » …

Voici la « foi » de Bergoglio …

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Le cardinal Argentins se met à genoux pour recevoir la « bénédiction » protestante

Le 19 Juin 2006, la Troisième Rencontre de la communion fraternelle renouvelée des évangéliques et des catholiques a eu lieu dans le stade Luna Park à Buenos Aires, en Argentine. Étaient présents l’archevêque de Buenos Aires, le cardinal Jorge Bergoglio, et le prédicateur de la Maison Apostolique : le père Cantalamessa, Frère Raniero.

Le point culminant de la réunion fut lorsque le Cardinal Argentin est tombé à genoux pour être béni par les quelque vingt pasteurs protestants présents.

Les relations du cardinal Jorge Bergoglio avec le Parlement des Religions Unies.

Le Parlement des Religions Unies (PRU) est un organisme inspiré par la franc-maçonnerie ; syndiquant les fausses religions dans la pluralité et de la fraternité, prétendant mettre sur le même plan le catholicisme avec les fausses religions.

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Le Cardinal Jorge Bergoglio, bénédiction et prière, avant de prendre la présente Charte pour recevoir l’onction, la pureté, la coopération et travailler ensemble pour la grâce de Dieu.

Hanoukka 2012 : les Catholiques et les Juifs d’Argentine célèbrent la Hanoukka et Noël ensemble

Les images seules de cette vidéo… Avec un cœur vraiment chrétien, vous dira si Bergoglio a la foi de l’Église catholique.

Le nouveau “Pape” Jorge Bergoglio célébrant Hanoucca avec les Juifs argentins en tant que Cardinal de Buenos Aires :

 

MISA DE NIÑOS 2011 (Messe des Jeunes 2011)

 

Est-ce vraiment une démonstration d’un pape qui a « le cœur traditionnel » ?

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LE B´NAI B´RITH ARGENTIN SALUE FRANCISCO Ier : UN BONHEUR ! (QUAND VOUS VERREZ TOUTES CES CHOSES … : RÉJOUIS-VOUS !)

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B´nai B´rith Argentina saluda la elección del Papa Francisco I Reconocemos en el Papa Francisco I, Cardenal Jorge Mario Bergogl io, a un amigo de los judíos, un hombre consustanciado con el diálogo y comprometido con el encuentro fraterno.

Sur la photo, le cardinal Jorge Mario Bergoglio, aujourd’hui le pape François Ier, effectuant les réflexions finales sur la commémoration de la Nuit de Cristal, le 12 Novembre 2012 à la Cathédrale Métropolitaine de Buenos Aires. En face de lui six bougies ont été allumées à la mémoire des 6 millions de Juifs tués dans l’Holocauste (Shoá).

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Le B’nai B’rith d’Argentine se félicite de l’élection du cardinal Jorge Mario Bergoglio comme pape François.

Le cardinal Jorge Mario Bergoglio est un catholique engagé dans le dialogue interreligieux qui a construit une relation fraternelle forte avec la communauté juive en Argentine, tout particulièrement avec le B’nai B’rith qui a été récompensé cordialement et sincèrement. Il a soutenu le B’nai B’rith lors de la commémoration de la Nuit de Cristal dans différentes églises du diocèse de Buenos Aires, dont deux fois dans la Cathédrale Métropolitaine de Buenos Aires City. Également à deux reprises il a fait les réflexions finales après avoir lu le texte liturgique « De la mort à l’espoir », le plus récent étant le 12 Novembre 2012. La célébration de la Pâque dans la Basilique de San Francisco en 2009 avait également été pris en charge.

Nous reconnaissons chez François, un ami des Juifs, un homme constamment attaché au dialogue et à la rencontre fraternelle.

Nous sommes sûrs que dans son mandat pontifical il pourra maintenir le même engagement et mettre en œuvre ses convictions dans la voie du dialogue.

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À Buenos Aires un journaliste décrit Bergoglio

Nous avons beaucoup d’amis dans le monde, y compris dans la chère République argentine. Et nous avons demandé à un ami très cher Marcelo Gonzalez, du « Panorama Catolico Internacional », qui connaît l’Église d’Argentine comme sa poche de nous envoyer un rapport sur le nouveau pape. Voici ce qu’il en dit.

De tous les cardinaux impensables, Jorge Mario Bergoglio est peut-être le pire. Non seulement parce qu’il professe des doctrines contre la foi et la morale, mais parce que, à en juger par son travail comme archevêque de Buenos Aires, la foi et la morale ne le concernent pas.

Ennemi juré de la Messe Traditionnelle, il a seulement autorisé des imitations de celle-ci et l’a mise entre les mains d’ennemis de l’ancienne liturgie. Il a persécuté tout prêtre qui faisait un effort pour porter la soutane, prêcher avec fermeté, ou qui était simplement intéressé par Summorum Pontificum.

Célèbre pour son inconsistance (et à certains moments pour l’obscurité de ses discours et de ses homélies), accoutumé à utiliser des expressions triviales (le mot anglais est « coarse » qui veut dire grossier), démagogiques et ambigües, on ne peut dire que son magistère est hétérodoxe mais plutôt inexistant tant il est confus.

Son entourage à l’évêché de Buenos Aires, à l’exception de quelques prêtres, n’a pas été caractérisé par la vertu de leurs actions. Plusieurs sont sérieusement suspectés de comportements immoraux.

Il n’a manqué aucune occasion pour prêter sa cathédrale aux protestants, Musulmans, Juifs et même à des groupes partisans au nom d’un impossible et inutile dialogue interreligieux. Il est célèbre pour ses rencontres avec des protestants, au stade (ou arène) Luna Park, avec le père Cantalamessa, prédicateur de la Maison Apostolique, il a été « béni » par des ministres Protestants, dans un acte d’adoration commun par lequel il a , dans la pratique, accepté la validité des « pouvoirs » des télépasteurs.

Cette élection est incompréhensible ; il n’est pas polyglotte, il n’a aucune expérience de la curie.
Il est relâché dans sa doctrine et en matière liturgique, il n’a pas lutté contre l’avortement et seulement très faiblement contre le mariage homosexuel (approuvé sans pratiquement aucune opposition de la part de l’épiscopat), il n’a pas la classe pour honorer le trône pontifical. Il n’a jamais lutté pour rien d’autre que pour rester en position de pouvoir.

Cela ne peut pas être ce que Benoît voulait pour l’Église. Et il ne semble avoir aucune des conditions requises pour continuer son travail.

Puisse Dieu aider son Église. On ne peut jamais écarter, aussi humainement difficile que cela paraisse, la possibilité d’une conversion… mais cependant l’avenir nous terrifie.