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Vatican d’Eux : Un ancien chanteur de cabaret déguisé en prêtreépique !

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Dans ce monde de fous, un peu de détente (si cela n’était pas si dramatique) est toujours le bienvenu…

Un lecteur nous ayant demandé des renseignements sur (= contre) le “Père” Zanotti pour en éloigner certains membres de sa famille qui oscillent entre la Tradition de la sainte Église et le modernisme conciliaire… nous sommes allés voir de plus près…

Et nous avons trouvé dans cette Provence marseillaise un personnage Pagnolesque, non pas de style Don Camillo (…je sais ! don Camillo c’est du Duvivier, pas du Pagnol !) mais plutôt Tino Rossi (qui encouragea le jeune homme a “monter” à Paris pour y faire carrière… avant que celui-ci ne se tourne vers Dieu) (Malheureusement pour lui, l’église Conciliaire avait éclipsé la sainte Église de Dieu…)

Michel-Marie Zanotti-Sorkine, du cabaret...à Dieu

 

Écoutons le un peu… (quelques extraits remixés) :

 

 

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Michel-Marie Zanotti-Sorkine, une figure marseillaise

Ce “curé” en soutane, qui fut pianiste et chanteur dans les cabarets parisiens, attire fidèles et curieux dans sa paroisse de la Canebière, suscitant engouements et critiques dans son diocèse.

 

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Michel-Marie Zanotti-Sorkine, né le 8 janvier 1959 à Nice, est un “prêtre” conciliaire. Comme le suggère son double patronyme, ses origines sont à la fois slaves et méditerranéennes. Il est actuellement “curé” de la paroisse Saint-Vincent de Paul « Les Réformés » (1) à Marseille. Prédicateur, écrivain, compositeur et chanteur, il se sert de sa plume et de sa voix pour déployer son action “apostolique”. (Et c’est épique !!! voyez ci-dessous)

 

 

Michel-Marie Zanotti-Sorkine, après des études d’Histoire à l’université de Nice, a poursuivi pendant plusieurs années, essentiellement à Paris mais aussi à Monte-Carlo, une carrière artistique d’auteur-compositeur-interprète, allant de cabarets en piano-bars, découvrant une humanité apparemment éloignée de Dieu mais riche de désirs infinis.

 

France Dimanche du 19 avril 2013

 

Le “Père” Michel-Marie a été apprenti capucin, après avoir été apprenti dominicain, avant d’être “prêtre” séculier, “curé” de paroisse – mais il est aussi écrivain, homme de théâtre, chanteur de cabaret. Il est, par sa mère, juif russe (Un marrane,… en plus !) et italien ; par son père, corse. Ses sermons qui font courir les fidèles de Marseille – et des environs – sont « attendus comme le messie » par ceux qui consultent son site Internet (www.delamoureneclats.fr). Sa soutane, populaire de la Plaine à la Canebière, est devenue une image presque familière des écrans et des journaux. Si on ajoute qu’il porte, au-dessus du col romain, un beau visage de Méditerranéen aux cheveux noirs, aux sourcils charbonneux sur un regard brûlant, avec, derrière la voix d’or, un sourire éclatant, raisonnablement, la raison s’écrie : c’est trop ! Il y a, derrière, tout cela, quelque chose de louche… (…de Loup !!! )

Il attendra l’âge de trente-huit ans pour être “ordonné”, et qu’éclatât, comme on le voit aujourd’hui, le rayonnement de son “ministère”.

En 1999, à l’âge de 40 ans, il fut ordonné prêtre (totalement invalide du nouveau rite Conciliaire) par le cardinal Bernard Panafieu, (un pseudo-“évêque” ordonné, comme ils disent et non pas sacré, dans le « nouveau » rite Bugniniesque : Pontificalis Romani) alors archevêque de Marseille.

On peut se faire une idée de cet ancien chanteur de cabaret déguisé en prêtre en écoutant un de ses sermons (épique) en ligne, ou ci-dessous.

[audio:http://catholicapedia.net/Documents/Zanotti-Sorkine/2014-01-19_-_IIe-dimanche_-_Jn-I_29-34.mp3|titles=Sermon du IIe dimanche|artists=M. Zanotti-Sorkine]
[audio:http://catholicapedia.net/Documents/Zanotti-Sorkine/2014-02-02_-_IVe-dimanche_-_Presentation-du-Seigneur_-_Luc-II_22-40.mp3|titles=Sermon du IVe dimanche|artists=M. Zanotti-Sorkine]
[audio:http://catholicapedia.net/Documents/Zanotti-Sorkine/2014-02-16_-_VIe-dimanche_-_Mt-V_17-37.mp3|titles=Sermon du VIe dimanche|artists=M. Zanotti-Sorkine]
[audio:http://catholicapedia.net/Documents/Zanotti-Sorkine/2014-02-18_-_VIe-semaine_-_Mc-VIII_14-21.mp3|titles=Sermon de la VIe semaine, mardi|artists=M. Zanotti-Sorkine]
[audio:http://catholicapedia.net/Documents/Zanotti-Sorkine/2014-02-23_-_VIIe-dimanche_-_Mt-V_38-48.mp3|titles=Sermon du VIIe dimanche|artists=M. Zanotti-Sorkine]

Il “célèbre” bien sûr la synaxe de l’antipape Paul 6 (Présentation générale du Missel romain conciliaire) :

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logo Famille chrétienneose le comparer au Saint Curé d’Ars !!!

Un Curé d’Ars à la Canebière — Michel-Marie Zanotti-Sorkine : le « Curé d’Ars » de la Canebière

(1/2) : http://www.famillechretienne.fr/agir/vie-de-l-eglise/un-cure-d-ars-a-la-canebiere-1-2-michel-marie-zanotti-sorkine-le-cure-d-ars-de-la-canebiere-1-2-17224 (pour abonnés)

(2/2) : http://www.famillechretienne.fr/agir/vie-de-l-eglise/un-cure-d-ars-a-la-canebiere-2-2-michel-marie-zanotti-sorkine-le-cure-d-ars-de-la-canebiere-2-2-17225 (pour abonnés)

C’est au cœur de Marseille, dans un quartier défavorisé et essentiellement peuplé de musulmans, où le taux de pratique religieuse se tassait sous la barre des 1 %, que ce “prêtre” atypique a été installé en 2004. Depuis, la presse locale l’a surnommé « le prêtre qui multiplie les paroissiens ». Rencontre. (Famille chrétienne)

 

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Tiens, un dernier pour la route :

Pour vous amuser encore, sa chaine sur YouTube :

 


église des Réformés, Marseille [1] Cette imposante église trône tout en haut de la Canebière, au bout des allées de Meilhan, et on ne peut pas la rater car sa grande façade néogothique est remarquable. Et elle regorge d’histoires curieuses et typiques, voyez plutôt :

D’une, elle est bâtie à l’emplacement d’un couvent d’Augustins Réformés (une branche dérivée des Grands Augustins). Cela explique l’appellation d’église des Réformés que les marseillais lui ont donnés. Et c’est un site religieux historique car la première pierre de l’ancienne chapelle du couvent dédiée à Saint Nicolas de Tolentino, fut posée par le duc de Guise, gouverneur de la Provence, le 20 juin 1611. Pour l’anecdote, il parait que cette pierre symbolique a été retrouvée lors de la démolition de la chapelle en 1869.

Et de deux, chaque année à Marseille, le dernier dimanche qui clôture l’année liturgique conciliaire, (c’est le dimanche du Christ Roi), tous les santonniers se retrouvaient à l’église des Réformés pour une célébration eucharistique avant d’inaugurer la foire aux santons : c’est la “messe des Santonniers”.

Enfin, pour les amateurs d’art, elle a été édifiée entre 1855 et 1888 par l’architecte Reybaud sur les plans de l’abbé Pougnet, selon le style gothique ogival du 13ème siècle. Le plan serait « basilical burgondo-lyonnais », alors que la nef, le transept et la façade sont explicitement dérivés des cathédrales du Bassin parisien. En tout cas, les portes et les vitraux sont remarquables et l’ensemble du mobilier sacré est de grande qualité. Enfin, sur le perron, on peut admirer une statue de Jeanne d’Arc réalisée par Botinelly en 1943.