3458

Le CatholicaPedia Blog

CatholicaPedia, une mémoire de la Tradition… en toute liberté

Archive for the ‘œcuménisme’ tag

AVRILLÉ : Lettre aux tertiaires de Saint Dominique ; revue et commentée

without comments

Une lettre parlante… que nous vous présentons « commentée » :

* * *

Dominicains d’Avrillé – Lettre aux tertiaires de Saint Dominique

Vous avez dit : « herméneutique de la continuité » ?

Extrait de la Lettre aux tertiaires de Saint Dominique – Noël 2011


 

Dans son « discours-programme » du 22 décembre 2005, le pape Benoît XVI disait que l’interprétation des nouveautés enseignées par le concile Vatican II (1) doit repousser « l’herméneutique de la discontinuité par rapport à la Tradition » tandis qu’elle doit affirmer « l’herméneutique du renouveau dans la continuité ». En termes plus simples : le concile Vatican II ne doit pas être interprété dans le sens d’une rupture mais dans le sens d’une continuité avec la Tradition.

Aussitôt, dans les milieux ralliés, ce fut un cri de triomphe : le nouveau pape ne veut pas rompre avec le passé de l’Église, il met un coup de frein et va ramener l’Église à la Tradition. Cette « herméneutique » de la pensée de Benoît XVI est en fait un tragique contre-sens.

D’abord, les faits n’ont montré en rien un retour à la Tradition. Benoît XVI continue inexorablement la politique de Jean-Paul II, nous l’avons vu en octobre dernier avec le renouvellement du scandale d’Assise. Il aurait suffit de lire les écrits du cardinal Ratzinger pour s’y attendre : « Si par restauration on entend un retour en arrière, alors aucune restauration n’est possible. […] Non, on ne retourne pas en arrière et on ne peut y retourner (2) ».

Vous avez dit : « herméneutique de la continuité » ?

Certains diront : il y a quand même eu le Motu Proprio autorisant la Messe traditionnelle, la levée des excommunications, les discussions doctrinales sur le Concile avec la Fraternité.

  • Au sujet du Motu Proprio, le pape n’a accordé la Messe traditionnelle qu’à ceux qui ne rejetaient pas la nouvelle, il n’y a donc pas grand changement : « Les fidèles qui demandent la célébration de la forme extraordinaire ne doivent jamais venir en aide ou appartenir à des groupes qui nient la validité ou la légitimité de la sainte Messe ou des sacrements célébrés selon la forme ordinaire » (Motu Proprio n° 19).
  • Pour ce qui est de la levée des excommunications, sa portée est quand même limitée du fait que les excommunications de 1988 – et d’abord celle de Mgr Lefebvre – n’ont pas été déclarées nulles et injustes, et du fait que le ministère des évêques et prêtres de la Tradition est toujours déclaré illégitime : Mgr Pozzo, secrétaire de la Commission Ecclesia Dei a réaffirmé clairement qu’il était défendu aux catholiques de participer à la messe ou de recevoir les sacrements des prêtres de la Fraternité, car – pour lui – ceux-ci sont canoniquement irréguliers (ce qui est exact du point de vue conciliaire !) (3). Il n’y a peut-être plus d’excommunication de droit (officiellement du moins, car ces excommunications étaient invalides (Non ! nulles et non avenues…) dans la réalité), mais puisque les fidèles sont avertis de ne pas fréquenter les chapelles de la Tradition, il reste une excommunication de fait ! (ce qui est une conséquence logique…)
  • Quant aux discussions doctrinales, on se demande quelle a été leur utilité (4) dans la mesure ou?, après deux années de discussions, Rome ne trouve rien de mieux à dire que : « Nous sommes prêts à vous reconnaître à condition d’accepter le Concile (5). (Ce qui prouve bien qu’à la base le principe d’un dialogue doctrinal était mauvais et corrompu… !)

Donc, rien n’a changé à Rome depuis Mgr Lefebvre.

Alors que signifie cette « herméneutique de la continuité » qui est le programme de Benoît XVI ?

Très significatif à cet égard, est l’article de Mgr Ocariz paru dans l’Osservatore Romano du 2 décembre dernier. Mgr Ocariz faisait partie de la commission des experts de la Congrégation pour la doctrine de la foi en charge des discussions doctrinales avec la Fraternité. Nous avons distribué et étudié ce texte capital en réunion de Tiers-Ordre (6). Nous en rappelons donc seulement ici les principaux passages :

1. « Le concile Vatican II n’a défini aucun dogme (plus exactement les dogmes en question sont à présent appelés à subir les justes évolutions d’une époque donnée… !!!), au sens ou il n’a (d’où il apparait que sous un certain rapport le Magistère est au-dessus des dogmes !) proposé aucune doctrine au moyen d’un acte définitif (et pour cause !!!). Toutefois, le fait qu’un acte du Magistère de l’Église ne soit pas garanti par le charisme de l’infaillibilité ne signifie pas qu’il puisse être considéré comme faillible (7), au sens ou? il transmettrait une doctrine provisoire (admirez la contradiction dans les termes résolue par son contexte dialectique !) ou encore [de simples] opinions autorisées. Toute expression du Magistère authentique (l’est-il ? toute la question est là !) doit être accueillie pour ce qu’elle est véritablement : un enseignement donné par des pasteurs qui, dans la succession apostolique, parlent avec un “charisme de vérité” (et toc !) (Dei Verbum 8), “pourvus de l’autorité du Christ” (bigre ! ce n’est pas rien !) (Lumen Gentium 25), “sous la lumière du Saint- Esprit” (ibid.) (8). » (Comment résister à une telle « trinité » ?!)

2. « Au concile Vatican II, il y eut diverses nouveautés d’ordre doctrinal. (Donc les nouveautés ont une prétention doctrinale qui peut être éclairée positivement pourvu qu’on y mette un peu de « bonne volonté » ! Alors que les dogmes, c’est plus délicat… il faut les « traiter à part » et avec grande ruse et subtilité, c’est-à-dire en les conservant intégralement mais en les vidant de leur substance grâce à tout ce qu’on vient de lire précédemment !) […] Certaines d’entre elles ont été et sont encore l’objet de controverses en ce qui concerne leur continuité avec le Magistère précédent, c’est-à-dire leur compatibilité avec la Tradition. […] L’attitude catholique, compte tenu de l’unité du Magistère (admirons la fausseté intrinsèque de cette assertion !), consiste à chercher une interprétation unitaire (c’est leur obsession car c’est le critère objectif et obligatoire de leur légitimité !) dans laquelle les textes du concile Vatican II et les documents magistériels précédents s’éclairent mutuellement. (Tout est une question de lumière et d’éclairage n’est-ce pas !) […] Des espaces légitimes de liberté théologique demeurent, pour expliquer, d’une façon ou d’une autre, la non-contradiction avec la Tradition (mais ces mêmes « espaces » ne peuvent-ils aussi avoir vocation à démontrer la contradiction ? Ce n’est pas évoqué !) de certaines formulations présentes dans les textes conciliaires. […] A cet égard, il ne semble pas superflu (sic !) de tenir compte du fait que presque un demi-siècle s’est écoulé depuis la conclusion du concile Vatican II, et qu’au cours de ces décennies, quatre Pontifes romains se sont succédé sur la chaire de Pierre. » (Vous savourerez comme moi cet argument spécieux et typiquement moderniste.)

3. « Cette adhésion au Concile ne se présente pas comme un acte de foi, mais plutôt d’obéissance. (Intéressante distinction ! car ils savent comme nous que la foi est en déclin mais que l’obéissance qui fait appel à des ressorts humains beaucoup plus basiques fonctionne toujours et encore mieux… surtout, paradoxalement, chez beaucoup de « tradis » !) Elle n’est pas simplement disciplinaire, mais enracinée dans la confiance (sic !) en l’assistance divine au Magistère, et donc dans la logique et sous la mouvance de l’obéissance de la foi (9). » (Admirable « trinité » de critères objectifs diaboliquement hiérarchisés !!! Quand comprendra-t-on que cette contre-Église inversée utilise toutes les ressources logiques et doctrinales de la véritable Église dont elle apostasie dans les faits toute la foi traditionnelle… ?). Cela rappelle le temps où Mgr Lefebvre se rendait à Rome pour montrer l’opposition doctrinale entre les nouveautés du Concile et l’enseignement constant de l’Église, et ou? il s’entendait toujours répondre : « Obéissez, obéissez, obéissez ! » (CQFD !)

Nous espérons que vous avez maintenant compris le raisonnement, et ce que signifie « l’herméneutique de la continuité » : le pape et le Concile sont le Magistère, ils parlent avec l’autorité du Christ, donc ils ne peuvent pas se tromper. (Ce qui est exact et parfaitement catholique !) Si certaines nouveautés du Concile vous semblent en contradiction avec l’enseignement du Magistère précédent, eh bien ! vous vous trompez, car ce n’est pas possible. (Ce qui est parfaitement exact… dans une Église en ordre !) Donc, revoyez votre copie, et nous vous accordons généreusement la liberté de vous mettre au travail, mais seulement pour montrer que, finalement, ces nouveautés ne sont pas en contradiction mais sont en continuité avec la Tradition.

C’est ce qu’a fait Le Barroux aussitôt son ralliement, par exemple, lorsque dom Gérard a demandé au père Basile de faire une thèse pour prouver la continuité de la liberté religieuse de Vatican II avec la Tradition. Campos aussi, etc.

Alors, le tapis rouge est déroulé et tous les honneurs vous sont accordés : bénédiction abbatiale, consécration épiscopale, reconnaissance immédiate de votre Institut comme étant de droit pontifical, etc. Il faut dire qu’en tentant de prouver que les nouveautés de Vatican II ne sont pas en opposition avec la Tradition, vous avez rendu le plus éminent des services à la Révolution dans l’Église. Alors, vous méritez bien quelque récompense.

Mais ce sont les trente deniers de Judas ; et des chaînes d’or qui vous empêchent désormais de continuer le combat de la Tradition. Mgr Ocariz veut enfin terminer sur une note heureuse : (10) « En examinant le Magistère du pape et l’adhésion que lui a donné l’épiscopat, une éventuelle situation de difficulté (sic !!!) devrait [alors] se changer en une adhésion sereine et joyeuse (sic !!!) au Magistère. »

Et de toutes façons, si vous n’êtes pas convaincus (car ils ont tout prévu !!) : obéissez ! Sinon vous risquez d’être de nouveau condamnés comme l’a été Mgr Lefebvre en 1988, « excommunié » pour avoir « une notion incomplète de la Tradition » : incomplète parce qu’il ne voulait pas y insérer de force le concile Vatican II.

( Extrait de la Lettre aux tertiaires de Saint Dominique, Noël 2011 )

 


(1) Pensons ici à l’œcuménisme, à la liberté religieuse, à la collégialité, par exemple.

(2) Cardinal RATZINGER, Entretiens sur la foi, p. 40. Il faut ajouter que la pensée du pape n’a pas changé depuis le temps ou il était cardinal. Il a fait rééditer toutes ses œuvres passées en précisant qu’il pensait toujours la même chose.

(3) Interview sur Radio-Vatican, le 1er décembre 2010.

(4) Nous ne critiquons pas ici le bien fondé de ces discussions. Essayer de convertir la Rome moderniste par l’argumentation doctrinale n’est pas en soi mauvais; et toutes les précautions prudentielles ( ???) avaient été prises pour que ces discussions ne soient pas dangereuses.

(5) Sermon de Mgr FELLAY à Écône le 8 décembre 2011.

(6) Ceux qui n’ont pu assister à ces réunions peuvent nous le commander.

(7) Comprenne qui pourra : ce n’est pas parce que le Concile n’est pas infaillible qu’il pourrait être faillible.

(8) Mgr Ocariz a totalement oublié la réserve du concile Vatican [ I ] au sujet des déclarations des papes : « Le Saint-Esprit n’a pas été promis aux successeurs de Pierre pour qu’ils fassent connaître, sous sa révélation, une nouvelle doctrine ; mais pour qu’avec son assistance, ils gardent saintement et exposent fidèlement la Révélation transmise par les apôtres, c’est-à-dire le dépôt de la foi » (Constitution dogmatique Pastor aeternus du 18 juillet 1870. FC 481, DS 3070).

(9) Comprenne qui pourra, une fois de plus : ce n’est pas une adhésion de foi, mais finalement cela revient à une adhésion de foi.

(10) Motu proprio Ecclesia Dei adflicta du pape JEAN-PAUL II.


 

FSSPX : DÉTOURNEMENT DE FONDS ?

with one comment

De nombreux fidèles ayant contribué, depuis 42 ans, au développement de la Fraternité Saint-Pie X, se posent beaucoup de questions aujourd’hui alors que Mgr Fellay – « l’illuminé de Menzingen » – est déterminé à entériner son accord avec la Rome conciliaire et apostate.

Les rapports entre la FSSPX et Rome, ressemblent à ceux du petit chaperon rouge avec sa grand mère. Tant que celle-ci était vivante, le petit chaperon n’avait pas de statut particulier dans sa famille. Une fois la Mère’Grand avalée par Vatican II, les choses se sont compliquées. Paul VI se présentait tel qu’en lui-même, sans déguisement. Jean-Paul II avait une tête de grand-père qui aurait inventé « la civilisation de l’amour ». Benoît XVI pâtit d’avoir été le cardinal Ratzinger qui avait tenté en 1988 de rouler Mgr Lefebvre dans la farine… ((Voir ce qu’en dit l’abbé Hervé Belmont : « La fraternité, son supérieur général en tête, me font irrésistiblement penser au conte du Petit Chaperon Rouge à la fin duquel l’innocente enfant se fait dévorer par le loup qui s’est substitué à Mère’Grand dont il a grossièrement pris la place et les apparences. En effet, on retrouve les quatre mêmes ingrédients qui ont conduit à la fin tragique. »
(http://www.quicumque.com/article-le-petit-chaperon-rouge-violet-85284651.html) ))

Le Chapitre Général de la FSSPX est en réunion depuis hier matin à Écône. Les discussions avec la Congrégation pour la Doctrine de la Foi y seront abordées…

Les médias se penchent sur les oppositions internes à la régularisation. La toile bruisse de rumeurs et d’oppositions diverses. Un tiers de la Fraternité serait actuellement hostile à la régularisation. Mais comme le rapporte La Croix, « il y a une marge entre s’opposer à un accord et faire scission… ((Citation de La Croix (qui ne sait pas que l’abbé Celier est un des principaux acteurs du ralliement !) : « Si je devais quitter du jour au lendemain mon travail, mes paroissiens, mes confrères, que deviendrais-je ? »,  s’interroge ainsi l’abbé Célier, qui est « depuis trente-deux ans dans la Fraternité ».  Un autre proche confirme : « Il y a des divergences, c’est une évidence. Cela dit, il y a peut-être 40 % de mécontents, mais seulement 10 à 15 % qui le manifestent à voix haute et au final 3 % qui partiraient. »

Lorsque l’abbé Philippe Laguérie avait souhaité quitter la Fraternité en 2006, 70 prêtres lui avaient promis de le suivre et moins de 10 avaient finalement franchi le pas. Même l’abbé Xavier Beauvais, curé de Saint-Nicolas-du-Chardonnet à Paris, qui dit haut et fort son opposition à tout accord, aurait confié à son entourage : « Je suis contre, mais je n’irai pas contre. » ))

« Surtout, les questions pratiques et financières risquent de peser lourd. Mgr Fellay, qui fut économe général de la Fraternité Saint-Pie-X pendant douze ans, aurait pris les mesures nécessaires pour que le jour où certains supérieurs de district s’opposeraient à lui, leurs propriétés lui reviennent automatiquement… »

Alors, Adrien Loubier s’est posé – et répond en même temps – les mêmes questions que ces nombreux fidèles de la dite Fraternité dans le dernier Sous la Bannière :

DÉTOURNEMENT DE FONDS ?
par Adrien Loubier, « Sous la Bannière » n° 161, 6 juin 2012

Villegenon, le 06 juin 2012

Les quelques mots que nous avons échangés l’autre jour m’ont entraîné à quelques réflexions que je me permets de vous livrer.

Ayant évoqué devant vous les inquiétudes de nombreux fidèles au sujet des biens immenses qu’ils ont confiés, donnés ou légués à la Fraternité Saint Pie X, et sur leur sort à venir dans le cas d’un ralliement, vous m’avez répondu : «Ce n’est pas le plus important ; ce qui compte c’est d’abord la FOI ».

Je vous remercie de cette réponse, car elle est juste et essentielle dans une bouche telle que la vôtre.

Mais le simple laïc que je suis, qui se bat depuis cinquante ou soixante ans dans les rangs des simples fidèles, n’en est pas moins inquiet de cette sorte de dichotomie entre la Foi et les biens temporels accumulés par la Fraternité Saint Pie X.

Lorsque je mets à la quête 10 euros le dimanche, je ne fais pas un geste indifférent, mais une aumône dépensée pour l’amour de Dieu et son service, afin de contribuer à la propagation et à la défense de la FOI ! Ce n’est pas la même chose que d’acheter un croissant ou des cigarettes.

Lorsque des gens plus riches lèguent tout ou partie de leur fortune à la Fraternité Saint Pie X, ce n’est pas pour autre chose ! C’est pour donner aux prêtres de l’œuvre de Monseigneur Lefebvre les moyens de maintenir la FOI, de propager le règne du Christ Roi, de combattre activement l’œcuménisme, les hérésies et le modernisme issu de Vatican II !

Quand je parle de ces immenses biens qui ont été détournés de leur fin par les ralliements passés, je ne parle que d’une chose qui relève de la FOI, de la Charité.

Les « milliards » donnés à Dom Gérard pour défendre la FOI et la Sainte Messe, ont été scandaleusement détournés pour des dépenses somptueuses de construction d’un monastère où l’on a confortablement installé la nouvelle messe… en échange d’une crosse et d’une mitre, et de ses pompes et de ses œuvres ! Il s’agit bien de FOI ou d’abandon de la Foi !

Même chose pour le Père Augustin et le monastère Saint Joseph ! Des milliards donnés par Charité pour la défense de la FOI ! Et détournés contre la Foi et pour la nouvelle messe… pour les pompes et les œuvres d’une crosse et d’une mitre !

Et demain, le despote qui prétend régner à Menzingen et s’attribuer les biens immenses accumulés par la Charité et la Foi des fidèles, va-t-il encore, à l’instar de l’Église post-conciliaire en 1970, nous mettre à la rue et disposer contre la FOI des dons reçus pour la Foi ? Et jouir impunément de cette nouvelle escroquerie morale, pour les pompes et les œuvres d’une prélature universelle, en union avec l’Église conciliaire ?

Je vous redis combien je vous sais gré de donner à la Foi et à sa défense la priorité de vos préoccupations. C’est celle du sacerdoce, dont la Doctrine et la Vérité sont la première préoccupation.

Mais pour nous, les fidèles, ce que nous donnons, de nos efforts ou de nos biens, s’ils sont d’un autre ordre, n’en sont pas moins des actes de Foi.

« Vous serez exclus des synagogues » ! L’Église de Vatican II nous a exclus des églises construites par nos pères et nos aïeux ! Demain peut-être nous serons exclus des biens, des chapelles et églises, couvents et communautés achetés ou construits par nous, avec notre cœur et notre sang, par enthousiasme pour l’œuvre de Monseigneur Lefebvre.

Ce qui se prépare à Menzingen est une trahison dans le combat de la Foi ; mais c’est aussi une scandaleuse escroquerie morale et matérielle envers la contribution au combat de la Foi des foules de fidèles qui ont rendu possible l’infrastructure sur laquelle s’appuie aujourd’hui ce combat !

Cette infrastructure n’est pas la propriété personnelle de Monseigneur Fellay ! Il n’en est que le « dépositaire » devant Dieu, pour l’intention de ceux qui ont ainsi confié leurs biens pour le combat de la Foi à l’œuvre de Monseigneur Lefebvre !

Puisse-t-il s’en souvenir à temps !

Merci encore de votre fidélité à cette œuvre de FOI.

Et permettez-moi de vous redire mes sentiments fidèles et dévoués,

in Christo Rege

 

 Télécharger en PDF

Pour Max Barret (qui a diffusé cette lettre) :
« Lettre de M. Adrien Loubier à un ecclésiastique. Cette lettre – extraite du n° 161 de « Sous la Bannière » – est à diffuser le plus largement possible à un double titre : outre son allusion aux biens temporels de la FSSP X elle justifie notre combat de laïcs. Que l’on cesse donc de nous maintenir dans une obéissance servile et muette au motif que les discussions actuelles ne nous concernent pas ! Nous avons notre mot à dire. Et nous le dirons ! »


UN FAUX ARGUMENT CONTRE LES SEDEVACANTISTES

with one comment

Notre ami Thilo Stopka nous fait parvenir cette réflexion :

Un faux argument contre les sédévacantistes

— Thilo Stopka —

 

Les arguments concernant l’impossibilité d’une sedevacance du Saint Siège, en provenance de l’abbé Bonneterre et d’autres, pas seulement de la Fraternité Saint Pie X, mais aussi de la Fraternité Saint Pierre ou même de l’Institut du Bon Pasteur, sonnent toujours dans nos oreilles.

On réclame en sa faveur l’anathème fait par le Concile Vatican I au 2è chapitre de la constitution dogmatique sur l’Église :

(Canon) Si donc quelqu’un dit que ce n’est pas par l’institution du Christ ou de droit divin que saint Pierre a, et pour toujours, des successeurs dans sa primauté sur l’Église universelle, ou que le pontife romain n’est pas successeur de saint Pierre en cette primauté : qu’il soit anathème.

On ajoute aussi le premier paragraphe du même chapitre :

Ce que le Christ notre Seigneur, chef des pasteurs et pasteur suprême des brebis, a institué dans le saint apôtre pour le salut éternel et le bien de l’Église doit nécessairement, grâce au même promoteur, se poursuivre sans interruption dans l’Église, laquelle, fondée sur la pierre, subsistera ferme jusqu’à la fin des siècles.

Isolé du contexte cet argument semble être pertinent.

Mais déjà une analyse simple du texte complet du chapitre 2 montre, qu’il s’agit d’une surinterprétation volontariste, notamment, quand on consulte les discussions pendant le Concile retenues dans le volume 52 de Mansi. Une analyse page par page ne laisse qu’une seule interprétation :

La perpétuité dont parle l’anathème concerne la « conjunctionem inseparabilem primatus cum sede romana ». Cela est absolument clair face aux discussions au Concile, se rendant compte que le débat concernant les chapitres 1 et 2 a duré qu’une seule journée. Il n’y avait aucune diversion parmi les pères du Concile. L’impossibilité ou possibilité d’une sedevacance n’était nulle part objet de discussion.

 

Donc sont concernés par l’anathème ceux-ci qui nient :

– que le primat a continué après la mort de saint Pierre (argument des protestants).

– qu’il n’y existe aucun lien de droit divin entre la primauté de ses successeurs avec le siège romain, que Rome serait un diocèse comme les autres (argument du rationalisme qui niait même la mort de saint Pierre à Rome).

– que quiconque est évêque de Rome, est avec nécessité de droit absolu aussi porteur du pouvoir clé dans l’Église (argument des grecs schismatique).

 

Sont aussi concernés par l’anathème ceux qui affirment :

– que le primat, tenu par le siège de Rome était une invention du moyen âge (argument de tous les ennemis de l’Église).

– que l’Église fut dirigée jusqu’au premier millénaire par la « pentarchie » des grands patriarcats de Rome, Constantinople, Alexandrie, Antioche et Jérusalem collégialement (argument des modernistes, comme par ex. Karol Wojtyla et Joseph Ratzinger).

– qu’on pourrait séparer le primat du siège romain en faveur d’un conseil suprême ecclésiastique. (proposition très moderne d’œcuménisme).  

– qu’un autre siège épiscopal (Jérusalem) pourrait prendre le primat à la place de Rome en créant une église œcuménique.

– que le primat du siège de Rome fut jusqu’au premier millénaire un primat de modération et de charité, en niant un primat de véritable pouvoir direct et disciplinaire sur l’Église universelle. (Ratzinger dans son livre Theologische Prinzipienlehre).

 

On voit de suite vers qui le Concile Vatican I voulait lancer son anathème. 

Une chose est certaine : ce n’était pas contre ceux qui craignaient une usurpation du Saint Siège par un hérétique, ce qui aurait été une absurdité face aux phases différentes des sedevacances de plusieurs années avec des conclaves difficiles.

Il faut plutôt dire que Joseph Ratzinger est concerné par l’anathème lorsqu’il écrivait dans son livre nommé ci-dessus (pages 198-199, 216-217, dans l’édition anglophone Principles of Catholic Theology, 1982), que le primat dans le sens actuel du terme n’existait pas jusqu’à la fin du premier millénaire.

 

Télécharger en PDF

“Mgr Lefebvre, Rome et les ralliés”

with one comment

Au moment où le guide d’aveugles, qui conduit les fidèles de la FSSPX dans la fosse  ((« Laissez-les, et ignorez-les ; ce sont des guides aveugles et des enseignants aveugles : et si un aveugle conduit un aveugle, ils tomberont tous deux dans une fosse. » Matthieu 15:14 ; « Un aveugle peut il conduire un aveugle ? Ne tomberont-ils pas tous deux dans la fosse ? » Luc 6:39))Évangile de ce 1er dimanche après la Pentecôte —, s’entête a vouloir être “reconnu” par la Rome conciliaire, nous vous présentons un document capital – sorti des archives – des Dominicains d’Avrillé qui montre clairement ce qui s’est succédé depuis l’année 2000 jusqu’à présent et comment sont tombées, une à une, successivement les diverses institutions de la Tradition.

Le guide d’aveugles, qui conduit les fidèles de la FSSPX dans la fosse.

La Fraternité Saint Pie X, quant à elle, après s’être opposée et avoir fouetté Campos et l’IBP, encoure les mêmes erreurs…

Les ralliés et leur échec

Nous présentons la Table des matière de ce document de 44 pages. La seule lecture de cette table, comme nous l’avons dit précédemment, montre clairement ce qui s’est succédé depuis les années 2000 jusqu’à présent et comment sont tombées, une à une, successivement les diverses institutions de la Tradition.

Le couvent d'Avrillé

Les Dominicains d’Avrillé font une bonne étude de la crise, mais comme toujours, ils n’abordent pas le grand problème de Vatican II (d’Eux !) – à savoir : Les nouveaux sacrements ! et en particulier le « sacre des “évêques” » Conciliaires. Ils refusent l’étude de Pontificalis Romani sur l’invalidité des nouveaux sacrements comme l’a démontré d’une façon irréfutable – et jamais réfuté ! – le Comité international Rore Sanctifica (CIRS).

Ils ont volontairement publié dans leur revue des arguments gravement erronés (qui furent d’ailleurs en partie ceux-là mêmes utilisés par les modernistes pour justifier en 1968 le changement opéré) pour défendre la validité du nouveau rituel et ainsi soutenir la légitimité de l’église Conciliaire et de ses pontifes.

Malgré les réfutations factuelles et argumentées qui leur ont été adressées (www.rore-sanctifica.org), ils ne sont JAMAIS revenus sur leurs erreurs, préférant soutenir la thèse fallacieuse et impie du « sacerdoce probable » développée par Mgr Fellay.

C’est pourquoi, s’ils venaient aujourd’hui à refuser l’accord entre le Vatican et la FSSPX sans revenir sur leurs graves erreurs qui ont contribué grandement à cette progressive et insidieuse intégration de l’œuvre de Mgr Lefebvre au sein de l’église Conciliaire dépourvue de sacrements valides, les dominicains d’Avrillé confirmeraient, de fait, le double-jeu qui a été le leur (en lien avec le très douteux Mgr Williamson, au blason épiscopal rose-croix) : celui de vouloir neutraliser la « réaction » afin de la maintenir dans des positions qui ne sont absolument pas catholiques !

À ce propos, nous vous invitons à lire ou relire le dossier de nos confrères de Résistance-Catholique, sur les troublantes connections entre les dominicains d’Avrillé et certains cercles mondialistes et maçonniques dans lequel ils exposent et dénoncent les trois thèses fallacieuses défendues par le monastère dominicain (réputé théologiquement sûr !) et sa revue Le Sel de la Terre :

– L’authenticité du 3e secret de Fatima publié par le Vatican le 26 mai 2000 (Le Sel de la terre n°53, été 2005) ;

– La validité du nouveau rituel de consécration épiscopale (Le Sel de la Terre, n°54, automne 2005) ;

– La thèse d’une hiérarchie pour deux Églises (Le Sel de la Terre n°59,  hiver 2006-2007).

http://resistance-catholique.org/documents/2010/RC_2010-07-26_D_Dossier_LA-FACE-OCCULTE-DE-LA-FSSPX_DE-KERGORLAY.pdf

 

 

“Mgr Lefebvre, Rome et les ralliés”,
par les Dominicains de Avrillé

Table des matières

 

Mgr Lefebvre, Rome et les ralliés

I – L’œuvre de Mgr Lefebvre

I.1. L’œuvre de Mgr Lefebvre jusqu’en 1988 : maintenir la Tradition

I.2. Continuer cette œuvre après sa mort

Dans l’esprit de foi

Il est nécessaire de mettre la Tradition à l’abri des influences modernistes et libérales

La Tradition ne peut continuer qu’avec un ou plusieurs évêques

Ces évêques doivent avoir les mêmes principes que Mgr Lefebvre pour continuer l’œuvre dans le même esprit

Le sermon du 29 juin 1987

I.3. Attitude de Rome

Réaction de Rome

Mgr Lefebvre tente un accord avec réticence

Les bons fidèles craignaient cet accord

Visite du cardinal Cagnon : approbation de l’œuvre

I.4. Mgr Lefebvre refuse tout accord avec Rome

Le désaccord vient d’une opposition de doctrine avouée par les évêques

Le désaccord vient non seulement des erreurs doctrinales mais aussi de la perversité de leur esprit …et de leur manque d’honnêteté

Rome ne veut pas la même chose que lui

Mgr Lefebvre se donne les moyens de continuer l’œuvre : « opération survie », les sacres de 1988

I.5. D’autres acceptent un accord avec Rome

Ils pensent trouver dans cet accord les garanties suffisantes pour continuer la Tradition : confiance sans fondement

Les communautés qui ont passé cet accord avec Rome

On les appelle « ralliés »

II – Les intentions

II.1. Mgr Lefebvre

Remettre en honneur la Tradition et lui redonner dans l’Église la place qui lui est due

Examiner si Rome veut sincèrement protéger la Tradition

II.2. Rome

Réconciliation et non pas reconnaissance de la Tradition comme voulait Mgr Lefebvre

Faire rallier tous les traditionalistes à Rome

Pleine communion ecclésiale qui inclut la collaboration des ralliés sous la direction des évêques diocésains et qui détermine la composition de la commission romaine

C’est autre chose qu’une question de rite : toute une conception de l’Église

Dans ce cadre deux tendances sont manifestes

Il faut penser comme tous les évêques, reconnaître l’orthodoxie de la nouvelle messe et adhérer au concile Vatican II

Fidélité à la Tradition vivante

II.3. Les ralliés

Ils ne veulent pas pleinement suivre la Tradition

Être dans l’obéissance

Être dans la légalité (situation canonique régulière) ; être relevé des censures

Être dans l’Église ; l’Église est visible

Travailler dans l’Église à ce que la Tradition retrouve son droit de cité

C’est l’Église qui sauve et non nous qui sauvons l’Église

S’opposer à l’esprit de parti et au schisme

Garder ses amitiés ; faire cesser les divisions et les souffrances

S’ouvrir

Favoriser l’apostolat et l’afflue des vocations en ôtant les obstacles apparents de schisme

Être un pont entre Rome et la Fraternité Saint Pie X

Les laïcs sont incompétents pour juger de certaines choses religieuses ; ils prennent leur bien où ils peuvent

III – Les termes de l’accord : le Motu proprio du 2 juillet 1988

III.1. Un fondement sentimental et non doctrinal

III.2. Première conséquence : l’œcuménisme liturgique

III.3. Deuxième conséquence : de l’œcuménisme liturgique à l’œcuménisme doctrinal

Dérive progressive

La pleine acceptation de l’œcuménisme pratiqué par Jean-Paul II

La pleine acceptation des principes sous-jacents à cette pratique

III.4. La réponse du pape Pie XI

III.5. Tradition vivante

Sens des mots

Novateurs

Infaillibilité

IV – Un accord pratique ?

IV.1. Attitude subversive

IV.2. Se soumettre volontairement aux autorités romaines : se mettre sous influence moderniste

IV.3. Intégrer la Tradition dans le système moderniste : le pluralisme

V – Confirmation : l’accord de Campos

Être reconnus par Rome

Le concile Vatican II « à la lumière de la Tradition »

La nouvelle messe

Avec le pape collaborer au combat contre les erreurs !

Omission de la profession publique de la foi

VI – Confirmation : l’Institut du Bon Pasteur

Les premiers membres

Réconciliation

La messe

Évolutionnisme et pluralisme

Conclusion

VII – La participation à la messe chez les ralliés

Un exemple

Quelques notions

Retour sur l’exemple

Application : participation à la messe chez les ralliés

Un autre exemple à méditer

Un attrape-nigauds ! ce que Mgr Lefebvre pensait de la messe chez les ralliés ou de la messe à indult

Mgr Lefebvre aux fidèles du Canada

VIII – Conclusion

VIII.1. Rectitude d’intention

VIII.2. Vivre de foi, non de sentiment

VIII.3. Soumission à la sagesse, vraie obéissance

Soumission à la sagesse divine

Obéissance

Conseils des saints

 

“Mgr Lefebvre, Rome et les ralliés”, par les Dominicains de Avrillé

Télécharger le PDF

Written by Cave Ne Cadas

juin 4th, 2012 at 5:19 pm

Posted in Dominicains d'Avrillé,FSSPX,Opposition au Ralliement

Tagged with , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , ,

Le curé Schoonbroodt († RIP) enterré avec le concours de la FSSPX

without comments

Jeudi 31 mai, Monsieur le Curé Paul Schoonbroodt a été enterré – nonobstant ses convictions profondes et sa volonté – dans « le rite extraordinaire » de l’église Conciliaire, “le service commémoratif” – comme ils disent – et l’inhumation dans le cimetière de Steffeshausen a été “célébrée” par son frère – apostat – Jean Schoonbroodt.

Beaucoup d’amis et de fidèles, non una cum, de l’abbé Paul Schoonbroodt ayant boycotté cette cérémonie en union avec le « serpent » ((Dans une interview donnée au site ripoublik.com, Pierre Hillard révélait que Mgr Lefebvre surnommait Ratzinger « le serpent ».)) de la Rome conciliaire, c’est néanmoins près de deux cent personnes de Steffeshausen ((De nombreuses personnes sont totalement ignorantes du problème de l’una-cum et le monde entretien l’illusion que l’église Conciliaire est l’église officielle catholique !)) et de la région qui ce sont réunies dans le petit village de la province de Liège. Quelques fidèles non una cum ont méanmoins tenu à être présent, mais ils ont suivi la cérémonie en dehors de l’église. Le concours de la police avait d’ailleurs était demandé pour cet événement. De nombreux membres et amis de la Fraternité Saint-Pie X de Belgique et de l’étranger ont également participé à la cérémonie, le District du Benelux ayant annoncé le décès de Monsieur le curé dans sa Feuille d’annonces liturgiques hebdomadaire de l’Église Saint-Joseph à Bruxelles.

Une Messe de requiem est prévue à Bruxelles par Monsieur l’abbé Jacques-Marie Seuillot, le lundi 4 juin à 9h00.

Chapelle Notre-Dame-du-Rosaire
DROGENBOS (1620) : Rue Longue n°40.
 (Sud de Bruxelles, voir le plan sur Google maps)

* * *

Paul Schoonbroodt dans son église du Sacre-Cœur

Monsieur le Curé Schoonbroodt, était le dernier « excommunié » par l’église Conciliaire – pour péché d’intégrisme – pour avoir assisté aux sacres de Mgr Lefebvre en 1988. Tout comme NN.SS. Lefebvre et Castro Mayer, il en était fier !

Il était aussi poursuivi, AU PÉNAL, par ce MÊME Mgr Fellay, pour avoir diffusé les sermons du consécrateur de Mgr Fellay, à savoir Mgr Lefebvre.

L’abbé Schoonbroodt était le seul prêtre catholique dans le monde poursuivi devant les tribunaux, au pénal – depuis juin 2011 – de la part des représentants de la FSSPX (à Suresnes ; par l’abbé de Cacqueray, Mgr Fellay, l’abbé Schmidberger, et M. Maximilien Krah). Il était accusé d’avoir fait circuler sur Internet des sermons de Mgr Lefebvre, dans leur version intégrale non expurgée de ses critiques contre l’église Conciliaire apostate et son modernisme résolu.

L’abbé Schoonbroodt était aussi le seul prêtre catholique dans le monde ayant défendu le sujet de la grave question de la disparition du Sacerdoce catholique sacramentellement valide. Il a approuvé les travaux du Comité international Rore Sanctifica (CIRS) et Lancé le combat de préservation du Sacerdoce par sa Déclaration solennelle du 17 octobre 2011 ; il y travaillait toujours et s’apprêtait à d’autres actions. La Providence en a décidé autrement.

Monsieur le Curé Schoonbroodt a fondé en 1977, le Carmel de Quiévrain, avec Mgr Lefebvre et sa sœur la Révérende Mère Marie-Christiane du Saint-Esprit.

* * *

Abbé Paul Schoonbroodt – Déclaration solennelle

Déclaration de Monsieur le Curé Paul Schoonbroodt

Steffeshausen
Diocèse de Liège
Belgique

A tous les Evêques, prêtres et fidèles, catholiques

En raison de l’abandon de la Foi par la Rome œcuméniste et les institutions qui s’y rattachent, j’ai décidé de lancer le combat de préservation du Sacerdoce et de la messe catholiques à la lumière de mon expérience de professeur, de curé et de prêtre pendant 53 ans, et d’en être le porte-parole.

En invoquant la protection de la Très Sainte Vierge Marie, j’ai décidé d’accomplir ce que la mort inopinée de Mgr Lefebvre a interrompu prématurément et de mettre un point final à la question de l’invalidité du Sacerdoce et des sacrements instaurés par Montini-Paul VI.

Au cours des prochains mois, à la lumière de mon expérience sacerdotale et de la faveur du miracle eucharistique qui m’a été accordée, je ferai une succession de déclarations publiques, écrites et orales, pour montrer où en est l’Eglise actuellement, dire le chemin à suivre et placer les prêtres et les fidèles devant leur devoir dans la situation actuelle d’apostasie générale, d’éclipse de l’Eglise et de disparition organisée du Sacerdoce.

Je confie notre combat au Sacré Cœur de Jésus apparu à Sainte Marguerite-Marie dans la Sainte Hostie.

17 octobre 2011, fête de Sainte Marguerite-Marie Alacoque

Steffeshausen
Eglise du Sacré Cœur de Jésus
Curé Paul Schoonbroodt

 

BRF online – Steffeshausen: Pfarrer Paul Schoonbroodt beigesetzt

Les vidéos de l’abbé Paul Schoonbroodt ; plus