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28 avril : Anniversaire du Dies Natalis de Saint Louis-Marie Grignion de Montfort

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Saint Louis-Marie Grignion de Montfort

 

 

28 avril : Anniversaire du Dies Natalis de Saint Louis-Marie Grignion de Montfort

 

Nous fêtons cette année le tricentenaire du Dies natalis (1) du Révérend Père de Montfort.

Louis-Marie de Montfort

Saint Louis-Marie Grignion de Montfort (2) est né le 31 Janvier 1673 à Montfort sur Meu, en Bretagne, Missionnaire Apostolique, fondateur des prêtres Missionnaires de la Compagnie de Marie et de la Congrégation des Filles de la Sagesse, il est mort à St Laurent sur Sèvre (Vendée) le 28 avril 1716.

Saint Louis-Marie Grignion de Montfort a été béatifié par Léon XIII, le 22 janvier 1888, et il a été canonisé par Pie XII, le 20 juillet 1947.

 

Si les saints n’apparaissent pas fortuitement sur la scène du monde,
ce n’est pas non plus le hasard qui, après leur mort,
détermine l’époque de leur glorification….

Cardinal Pie

 

 

Dans « Vie du vénérable Louis-Marie Grignion de Montfort : missionnaire apostolique, fondateur des prêtres missionnaires de la Compagnie de Marie et de la Congrégation des Filles-de-la-Sagesse » M. l’abbé Pauvert, curé de Châtellerault, écrit en Préface de son édition de 1875 :

Le Souverain Pontife a déclaré que le Vénérable serviteur de Dieu Louis-Marie Grignion de Montfort a pratiqué toutes les vertus d’une manière héroïque.

Venerable LM Grignion

Ce Décret solennel prouve qu’il n’y a aucun doute sur la sainteté de sa vie et de sa mort, et que ses vertus ont été assez héroïques et assez opportunes pour être dans notre siècle une glorification de Notre-Seigneur Jésus-Christ, une preuve de l’énergie de sa grâce, une protestation contre les iniquités contemporaines, par conséquent un exemple et un nouveau stimulant de vertu pour les fidèles.

Monseigneur l’Évêque de Poitiers, dans un de ses éloquents panégyriques, dit ces belles paroles :

« Si les saints n’apparaissent pas fortuitement sur la scène du monde, ce n’est pas non plus le hasard qui, après leur mort, détermine l’époque de leur glorification. Dans le ciel des élus comme au firmament visible, c’est sur un signal du Très-Haut que les étoiles longtemps cachées et comme endormies dans un point reculé de l’espace, accourent en criant : Nous voici, et qu’elles commencent de briller pour celui qui les a faites : Stellae vocatae sunt et dixerunt : adsumus ; luxerunt ei cum jucunditate, qui fecit illas (Bar. III, 35).

Des rapports secrets et permanents ont été établis entre l’Église triomphante et l’Église militante, et quand Dieu nous destine de nouveaux combats sur la terre, presque toujours il nous montre de nouveaux alliés et de puissants protecteurs dans les cieux. »

C’est aussi sous ce rapport que cette cause a été envisagée à Rome.

« L’époque la plus glorieuse pour la France est le siècle de Louis XIV. Tous les genres de gloire s’y trouvent concentrés : victoires éclatantes, agrandissement du royaume, fin des guerres civiles, honneur et protection accordés au commerce, aux arts et aux sciences, réunion d’hommes célèbres dans l’armée, dans la magistrature et le clergé, construction de monuments splendides, gloire de la France rayonnant dans toutes les parties du monde. Mais, sous ces dehors brillants, on voyait poindre des germes de désordre ; trop concentré dans la recherche du luxe, de la richesse et de la gloire, le peuple français se détournait des pensées austères de la religion et du désir de ses fins immortelles.

Les voluptés et les délices franchissaient la cour qui les avait vues naître, corrompaient les âmes et préparaient la dissolution des mœurs. En un mot, malgré l’éclat du siècle de Louis XIV, la France laissait prévaloir chez elle les trois concupiscences dont parle l’apôtre bien-aimé : celle de la chair, celle des yeux, et l’orgueil de la vie qui vient du monde et non du Père.

« Mais Dieu, qui ne manque jamais à son Église et qui lui suscite des hommes choisis pour les besoins de leur époque, envoya à ce peuple séduit un homme dont toute la vie prêchait la folie de la croix. Tous les yeux se tournèrent vers cet homme puissant en œuvres et en paroles, dont les discours rappelaient les saintes pensées de la foi et inculquaient l’humilité et l’austérité de la loi évangélique. Dieu lui donna une manière d’être profondément ennemie des tendances de son époque : il ne voyait que par la foi, ne recherchait que la bassesse, n’aspirait qu’à la souffrance, et méprisait toute considération humaine.

Cette opposition flagrante et visible, qui était une censure des mœurs contemporaines, fournit aux ennemis de la doctrine et de la morale évangéliques une occasion de persécuter cet homme, de calomnier ses actions et ses paroles, de blâmer ses démarches comme singulières et déplacées. Cette persécution était si artificieuse qu’elle influença des hommes prudents et pieux qui le repoussaient ou le traitaient durement, en sorte qu’il souffrit de la part des bons et des méchants.

Admirable économie de la Providence ! Cet homme, tiré du monde pour confondre par la folie de la croix la sagesse du monde, devint, par la persécution, plus conforme à l’image de celui qui fut détesté et poursuivi par les hommes. »

Si la vie du V. Montfort fut une protestation contre le sensualisme de ses contemporains, l’Église, en proclamant ses vertus héroïques, nous donne une leçon et un exemple dont nous avons aussi grand besoin que les Français du XVIIIe siècle. Les germes de corruption qui ne faisaient qu’éclore se sont épanouis en toute liberté. Le besoin de la jouissance, l’horreur de la privation sont aujourd’hui le mobile de notre activité fiévreuse. C’est le but de l’énergie sociale et individuelle, c’est là que tendent les découvertes industrielles, les théories politiques et scientifiques. La morale elle-même s’est énervée : elle ne cherche plus sa sanction dans l’idée de Dieu et l’espoir de la récompense infinie ; elle n’impose le devoir et la répression des appétits que comme une condition de paix et de bien-être ici-bas ; elle nie la parole de l’Évangile qui avait dit : Heureux ceux qui pleurent ; elle soutient l’affirmation contraire et dit : Heureux ceux qui sont dans la joie ; elle étouffe l’idée surnaturelle dans son atmosphère sensualiste.

À notre époque, il faut donc étudier ces héros de la croix qui ont suivi de plus près la trace de leur maître. …

(…)

Dieu est admirable dans ses Saints. Ils sont le chef-d’œuvre de la sagesse et de la miséricorde infinie …

(…)

Nous avons trois preuves péremptoires de la mission céleste du V. Montfort : l’existence de ses deux congrégations, les miracles opérés par son intercession, le jugement de l’Église …

(…)

Il est une autre preuve de la mission du V. Montfort ; moins visible que les autres, elle n’échappe pas aux observateurs attentifs.

Lorsque les révolutionnaires de 93 promenèrent sur la France leurs fureurs impies, beaucoup de provinces courbèrent la tête, quelques-unes applaudirent ; deux seulement, la Vendée et la Bretagne, dirent comme les Machabées :

« Il vaut mieux mourir que de voir l’opprobre de notre nation ».

Pour quel motif ces deux contrées limitrophes, mais séparées par une barrière infranchissable, celle du langage, lancèrent-elles au combat leurs catholiques populations ? Parcourez notre histoire : à aucune époque, ont-elles été signalées comme plus pieuses que les autres ? S’étaient-elles jamais mises à la tête du mouvement religieux ? À la brillante période des croisades, ont-elles envoyé de plus nombreuses phalanges sous les étendards de la croix ? Non ; recueillez toutes les complaintes vendéennes, pas une seule qui en ait gardé le souvenir. Lisez les nombreuses ballades bretonnes, si soigneusement conservées ; une seule y fait allusion, encore c’est pour décrire les malheurs qui ensanglantèrent le manoir breton, pendant que le châtelain guerroyait outre-mer. Ont-elles fourni plus de chevaliers aux ordres militaires ? Non encore, puisque la langue bretonne n’était pas comptée au nombre de celles qui donnaient des électeurs pour le choix du grand Maître de Malte.

Il faut donc en conclure que cette exaltation et cette intrépidité de l’esprit religieux dans les provinces de l’Ouest sont dues à des causes récentes et presque contemporaines. La Bretagne le dut aux prédications de Michel le Nobletz, du P. Maunoir et du P. Bernard.

La Vendée le dut exclusivement au V. Montfort et à ses successeurs, qui firent passer leur foi et leur enthousiasme dans l’âme des prêtres et des paysans vendéens. C’est du pays où existait la maison mère de son ordre que partit le premier signal qui commença cette guerre de géants où gain de cause resta aux vaincus. Vers 1797, en voyant ces campagnes incultes, ces granges brûlées, ces villages veufs de leurs 400 mille habitants tombés sous le plomb ou sous le fer, les sages de l’époque déploraient ce sang versé pour rien : ils ne savaient pas que Dieu le conserve comme un trésor quand il a coulé pour la justice. La Vendée était à terre, mais sa sublime plaidoirie restait sans réponse. Elle avait prouvé que le sol français tremblera toujours sous les pas des oppresseurs de la vérité catholique ; tandis que la main du premier Consul semblait ouvrir les églises désertes et les cathédrales dévastées, c’étaient Cathelineau, Bonchamp, Larochejaquelein, Lescure, Charrette, d’Elbée, c’étaient ces laboureurs martyrs enfouis sous leurs sillons ensanglantés, c’étaient tant de pieuses paysannes, tant de pures jeunes filles guillotinées, fusillées ou noyées dont les ombres héroïques agitaient sur leurs gonds rouillés les portes de nos églises, les ouvraient à deux battants et y faisaient entrer à flots les populations redevenues catholiques. Sans cet immense holocauste, des législateurs révolutionnaires n’auraient jamais deviné la force latente du catholicisme. Dieu, d’ailleurs, n’eût pas laissé finir si vite ces saturnales où des impies dansaient les pieds dans le sang.

Les martyrs de la Vendée jouèrent auprès de la justice divine le rôle de ces victimes de l’Apocalypse qui disaient à Dieu : « Jusques à quand, Seigneur, qui êtes saint et vrai, ne faites-vous pas justice et ne vengez-vous pas notre sang ? » Cette vengeance miséricordieuse ne se fit pas attendre.

Que ce mépris de la mort, que cette foi ardente, que cette haine de l’impiété soit l’œuvre de Montfort et de ses fils qui continuèrent à évangéliser ces contrées, tous l’attestent, amis et ennemis, et les Pères du Concile provincial de Poitiers, demandant la béatification du V. Montfort, et les documents que Gensonne et autres fournirent à la Convention, et l’incendie de la maison de Saint-Laurent, le massacre des religieuses et des frères, et le martyre de deux missionnaires égorgés comme propagateurs du fanatisme dans la Vendée.

Toutes ces preuves de la sainteté et de la mission divine du V. Montfort ne sont plus nécessaires après le Décret du Souverain Pontife qui proclame ses vertus héroïques…

 

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Novembre : Mois des Âmes du Purgatoire

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Mois des Âmes du Purgatoire

 

Les Âmes du Purgatoire

 

Trentain de l’abbé Martin Berlioux (1888)

Chanoine Honoraire
Curé de Saint-Bruno de Grenoble
 (1)

 

* * *

 

Ou, Méditations Pratiques Pour Chaque Jour Du Mois de Novembre

 

Les âmes du Purgatoire : comment les connaître, les prier, les délivrer.

L’abbé Berlioux nous propose 30 textes et réflexions pour 30 jours pendant lesquels le lecteur se propose de prier pour les âmes du purgatoire.

Une chose que l’on ne pense plus beaucoup à faire de nos jours… Et c’est là que le livre de l’abbé Berlioux se montre très intéressant.

Il rappelle l’enseignement de l’Église sur le purgatoire, il encourage le lecteur à réfléchir sur cette réalité, et très spontanément, la charité le pousse à prier pour ces âmes qui attendent la délivrance.

Un livre très utile, très concret… et très efficace !

 

Retable du Purgatoire de l’église de Laz (Finistère) – <abbr srcset=XVIII° siècle" width="400" height="600" />

Église paroissiale Saint-Germain et Saint-Louis, le retable des Âmes du Purgatoire (François Favennec, XVIIIe siècle)

 

 

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ANNONCE : Demande de prières

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Notre Ami du Christ Roy de France, Louis-Hubert Remy va être hospitalisé une nouvelle fois demain pour encore une semaine en clinique pour essayer de réguler son diabète.

Nous le recommandons à vos prières par l’intercession de Notre-Dame du Perpétuel Secours. Vous pouvez, comme nous, utiliser les Litanies de Notre-Dame du Perpétuel Secours :

 

Venez à son secours, ô charitable Mère !

 

Notre-Dame du Perpétuel Secours

 

Litanies de Notre-Dame du Perpétuel Secours
(pour la récitation privée)

 

Seigneur, ayez pitié de nous !
Jésus-Christ, ayez pitié de nous !
Seigneur, ayez pitié de nous !

Jésus-Christ, écoutez-nous.
Jésus-Christ, exaucez-nous.

Père Céleste, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous !
Fils, Rédempteur du monde qui êtes Dieu, ayez pitié de nous !
Esprit-Saint, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous !
Trinité Sainte, qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous !

Sainte Marie, priez pour nous.
Sainte Mère de Dieu, priez pour nous.
Sainte Vierge des vierges, priez pour nous.
Mère du Christ, priez pour nous.
Reine conçue sans péché, priez pour nous.
Reine du Très Saint Rosaire, priez pour nous.
Notre-Dame du Perpétuel Secours, priez pour nous.

Ô Mère du Perpétuel Secours, dont le nom inspire la confiance,
venez à notre secours, ô charitable Mère.

Pour que nous puissions aimer Dieu de tout notre cœur, venez à notre secours, ô charitable Mère.

Pour que nous nous conformions en toute choses à la Volonté de Dieu et à Celle de Votre Divin Fils, venez à notre secours, ô charitable Mère.

Pour que nous puissions déjouer les pièges du Malin, venez à notre secours, ô charitable Mère.

Pour que nous nous souvenions toujours de nos derniers moments, venez à notre secours, ô charitable Mère.

Pour que nous nous approchions toujours des Sacrements avec ferveur, venez à notre secours, ô charitable Mère.

Pour que nous évitions toute occasion de pécher, venez à notre secours, ô charitable Mère.

Pour que nous ne négligions jamais la prière, venez à notre secours, ô charitable Mère.

Pour que nous n’oubliions jamais de Vous invoquer dans les moments de tentation, venez à notre secours, ô charitable Mère.

Pour que nous soyons toujours victorieux des tentations du Malin, venez à notre secours, ô charitable Mère.

Pour que nous pardonnions généreusement à tous nos ennemis, venez à notre secours, ô charitable Mère.

Pour que nous ne puissions jamais commettre de péché mortel, venez à notre secours, ô charitable Mère.

Pour que nous évitions toute mauvaise fréquentation, venez à notre secours, ô charitable Mère.

Pour que nous puissions être fortifiés dans notre inconstance, venez à notre secours, ô charitable Mère.

Pour que nous ne puissions jamais remettre notre conversion quotidienne, venez à notre secours, ô charitable Mère.

Pour que nous combattions nos mauvaises habitudes avec zèle, venez à notre secours, ô charitable Mère.

Pour que nous Vous aimions toujours plus, venez à notre secours, ô charitable Mère.

Pour que nous portions notre prochain à Vous aimer, à Vous servir et à Vous invoquer, venez à notre secours, ô charitable Mère.

Pour que nous vivions et que nous mourions dans l’amitié de Dieu, venez à notre secours, ô charitable Mère.

Dans tous les besoins de l’âme et du corps, venez à notre secours, ô charitable Mère.

Dans notre pauvreté et dans notre détresse, venez à notre secours ô charitable Mère.

Dans les persécutions et les moments d’abandon, venez à notre secours, ô charitable Mère.

Dans les moments ou notre esprit souffrira, venez à notre secours, ô charitable Mère.

Dans les périodes de guerre, de famine et d’épidémie, venez à notre secours, ô charitable Mère.

Dans toutes les occasions de pécher, venez à notre secours, ô charitable Mère.

Quand nous sommes assaillis par les forces du Mal, venez à notre secours, ô charitable Mère.

Quand nous succombons aux tentations de ce monde, venez à notre secours, ô charitable Mère.

Quand nous luttons contre les mauvais penchants de notre nature corrompue, venez à notre secours, ô charitable Mère.

Quand nous sommes tentés contre la sainte vertu de pureté, venez à notre secours, ô charitable Mère.

Quand la mort sera proche, venez à notre secours, ô charitable Mère.

Quand nous perdrons nos sens, venez à notre secours, ô charitable Mère.

Au moment de notre départ de ce monde, pour que nous ne soyons pas remplis de crainte et de terreur, venez à notre secours, ô charitable Mère.

Au moment de la mort, quand le mauvais essaiera de plonger mon esprit dans le désespoir, venez à notre secours, ô charitable Mère.

Au moment où le Prêtre nous donnera la dernière absolution et la dernière bénédiction, venez à notre secours, ô charitable Mère.

Quand nos amis et nos relations, entoureront notre lit avec compassion pour invoquer sur nous la clémence de Votre Nom, venez à notre secours, ô charitable Mère.

Quand ce monde disparaîtra de notre vue et que notre cœur cessera de battre pour toujours, venez à notre secours, ô charitable Mère.

Pour que nous remettions notre âme entre les mains du Créateur, venez à notre secours, ô charitable Mère.

Quand notre âme paraîtra devant le Souverain Juge, venez à notre secours, ô charitable Mère.

Lorsque la sentence irrévocable sera prononcée, venez à notre secours, ô charitable Mère.

Quand nous serons en Purgatoire et que nous soupirerons après la vision de Dieu, venez à notre secours, ô charitable Mère.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous, Seigneur !
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, exaucez-nous, Seigneur !
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous !

V./ : Priez pour nous, ô Mère du Perpétuel Secours.
R./ : Afin que nous soyons rendus dignes des promesses de Jésus-Christ.

Prions :

Ô Dieu tout-puissant et miséricordieux, qui, en vue de secourir la race humaine, avez voulu que la Bienheureuse Vierge Marie devienne la Mère de Votre Fils unique, accordez-nous par Son intercession, nous Vous en supplions, de toujours éviter la contagion du péché pour que nous Vous servions toujours avec un cœur pur. Nous Vous le demandons, par Jésus-Christ Notre-Seigneur.

Ainsi soit-il !

 

ND du Perpétuel Secours entourée d'Anges

 

Et comme il l’a souvent été dit : pour bénéficier largement de ce perpétuel secours, il ne faut pas se lasser de le demander par un perpétuel recours.

 

Prière à Notre-Dame du Perpétuel Secours :

 

Ô Très Sainte Vierge Marie, qui, pour nous inspirer une confiance sans bornes, avez voulu prendre le nom si doux de Mère du Perpétuel-Secours, je vous supplie de me secourir en tout temps et en tout lieu : dans mes tentations, après mes chutes, dans mes difficultés, dans toutes les misères de la vie et surtout au moment de ma mort.

Donnez-moi, ô charitable Mère, la pensée et l’habitude de recourir toujours à vous, car je suis sûr que, si je vous invoque fidèlement, vous serez fidèle à me secourir.

Procurez-moi donc cette grâce des grâces : la grâce de vous prier sans cesse et avec la confiance d’un enfant, afin que, par la vertu de cette prière fidèle, j’obtienne votre Perpétuel Secours et la persévérance finale.

Bénissez-moi, ô tendre et secourable mère, et priez pour moi, maintenant et à l’heure de ma mort.

Ainsi soit-il !

 

 

 

LITANIES POUR UN CAUCHEMAR

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Suite à l’Ultimatum de Rome à la Fraternité St Pie X« Au début du mois de janvier, Mgr Müller a envoyé à Mgr Fellay une lettre co-signée par Mgr di Noia qui donne jusqu’au 22 février pour accepter le préambule revu le 13 juin dernier, avec les trois modifications imposées. À défaut, Rome démarchera chaque prêtre de la FSSPX. » — le site Avec l’Immaculée a lancé le 14 février 2013, une “Contre-attaque” sous la forme d’une neuvaine à St Pierre…

Notre confrère Argentin Radio Cristiandad en a repris « Le GREC, neuvaine à St Pierre, 8ème jour » :

À une note parue dans « Avec l’Immaculée », nous avons apporté quelques modifications et ajouté des paragraphes qui, à notre sens, la rendent beaucoup plus prémonitoire et intéressante à un moment où il semble que ceux qui élaborent la Prélature tant convoitée travaillent avec courage et contre la montre.

Nous avons traduit ce texte qui est un vrai petit bijou d’ironie vacharde !…

LITANIES POUR UN CAUCHEMAR

 

À une note parue dans « Avec l’Immaculée » [1], nous avons apporté quelques modifications
et ajouté des paragraphes qui, à notre sens, la rendent beaucoup plus prémonitoire et intéressante à un moment où il semble que ceux qui élaborent la Prélature tant convoitée travaillent avec courage et contre la montre.

 

 

Commençons à nous préparer. Profitons de ce Carême pour nous adapter peu à peu à la situation nouvelle. En ce temps de prière, de pénitence et de mortification, Monseigneur Fellay et Monseigneur Di Noia se sont attachés à nous donner des éléments suffisants pour que nous puissions accumuler des grâces spéciales au moyen de pratiques ascétique extrêmement dures. Grâce à eux, nous autres TRADIS pouvons nous soumettre à des épreuves meilleures que celles procurées par le simple jeûne et la simple abstinence. Nous pouvons nous immerger dans une atmosphère de rêve. Nous pouvons même mortifier notre esprit… Que dis-je, le mortifier ? Beaucoup plus que cela !… Nous pouvons aller jusqu’à le TORTURER en nous préparant au cauchemar qu’ils nous réservent.

Pour Mgr Fellay, les hérétiques conciliaires sont des catholiques. C’est pourquoi la Fraternité Saint-Pie X a pris part aux travaux du GREC, qui, comme son nom l’indique, ne se compose que de catholiques (GREC : « Groupe de Réflexion Entre Catholiques »). Il est vraiment réconfortant de penser à ces réunions où des catholiques parlent entre eux, de savoir qu’un hérétique peut être un catholique. Au GREC, il y a même d’anciens membres de la Fraternité Saint-Pie X qui, il y a un certain temps déjà, sont passés au modernisme, comme l’abbé Laffargue. Cela a permis des retrouvailles entre anciens compagnons d’aventures, facilitant ainsi les choses.

Mgr Fellay et Mgr Di Noia sont d’accord sur de nombreux points. Les opposants forcenés à tout accord, excités comme toujours, nous assomment à longueur de journée avec l’œcuménisme, la liberté religieuse, la question liturgique et bien d’autres choses encore, mais dans leur obstination, ils oublient de voir tout ce que nous avons en commun avec les conciliaires, par exemple des questions cruciales comme le culte de la Vierge Marie ou celui des saints. Il est donc opportun et nécessaire d’en finir avec cet esprit de division au sein de l’Église. Car cet esprit est fort peu surnaturel !

Bien qu’on puisse lire beaucoup de plaisanteries à cet égard sur l’Internet et les blogues, nous tenons à apporter notre pierre à l’édifice : je suis certain qu’au GREC, on commence les réunions en récitant une prière, par exemple une dizaine du Rosaire, sans doute celle des « Mystères Lumineux ».

 

Arrêtons-nous donc un instant pour réfléchir et prier…

Nous proposons la récitation de ces litanies qui, à notre avis, sont bien meilleures :

 

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Saint Jean XXIII, priez pour nous.

Sant Pie X, priez pour nous.

Saint Jean-Paul II, priez pour nous.

Saint Pie V, priez pour nous.

 

Vertus héroïques du Pape Paul VI, protégez-nous.


PRIONS : Lorsque nous méditons le geste récent de notre Saint-Père Benoît XVI, accordez-nous, Seigneur, la grâce d’assumer nos limites pour qu’arrivés à ce point, nous abandonnions toute attitude réfractaire et empruntions ce chemin d’unité en nous appuyant sur nos points communs.

Amen – Ainsi soit-il

 

 

 

            Nota bene : On peut toujours éviter les paroles cassantes et catégoriques qui sont blessantes pour les participants de ces réunions, afin de ménager les sensibilités. Mais il n’est pas possible pour autant de choisir ses saints en disant : « Celui-ci, nous allons le prier ensemble, mais pas celui-là, car nous ne sommes pas d’accord avec sa canonisation ». À moins que Mgr Fellay, dans son protocole ultrasecret du 13 juin 2012, et grâce à sa prudence coutumière, ait obtenu non seulement le choix exclusif du rite de la Messe, mais aussi celui du culte des saints. De la sorte, nous serons à l’abri d’un tel cauchemar derrière les murs de la Prélature, dont les portes auront été fermées sur nous à double tour par ce protocole d’airain.

Nous pourrions ainsi n’appliquer que notre propre règlement, ne célébrer que notre propre messe, ne vénérer que nos propres saints, etc, etc. Tout cela serait en vigueur uniquement dans le périmètre de la Prélature. Ainsi nous retrouverions-nous plus ou moins comme une tribu d’Indiens dans sa réserve… avec, bien entendu, quelques rêves de RESTAURATION en tête…

Et en définitive, nous connaîtrions le même sort qu’elle.

 

***

Traduction : CatholicaPedia.net
que notre traducteur soit ici encore remercié…

Source : http://radiocristiandad.wordpress.com/2013/02/21/osko-letanias-para-una-pesadilla/

 


 
[1] Avec l’Immaculée « Le GREC, neuvaine à St Pierre, 8ème jour » : http://aveclimmaculee.blogspot.fr/2013/02/le-grec-notre-tete-de-turc-neuvaine-st.html