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DON LUIGI VILLA : combattant infatigable de la Foi Catholique est retourné à la Maison du Père

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MORT DE DON LUIGI VILLA

De profùndis clamàvi ad te, Dòmine ;
Dòmine, exàudi vocem meam.
Fiant àures tuæ intendèntes
in vocem deprecatiònis meæ.
Si iniquitàtes observàveris, Dòmine,
Dòmine, quis sustinèbit ?
Quia apud te propitiàtio est
et propter legem tuam sustìnui te, Dòmine.
Sustìnuit ànima mea in verbo ejus,
speràvit ànima mea in Dòmino.
A custòdia matutìna usque ad noctem,
speret Ìsraël in Dòmino,
quia apud Dòminum misericòrdia,
et copiòsa apud eum redèmptio.
Et ipse rèdimet Ìsraël ex òmnibus iniquitàtibus ejus.
Requiem aeternam dona eis, Domine : et lux perpetua luceat eis.
Requiescant in pace. Amen.

Don Villa était un fils spirituel de Padre Pio, à partir de duquel, peu de temps avant sa mort, il a eu la tâche de lutter contre les hommes et les idées de la secte infâme (la « Inimica Vis », selon Léon XIII), qui a infiltré la hiérarchie du Vatican.

Monsieur l’abbé Luigi Villa, était docteur en théologie et Directeur de ‘’Chiesa Viva’’.

Né le 3 février 1918, ordonné prêtre en 1942.

Extrait de sa biographie :

Avant de quitter Bari (1956), l’abbé Berni voulut que l’abbé Villa l’accompagnât à San Giovanni Rotondo. Arrivés sur place, l’abbé Berni lui demanda de l’attendre, tandis qu’il allait à l’hôtel “Santa Maria” commander le déjeuner. L’abbé Villa alla alors prier dans la petite église du Couvent.

L’église était vide et il s’agenouilla dans un des bancs. Tout à coup, il perçut une présence et se retourna. À côté de lui, il y avait un jeune homme, extraordinairement beau qui lui demanda : « Voulez-vous rencontrer Padre Pio ? ». « Non ! » répondit l’abbé Villa, mais l’autre insista : « Allez, allez seulement, Padre Pio vous attend ! ». L’abbé Villa se tourna vers la personne qui venait de lui parler, mais à côté de lui, il n’y avait plus personne. La personne qui avait prononcé ces mots avait disparu !

Alors, il entra dans le couvent et monta vers l’endroit où est la cellule de Padre Pio, il sentit un parfum intense de fleurs et le communiqua à un moine qui passait et qui lui dit : « Bon signe, bon signe ! » ajoutant que Padre Pio serait vite de retour dans sa cellule.

Pendant l’attente, l’abbé Villa écrivit sur un calepin 12 questions qu’il entendait poser au moine. Peu après, il vit s’ouvrir la porte qui était au fond de l’escalier de la sacristie. À peine entré, Padre Pio le regarda (il était au fond du couloir étroit, à une vingtaine de mètres) et dit : « Que faites-vous ici, père Villa ? », puis il s’achemina jusqu’à sa petite chambre, N° 5, où il entra avec les deux médecins qui le suivaient. Mais au bout de quelques minutes, les médecins une fois sortis, Padre Pio appela l’abbé Villa et le fit entrer dans sa cellule. Et là, il répondit aux 12 questions et lui parla pendant plus d’une demi-heure, lui donnant une tâche à accomplir : dédier toute sa vie à défendre l’Église du Christ contre l’œuvre de la Franc-Maçonnerie, surtout ecclésiastique.

L’abbé Villa demeura perplexe et dit : « Mais je ne suis pas préparé pour une telle tâche ; en outre, je devrais être protégé par un évêque. » Padre Pio l’interrompit et lui dit : « Va trouver L’antique petite église de Ste Marie des Grâces du Couvent et l’évêque de Chieti, et il te dira ce qu’il faut faire ». Deux jours plus tard, l’abbé Villa partit de Bari et se rendit chez Mgr Giambattista Bosio. L’évêque lui demanda : « Pourquoi es-tu ici ? ». L’abbé Villa répondit : « Padre Pio m’a dit de venir vous trouver » et lui expliqua les motifs.

À la fin Mgr Bosio lui dit : « C’est impossible parce qu’un évêque n’a d’autorité que dans son diocèse et ton programme est bien plus ample ! De toutes manières, puisque c’est Padre Pio qui te l’a dit, lui que je n’ai jamais vu ni connu, j’irai à Rome pour un éclaircissement ».

En effet, Mgr Bosio se rendit chez le Secrétaire d’État, le cardinal Domenico Tardini pour lui parler de la mission que l’abbé Villa avait reçu de Padre Pio. Le cardinal se montra tout de suite contraire, disant qu’une telle tâche n’était réservée qu’aux hauts niveaux de l’Église et non à un simple prêtre. Toutefois, ayant entendu dire qu’un tel projet venait de Padre Pio, il dit qu’il en parlerait au Saint Père. Ce qu’il fit.

Lorsque Mgr Bosio revint chez le cardinal Tardini, ce dernier lui référa que Pie XII avait approuvé la mission confiée par le Padre Pio à l’abbé Villa, mettant cependant deux conditions : l’abbé Villa devait se licencier en théologie dogmatique et en outre il devait être confié à la direction du card. Alfredo Ottaviani, Préfet du Saint Office, du card. Pietro Parente et du card. Pietro Palazzini.

Ces Cardinaux devaient le guider et le mettre au courant de nombreux secrets de l’Église se rapportant à ce mandat papal. Mgr Bosio transmit à l’abbé Villa les “conditions” de Pie XII, mais pour sa part, il en ajouta une : « J’accepte la charge d’être ton évêque, mais je te dis : n’aie jamais rien à faire avec Montini ! ». Frappé par la dureté de ces paroles, l’abbé Villa demanda : « Mais qui est Montini ? ».

Mgr Bosio répondit : « Je te donne un exemple : je suis de ce côté de la table et toi de l’autre. De ce côté, il y a Mgr Giambattista Montini ; de l’autre, le reste de l’humanité ! ».

Notons que les familles Montini et Bosio étaient toutes les deux résidentes à Concesio (près de Brescia). Donc la famille Bosio connaissait bien Montini.

Après cela, Mgr Bosio, par un décret du 6 mai 1957, incardina secrètement l’abbé Villa dans le diocèse de Chieti.

L’abbé Villa s’inscrivit alors à l’Université de Fribourg en Suisse, où il se “licencia” en théologie en juillet 1963. Par la suite il se licencia à l’Université du Latran, à Rome le 28 avril 1971.

Pendant la seconde moitié de 1963, l’abbé Villa eut la deuxième rencontre avec Padre Pio. À peine il le vit, Padre Pio lui dit :

« Ça fait bien longtemps que je t’attendais ! » et il se plaignit de la lenteur avec laquelle l’abbé Villa procédait dans la mission qui lui avait été confiée. À la fin de la rencontre, Padre Pio embrassa l’abbé Villa et lui dit : « Courage, courage, courage ! parce que l’Église est déjà envahie par la Franc-maçonnerie », ajoutant : « La Franc-maçonnerie est déjà arrivée aux pantoufles du Pape ».

 

L’abbé Luigi Villa avait ses entrées au Vatican et a été reçu à de nombreuses reprises par Pie XII (puis officieusement disgracié par Paul VI). Pie XII lui fit une totale confiance pour traquer les maçons infiltrés parmi les prélats, mais dès Paul VI tout bascula et la vie de l’abbé Villa devint un parcours du combattant. Paul VI et sa garde rapprochée lui furent totalement hostiles, il dut faire face à des persécutions, calomnies, tentatives d’assassinat…

L’abbé Villa eut toute sa vie l’entier soutien du cardinal Ottaviani, du cardinal de Siri, de Mgr Sorale etc… Les Éditions Saint-Remi ont publié en France certaines ses œuvres.

 

Et ses livres sont consultables ici en plusieurs langues, dont le français pour certains : http://chiesaviva.com/

Aux Éditions Saint-Remi :

http://www.saint-remi.fr/details-catalogues.php?id=%201355

http://www.saint-remi.fr/recherche.php?Liste1=1&Liste2=&Liste3=&mot=&aut=VILLA&rechercher.x=33&rechercher.y=12

 * * *

Notre confrère Radio Cristiandad publie l’annonce de son décès par un message de Sœur María de Luján que nous vous avons traduit ci-dessous :

L’abbé Luigi Villa est décédé – Requiescat in Pace

 

Mes bien chers,

 

Ce matin à trois heures est décédé, en Italie, l’abbé Luigi Villa, vrai prêtre, défenseur inlassable de l’honneur de Notre Seigneur Jésus-Christ et de Sa véritable Église.

C’est l’ingénieur Franco Adessa qui m’a communiqué cette nouvelle, bien triste pour nous autres qui, restant ici bas, perdons un véritable Témoin du Seigneur, mais heureuse aussi, car elle signifie que s’est achevée pour l’intéressé la tâche lui ayant été assignée dans cette bataille.

Je crois ne pas me tromper en disant que c’est lui qui a eu à livrer la partie la plus rude de cette lutte, car il a été sinon le premier, du moins le plus aguerri et le plus constant dans la dénonciation sans merci des outrages perpétrés au sein de l’Église depuis Jean XXIII jusqu’à nos jours : le mensuel « Chiesa viva » (Église vivante), avec ses enquêtes et ses numéros spéciaux ; la quantité de livres destinés à dénoncer l’action destructrice de ces hérétiques qui occupent le Siège romain ; les brochures, etc.

Cela répondait à un objectif bien clair, dont il percevait la nécessité en toute clarté et urgence : inviter ceux qui détiennent toujours l’autorité dans l’Église à accomplir leur devoir devant Dieu et les âmes, de même qu’à essayer de relever les ruines auxquelles elle a été réduite. Ce sont ceux-là qui ont le devoir d’agir au niveau « quasi hiérarchique » où ils se situent : dans la mesure, du moins, où ils conservent le « pouvoir de l’ordre », ils ne peuvent se dispenser de dire la vérité au peuple des fidèles ni de tenter d’agir comme ils le doivent…

Le recours quiétiste à une intervention directe du Seigneur n’est d’aucune utilité si l’on oublie ce que l’on est soi-même tenu de faire.

Le Seigneur va intervenir, on ne saurait en douter, et il châtiera avec la dernière vigueur tous ceux qui se sont croisé les bras en se réfugiant dans des prières stériles, alors que c’étaient eux qui avaient l’obligation d’agir, du fait même de l’autorité qu’ils avaient reçue du Seigneur au sein de l’Église.

De mon côté, je rends grâce à Dieu, par l’humble déclaration publique que voici, de m’avoir donné à connaître ce prêtre de haute volée, dont les livres non seulement m’ont ouvert les yeux à la terrible réalité ecclésiale que nous vivons, mais – plus important encore – m’ont fourni des éléments d’étude et de réflexion qui m’avaient été refusés (comme à tant d’autres fidèles) par beaucoup de ceux que l’on tenait pour des « prêtres sérieux », mais qui sont d’une totale malhonnêteté intellectuelle.

 

Que Dieu vous bénisse.

 

 

Sœur María de Luján

Mgr Lefebvre et la Contre-église Conciliaire : contrefaçon de l’Église

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L’abbé Méramo a envoyé l’enregistrement d’une des conférences aux séminaristes de Monseigneur Lefebvre à Écône le 8 Juin 1978, pour publication une fois traduite en espagnol à notre confrère Radio Cristiandad (La Voz de la Tradición Católica).

Du pur LHR dans le texte ! jugez-en vous même…

[audio:http://catholicapedia.net/audio/MgLefebvrecontraiglesiaextracto.mp3|titles=Mgr Lefebvre et la Contre-église Conciliaire|artists= MGR LEFEBVRE ]

Voici le message envoyé par l’abbé Basilio Méramo à Fabián Vazquez le directeur de Radio Cristiandad :

Cher Fabián :

Je vous envoie l’enregistrement d’une des conférences aux séminaristes de Monseigneur Lefebvre à Écône le 8 Juin 1978, pour publication une fois traduite en espagnol. Alors les fidèles de la tradition catholique pourront apprécier la vue de Mgr Lefebvre sur la Rome moderniste montrant clairement et fermement que c’est une Contre-Église, fruit et image de la franc-maçonnerie, qui règne à Rome. Pour preuve, nous avons l’œcuménisme, la nouvelle messe et la liberté religieuse qui sont quelques-unes de ses réalisations.

On voit aussi, par contraste, comme ils sont loin d’agir de ce point de vue (approche) par leurs actes, Mgr Fellay et compagnie, ceux qui prétendent être les continuateurs et les disciples de Mgr Lefebvre, mais qui font tout le contraire, et en réalité trahissent et détruisent son œuvre, en utilisant son autorité, son prestige et sa renommée.

Comme ils sont loin les hauts dirigeants de la Fraternité Saint-Pie X de la vision et de la détermination qui ont caractérisé Mgr Lefebvre, au point qu’aujourd’hui, pour Mgr Fellay, il ne s’agit plus d’être d’accord avec 95% de Vatican II, mais il l’accepte maintenant totalement à 100%. Parce que le problème n’est pas les erreurs du Concile, mais l’interprétation du Concile qui en est faite, c’est ce que le Cardinal Ratzinger et aujourd’hui Benoît XVI a toujours dit. Là-dessus, témoigne le changement intellectuel de Mgr Fellay, en assumant après deux ans de négociations avec Rome, la vision “Ratzingeriana” et son herméneutique dialectique.

P. Basilio Méramo
Bogotá, le 28 Septembre 2012

 

Et voici le texte de ce morceau d’éloquence et de bravoure de Mgr Lefebvre (tenu secret et caché depuis 34 ans par “les continuateurs et les disciples de Mgr Lefebvre”) :

Mgr Lefebvre et la Contre-église Conciliaire : contrefaçon de l’Église

 

Par contre je pense qu’à la prochaine rencontre, ou avant la prochaine rencontre d’ailleurs, s’ils me demandent vraiment ce colloque, c’est moi qui leur poserai des questions. C’est moi qui les interrogerai, pour leur dire : Quelle Église êtes-vous ? À quelle Église avons-nous affaire — moi je voudrai savoir —, si j’ai affaire à l’Église catholique, ou si j’ai affaire à une autre Église, à une Contre-Église, à une contrefaçon de l’Église ?Or je crois sincèrement que nous avons affaire à une contrefaçon de l’Église et non pas à l’Église catholique. Pourquoi ? Parce-ce qu’ils n’enseignent plus la foi catholique. Ils ne défendent plus la foi catholique. Non seulement ils n’enseignent plus la foi catholique et ne défendent plus la foi catholique, mais ils enseignent autre chose, ils entraînent l’Église dans autre chose que l’Église catholique. Ce n’est plus l’Église catholique. Ils sont assis sur le siège de leurs prédécesseurs, tous ces cardinaux qui sont dans les congrégations et tous ces secrétaires qui sont dans ces congrégations ou à la secrétairerie d’État ; ils sont bien assis là où étaient leurs prédécesseurs, mais ils ne continuent pas leurs prédécesseurs. Ils n’ont plus la même foi, ni la même doctrine, ni la même morale même que leurs prédécesseurs. Alors ce n’est plus possible. Et principalement, leur grande erreur, c’est l’œcuménisme. Ils enseignent un œcuménisme qui est contraire à la foi catholique.

Et je dirai : – Que pensez-vous des anathèmes du Concile de Trente ? Que pensez-vous des anathèmes de l’Encyclique “Autorem Fidei” sur le Concile de Pistoie ? Que pensez-vous du “Syllabus” ? Que pensez-vous de l’Encyclique “Immortale Dei” du Pape Léon XIII ? Que pensez-vous de la “lettre sur le Sillon” par le Pape Saint Pie X ? de l’Encyclique “Quas Primas” du Pape Pie XI, du “Mortalium Animos” justement du Pape Pie XI contre l’œcuménisme, contre ce faux œcuménisme ? et ainsi de suite… Pensez-vous tout cela ? Qu’ils me répondent ! Qu’ils me répondent s’ils sont toujours d’accord avec tous ces documents des papes, avec tous ces documents officiels qui définissent notre foi. Ce ne sont pas des documents quelconques, ce ne sont pas des allocutions ou des conversations privées des papes, ce sont des documents officiels qui engagent l’autorité du pape. Alors ?…

Je pense que l’on peut, que l’on doit même croire que l’Église est occupée. Elle est occupée par cette Contre-Église. Par cette Contre-Église que nous connaissons bien et que les papes connaissent parfaitement et que les papes ont condamnée tout au long des siècles. Depuis maintenant bientôt quatre siècles, l’Église ne cesse de condamner cette Contre-Église qui est née avec le protestantisme surtout, qui s’est développée avec le protestantisme, et qui est à l’origine de toutes les erreurs modernes qui a détruit toute la philosophie et qui nous a entraînés dans toutes ces erreurs que nous connaissons et que les papes ont condamnées : libéralisme, socialisme, communisme, modernisme, sillonisme et que sais-je ? Et nous en mourons. Les papes ont tout fait pour condamner cela. Et voilà que maintenant ceux qui sont sur les sièges de ceux qui ont condamné ces choses-là sont maintenant d’accord pratiquement avec ce libéralisme et avec cet œcuménisme. Alors nous ne pouvons pas accepter cela.

Et plus les choses s’éclairent, et plus nous nous apercevons que ce programme qui a été élaboré dans les loges maçonniques – tout ce programme, toutes ces erreurs ont été élaborées dans les loges maçonniques – et bien on s’aperçoit tout doucement et avec des précisions de plus en plus grandes qu’il y a tout simplement une loge maçonnique au Vatican. Et que maintenant quand on se trouve devant un secrétaire de congrégation ou un cardinal qui se trouvent assis dans le siège ou dans le bureau où se trouvaient de saints cardinaux, des cardinaux qui avaient la foi de l’Église et qui défendaient la foi de l’Église et qui étaient des hommes d’Église, et bien on se trouve devant un franc-maçon ! Alors est-ce que c’est la même chose ? Alors c’est bien, ils brandissent la même obéissance. Oui, autrefois, on nous disait d’obéir à la foi, on nous faisait faire le serment anti-moderniste, on nous faisait faire des professions de foi, et tout cela, mais maintenant ces gens-là, quelle foi ils nous demandent de professer ? Ce n’est plus la même. Alors on brandit toujours : obéissance, obéissance, obéissance ! Ah ! oui, mais quand même… Obéissance à l’Église, oui ! Obéissance à ce que l’Église a toujours commandé, oui ! Obéissance à la foi de l’Église, oui ! Mais obéissance à la Franc-Maçonnerie, non ! C’est cela, vous savez, c’est sûr !

Dernièrement on m’a apporté des documents qui semblent tout à fait véridiques, des documents qui montrent des correspondances entre Bugnini et le grand-maître de la Maçonnerie sur toute la réforme liturgique, dans lesquels le grand-maître de la Maçonnerie demande à Bugnini d’appliquer la réforme du fameux Rorca, le prêtre apostat qui, lui, avait prédit déjà tout ce qui devait se faire et avait déjà prévu tout ce qui devait se faire lorsque le Vatican serait occupé par la Maçonnerie : – Voilà ce qu’il faut faire. Et alors maintenant le grand-maître de la Franc-Maçonnerie demande à Bugnini d’appliquer cela ! Et le grand principe : il faut arriver à la “naturalizatione del Incarnatione”, donc désurnaturaliser l’Incarnation. Donc on arrive au naturalisme. Et il faut appliquer les principes de la langue vernaculaire, de la démultiplicité des rites, de la démultiplicité de la liturgie pour rendre la liturgie complètement confuse et mettre la confusion partout, et les oppositions entre les différents rites.

Bugnini répond qu’il est tout à fait d’accord pour cela, mais qu’il faudra un certain temps. Il faudra peut-être dix ans, mais en l’espace de dix ans, il y arrivera, et qu’avec la confiance que lui accordent particulièrement le Cardinal Lercarro et même le Pape Paul VI, avec cette confiance qu’il a, il est assuré de pouvoir arriver à ses fins. Et il nomme tous ceux avec lesquels il travaillera dans la Curie romaine, tous ceux qui, eux aussi, ont des attaches à la Maçonnerie, alors qu’il pourra travailler avec eux. Mais il faudra en placer certains, il faudra les mettre dans des congrégations afin de pouvoir mener le travail à bien. Il faut que toutes les congrégations soient plus ou moins infiltrées et noyautées par les membres de la Maçonnerie qu’il nomme : untel, untel, untel… Il faudra chasser celui-ci parce qu’il nous gêne, est contre nous, alors il faudra le faire mettre dehors. Il faudra supprimer la congrégation des rites – il met – mais ce n’est pas la congrégation des rites, c’est la congrégation des sacrements. Il a réussi à supprimer la congrégation des sacrements pour tout mettre sous la congrégation des rites, par conséquent tout mettre sous son autorité. Tout cela, il le dit dans les lettres au grand-maître de la Maçonnerie. Alors, qu’est-ce que vous voulez ? L’obéissance ? Ah ! non ! Qu’on ne nous parle pas d’obéissance !

 

On veut bien obéir, bien sûr. Nous sommes les plus obéissants à l’Église et à tout ce que l’Église a toujours enseigné, toujours voulu, mais pas à des hommes qui travaillent à la destruction de l’Église à l’intérieur de l’Église. L’ennemi est à l’intérieur de l’Église. Le Pape Pie X l’avait annoncé. La Salette l’avait annoncé. Fatima l’a annoncé. Tout a été annoncé de manière publique. On sait que l’ennemi va s’introduire à l’intérieur de l’Église. Eh bien, il y est ! Il y est !

Alors qu’ils ne viennent pas demander d’arrêter les ordinations ! Qui demande d’arrêter les ordinations ? Qui demandent de ne plus faire de bons prêtres ? Qui ? C’est le Saint-Esprit ou c’est le diable ? C’est clair, c’est clair ! Est-ce qu’un pouvoir normal dans l’Église peut demander à un évêque de ne plus faire de bons prêtres ? Est-ce qu’un pouvoir normal dans l’Église peut demander une chose pareille ? Demander de supprimer les séminaires, séminaires qu’ils savent bons ? Ils le savent, ils l’ont dit. Ils ont dit que c’était de bons séminaires. Ils savent que la doctrine qu’on vous enseigne est la vraie doctrine. Ils le savent, ils l’ont écrit, ils le savent parfaitement. Ils l’ont écrit dans le rapport des visiteurs. Les visiteurs l’ont dit. Ils ont fait un excellent rapport en faveur du séminaire. C’est ce que le Cardinal Garonne m’a dit à moi-même quand il m’a demandé de venir à Rome. Il a dit : – Oui, le rapport est bon. Nous savons que le séminaire est bon, etc. etc. Alors pourquoi fermer le séminaire ? Tout simplement parce que nous ne voulons pas suivre ces orientations maçonniques de l’œcuménisme, et toutes ces orientations nouvelles qui s’étaient forgées dans les loges maçonniques. Alors on veut fermer le séminaire. Et bien non, ce n’est pas possible ! Cela, ça ne vient pas du Saint-Esprit, ça ne vient pas de l’Église. Ce n’est pas l’Église qui nous demande de fermer le séminaire. Ce n’est pas l’Église. Ce n’est pas le pape en tant que pape, ceux qui sont là en tant qu’ils sont vraiment les successeurs de ceux qui étaient avant eux, non ! C’est une loge maçonnique qui est arrivée à pénétrer à l’intérieur du Vatican et qui mène tout, et qui évidemment ne peut pas nous sentir. C’est clair, c’est évident. Nous faisons obstacle à leur plan, à leur plan de destruction du sacerdoce, de destruction de la messe, de destruction de la liturgie. C’est évident.

Alors, est-ce que nous devons obéir ? Moi je crois en conscience devant le Bon Dieu, quand il me dit : – Réfléchissez bien devant Dieu en conscience à ce que vous faites… Et bien oui, j’ai tout réfléchi devant le Bon Dieu. Si je me trompe, que le Bon Dieu me donne la lumière pour me montrer que je me trompe, mais je ne crois pas. Je crois vraiment qu’en faisant ce que je fais, en ordonnant les prêtres que je vais ordonner, je crois que je sers l’Église. Je sers l’Église. Je ne le ferais pas si j’avais seulement un instant la pensée que ça pouvait être contraire au bien de l’Église, et bien je m’abstiendrais bien sûr de faire des choses pareilles ! C’est trop grave. Mais c’est bien le contraire !

Enfin, les faits sont évidents maintenant, les effets de cette réforme et de cette persécution de l’Église à l’intérieur de l’Église sont clairs pour tout le monde, ça devient de plus en plus clairs. Il suffit de lire la Documentation catholique à chaque fois pour s’apercevoir combien les idées fausses sont infiltrées dans les documents épiscopaux, dans tous les documents, toutes ces commissions théologiques. Lisez celui qu’on a donné à midi, des commissions de théologie. Mais c’est plein d’erreurs, c’est un esprit faux, un esprit qui n’est pas du tout l’esprit de l’Église ! Alors c’est pour cela que nous n’hésitons pas un instant et j’espère que le Bon Dieu continuera à nous bénir !

Le Bon Dieu aurait continué à les bénir si Mgr Lefebvre avait clairement dit que le Siège était vacant !

Bien sûr la Loge l’aurait éliminé… mais avec la grâce de Dieu sont œuvre aurait été sauvé alors qu’aujourd’hui elle est moribonde.

En ce jour de Commémoration de tous les fidèles défunts, prions aussi pour le repos de l’âme de Monseigneur Marcel Lefebvre.

Written by Cave Ne Cadas

novembre 2nd, 2012 at 6:58 pm

Posted in Abbé Méramo,FSSPX,Mgr Lefebvre

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Courrier des Lecteurs : 50 ANS DE MISÉRICORDE

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Suite à notre article d’hier sur les cinquante ans de Vatican d’Eux, nous avons reçu ces trois citations de Jean 23 lors du Discours d’ouverture de ce Conciliabule :

50 Ans de Miséricorde pour l’erreur et pour les fausses doctrines ou l’abandon du combat doctrinal, de l’ascèse de l’intelligence pour la ruine et « l’autodémolition » de la Sainte Église.

« L’Église n’a jamais cessé de s’opposer à ces erreurs. Elle les a même souvent condamnées, et très sévèrement. Mais aujourd’hui l’Épouse du Christ préfère recourir au remède de la miséricorde plutôt que de brandir les armes de la sévérité. Elle estime que, plutôt que de condamner, elle répond mieux aux besoins de notre époque en mettant davantage en valeur les richesses de sa doctrine. » 12 octobre 1962 Jean XXIII Discours d’ouverture du Concile

 

Le patrimoine commun des hommes ou l’utopie qui tue

« Le XXIe concile œcuménique – qui bénéficiera de l’aide efficace et très appréciable d’experts en matière de science sacrée, de pastorale et de questions administratives – veut transmettre dans son intégrité, sans l’affaiblir ni l’altérer, la doctrine catholique qui, malgré les difficultés et les oppositions, est devenue comme le patrimoine commun des hommes. Certes, ce patrimoine ne plaît pas à tous, mais il est offert à tous les hommes de bonne volonté comme un riche trésor qui est à leur disposition. Cependant, ce précieux trésor nous ne devons pas seulement le garder comme si nous n’étions préoccupés que du passé, mais nous devons nous mettre joyeusement, sans crainte, au travail qu’exige notre époque, en poursuivant la route sur laquelle l’Église marche depuis près de vingt siècles. Nous n’avons pas non plus comme premier but de discuter de certains chapitres fondamentaux de la doctrine de l’Église, et donc de répéter plus abondamment ce que les Pères et les théologiens anciens et modernes ont déjà dit. Cette doctrine, Nous le pensons, vous ne l’ignorez pas et elle est gravée dans vos esprits. (…) Ce qui est nécessaire aujourd’hui, c’est l’adhésion de tous, dans un amour renouvelé, dans la paix et la sérénité, à toute la doctrine chrétienne dans sa plénitude, transmise avec cette précision de termes et de concepts qui a fait la gloire particulièrement du concile de Trente et du Ier concile du Vatican. (…) Il faut que cette doctrine certaine et immuable, qui doit être respectée fidèlement, soit approfondie et présentée de la façon qui répond aux exigences de notre époque. En effet, autre est le dépôt lui-même de la foi, c’est-à-dire les vérités contenues dans notre vénérable doctrine, et autre est la forme sous laquelle ces vérités sont énoncées, en leur conservant toutefois le même sens et la même portée. » Jean XXIII Gaudet Mater Ecclesia, 11 octobre 1962

 

Le Nouvel Ordre Mondial des prophètes de bonheur

« Dans l’exercice quotidien de notre ministère pastoral il nous faut souvent entendre, à notre grande tristesse, ceux qui bien qu’enflammés de zèle n’ont pas beaucoup de jugement ou de sens de l’équilibre. Pour eux le monde moderne n’est que trahison et ruines. Ils prétendent que cette époque est bien pire que les précédentes – et l’histoire est pourtant la grande maîtresse de cette vie. Ils se conduisent comme si l’ère des précédents conciles œcuméniques avait vu le triomphe parfait de l’idée et de la cause chrétienne et comme si la liberté religieuse n’avait jamais été comprise dans le passé. Nous nous sentons obligé de dire notre désaccord avec ces prophètes de malheur qui ne font qu’annoncer des catastrophes – comme si la fin du monde était imminente. Et pourtant aujourd’hui la Providence nous guide vers un nouvel ordre des relations humaines qui, grâce à l’effort humain dont il dépasse toutefois largement les espérances, nous vaudra la réalisation d’espérances encore plus grandes et dont nous n’osons même pas rêver ; de cette façon, les oppositions humaines elles-mêmes peuvent conduire au bien même de l’église » Jean XXIII : Allocution Gaudet Mater Ecclesia 11 octobre 1962

* * *

Nous vous rappelons qu’ Angelo Giuseppe Roncalli, alias Jean XXIII, était Franc-Maçon…

Un franc-maçon est excommunié et est hérétique.

Léon XIII : le Christianisme et la Franc-Maçonnerie sont essentiellement inconciliables, si bien que, s’agréger à l’une, c’est divorcer de l’autre… Aucun catholique, s’il veut rester digne de ce nom et avoir de son salut le souci qu’il mérite, ne peut, sous aucun prétexte, s’affilier à la secte des francs-maçons

Pie XI  : Toute collaboration avec des non Catholiques est interdite

Paul III : Personne ne peut changer les rituels approuvés par l’Église
Clément V :  Les religieux ne doivent pas porter l’habit du monde
Léon le Grand : Les Religieux devraient être différenciés des laïcs

Pie IX : L’État doit interdire les religions non Catholiques
Grégoire XVI : Les méchants pensent que “ la Foi quelle qu’elle soit ” conduit au ciel
Clément V :  Les fausses religions sont sacrilèges et implantées par le diable
Léon XIII : Tous les hérétiques sont hors de la Communion Catholique et hostiles à l’Église
Léon X : Il n’y a absolument aucun Salut en dehors de l’Église
Grégoire XVI : La liberté religieuse traite la révélation avec mépris
Clément V : La vraie liberté ne peur être trouvée que dans l’Église Catholique
Pie IX : Le droit à la liberté religieuse pour tous est une hérésie

Pie VI  : Hérésie : La langue vernaculaire devrait être utilisée dans la liturgie
Pie VI : Introduire à la Messe le langage populaire est démoniaque
Paul III : Personne ne peut changer les rituels approuvés par l’Église
St. Pie V :  Nous interdisons à perpétuité tout nouveau rituel à la Messe
St. Pie V : Quiconque change la Messe encourt la colère Divine
St. Pie X : L’Église ne peut toucher à la substance des sacrements
Pie VI : Le rituel de la Messe devrait être simplifié : c’est une hérésie !
Paul IIIQuiconque change le Sacrement de Confirmation, qu’il soit anathème
Paul III : Quiconque change le Sacrement de Baptême, qu’il soit anathème
Paul III  : Quiconque change le sacrement de Mariage, qu’il soit anathème
Grégoire XVI : Il est absurde et outrageant de dire que l’Église a besoin de renouveau
St. Pie X : L’Évolution des Dogmes est une erreur des Modernistes

St. Pie X : Les Modernistes soutiennent que tout en religion évolue
St. Pie X : L’Évolution est la doctrine des Modernistes

Pie XI : L’œcuménisme abandonne la religion divinement révélée
Pie XI :  Encourager l’œcuménisme, c’est rejeter la vraie religion
Pie XI : L’œcuménisme ne peut en aucune façon être approuvé par les Catholiques
Pie XI : L’œcuménisme déforme la véritable idée de la religion et de ce fait la rejette

Pie XI : Les modernistes disent : L’Église s’est trompée
Clément V : C’est une grave offense de ne pas exterminer l’hérésie

Pour en savoir plus… lire les très bons articles de notre confrère Sédévacantiste, pour rester CATHOLIQUE ! : www.catholique-sedevacantiste.com

et Infiltrations Maçonniques dans l’Église du site www.barruel.com

Un texte fondamental pour mieux comprendre La Salette

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Pour compléter notre article du 19 septembre en la fête de Notre-Dame de La Salette, M. l’abbé Jacques-Marie SEUILLOT nous adresse un texte fondamental pour comprendre La Salette :

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Photo Abbé JMS
Mélanie et Maximin découvrent la Sainte Vierge en pleurs à La Salette.

 

Un entretien entre Mélanie de La Salette et Mère Saint-Jean (à Corps le 22 janvier 1885)
sur les événements de Rome en 1879 avec le Congrès décidé par Léon XIII pour étudier La Salette et la Règle donnée par la Sainte Vierge pour un Ordre religieux de La Salette, et le refus obstiné d’un Mgr Fava évêque de Grenoble.

 

Ce texte met en évidence les faveurs du Pape Léon XIII et des oppositions farouches à La Salette, au Secret, à la Règle pour un Ordre, à Mélanie. Comment aussi réagit Mélanie, avec humilité et toujours soumise au Pape qui d’ailleurs lui donne une mission… à La Salette même !

Suivez donc les indications de À LA UNE de cassicia.com (vous pouvez cliquer) et voyez comment des évêques pouvaient déjà agir contre l’Autorité authentique et l’intérêt de l’Église et des âmes. Et comprenons correctement les larmes de la très Sainte Vierge Marie.

Bonne lecture en ces temps pas faciles.
Abbé Jacques-Marie SEUILLOT.

 

http://www.cassicia.com

 

Un entretien entre Mélanie de La Salette et Mère Saint-Jean (à Corps le 22 janvier 1885)

Le troisième Secret de Fátima

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Un fidèle de la Tradition fréquentant de manière forcée la F$$PX (pour les sacrements) a rencontré un dimanche un ermite-pèlerin promouvant ce papier (digne d’intérêt selon lui) et dont le combat pour la vérité et l’Église est sa raison de vivre. Il nous demande la diffusion de ce texte qui est sans doute importante (au moins pour l’ermite-pèlerin).

Voici son témoignage :

« Voici le document remis par l’ermite américain se réclamant du 3ème secret [de Fátima] que nous avons longuement reçu Dimanche dernier dont je vous ai parlé.

« Son message est que Benoit XVI ne manifestant pas la Foi catholique, il est inapte à faire la consécration de la Russie demandée par N-D. On ne saurait donc prier à cette intention, en particulier via les « croisades du Rosaire » de la FSSPX ; plus largement, on ne peut s’unir à lui d’aucune manière que ce soit en l’état des choses.

« Sa demande est de le traduire ce message simple et vrai dans la langue du pays traversé et conformément à son sens, et de le diffuser au titre de la défense de la Foi et de l’Église ; il voue désormais sa vie à cela, sans aucune ressource que sa Foi et sa volonté.

« Je vous laisse voir ce que vous pouvez faire dans ce sens et vous remercie d’avance de sa part.

« En union de prières et de combat,

                                               signé »

* * *

Une remarque s’impose d’emblée : Cet ermite américain se réclamant du 3ème secret de Fátima pense visiblement que l’église Conciliaire « est » l’Église Catholique… Il méconnait de toute évidence le fait de « l’éclipse » ! (et donc le message de la Salette).

Notre Dame de la Salette (1846) prédit l’éclipse de l’Église et l’apparition de la secte conciliaire issue de Vatican II : « Rome perdra la foi et deviendra le siège de l’antéchrist… L’Église sera éclipsée, le monde sera dans la consternation. »

En effet, l’ “Église” et le “Pape” dont parle l’auteur sont à ses yeux la véritable Église et le vrai Pape – erreur hélas fort répandue, et d’abord au sein de la FSSPX !…

Il n’a pas assez étudié le Magistère ; il sait voir les hérésies mais ne semble pas savoir qu’un vrai Pape ne peut être hérétique !!!

Dans un sens, “il est dans la consternation” ! n’ayant aucune connaissance du fond de la crise depuis Vatican d’Eux (et de la Sede vacante !)

 

… ce me semble être un conciliaire qui a gardé la Foi (et qui ne sait pas qu’il est dans l’église Conciliaire).

Je vous laisse découvrir son texte avant de voir avec l’abbé Basilio Méramo si la Consécration de la Russie serait-elle possible aujourd’hui ?

* * *

Le troisième Secret de Fátima

Par J. Malina, catholique

 

Le 25 septembre 1888, après avoir dit sa messe du matin, le Pape Léon XIII subit un choc qui provoqua son évanouissement, au point que les personnes présentes le crurent mort. Après être revenu à lui, il décrivit l’effrayante conversation qu’il avait entendue comme venant d’à côté du tabernacle.

Il s’agissait de deux voix, dont le Pape comprit clairement qu’elles étaient celles de Jésus-Christ et du démon. Ce dernier se vantait de pouvoir détruire l’Église si on lui accordait soixante-quinze ans réaliser son plan (ou cent ans, selon d’autres sources). Le démon demandait aussi la permission d’exercer « une plus grande influence sur ceux qui se mettront à mon service ». À ces demandes du démon, Notre Seigneur répondit : « Il te sera donné le temps et le pouvoir ».

***

« L’attaque des religions est au cœur de la révolution. Il ne doit pas y avoir de répit dans la guerre contre la religion, parce que tant que la religion existe, le communisme ne peut l’emporter. Nous devons intensifier l’oblitération de toutes les religions partout où elles sont pratiquées et enseignées. » Déclaration faite par Mikhaïl Gorbatchev le 15 décembre 1987 devant un groupe d’officiels du parti communiste, de cadres et de militaires soviétiques ou Ouzbékistan.

***

 
La vérité ne saurait changer avec le temps, et il est impossible qu’elle change jamais. Quiconque se hasarderait à soutenir la proposition inverse et à prétendre la faire accepter s’opposerait radicalement à notre vraie Foi catholique et apostolique.

Comme la vérité ne peut jamais changer, nous devons la regarder telle qu’elle est, et nous ne pouvons nous permettre la moindre compromission ou la moindre déviance par rapport à elle, car si nous le faisions volontairement et persistions à le faire, nous ne pourrions plus compter sur la protection de Celui qui est la Vérité, et nous deviendrions une proie facile pour le père du mensonge, le démon lui-même.

Cet impératif essentiel nous impose donc de rester particulièrement vigilants dans nos actions, nos paroles et nos actes, ainsi que de ne pas nous fier à notre jugement humain, mais de tout laisser dans les mains si aimantes de la grâce divine, cette voie de vérité qui, si nous la suivons jusqu’au bout avec obéissance, ne peut en aucun cas nous égarer, pas plus qu’elle ne peut elle-même s’égarer.

La grâce divine tire sa beauté du fait qu’elle nous est dispensée comme un vrai don de Dieu, de sorte que tout en étant surnaturelle dans chacun de ses attributs, cette aide divine (Arrêtons-nous à cela un moment) contribue à guider tous nos actes pour que nous soyons instruits ainsi en vérité et ne puissions errer en elle ou à travers elle. Il existe un autre moyen de comprendre cette vérité : nous pouvons considérer la vérité comme une forteresse divinement gardée dans laquelle aucun mensonge ne saurait pénétrer, de sorte que mensonges et injustices (qui viennent tous du démon lui-même par l’intermédiaire de ses collaborateurs volontaires, c’est-à-dire de ses esclaves) ne puissent y accéder d’aucune manière, pas plus qu’ils ne peuvent faire partie d’elle (qui est divinement protégée puisqu’elle n’est autre que la vérité et la justice de Dieu), dans la mesure où ce qui n’est pas de la Vérité ne peut, en vérité, avoir aucune part en elle ou avec elle.

Tel est le principe directeur qu’il nous faut garder sans cesse présent à l’esprit, car ainsi que Notre Seigneur nous l’enseigne dans le Saint Évangile (saint Matthieu 16: 7), aucun mal ne peut produire de bons fruits.

 

 

PARTIE 1 – Promotion de la Doctrine Satanique du Marxisme

Négation par Ratzinger de la Vraie Foi Catholique

Chers Frères et Sœurs dans la vraie Foi catholique, avant de lire les pages ci-après, veuillez vous assurer de conserver la pureté de vos âmes : priez au moins un Notre Père et un Je vous Salue Marie pour vous orienter dans cette publication afin que le démon ne puisse en pervertir votre compréhension. C’est un préalable essentiel avant de continuer à lire, car sans cela, vous ne pourrez pleinement appréhender la gravité des faits – la vérité elle-même –, et en fin de compte, le troisième Secret de Fátima ne sera pas entièrement clair à vos yeux. Veuillez donc prier avant de continuer à lire !

 

Le Cardinal Joseph Ratzinger (aujourd’hui Pape Benoît XVI) a écrit trois livres dont nous tirerons ici des citations : Les Principes de la Théologie Catholique (Téqui, 2005), Rapport Ratzinger (1985) et La Crise de l’Église.

Commençons par Les Principes de la Théologie Catholique.

À la page 15, le Cardinal Ratzinger écrit ceci :

« A. Qu’est-ce qui constitue la Foi chrétienne aujourd’hui ?

« Le problème

« La question de ce qui constitue la Foi chrétienne aujourd’hui […] une question qui est posée toujours et partout. Après mûre réflexion, on peut néanmoins conclure qu’elle n’a pas été formulée avec précision [c’est-à-dire en tant que question – note de l’éditeur]. Une formulation plus précise et plus exacte serait la suivante :

« Hier appartenant au passé, qu’est-ce qui constitue aujourd’hui encore la Foi catholique ?

« … on y décèle [dans la question – note de l’éditeur] une conscience de la nouveauté incomparable de la situation actuelle, d’un changement du monde et de l’humanité qui ne peut se mesurer selon les normes habituelles de changement historique telles qu’elles ont toujours existé, mais qui équivaut plutôt à une transformation conjoncturelle ne se prêtant à aucune comparaison.

« … Ce fait – que quelque chose d’entièrement nouveau arrive à l’homme et au monde dans une culture où l’autodétermination scientifique et technique devient de plus en plus totale – est la cause de la crise qui se produit dans une tradition n’ayant aucun scrupule à s’expliquer, s’il le faut, en référence aux schémas comportementaux scientifiquement démontrés des animaux supérieurs, mais qui ne peut découvrir aucune force contraignante dans l’histoire humaine en tant que telle et soulève donc à nouveau toute la question de validité, même vis-à-vis des institutions liées à la tradition, telles que l’Église catholique, laquelle semble se caractériser sans équivoque par des normes clairement définies […]

« Cette conscience du changement, qui est ainsi la véritable force se trouvant derrière notre question, est en partie le simple reflet d’expériences particulières, mais aussi […] le produit de mouvements philosophiques qui se sont approprié ces expériences et ont fait d’elles toute la structure de la réalité […]

« Le tournant décisif est venu avec Hegel, depuis lequel l’être et le temps se sont de plus en plus entremêlés dans la pensée philosophique. L’être lui-même est maintenant considéré comme le temps […] le logos devient lui-même l’histoire. »

 

Arrêtons-nous un moment à ce passage. Quand on lit « schémas comportementaux scientifiquement démontrés des animaux supérieurs » ou « question de validité, même vis-à-vis des institutions liées à la tradition, telles que l’Église catholique, etc. », une constatation s’impose. Le manque de vérité des propos de celui qui était alors le Cardinal Ratzinger et son insinuation transparente visant notre Mère la sainte Église Catholique Romaine, institution divine, parce qu’elle reconnaît l’immortalité de l’âme humaine – marquée au sceau du don divin qu’est la lumière de la raison, donc séparée des animaux par la grâce et les orientations de Dieu Lui-même –, assimilant du même coup cette âme humaine à un « animal supérieur » et mettant directement en cause la Sainte Église établie par Dieu et à jamais guidée par Lui, de même que sa validité, tout cela constitue une attaque directe non seulement contre Dieu, Notre Seigneur Lui-même, mais aussi contre l’ensemble de la Chrétienté… ces propos ont été tenus par celui-là même qui a reçu pour tâche (du moins le paraît-il) de protéger les vérités en question de toute attaque des ennemis, visibles et invisibles.

Comment une telle contradiction peut-elle s’expliquer le moins du monde, sinon par le fait que lui-même fait partie de ces ennemis, qu’il est sciemment au service du démon pour détruire l’Église catholique, tâche satanique qui ne pourra d’ailleurs jamais aboutir, car ainsi que l’a promis le Divin Rédempteur (saint Matthieu 16:18) : « les portes de l’enfer ne prévaudront point contre elle » ; à savoir l’Église de tous les temps, l’Église catholique.

Dieu étant Vérité, en tant que tel, Il ne peut changer et ne changera jamais, de sorte que l’être ne saurait être assimilé au temps, ou plutôt (pour être exact), il n’est pas possible, connaissant la vérité, de lui substituer une chose qui n’est pas elle ; là encore, voyons ce que l’on observe à cet égard : Dieu est Vérité, il n’existe pas en Lui le moindre changement, la moindre altération (épître de saint Jacques 1:17), et il est donc impossible de considérer un être sous une perspective aussi changeante que celle évoquée ci-dessus.

Le Cardinal Ratzinger continue en ces termes :

« … toutes ses objectifications [de cet être – note de l’éditeur] ne sont que des mouvements au sein du tout dont elles font partie […] l’interprétation catholique et l’interprétation protestante du Christianisme ont toutes deux un sens, chacune à sa manière propre ; elles sont véridiques dans leur moment historique, mais elle ne peuvent le rester qu’en étant abandonnées quand l’heure est venue et assimilées dans le nouveau tout en train de se former […] la Vérité devient fonction du temps ; le vrai n’est pas ce qui est simplement vrai, car la vérité n’est pas simplement ce qui est ; il l’est durant un certain temps, parce qu’il fait partie de la vérité, qui est en devenir. […] les contours entre le vrai et le faux sont moins nettement définis, […] l’attitude fondamentale de l’homme vis-à-vis de la réalité et de lui-même doit être altérée […] la fidélité à la vérité d’hier consiste précisément à abandonner celle-ci, en l’assimilant à la vérité d’aujourd’hui, assimilation qui devient la forme de la sauvegarde.

« Parmi les éléments constitutifs d’hier, ne peuvent être constitutifs d’aujourd’hui que ceux qui ont été assimilés depuis. »

 

Au vu de ce qu’a écrit là le Cardinal Ratzinger, nous pouvons considérer qu’aujourd’hui, soit nous nous assimilons à ce qu’il appelle la « vérité […] fonction du temps », faute de quoi nous ne mériterons plus ou n’aurons plus la permission d’exister en elle, à moins encore que nous ne soyons plus autorisés à préserver ce qui est la vérité à nos yeux, à savoir l’authentique Vérité catholique qu’enseigne et préserve notre Mère, la sainte Église catholique de toujours.

La situation est bien claire : il est essentiel de comprendre que cette erreur est extrêmement profonde et que tout ce qu’on nous permet, c’est de l’accepter, faute de quoi nous nous mettons en dehors de ce qui est la vérité aux yeux de personnes telles que l’actuel Pape Benoît XVI, alors que telle n’est pas la vérité, parce que Dieu est Vérité et qu’Il ne peut changer, point final ! Nous non plus, nous ne changerons pas, car pour nous, la vérité est plus précieuse que la vie elle-même ; car pour nous, qui voulons rester fidèles à Dieu, la vérité est un guide, et tous les mensonges seront toujours fermement rejetés par la grâce de Dieu !

Il importe, par conséquent, de se rendre compte et, plus encore, de soutenir que (par la grâce de Dieu) nous ne changerons jamais !

Le Cardinal Ratzinger poursuit sa réflexion :

« Dans le domaine de la pensée marxiste […] cette idéologie de la conciliation (comme on peut l’appeler) est convertie en une idéologie de la révolution ; l’assimilation devient transformation.

« La notion de continuité de l’être dans la mutabilité du temps est maintenant comprise comme une superstructure idéologique que conditionnent les intérêts des individus favorisés par les choses telles qu’elles sont. Elle est donc une réponse qui […] exige le progrès et interdit de s’attarder dans le statu quo […] La notion de vérité en vient à être considérée comme une expression du droit acquis propre à un moment historique particulier [on songe à la prise de pouvoir communiste dans le monde entier, organisée par les Russes et, aujourd’hui encore, menée clandestinement, avec à la clé le complet asservissement diabolique et athée de toutes les âmes humaines, si possible – note de l’éditeur] ; elle fait place à la notion de progrès ; le « vrai » est tout ce qui sert le progrès, c’est-à-dire tout ce qui sert la logique de l’histoire […] le droit acquis statique propre à un moment donné. »

 

Le martyre pour la vérité est précisément la force d’opposition à une telle démagogie, qui nous est présentée comme la « vérité », car ce n’est que par l’opposition la plus frontale à une attaque aussi nihiliste et diabolique contre la vérité que nous pourrons demeurer dans le domaine de celle-ci, c’est-à-dire avec Dieu le Fils, Notre Seigneur Jésus-Christ.

Nous autres catholiques ne saurions en aucun cas nous assimiler à cette doctrine diabolique (pas plus qu’à toute autre du même genre), qui nous est présentée dans de tels « écrits », quel que soit le nom qu’on lui donne – marxisme, communisme, athéisme, etc. – parce que selon nous, qui voulons rester fidèles à Notre Seigneur et ne servir que Lui à jamais, il n’y a pas le moindre changement dans la vérité, et celle-ci ne peut devenir – contrairement à l’erreur hérétique formulée par le Cardinal Ratzinger – « fonction du temps », c’est-à-dire, aux yeux de ces ennemis de la vérité, tout ce qui sert l’histoire du temps présent et tout ce qu’ils nous commandent de suivre, que cela soit la vérité ou non…

En d’autres termes, il ne peut y avoir, selon nous, de conciliation entre la vérité et des mensonges tels que celui-ci, car en acceptant une telle conciliation, nous deviendrions des ennemis de la Vérité Personnifiée, qui n’est autre que Dieu Lui-même, Notre Seigneur Jésus-Christ.

À propos des marxistes, le Cardinal Ratzinger a jugé bon d’insérer ici cet « examen de leur conscience » (inexistante), qui est un examen marxiste (autrement dit, communiste) :

« Dans le domaine de la pensée marxiste […] cette idéologie de la conciliation (comme on peut l’appeler) est convertie en une idéologie de la révolution ; l’assimilation devient transformation. La notion de continuité de l’être dans la mutabilité du temps est maintenant comprise comme une superstructure idéologique que conditionnent les intérêts des individus favorisés par les choses telles qu’elles sont. »

 

Cette idée de l’auteur démontre le bien-fondé de notre remarque ci-dessus : soit nous acceptons les mensonges sataniques de l’athéisme communiste (en fait, la pire hérésie qui ait jamais vu le jour), soit nous devrons subir les représailles que ce mal diabolique tentera de nous infliger, nous qui sommes fidèles à Dieu et à Lui seul.

Cependant, quiconque est de Dieu et veut L’aimer, Lui et Lui seul, ne peut se laisser subjuguer par le démon ni par quoi que produise le serpent infernal, y compris cette erreur particulièrement monstrueuse que l’esprit diabolique a toujours suscitée et qui a pour nom le communisme athée, avec toutes ses nuances et tous ses mensonges sataniques soigneusement masqués, que le démon et ses collaborateurs volontaires essayent de présenter comme la « vérité », mais qui restent bien visibles de ceux que la grâce indispensable de Dieu rend vigilants et auxquels elle permet de conserver inébranlablement leur vraie Foi catholique.

À mesure, donc, que nous continuerons d’expliquer la vérité du troisième Secret de Fátima, nous ne nous étonnerons pas de lire ce qui suit dans un autre écrit du Cardinal Ratzinger (extrait de sa brochure de 1980 intitulée « La Crise de l’Église », p. 7) :

« … il y a les chocs spirituels qui, ces dernières années, ont eu pour effet d’ébranler le schéma chrétien des choses. La faim dont souffrent des nations entières, et les misères de la guerre qui agissent sur elles comme un fléau, captivent littéralement notre attention et nous incitent à nous demander, en tant que chrétiens : quelle part avons-nous prise à cela ? »

« Quelle a été la contribution du christianisme au fait qu’un tel monde a été calmement accepté ? En vérité, quelle a été la contribution du christianisme au fait supplémentaire qu’à un degré terrible, il a pris part à la naissance d’un tel monde ?[1]

« La Foi chrétienne offre-t-elle vraiment une réponse valide à l’appel angoissé d’un monde tourmenté ?

« L’évangile du marxisme ne contient-il pas – tout bien considéré – le seul programme réaliste et honnête de nature à tenir la promesse d’un changement ?

« L’évangile marxiste de la libération pénètre actuellement par de véritables boulevards dans l’univers mental du christianisme. Le passage de l’orthodoxie – croyance correcte – à l’orthopraxie – action correcte – a suivi presque inévitablement, alors même que le message officiel du christianisme apparaît insoutenable [!!!!], ce qui fait de la validité pratique le seul critère en dernier ressort […] Tout ce qui survit concrètement de l’évangile de Jésus est son impulsion sociale. Dieu est devenu un simple mot codé pour désigner notre solidarité humaine, tandis que Jésus symbolise uniquement la tâche révolutionnaire à accomplir [!!!!] la transformation des structures sociales existantes et la collaboration dans l’action militante visant à rendre le monde meilleur. »

 

Que pourrait-on nous ajouter de plus complet ou de plus révélateur à cela ? Il reste pourtant à poser la question suivante : le Pape Benoît XVI adhère-t-il à l’heure actuelle, pleinement ou en partie, à la doctrine diabolique du marxisme-léninisme, c’est-à-dire au communisme athée ?

Il ne suffit pas de le déterminer en fonction des citations ci-dessus, et pour la sécurité de nos âmes immortelles, au lieu de nous laisser entraîner dans le péché mortel de la détraction, nous devons juger à la lumière de notre vraie Foi catholique.

Nous devons absolument satisfaire à ce préalable.

Il nous est permis non pas de juger une personne, mais uniquement de mettre en lumière ses intentions, ses propos, ses actions, etc. Il est évident que le Cardinal Ratzinger ne possède pas la vraie Foi catholique, car dans le cas contraire, il n’aurait pas écrit les livres en question, il aurait dénoncé directement les doctrines communistes et marxistes tout en mettant l’Église en garde contre elles, comme son devoir envers Dieu le lui impose.

Or, manifestement, il reste silencieux à ce sujet et n’accomplit donc pas en la matière son devoir de prélat. Cependant, nous ne pouvons ni ne devons nous demander pourquoi, car il nous serait tout simplement impossible de répondre à cette question. C’est ainsi : il a bel et bien écrit tout cela, mais nous ne savons pas pour autant s’il est simplement un hérétique, un apostat de la vraie Foi catholique, ou bien un communiste croyant vraiment que la seule voie à suivre par l’humanité est l’acceptation entière de la diabolique doctrine athéiste du communisme comme de tout ce qui s’ensuit, et que la Foi catholique de tous les temps doit être rejetée et complètement abandonnée.

Gardons-nous bien, par conséquent, de tomber nous-même dans une erreur de jugement privé. L’unique pouvoir de statuer sur cette question (en vérité et en toute sécurité) appartient à notre Mère la saint Église catholique romaine, qui est guidée par la lumière et le pouvoir surnaturels du Saint-Esprit et sous la direction de laquelle aucune âme ne peut s’écarter de la vérité. L’Église elle-même est seule autorisée à statuer sur cette question. Point final ! Nous expliquerons cela dans la conclusion du présent essai.

Le Cardinal Ratzinger a traité également, dans son ouvrage de 1987 Les Principes de la Théologie Catholique, de certains aspects de la Foi catholique. Or, il est permis de déclarer que le contenu de ce livre est hérétique, c’est-à-dire opposé à la vraie Foi catholique de tous les temps ; il est donc évident que l’auteur ne possède pas celle-ci, mais qu’il en cultive une version manifestement pervertie.

Par égard pour la vérité et pour défendre la Foi catholique de tous les temps, nous citerons les erreurs et indiquerons ensuite le bon enseignement correspondant ; ainsi, les mensonges hérétiques ne pourront se répandre, et ils seront réprouvés du même coup en se trouvant confrontés à la vérité de notre Mère la Sainte Église.

 

À la page 27 de son livre, l’auteur traite ainsi du baptême :

« Bien que le baptême soit le sacrement d’entrée dans la communauté de la foi, il est […] resté plus ou moins à l’écart du renouveau de la conscience liturgique et théologique qui a eu lieu durant les dernières décennies […] on ne peut comprendre vraiment bien le baptême si on ne le considère que du point de vue liturgique dans le contexte du péché originel… »

 

« il se présente ici un obstacle des plus fondamentaux […] l’aliénation intime de ce sacrement en particulier, une aliénation qui a sa source dans l’attitude moderne envers la vie.

« Que peuvent bien avoir quelques gouttes d’eau avec la relation d’un individu à Dieu, avec le sens de sa vie, avec son itinéraire spirituel ? Telle est la question qui, de nos jours, s’avère être une pierre d’achoppement pour un nombre croissant de personnes…

« Des théologiens pastoraux se sont récemment déclarés d’avis que le baptême et l’imposition des mains (comme dans la confirmation et les saints Ordres) étaient passés dans les usages parce qu’à l’époque, la plupart des chrétiens ne savaient pas écrire

« … Les sacrements en tant que stade préliminaire de la bureaucratie ? […] nous devons garder constamment à l’esprit la question de savoir si le baptême est remplaçable ou non. »

 

Eh bien, non, telle n’est pas la vérité !

Sans le baptême, on ne peut entrer dans le royaume des cieux. La preuve – donnée par Dieu Lui-même, Notre Seigneur Jésus-Christ – en est consignée sans ambiguïté dans la Sainte Écriture et expliqué par l’enseignement du catéchisme. [Ainsi que le souligne le saint Concile de Trente, par exemple :

(Évangile selon saint Jean, 3: 3 et 5)

« Jésus lui répondit : “En vérité, en vérité, je te le dis, nul, s’il ne naît de nouveau, ne peut voir le royaume de Dieu.” »

« Jésus répondit : je te le dis, nul, s’il ne renaît de l’eau et de l’Esprit, ne peut entrer dans le royaume de Dieu. »

 

L’Église enseigne ceci à propos des expressions « naît de nouveau » et « renaît » :

« Par ces mots, notre Sauveur a déclaré la nécessité du baptême ; et l’emploi du mot eau montre à l’évidence que l’application de celle-ci est nécessaire en même temps que sont prononcées les paroles. » (Voir aussi saint Matthieu, 28: 19.)

 

On en apprend davantage en se bornant à lire le Catéchisme du Concile de Trente, dans laquelle cette question est expliquée avec foi, sans la moindre erreur ni le moindre doute, par le pouvoir du Saint-Esprit. La simple lecture de ce que le Cardinal Ratzinger a écrit montre donc qu’il ne possède pas la vraie Foi catholique et que ses écrits ne reflètent en aucun cas cette dernière, notamment en ce qui concerne le sacrement du baptême, si essentiel à notre salut puisque sans lui, on ne peut entrer dans le royaume de Dieu…

Comment est-ce possible, et qu’est-ce qui ne va pas ? Il n’est pas facile de répondre à cette question, et nous n’avons pas le droit de faire des spéculations en la matière, quel qu’en soit le sérieux apparent. Il va pourtant de soi non seulement que ce que nous lisons sous la plume du Cardinal est hérétique (c’est-à-dire opposé à la Foi catholique de tous les temps), mais aussi que l’intéressé n’essaye même pas de prodiguer le bon enseignement ni de l’expliquer en toute vérité.

Le plus sûr est de dire que le démon lui-même est ici au travail. Cet être infernal ne peut supporter ni la vérité, ni le fait que Notre Seigneur a détruit ses œuvres en mourant sur la Croix, payant ainsi le prix de la rédemption de l’humanité réclamé par la Justice divine à cause du péché originel d’Adam et donnant du même coup à chacun de nous une chance de sauver son âme pour Dieu (à condition de rester vraiment catholique et de demeurer au sein de la véritable Église catholique de tous les temps, hors de laquelle il n’est point de salut !). Le démon nous hait pour ce motif, et comme il se sait condamné à brûler pour l’éternité quand son temps sera échu, il tente de détruire d’ici là autant d’âmes que possible en influençant la hiérarchie de l’Église et en lui inspirant d’aussi diaboliques mensonges. Nous évoquerons également in fine la possibilité d’une influence diabolique au sein de l’Église actuelle, la raison pour laquelle cette influence s’exerce et comment elle le fait.

Note à l’attention des lecteurs : On trouve beaucoup d’autres choses erronées sous la plume de celui qui était alors le Cardinal Ratzinger, mais il n’est pas possible de les citer toutes ici, car la place et le temps nous manqueraient ; il est pourtant exact que non seulement ce livre-là est terrifiant du fait de son contenu hérétique, mais qu’en majeure partie, il n’offre rien de ce que l’on peut assurément qualifier de catholique… On est là en présence d’une « religion » entièrement différente, à savoir celle que pratique le Cardinal Ratzinger et qui n’est pas catholique.

 

Citons quand même encore quelques passages du livre en question :

« Le sacrement [du baptême], en tant que forme fondamentale de la liturgie catholique […] confère à la religion une dimension cosmique et historique et montre le cosmos et l’histoire comme le lieu de notre rencontre avec Dieu…

[…]

« … Le baptême établit une communion de nom avec le Père, le Fils et le Saint-Esprit. Sous ce rapport, il a quelque chose d’analogue à l’acte du mariage.

[…]

« Le fait d’être baptisé serait ainsi l’appel à partager la relation de Jésus à Dieu… »

 

Arrêtons-nous un moment et posons-nous la question suivante : Notre Seigneur étant Dieu Lui-même, comment peut-on écrire qu’il ait une forme de relation avec Dieu sans l’expliquer pleinement et correctement ? Mais le Cardinal répond lui-même à cette question un peu plus loin, là encore de manière erronée :

« il sera toujours difficile à l’homme de dire la vérité et de demeurer en elle. C’est pourquoi il se réfugie dans le mensonge qui lui rendra la vie plus facile […] La vérité, si elle est maintenue avec constance, est toujours périlleuse…

[…]

« Et dans la mesure où [un homme] tient étroitement à lui-même, où il se cantonne dans la sécurité d’un mensonge, il se perd…

[…]

« Le baptême signifie, dans ces conditions, que nous nous perdons en tant que “je” indépendant et que nous nous retrouvons dans un nouveau “je”. C’est le sacrement de mort et – de ce fait, mis aussi uniquement de ce fait – le sacrement de résurrection…

[…]

« La formule baptismale, qui est, à proprement parler, un credo dialogique, présuppose un long processus d’apprentissage…

[…]

« il se peut que non seulement l’eau du baptême représente la mystère de la Croix de Jésus-Christ, mais qu’elle serve en même temps à rappeler les grandes expériences de la mort et du sauvetage vécues dans l’Ancien Testament – en particulier le miracle de la Mer Rouge – qui deviennent ainsi les figures et les présages de la Croix du Christ et qui la signalent comme étant le centre mystique de toute l’histoire du salut.

« Que cette conversion soit un événement de mort, que la voie de la vérité et le danger de l’amour mènent à travers la Mer Rouge, que la Terre Promise ne puisse être atteinte que par la passion mortelle de la vérité…

[…]

« La Foi est un don reçu par l’intermédiaire de la communauté [il veut parler de l’Église – note de l’éditeur], qui est elle-même donnée. [note de l’éditeur : NON ! La véritable Foi catholique ne vient ni de la « communauté » ni par son intermédiaire, mais constitue un don direct de Dieu !]

[…]

« Quiconque est conscient des situations contradictoires dans lesquelles la Chrétienté se trouve aujourd’hui [!!!!], ainsi que de la manière dont ses structures monarchiques et nationalistes en sont venues à la faire apparaître comme une dépendance [dans le désaccord – note de l’éditeur] de la pensée marxiste, pourrait bien être tenté de considérer la foi des chrétiens comme un inutile placebo que toute personne a le loisir d’utiliser à sa guise parce qu’il n’a aucun contenu propre.

« … il existe aussi une opinion […] selon laquelle la croyance en Dieu n’est que l’expédient d’un groupe social particulier, dans la mentalité duquel elle peut pleinement s’expliquer et avec la disparition duquel, de même, elle disparaîtra […] Elle a été inventée [cette croyance en Dieu] pour s’assurer une domination et maintenir l’homme dans la servitude des puissants… »

 

Je n’invente rien : il a vraiment couché sur le papier ces propos démagogiques, que tout catholique peut lire de ses propres yeux, ce qui est véritablement horrifiant. Telle est la véritable signification du 3ème Secret de Fátima dans la vie courante.

Il est vrai qu’aussitôt après cette incroyable assertion, le Cardinal a écrit : « … qu’un monde sous l’empire de Dieu est très différent d’un monde sans Dieu, que rien ne reste pareil si l’on retire Dieu », mais cela ne suffit pas à croire que [celui qui est aujourd’hui le Pape] possède effectivement la vraie Foi catholique. Si tel était le cas, il n’aurait rien écrit de ce qui est cité ci-dessus, et il n’aurait pas permis que les fidèles catholiques puissent le lire et en être ainsi empoisonnés. Le démon est à l’œuvre ici, c’est absolument évident.

Je dois être honnête avec vous, mes chers frères et sœurs dans la vraie Foi catholique : je ne me doutais nullement que les choses allaient si mal et depuis si longtemps, mais si l’on considère les scandales (visites de mosquée, rassemblements « interreligieux » d’Assise, etc.), on en arrive à la conclusion que les maux dont notre mère la Sainte Église est affligée par le biais de ces personnages sont réels et proviennent du démon en personne.

Il n’est pas possible de se borner à prétendre que comme le Cardinal Ratzinger (aujourd’hui, Pape Benoît XVI), ils ont juste perdu la foi, car cet exemple parmi d’autres de leurs méfaits prouve à l’évidence qu’ils n’ont même pas reçu la vraie Foi catholique et qu’il ne veulent ni la recevoir de Dieu, ni la pratiquer ; en fait, il va de soi qu’ils luttent efficacement et systématiquement contre notre mère la Sainte Église, et que – comme le Cardinal Ratzinger l’admettait alors, du moins dans cet ouvrage – en adhérant aux hérésies protestantes, dont celles de Luther (tout comme lui, qui reconnaît avoir des amis protestants), ils transforment depuis de nombreuses années déjà l’Église catholique en une secte protestante, ce qui – là encore – est l’œuvre du démon et rappelle l’avertissement divin reçu par Sa Sainteté le Pape Léon XIII et évoqué au début du présent article.

 

Comment s’opposer à cela, vous demandez-vous ? Priez le rosaire et sanctifiez-vous afin que le démon ne puisse vous pervertir, vous et surtout votre âme immortelle, avec les mensonges sataniques qu’il a répandus en se servant de ses collaborateurs volontaires, hérétiques et apostats. Aujourd’hui lus que jamais, le moyen de préserver votre âme de la perdition éternelle consiste à pratiquer la vraie Foi catholique et à rejeter sans cesse tout mensonge satanique de ce genre.

 

 

PARTIE 2 – L’Hérésie Arienne et le « Concile » Vatican II

 

Dans son ouvrage sur les principes de la théologie catholique, le Cardinal Ratzinger a formulé d’autres hérésies, cette fois sur la divinité de Notre Seigneur Jésus-Christ. Il suffit de lire ces pages effrayantes, dans lesquelles il nie indirectement, ou même presque directement cette divinité, pour constater une nouvelle fois la signification véritable du châtiment divin annoncé dans le troisième Secret de Fátima, à savoir celui réservé à ceux dont Dieu prévoyait qu’ils ne voudraient pas Le défendre – Lui, Sa Vérité, Sa Justice et Sa sainte Église catholique romaine – contre Son ennemi absolu, le démon et les collaborateurs volontaires de ce dernier.

C’est le châtiment infligé à ces âmes qui osent se prétendre catholiques, mais restent dans l’apathie, l’indifférence ou, du moins, l’inaction tandis que leur arche du salut, notre mère la Sainte Église, est démolie par ses ennemis ; c’est le démon qui est à l’origine de tels maux !

Voici encore un extrait de l’ouvrage intitulé Les Principes de la Théologie Catholique, par le Cardinal Ratzinger, qui cite un certain Heisenberg sans paraître en désaccord avec lui !

« Peut-il être exact de dire que « Dieu » est seulement fonction d’une praxis particulière ? Dieu [peut-il être] relégué au même niveau de réalité que certains nombres imaginaires du domaine des mathématiques qui n’existent pas comme nombres naturels, mais sur lesquels on a construit des branches entières des mathématiques, de sorte que “de tels nombres existent après tout” […] Ne serait-ce pas possible dans le domaine de la religion également […] de considérer l’expression “il y a” [note de l’éditeur : ce qui signifie évidemment Dieu Lui-même, qu’Il existe ou non !!!!] comme une montée dans l’abstraction ?

[…]

« Dieu est-il une sorte de fiction morale dans le cadre de laquelle il est possible de présenter le contexte spirituel d’une manière abstraite et synoptique ? »

 

Priez le rosaire et sanctifiez-vous ainsi, car il n’est pas de remède plus efficace à des maux tels que ceux-ci. Certes, nous ne sommes pas qualifiés pour prononcer un jugement privé sur de tels écrits, qui frisent l’hérésie, voire l’athéisme, mais la véritable Église catholique ne nous permet pas d’y prêter attention et encore moins de les accepter, quand bien même ils émanent d’un prélat visible de l’Église, qui se trouve être aujourd’hui le Pape. Le seul moyen de traduire cet homme en justice serait la tenue d’un concile légal de la véritable Église catholique romaine. En effet, s’il est vrai que nous ne sommes autorisés (j’insiste à nouveau là-dessus) ni à prononcer un jugement privé contre le personnage en question, ni à lui dénier son autorité (toute autorité venant de Dieu), il est non moins exact que nous ne sommes pas libres non plus de prêter l’oreille à des propos hérétiques aussi manifestement opposés à la vraie Foi catholique…

 

Quelque désaccord que le Cardinal Ratzinger ait pu avoir avec de telles manifestations anticatholiques d’erreur, d’hérésie et d’athéisme, il n’avait le droit ni de les reproduire, ni de les laisser publier et lire par des laïcs catholiques, parce que ces mensonges sataniques constituent une attaque contre la vérité et qu’il a ainsi laissé libre cours à ladite attaque, ce qui est un grand mal ! Aucun catholique digne de ce nom ne pourrait écrire de telles choses (comme celles qu’a écrites le Cardinal Ratzinger) et demeurer catholique. Point final !

Le Cardinal Ratzinger poursuit en confirmant l’hérésie arienne :

« … Jésus [Avis de l’éditeur aux vrais catholiques : rappelez-vous que les Dix Commandements parlent plutôt de Notre Seigneur] est vraiment « Fils » dans toute son existence, celui qui reçoit son être intérieur d’un autre »

 

Selon l’enseignement de notre mère la Sainte Église Catholique Romaine (cf. notamment la Somme théologique de saint Thomas d’Aquin), Dieu est Son propre Être, Sa propre Essence, Sa propre Existence. Aussi n’est-il pas possible de dire que Notre Seigneur Jésus-Christ « reçoit son être intérieur d’un autre » ; c’est là, en effet, une hérésie manifeste, un déni de la divinité du Christ par le Cardinal Ratzinger (qui écrit même par ailleurs que Notre Seigneur était un « Juif radical » !). Encore une fois, seul un concile légal de la véritable Église catholique, et non pas n’importe quel individu, pourra prononcer un jugement légal à ce sujet, mais nous devons cependant nous mettre en garde les uns les autres contre de tels errements, car la véritable Église catholique est en danger ; nous en avons même le devoir devant Dieu !

Il existe bien d’autres écrits hérétiques dus au Cardinal Ratzinger et de sa négation directe ou indirecte de la divinité du Christ, ou du moins de la reproduction par ses soins d’« enseignements » hérétiques émanant d’athées et de non-catholiques qu’il a laissés se présenter ouvertement comme tels pour l’« édification » des fidèles catholiques. Pire encore, il a reproduit de tels écrits sous l’appellation de « perspectives » ou de « points de vue », comme si les hérétiques et athées en question avaient la moindre autorité pour enseigner la vérité, alors même qu’ils ne sont pas de Dieu et ne peuvent donc la posséder ni l’enseigner, puisque Dieu est la Vérité. Soyons cependant bien clairs : quoique l’on frise le blasphème en laissant traiter Notre Seigneur de révolutionnaire sous prétexte que tel ou tel libre-penseur athée se l’est permis, nous ne pouvons prononcer de jugement en la matière, car c’est à notre mère la Sainte Église et à elle seule de le faire par le biais d’un concile légal.

La dernière erreur que l’on doit au Cardinal Ratzinger est en rapport avec le « concile » Vatican II. Dans le « rapport Ratzinger », l’auteur a autorisé la publication de ce mensonge direct de son cru, affirmant publiquement ainsi la véritable apostasie de celui qui était alors cardinal et qui est aujourd’hui connu comme étant le Pape Benoît XVI :

« Vatican II est aujourd’hui dans la pénombre […] Par l’« aile conservatrice », il est […] perçu comme la cause de la décadence actuelle de l’Église catholique, et même jugé comme une apostasie eu égard à Vatican I et au Concile de Trente […] il convient de dire que Vatican II est soutenu par la même autorité que Vatican I et le Concile de Trente […] et pour ce qui est aussi de son contenu, Vatican II est dans la stricte continuité des deux précédents conciles, dont il incorpore les textes mot pour mot sur des points décisifs… »

 

 

CONCLUSION

Il suffit de regarder cette photographie de celui qui est aujourd’hui le Pape Benoît XVI pour constater qu’il n’est pas catholique, car aucun catholique véritable ne se laisserait souiller par une « croix » protestante et ne porterait le vrai crucifix à la place. Elle est tirée d’une brochure du Vatican qui est tombée accidentellement entre les mains de l’auteur du présent article ; il est toutefois évident que Dieu a voulu la publication de cette preuve déplorable et incontestable pour que les vrais catholiques soient amplement convaincus que l’auteur a bien interprété le troisième Secret de Fátima. La photographie en question le prouve encore plus amplement et vient s’ajouter aux citations ci-dessus, tirées des livres écrits par le Cardinal Ratzinger.

 

Nous devrons tous passer un jour devant le tribunal de Notre Seigneur. Or, ce jour-là, je ne voudrais surtout pas entendre de Sa bouche que j’ai fait partie des silencieux qui ont laissé entraîner notre mère la Sainte Église dans un marécage aussi diabolique, un véritable cloaque d’erreurs et de mensonges sataniques (athées, hérétiques, etc.) et que je n’ai rien fait, ou si peu, pour les combattre, ou bien encore que je les ai laissés se développer sans leur opposer la vérité catholique de toujours, c’est-à-dire notre vraie Foi catholique.

 

Il y a une remarque à faire avant de conclure : L’hérésie fellayenne (que son auteur, Mgr Bernard Fellay, Supérieur général de la FSSPX, a créée et entretient) selon laquelle Dieu entend les prières des pécheurs non repentants, c’est-à-dire, en l’espèce, selon laquelle Dieu acceptera la consécration à venir de la Russie (proposée derechef) au Cœur Immaculée de Notre Dame par le Pape (Benoît XVI) et les évêques (y compris les hérétiques modernistes de l’église conciliaire), cette consécration devant produire le miracle de la conversion de la Russie toujours communiste, qui deviendra un État catholique.

Quiconque a gardé la vraie Foi catholique doit bien se rendre compte, au vu des citations hérétiques, athéistes et pro-marxistes de celui qui était alors le Cardinal Ratzinger, que tant que ces dernières resteront lisibles de tous, tant qu’elles ne seront pas publiquement dénoncées par celui qui est aujourd’hui le Pape Benoît XVI et tant que celui-ci n’aura pas affirmé pleinement et inconditionnellement la véritable Foi catholique, il demeurera impossible que Dieu accomplisse un tel miracle, car ainsi que nous le lisons au chapitre neuf de l’Évangile selon saint Jean, Dieu n’entend pas les pécheurs ; autrement dit, Il ne répond pas à leurs prières.

 

Évangile selon saint Jean, IX, 30-33 :

« Cet homme leur répondit : “Il est étonnant que vous ne sachiez pas d’où il est, et cependant il m’a ouvert les yeux. Nous savons que Dieu n’exauce point les pécheurs ; mais si quelqu’un l’honore et fait sa volonté, c’est celui-là qu’il exauce. Jamais on a ouï dire que quelqu’un ait ouvert les yeux d’un aveugle-né. Si cet homme n’était pas de Dieu, il ne pourrait rien faire.” »

 

 

C’est une hérésie de prétendre que Dieu pourrait accomplir un tel miracle alors que dans le même temps, connaissant parfaitement la vérité au sujet de ces apostats, Mgr Fellay sait qu’il ne se sont pas repentis pleinement et – comme cela s’impose – publiquement, qu’ils ne se sont pas amendés, qu’ils n’ont pas réparé entièrement les torts qu’eux-mêmes ont causés à la vraie Foi catholique et à notre sainte mère la véritable Église catholique romaine durant toutes les années qui se sont écoulées depuis Vatican II.

Dieu jugera ceux qui mentent et trompent, ceux qui, quoique connaissant la vérité comme Mgr Fellay la connaît, n’en maintiennent pas moins des mensonges hérétiques. Quiconque suit le mensonge, n’aime pas la vérité et, de plus, n’est pas disposé à la défendre contre les mensonges hérétiques de toutes sortes aura à répondre de son attitude devant Dieu.

Veuillez vous demander où vous vous situez par rapport à Dieu, c’est-à-dire si vous aimez Notre Seigneur et notre mère la sainte Église ou si vous êtes soit trop paresseux pour apprendre la vérité, soit satisfait de tout ce qu’on vous dit, que ce soit la vérité ou non ; car votre conscience vous est témoin que votre choix déterminera ce que vous recevrez finalement en retour…

Sœur Lucie a révélé le troisième Secret de Fátima au Révérend Père Fuentes lors d’une entrevue qui a eu lieu en 1957 :

« … C’est au sein de l’Église elle-même que le démon a ses disciples et ses partisans, qui vont de l’avant avec une grande audace. En face d’eux, il y a       beaucoup de peureux qui n’ont pas le courage de prendre parti ! »

 

Or, c’est le Cardinal Ratzinger qui a maintenu sœur Lucie dans le silence durant toutes les années qu’elle a vécues après cette entrevue.

Tel est donc le troisième Secret de Fátima : le démon a installé aux plus hauts postes de l’Église ses collaborateurs volontaires, ceux qui connaissent la vérité, mais la nient dans leurs mauvaises actions. Ce sont les ennemis de l’Église, puisqu’ils servent le démon au lieu de servir Dieu.

S’ils ne se repentent pas de leurs mauvaises actions, ils devront en supporter éternellement les conséquences, car ils brûleront à jamais en enfer !

 

Bien chers frères et sœurs dans la vraie Foi catholique, ne vous laissez pas entraîner dans ce marécage infernal, car vous vous trouveriez alors à l’endroit exact où le démon veut vous voir : dans le péché mortel d’hérésie consistant à accepter des mensonges sataniques au lieu de défendre et de sauvegarder la vérité – fût-ce au prix d’épreuves et de souffrances – en conservant jusqu’au bout un amour indéfectible pour Notre Seigneur.

In Christo et Maria, en toute sincérité

 

J. Malina, catholique

Post Scriptum : À l’heure actuelle, les communistes – ces ennemis de toute vérité et de toute justice – s’intéressent de très près aux organisations et aux groupes (présents et futurs) dont la plupart appartiennent (ou appartiendront) à la véritable Église catholique, dans le but de réunir des informations individuelles sur tous ces futurs opposants au communisme. Il est donc prudent – pour votre sécurité – de ne pas inscrire de données à caractère personnel sur des formulaires politiques ou religieux ; toutefois, il est nécessaire aussi de défendre la véritable Église catholique avec toute la vigueur et toute la force possibles, de rester à l’écart des sacrements douteux et des hérétiques, et il faut en outre protéger vos âmes de toutes les attaques du démon en priant le Rosaire. Amen.

 


Traduction : CatholicaPedia.net
Que notre traducteur soit ici remercié.

Original en anglais, disponible ici : http://catholicapedia.net/Documents/Fatima/The-Third-Secret-of-Fatima.pdf


[1] NdT : Cette phrase n’a aucun sens, car elle relève d’un raisonnement circulaire (d’une pensée qui « se mord la queue », en quelque sorte), mais faute d’un texte français officiel, on a dû la retraduire fidèlement de l’anglais…


 

Voyons donc maintenant, avec l’abbé Basilio Méramo si

la Consécration de la Russie serait-elle possible aujourd’hui ?

Avant d’y revenir plus en détail, nous vous laissons découvrir ce texte, complémentaire mais essentiel pour la compréhension du problème car :

« Dans une partie du monde catholique actuel, y compris bon nombre de secteurs « traditionalistes », il est monnaie courante d’entretenir l’illusion puérile que la consécration de la Russie serait possible aujourd’hui. »

Written by Cave Ne Cadas

septembre 19th, 2012 at 12:51 pm

Posted in église Conciliaire,Fatima,FSSPX,Mgr Fellay

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19 septembre 1846 : LA TRES SAINTE VIERGE SUR LA SAINTE MONTAGNE DE LA SALETTE

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L’APPARITION DE LA TRÈS SAINTE VIERGE SUR LA SAINTE MONTAGNE DE LA SALETTE

LE SAMEDI 19 SEPTEMBRE 1846

Le samedi 19 septembre 1846, à environ trois heures de l’après-midi sur une montagne proche du village de La Salette-Fallavaux, deux jeunes bergers, Mélanie Calvat, âgée d’un peu moins de quinze ans, et Maximin Giraud, âgé de onze ans, voient apparaître dans une lumière resplendissante une « belle dame » en pleurs qui s’adresse à eux.

« Rome perdra la Foi et deviendra le siège de l’antéchrist »…

« L’Église sera éclipsée, le monde sera dans la consternation »…

« la Foi seule vivra »…

 

Réponse à tous les détracteurs du Secret : lire « ces pages qui ont été écrites pour la Pure Vérité »

Lettre de Mgr Zola, évêque d’Urgente, puis de Lecce à propos du Secret de Mélanie

Le secret de Mélanie donné par la très Sainte Vierge sur la montagne de la Salette le 19 septembre 1846

* * *

LE SECRET DE MÉLANIE A-T-IL ÉTÉ CENSURÉ PAR ROME ?

Dans le Bulletin du Diocèse de Reims du 25 Mai 1912, M. le Chanoine Frézet affirmait ce qui suit :

« …Nous disions en effet… que le tissu de grossièretés et de sottises publié sous le titre de Secret de La Salette etc… ou de Secret de Mélanie etc… avait été mis à l’Index, le 7 Juin 1901 et le 12 avril 1907 ».

Sachant que ces affirmations étaient erronées, le Marquis de la Vauzelle en écrivit, le 6 novembre 1912 à Son Éminence le Cardinal Luçon, Archevêque de Reims. Par sa lettre du 27 novembre 1912, Son Éminence lui répondit : « …Les articles du Bulletin reproduisent bien mon propre sentiment ». Et le Cardinal ajoutait qu’il transmettait au R. P. LEPIDI, Maître du Sacré Palais, Membre du Saint-Office et de l’Index, les trois questions posées par le Marquis de la Vauzelle, pour savoir si les mises à l’Index dont le Bulletin de Reims donnait les dates, visaient l’opuscule de Mélanie ou seulement des ouvrages où il était cité et commenté. Son Éminence lui mandait en outre : « Dès que j’aurai la réponse du P. LEPIDI, s’il veut bien me répondre, je vous la ferai parvenir. »

Le 19 Décembre 1912, le Cardinal Luçon écrivit au Marquis de la Vauzelle :

Monsieur le Marquis,

Voici la réponse que je reçois du R. P. LEPIDI aux trois questions posées dons vos lettres des 6 et 25 Novembre et 13 Décembre :

Voici ce qui m’a été donné de recueillir par des informations séreuses sur l’affaire du Secret de La Salette vis-à-vis des Congrégations Romaines, INDEX et SAINT-OFFICE :

Le Secret de La Salette n’a jamais été condamné d’une manière directe et formelle par les Sacrées Congrégations de Rome.

2° Deux livres de M. Gilbert-Joseph-Émile Combe ont été condamnés par l’Index :

L’un en 1901 : Le Grand Coup avec sa Date Probable, étude sur le Secret de La Salette, augmenté de la brochure de Mélanie et autres pièces justificatives.

L’autre livre en 1907 : Le Secret de Mélanie et la Crise Actuelle.

Ces condamnations regardent directement et formellement les deux livres écrits par M. Combe et nullement le Secret.

Je prie V. É. d’agréer, etc…

Vatican, 16 Décembre 1912.

Albert LEPIDI, O. P.

En vous transmettant cette réponse, je vous prie, Monsieur le Marquis, d’agréer l’expression de mes respectueux sentiments.

L. J. Card. Luçon, Archev. de Reims ((La photogravure de ce document se trouve clans la brochure Le Secret de la Salette et le Bulletin du diocèse de Reims, par le Marquis de la Vauzelle.))

Dans le numéro du 31 Décembre 1915 des « Acta Apostolicae Sedis » parut, Comme émanant du Saint-Office en date du 21 Décembre 1915, un « Décret » ne portant la signature d’aucun des Cardinaux dignitaires ou membres de la Sacrée-Congrégation, mais seulement celle de son notaire Louis Castellano, et, de plus, sans aucune mention de date, ni du vote du « Décret » en réunion de la Congrégation du Saint-Office, ni de sa présentation à l’approbation du Pape Benoît XV

Or, il est vrai que ce « Décret » défend « de traiter et discuter la question du Secret de La Salette ». Mais il ne porte absolument aucune censure, ni sur l’opuscule de Mélanie, ni sur le Secret en particulier, ni aucune défense de le posséder, de le lire et de le répandre.

Ce « Décret » laisse donc les catholiques en jouissance des hautes autorisations conférées à l’opuscule de Mélanie par les Imprimatur d’abord du Cardinal RIARIO SFORZA, Archevêque de Naples, puis de Mgr ZOLA, Évêque de Leccè ; sans compter les approbations des Cardinaux FERRIERI et GUIDI, et même du Pape Léon XIII qui, non seulement agréa par deux fois l’opuscule de Mélanie à lui offert par l’auteur, mais encore chargea M. Amédée NICOLAS, avocat à Marseille, « de rédiger une brochure explicative du Secret tout entier afin que le public le comprenne bien ».

Ces pages ont été écrites pour la Pure Vérité.