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Comment des aveugles essayent de voir clair
La F$$PX est en voie (accélérée) de ralliement… outre les rumeurs circulant sur l’Internet, les derniers évènements, comme : la publication du factum (en droit : Exposé écrit des faits et du raisonnement juridique présenté devant un tribunal) du R.P. Pierre-Marie des BonsHommes d’Avrillé, alias “Dominicus” que nous vous présentons aujourd’hui, et la publication d’une énième Réfutation du sédévacantisme — préfacée par son Excellence Bernie Fellay, le destructeur — par la F$$PX précisément — comme pour apporter les gages nécessaires — que nous publierons prochainement… viennent conforter que “Tout se passe selon le Plan…” et que (comme nous vous le signalions le 18 novembre) † Bernie Fellay envisage actuellement la signature finale suite à la proposition d’accord que Rome a envoyé à Menzingen récemment !
Il est minuit moins le quart Mgr Fellay…
Cave Ne Cadas
Comment des aveugles essayent de voir clair
« Laissez-les ; ce sont des aveugles qui conduisent des aveugles.
Or, si un aveugle conduit un aveugle,
ils tomberont tous deux dans la fosse. » Math. 15:14
Par Pierre Legrand.
Chers amis lecteurs,
Ce document est emblématique de la tradition avec un petit “ t ” telle qu’elle se présente aux fidèles catholiques depuis plusieurs décades.
Je n’aurai pas la prétention ni le temps ni même la compétence suffisante pour en faire l’exégèse, l’analyse dans le détail comme dans l’ensemble. Aussi me contenterai-je de pointer par quelques observations en couleur ce qui me paraît être toute l’ambiguïté d’une tradition qui se définit elle-même comme telle et aussi le nœud gordien qui préside à sa véritable inefficacité de voie sans issue. On n’a pas suffisamment médité et réfléchi sur ces deux mots « sans issue », précisément parce que peu ont encore une conscience claire, même dans nos propres rangs, de ce que doit être notre attitude véritablement catholique dans les temps antéchristiques que nous vivons et qui ne vont pas aller en s’arrangeant, tant que nous n’aurons pas bu le calice jusqu’à la lie et satisfait à la Justice divine qui ne se fait tant attendre qu’autant qu’Elle sera plus implacable avec les bêtes rétives que nous sommes presque tous…
J’espère que cette méthode du commentaire « ad intra » ne sera pas trop préjudiciable à la lecture sereine et méditative de la plupart d’entre nous.
Au-delà même de ce qui fâche et blesse dans ce document, nous y puiserons toutefois des leçons pour l’avenir et des jalons de route pour notre propre salut. Nous le ferons dans un esprit juste totalement antilibéral et nous nous efforcerons de ne « manquer à la charité » que pour la seule erreur pertinace, subtile et caractérisée.
J’appelle donc les plus lucides d’entre nous, découragés ou angoissés par un tel document, de bien vouloir dépasser leur propres réactions affectivo-intellectuelles et d’admirer à travers tout cela les extraordinaires desseins de Dieu qui s’accomplissent toujours au nez et à la barbe des pauvres pécheurs que nous sommes !
Pierre Legrand.
Conférence Privée. Ne pas mettre sur Internet
(c’est fait !!! Dominos)
Préambule : que se passe-t-il dans la Tradition ?
D’emblée l’auteur (Pierre-Marie des BonsHommes d’Avrillé, alias “Dominicus”) de ce factum nous met « au parfum » en nous interpelant avec une interrogation assez saugrenue et une affirmation qui semble vouloir enfoncer des portes ouvertes avec l’adjectif « confuses »…
La situation est aujourd’hui des plus confuses dans la Tradition :
* Un évêque a été expulsé de la Fraternité Saint-Pie X en 2012 ; il y a périodiquement des prêtres qui sont renvoyés, parfois à la suite de procès étranges (1), ou qui partent d’eux-mêmes. D’autre part, dans beaucoup de chapelles, des fidèles se disent mal à l’aise : les sermons n’attaquent plus les erreurs de Vatican II, l’esprit chrétien diminue (immodestie vestimentaire ; mondanité ; manque de convictions, surtout chez la jeunesse, etc.) ; et ceci dans le monde entier.
Voilà ! On dirait que, comme en politique, le ressenti des fidèles se partage en deux camps : les pessimistes (évêque exclu, prêtres renvoyés, fidèles mal à l’aise) et les optimistes qui eux ne se sentent pas du tout mal à l’aise malgré les difficultés avancées par la dite tradition.
* Certains disent au contraire : pourquoi s’inquiéter, puisque rien n’a été signé avec Rome, et puisque Mgr Fellay a dit clairement à plusieurs reprises qu’il n’était pas question de faire un accord avec Rome dans la situation actuelle du nouveau pontificat. Par exemple, dans « Le Rocher » n° 88, bulletin du District de Suisse de la Fraternité Saint-Pie X d’avril-mai 2014, à la question d’un accord éventuel avec Rome, Mgr Fellay répondait :
« Maintenant [sous-entendu : avec le pape François], cela serait de la folie ».
Comment y voir clair ?
Quand le Sel de la Terre parle de la “Thèse”… (suite)
où la malhonnêteté du Père Pierre-Marie des BonsHommes d’Avrillé, alias “Dominicus”
Suite à notre article du 16 décembre (2014)… « Quand le Sel de la Terre parle de la “Thèse” » dans lequel nous vous promettions de revenir en détail sur ce texte du Sel de la Terre N° 79 qui a déjà été réfuté de longue date… et sur l’incompétence de ce Pierre-Marie des BonsHommes d’Avrillé, alias “Dominicus” démontré et démonté… aussi bien par le CIRS (Comité International de Recherches Scientifiques, Rore Sanctifica) que par Louis-Hubert Remy des ACRF (Amis du Christ Roi de France)… Où il en était de même pour l’abbé Gleize, démontré et démonté… aussi bien par Virgo-Maria et Bruno Saglio des ESR (Éditions Saint-Remi)…
Nous vous proposons de poursuivre par la (longue) réfutation de M. l’abbé Francesco Ricossa « “Le Sel de la terre” et le sédévacantisme » parue dans « Sodalitium » n°52 de janvier 2002.
Cet article de l’abbé Ricossa vaut pour la démonstration de l’incompétence du Père Pierre-Marie des BonsHommes d’Avrillé, alias “Dominicus” démontrée… mais met en évidence également ce qui nous oppose à l’abbé…
En effet, dans son article, l’abbé Ricossa – qui feint ignorer que le Frère Pierre-Marie (comme il l’appelle) EST “Dominicus” – commet l’erreur typique des partisans de la thèse de Verrua qu’il impose à ses troupes…
La Thèse de Cassisiacum n’est plus celle de Mgr Guérard, mais celle de Verrua qui trahit Mgr Guérard, prétendant lui être fidèle et le trahit encore plus en rejetant le message de La Salette : Mgr Guérard était un dévot fidèle de La Salette.
Mgr Guérard, que LHR a très bien connu, lui a confirmé que les actes d’un Pape « matérialiter » sont nuls et que donc sa thèse s’éteignait dans le temps. Ce temps est arrivé, puisque depuis Ratzinger l’occupant du siège de Rome n’est plus évêque… et que l’occupant actuel du siège de Rome – Bergoglio – n’est même plus prêtre…
Depuis, on a mieux compris le message de La Salette et sa présentation de la crise : l’Église sera éclipsée, d’où la conclusion qui s’impose : s’il y a éclipse, il y a deux astres et l’astre qui éclipse l’Église ne peut être l’Église Catholique, ce qui veut dire que la secte gnostique conciliaire n’est pas l’Église Catholique.
Mais l’abbé Ricossa rejette le message de La Salette et pour lui il n’y a pas de différence entre la secte conciliaire et l’Église catholique.
Nous sommes convaincu que si Mgr Guérard avait connu cette approche, éliminant le problème du « Pape » pour souligner le problème des deux églises, il l’aurait accepté.
Pour M. l’abbé Ricossa, la valeur des actes d’un « pape materialiter » sont efficace, puisque la « Thèse », cinquante ans après les événements, est toujours d’actualité.
Elle a même évolué puisque du « pape materialiter », elle est passée à « l’église materialiter ».
Pour lui la secte conciliaire est matériellement l’Église Catholique :
“Dans la perspective de la Thèse en effet, se profilent plusieurs issues possibles à une situation apparemment désespérée :
a) Jean-Paul II (ou son successeur) pourrait rejeter publiquement Vatican II, en devenant formellement le Souverain Pontife ; ou bien,
b) des évêques résidentiels, après avoir rejeté Vatican II et fait en vain des monitions à Jean-Paul II (ou à son successeur), pourraient également en constater la pertinacité et élire canoniquement un successeur.
En tous cas, les personnes nommées aux différents sièges épiscopaux (ou au cardinalat) occupent toujours, même si ce n’est que matériellement (sans autorité) ces dignités, et assurent ainsi la continuité de la hiérarchie et la pérennité de l’Église”
(F. RICOSSA, L’abbé Paladino et la “Thèse de Cassiciacum”. Réponse au livre : “Petrus es tu ?”, CLS, Verrua Savoia, p. 32, note 45.)
L’Étrange Théologie d’un Étrange Dominicain
L’Étrange Théologie d’un Étrange Dominicain
« Après le concile Vatican II, l’Église est entrée dans le domaine de l’étrange.
« Étrange fut le Concile, car il n’a pas voulu être comme les conciles précédents un concile dogmatique, mais un concile pastoral [Cela c’est le rideau de fumée pour faire passer la nouvelle doctrine]. Refusant de définir des dogmes, il n’a pas bénéficié de l’infaillibilité [Un concile œcuménique légitimement convoqué et présidé par le pape EST infaillible]. Ses enseignements sont une suite de longs sermons étranges et ennuyeux [Nostra Ætate, Lumen Gentium, Gaudiume et spes]. Il faut connaître l’histoire du Concile pour voir comment ce fut l’occasion pour une minorité soutenue par les papes conciliaires [Qu’est-ce qu’un pape conciliaire ? Qu’est-ce qu’un pape qui impose une nouvelle théologie ?] d’imposer à l’Église une « nouvelle théologie ». Le but étant d’adapter l’Église au monde moderne issu de la Révolution et inspiré par la franc-maçonnerie.
« Les deux premiers papes postconciliaires (si l’on excepte l’éphémère pape Jean-Paul Ier) se sont occupés de propager cette doctrine conciliaire. Cela a donné l’étrange théologie de Jean-Paul II analysée par le professeur Johannes Dörmann, puis l’étrange théologie de Benoît XVI décrite par Mgr Tissier de Mallerais.
« Mais, comme les actions suivent les pensées [et les pensées suivent l’être], nous avons maintenant l’étrange pontificat du pape François. Le pape François est le premier pape qui n’a jamais célébré la messe traditionnelle, qui n’a pas connu, du moins comme prêtre, l’Église d’avant le Concile (il a été [douteusement pour ne pas dire invalidement] ordonné prêtre en décembre 1969). Il applique donc le Concile franchement, sans arrière-pensée, dans les faits. Il n’y a pas vraiment de hiatus entre le pape François [pas] Ier et ses prédécesseurs. Simplement il applique leur pensée.» [Il va même un peu plus loin, mais reste-t-il catholique celui qui déclare que son Dieu ne l’est pas et que Jésus-Christ est l’Incarnation de Dieu ? « Et moi, je crois en Dieu. Pas dans un Dieu catholique, CAR IL N’EXISTE PAS DE DIEU CATHOLIQUE, il existe un Dieu. Et je crois en Jésus Christ, son incarnation. Jésus est mon maître et mon pasteur, mais Dieu, le Père, Abbà, est la lumière et le Créateur. Tel est mon Être. Dites-moi, sommes-nous si éloignés l’un de l’autre ? »]
Extrait de la préface L’étrange pontificat du pape François R.P. Pierre-Marie O.P.
Éditions du Sel des Bonshommes d’Avrillé
En résumé : l’étrange « pape » François applique l’étrange nouvelle théologie de l’étrange nouvelle église.
Avrillé : « Quand le loup cherche à se cacher »
Avrillé : « Quand le loup cherche à se cacher »
Dans leur premier éditorial du numéro 59 (hiver 2006-2007) de leur revue Le Sel de la terre, les dominicains d’Avrillé accusait la “Rome conciliaire” de s’arranger avec les textes (en l’occurrence un texte de Mgr Lefebvre datant du Concile Vatican II). Les autorités romaines avaient purement et simplement supprimé la dernière phrase de ce texte.
Cette phrase était : “Vestis est ovium, attamen vox non est Pastoris sed forsan lupi” (le vêtement est celui des brebis ; la voix n’est pas celle du berger, mais peut-être celle du loup).
Les dominicains soulignaient : « Visiblement cette phrase gêne. Il n’est pas difficile de comprendre pourquoi : le diable, pour agir, a besoin de dissimuler sa présence ».
Les dominicains soulignaient ensuite : « Autre moyen de “s’arranger” avec la vérité : l’occulter. La Rome conciliaire est passé maîtresse dans cette méthode. » […] « Cet esprit de mensonge, pour appeler les choses par leur nom, empêche la confiance. »
Dans leur second éditorial de ce même numéro 59, les dominicains introduisaient leur nouveau concept qui allait faire succès par la suite : un pape pour deux églises.
Le but de ce présent article n’est pas de réfuter ce concept mais de montrer les méthodes utilisées par Avrillé pour imposer ce concept.
Pour se faire, Avrillé allait faire appel à trois auteurs (Madiran, Corçaõ et l’abbé Meinvielle qui – soit-disant – auraient eux aussi entrevu qu’il y aurait un pape pour deux églises).
Le premier est Jean Madiran dans son éditorial du Supplément-Voltigeur n.39 juin 1976 de la revue Itinéraires.
Cet éditorial est repris à plusieurs reprises dans diverses publications d’Avrillé :
- Le Sel de la terre numéro 1 (été 1992), pages 115-116
- Le Sel de la terre numéro 35 (été 2003), page 38
- Le Sel de la terre numéro 59 (hiver 2006-2007), pages 5-6 et pages 12-13.
- Lettre des dominicains, numéro 65 (avril 2013), page 2.
À chaque fois, Avrillé s’arrange avec le texte de Madiran en supprimant bien soigneusement la dernière phrase de ce texte. Toute ressemblance avec les méthodes employées par l’église Conciliaire et dénoncées par Avrillé n’est pas fortuite.
Cette dernière phrase de Madiran est fort gênante car elle vient infirmer leur concept d’un pape pour deux églises.
“Mgr Lefebvre, Rome et les ralliés”
Au moment où le guide d’aveugles, qui conduit les fidèles de la FSSPX dans la fosse ((« Laissez-les, et ignorez-les ; ce sont des guides aveugles et des enseignants aveugles : et si un aveugle conduit un aveugle, ils tomberont tous deux dans une fosse. » Matthieu 15:14 ; « Un aveugle peut il conduire un aveugle ? Ne tomberont-ils pas tous deux dans la fosse ? » Luc 6:39)) — Évangile de ce 1er dimanche après la Pentecôte —, s’entête a vouloir être “reconnu” par la Rome conciliaire, nous vous présentons un document capital – sorti des archives – des Dominicains d’Avrillé qui montre clairement ce qui s’est succédé depuis l’année 2000 jusqu’à présent et comment sont tombées, une à une, successivement les diverses institutions de la Tradition.
La Fraternité Saint Pie X, quant à elle, après s’être opposée et avoir fouetté Campos et l’IBP, encoure les mêmes erreurs…
Les ralliés et leur échec
Nous présentons la Table des matière de ce document de 44 pages. La seule lecture de cette table, comme nous l’avons dit précédemment, montre clairement ce qui s’est succédé depuis les années 2000 jusqu’à présent et comment sont tombées, une à une, successivement les diverses institutions de la Tradition.
Les Dominicains d’Avrillé font une bonne étude de la crise, mais comme toujours, ils n’abordent pas le grand problème de Vatican II (d’Eux !) – à savoir : Les nouveaux sacrements ! et en particulier le « sacre des “évêques” » Conciliaires. Ils refusent l’étude de Pontificalis Romani sur l’invalidité des nouveaux sacrements comme l’a démontré d’une façon irréfutable – et jamais réfuté ! – le Comité international Rore Sanctifica (CIRS).
Ils ont volontairement publié dans leur revue des arguments gravement erronés (qui furent d’ailleurs en partie ceux-là mêmes utilisés par les modernistes pour justifier en 1968 le changement opéré) pour défendre la validité du nouveau rituel et ainsi soutenir la légitimité de l’église Conciliaire et de ses pontifes.
Malgré les réfutations factuelles et argumentées qui leur ont été adressées (www.rore-sanctifica.org), ils ne sont JAMAIS revenus sur leurs erreurs, préférant soutenir la thèse fallacieuse et impie du « sacerdoce probable » développée par Mgr Fellay.
C’est pourquoi, s’ils venaient aujourd’hui à refuser l’accord entre le Vatican et la FSSPX sans revenir sur leurs graves erreurs qui ont contribué grandement à cette progressive et insidieuse intégration de l’œuvre de Mgr Lefebvre au sein de l’église Conciliaire dépourvue de sacrements valides, les dominicains d’Avrillé confirmeraient, de fait, le double-jeu qui a été le leur (en lien avec le très douteux Mgr Williamson, au blason épiscopal rose-croix) : celui de vouloir neutraliser la « réaction » afin de la maintenir dans des positions qui ne sont absolument pas catholiques !
À ce propos, nous vous invitons à lire ou relire le dossier de nos confrères de Résistance-Catholique, sur les troublantes connections entre les dominicains d’Avrillé et certains cercles mondialistes et maçonniques dans lequel ils exposent et dénoncent les trois thèses fallacieuses défendues par le monastère dominicain (réputé théologiquement sûr !) et sa revue Le Sel de la Terre :
– L’authenticité du 3e secret de Fatima publié par le Vatican le 26 mai 2000 (Le Sel de la terre n°53, été 2005) ;
– La validité du nouveau rituel de consécration épiscopale (Le Sel de la Terre, n°54, automne 2005) ;
– La thèse d’une hiérarchie pour deux Églises (Le Sel de la Terre n°59, hiver 2006-2007).
“Mgr Lefebvre, Rome et les ralliés”,
par les Dominicains de Avrillé
Table des matières
Mgr Lefebvre, Rome et les ralliés
I – L’œuvre de Mgr Lefebvre
I.1. L’œuvre de Mgr Lefebvre jusqu’en 1988 : maintenir la Tradition
I.2. Continuer cette œuvre après sa mort
Dans l’esprit de foi
Il est nécessaire de mettre la Tradition à l’abri des influences modernistes et libérales
La Tradition ne peut continuer qu’avec un ou plusieurs évêques
Ces évêques doivent avoir les mêmes principes que Mgr Lefebvre pour continuer l’œuvre dans le même esprit
Le sermon du 29 juin 1987
I.3. Attitude de Rome
Réaction de Rome
Mgr Lefebvre tente un accord avec réticence
Les bons fidèles craignaient cet accord
Visite du cardinal Cagnon : approbation de l’œuvre
I.4. Mgr Lefebvre refuse tout accord avec Rome
Le désaccord vient d’une opposition de doctrine avouée par les évêques
Le désaccord vient non seulement des erreurs doctrinales mais aussi de la perversité de leur esprit …et de leur manque d’honnêteté
Rome ne veut pas la même chose que lui
Mgr Lefebvre se donne les moyens de continuer l’œuvre : « opération survie », les sacres de 1988
I.5. D’autres acceptent un accord avec Rome
Ils pensent trouver dans cet accord les garanties suffisantes pour continuer la Tradition : confiance sans fondement
Les communautés qui ont passé cet accord avec Rome
On les appelle « ralliés »
II – Les intentions
II.1. Mgr Lefebvre
Remettre en honneur la Tradition et lui redonner dans l’Église la place qui lui est due
Examiner si Rome veut sincèrement protéger la Tradition
II.2. Rome
Réconciliation et non pas reconnaissance de la Tradition comme voulait Mgr Lefebvre
Faire rallier tous les traditionalistes à Rome
Pleine communion ecclésiale qui inclut la collaboration des ralliés sous la direction des évêques diocésains et qui détermine la composition de la commission romaine
C’est autre chose qu’une question de rite : toute une conception de l’Église
Dans ce cadre deux tendances sont manifestes
Il faut penser comme tous les évêques, reconnaître l’orthodoxie de la nouvelle messe et adhérer au concile Vatican II
Fidélité à la Tradition vivante
II.3. Les ralliés
Ils ne veulent pas pleinement suivre la Tradition
Être dans l’obéissance
Être dans la légalité (situation canonique régulière) ; être relevé des censures
Être dans l’Église ; l’Église est visible
Travailler dans l’Église à ce que la Tradition retrouve son droit de cité
C’est l’Église qui sauve et non nous qui sauvons l’Église
S’opposer à l’esprit de parti et au schisme
Garder ses amitiés ; faire cesser les divisions et les souffrances
S’ouvrir
Favoriser l’apostolat et l’afflue des vocations en ôtant les obstacles apparents de schisme
Être un pont entre Rome et la Fraternité Saint Pie X
Les laïcs sont incompétents pour juger de certaines choses religieuses ; ils prennent leur bien où ils peuvent
III – Les termes de l’accord : le Motu proprio du 2 juillet 1988
III.1. Un fondement sentimental et non doctrinal
III.2. Première conséquence : l’œcuménisme liturgique
III.3. Deuxième conséquence : de l’œcuménisme liturgique à l’œcuménisme doctrinal
Dérive progressive
La pleine acceptation de l’œcuménisme pratiqué par Jean-Paul II
La pleine acceptation des principes sous-jacents à cette pratique
III.4. La réponse du pape Pie XI
III.5. Tradition vivante
Sens des mots
Novateurs
Infaillibilité
IV – Un accord pratique ?
IV.1. Attitude subversive
IV.2. Se soumettre volontairement aux autorités romaines : se mettre sous influence moderniste
IV.3. Intégrer la Tradition dans le système moderniste : le pluralisme
V – Confirmation : l’accord de Campos
Être reconnus par Rome
Le concile Vatican II « à la lumière de la Tradition »
La nouvelle messe
Avec le pape collaborer au combat contre les erreurs !
Omission de la profession publique de la foi
VI – Confirmation : l’Institut du Bon Pasteur
Les premiers membres
Réconciliation
La messe
Évolutionnisme et pluralisme
Conclusion
VII – La participation à la messe chez les ralliés
Un exemple
Quelques notions
Retour sur l’exemple
Application : participation à la messe chez les ralliés
Un autre exemple à méditer
Un attrape-nigauds ! ce que Mgr Lefebvre pensait de la messe chez les ralliés ou de la messe à indult
Mgr Lefebvre aux fidèles du Canada
VIII – Conclusion
VIII.1. Rectitude d’intention
VIII.2. Vivre de foi, non de sentiment
VIII.3. Soumission à la sagesse, vraie obéissance
Soumission à la sagesse divine
Obéissance
Conseils des saints
“Mgr Lefebvre, Rome et les ralliés”, par les Dominicains de Avrillé