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Un éclairage au sujet de la Miséricorde nouvelle
Le lecteur prendra connaissance, en fin d’article, de la “mise au point” de la Rédaction du CatholicaPedia Blog.
La nouvelle Miséricorde promue par François a pour origine celle de Jean-Paul II et de « sainte » Faustine. Par ses temps de confusion, il est bon d’en examiner les fondements :
Sœur Faustine
Contre Sœur Lucie
par frère Bruno de Jésus-Marie.
Au terme d’une enquête de plusieurs années, le Saint-Office a prononcé sa sentence le 6 mars 1959 : « Qu’il soit rendu public que la suprême sacrée congrégation du Saint-Office, après avoir examiné les prétendues visions et révélations de sœur Faustine Kowalska, de l’institut de Notre-Dame de la Miséricorde, décédée en 1938 près de Cracovie, a décidé ce qui suit :
« 1. Il faut interdire la diffusion des images et des écrits qui présentent la dévotion à la divine Miséricorde dans les formes proposées par ladite sœur Faustine.
« 2. Il est requis de la prudence des évêques de faire disparaître lesdites images qui ont éventuellement déjà été exposées au culte. »
Fausse mystique, apôtre d’une “ miséricorde ” d’illusion avant le concile Vatican II, sœur Faustine devient, après le concile Vatican II, une vraie sainte, mondialement connue, au-dessus de tout soupçon. Sœur Faustine c’est la miséricorde, et la miséricorde c’est sœur Faustine, la sainte que le cardinal Karol Wojtyła a fait sortir du shéol de l’Index (1978), et que le même, devenu le pape Jean-Paul II, a béatifiée en 1993 puis canonisée en l’an 2000.
Que s’est-il donc passé dans l’Église de Dieu pour que ses plus hautes instances doctrinales en viennent à permettre toutes les manifestations d’un culte qu’elles avaient condamné quelques années auparavant ?
Le 15 avril 1978, la Sacrée Congrégation pour la doctrine de la foi émettait la Notification suivante :
« Cette Sacrée Congrégation, vu les nombreux documents originaux qui n’étaient pas connus en 1959, tenant compte du profond changement intervenu dans les circonstances et de l’avis de beaucoup d’évêques polonais, déclare que les prohibitions contenues dans ladite notification n’obligent plus. »
Le livre, publié par Ewa K. Czaczkowska (EKC), Sœur Faustine, biographie d’une sainte (éd. Salvator, 2014), est un ouvrage de référence : son auteur prétend faire, en quatre cents pages, toute la lumière sur sœur Faustine et l’origine de ses révélations, ainsi que sur le rôle de celui qui a contribué à les promouvoir, Karol Wojtyła, le futur pape Jean-Paul II.
Jésus-Christ fait Ses adieux à Sa Mère avant Sa Passion
Le Christ faisant Ses adieux à Sa Mère avant Sa Passion.
Mercredi Saint.
S’il y a une scène de la vie de Notre-Seigneur Jésus-Christ qui a été chère à la piété des fidèles, d’une manière très spéciale à la fin du Moyen-Âge et jusqu’au XVIIe siècle, mais qui est bien souvent oubliée aujourd’hui, c’est celle des adieux de Jésus à Sa Mère avant la Passion.
Lorsque l’on parle des « Adieux du Christ à Sa Mère » ou du « Christ prenant congé de Sa Mère », il ne s’agit pas de la rencontre de Jésus et de Marie sur le chemin du Calvaire, scène absente des Saints Évangiles, mais rapportée par la Tradition, qui fait l’objet de la quatrième station du Chemin de la Croix.
Il ne s’agit pas davantage du moment où, déjà crucifié et avant de rendre le dernier soupir, Jésus a remis Saint Jean à Sa Mère et Sa Mère à Saint Jean, l’un et l’autre debouts au pied de Son gibet d’infamie, ainsi que cela nous est rapporté par le quatrième Évangile (Jean XIX, 26-27).
Selon une très antique tradition — car le fait ne se trouve pas non plus dans les Évangiles canoniques, mais il se trouve toutefois confirmé par les révélations dont furent gratifiés plusieurs grands mystiques (1) —, avant Sa Passion (le Mercredi Saint au soir où le Jeudi Saint au matin), Notre-Seigneur eut un entretien particulier avec Sa Sainte Mère : l’un et l’autre ayant pleinement conscience que désormais « Son heure » était maintenant venue (cf. Jean II, 4).
Évidemment, nous sommes bien loin des délires modernes et modernistes selon lesquels Jésus n’aurait pas su ce qui allait Lui arriver.
Non ! J’insiste fortement sur ce point : Jésus connaissait bien et dans tous les détails ce qui allait se passer ; Il le voulait (« C’est pour cette heure que Je suis venu » – Jean XII, 27 b), et Il S’avançait librement vers Sa douloureuse Passion.
De son côté, Notre-Dame aussi, depuis l’Annonciation, savait parfaitement — elle qui était remplie de la grâce du Saint-Esprit et qui connaissait très bien les prophéties par lesquelles Jérémie et Isaïe avaient annoncé les souffrances du Messie — à quels tourments et supplices son divin Fils était promis : lorsqu’elle a prononcé son « Fiat », elle l’a fait en pleine connaissance de tout ce à quoi cela l’engageait.
Il n’y a donc rien de plus normal à ce que, avant d’accomplir les mystères sacrés de notre rédemption, Notre-Seigneur ait voulu quelques instants d’intimité spirituelle avec Sa Très Sainte Mère, si parfaitement unie à Sa volonté et à Ses desseins salvateurs…
Le Greco : le Christ faisant Ses adieux à Sa Mère
(1595 – Tolède, musée de Santa Cruz)
La scène du Christ faisant Ses adieux à Sa Mère avant Sa Passion a été représentée par plusieurs artistes de renom : on pourrait citer pêle-mêle Albrecht Dürer, Cornelis Engelbrechtsz, l’Arétin, le Corrège, Albrecht Altdorfer, Bernhard Strigel, Lorenzo Lotto, ou Federico Barocci.
Très souvent, ces peintres ont donné une dimension un peu spectaculaire, pathétique, à la représentation de ces adieux : c’est la douleur naturelle à la perspective de la séparation et de la souffrance qui s’y exprime, parfois jusqu’aux larmes ou à l’évanouissement, comme un écho de la « pâmoison » de Notre-Dame au moment de la rencontre sur le chemin du Golgotha (2).
Tel n’est pas le cas du tableau de Domínikos Theotokópoulos (Δομήνικος Θεοτοκόπουλος : car pendant toute sa vie il signera ses œuvres de son nom complet en caractères grecs), plus connu sous son surnom de Le Greco (1541-1614), intitulé « Le Christ faisant Ses adieux à Sa Mère », tableau conservé au musée Santa-Cruz de Tolède et daté de 1595.
Merveilleux tableau, rayonnant d’une profonde compréhension spirituelle du mystère qui se joue en cet instant !
Le Greco n’y a fait figurer que Jésus et Marie : point d’apôtres étonnés ou de disciples émus, point de Madeleine éplorée ou de saintes femmes larmoyantes.
Les visages du Christ et de Sa Mère sont d’une expressive beauté. Une beauté qui semble provenir du plus intime de leur être pour s’épanouir à l’extérieur. Une beauté surnaturelle.
L’intensité des regards – plongés l’un dans l’autre – est si éloquente qu’on comprend bien qu’ils n’ont pas besoin d’entrouvrir les lèvres pour communiquer et pour se comprendre.
Point de pathos romantique ni de gestuelle spectaculaire.
Les sentiments sont spiritualisés : le tableau ne laisse aucune place à la sentimentalité ni à la sensiblerie, mais il nous introduit dans une espèce de dialogue sans paroles qui n’en est pas moins d’une exceptionnelle qualité et profondeur d’échanges.
Dans le clair obscur du tableau, après les deux visages, les mains du Christ et de Sa Mère sont ce à quoi il importe de prêter une attention maximale.
De Sa main droite, le Christ fait un geste d’une sobre éloquence. L’index pointé vers le haut désigne-t-il le Ciel, la ville de Jérusalem ou bien encore la proche colline du Golgotha ?
De toute manière, il dit : « Mère, l’heure qui n’était pas encore venue lorsque nous étions à Cana, l’heure d’être totalement livré aux affaires de Mon Père et que mes trois jours d’absence à l’âge de douze ans préfiguraient, l’heure de l’immolation du véritable Agneau Pascal – Mon heure ! – est advenue… »
À la main droite du Christ, répond la main droite de la Vierge posée sur le haut de sa poitrine. À sa manière, elle dit : « Mon Enfant, n’est-ce pas pour cette heure que je Vous ai conçu en mon sein virginal par la seule action de l’Esprit de Dieu ? N’est-ce pas pour cette heure que je Vous ai porté pendant neuf mois, que je Vous ai mis au monde dans l’étable de Bethléem, que je Vous ai allaité et que j’ai veillé sur Votre petite enfance comme aucune mère ne l’a jamais fait ici-bas pour aucun des fils des hommes ? Je Vous ai accompagné jusqu’à cette heure pendant les années de Votre vie cachée et de Votre vie publique : jamais je ne me suis mise en travers de Votre chemin, pourtant souvent incompréhensible selon les manières humaines de penser et d’agir, et, quoi qu’il puisse en coûter à ma nature, à ma sensibilité et à mon cœur de mère, ce n’est pas aujourd’hui que je vais opposer la moindre réticence aux desseins de Dieu. Je suis la servante du Seigneur, que tout s’accomplisse selon Votre parole… »
Le nimbe lumineux qui entoure la tête de Jésus, qui n’est même pas une auréole mais un simple halo dans lequel est esquissée la forme de la Croix, peut signifier tout à la fois l’espèce d’effacement de la puissance divine du Christ dans Sa Passion et l’annonce du caractère glorieux de cette dernière.
La tête de Notre-Dame, elle, n’est pas nimbée, mais son contour est juste mis en valeur par une espèce de rayonnement discret dans lequel on peut voir signifiée la lumière indéfectible de la foi qui n’abandonnera jamais l’âme de Marie, même au plus fort de sa déréliction.
Comme dans les icônes de la « Mère de Dieu de la Passion », les manteaux sombres qui enveloppent le Christ et Sa Mère symbolisent la souffrance, la mort, l’humilité de leur humanité qui dérobait aux regards des humains la grandeur de leurs vertus et de leur sainteté, tandis que le rouge de leur tunique exprime tout à la fois l’ardeur de leur charité et le sang du martyre.
Enfin, il y a les deux mains gauches : la main du Christ dans laquelle on peut déjà deviner la crispation douloureuse que produira l’enfoncement du clou, et la main délicate de Marie qui soutient le poignet de son Fils comme pour dire mieux que ne le peuvent faire tous les mots de la terre : « Je serai là ! Je ne Vous suivrai jusqu’au bout, et Vous pourrez toujours puiser dans mon âme unie à la Vôtre, la compassion et la consolation que Vous refuseront alors les cœurs des hommes, ô mon divin Fils ! »
L’index gauche de la Mère de Dieu, pointé vers le bas, veut-il dire : « Votre sang ne sera pas répandu en vain sur cette terre : de cette divine semence lèveront jusqu’à la fin des temps des générations de rachetés et de saints » ? Ou bien constitue-t-il une sorte de signe à l’adresse de celui qui regarde le tableau pour lui dire : « Si bas que tu sois tombé, la Passion de mon Fils peut te relever » ?
Quant à l’index gauche de Jésus ne semble-t-il pas me dire personnellement ce que Saint Jean entendra dans quelques heures : « Voici ta mère » ?
Note :
1) Quand je parle de mystiques, je ne fais pas référence à de pseudo visionnaires qui ont publié des espèces de pieux romans fleuves dégoulinants de sentimentalisme, mais à des saints canonisés dont l’Église – sans toutefois obliger les fidèles à y adhérer – reçoit avec une respectueuse vénération les révélations privées : citons par exemple Sainte Gertrude de Helfta, Sainte Brigitte de Suède et Sainte Françoise Romaine, Sainte Angèle de Foligno et Sainte Thérèse d’Avila, Saint Denys l’Aréopagyte et Saint Bernard de Clairvaux, le Bienheureux Henri Suso et Saint Jean de la Croix… etc.
2) La « pâmoison » ou le « spasme » de Notre-Dame pendant la Passion (soit au moment de la rencontre avec son Fils pendant le chemin de la Croix, soit sur le Calvaire, ou soit enfin au moment de la déposition de Croix) ont été illustrés par de nombreuses représentations aux XVe et XVe siècles : cela permettait aux artistes (peintres ou sculpteurs) une certaine théâtralité dans la mise en scène des douleurs de la Vierge. Toutefois, l’Église est intervenue pour mettre fin à ce type de représentation. L’Évangile en effet ne dit pas que Marie s’est évanouie ou qu’elle a perdu connaissance, mais qu’elle était debout au pied de la Croix – « Stabat » (cf. Jean XIX, 25) – attitude exprimant une certaine fermeté dans son extrême douleur et une pleine conscience.
Frère Maximilien-Marie du Sacré-Cœur.
Dimanche de Pâque fleurie
Nos pères ont nommé longtemps ce présent dimanche : Dimanche de Pâque fleurie, parce que la Pâque, qui n’est plus qu’à huit jours d’intervalle, est aujourd’hui comme en floraison, et que les fidèles peuvent remplir dès maintenant le devoir de la communion annuelle. C’est en souvenir de cette appellation, que les Espagnols ayant découvert, le Dimanche des Rameaux de l’an 1513, la vaste contrée qui avoisine le Mexique, lui donnèrent le nom de Floride. On trouve ce Dimanche appelé aussi Capitilavium, c’est-à-dire lave-tête, parce que, dans les siècles de la moyenne antiquité, où l’on renvoyait au Samedi-Saint le baptême des enfants nés dans les mois précédents, et qui pouvaient attendre cette époque sans danger, les parents lavaient aujourd’hui la tête de ces enfants, afin que le samedi suivant on pût avec décence y faire l’onction du Saint-Chrême. À une époque plus reculée, ce Dimanche, dans certaines Églises, était nommé la Pâque des Compétents. On appelait “Compétents” les catéchumènes admis au baptême. Ils se rassemblaient en ce jour à l’église, et on leur faisait une explication particulière du Symbole qu’ils avaient reçu au scrutin précédent. Dans l’Église gothique d’Espagne, on ne le donnait même qu’aujourd’hui. Enfin, chez les Grecs, ce Dimanche est désigné sous le nom de Baïphore, c’est-à-dire Porte-Palmes.
« Aujourd’hui, si vous entendez la voix du Seigneur,
n’endurcissez pas vos cœurs. »
Livre des Psaumes Ps. 94 V. 08
Aujourd’hui, au cri d’Hosannah Jésus, fils de David fait son entrée dans Jérusalem comme Roi.
C’est ainsi que Dieu, dans sa puissance sur les cœurs, ménagea un triomphe à son Fils au sein même de cette ville qui devait, si peu de temps après, demander à grands cris le sang de ce divin Messie. Cette journée fut un moment de gloire pour Jésus, et la sainte Église veut que nous renouvelions chaque année la mémoire de ce triomphe de l’Homme-Dieu.
Dans les temps de la naissance de l’Emmanuel, nous vîmes les Mages arriver du fond de l’Orient, cherchant et demandant à Jérusalem le Roi des Juifs, afin de lui rendre leurs hommages et de lui offrir leurs présents ; aujourd’hui c’est Jérusalem elle-même qui se levé comme un seul homme pour aller au-devant de Lui. Ces deux faits se rapportent au même but ; ils sont une reconnaissance de la royauté de Jésus-Christ : le premier de la part des Gentils, le second de la part des Juifs. Il fallait que le Fils de Dieu, avant de souffrir sa Passion, eût recueilli l’un et l’autre hommage.
La coupole du « catholicon » dans l’Église du Saint-Sépulcre (Jérusalem) (1)
Jésus commence aujourd’hui son règne sur la terre ; et si le premier Israël ne doit pas tarder à se soustraire à son sceptre, un nouvel Israël, issu de la portion fidèle de l’ancien, va s’élever, formé de tous les peuples de la terre, et offrir au Christ un empire plus vaste que jamais conquérant ne l’a ambitionné.
Tel est, au milieu du deuil de la Semaine des douleurs dans laquelle nous entrons, le glorieux mystère de ce jour. La sainte Église veut que nos cœurs se soulagent par un moment d’allégresse, et que Jésus aujourd’hui soit salué par nous comme notre Roi. Elle a donc disposé le service divin de cette journée de manière à exprimer à la fois la joie et la tristesse : la joie, en s’unissant aux acclamations dont retentit la cité de David ; la tristesse, en reprenant bientôt le cours de ses gémissements sur les douleurs de son Époux divin.
Ce Dimanche, outre son nom liturgique et populaire de Dimanche des Rameaux, ou des Palmes, est appelé aussi Dimanche d’Hosannah, à cause du cri de triomphe dont les Juifs saluèrent l’arrivée de Jésus.
Bonne Semaine Sainte à tous… n’endurcissez pas vos cœurs !!!
Le CatholicaPedia se recueille et ferme les “Commentaires” pendant cette Semaine Sainte.
[1] L’église du Saint-Sépulcre ou Basilique du Saint-Sépulcre, également appelée Basilique de la Résurrection (en grec : Ναός της Αναστάσεως, Naos tis Anastaseos ; en géorgien : აღდგომის ტაძარი, Agdgomis Tadzari ; en arabe : كنيسة القيامة, Kanīsat al-Qiyāma ; en arménien : Սուրբ Յարութեան տաճար, Sourp Haroutyan Tadjar) ou Agia Anastasis (« Sainte Résurrection ») par les chrétiens d’Orient, est une église chrétienne située dans le quartier chrétien de la Vieille ville de Jérusalem. Cette basilique est vénérée par une grande partie des chrétiens qui y vont en pèlerinage depuis le IVe siècle.
Chaos Jorge réalise un coup fumant !
Jorge réalise un coup fumant !
Pas un jour ne se passe sans que ce Chaos Jorge ne fasse de frasques blasphématoires envers Notre Seigneur Jésus-Christ…
C’est comme si François se réveillait tous les matins en se demandant : « Que puis-je faire aujourd’hui pour convaincre les gens que je ne suis pas le Pape ?! »
Comme quelqu’un l’a une fois dit, “il est beaucoup plus facile de tromper les gens que de les convaincre qu’ils ont été trompés”.
François Ø est un apostat et un blasphémateur. Une chose qu’il n’est pas… c’est « Pape de l’Église catholique » !!!
* * *
La dernière en date (? Peut-être pas !… celle-ci date du 6 janvier, « Épiphanie de Notre Seigneur » !), est celle de la première “intention universelle” du « Réseau Mondial de Prière du Pape » anciennement appelé « Apostolat de la prière » de l’année 2016 sur le dialogue interreligieux : « Pour que le dialogue sincère entre les hommes et les femmes de différentes religions porte des fruits de paix et de justice » (1) :
Bouddha, Shekinah (2), Jésus, Allah :
Dans une nouvelle « vidéo pontificale »,
François promeut avec audace
la Religion du Monde Unifié
Par Novus Ordo Watch
Frank-le-Chaos a remis ça ! Décidément, cet homme-là ne saurait nous décevoir. Il est même la meilleure publicité que nous ayons jamais eue en faveur de la position théologique catholique dite du sédévacantisme.
Avec un timing parfait — c’est-à-dire coïncidant avec la sortie officielle du nouveau livre anti-sédévacantiste « Vrai ou Faux Pape ? », ce même faux « pape », justement, qui occupe à l’heure actuelle le Vatican (Jorge Bergoglio) —, il vient d’être diffusé une « vidéo pontificale » officielle, première d’une série de clips mensuels dans lesquels le « Saint Père » annoncera en personne ses intentions de prière pour l’église universelle (la secte de la religion Marrane). Un site Internet spécial a été créé, qui diffusera chaque mois un nouveau clip : thepopevideo.com.
La première vidéo fait apparaître dans toute sa gloire la fausse religion du monde unifié promue par Bergoglio. L’apostasie y est d’une brutalité renversante. Comme la chose dure moins de deux minutes, mieux vaut renoncer à tout commentaire et vous recommander simplement de regarder et d’écouter par vous-même. Tâchez de supporter l’épreuve jusqu’au bout, car c’est à la fin qu’arrive le pire :
Attention, François Parle
PRUDENCE ! Ceci est une production « François »
Quand Jésus demande pardon…les con(s)ciliaires et “tradis”-Ecclesia Dei n’en reviennent pas !
Quand Jésus demande pardon…
les con(s)ciliaires et “tradis”-Ecclesia Dei n’en reviennent pas !
Yves Daoudal, de son vrai nom Hervé Kerbourc’h, ou de plume Hervé Pennven… qui a participé au quotidien “catholique”-rallié-Conciliaire et nationaliste “Présent” jusqu’en décembre 1998, époque à laquelle il est devenu ensuite éditorialiste de l’hebdomadaire “National-Hebdo” (disparu en juillet 2008), était un fidèle de Jean-Marie Le Pen, avant de s’éloigner du Front national…
Il a été rédacteur en chef de la revue catholique traditionaliste maurassienne “La Pensée Catholique” (1). Il est le rédacteur en chef de “Reconquête”, la revue du Centre Henri et André Charlier, dont il est vice-président, et de Chrétienté-Solidarité.
Qualifiant de géants les “papes” Jean-Paul II et Benoît XVI, il est en revanche très critique à l’égard de Paul VI. Il ne croit pas que le Pape soit forcément désigné par l’Esprit Saint et donc le meilleur possible mais plutôt comme l’affirmait le “Cardinal” Joseph Ratzinger en 1997 dans le périodique L’Avvenire :
« Probablement l’unique sécurité qu’il offre (l’Esprit Saint) est que la chose ne puisse être complètement ruinée. Il y a trop d’exemples de Papes que l’Esprit-Saint n’aurait évidemment pas choisis. » (2)
En parfait tradi-rallié, il s’offusque du blasphème du Clown Blanc, le 27 décembre, jour selon la néo-liturgie de la « fête de la Sainte Famille » : Commentant l’« escapade » de Jésus à 12 ans, il a « supposé » que, face au « reproche » de Marie, Jésus a fait « des excuses à ses parents », pour montrer que ce sont des moments qui « se transforment en opportunité de croissance, en occasion de demander pardon et de le recevoir ».
J’avoue qu’il y a désormais assez longtemps que je n’ai pas lu un texte de François. Ma religion est faite, si j’ose dire, et je ne suis pas masochiste. Raison de plus pour ne rien voir de ce qu’il a pu dire autour de Noël. J’en étais resté à son dépôt de chaussures devant la divinité climatique le premier dimanche de l’Avent.
« Ab Maria » toujours !…
Interventions victorieuses de Marie dans la vie de l’Église
par le Cardinal Alfredo Ottaviani
Au Congrès Marial qui s’est tenu à Lourdes du 11 au 17 septembre 1958, l’intervention du cardinal Alfredo Ottaviani fut particulièrement remarquable. Sa péroraison a pris la mesure de la gravité de l’heure, à la veille de la mort de Pie XII, à la veille du référendum de France qui appelait tous les électeurs à ratifier l’apostasie nationale par le vote d’une constitution qui renie Jésus-Christ, à la veille de l’insolent triomphe du modernisme résurgent. Nous ne pouvons que faire nôtre ce filial appel à la Très Sainte Vierge Marie, et l’invincible espérance qu’il renferme.
Saint Jean l’Évangéliste conclut son récit du miracle de Cana par cette puissante expression : « Et crediderunt in eum discipuli eius : ses disciples crurent en lui » (Jo. II, 11). Ce ne fut donc pas au moment de leur vocation, mais c’est à cet instant qu’ils commencèrent à croire : leur foi naquit à Cana.
Permettez-moi de mettre en lumière un point particulier. À la Vierge qui insistait et ne se lassait pas d’insister, Notre-Seigneur justifie son refus par un décret divin, une disposition de la divine providence : « Mon heure n’est pas encore venue : Nondum venit hora mea » (Jo. II, 4). Elle n’est pas encore venue, l’heure fixée par le Père pour le premier prodige de son fils, pour allumer la foi au cœur des disciples, pour inaugurer au grand jour l’ère nouvelle du nouveau royaume et de la nouvelle époque, l’âge, si l’on peut dire, de l’éternel dans le temps, du divin dans l’humain. Jusqu’ici ce n’est que dans le secret et l’intimité que s’était ouverte cette nouvelle période de l’histoire, quand « le Verbe s’était fait chair ». C’est donc par Marie que furent obtenus les premiers triomphes de la foi, cette foi grâce à laquelle l’homme devient fils de Dieu.
Il existait donc une heure fixée par l’éternel conseil. Mais cette heure, Dieu avait voulu qu’elle fût anticipée par l’intervention de Marie.
Cette influence de la prière de Marie sur la Toute-Puissance divine ne nous surprend pas, mes Frères. Son Jésus n’a-t-il pas placé dans les profondeurs de l’humilité le sommet de toute grandeur possible pour la créature humaine ?
Ces considérations le prouvent : ce n’est pas par hasard que fut présente à Cana – et de quelle présence – Marie, qui a donné Jésus aux hommes. Ce ne fut pas par hasard non plus qu’elle fut présente au jour de la Pentecôte. Cette humble femme, la plus humble de toutes les femmes, nous a donné Jésus et elle continue de nous le donner au cours de l’histoire. Car elle est, en quelque façon, l’image, le type, le symbole et le modèle de l’Église, vierge et mère elle aussi, qui engendre Jésus dans les cœurs des hommes. Dans l’histoire de l’Église, on peut retrouver ce qui s’est passé dans la vie terrestre de Jésus. Marie a été sensiblement, visiblement présente aux heures les plus angoissées et les plus sombres de la foi, comme elle a été toujours l’aube lumineuse des jours de grands triomphes.
Marie ne cesse pas d’être présente et agissante dans cette Pentecôte continuée qu’est le gouvernement spirituel des âmes et l’œuvre du Magistère. Je puis vous le garantir, mes chers Frères, nulle part ailleurs Marie n’est présente comme à Rome, dans cette Rome auguste, qui met sa gloire dans l’humble service de tout l’univers, dans cette Rome qui vit pour tous ses frères les hommes, et ne connaît pas d’autre mission, d’autre salut, que d’être établie pour les autres : « Pro hominibus constituitur » (Heb. V, 1).
Ma vie tout entière, depuis les premières heures de mon sacerdoce, s’est passée dans l’humble service de ce gouvernement central et universel de l’Église. J’ose donc témoigner ici que la présence de la Vierge nous donne l’assurance de travailler dans l’Église et pour l’Église avec le Christ Jésus.
À cause de cette présence de Marie, au cours des siècles, les victoires, les lauriers, la gloire des triomphes obtenus par l’Église, souvent Rome les a attribués à Marie, à son intercession toute-puissante : « Terribilis ut castrorum acies ordinata : Terrible comme une armée rangée en bataille ». Avec Rome, l’Église tout entière s’est complue à orner de pierres précieuses la couronne contemplée par saint Jean sur son front : « In capite eius corona stellarum : Sur sa tête, une couronne d’étoiles » (Ap. XII, 1).
Permettez-moi d’évoquer, comme à vol d’oiseau, sans insister plus du nécessaire, quelques-unes de ces victorieuses interventions de Marie dans la vie de l’Église. Je parle à des âmes chrétiennes qui n’ignorent pas les étapes parcourues par la vérité dans sa marche à travers le monde, étapes qui furent autant de stations d’un douloureux chemin-de-croix. Elles savent comment Jésus a passé sa vie terrestre ; elles ont conscience de sa vie dans le secret de leur cœur : elles ont appris comment il a vécu au cours des siècles dans son Église.