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Notes complémentaires sur le sermon de l’abbé Pfeiffer
Notre confrère Radio Cristiandad a publié quelques notes complémentaires sur le sermon capital de l’abbé Joseph Pfeiffer, les voici traduites en français :
Notes de Radio Cristiandad sur le sermon de l’abbé Pfeiffer
(Lundi 11 juin 2012)
Voici quelques notes supplémentaires pour mieux cerner le contexte de certains faits que l’abbé Pfeiffer a mentionnés dans son sermon.
Traduction CatholicaPedia.net
Information relative à Mgr Fellay et aux prêtres d’Autriche
Dans son interview accordée à DICI et publiée le 8 juin, Mgr Fellay a déclaré, à propos de cette information : « Soit dit en passant, ce qui a été rapporté sur Internet concernant mes propos sur ce sujet, en Autriche, le mois dernier, est entièrement faux. » Or, peu avant d’avoir qualifié cela d’ « entièrement faux », Mgr Fellay avait reconnu par inadvertance, à propos de la prélature personnelle proposée, l’exactitude d’un des points rapportés sur l’Internet : « Il reste vrai – comme c’est le droit de l’Église – que pour ouvrir une nouvelle chapelle ou fonder une œuvre, il serait nécessaire d’avoir la permission de l’ordinaire local. »
Ajoutons que les commentaires de Mgr Fellay auxquels se réfère l’abbé Pfeiffer furent formulés devant une dizaine de prêtres du district d’Autriche, et non pas uniquement celui qui a transmis l’information aux laïcs intéressés pour publication sur l’Internet. Et la moitié des prêtres alors présents firent aussitôt comprendre à Mgr Fellay qu’ils n’accepteraient aucun ralliement.
L’abbé Iscara, saint Basile et l’ « Économie du Silence »
L’article dans lequel l’abbé Iscara affirme que saint Basile a enseigné qu’il fallait garder le silence ou parler en termes ambigus devant les hérétiques repose, en fait, sur un texte d’un site Internet “Grec orthodoxe et conciliaire”, comme l’indiquent les citations qui l’accompagnent. Mgr Tissier de Mallerais a mis à mal cette thèse de l’abbé Iscarra dans le sermon des confirmations qu’il a prononcé en France le 3 juin dernier.
En outre, Dom Guéranger a démenti par avance la thèse de l’abbé Iscara dans l’article de son Année Liturgique consacré à la fête de saint Basile le Grand, et il nous parle directement à nous autres, en ces temps précaires que nous vivons :
« La paix, Basile la désirait plus que personne. Mais cette paix pour laquelle il eût donné sa vie, c’était, disait-il, la vraie paix laissée par le Seigneur à son Église. Ses exigences sur le terrain de la foi ne provenaient que de son amour pour cette paix véritable. C’était pour elle, déclarait-il encore, qu’il refusait d’entrer en communion avec ces hommes de juste milieu qui ne redoutent rien tant que la claire et simple expression du dogme ; leurs insaisissables faux-fuyants, leurs formules captieuses, ne sont à ses yeux que le fait d’hypocrites avec lesquels il refuse de marcher à l’autel de Dieu. Quant à ceux qui ne sont qu’égarés, “qu’on leur propose en toute tendresse et charité la foi des Pères : s’ils donnent à cette foi leur assentiment, recevons-les dans notre société ; autrement demeurons entre nous, sans regarder au nombre, écartant ces âmes équivoques qui n’ont rien de la simplicité sans dol, caractère de quiconque au commencement de l’Évangile accédait à la foi. Les croyants, est-il dit, n’avaient qu’un cœur et qu’une âme. Pour ceux-là donc qui nous reprochent de ne point vouloir d’apaisement, qu’on les corrige, et ce sera parfait ; sinon, qu’on reconnaisse où sont les auteurs de la guerre, et qu’on ne nous parle plus de réconciliation”. »
Voici un commentaire écrit par quelqu’un sur l’article de l’abbé Iscara :
« Il est ironique et presque amusant qu’en accord avec Dom Guéranger, les velléités de ralliement de Mgr Fellay soient condamnées par les paroles de saint Basile, en contradiction directe avec l’article de l’abbé Iscara ».
L’abbé Grégoire Celier, ou : comment interpréter Monseigneur Lefebvre
Depuis bien des années, l’abbé Celier est cause de scandale en France, où il suscite également une sainte colère. Et cependant, pour quelque obscure raison, Menzingen n’a cessé de le favoriser et de le promouvoir à des postes influents. C’est ainsi que l’abbé Celier contrôle à l’heure actuelle les principaux organes de publicité de la FSSPX en France.
Parmi les protestations que suscite l’abbé Celier et qui ont assuré sa notoriété, on notera les suivantes :
1. C’est à son initiative – et à celle de l’abbé Lorans, directeur de DICI – qu’un certain professeur Jean Borella a donné une conférence à des jeunes catholiques de l’Institut Universitaire Saint-Pie X, à Paris. Or, Mgr Tissier de Mallerais a condamné les idées de ce Borella comme étant des hérésies gnostiques dans la préface du livre écrit par l’abbé Basilio Méramo (exclu depuis de la FSSPX pour s’être opposé publiquement au ralliement) sous le titre « Les hérésies de la Gnose du professeur Jean Borella », livre que l’on peut consulter en français sur l’Internet ( sur le CatholicaPedia.net ).
2. L’abbé Celier est la locomotive, avec l’abbé Lorans, d’un groupe connu sous le sigle GREC (Groupe de réflexion entre catholiques), qui comprend, entre autres, les communautés Ecclesia Dei et qui a pour objet de promouvoir l’ « herméneutique de la continuité » chère à Benoît XVI.
3. L’abbé Celier a été mêlé à diverses réunions secrètes organisées dans un monastère pour faciliter à d’anciens prêtres de la FSSPX leur ralliement à la Rome conciliaire, ce qui devait aboutir à la création de l’Institut du Bon Pasteur. Ce « ralliement » concernait des amis proches de l’abbé Celier, comme les abbés de Tanoüarn et Héry, qui sont associés de très près à la Nouvelle Droite occultiste et païenne française dirigée par Alain de Benoist, ce groupe étant bien connu pour promouvoir les idées néo-gnostiques et des idoles telles que René Guénon.
4. Le livre de l’abbé Celier intitulé « Benoît XVI et les Traditionalistes », que l’abbé Pfeiffer mentionne dans son sermon, a été édité par le franc-maçon notoire Jean-Luc Maxence, qui en a même rédigé l’introduction.
Ce Maxence est un auteur prolifique qui, depuis les années soixante-dix, a publié de nombreux titres dans des maisons d’édition ésotériques et « New Age ». Durant les quelques années ayant précédé sa collaboration avec l’abbé Celier, il a ainsi écrit et publié des livres intitulés « René Guénon, le philosophe invisible », « L’Égrégore : l’énergie psychique collective », ou encore « Jung est l’avenir de la franc-maçonnerie ».
5. Le livre de l’abbé Celier intitulé « Le dieu mortel » a été condamné par les dominicains d’Avrillé pour sa promotion du naturalisme.
6. Il est bien connu que l’abbé Celier s’associe publiquement à des révisionnistes s’opposant à la falsification de l’histoire de certains événements censés s’être passés pendant la Deuxième Guerre mondiale. En avril dernier, il a dirigé les prières récitées lors des obsèques d’un révisionniste NON baptisé, qui avait déclaré que l’holocauste dont parlent les Juifs fut celui de « six millions de jeunes concierges de la grande banque d’Israël ». La participation de l’abbé Celier à cette cérémonie a été publiquement rapportée dans l’avis de décès du patriote français François Brigneau publié par le journal d’extrême droite Rivarol.
Or, tandis que Mgr Williamson a été livré à la curée de la presse mondiale et menacé d’expulsion de la FSSPX pour avoir exprimé son point de vue sur cette question, les moyens d’information juifs internationaux gardent un complet silence sur l’abbé Celier, dont Mgr Fellay se sert sans états d’âme pour favoriser sa volonté d’assimilation de la Fraternité Saint-Pie X à la Rome moderniste.
Chose surprenante, l’abbé Celier ne fait l’objet d’aucune menace d’expulsion, d’aucune provocation constante et insultante de la part de Mgr Fellay, de l’abbé Pfluger ou de Maximilian Krah, cet avocat sioniste et contrôleur financier stipendié par la Fraternité.
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http://radiocristiandad.wordpress.com/2012/06/11/notas-adicionales-al-sermon-del-padre-pfeiffer/
Traditio confirme aussi le CatholicaPedia !
Des sources italiennes bien informées brossent le sombre tableau d’une néo-FSSPX rebaptisée, qui sera pillée et reprise par les “évêques” modernistes du Novus Ordo.
Traduction CatholicaPedia
Par les pères du site Internet américain TRADITIO
qui confirment ainsi le CatholicaPedia Blog
Des sources italiennes bien informées s’attendent à ce que Bernie Fellay (dit « le Judas »),
brade la néo-FSSPX au « pape pédophile » d’ici fin juin 2012.
Toutes les rumeurs que Fellay a condamnées comme fausses se sont en fait révérées exactes.
Après un changement de nom ordonné par Ratzinger, la « nouvelle néo-Fraternité »
sera placée sous l’autorité des “évêques” Conciliaires, qui la pilleront et(ou) la fermeront.
Depuis quelques jours, il est devenu de plus en plus évident que toutes les prétendues rumeurs que Bernie Fellay (dit « le Judas ») avait condamnées se sont en fait réalisées. Les informations récentes émanant de milieux italiens proches des machinations du couple Fellay-Benoît Ratzinger visant à détruire la jadis catholique Fraternité Saint-Pie X de Mgr Lefebvre ont de quoi ébranler la colonne vertébrale des fidèles de la néo-FSSPX (s’il leur en reste une).
Les sources en question indiquent, en effet, que Bernie Fellay et Benoît Ratzinger ont déjà conclu en mars 2012 un « accord de principe » et que Fellay a deux à trois mois pour « assouplir » son clergé et son laïcat en vue de la braderie finale. Cependant, la divulgation de la lettre « confidentielle » que trois évêques de la néo-FSSPX (Galarreta, Tissier de Mallerais et Williamson) avaient adressée à Fellay pour s’opposer au ralliement ont ralenti le processus d’un mois supplémentaire ; aussi Fellay ne signera-t-il que fin juin 2012 le document officiel consacrant l’apostasie de sa faction.
Les sources italiennes prévoient que cela aura les conséquences suivantes :
- La Fraternité Saint-Pie X perdra son nom et adoptera celui que Ratzinger lui aura assigné. La « nouvelle néo-FSSPX » ne sera pas autorisée à garder le nom du saint pape antimoderniste du vingtième siècle, qui a anathémisé par avance les principes hérétiques du concile moderniste Vatican II, son Novus Ordo et ses “papes” conciliaires : Paul Montini, Jean-Paul Wojtyla et Benoît Ratzinger.
- Le passage de la néo-FSSPX sous le contrôle de l’église Conciliaire pourra se faire du 1er au 3 juillet 2012, lors de la réunion du Chapitre extraordinaire, sauf si les supérieurs virent Fellay d’ici là.
- Étant donné le rejet du ralliement par ses trois confrères dans l’épiscopat, Fellay ne signera qu’en son nom et en celui de sa faction. Quant à la faction anti-Fellay, elle traitera la situation indépendamment de lui.
- Ratzinger nommera des remplaçants pour les trois évêques « dissidents » et les « installera » (sans les consacrer) selon le nouvel ordinal invalide de 1968, ce qui signifie que la nouvelle congrégation n’aura ni évêques, ni prêtres valides, mais seulement des “évêques” et des “prêtres” conciliaires.
- L’autorisation de l’ordinaire conciliaire local sera dès lors requise pour les chapelles, les écoles et les séminaires de la nouvelle congrégation qui voudront opérer dans chaque diocèse conciliaire du monde.
- L’ordinaire conciliaire local aura le pouvoir d’affecter des “prêtres” conciliaires non ordonnés à la célébration de “messes” invalides dans les chapelles actuelles de la néo-FSSPX, aux côtés des prêtres de cette dernière.
- L’ordinaire conciliaire local aura le pouvoir de fermer les chapelles de la nouvelle congrégation dans le cadre des fermetures d’églises conciliaires ordonnées afin de payer les frais de justice considérables qu’occasionnent les crimes pédophiles commis par des “évêques” et des “prêtres” conciliaires.
- Toute critique explicite ou implicite de l’église Conciliaire non catholique sera interdite. La nouvelle congrégation ne sera pas autorisée à condamner les conférences blasphématoires d’Assise, par exemple, ou le concile moderniste Vatican II. Fellay a déjà ordonné qu’on expurge de tous les sites Internet de la néo-FSSPX les critiques adressées à Ratzinger et à sa secte conciliaire.
- La messe semi-conciliaire qui a été introduite en 1962 par le biais d’un Motu proprio, et qui a cours au sein de la néo-FSSPX, sera fusionnée avec la “messe” pleinement Novus Ordo de 1969, ainsi que Benoît Ratzinger en a déjà donné l’ordre.
- Les séminaires de la nouvelle congrégation auront ordre de calquer leur formation sur le catéchisme hérétique du Novus Ordo, comme cela a déjà été exigé de l’Institut du Bon Pasteur [de l’abbé Philippe Laguérie], créé en vertu d’un Motu proprio.
Amis catholiques, devant la perspective de ce ralliement, on peut difficilement nier les proportions diaboliques atteintes par la rancune que Ratzinger entretient depuis 1988 contre le courageux archevêque pour n’avoir pas bradé, cette année-là, sa Fraternité à la secte conciliaire.
Traduction : CatholicaPedia.net http://www.traditio.com/comment/com1206.htm#120617
FSSPX-ROME : Une autre opposition d’Asie
Les sermons magistraux d’opposition à l’accord fsspx-rome se succèdent !
Après le sermon (d’1 h 23 mn) de très grande qualité de l’abbé François Chazal, les 18, 20 et 27 mai dernier en Asie ;
Avant celui de l’abbé Michel Koller – en France – de dimanche dernier ( Fête-Dieu ) que nous vous relations hier ;
C’est au tour de l’abbé Joseph Pfeiffer – également en Asie – de nous donner son sermon de la Pentecôte, capital lui aussi.
« Il n’en est pas question ! Mgr Fellay ! »
Dans le style de l’abbé Charles Coughlin ((L’abbé Charles Edward Coughlin est un prêtre catholique canadien, né le 25 octobre 1891 à Hamilton (Ontario) et mort le 27 octobre 1979 à Bloomfield Hills (Michigan, États-Unis).
Installé aux États-Unis, il fut un des premiers évangélistes à y atteindre une grande audience, grâce à la radio, pendant la période de la Grande dépression. Il devint une figure populaire de la radio dans les années 1930.)), l’abbé Joseph Pfeiffer (FSSPX) a prêché un Sermon puissant (1 h 14 mn) le jour de la Pentecôte 2012, dénonçant sévèrement les plans de réconciliation avec Rome de Mgr Fellay, Benoît XVI et du Vatican conciliaire.
Si le sermon de l’abbé Pfeiffer contient certaines erreurs – habituelles à la FSSPX – concernant le Magistère de l’Église et la juridiction universelle du pape, nous vous avons traduit ce sermon pour vous démontrer que certains membres de la FSSPX ne sont pas tous disposés à suivre Mgr Fellay dans le rapprochement avec Rome, et que sa gestion a compromis la vérité afin d’obtenir cet accord avec l’église Conciliaire.
L’abbé Joseph Pfeiffer est avec son frère Tim aux Philippines. Les deux Pfeiffer sont basés dans la ville de Davao, où ils ont ouvert le 3ème prieuré de la FSSPX aux Philippines.
L’abbé Pfeiffer est un grand leader d’hommes. Il prêche par l’exemple. Il a construit la chapelle de Denver. Il a été des années en Inde avant les Philippines. Son frère construit des écoles.
Sermon du Dimanche de la Pentecôte par l’abbé Joseph Pfeiffer
(du district d’Asie de la FSSPX)
Traduction française de la transcription d’un sermon prononcé en anglais
En voici quelques extraits :
Bien chers frères,
Ce dimanche 25 mai marque la fin de la grande Croisade du Rosaire. En cette Fête de la Pentecôte, nous sommes censés avoir réuni nos cent-trente millions de Rosaires, ou quel que soit le nombre de Rosaires que nous sommes supposés avoir récités à ce jour. Et au cours des deux dernières semaines, il y a eu des annonces – surtout depuis la fin avril – concernant le grand miracle devant avoir lieu aujourd’hui. Peut-être ce miracle s’accomplit-il en ce moment même, car ici aux Philippines, il est dix-huit heures, tandis qu’il est est dix ou onze heures à Rome ; je veux parler du miracle de la régularisation de la Fraternité Saint-Pie X. On a dit que le Pape ferait sans doute une annonce d’ici aujourd’hui ; mais il y a quelques jours, Mgr Fellay a confié à l’un de nos trois autres évêques qu’il craignait que cela n’ait pas lieu en ce jour, à cause de la « fuite » des deux lettres…
(…)
Nous sommes dans les moments les plus périlleux depuis la fondation de la Fraternité, et l’on nous présente cela comme un miracle. Vous avez été préparés à ce jour par des tas de miracles.
(…)
Les discussions doctrinales, à présent : nous allons conclure un accord. Pourtant, après les discussions doctrinales, on nous avait dit : Rome n’a pas changé de position, Rome croit encore au modernisme, Rome rejette toujours la Foi, alors que la Fraternité défend toujours la Foi. Donc, rien n’a changé. C’est ce qu’avait dit Mgr Fellay.
Et voici que les choses ont changé depuis : nous allons maintenant devoir conclure un accord, nous allons maintenant être reconnus et régularisés, nous allons maintenant recevoir une prélature personnelle. Mais tous les documents sont secrets, toutes les communications sont secrètes, tout se passe dans le secret.
On n’observe pas le secret sur la vérité. On ne garde pas secret quelque chose de bien, on garde secret un mensonge, on garde secret quelque chose de mal, on garde secrète une tromperie. Ce qui explique le secret de ces dernières années, c’est que si Mgr Fellay, les abbés Pfluger et Nély et les autres supérieurs de la Fraternité Saint-Pie X nous avaient dit la vérité avec audace il y a un ou deux ans, tout le monde se serait révolté. Au lieu de cela, on nous a dit : « Ayez confiance, vous ne connaissez pas tous les détails. Vous n’êtes que des moutons idiots, stupides, imbéciles, abrutis. Et tout ce que vous avez à faire, ce n’est pas penser, c’est payer, prier et obéir. Vous ne connaissez même pas votre Foi. Vous devez faire confiance à votre saint supérieur. Vous n’avez pas besoin de savoir ce qu’il fait de votre Foi. »
Il y a des communications secrètes. Sur quoi portent-elles ? Sur la Foi. Et ainsi que l’a dit Jésus-Christ, la Foi a pour vocation d’être placée non pas sous le boisseau, mais sur le chandelier. La Foi est censée être confessée et professée publiquement, jusqu’à la mort du croyant.
Il y a deux semaines encore, ils avaient évité l’hérésie, ils avaient évité les déclarations hérétiques. À présent, l’accord est pratiquement conclu. La trahison est pratiquement consommée. Et ils pensent que nous ne pouvons plus rien y faire. Et le poing d’acier de Menzingen est prêt à s’abattre sur nos têtes. En Amérique du Sud, l’abbé Cardozo, un prêtre argentin, je crois, a prêché contre l’accord en question il y a un mois et demi ; à présent, il ne peut plus dire la Messe dans une chapelle de la Fraternité, il vit en exil, dans un monastère. Préparons-nous à voir le poing d’acier frapper à nouveau. Ceux d’entre nous qui refusent de plier le genou, on leur a dit de garder le silence. Nous ne savons rien de l’accord, ni des circonstances qui l’entourent, ni des détails de l’opération. Et pourquoi n’en savons-nous rien ? Je vais vous le dire.
Lorsque Mgr Fellay s’est rendu en Autriche, il a parlé à un prêtre de l’accord, de la prélature personnelle. Ce prêtre a répété aux fidèles ce qu’il avait entendu, et il l’a mis sur l’Internet. Rappelez-vous qu’il ne s’agit que de rumeurs. Mais jusqu’à présent, toutes les rumeurs se sont avérées fondées, parce que Menzingen ne nous dit rien. Et quand une rumeur sort, Menzingen la confirme.
(…)
Les erreurs, à présent. L’avertissement avait été donné par de nombreux prêtres et par les trois autres évêques : « Monseigneur, ne frayez pas avec les modernistes, car lorsqu’on couche avec un chien, on attrape des puces. Si nous concluons un accord avec Rome, nous entrerons dans le mystère romain et nous deviendrons des modernistes. Et les modernistes ne se feront pas catholiques pour autant »…
Or, la promiscuité en question est désormais consommée. Le 11 mai 2012, CNS (Catholic News Service) était en visite à Menzingen (Suisse). De nombreux prêtres ont essayé d’appeler Menzingen au téléphone, mais sans que personne décroche. Les prêtres du Mexique, qui sont entièrement opposés à cet accord stupide, ont tenté de joindre Menzingen au téléphone, mais sans succès : Menzingen ne répond pas. En revanche, Menzingen a reçu Catholic News Service, qui est un organe de presse conciliaire et aux représentants duquel Mgr Fellay a beaucoup de temps à consacrer. Les caméras vidéo et les projecteurs qui s’allumèrent alors sont ceux d’un des moyens de communication les plus empreints d’hérésie libérale qui soient aux États-Unis.
(…)
Rome croit dans le Modernisme. Rome déteste la Foi catholique. Rome réalise la prophétie que Marie a faite à Fatima en disant : « Rome perdra la Foi… » Et si nous nous unissons à Rome, nous perdrons, nous aussi, la Foi.
Marie en sait davantage sur Rome que Menzingen. Et la bienheureuse Vierge Marie, notre Sainte Mère, a dit à Quito (Équateur) il y a quatre cents ans, qu’à la fin du vingtième siècle, les prêtres perdraient la boussole, qu’ils perdraient la boussole divine, que l’Église s’en prendrait aux sept sacrements, qu’elle les violerait et détruirait tous, que les prêtres ne sauraient pas ce que cela veut dire d’être prêtre de Dieu et qu’il y aurait une grand apostasie. Voilà ce que la bienheureuse Vierge Marie a dit il y a quatre cents ans. Elle en savait plus, dès cette époque, que Menzingen n’en sait aujourd’hui, car elle a la Connaissance. En 1846, elle a dit encore qu’au vingtième siècle, « Rome perdra la Foi et deviendra le siège de l’Antéchrist ». Marie est plus compétente que Menzingen.
Selon Menzingen, les choses vont mieux à présent. Alors que selon la bienheureuse Vierge Marie, les choses ne pourront aller mieux tant que la Russie n’aura pas été consacrée à son Cœur immaculé. La Russie n’a pas été consacrée, et c’est pourquoi les choses ne vont pas mieux. Et si Mgr Fellay et son équipe croient que les choses vont mieux, c’est qu’ils ne pensent pas comme notre Sainte Mère. Nous nous en tiendrons donc à ce qu’a dit notre Sainte Mère. Après avoir déclaré cela à Quito, en Équateur, elle l’a répété dans le monde entier : elle a dit la même chose à La Salette, puis à Fatima, puis encore à Akita, au Japon, plus récemment encore, en 1973. Et voici ce qu’elle a dit en substance : lorsque le démon aura étendu ses conquêtes au maximum, lorsque nous traverserons les heures les plus sombres, lorsqu’il semblera que le royaume de l’enfer est sur le point de l’emporter et que le royaume des cieux va s’effondrer entièrement, c’est alors que viendra Mon heure, l’heure de Marie. Ce sera l’heure où Je montrerai Mon pouvoir de la plus magnifique manière et que J’écraserai la tête du serpent.
Que croyons-nous, fidèles de Marie ? Nous autres croyons que les choses vont continuer d‘empirer jusqu’à ce qu’Elle intervienne. À mesure que le monde sombre, notre cœur se dédouble : d’une part, nous sommes dans l’affliction, à cause du nombre d’âmes qui vont se perdre ; de l’autre, nous sommes emplis d’une immense confiance et d’une grande joie, parce que le fait que les choses empirent est un signe que la victoire de Marie approche. La tentation de l’adultère est une méthode classique, et c’est elle que Rome applique actuellement auprès de Menzingen : « Venez à Rome, mêlez-vous aux modernistes, vous pourrez exercer sur eux une influence salutaire, vous les saints prêtres, les merveilleux prêtres de la FSSPX. Vous allez nous rejoindre, et votre aura enveloppera les modernistes. Vous allez faire votre entrée, et [inintelligible] aussi saint : je crois que je vais cesser d’être modernistes, car je me sens un peu coupable de l’être. »
(…)
Mais un autre moderniste s’avance. Il s’agit de l’abbé Celier. C’est la première fois qu’on le met en avant dans le monde anglophone. On peut le trouver sur le site Internet sspx.org. L’abbé Celier est un prêtre de la Fraternité Saint-Pie X ordonné par Mgr Lefebvre en 1986. En 2007, il a écrit un livre dans lequel il parle de l’union entre la nouvelle messe et l’ancienne Messe ; il y laisse entendre que l’on pourrait concevoir – entre l’ancienne et la nouvelle – une sorte de messe hybride permettant à l’une et à l’autre de s’enrichir mutuellement. Lorsqu’il a essayé de vendre son livre en France, les traditionalistes français ont failli le tuer. Il l’a donc laissé en suspens jusqu’à mai 2012.
Et voici que Mgr Fellay pousse à nouveau ce prêtre sur le devant de la scène. Mais cette fois, l’abbé Celier nous enseigne la bonne interprétation des enseignements de Mgr Marcel Lefebvre.
Nous savons tous que Mgr Lefebvre a dit non à la Rome néoModerniste. Nous savons qu’il a dit : N’ayez rien de commun avec l’hérésie conciliaire. Nous savons que contre tous les pronostics, il s’en est tenu fermement et sans équivoque à la vérité. Mais voici venir l’abbé Celier, qui nous conseille de reconsidérer la question : souvenons-nous, dit-il, que Monseigneur a déclaré cela en des temps particuliers, dans les circonstances concrètes qui étaient celles de 1975, puis de 1988. Or, savez-vous ce que c’est que ce discours de l’abbé Celier ? C’est tout bonnement l’hérésie du modernisme.
(…)
Voici venir les cours de rééducation. En octobre 2012, il y aura une réunion à Kansas City, au siège du district américain de la FSSPX, et l’on y parlera de la papauté. On y trouvera une grande bannière ornée d’un portrait souriant du Pape Benoît XVI ; en revanche, aucun portrait de saint Pie X. On va nous y donner des leçons d’autorité papale pour nous « reformater ». Nous allons nous y instruire sur le danger du sédévacantisme, sur l’importance de l’obéissance, de l’obéissance et de l’obéissance… Surtout, ne pas faire passer la Foi avant l’obéissance !
(…)
En ce mois de mai 2012, de très, très nombreux prêtres de la Fraternité Saint-Pie X sont inquiets et fermement opposés à cet accord. Mais ils ont peur aussi du poing d’acier de Menzingen, qui en a déjà écrasé quelques-uns. Je me rends en Amérique la semaine prochaine. Je serai de retour en principe le 6 juillet. Survivrai-je à ce mois ? Cet été sera peut-être celui du divorce. Et jusqu’au dernier moment, ils auront essayé de tenir cela secret…
(…)
L’abbé Tim a signalé, dans un sermon qu’il prononçait la semaine dernière sur l’adultère, que ce dernier est un péché contre la famille. Il y a adultère quand un homme va avec une femme qui n’est pas son épouse. Mais un prêtre peut aussi tomber dans une forme d’adultère. Un prêtre est un homme de vérité, un fidèle de la Vérité, qui est Jésus-Christ. Et l’on dit de chacun de nous qu’il est un autre Christ, ce qui signifie qu’il est censé être une autre Vérité en marche. Qui voit un prêtre doit voir la vérité. Qui entend les paroles d’un prêtre doit entendre celles du Christ. Et les paroles du Christ sont celles de la vérité, parce qu’Il a dit : « Je suis la Vérité », non pas « Je suis l’obéissance » ou « Je suis l’autorité ». Il a dit : « Je suis la Vérité ».
Comment un prêtre peut-il tomber dans l’adultère ? L’abbé Time l’a dit la semaine dernière : un prêtre devient adultère quand la vérité qu’il a en tête y cohabite et s’y mélange avec l’erreur. On dit d’un homme vivant avec une femme qui n’est pas son épouse qu’il vit dans le péché. Un prêtre vit dans le péché quand il y a place dans son esprit pour la vérité d’un côté, et l’erreur de l’autre. Nous ne pouvons pas coucher avec les modernistes. Nous ne pouvons pas nous unir à eux, parce que si nous le faisions, la vérité qui est en nous serait détruite par l’erreur voisinant avec elle.
Que se passe-t-il quand un homme couche avec une femme qui n’est pas son épouse ? Tout d’abord, les enfants qu’ils procréeront ne seront pas légitimes. De même, quand un prêtre mêle la vérité à l’erreur, il ne peut avoir d’enfants légitimes dans la Foi. Sa Foi meurt. De plus, s’il y a des enfants, ce seront des bâtards.
La nouvelle messe est un rite bâtard. Les nouveaux prêtres sont des prêtres bâtards. Lorsqu’on se rappelle les jours anciens, nous dit-on, il faut se rappeler les circonstances d’alors. Si l’on est moderniste, il faut se rappeler les circonstances, mais si l’on est catholique, on ne doit se rappeler que la vérité. Et la vérité, c’est que Mgr Lefebvre a dit de la nouvelle messe qu’elle était un rite bâtard. Pourquoi a-t-il dit cela ? Parce que c’est une messe au cours de laquelle un prêtre catholique célèbre un rite protestant. Les mots-clés, en la matière, sont cohabitation catholiques-protestants, bâtardise, adultère.
Ndlr du CatholicaPedia : Encore une fois l’abbé ne parle pas de l’invalidité des sacrements depuis la réforme conciliaire de Pontificalis Romani !
Que va-t-il se passer ? Peut-être allons-nous devoir retourner aux catacombes. Beaucoup de prêtres en ont peur. Peut-être ne pourrons-nous revenir dans nos prieurés. Peut-être va-t-on nous jeter à la rue.
Il y a beaucoup d’opposants à l’accord en mai 2012, mais quand le couperet va tomber, combien maintiendront leur opposition ? En 1965, deux-cent-cinquante évêques ont déclaré, à la fin du Concile, qu’ils maintiendraient leur opposition à ce dernier. Deux-cent-cinquante ! En 1969, soit quatre ans plus tard, un seul d’entre eux a fondé un séminaire : un sur deux-cent-cinquante ! Puis, un second a maintenu la Tradition dans son diocèse. Et ce fut tout. Au total, donc, deux sur deux-cent-cinquante, alors qu’en 1965, tous étaient unis contre le Concile…
(…)
Dorénavant, il y aura au sein de la Fraternité des prêtres libéraux et des prêtres fidèles à Mgr Lefebvre. Jusqu’à présent, les prêtres intelligents et les prêtres stupides, les jeunes et les vieux, les paresseux et les travailleurs, tous avaient la même Foi. Mais on va maintenant les voir prendre deux directions différentes.
(…)
Le Pape Benoît XVI est un maître du désastre. Il a divisé et détruit la Tradition au cours des vingt à trente dernières années. À présent, il maintient Mgr Fellay dans une désorientation diabolique. Il fait croire à l’évêque que ses nouveaux amis romains vont l’aider, qu’il va les aider en retour à devenir de bons catholiques et qu’il n’a plus besoin de ses anciens amis ni des trois autres évêques. Sauf miracle, on va assister à une purge : tel prêtre sera expulsé de la Fraternité parce qu’il est désobéissant, tel autre parce qu’il est fou, tel autre, parce que… vous voyez, on ne peut pas vous dire pourquoi, parce qu’il vaut mieux que vous ne le sachiez pas.
Nous devons rester fermes dans la Foi. Beaucoup d’âmes sont en grand danger aujourd’hui parce que Mgr Fellay a décidé de jouer avec le feu tout en gardant le sourire, fort qu’il est de ce qu’il croit être ses grâces d’état. Mais la Foi est plus grande que les grâces d’état. Et le père de famille n’a pas le droit de mettre sa famille en danger, Il n’a pas le droit de la faire se déchirer. Il n’a pas le droit de cultiver le compromis.
Quelles promesses lui a-t-on faites ? Ces gens-là ont menti aux autres. Ils ont détruit tous les autres. Vous savez que l’abbé Philippe Laguérie, supérieur de l’Institut du Bon Pasteur, fondé en 2006, a appelé il a y a un mois l’abbé de Cacqueray. Celui-ci est supérieur du District de France, et il était allé le voir chez lui, à Bordeaux, en 2006. L’abbé Laguérie s’accrochait alors à sa chapelle, qu’il refusait de quitter. L’abbé de Cacqueray est entré seul dans la chapelle. Il a remonté l’allée centrale, de part et d’autre de laquelle étaient installés deux-cent-cinquante fidèles, tous partisans de l’abbé Laguérie. Il s’est campé devant tout le monde et a dit : « Monsieur l’abbé, sortez de cette église. C’est une église de la Fraternité Saint-Pie X. Vous ne suivez pas nos règles, alors sortez. Et vous, les fidèles, sortez aussi ! » L’abbé Laguérie lui a répondu : « Je suis heureux que vous soyez venu à moi comme un homme, que vous m’ayez parlé comme à un homme et que vous m’ayez condamné comme un homme. Je sors. » Et il est sorti.
Six ans après, l’abbé Laguérie appelle l’abbé de Cacqueray : « Vous souvenez-vous de moi, Monsieur l’abbé ? Je suis ce prêtre que vous avez chassé comme vous deviez le faire. Et je vous dis : ne passez pas d’accord avec Rome ! Moi, je l’ai fait. Nous avons conclu un accord avec elle y a six ans, et maintenant, elle nous écrase ! Vous avez vu le document du 23 mars dans lequel le cardinal [rectification : Mgr] “Pozzo le clown” nous ordonne de vivre conformément à l’esprit du Summorum Pontificum, d’accepter la nouvelle messe, d’incorporer le catéchisme de l’Église catholique dans nos séminaires, d’y enseigner le modernisme et toutes ces saloperies. [Lettre adressée à l’Institut du Bon Pasteur] Nous sommes piégés ! Pourtant, on nous avait dit il y a six ans : “Aucune condition”. Je vous appelle parce que j’ai du respect pour vous, parce que vous m’avez traité comme un homme. C’est pourquoi je vous préviens. »
L’abbé de Cacqueray a passé le mot à Mgr Fellay.
Mais celui-ci ne fait nullement machine arrière.
(…)
Et voici la dernière nouvelle : selon Mgr Fellay, le Chapitre général qui se réunira en juillet servira non pas à discuter de l’acceptation de l’accord, parce que ce dernier est déjà accepté, mais simplement à apprendre ce que seront les nouveaux statuts définis par l’accord conclu avec Rome. Nous allons devoir retourner à des cours de rééducation…
Je n’irai pas à ces cours. La Foi n’a pas besoin de rééducation. Ceci est donc peut-être mon dernier dimanche à Davao.
Nous ne savons pas ce qui va se passer. Le poing d’acier est levé. En dessous de lui, c’est la peur. Mais la Vérité est plus grande que l’un et l’autre. Beaucoup de fidèles ont peur dans le monde entier.
Nous reviendrons sur quelques notes complémentaires…
UN FAUX ARGUMENT CONTRE LES SEDEVACANTISTES
Notre ami Thilo Stopka nous fait parvenir cette réflexion :
Un faux argument contre les sédévacantistes
— Thilo Stopka —
Les arguments concernant l’impossibilité d’une sedevacance du Saint Siège, en provenance de l’abbé Bonneterre et d’autres, pas seulement de la Fraternité Saint Pie X, mais aussi de la Fraternité Saint Pierre ou même de l’Institut du Bon Pasteur, sonnent toujours dans nos oreilles.
On réclame en sa faveur l’anathème fait par le Concile Vatican I au 2è chapitre de la constitution dogmatique sur l’Église :
(Canon) Si donc quelqu’un dit que ce n’est pas par l’institution du Christ ou de droit divin que saint Pierre a, et pour toujours, des successeurs dans sa primauté sur l’Église universelle, ou que le pontife romain n’est pas successeur de saint Pierre en cette primauté : qu’il soit anathème.
On ajoute aussi le premier paragraphe du même chapitre :
Ce que le Christ notre Seigneur, chef des pasteurs et pasteur suprême des brebis, a institué dans le saint apôtre pour le salut éternel et le bien de l’Église doit nécessairement, grâce au même promoteur, se poursuivre sans interruption dans l’Église, laquelle, fondée sur la pierre, subsistera ferme jusqu’à la fin des siècles.
Isolé du contexte cet argument semble être pertinent.
Mais déjà une analyse simple du texte complet du chapitre 2 montre, qu’il s’agit d’une surinterprétation volontariste, notamment, quand on consulte les discussions pendant le Concile retenues dans le volume 52 de Mansi. Une analyse page par page ne laisse qu’une seule interprétation :
La perpétuité dont parle l’anathème concerne la « conjunctionem inseparabilem primatus cum sede romana ». Cela est absolument clair face aux discussions au Concile, se rendant compte que le débat concernant les chapitres 1 et 2 a duré qu’une seule journée. Il n’y avait aucune diversion parmi les pères du Concile. L’impossibilité ou possibilité d’une sedevacance n’était nulle part objet de discussion.
Donc sont concernés par l’anathème ceux-ci qui nient :
– que le primat a continué après la mort de saint Pierre (argument des protestants).
– qu’il n’y existe aucun lien de droit divin entre la primauté de ses successeurs avec le siège romain, que Rome serait un diocèse comme les autres (argument du rationalisme qui niait même la mort de saint Pierre à Rome).
– que quiconque est évêque de Rome, est avec nécessité de droit absolu aussi porteur du pouvoir clé dans l’Église (argument des grecs schismatique).
Sont aussi concernés par l’anathème ceux qui affirment :
– que le primat, tenu par le siège de Rome était une invention du moyen âge (argument de tous les ennemis de l’Église).
– que l’Église fut dirigée jusqu’au premier millénaire par la « pentarchie » des grands patriarcats de Rome, Constantinople, Alexandrie, Antioche et Jérusalem collégialement (argument des modernistes, comme par ex. Karol Wojtyla et Joseph Ratzinger).
– qu’on pourrait séparer le primat du siège romain en faveur d’un conseil suprême ecclésiastique. (proposition très moderne d’œcuménisme).
– qu’un autre siège épiscopal (Jérusalem) pourrait prendre le primat à la place de Rome en créant une église œcuménique.
– que le primat du siège de Rome fut jusqu’au premier millénaire un primat de modération et de charité, en niant un primat de véritable pouvoir direct et disciplinaire sur l’Église universelle. (Ratzinger dans son livre Theologische Prinzipienlehre).
On voit de suite vers qui le Concile Vatican I voulait lancer son anathème.
Une chose est certaine : ce n’était pas contre ceux qui craignaient une usurpation du Saint Siège par un hérétique, ce qui aurait été une absurdité face aux phases différentes des sedevacances de plusieurs années avec des conclaves difficiles.
Il faut plutôt dire que Joseph Ratzinger est concerné par l’anathème lorsqu’il écrivait dans son livre nommé ci-dessus (pages 198-199, 216-217, dans l’édition anglophone Principles of Catholic Theology, 1982), que le primat dans le sens actuel du terme n’existait pas jusqu’à la fin du premier millénaire.
“Mgr Lefebvre, Rome et les ralliés”
Au moment où le guide d’aveugles, qui conduit les fidèles de la FSSPX dans la fosse ((« Laissez-les, et ignorez-les ; ce sont des guides aveugles et des enseignants aveugles : et si un aveugle conduit un aveugle, ils tomberont tous deux dans une fosse. » Matthieu 15:14 ; « Un aveugle peut il conduire un aveugle ? Ne tomberont-ils pas tous deux dans la fosse ? » Luc 6:39)) — Évangile de ce 1er dimanche après la Pentecôte —, s’entête a vouloir être “reconnu” par la Rome conciliaire, nous vous présentons un document capital – sorti des archives – des Dominicains d’Avrillé qui montre clairement ce qui s’est succédé depuis l’année 2000 jusqu’à présent et comment sont tombées, une à une, successivement les diverses institutions de la Tradition.
La Fraternité Saint Pie X, quant à elle, après s’être opposée et avoir fouetté Campos et l’IBP, encoure les mêmes erreurs…
Les ralliés et leur échec
Nous présentons la Table des matière de ce document de 44 pages. La seule lecture de cette table, comme nous l’avons dit précédemment, montre clairement ce qui s’est succédé depuis les années 2000 jusqu’à présent et comment sont tombées, une à une, successivement les diverses institutions de la Tradition.
“Mgr Lefebvre, Rome et les ralliés”,
par les Dominicains de Avrillé
“Mgr Lefebvre, Rome et les ralliés”, par les Dominicains de Avrillé