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Le très progressistes « Golias » et les réseaux maçonniques
Flashback : retour en arrière suite à l’article d’hier de “Golias”…
En 2009 suite à l’ “affaire Williamson”, Le Bulletin d’André Noël titrait : « Les dessous d’un complot contre le Pape » (1) et poursuivait :
« On en sait désormais un peu plus sur les circonstances dans lesquelles l’interview de Mgr Williamson a été obtenue, au cours de laquelle il a tenu ses propos négationnistes. Au Vatican, on n’hésite plus à parler de « complot » visant à « déstabiliser le pape ».
« Cette manœuvre a pour origine le milieu anticlérical français (2) …Deux femmes ont été à son origine, Flametta Venner et Caroline Flourest. Cette dernière est une militante de Prochoix, donc en faveur de l’avortement, mais c’est également une pasionaria de la cause homosexuelle. A ce double titre, elle lutte contre « l’intégrisme », largement compris, puisqu’elle y inclut l’Opus Dei, les évêques conservateurs et le pape. Elle serait aussi proche du Grand Orient de France. Elle a développé avec beaucoup de hargne et autant d’ignorance, ses thèses dans un ouvrage « Les nouveaux soldats du pape », cosigné par sa compagne Flametta Venner. Le livre est paru dans une maison d’édition prétendument catholique, les Editions Golias, fer de lance de la lutte anti-romaine, et qui fédère les tenants de la contestation progressiste dans l’église de France. »
On peut donc inférer deux choses de ces informations :
- Les milieux progressistes dans la mouvance catholique conciliaire, en l’occurrence Golias, sont sous-tendus par des réseaux maçonniques, notamment Caroline Flourest et ses amis ; ce qui semble confirmer l’appartenance à la maçonnerie d’une certaine partie du clergé de l’église Conciliaire.
- La guerre a fait rage entre Benoît XVI, appuyé sur les milieux romains qui lui sont fidèles, et la maçonnerie. (Qui l’a obligé à démissionner ??? comme cela a été dit et écrit…)
Le Bulletin d’André Noël poursuit :
« Les réseaux d’influence de Caroline Flourest sont importants, qui lui permettent de peser sur de nombreux média : elle est journaliste à « Charlie Hebdo », chroniqueur au « Monde » et à « France culture », tout en donnant des cours à Science Po Paris… Flametta Venner sur Internet a confié à son blog, ce qui s’est passé. Elle s’est empressée de révéler aux reporters suédois que Mgr Williamson soutenait des thèses négationnistes. Les journalistes n’en savaient rien. Leur interview, à l’origine, ne devait pas porter sur ce thème mais seulement sur l’établissement de la Fraternité S. Pie X dans leur pays. Toutefois, ainsi informés, ils changent d’orientation et interrogent Mgr Williamson d’emblée sur la Shoa… Pour elle (Flametta Venner), la levée des excommunications établit, si ce n’est la complicité, du moins la connivence entre le pape et l’évêque négationniste. »
Ainsi donc toute une frange de l’église Conciliaire en France, sous influence maçonnique, a combattu ouvertement contre Benoît XVI, qui, de son côté, s’est rapproché de la Fraternité Saint Pie X, pour y puiser un appui contre les tenants de l’imagerie républicaine laquelle s’oppose à la haute maçonnerie. C’est la raison de la poursuite du dialogue avec Écône jusqu’en juin 2012. Il est donc clair que Ratzinger soutient la haute maçonnerie judaïque dans sa construction du temple de l’Humanité, c’est-à-dire du règne de l’Antéchrist. »
Il n’est donc pas inintéressant de recouper ces informations avec celles d’un dossier circulant sur Internet à propos des « femen » ; ces « putes ukrainiennes », comme les appelle le réalisateur du dossier, ont été lancées dans les pattes de Civitas, à l’occasion de la première manif contre le mariage gay. On sait que les catholiques influencés par Civitas ont été accusés d’avoir « tabassé » des femen, alors qu’ils avaient en réalité attaqués et n’avaient fait que se défendre sans brutalité.
Or, le principal témoin à charge dans ces accusations calomnieuses était…Caroline Flourest. Ceci confirme que :
- La lutte fait rage entre « l’église » de la Rome cabaliste et la maçonnerie ;
- La maçonnerie noyaute les instances dirigeantes de « l’église Conciliaire » en France ; d’où le coup de poignard dans le dos des « évêques de France » contre La Manif pour Tous ;
- La poursuite des négociations de la Rome cabaliste avec Écône n’avait pour but, dans l’esprit de Ratzinger, que de mettre les « tradis » aux côtés des « catho conciliaires » contre la maçonnerie ;
- Pour la Rome cabaliste l’heure n’est pas à l’éclatement de la FSSPX ;
- L’affrontement ne saurait en rester là.
Complot contre le pape !
par Caroline Fourest
Écoutez : [audio:http://catholicapedia.net/audio/Caroline-Fourest_Complot_contre_le_pape.mp3|titles=France Culture|artists=Caroline Fourest]
« Ni moi ni la télévision suédoise ne connaissions à l’avance l’agenda du Vatican »
Le Monde.fr | • Mis à jour le | Propos recueillis par Propos recueillis par Jean-Baptiste Chastand
“Complotto contro Benedetto XVI entro 12 mesi morirà”
http://www.ilfattoquotidiano.it/2012/02/10/complotto-di-morte-benedetto-xvi/190221/
Abbé Bruno Schaeffer — R.I.P. —
Prions pour le repos de l’âme de M. l’abbé Bruno Schaeffer
Le District de France de la F$$PX à publié le Communiqué suivant :
* * *
Ordonné validement par Mgr Ngo Dinh Thuc, il a officié à l’église Saint Nicolas du Chardonnet (où il était réputé non una cum). Gravement malade depuis quelques années, opéré en août 2010, Virgo-Maria avait lancé deux neuvaines pour l’abbé Bruno Schaeffer, les 21 mars 2010 et 25 juillet 2010. L’abbé de Cacqueray (supérieur du District de France de la FSSPX, aux ordres des abbés Celier et Lorans) s’était à ce moment là abstenu de toute démarche spirituelle semblable, à propos de son confrère l’abbé Bruno Schaeffer, très malade…
Depuis lors, les relations entre l’abbé de Cacqueray et l’abbé Schaeffer ont semble-t-il évoluées suite peut-être (certainement ? $$) au don de l’abbé de son Prieuré de Notre Dame de le Sainte Espérance à Couloutre :
En mars 2012, après ses nombreux soucis de santé, Monsieur l’Abbé Schaeffer s’est déchargé du Prieuré de Notre Dame de le Sainte Espérance. Depuis la rentrée de septembre 2012, il a donné le château aux Dominicaines de Fanjeaux, qui y tiennent une école. Il continue d’habiter la ferme et a donné le Prieuré à la Fraternité Saint Pie X, l’aumônier actuel étant l’Abbé Joël Malassagne après l’Abbé Nicolas Pinaud.
Une école catholique hors contrat ouvre dans un mois (Le J.D.C. du 31/01/2012) :
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Prêtre atypique et très érudit, l’abbé Schaeffer était apprécié par tous (de l’una-cum aux non-una-cum…) (!!!)
Entrée à Écône en 1976, prié de se retirer en Mars 1977 (expulsé !) sous la profession de professeurs libéraux dont plusieurs disent depuis la nouvelle Messe. Sous l’autorité du RP Dom Gérard jusqu’en Décembre 1979, chassé au Monastère Ste Madelaine (du Barroux) pour n’avoir pas voulu accepter la validité de la “Nouvelle messe” et la légitimité de Jean-Paul II. Il recevra néanmoins l’Ordination Sacerdotale de Mgr. Ngô-dinh-Thuc le 19 Décembre 1981 à Toulon.
Oblat bénédictin, il est enfin devenu moine avant d’entrer dans son éternité. Bellaigue lui doit beaucoup. On se souviens d’avoir vu le Père Ange chez l’Abbé Schaeffer à Paris, en 1999, alors que les moines cherchaient à fonder en France.
L’Abbé Bruno Schaeffer, oblat régulier de saint Benoît, rejoint néanmoins la F$$PX où il est finalement accepté comme prêtre auxiliaire…
Ami de la F$$PX, en 2009 il est doyen des études d’Histoire à l’Institut Universitaire Saint-Pie X et ensuite vicaire à Saint Nicolas du Chardonnet.
« Non una cum » ou pas ?
Les avis sont partagés comme toujours en pareil cas lorsque la situation n’est pas claire et affichée franchement… La Fraternité professant publiquement son una cum, Mgr Fellay – anti sédévacantiste acharné (au moins pour les plus démunis “sans patrimoine immobilier” !) l’ayant accepté…
En réalité, on peut être sédévacantiste au sein de la Fraternité, comme le sont les abbés Guéguen au Canada où l’abbé Schaeffer (un guérardien) qui confesse à saint Nicolas du Chardonnet. Seulement, il ne faut pas le mentionner publiquement.
D’aucun disent qu’il chantait Oremus pro Pontifice nostro Benedicto à Saint Nicolas du Chardonnet d’autres, comme l’abbé Grossin le classait dans le camp « de ceux qui cherchent un accord avec le Vatican d’Eux »…
Oblat bénédictin de longue date, il est enfin devenu moine avant d’entrer dans son éternité à Bellaigue où il reposera, mais l’Abbé Chazal dans sa lettre du 21 septembre 2012 ayant dit que deux moines avaient quitté l’Abbaye de Bellaigue parce qu’ils sont (à l’Abbaye) en faveur de l’accord…
Dieu à jugé !…
Voici les différents avis :
« Une juste notion de l’autorité »
Article de l’abbé Xavier Grossin, dans La Tour de David, n° 28 Septembre-Octobre 2004
http://frat.canalhistorique.free.fr/200412/20041201_grossin.htm
Cette Fraternité a toujours été divisée en deux camps :
1- Ceux qui cherchent un accord avec le Vatican d’eux, une reconnaissance canonique (juridique) par « eux », afin de ne pas devenir soi-disant « schismatiques » à plus ou moins long terme. Les prêtres qui se reconnaissent dans ce courant sont les abbés Aulagnier, de Tanoüarn, Célier, Schaeffer, Laguérie, Héry, Bonneterre, pour les plus connus.
2- Ceux qui ne veulent en aucun cas, et sous aucun prétexte, être récupérés par « eux ». De ce courant sont Mgr Williamson, Mgr de Galaretta, l’abbé Pivert, l’abbé Vignalou, l’abbé François, l’abbé André.
(…)
La nature ayant horreur du vide, certains se sont autoproclamés « maîtres à penser » de Tradiland. Je veux parler de l’abbé de Tanoüarn, l’abbé Célier, l’abbé Schaeffer : le trio infernal de l’Institut Saint Pie X, tous les trois « doyens » d’une section.
* * * * *
L’abbé Schaeffer est chaque année aux ordinations à Écône, par ailleurs, aux saluts du Saint-Sacrement dudit abbé à Saint-Nicolas, vous ne manquerez pas le : Oremus pro Pontifice nostro Benedicto.
Pour “Pluchon” (sur les fora) cela ne fait pas de doute : « …J’ajouterais également que si on lui demande s’il est ou non una cum, il ne se défile pas, et qu’il suffit d’être son cérémoniaire (ainsi que cela m’arrive régulièrement) pour s’en rendre compte… »
Ennemond, le perroquet de Suresnes, « l’homme qui saute sur les cercueils » (voir ci-dessous) rapporte aussi le fait :
« On dit que je suis un guérardien tradi-oecuméniste ! En fait, de guérardien, il n’en avait que l’ombre puisqu’à Saint-Nicolas on ne peinait nullement à l’entendre entonner l’oremus pro pontifice nostro Benedicto lors des saluts. »
* * *
Ennemond a de suite récupéré sous forme de panégyrique, la mémoire de l’Abbé Schaeffer sur le Forum Catholique :
En 1974, Chaban-Delmas avait publié une dépêche annonçant sa candidature aux élections présidentielles, alors que les funérailles de Georges Pompidou n’étaient pas encore terminées. Un député s’était fendu d’un mot cruel mais juste : il a sauté à pieds joints sur le cercueil du défunt.
Voilà exactement la démarche d’Ennemond. On connaissait « l’homme qui rit dans les cimetières » (Poincaré d’après Bernanos). Voici « l’homme qui saute sur les cercueils ».
9 août 2013
[Ennemond] M. l’abbé Bruno Schaeffer, oblat de saint Benoît
R.P. Bruno Schaeffer, osb, devrais-je dire.
http://tradinews.blogspot.fr/2013/08/ennemond-m-labbe-bruno-schaeffer-oblat.html
Une nouvelle “invention” de Mgr Williamson !!!!
Mgr Williamson est un petit malin ! Après le sosie de Paul VI, voici un nouveau sosie qui surgit de sa boite et Mgr nous explique sans rire que la secte conciliaire EST ce sosie. L’extrait est suffisamment explicite pour qu’il n’y ait pas besoin d’autres précisions que de mettre en gras et en couleur certains passages, mots ou expressions ! L’on peut néanmoins se poser la question de savoir qui, dans cette affaire, est le plus “fou” : le sosie “catholique” ou Mgr ?!!!…
Interview de Mgr Williamson par Jérôme Bourbon dans RIVAROL du 2 août 2013 :
(…) Dès lors les catholiques croyants (sic!) n’ont à se faire aucun souci pour l’infaillibilité de ces néo-canonisations. Elles procèdent “d’un sosie de l’Église catholique”. (C’est nouveau…ça vient de sortir !)
Mais alors qu’est-ce que ce sosie ? Question délicate (), parce que pour deux sous (sic!) on se fait traiter de “sédévacantiste”, mot qui arrive actuellement à effarer les braves gens presqu’autant que le mot “antisémite”. (On admirera le rapprochement !!!) Mais il s’agit de cerner la réalité, de « porter un jugement juste », comme dit Notre-Seigneur, et de ne pas se laisser tromper par les apparences, les émotions ni les mots.
Donc en réalité, par ce que Sœur Lucie de Fatima (elle aussi remplacée par un sosie) a nommé une « désorientation diabolique », les hommes d’Église depuis les années 1950 et 1960 ont laissé pervertir leur foi catholique par les idées et idéaux de la Révolution au sens large du mot, à savoir par cette insurrection radicale de l’homme moderne contre son Dieu et Créateur. Pourtant ces traîtres restent les hommes d’Église dans ce sens qu’il n’y en a pas d’autres qui « occupent la chaire de Moïse », comme dit Notre-Seigneur (Mt. XXIII, 2).
Autrement dit, le sosie en question est l’Église occupée non pas par des hommes qui ne sont pas des hommes d’Église, mais par des hommes dont les têtes sont occupées par une nouvelle religion qui n’est absolument pas catholique. Ce qui n’empêche pas que dans cette Église faussée (sic!!!), quelques évêques, plusieurs prêtres et bon nombre de fidèles peuvent (sic!) avoir gardé la Foi catholique. Ils se trouvent sur une pente glissante (resic!) et bien dangereuse (reresic!), mais on ne peut pas dire qu’ils soient en-dehors de la vraie Église.
Bref, je traiterais avec ces autorités de la Néo-église comme j’agirais envers un père de famille provisoirement fou (sic!). Je ne prêterais aucune attention à sa folie si ce n’est l’attention nécessaire pour observer le moment où sa folie prend fin (c’est à dire sa conversion…euh…sa guérison !), et je ne cesserais de l’aimer (c’est beau !!!!), et même de respecter l’autorité intrinsèque à sa qualité de père (SIC!). (…)
Ndlr du CatholicaPedia : Les accentuations sont de nous.
Rivarol n°3105 du 2/8/2013
Mgr Williamson : “Mgr Fellay est un traître”
La politique de rapprochement de Mgr Fellay avec ce que Mgr Lefebvre appelait la “Rome moderniste” a conduit à des tensions et à des déchirures au sein de la Fraternité Saint-Pie X. Afin que nos lecteurs puissent se faire par eux-mêmes une idée sur la question, nous donnons la parole aux deux principaux chefs de file de l’opposition à la politique de la direction de la FSSPX qui ne sont en général jamais interrogés par les media. Mgr Richard Williamson, que l’on ne présente plus, et l’abbé Joseph Pfeiffer, chef de la FSSPX de Stricte Observance, nous expliquent ainsi librement leur position.
(Les trois premières questions et réponses sur l’affaire Williamson et la Shoah, que l’on peut lire en intégralité dans RIVAROL ont été supprimées dans cette version sur le Forum Catholique Interview-choc de Mgr Williamson dans RIVAROL par Petrus ( ((Peudo de Jérôme BOURBON sur les Fora))) 2013-07-31 21:45:44 : http://www.leforumcatholique.org/message.php?num=728065)
R. : Il y a quelques semaines a été rendu publique le fameux préambule doctrinal du 15 avril 2012 dans lequel Mgr Fellay reconnaît explicitement la promulgation légitime de la nouvelle messe, accepte le nouveau code de droit canon de Jean Paul II et affirme la validité de tous les nouveaux sacrements de l’église conciliaire. Que pensez-vous de ce document qui n’a jamais été clairement rétracté sur le fond ?
Mgr W. : La Déclaration Doctrinale (ou Préambule Doctrinal) du 15 avril, 2012, soumis aux autorités romaines par Mgr Fellay et son Conseil Général comme base d’un accord pratique à l’avenir entre Rome et la Fraternité St Pie X, est un désastre du premier ordre. Elle représente la capitulation essentielle de Mgr Fellay devant la Rome moderniste. Acceptée par Rome, elle aurait mis fin à l’œuvre de Mgr Lefebvre, cette œuvre héroïque de résistance à l’apostasie par ailleurs presque totale des hommes de l’église conciliaire. Et Mgr Fellay n’a nullement rétracté la doctrine pourrie de cette Déclaration. Tout indique au contraire qu’il entend mener à bout sa propre œuvre de destruction de celle de Mgr Lefebvre. Si on ne réussit pas à faire démissionner Mgr Fellay, c’est la fin de la Fraternité St-Pie X de Mgr Lefebvre.
R. : Par ailleurs, que pensez-vous de la déclaration doctrinale des trois évêques de la FSSPX du 27 juin 2012 et notamment de son paragraphe 11 qui ouvre la voie au principe d’un accord pratique avec la Rome moderniste ? Comment expliquez-vous que vos deux confrères dans l’épiscopat, Mgr Tissier et Mgr de Galarreta, qui avaient cosigné avec vous le 7 avril 2012 une lettre contre la politique “rallimentiste” de la maison générale aient depuis tourné casaque et semblent défendre Mgr Fellay ?
Mgr W. : La Déclaration des trois évêques du 27 juin n’est guère meilleure. Elle a été conçue et pondue pour calmer le jeu, pour apaiser les esprits catholiques mis en état d’alerte par les agissements du Quartier Général de la Fraternité et ses efforts de rallier la Rome Conciliaire, efforts devenus publics à partir du mois de mars, 2012. Mais attention ! Très clairement le paragraphe 11 laisse encore la porte ouverte à la trahison de la Fraternité par un accord pratique et non doctrinal avec les autorités romaines, et on décèle partout ailleurs dans cette nouvelle Déclaration la main de Mgr Fellay, à savoir des mots habilement choisis pour dire le contraire de ce qu’ils paraissent dire. Apparemment on critique la nouvelle religion. De fait on y va avec le dos de la cuillère. Document à étudier de près. Un catholique ne peut faire confiance à rien de ce qui sort actuellement du Menzingen de Mgr. Fellay.
R. : Pouvez-vous évaluer les forces qui résistent ouvertement aujourd’hui à la politique “accordiste” de Menzingen ? Comment expliquez-vous que la résistance soit numériquement si modeste ?
Mgr W. : Pourquoi la résistance à ces infamies de Menzingen, à cette trahison affreuse de la Foi par ces chefs de la Fraternité, a-t-elle été si peu vigoureuse ? Bonne question. Ma réponse serait que le monde moderne est profondément malade. Après Vatican II la résistance n’a pas été forte dans la totalité de l’Église. 50 ans plus tard la résistance à la même maladie est encore moins forte. L’homme moderne est pourri, il est mourant.
Mais les catholiques croyants et clairvoyants ont commencé à réagir. La « Résistance » a éclaté d’abord aux États-Unis au printemps de l’année dernière, elle s’est manifestée peu après en Amérique du Sud et en Angleterre, mais en Europe continentale elle n’est pas pressée. Je pense pourtant qu’elle viendra, parce que pas tout le monde ne veut tourner le dos à la vérité, et elle fera son chemin, lentement mais sûrement. Les Italiens disent, « Chi va piano va sano, chi va sano va lontano ». La Résistance ira loin — jusqu’au Ciel, si Dieu veut !
R. : Des fidèles de la Fraternité ayant manifesté de la sympathie pour la résistance ont été privés de communion ou/et d’absolution d’après divers témoignages. Par ailleurs, à la suite de la lettre ouverte des 37 prêtres de la FSSPX à Mgr Fellay, plusieurs ecclésiastiques de la Fraternité qui ont été sanctionnés et ont reçu un « décret pénal » (sic) ont porté plainte pour piratage de leur messagerie électronique, usurpation d’identité, faux et usage de faux. Que pensez-vous de l’emploi de telles méthodes à l’égard de ces prêtres ?
Mgr W. : De telles méthodes sont une honte, et péché grave au regard de la saine moralité, mais elles sont tout à fait normales et tout à fait justifiées au regard du libéralisme fantaisiste et tyrannique qui s’est emparé de la direction de la Fraternité St-Pie X. Le libéralisme est l’adoration de la liberté humaine à la place de l’adoration de Dieu, donc au fond c’est la croisade contre Dieu. Or Dieu est divin, donc cette croisade libérale a une dimension divine, donc la fin justifie les moyens. Donc Mgr Fellay et ses complices sont convaincus qu’ils ont le droit de faire n’importe quoi pour écraser — je dis bien écraser — toute résistance à leur ralliement à la Rome conciliaire. Mais un tel délire ne date pas d’hier. Notre-Seigneur n’a-t-il pas prédit à ses Apôtres que la synagogue les mettrait à mort au nom de la vraie religion ? (Jn. XVI, 2)
R. : Que pensez-vous des premiers pas de François Ier, de sa collusion encore plus grande avec le judaïsme, l’islam, de son immigrationnisme, et de sa volonté de “canoniser” avant la fin de l’année Jean Paul II et Jean XXIII ? N’est-ce pas là une façon de “canoniser” Vatican II ? Et cela ne pose-t-il pas le problème de l’autorité, tous les manuels de théologie d’avant Vatican II enseignant que le pape est infaillible lorsqu’il procède à des canonisations ? D’après les théologiens catholiques il s’agit en effet d’une certitude théologique. Que pensez-vous de tout cela ?
Mgr W. : L’acharnement dont font preuve les chefs de l’église conciliaire pour canoniser les pontifes conciliaires (tous les pontifes depuis Jean XXIII) manifeste la ferme volonté des ennemis de Dieu d’en finir avec la religion catholique et de la remplacer par la nouvelle religion du Nouvel Ordre Mondial. Dès lors à une néo-église correspondent des néo-saints à fabriquer par une procédure démantelée et “rénovée” pour les “canoniser”. Comme toujours avec le modernisme, les mots restent les mêmes, mais le contenu est complètement différent. Dès lors les catholiques croyants n’ont à se faire aucun souci pour l’infaillibilité de ces néo-canonisations. Elles procèdent d’un sosie de l’Église catholique.
Mais alors qu’est-ce que ce sosie ? Question délicate, parce que pour deux sous on se fait traiter de “sédévacantiste”, mot qui arrive actuellement à effarer les braves gens presqu’autant que le mot “antisémite”. Mais il s’agit de cerner la réalité, de « porter un jugement juste », comme dit Notre-Seigneur, et de ne pas se laisser tromper par les apparences, les émotions ni les mots.
Donc en réalité, par ce que Sœur Lucie de Fatima a nommé une « désorientation diabolique », les hommes d’Église depuis les années 1950 et 1960 ont laissé pervertir leur foi catholique par les idées et idéaux de la Révolution au sens large du mot, à savoir par cette insurrection radicale de l’homme moderne contre son Dieu et Créateur. Pourtant ces traîtres restent les hommes d’Église dans ce sens qu’il n’y en a pas d’autres qui « occupent la chaire de Moïse », comme dit Notre-Seigneur ( Mt. XXIII, 2).
Autrement dit, le sosie en question est l’Église occupée non pas par des hommes qui ne sont pas des hommes d’Église, mais par des hommes dont les têtes sont occupées par une nouvelle religion qui n’est absolument pas catholique. Ce qui n’empêche pas que dans cette Église faussée, quelques évêques, plusieurs prêtres et bon nombre de fidèles peuvent avoir gardé la Foi catholique. Ils se trouvent sur une pente glissante et bien dangereuse, mais on ne peut pas dire qu’ils soient en-dehors de la vraie Église.
Bref, je traiterais avec ces autorités de la Néo-église comme j’agirais envers un père de famille provisoirement fou. Je ne prêterais aucune attention à sa folie si ce n’est l’attention nécessaire pour observer le moment où sa folie prend fin, et je ne cesserais de l’aimer, et même de respecter l’autorité intrinsèque à sa qualité de père.
R. : Benoît XVI est considéré par les media comme un « pape émérite », s’habille en blanc comme son successeur, porte comme lui la calotte, les deux hommes se rencontrent devant les caméras. Cette façon de se moquer de la papauté n’est-elle pas un signe parmi d’autres qu’ils ne croient pas eux-mêmes être (ou avoir été) les vicaires du Christ ?
Mgr W. : Plutôt que de dire que Benoît XVI et le Pape François ne croient pas qu’ils soient Papes, je dirais que l’un et l’autre conçoivent à leur propre manière ce que c’est que d’être Pape. Par exemple leurs deux façons de concevoir cette fonction ne sont-elles pas différentes entre elles ? C’est le subjectivisme qui fait que l’un et l’autre se sentent libres d’adapter à ce qu’ils pensent être les besoins de l’heure l’institution absolument objective et immuable de Notre-Seigneur. Et les ennemis de Dieu se gaussent du ridicule auquel ils soumettent ainsi l’institution de Notre-Seigneur. C’est pour cela qu’on les a mis sur le Siège de Pierre. Patience. Dieu sait ce qu’il fait, et il n’a pas démissionné !
R. : Les “accordistes” et les anti-“accordistes” à la FSSPX s’envoient régulièrement à la figure des citations authentiques mais totalement contradictoires de Mgr Lefebvre, les unes allant dans le sens d’un accord pratique (« laissez-nous faire l’expérience de la Tradition »), les autres refusant tout accord avant toute « conversion doctrinale de la Rome moderniste ». Les tensions qui existent au sein de la FSSPX et des communautés amies n’ont-elles donc pas pour origine les propres contradictions et fluctuations internes du fondateur qui a d’abord et avant tout été un pragmatique ? De plus, peut-on d’un côté affirmer que la nouvelle messe est un poison pour la foi, que le nouveau code de droit canon est entaché d’erreurs voire d’hérésies, que Vatican II est lui aussi hétérodoxe voire hérétique et en même temps prétendre que tout cela vient de l’Église catholique et du vicaire du Christ ? N’est-on pas là en face d’une impasse intellectuelle et doctrinale, d’une aporie qui explique en grande partie ce qui se passe aujourd’hui mais aussi les précédentes scissions qui, à intervalles réguliers, ont marqué l’histoire de la FSSPX ? Vingt-cinq ans après les sacres n’est-il pas temps de procéder sereinement par souci de la vérité et par cohérence doctrinale à un droit d’inventaire du “lefebvrisme” ?
Mgr W. : Je ne crois pas qu’il faille dire que Mgr Lefebvre était avant tout un pragmatique, ni qu’il se contredisait. C’était avant tout un homme de foi et de doctrine. Il était bien pragmatique, mais toujours au service de la Foi. Comme tous les catholiques à partir de la scission entre l’Autorité et la Vérité réalisée par Vatican II, il était déchiré entre son respect de l’Autorité et son amour de la Vérité, mais chez lui c’était toujours la Vérité qui primait sur l’Autorité, comme il faut qu’elle le fasse. Donc toute contradiction entre ses paroles en faveur de l’une et de l’autre est plus apparente que réelle, comme il ressort du livre récent de l’abbé Pivert, Mgr Lefebvre, Nos Rapports avec Rome. Et les sacres de 1988 ont été la conclusion logique et l’épanouissement naturel de toute sa vie précédente au service de l’Église.
Mais on ne va pas diviniser Mgr Lefebvre pour autant. Ce qui est vrai, c’est que Mgr Lefebvre était quand même un fils de son époque, et alors il n’a pas tout à fait échappé à ce que j’ai l’habitude d’appeler le “Cinquantisme”, à savoir cette forme que prenait le catholicisme des années 1950, caractérisé en bref par un excès de respect pour les autorités de l’Église, excès qui a conduit directement à la catastrophe du Concile. Par exemple après les sacres de 1988, Mgr Lefebvre a lu le grand ouvrage anti-libéral d’Emmanuel Barbier, et on témoigne ( ((Monseigneur lit Louis-Hubert Remy…))) qu’il en aurait dit, « Si j’avais lu cet ouvrage avant de fonder Écône, j’aurais donné à mon séminaire une autre orientation », à savoir davantage contre-révolutionnaire. En effet, les prêtres formés dans les divers séminaires de la Fraternité-St Pie X sont en général des prêtres admirables pour leur piété sacerdotale, mais trop peu d’entre eux ont compris la malice profonde de ce monde moderne, en apparence si gentil et innocent, mais en réalité faisant la guerre à Dieu. Ce manque de formation contre-révolutionnaire se fait payer chèrement dans la crise actuelle de la Fraternité et il n’est pas sûr qu’elle survivra.
R. : La promotion-sanction du dynamique et anti-“ralliériste” abbé Xavier Beauvais qui quittera lors du premier trimestre 2014 Saint-Nicolas pour la maison autonome d’Espagne et du Portugal où la FSSPX n’a qu’une poignée de fidèles et son remplacement à Paris par le “ralliériste” abbé Patrick de La Rocque, fondateur de la Lettre à nos frères prêtres, membre éminent du GREC et qui avait ouvert un magnum de champagne en 2007 pour remercier Benoît XVI du “Motu Proprio” qui affirme la primauté de la “messe de Luther” sur celle de toujours ne témoignent-ils pas de la volonté inchangée de Mgr Fellay de se placer à terme sous la dépendance de la Rome moderniste ?
Mgr W. : En effet, l’une des preuves que Mgr Fellay ne change absolument pas de cap, mais ne fait que reculer pour mieux sauter vers la Rome conciliaire, c’est l’annonce que l’abbé Beauvais doit être remplacé à St-Nicolas du Chardonnet à Paris par l’abbé de la Rocque. Ce dernier est bien brave, mais il est loin d’être aussi ferme et clairvoyant que l’abbé Beauvais. Hélas, on peut craindre que l’abbé Beauvais n’ “obéisse” à sa mutation, par respect excessif de l’autorité qui trahit la Foi. C’est la grande maladie de tant de “bons” évêques et prêtres après Vatican II. Prions pour l’abbé Beauvais. Il ne suffit plus aujourd’hui d’être un “bon” prêtre. Notre-Seigneur a besoin de héros !
R. : En France la loi Taubira instituant le « mariage homosexuel » a été votée et est appliquée malgré une très forte mobilisation populaire. Que vous inspire cette abominable législation dans un pays qui fut la fille aînée de l’Église ?
Mgr W. : On dit en latin, la corruption de ce qui est meilleur fait le pire. Plus la France est bonne, plus elle est mauvaise lorsqu’elle se corrompt. La même règle s’applique à toutes les personnes, familles et nations. Patience. On se souvient que Pie X prophétisait une glorieuse résurrection de la France, aujourd’hui si abîmée. Et il n’est pas difficile de prévoir qu’elle se remettra à la tête des nations, non pas parce qu’elle cherchera sa gloire nationale, pas du tout, mais parce qu’elle ne cherchera plus rien d’autre que la gloire de Dieu, et la Royauté Sociale, Mondiale, et Globale, de son divin Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ. Vive la France qui s’oubliera elle-même, et ne voudra servir que Dieu, Dieu et Dieu !
Jérôme BOURBON.
RIVAROL
Hebdomadaire de l’opposition nationale et européenne
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Mgr Williamson : c’était prévisible
Le « rabatteur mitré » ((Selon l’expression de feu Virgo-Maria…)) Mgr Williamson qui continue patiemment son travail de contrôle du 2ème anneaux (una cum) ((http://www.virgo-maria.org/articles/2008/VM-2008-03-15-A-00-Williamson-Diaporama.pdf et
http://www.virgo-maria.org/articles/2008/VM-2008-03-15-Diaporama_Williamson_2_anneaux.pdf
Une série d’articles de VM sur l’action véritable et occulte de l’ex-anglican au sein de la FSSPX pour livrer la Tradition catholique aux mains de l’église Conciliaire de Ratzinger (à l’époque… ou Bergo(go)glio aujourd’hui).
Mgr Williamson agit sur la branche réfractaire una cum de la F$$PX – FSSPX-SO –, tandis que l’abbé Ricossa agit sur la branche « non una cum »… Une double stratégie de contrôle des 2 anneaux !)) vient de publier — avec une certaine satisfaction — un COMMENTAIRE ELEISON (le N°314) pour rappeler son discours de 1994 au Brémien et conclure (par le titre) que « c’était prévisible » !
Il y a presque 20 ans un évêque de la Fraternité St Pie X a montré qu’il était possible de prévoir cette trahison de l’œuvre de Mgr. Lefebvre qui a failli se réaliser en 2009 et en 2012, et qui risque encore d’avoir lieu. Perturbé par ce qu’il avait observé du narcissisme et du manque de sérieux de la part des participants au Chapitre Général (électif) de la FSSPX qui venait d’avoir lieu, voici en résumé (avec quelques citations directes) ce qu’il a dit au Brémien en France le 17 juillet, 1994 (Voir le texte original sur l’Internet : Un évêque s’est levé « le Brémien ») :–
Virgo-Maria écrivait à l’époque :
Conférence de Mgr Williamson au Brémien
18 juillet 1994
Conférence de Mgr Williamson du 18 juillet 1994 au Brémien. Entrée en campagne de Mgr Williamson contre Mgr Fellay et pour prendre la posture du faux leader de la réaction et du refus de tout accord, mais en réalité en accord secret avec son binôme l’abbé Schmidberger. Cette conférence, qui suit l’élection de Mgr Fellay, est très significative de l’instauration d’une fausse dialectique contrôlée afin de prendre la main sur la FSSPX, pour le compte final de l’église Conciliaire. En effet, l’élection de Mgr Fellay en 1994 avait dérouté le clan du ralliement de la FSSPX.
Écoutez cette conférence de 1994 :
[audio:http://catholicapedia.net/audio/1994-07-18-Mgr_Williamson_Le_Bremien.mp3|titles=Conférence au Brémien|artists=Mgr Richard Williamson]
Depuis son renvoi officiel de la F$$PX par le « Truqueur mitré » ((Selon l’expression de feu Virgo-Maria…
cf. Virgo-Maria N° 835 : http://www.virgo-maria.org/articles_HTML/2010/009_2010/VM-2010-09-05/VM-2010-09-05-A-00-Mgr_Williamson-Echec_des_discussions.html)) , le 2ème anneaux (version una cum) se met en place comme nous vous l’annoncions le 25 octobre 2012 :
La Taupe N°1 étant maintenant exclue de la structure officielle de la F$$PX, le 2ème anneaux – dévoilé et expliqué de puis 6 ans par Virgo-Maria (excommunié par l’abbé de Cacqueray !) se met en place… Tout se déroule selon le plan prévu !
Des dizaines de niais, ne voulant pas lire les dossiers factuels toujours disponibles sur le site de Virgo-Maria.org, se réjouissent que leur Héros – maintenant libéré – pourra défendre la Tradition !!!
Cf. Lettre Ouverte à S. E. Mgr Fellay sur une “exclusion”
En effet, après deux voyages entrepris depuis la mi-décembre 2012, en Amérique du Nord et en France, entre le 24 mai et le 6 juin 2013 Mgr Williamson a visité avec l’abbé François Chazal une bonne partie de son troupeau de quelque 400 âmes, et en a confirmé plus de 50 dans la Corée du Sud, aux Philippines et à Singapour.
Et bien que le MetaBlog de l’abbé G. de Tanoüarn rapportait le 1 juin 2012 : « Mgr Williamson ne fondera pas, et ne sacrera pas », tout se met en place autour de lui pour le convaincre à agir…
L’abbé Cardozo créant un pré-séminaire au Brésil (cf. Avec l’Immaculée : http://aveclimmaculee.blogspot.fr/2013/07/un-pre-seminaire-au-bresil.html) ; Avec l’Immaculée l’enjoignant de sacrer pas moins de 7 évêques ! (et il faut voir lesquels !!! L’abbé Joseph Pfeiffer, l’abbé Chazal, Dom Thomas d’Aquin, l’abbé Juan Carlos Ortiz, le Père Jean de Morgon, l’abbé Girouard et le bouquet final : Père Marie-Dominique !!!, cf. Avec l’Immaculée : http://aveclimmaculee.blogspot.fr/2013/06/mgr-williamson-commentaire-eleison-du_15.html) ; une vingtaine de prêtres et de religieux l’on rejoint pour fêter le 25ème ANNIVERSAIRE des consécrations épiscopales et ont signés une «DÉCLARATION DE LA RÉSISTANCE DE LA FSSPX POUR LE 25ème ANNIVERSAIRE des consécrations épiscopales» : (cf. Avec l’Immaculée : http://aveclimmaculee.blogspot.fr/2013/06/declaration-de-la-resistance-de-la.html) : Abbé Joseph Pfeiffer ex-FSSPX, Dom Tomas de Aquino O.S.B., Père Jahir FBMV, Abbé Jean-Michel Faure ex-FSSPX, Abbé Ronald Ringrose, Abbé Juan Carlos Ortiz ex-FSSPX, Abbé Hugo Ruiz ex-FSSPX, Abbé Ernesto Cardozo ex-FSSPX, Père Joaquim FBMV, Abbé Richard Voigt ex-FSSPX, Abbé David Hewko ex-FSSPX, Abbé François Chazal ex-FSSPX, Abbé Valan Rajakumar ex-FSSPX, Abbé Patrick Girouard ex-FSSPX, Abbé René Trincado ex-FSSPX, Abbé Olivier Rioult ex-FSSPX, Dom Rafael O.S.B., Abbé Edgardo Suelo ex-FSSPX, Frère Placide O.S.B., Frère André O.S.B. …
À la mi-juillet, Mgr Williamson vient de confirmer et ordonner sous condition l’abbé Juan Antonio Iglesias ancien laïc (déguisé en prêtre) du novus ordo :
Walsigham, Juillet 2013
Mgr Williamson a confirmé et ordonné sous condition l’abbé Juan Antonio Iglesias, un prêtre espagnol de Santander, en Espagne. L’abbé Iglesias a accompagné les fidèles de la Résistance anglaise pendant leur pèlerinage de réparation. Il a dirigé le Rosaire, écouté des confessions et a célébré la messe. The Recusant publiera bientôt un article dans lequel l’abbé Iglesias se présentera lui-même. Prions tous pour l’abbé Iglesias, ancien prêtre du novus ordo, qui donne un exemple de courage que nous voudrions bien voir chez nos prêtres de la Fraternité saint Pie X.
(Cf. http://aveclimmaculee.blogspot.fr/2013/07/un-nouveau-pretre-pour-la-resistance.html — http://www.therecusant.com/apps/blog/show/30583143-a-new-priest-for-the-resistance)
[ngg_images gallery_ids= »1″ display_type= »photocrati-nextgen_pro_slideshow »]
Cet abbé Juan Antonio Iglesias a donc eu une « très bonne » formation dans l’église Conciliaire… n’en doutons point ! ses « fidèles » seront donc gâtés…
Ndlr du CatholicaPedia : Les accentuations sont de nous.
Numéro CCCXIV (314) |
20 juillet, 2013 |
C’ÉTAIT PRÉVISIBLE
Il y a presque 20 ans un évêque de la Fraternité St Pie X a montré qu’il était possible de prévoir cette trahison de l’œuvre de Mgr. Lefebvre qui a failli se réaliser en 2009 et en 2012, et qui risque encore d’avoir lieu. Perturbé par ce qu’il avait observé du narcissisme et du manque de sérieux de la part des participants au Chapitre Général (électif) de la FSSPX qui venait d’avoir lieu, voici en résumé (avec quelques citations directes) ce qu’il a dit au Brémien en France le 17 juillet, 1994 (Voir le texte original sur l’Internet : Un évêque s’est levé le Brémien) :–
On aimerait bien pouvoir dire que dans la Fraternité nous ouvrons des maisons partout, que nous construisons, nous abordons de nouveaux pays, nous avons des vocations, que tout le monde est beau et gentil et jeune et enthousiaste, que nous avons quatre évêques, et ainsi de suite. « Mais pourquoi la Fraternité jouirait-elle d’une protection spéciale contre ces forces, aujourd’hui déchaînées, qui ont balayé des milliers d’excellents évêques et prêtres dans l’Église officielle ? (…) Quelles sont les qualités, les garanties de la Fraternité ? » La jeunesse ? Ah oui, la jeunesse ! Elle est gentille, belle et physiquement forte, mais qu’en est-il de l’âge, de l’expérience et de la sagesse qu’apportent les ans ? Comment veut-on que la jeunesse soit sage ?
Dans les années 1950 et 1960 l’Église semblait se porter bien, semblait offrir une résistance héroïque aux assauts du monde après-guerre. En Angleterre et aux États-Unis une foule d’âmes se convertissait tous les ans, en sorte que le monde semblait être sur le point de se convertir à la foi catholique. Mais que s’est-il passé ? Exactement le contraire. Avec Vatican II, la vérité a baissé les armes et c’est l’Église catholique qui s’est rendue au monde moderne.
Alors qu’il me soit permis de vous offrir un scénario parallèle pour la Fraternité. Dans les années 1990 la gentille petite Fraternité avec tous ses merveilleux petits prêtres résiste héroïquement aux défaillances et aux trahisons de l’Église officielle, et il y a des conversions, et les gens se rendent compte que la Néo-église est fausse et ne marche pas. Mais au moment même où l’Église officielle semble sur le point de se rendre, que pourrions-nous voir ? Je ne dis pas que nous le verrons, mais que pourrions-nous voir ?– la Fraternité qui se rend et rallie l’Église officielle. Car si l’Église Universelle a pu s’effondrer, pourquoi pas d’autant plus la petite Fraternité ?
Et voici encore une considération. Avant Vatican II toute Congrégation et Société catholique avait au-dessus d’elle les Congrégations de la Curie romaine, en sorte que « si quelque chose allait mal dans une Société, y compris une défaillance de la part de ses chefs, chose toujours humainement possible, alors on pouvait à tout moment faire appel à Rome, et Rome pouvait intervenir. » Autrefois elle intervenait en général pour le mieux, tandis qu’aujourd’hui elle intervient en général pour le pire, ce qui fait en effet « qu’il est mieux de ne plus se trouver sous l’autorité de Rome, mais attention ! Il y a un prix à payer, à savoir qu’il n’y a plus personne au-dessus de nous autres, et alors notre Conseil Général, notre petit Supérieur Général constituent le plafond ! Danger ! » La Fraternité ne peut en recourir qu’à elle-même. Or Mgr Lefebvre avait 65 ans lorsqu’il a fondé la Fraternité. En 1994, de combien d’hommes d’un âge mûr et d’une longue expérience dispose-t-elle ?
Bref, pourquoi la Fraternité devrait-elle être à l’abri des problèmes de l’Église Universelle ? Je ne veux pas que la Fraternité se casse, et que Dieu me donne de ne jamais rien faire pour qu’elle se casse, mais je dois dire que cette cassure ne me surprendrait point. Le Bon Dieu peut bien préserver la Fraternité, mais il peut tout aussi bien lui permettre de prendre le chemin de la faiblesse humaine, pour que nous nous rendions compte à quel point nous sommes par nous-mêmes faibles. Nous avons besoin de la sagesse, et d’une aide particulière de Dieu.
Kyrie eleison.
* * *
Voir aussi :
L’ex-anglican de la FSSPX devenu évêque,
Monseigneur Williamson : un leurre
http://virgo-maria.org/D-Mgr-Williamson-leurre/index_mgr_williamson_leurre.htm
2è anneaux :
http://wordpress.catholicapedia.net/?p=5365
Le réseau Williamson
Mgr Williamson rejoint la FSSPX-SO
C’est quasi officiel : l’évêque négationniste exclu de la Fraternité sacerdotale Saint Pie X il y a quelques mois rejoint bien les rangs de la Fraternité dite « de la stricte observance » (FSSPX-SO), créée l’été dernier par d’autres dissidents, puisqu’il figure parmi les signataires d’une lettre adressée par le groupe aux fidèles lefebvristes : « sans aucun esprit de révolte, sans amertume et sans aucun ressentiment, reprenant les propres paroles de Mgr Lefebvre, nous avons l’intention de continuer notre œuvre de défense de la Tradition usant tous les moyens dont la Providence nous pourvoira, nous occupant du salut des âmes, de la formation des candidats au sacerdoce, de la formation des religieux et religieuses, de l’existence d’écoles catholiques et du soutien des familles catholiques afin que la société se soumette de nouveau au suave joug de Notre-Seigneur Jésus-Christ, roi des nations et de tout l’univers. Nous lançons un appel à tous ceux qui ont le même idéal, à s’unir à nous afin qu’au sein de la Tradition ne domine pas le mouvement qui vise à une soumission désastreuse à la Rome néo-moderniste qui s’est manifestée clairement dans les lettres, les déclarations et autres documents des actuels supérieurs de la Fraternité Saint Pie X ces derniers mois ».
Natalia Trouiller
Créé le 06/02/2013 / modifié le 06/02/2013 à 14h19
http://www.lavie.fr/religion/lamatinale/mgr-williamson-rejoint-la-fsspx-so-06-02-2013-36050_400.php
F$$PX : Le flop du « branding » !
Retour sur les 25 ans des sacres épiscopaux de Mgr Lefebvre…
Max Barret présent aux cérémonies d’Écône des 27 et 28 juin dernier, nous donne dans son « Courrier de Tychique » N° 463, des informations sur le « flop magistral » du jubilé des ¾ évêques sacrés en 1988 ainsi que des ordinations du lendemain.
* * *
Le flop du « branding » !
Nous ne connaissons pas, évidemment, le coût de cette opération destinée à forger une « image de marque commerciale » pour la FSSP X afin de la rendre plus attractive au bon peuple ! (cf. « Courrier de Tychique » n°461)
Ce que nous avons pu constater, par contre, lors des cérémonies des 27 et 28 juin dernier, c’est que… c’est raté ! Pour le jubilé de trois des quatre évêques sacrés en 1988, on ne pouvait compter que quelque 2 à 300 fidèles dans la vaste prairie… Pas plus ! … Pour les ordinations du lendemain ce qui s’offrait à nos regards stupéfaits c’était le nombre de chaises vides !… Du jamais vu !… Les quelques amis auxquels je m’étais risqué à estimer à 30 % de chaises vides … me trouvèrent bien optimistes !… Ils avançaient 50 % mais je ne cautionne pas cette évaluation. L’immense tente installée pour les repas et les consommations après la cérémonie reflétait ce « flop » magistral. Quand il fallait faire une longue queue, jadis, pour être servi, on l’était, cette année, sans la moindre attente…
En tout cas où était l’alignement des nombreux autocars garés au bas de la prairie les années précédentes ?… Il n’y en avait que 3 cette année !… Bien sûr on s’est ingénié à justifier un tel désastre, mais les arguments avancés furent loin d’être convaincants : dans le passé, les mêmes n’avaient pas suscité la même déroute…
Qu’il me soit permis de me livrer à un rappel personnel.
Pour le même jubilé de Mgr Lefebvre, le 23 septembre 1979, au Palais des Congrès de Versailles, nous avions organisé deux cars (complets) au départ de Châtillon ! La foule était impressionnante : on a parlé de 15 à 20.000 personnes ! Pour le 60ème anniversaire de son sacerdoce, le 19 novembre 1989 au Bourget, nous avions organisé un car de 50 personnes. Foule tout aussi importante. Pour le sacre des 4 évêques, le 30 juin 1988, nous avions encore organisé un car (50 personnes) et la foule était au rendez-vous ! Mais, à cette époque, nous avions un Chef… et nous le vénérions …Le « branding » on le pratiquait nous-mêmes… Apparemment ça marchait mieux. Et le service était gratuit !
* * *
Ensuite M. Barret nous donne quelques informations sur le rôle de l’abbé de Cacqueray dans la « censure » du livre de l’abbé Pivert…
Mise au point.
Rencontré furtivement à Écône, M. l’abbé de Cacqueray m’a demandé de démentir la nouvelle que j’avais publiée dans mon « Courrier » n°459 à savoir : « Qui aurait cru qu’un fils spirituel de Mgr Lefebvre en arriverait un jour à censurer ses propres enseignements ? C’est pourtant le pas qui vient d’être franchi par « Menzingen »… en clair Mgr Fellay qui en est l’occupant. Ce ne peut effectivement être que lui qui a demandé à M. l’abbé de Cacqueray de retirer de la vente tous les exemplaires du livre de M. l’abbé Pivert relatant les rapports de Mgr Lefebvre avec Rome et de sanctionner l’abbé Pivert pour cette publication apparemment gênante ! » C’est fait . Dans la circulaire qu’il a adressée aux prieurs du district de France, au début de la semaine – dont on m’a aussitôt communiqué la teneur – il a renouvelé cette mise en garde. Dont acte.
Le malaise.
Il est donc admis que M. l’abbé de Cacqueray n’a pas retiré, ni fait retirer le fameux livre de M. l’abbé Pivert. Mais alors on s’étonne de la censure effectuée par certains prieurs, eux-mêmes… Il a été reproché à M. l’abbé Pivert de n’avoir pas sollicité d’autorisation pour la rédaction et la diffusion de ce livre. Fort bien. Est-ce pour ce motif que M. l’abbé de la Rocque en a interdit la diffusion dans son doyenné ?… En avait-il demandé l’autorisation ?… Et pourquoi M. l’abbé Rousseau, de Gastines, a-t-il interdit la vente de cet ouvrage ? En avait-il l’autorisation ?… Quant à M. l’abbé Wuilloud, il l’ a carrément interdit sur le territoire suisse… et interdit aussi aux prêtres d’en posséder un exemplaire ! En avait-il demandé l’autorisation à Menzingen ? On reste confondu, une fois de plus, devant l’incroyable confusion qui règne au sein de la FSSP X. « Pour » et « contre » s’affrontent désormais au grand jour ! Or : « Tout royaume divisé contre lui-même court à sa ruine ; et nulle ville, nulle maison divisée contre elle-même ne saurait se maintenir. » (Matt. XII – 25) Quelle tristesse !
30 juin 1988 ~ 30 juin 2013 : 25 ans des sacres épiscopaux de Mgr Lefebvre
Les consécrations épiscopales du 30 juin 1988, vues par Mgr Michel-Louis Guérard des Lauriers, O.P. (1898-1988). Vingt-cinq ans d’erreurs et de déliquescences…
Que peut-on reprocher, sur le plan doctrinal, à Monseigneur Lefebvre ?
SODALITIUM n° 13, mars 1988, p. 18-34
INTERVIEW DE MONSEIGNEUR GUÉRARD DES LAURIERS
9) Sodalitium : Que pensez-vous d’un éventuel sacre d’évêques de la part de Mgr Lefebvre, qui reconnaît Jean Paul II comme étant vraiment le Pape, mais lui désobéit régulièrement ?
Mgr Guérard : Éventuelles Consécrations d’Évêques par Mgr Lefebvre ?
(I) Ce qui importe primordialement en l’occurrence (c’est-à-dire eu égard à l’état de l’Église), c’est évidemment la personne du “Consacré”. C’est donc à partir des conditions concernant la personne du Consacré qu’il faut préciser (ou examiner) celles qui concernent la personne du Consécrateur.
(II) Or, l’Évêque apte à perpétuer la MISSIO dans l’Église militante doit satisfaire aux conditions suivantes :
A. Être consacré validement, licitement, légalement autant qu’il est possible (Cf 7)
Faire partie de l’Église, CERTAINEMENT. Or, pour qu’on puisse affirmer avec certitude (morale), de tel fidèle qui professe intégralement toute la MISSIO, que ce fidèle a effectivement la Foi et qu’il fait partie de l’Église militante, il est nécessaire, nous l’avons montré [1].
B. Que ce fidèle pose en principe que tout membre de l’Église militante doit examiner attentivement la question du Pape jusqu’à ce qu’il l’ait résolue catégoriquement
C. Que ce fidèle affirme la vacance pour le moins « formelle » du Siège apostolique
D. Que ce fidèle professe de devoir se soumettre au Pape, lorsque le Christ en donnera un à Son Église.
(III) Un Évêque consacré par Mgr Lefebvre pourrait-il satisfaire à ces conditions ?
La réponse affirmative ne présente de difficulté que pour les conditions B & C. Mgr Lefebvre, en affirmant que Mgr Wojtyla est pape, et en intimant aux fidèles de ne pas examiner cette question, rend IMPOSSIBLE d’affirmer AVEC CERTITUDE que lui-même fasse partie de l’Église fondée par Jésus Christ. On doit certes le désirer, et on peut le supposer ; mais il est impossible d’en être assuré. La même incertitude hypothèquerait évidemment le fait de l’appartenance à l’Église par un Évêque consacré par Mgr Lefebvre tant que celui-ci continuera à reconnaître et à exiger de reconnaître que Wojtyla est investi de la suprême Autorité.
(IV) La réponse à la question (9), est subordonnée à la Déclaration que fera (?) Mgr Lefebvre en l’acte d’une éventuelle Consécration. Si, à l’occasion d’une éventuelle Consécration, Mgr Lefebvre désavoue son actuelle position, et affirme la vacance au moins formelle du Siège apostolique, toutes les conditions (II) seront en fait réalisées.
On ne pourrait alors que se réjouir. La MISSIO serait assurée par l’œuvre d’Écône débouchant enfin, LOYALEMENT, dans la réalité. C’est d’ailleurs bien à Mgr Lefebvre, lui ancien Archevêque de Dakar et de Tulle, qu’il incombe d’abord d’achever cette œuvre ; puisque Mgr NGO DINH THUC est décédé le 13 décembre 1984, et qu’au moins en ce qui concerne l’agir, Mgr de Castro-Mayer ne fait que suivre Mgr Lefebvre. En ce qui me concerne, si Mgr Lefebvre professe ENFIN la saine doctrine qui peut SEULE justifier son action, je ne désire que demeurer dans la Solitude d’où je ne suis sorti que pour l’OBLATIO MUNDA.
SI, à l’occasion d’une éventuelle Consécration, Mgr Lefebvre NE DÉCLARE PAS ET PUBLIQUEMENT le désaveu de son actuelle position, et même si extérieurement il ne réaffirme pas reconnaître Wojtyla comme étant en acte le Vicaire de Jésus-Christ : alors, la duplicité [2] que met systématiquement en œuvre Mgr Lefebvre EXIGE de redouter la pire des compromissions. De telles “Consécrations” seraient ordonnées, sataniquement et magistralement, à mieux assurer le “ralliement” [3] de la phalange “traditionnelle” à l’“église” officielle.
* * *
En quoi surtout fait défaut l’attitude de Mgr Lefebvre au point de vue doctrinal ?
La viciosité principale du “Lefebvrisme” consiste en une radicale duplicité, laquelle inocule l’hérésie.
a) « in verbis »– Duplicité. À propos de chaque évènement, il y a toujours deux affirmations contraires entre elles concernant les rapports avec “Rome” : L’une pour les cercles restreints (« Rien à attendre de Rome, Mgr Lefebvre va consacrer des Évêques ») ; l’autre pour les grands auditoires (Confirmations, Ordinations : « Tout va s’arranger. Ne compromettez rien. Pas de Consécrations épiscopales »). Le dernier “numéro” de cette pantomime qui dure depuis dix ans a eu lieu le 8 décembre 1986. Mgr Lefebvre, dans une lettre ouverte à Jean Paul II, tenue secrète jusqu’au 8 Décembre, et ensuite passée sous silence, tient « qu’il faut considérer comme nuls toutes les réformes conciliaires et tous les actes de Rome qui sont accomplis dans cette impiété« . Cette déclaration, lue le 8 décembre au matin dans les Prieurés y a retenu des Séminaristes qui étaient déterminés à ne pas renouveler leur promesse et donc à quitter la Fraternité. Cependant la consigne étant donnée aux Écôniens de « ne pas parler de cette lettre », Mgr Lefebvre continue d’affirmer que Jean Paul II est vraiment pape. Ainsi, selon Mgr Lefebvre, une personne étant l’Autorité, les actes que pose cette personne en tant qu’elle est l’Autorité peuvent être NULS, « doivent être considérés comme nuls » Mgr Lefebvre a un si extraordinaire habitus de la duplicité qu’il la pousse avec cynisme jusqu’à affirmer les contradictoires.
b) « In factis » – Tromperie et blasphème. La pratique des Prieurés enseigne en fait, par l’agir quoique sans le dire que, d’une authentique “autorité” (Mgr Wojtyla est vraiment “pape”, il est en acte le Vicaire de Jésus Christ), procède une “mission” tellement viciée (la dite nouvelle messe, l’œcuménisme… Assise et le reste) que Mgr Lefebvre refuse de s’y conformer. C’est, dans l’agir, un blasphème contre la sainteté de l’Église. LA MISSIO QUI VRAIMENT PROCÈDE DE L’ÉGLISE NE PEUT QU’ÊTRE SAINTE.
c) « in verbis et in factis » – Tromperie, diffusion de l’hérésie. Depuis dix ans au moins, on a enseigné à Écône, on a répété et imposé aux fidèles des Prieurés, et aux enfants (innocents et sans défense !) qui fréquentent les écoles tenues par la Fraternité St Pie X, que le Magistère est infaillible SEULEMENT si le Pape parle “ex cathedra”. Cela revient à nier l’infaillibilité du Magistère ordinaire universel, laquelle est cependant affirmée par toute la Tradition, notamment par Vatican I. Le “Lefebvrisme” diffuse donc l’HÉRÉSIE, afin de pouvoir proclamer que Mgr Wojtyla est vraiment Pape, et de pouvoir ainsi conserver les suffrages des généreux fidèles qu’on met sur le chemin de l’enfer au lieu de leur déclarer la Vérité.
* * *
Les consécrations épiscopales du 30 juin 1988, vues par l’Institut Mater Boni Consilii.
Les consécrations épiscopales du 30 juin 1988 :
le sacrilège de Mgr Lefebvre
Mgr Lefebvre a répété de nombreuses fois (cf. “Dossier sur les Consécrations Épiscopales”, recueil de documents distribués le 30 juin, ainsi que l’homélie du même jour) qu’il était en communion avec Jean-Paul II, et qu’il le reconnaissait comme Pape en acte de l’Église catholique ; il l’exprimait d’ailleurs chaque jour en célébrant la Messe (même le 30 juin) “una cum famulo tuo Joanne Paulo”.
En même temps, il procède à des sacres explicitement interdits par Jean-Paul II (monition canonique du 17 juin).
Ces faits impliquent inéluctablement (1) :
[(1) Nous rappelons que, dans un acte humain, l’intention suffit à elle-seule à vicier tout l’acte, même s’il était bon en soi. Le catéchisme le rappelle souvent par l’exemple d’une aumône faite pour se faire voir : l’intention vaniteuse ruine toute la bonté de l’acte, qui n’est qu’un péché pour celui qui fait l’aumône, malgré le bien qui peut en sortir pour autrui. Dans le cas des sacres du 30 juin 1988, quoiqu’il en soit du bien qui pourrait en sortir, l’intention apparaît sacrilège et schismatique étant donnée que Mgr Lefebvre reconnaît Jean-Paul II comme vrai Pape.]
1° un sacrilège et un schisme capital (2) (cf. Sodalitium n°13, p-23-4).
[(2) L’expression de “schisme capital”, qui est de Mgr Guérard des Lauriers, désigne —a) non un schisme réel mais une “faute qui est dans le genre du schisme”, —b) et fait référence au fait que le “schisme” s’est fait par la tête de l’Église (caput, capitis en latin) en la personne de Paul VI et ses successeurs, et non pas par un membre seulement.]
Toute messe célébrée “una cum famulo tuo Joanne Paulo” comporte objectivement ce double délit ; celle du 30 juin très spécialement, étant donnée la nécessité encore plus grande de témoigner en cette circonstance en faveur de la Vérité et non pas du mensonge.
• Sacrilège : car alors la Messe, l’Oblation Pure, est profanée lorsqu’on affirme au cœur même de celle-ci cette contre-vérité, que Mgr Wojtyla et l’Église sont “una cum” (une seule chose).
• Schisme capital : du fait qu’on adhère au “schisme capital” de Jean-Paul II, en se déclarant “una cum” (en communion) avec lui.
2° Une pratique de nature schismatique
L’Institut Mater Boni Consilii constate que Mgr Lefebvre et ceux qui le suivent n’ont pas commis formellement un schisme, car ce n’est pas faire schisme que de désobéir à Jean-Paul II qui n’est pas formellement pape. Pour la même raison Jean-Paul II ne peut excommunier personne, étant totalement privé d’autorité, et l’on ne peut davantage appliquer les censures prévues par le droit vu l’absence d’autorité.
Toutefois Mgr Lefebvre et sa Fraternité Saint-Pie X inoculent aux fidèles qui les suivent une pratique – qui se transforme toujours plus en doctrine – absolument schismatique, selon laquelle, en fait, l’on doit désobéir même dans les matières les plus graves au légitime et véritable Vicaire du Christ, sans tenir aucun compte de sa juridiction universelle et immédiate sur les fidèles catholiques. Dans leur perspective, le fondateur, les membres et les fidèles de la Fraternité Saint-Pie X agissent d’une manière objectivement schismatique.
Cette attitude schismatique, dans les circonstances présentes, est aggravée par la futilité des motifs mis en avant (date des consécrations autorisée par “Rome”, nombre des membres de la Fraternité dans la future Commission pour la défense de la tradition, etc…) comme si un vrai Souverain Pontife ne pouvait pas décider si et quand sacrer un évêque et qui nommer dans une Congrégation Romaine !
Si au contraire on fait état, pour justifier cette désobéissance au Pape, de motifs de foi en affirmant que “les Papes ont alors utilisé leur autorité contrairement à la fin pour laquelle cette autorité leur a été donnée” (Mgr Lefebvre, 23 avril 1988, p.8 du Dossier), l’on n’a pas le droit de conclure que les papes en question “ont droit à notre désobéissance” (ibidem), mais bien plutôt qu’ils ne sont plus (ou qu’ils n’ont jamais été) formellement Papes, puisqu’une autorité qui n’assure pas objectivement le bien commun et la finalité pour laquelle elle a été instituée n’est pas légitime.
3° Une vivante contradiction, signe manifeste de l’erreur
Mgr Lefebvre affirme que “la Chaire de Pierre et les postes d’autorité sont occupés par des anti-Christ” (28 août 1987, Dossier p.1) et que Jean-Paul II “n’est pas catholique” (Conférence du 15 juin 1988). En même temps il affirme aussi que Jean-Paul II (l’anti-Christ) “est le Vicaire du Christ” et par conséquent qu’un non-catholique est chef de l’Église catholique !
Le principe de non-contradiction est le fondement de toute vérité ; sa négation est à la base de toute erreur et, en définitive, de l’absurde. Mgr Lefebvre est la négation vivante du principe de non-contradiction, il est l’absurde vivant.
La position de l’Institut Mater Boni Consilii
Pour toutes ces raisons, l’Institut Mater boni Consilii fait siennes les paroles de Mgr Guérard des Lauriers :
“Des consécrations épiscopales qui seraient accomplies selon le rite traditionnel, mais ultra-ultra-secrètement, una cum Jean-Paul II, de telles consécrations seraient valides; mais, étrangères à la saine doctrine, chargées de sacrilège puisqu’injurieuses pour le Témoignage de la très sainte Foi, elles ne s’expliqueraient que par l’astuce de Satan” (Sodalitium n°16, p.17).
“Si, à l’occasion d’une éventuelle consécration, Mgr Lefebvre ne déclare pas et publiquement le désaveu de son actuelle position, et même si extérieurement il ne réaffirme pas reconnaître Wojtyla comme étant en acte le Vicaire de Jésus-Christ : alors la duplicité que met systématiquement en œuvre Mgr Lefebvre exige de redouter la pire des compromissions” (Sodalitium n°13, p.31).
Cette position est celle de l’Institut depuis sa fondation. Dans le Communiqué aux fidèles du 7 juin 1986 nous accusions la Fraternité :
— de vouloir sacrer des Évêques tout en reconnaissant Jean-Paul II comme Pape, même sans son autorisation (c’est la réalité depuis le 30 juin 1988) ;
— de chercher des compromis avec “Rome” (c’est manifeste depuis le 5 mai 1988) ;
— en cédant sur la messe et sur le nouveau code (c’est évident depuis le 5 mai 1988).
À ce sujet, rappelons que Mgr Lefebvre lui-même a écrit qu’il aurait signé l’accord du 5 mai même si celui-ci avait comporté la permission de faire célébrer la nouvelle messe à St. Nicolas du Chardonnet (“Le Cardinal nous fait savoir qu’il faudrait laisser alors célébrer une Messe nouvelle à Saint-Nicolas du Chardonnet. Il insiste sur l’unique Église, celle de Vatican II. Malgré ces déceptions, je signe le Protocole du 5 mai” – Mgr Lefebvre, 19 juin 1988, Dossier p.4). Pareillement, nous rappelons que le document officiel de la Fraternité Saint-Pie X pour justifier les Sacres épiscopaux (Écône 1988 : Dossier sur les Consécrations Épiscopales) inclut une étude du Professeur May entièrement fondée sur le nouveau code de droit canonique. Mgr Lefebvre nous accusait de mentir (homélie du 19 janvier 1986 à Montalenghe) ; les faits nous donnent raison.
Le devoir de Mgr Lefebvre
1° Ce qu’il devrait faire :
– rétracter ses erreurs ;
– s’excuser du scandale donné ;
– affirmer la vacance formelle du Siège Apostolique et par là récupérer sa juridiction ;
– admonester avec autorité Mgr Karol Wojtyla et pourvoir ainsi par la suite au bien de l’Église universelle et non pas à l’intérêt particulier de la Fraternité Saint-Pie X.
2° Ce qu’il annonce devoir faire :
Exactement le contraire. Il a en effet déclaré: “J’ai entendu dire que Rome accepterait mes quatre évêques” (Il Sabato 25 juin, 1 juillet 1988 ; affirmations confirmées dans 30 Jours n°7, juillet 1988, p.10). De futures négociations ne sont pas exclues ; bien plus elles sont… projetées.
La tromperie continue comme et plus qu’avant.
Conclusion
Tout vrai catholique doit refuser catégoriquement les consécrations du 30 juin, comme sacrilèges, contradictoires et de nature schismatique. Tout catholique doit dénoncer le scandale donné aux fidèles avec la signature du protocole du 5 mai par Mgr Lefebvre.
Enfin, les événements récents confirment la position qu’a prise, dans la crise actuelle, en esprit de Foi, Mgr Guérard des Lauriers.
Nichelino, juillet 1988.
http://www.sodalitium.eu/index.php?pid=93
[1] « L’Église militante au temps de Mgr Wojtyla ».
[2] Le dernier (en date !) épisode de cette satanique duplicité est le « coup du 8 décembre 1986 ». Lue intégralement intra muros, dans les Prieurés où il fallait convaincre les Séminaristes hésitants (et même résolus à quitter Écône) de renouveler leur engagement le 8 décembre, la « Déclaration » de Mgr Lefebvre (et de Castro-Maver), N’A PAS ÉTÉ LUE PUBLIQUEMENT en son intégralité, au moins en certains Prieurés, Saint Nicolas en particulier ; la partie principale, désavouant Vatican II et Wojtyla a été omise. Ainsi, les Séminaristes « durs » sont restés ; et les fidèles continuent d’être bernés.
[3] Et cela, même si Mgr Lefebvre persiste à vouloir ne pas le voir. Je l’ai expliqué dans l’article cité : Note 4.
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