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F$$PX : Le flop du « branding » !

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Retour sur les 25 ans des sacres épiscopaux de Mgr Lefebvre…

 

Max Barret présent aux cérémonies d’Écône des 27 et 28 juin dernier, nous donne dans son « Courrier de Tychique » N° 463, des informations sur le « flop magistral » du jubilé des ¾ évêques sacrés en 1988 ainsi que des ordinations du lendemain.

Evolution-of-Branding

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Le flop du « branding » !

 

Nous ne connaissons pas, évidemment, le coût de cette opération destinée à forger une « image de marque commerciale » pour la FSSP X afin de la rendre plus attractive au bon peuple ! (cf. « Courrier de Tychique » n°461)

Ce que nous avons pu constater, par contre, lors des cérémonies des 27 et 28 juin dernier, c’est que… c’est raté ! Pour le jubilé de trois des quatre évêques sacrés en 1988, on ne pouvait compter que quelque 2 à 300 fidèles dans la vaste prairie… Pas plus ! … Pour les ordinations du lendemain ce qui s’offrait à nos regards stupéfaits c’était le nombre de chaises vides !… Du jamais vu !… Les quelques amis auxquels je m’étais risqué à estimer à 30 % de chaises vides … me trouvèrent bien optimistes !… Ils avançaient 50 % mais je ne cautionne pas cette évaluation. L’immense tente installée pour les repas et les consommations après la cérémonie reflétait ce « flop » magistral. Quand il fallait faire une longue queue, jadis, pour être servi, on l’était, cette année, sans la moindre attente…

En tout cas où était l’alignement des nombreux autocars garés au bas de la prairie les années précédentes ?… Il n’y en avait que 3 cette année !… Bien sûr on s’est ingénié à justifier un tel désastre, mais les arguments avancés furent loin d’être convaincants : dans le passé, les mêmes n’avaient pas suscité la même déroute…

 

Qu’il me soit permis de me livrer à un rappel personnel.

Pour le même jubilé de Mgr Lefebvre, le 23 septembre 1979, au Palais des Congrès de Versailles, nous avions organisé deux cars (complets) au départ de Châtillon ! La foule était impressionnante : on a parlé de 15 à 20.000 personnes ! Pour le 60ème anniversaire de son sacerdoce, le 19 novembre 1989 au Bourget, nous avions organisé un car de 50 personnes. Foule tout aussi importante. Pour le sacre des 4 évêques, le 30 juin 1988, nous avions encore organisé un car (50 personnes) et la foule était au rendez-vous ! Mais, à cette époque, nous avions un Chef… et nous le vénérions …Le « branding » on le pratiquait nous-mêmes… Apparemment ça marchait mieux.  Et le service était gratuit !

* * *

Ensuite M. Barret nous donne quelques informations sur le rôle de l’abbé de Cacqueray dans la « censure » du livre de l’abbé Pivert…

 

Mise au point.

 

Rencontré furtivement à Écône, M. l’abbé de Cacqueray m’a demandé de démentir la nouvelle que j’avais publiée dans mon « Courrier » n°459 à savoir : « Qui aurait cru qu’un fils spirituel de Mgr Lefebvre en arriverait un jour à censurer ses propres enseignements ? C’est pourtant le pas qui vient d’être franchi par « Menzingen »… en clair Mgr Fellay qui en est l’occupant. Ce ne peut effectivement être que lui qui a demandé à M. l’abbé de Cacqueray de retirer de la vente tous les exemplaires du livre de M. l’abbé Pivert relatant les rapports de Mgr Lefebvre avec Rome et de sanctionner l’abbé Pivert pour cette publication apparemment gênante ! »  C’est  fait . Dans la circulaire qu’il a adressée aux prieurs du district de France, au début de  la semaine – dont on m’a aussitôt communiqué la teneur – il a renouvelé cette mise en garde. Dont acte.

 

Le malaise.

 

Il est donc admis que M. l’abbé de Cacqueray n’a pas retiré, ni fait retirer le fameux livre de M. l’abbé Pivert. Mais alors on s’étonne de la censure effectuée par certains prieurs, eux-mêmes… Il a été reproché à M. l’abbé Pivert de n’avoir pas sollicité d’autorisation pour la rédaction et la diffusion de ce livre. Fort bien. Est-ce pour ce motif que M. l’abbé de la Rocque en a interdit la diffusion dans son doyenné ?… En avait-il demandé l’autorisation ?… Et pourquoi M. l’abbé Rousseau, de Gastines, a-t-il interdit la vente de cet ouvrage ? En avait-il l’autorisation ?… Quant à M. l’abbé Wuilloud, il l’ a carrément interdit sur le territoire suisse… et interdit aussi aux prêtres d’en posséder un exemplaire ! En avait-il demandé l’autorisation à Menzingen ? On reste confondu, une fois de plus, devant l’incroyable confusion qui règne au sein de la FSSP X. « Pour » et « contre » s’affrontent désormais au grand jour ! Or : « Tout royaume divisé contre lui-même court à sa ruine ; et nulle ville, nulle maison divisée contre elle-même ne saurait se maintenir. » (Matt. XII – 25) Quelle tristesse !