3012

Le CatholicaPedia Blog

CatholicaPedia, une mémoire de la Tradition… en toute liberté

Archive for the ‘foi’ tag

CRISE FSSPX : Abbé François Chazal « Et après ? »

without comments

Nous vous avions traduit « C’est La Guerre, Contre l’Accord FSSPX-Rome » de l’abbé François Chazal (FSSPX). Après une première admonestation canonique d’expulsion envoyé par l’abbé Couture, le condamnant sur base du nouveau code de droit canon, code promulgué par le l’antipape JP2 en 1983, auquel il se réfère par trois fois, et chaque fois en donnant priorité au nouveau code sur l’ancien code, car bien sûr les officiels de la FSSPX se rappellent encore de l’ancien code dans une certaine mesure. ((L’abbé Chazal fait cette remarque dans son sermon : « J’aimerais que mon cher abbé Couture retourne à la case de départ et me condamne selon son souhait que je le prenne au sérieux. Cela implique qu’il écoute l’appel du prophète Elias  Enfants d’Israël, combien de temps encore allez-vous vous appuyer sur un code de droit canon, et ensuite sur un autre qui lui est totalement contraire. Si l’ancien code de droit canon est correct, tenez-vous en à celui là, et si le nouveau code de droit canon est correct, alors respectez le ! Mais ne suivez pas deux codes et, encore mieux, faites comme vos ancêtres vous ont enseignés.  »)) Celui-ci à encore récidivé, le 10 juin dernier à Séoul par un nouveau sermon de plus d’une heure : « Et après ? » (WAR ON – WHAT NEXT), tout en projetant une troisième partie – après le Chapitre Général – « La Guerre est Gagné »  (WAR WON)…

Nous avions déjà fait quelques remarques sur son 1er sermon :

Son sermon, d’une très grande qualité, mérite néanmoins quelques remarques :

1. L’abbé Chazal est anti-sédévacantiste.
C’est l’esprit d’Écône ! De part leur formation et le “pacte” 2 signé à la veille du sous-diaconat, les prêtres formés par la FSSPX sont aveuglés 3 spirituellement et ne peuvent reconnaître qu’un vrai Pape ne peut être source d’erreur !
2. Mgr Williamson est manifestement son héros.
Manifestement, du fait de son anti-sédévacantisme, il est comme beaucoup d’opposants, il n’a pas compris que Mgr Williamson était là pour constituer le « deuxième anneau » : contrôler et récupérer la frange d’opposition pour en intégrer une grande majorité dans une prochaine étape.
3. Il croit en une « conversion de Rome », quoique autrement que par des discussions doctrinales (à l’usure, en somme, avec le temps).
En fait, il ne cherche pas – comme beaucoup en France – la reconnaissance de Rome et préfère garder son statut d’église parallèle, n’ayant pas compris – du fait de son anti-sédévacantisme – que l’église Conciliaire n’était plus l’Église catholique !

 

Celui-ci en mérite encore plus !

L’abbé Chazal est indécrottable ! Il ne veut pas comprendre – comme la majorité de ses confrères de la Fraternité – que le problème fondamental de la crise conciliaire c’est l’invalidité des nouveaux rites conciliaire. L’église Conciliaire n’est pas l’Église catholique ! Notre Dame nous l’a dit ! (Et il en parle dans son sermon !…)

Et PLUS QUE TOUT ces CLERCS SE FICHENT PAS MAL
DE LA VALIDITÉ DE LEUR SACERDOCE !!!

Les laïcs ne semblent toujours pas eux-mêmes avoir très bien compris en dépit des démonstrations les plus élémentaires :

COMBIEN D’ENTR’EUX SOULÈVENT D’ABORD CETTE QUESTION ?

 

C’EST DU SACERDOCE VALIDE QUE PROCÈDE LA FOI CATHOLIQUE
ET NON L’INVERSE !!!

 

 

* * *

C’est encore une fois de plus, la faute des clercs, de tous les clercs qui centrent le problème sur le siège, sur le pape, sur l’autorité, alors qu’il s’agit d’une autre église qui a éclipsé la sainte Église et en a profité pour tout changer.

Les laïcs le comprennent, pas les clercs. Ils en mourront !

* * *

On ne peut absolument pas compter sur ces abbés qui sont passés par le moule d’Écône. Ils ne changeront pas !

L’abbé Chazal met sur un même pied d’égalité Menzingen et les sédévacantistes !!!!

Extrait : 

5. Zèle amer et esprit sédévacantiste

D’abord, je tiens à remercier mes compagnons catholiques sédévacantistes de m’avoir aidé à faire passer mon message. Mais j’ai bien peur qu’ils soient déçus. Parce que de notre part les rejoindre serait une trahison envers l’Archevêque Lefebvre. Notre principal désir est que nous ne changions pas, et donc nous n’allons pas nous-mêmes devenir sédévacantistes dans le but de garder la position de l’Archevêque, et nous allons dissuader tout prêtre et fidèle de suivre ce chemin lamentable. La solution à la crise reste la même : la conversion de la papauté, cela explique que nous mettons Menzingen et les sédévacantistes sur un pied d’égalité parce que tous les deux excluent la conversion totale du Pape, chacun avec les dérives désastreuses qui leur sont propres.

(…)

La plupart de nos attaques visent la nouvelle Rome parce que, Benoît XVI, en tant que Pape valide, est responsable de la mauvaise orientation du bateau et un collaborateur avéré de la damnation de centaines de milliers d’âmes.

(…)

Et puis encore et toujours, l’inculture sur les « papes qui ont failli » !

(…)

Tout comme les Catholiques ont été trompés par une longue succession de bons et même saints papes de sorte à suivre aujourd’hui tout ce que les papes disent même si cela entre en contradiction avec ce que l’Église a toujours enseigné dans le passé et avec les déclarations précédentes d’autres papes …

… donc un certain nombre de prêtres de la FSSPX et de très bonnes personnes, après avoir connu la direction toujours géniale de Mgr Lefebvre, se sont convaincus à tort qu’il fallait suivre ce que Mgr Fellay disait aujourd’hui, même quand cela contredit toute la politique de la FSSPX depuis ses débuts, et même quand cela contredit des déclarations passées de Mgr Fellay lui-même.

Ceci se trouve en contradiction totale avec l’Histoire de l’Église, si l’on veut bien regarder ce qui s’est passé avec Liberius, Honorius I [1], Paschal II et Jean XXII quand ils ont fait des déclarations erronées. Ils dont dû faire face à la résistance de leurs inférieurs et ils ont dû renier leurs erreurs. Heureusement que ceci arrive assez rarement de sorte que nous pouvons faire confiance à nos supérieurs en temps normal et la plupart du temps.

(…)


[1] Ndlr : Encore une fois cette idiotie ! L’abbé Chazal a été mal formé par la FSSPX et il est aussi bête que Mgr Fellay : cf : Monseigneur Fellay est un âne !

 

* * *

WAR ON WAR ON WAR ON WAR ON WAR ON WAR ON WAR ON WAR ON WAR ON WAR ON WAR ON WAR ON WAR ON

Wingdings X

Mettre le feu

 

 

et après

 

 

Premier prélude

Le chapitre général oblige Mgr Fellay a rétracter ses déclarations passées erronées ou à présenter sa démission

ET

exclut, conformément à la loi, tout accord pratique avec le pape à moins qu’il ne frappe d’anathème, dans son ensemble, le texte et la substance de Vatican II et ne revienne à l’utilisation exclusive de la Messe Traditionnelle

Second prélude

Le Chapitre émet de vagues assurances de fidélité à la position de la Fraternité  ; passe la majeure partie de son temps sur des détails administratifs

ET

refuse de clarifier la discussion quant à ce qui est signifié par le retour de Rome à la Tradition

 

 

WAR ON WAR ON WAR ON WAR ON WAR ON WAR ON WAR ON WAR ON WAR ON WAR ON WAR ON WAR ON WAR ON

Wingdings X

OBAMACARE DANS LA FSSPX

without comments

OBAMACARE dans la FSSPX, analyse du Sermon des dernières ordinations de Mgr Fellay (Écône, 29 juin 2012) (Audio : DICI)

Lu sur le site tradionaliste anglophone (forum pro-FSSPX) Ignis Ardens

 

(traduction)

Félicitons cet internaute courageux d’avoir écouté Mgr Fellay ânonner ses effroyables platitudes à raison de trois mots à la minute…

Avant propos pour mieux connaître les motivations de l’auteur :

Certes, mes remarques sont très orientées. Voici en quoi : Menzingen est déjà bien avancée dans la folie ainsi que dans l’autodestruction de la FSSPX, et c’est avec cette idée en tête que j’ai lu le sermon de Mgr Fellay. Honnêtement, j’ignore si celui-ci peut encore sauver sa réputation ou comment il peut recoller les morceaux d’une FSSPX désormais en miettes. Cela me rend très triste, et non pas heureux, mais ne m’enlève ni ma paix, ni ma foi, ni mon espérance.

Je pense que bien des gens sont peut-être sur le point de perdre la foi. Beaucoup ont tout misé sur la FSSPX. Ils l’ont suivie avec une loyauté inébranlable et inconditionnelle, et elle vient de changer sous leurs yeux, ce à quoi ils n’étaient tout simplement pas préparés. Traverser semblable épreuve revient à passer un véritable test pour la foi, et chacun d’entre nous le fait à sa manière.

Je veux croire que chaque catholique de tradition conserve sa foi en Rome, telle que Notre Seigneur la concevait aux fins de la mission qu’Il a confiée à saint Pierre. Cette foi, cette croyance en la papauté conçue comme un roc, confrontée à la corruption complète née du Concile, se montre dans les âmes par une myriade d’effets. Il existe d’innombrables manières de réagir aux scandales et aux trahisons. Qui peut les compter ? Qui suis-je pour juger de ce qui se passe dans le cœur d’autrui ? D’une certaine manière, tout catholique de tradition est entièrement assimilable à la blessure profonde et saignante infligée à son cœur par l’infidélité des pontifes romains.

J’irai même jusqu’à dire que l’amour ardent et sans réserve que Mgr Fellay professe extérieurement pour Rome prend sa source dans le cœur blessé de ce prélat.

Je suis prêt à reconnaître que je me suis trompé à propos de tout ce que j’ai pu écrire en la matière sur ce forum. Je suis prêt à faire miennes les paroles de l’abbé Damian Fox : « Je ne dis pas que j’ai raison, mais… ». En outre, si j’ai eu tort, je m’engage à le soutenir avec encore plus d’ardeur et de persévérance que je n’en mets à démontrer que Menzingen est en train de se fourvoyer.

Je suis prêt à admettre qu’on nous a donné une traduction provisoire du sermon de Mgr Fellay. Je me bornerai à signaler que désormais, Mgr Fellay est certainement au courant de l’émoi, de la méfiance et du scandale qui agitent la FSSPX et l’ensemble de la mouvance traditionaliste. Il sait que la division de la Fraternité, cet événement terrible qui est sûrement en horreur à Dieu, est déjà bien amorcée. C’est pourquoi il a du moins l’obligation absolue d’apaiser les rumeurs, de parler aux membres de la Fraternité et au public avec toute la clarté voulue. Le secret qu’il a entretenu est en grande partie à l’origine des difficultés actuelles. Beaucoup se sont dits écœurés par son sermon, justement parce qu’ils n’y trouvaient pas les traces de l’injonction « Que votre oui soit un oui, que votre non soit un non ». Ces gens lui demandent de tout dévoiler et de dire toute la vérité. Peut-on sérieusement le leur reprocher ?

 * * *

De l’internaute : « candomino » –  29 juin 2012 :

Beaucoup de gens – ma pauvre mère y compris – croyaient qu’ObamaCare ((NdT : Surnom donné à une réforme très socialisante du régime de remboursement des soins de santé que le Président Obama (qui est démocrate) insiste pour faire passer, bien que la majorité du peuple américain la rejette et que le Congrès (à majorité républicaine) la combatte. La Cour Suprême vient de valider cette réforme. Poursuivant toutefois leur lutte acharnée, les opposants ne s’avouent pas vaincus pour autant. Il est question ici du parallèle que l’on peut établir entre ce projet de réforme (qui équivaudrait à une sorte de ralliement des États-Unis à l’idéologie socialiste) et le projet d’accord de la FSSPX avec la Rome apostate conçu par la hiérarchie de la Fraternité ainsi que par les personnages infiltrés en son sein. Il est probable que cette question constituera l’un des principaux thèmes de la campagne présidentielle qui s’annonce aux États-Unis, tout comme l’éventuel ralliement de la FSSPX à la secte conciliaire constituera le thème essentiel du prochain Chapitre général. De la Fraternité.)) serait bloqué par les ordures mécréantes qui siègent à la Cour Suprême des États-Unis. Beaucoup croyaient que nous allions échapper à cette inquiétante manœuvre de juridisme diabolique. Beaucoup annonçaient les signes certains de son échec imminent.

Mais elle n’avait jamais été menacée, et elle a réussi. Les nombreuses personnes qui annonçaient son échec ont tout simplement pris leurs désirs pour des réalités.

Il me semble distinguer une situation analogue au sein de l’Église, et c’est pourquoi je continuerai d’affirmer que le projet d’accord entre la Fraternité et Rome n’est pas enterré :

 

Sermon ((NdT : Sermon prononcé à Écône le 29 juin 2012 par Mgr Bernard Fellay, lors de la cérémonie des ordinations. Il s’agit en fait d’une transcription-traduction anglaise de certaines parties du sermon prononcé en français par l’évêque. Cette transcription-traduction est ici retraduite en français, mais dans le respect du discours oral comme de son style.)) :

« Et lorsque nous célébrons cette Fête de saint Pierre et saint Paul, nous ne pouvons pas ne pas penser à Rome. Et nous ne pouvons oublier cet amour que notre fondateur avait pour Rome, et qu’il a voulu, et qu’il voulait inculquer à ses fils. Nous sommes romains ! Et ça, nous ne pouvons pas le lâcher ! »

Traduction possible :

Nous ne pouvons pas lâcher notre désir de réconciliation avec la Rome conciliaire.

Sermon :

« Cela ne veut pas dire qu’on va aimer les erreurs ; bien sûr que non ; on en souffre. »

 Flagrante omission :

Certes, nous ne pouvons aimer les erreurs, et certes, nous en souffrons, mais il est également certain que nous ne cesserons jamais d’y résister, de prêcher contre elles et d’œuvrer à la défaite du royaume de Satan, qui a pénétré dans la bergerie et s’est étendu au monde entier.

 Remarque :

La phrase citée ci-dessus relève d’une théologie boiteuse, n’est qu’une semi-vérité ; autrement dit, ce n’est pas une vérité du tout. Souffrir est le fait d’un patient, sûrement pas celui d’un agent. Or, les catholiques doivent à la fois agents et patients. Nous souffrons de ce dont Dieu veut et permet que nous souffrions, mais jamais sans agir en même temps de façon positive, pour défendre l’Église et la Foi contre les ennemis de Dieu et les nôtres, dans la plénitude de la charité de Notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. En cette vallée de larmes, notre charité, notre vertu est militante, bien qu’elle sa place dans la paix éternelle. Telle est la sagesse de Dieu, en Qui il n’est pas de contradiction. Dieu ne donne pas la paix comme Dieu la donne (Jean, 14 :27).

 Sermon :

« Mais il ne faut pas ses laisser – disons – dégoûter par ce qui se passe, au point de tout envoyer promener. »

 Remarque :

Oh !! Cette déclaration n’est-elle pas extrêmement significative ?! « Envoyer promener » quoi ??….

Mgr Fellay nous exhorte à ne rien envoyer promener. Il se présente ainsi à nous en chef exemplaire. Il affirme implicitement qu’il existe une tentation d’envoyer promener quelque chose. Examinons donc cette exemplarité pour en saisir le sens. L’orateur veut-il dire que nous ne devons pas envoyer promener notre résistance publique, claire, cohérente, véhémente et sans compromission aux erreurs modernes qui empoisonnent sans cesse davantage l’Église et les âmes ?  Je ne le pense pas. Cela me semble impossible.

Car comment peut-il nous exhorter à ne rien envoyer promener ce qu’il a lui-même déjà envoyé promener ? Un royaume ne peut subsister s’il est divisé contre lui-même.

Mgr Fellay a envoyé promener la résistance classique de la Tradition catholique. Il a tant laissé se refroidir sa rhétorique qu’on ne peut plus le distinguer à présent d’un apologiste conciliaire. Il se contredit aussi bien en paroles qu’en actes, comme en attestent les volumes entiers de preuves que des prêtres et des laïcs ont pris la peine de compiler. S’il est toujours un soldat du Christ, alors il est un soldat occulte, car ses actions publiques ne sont pas celles d’un inébranlable défenseur de la Foi. Il ne se montre implacable qu’avec ceux qui refusent de suivre la nouvelle ligne du modernisme pratique néo-traditionnel. Il ne punit sans pitié et ne contredit que les membres de la FSSPX qui, en conscience, font ce qu’ils jugent nécessaire pour ne pas sombrer dans l’abandon du bon combat contre les ennemis de Dieu.

Non, il ne peut pas à la fois envoyer promener la défense militante de la Foi et nous exhorter à ne pas le faire, car il s’agit là – par définition – d’une absurdité, d’une violation des principes d’identité et de non-contradiction.

Il veut donc forcément dire que nous ne pouvons envoyer promener autre chose, qui est la réconciliation avec la Rome moderniste. La phrase en question ne saurait rien signifier d’autre, ainsi qu’en témoigne le reste de son sermon.

 Sermon :

« Non, il faut maintenir, et c’est ce que nous essayons de faire. »

Remarque :

Maintenir quoi ? Maintenir le cap adopté il y a au moins douze ans. Menzingen a mis le cap sur Rome. Menzingen l’a maintenu et le maintient encore aujourd’hui.

 Sermon :

« Bien sûr, vous vous demandez : mais qu’est-ce qui se passe, justement, avec Rome ? Si, jusqu’ici, nous n’avons dit presque rien, c’est que nous n’avons pas grand chose à vous dire. »

 Remarque :

Cela, fort malheureusement, est une énorme et flagrante contre-vérité. Combien de communications émanant des autorités romaines nous a-t-on cachées au cours des douze années écoulées ? Combien de directives ? Quid de la teneur du Préambule doctrinal ? Quid de la teneur des « éclaircissements » ? Quid du texte des dispositions figurant dans la proposition du 15 juin ? Quid des paramètres structuraux de la prélature personnelle ?

En outre, si Menzingen a opéré en secret dans le but de se préparer juridiquement et financièrement à des batailles judiciaires au sujet des biens, elle a retenu ainsi des informations capitales à seule fin d’EMPÊCHER les membres et bienfaiteurs d’apprendre des faits propres à peser sur leurs décisions vis-à-vis de la Fraternité. Combien de bienfaiteurs ayant apporté leurs oboles au cours des dix dernières années auraient fait les mêmes dons s’ils avaient eu pleinement connaissance de tous ces faits ?

N’a-t-on vraiment rien à nous dire ?

Il y a de quoi pleurer.

Sermon :

« Jusqu’ici, les choses en sont au point où on peut dire… qu’elles sont au point mort. Dans le sens où il y a eu des va-et-vient, des échanges, effectivement, de courriers, de propositions, mais nous en sommes au point de départ. Point de départ que nous avions dit ne pas pouvoir accepter, ne pas pouvoir signer. Nous en sommes là, c’est tout. »

 Remarque :

Il existe d’innombrables manières d’écorcher un chat. Alors, que se passe-t-il si ne pouvons signer ce tas d’immondices qu’est l’accord Levada ?

Les trains et autres véhicules à grande vitesse s’arrêtent de temps à autre pour refaire le plein. En ce monde, où le mouvement, le repos et le changement alternent sans fin, s’arrêter signifie en réalité « s’arrêter un certain temps ». Rien n’est permanent, parce tout bouge, et tout continuera de bouger jusqu’à la consommation des siècles.

Nous sommes en panne de batterie et n’attendons pour repartir que l’arrivée des pinces crocodiles, voilà tout.

 Sermon :

« On voit bien, d’un côté, ce qui fait le compliqué de cette situation : ça fait deux ou trois ans que je dis que nous nous trouvons à Rome devant la contradiction. »

 Question :

Quelle contradiction ? Je ne comprends pas cette phrase.

Sermon :

« Depuis 2009, je le dis et je le répète. Eh bien, cela, on peut le dire, se vérifie tous les jours. »

 Question :

Qu’a-t-il dit ?

Sermon :

« C’est la situation de l’Église, qu’est-ce que vous voulez… »

Question :

Justement, quelle est la situation de l’Église ? Il manque de clarté au point de parler pour ne rien dire.

 Sermon :

« Il y en a qui tirent, qui veulent aller encore plus loin, dans le… on peut dire dans le progressisme et les conséquences du progressisme. »

 Question :

Je ne suis pas certain de comprendre. Veut-il dire que les libéraux poussent à un accord ?

 Sermon :

« Il y en a d’autres qui veulent essayer de faire des corrections. Et nous, au milieu, nous venons comme une balle de ping-pong sur laquelle tout le monde tape. »

 Question :

« Corrections » rend ici un son très comique. Si, par « d’autres », il faut entendre ceux qui parlent haut et fort contre la politique de Menzingen, alors quelles « corrections » avons-nous donc réclamées à grands cris ? La seule correction à laquelle je peux penser consisterait, pour Menzingen, à changer de cap. Menzingen a dévié de sa route, ce qui nécessite une correction de cap. Nous demandons à Menzingen la correction que serait son retour au traditionalisme. Mais Menzingen ne voudra pas admettre qu’elle a dévié de sa route. En fait, dans toute son argumentation récente, Menzingen affirme que les traditionalistes ont soit dévié de leur route, soit manqué leur virage, parce qu’ils ne font plus voile vers Rome avec la marine suisse.

Le naufrage de la Fraternité par Fellay

Le naufrage de la Fraternité Saint-Pie X par le “Menteur de Menzingen”

Chose intéressante, si nous partons de l’idée que c’est là ce qu’a voulu dire l’orateur, nous pouvons en tirer deux conclusions : premièrement, Menzingen se perçoit comme étant à mi-chemin entre le libéralisme et le traditionalisme. Et l’on sait ce que cela signifie en réalité : Qui n’est pas avec Moi est contre Moi, car nul ne peut servir deux maîtres. Si Menzingen pense qu’il existe un juste milieu entre la Tradition et l’erreur, alors c’est qu’elle est déjà tombée dans l’erreur, parce que ce juste milieu n’existe pas. De tout ce qui a été dit dans ce sermon, cette phrase est la plus effrayante et la plus significative.

Deuxièmement, Menzingen se retrouve privée d’amarres. Elle n’est pas encore amarrée à Rome, et elle n’est plus amarrée à la Tradition. Elle dérive donc sur les flots. Sur le plan métaphysique, elle aspire à relâcher, et son cœur ne trouvera le repos qu’en faisant relâche… mais où exactement ?

Le cœur de Menzingen ne trouvera le repos qu’en faisant relâche à Rome. Cette Rome-ci, la Rome de Benoît XVI.

 Sermon :

« Nous savons qu’à la fin, à la fin, l’Église se retrouvera, et c’est à nous de maintenir dans notre cœur cette volonté de ne pas nous satisfaire d’un – disons – confort, d’une situation qui n’est tout simplement pas normale. »

 Remarque :

Ce mode de pensée est entaché d’une grave erreur. Ici et ailleurs, Mgr Fellay emploie le mot « confort ». Et ce qu’il entend par ce terme, c’est l’indépendance que la FSSPX a acquise de longue date vis-à-vis de Rome, empêchant celle-ci de se mêler de ses affaires. Or, on ne devrait jamais employer ce mot pour désigner la liberté des enfants de Dieu, d’abord parce que le confort est une notion subjective, tandis que la liberté est une notion objective ; ensuite, parce que même subjectivement, l’indépendance et la liberté vis-à-vis de l’oppression d’une hiérarchie inconsistante, cooptée et corrompue sont tout sauf consolantes. Ce mot est donc entièrement déplacé.

Mais si le mot en question sert à formuler une quelconque accusation (et je crois que c’est le cas), il prend alors une signification qui cadre bien avec la politique de Menzingen. Compris dans ce sens, il dénote une indolence spirituelle et un manque de charité. Il implique évidemment une fausse accusation, car c’est un vrai martyre de rester ferme dans la défense de la Tradition, mais ce martyre est utile, car beaucoup croiront grâce à lui.

Ensuite, l’emploi du mot « normale » est également entaché d’erreur. Qu’est-ce qui est normal ? À quel point de vue envisager la normalité ? Forcément  au point de vue immuable de Dieu, selon Qui la Tradition est normale tandis que la Rome conciliaire est anormale. Dire de notre situation qu’elle est anormale, c’est de l’auto-dénigrement, de l’autodestruction, une négation de la vérité métaphysique. Combien l’emploi de ces deux termes peut être malheureux !

 Sermon :

« Il ne faut pas que, finalement, habitués, parce que nous avons à peu près tout ce qu’il nous faut, on considère la situation dans laquelle on est comme normale. Ce n’est pas vrai, tout simplement pas vrai. »

 Remarque :

C’est la sagesse du monde, sûrement pas le Don de la Sagesse, qui fait dire une telle bêtise à l’orateur. On voit bien que Mgr Fellay use là de cette même rhétorique dont il use toujours. L’accord n’est pas enterré, braves gens. On ne retournera pas en arrière.

 Sermon :

« C’est normal qu’on cherche, en respectant toutes les conditions qui sont nécessaires, évidemment,  à récupérer ce titre qui est le nôtre, auquel nous avons droit, qui est “catholique”. »

 Remarque :

Titre ? Quel titre revendique tout catholique ? Le seul qu’il lui soit permis de revendiquer : celui de catholique.

Avons-nous perdu ce titre ? fichtre non !

Qu’avons-nous perdu ? Nous n’avons perdu que les honneurs ecclésiastiques, la reconnaissance et les pouvoirs juridiques.

Mais tout cela est-il nécessaire pour rester catholique ? Fichtre non. Seules la Foi, l’Espérance et la Charité sont nécessaires pour rester catholique.

Il apparaît donc que Menzingen cherche à obtenir quelque chose du monde. Et nous devons fuir cela !

 Sermon :

« Cela ne veut pas dire qu’il faut se mettre à plat ventre devant les modernistes ; ça n’a rien à voir. »

Remarque :

Apparemment, Menzingen a beaucoup réfléchi, ce qui l’amène à croire qu’elle traite et dialogue avec Rome sur un pied d’égalité dans le dialogue. Elle ne tardera pas à déchanter.

 Sermon :

« Mais c’est une situation difficile, difficile, qu’on sent partout électrique. On sent que le diable est déchaîné de tous les côtés… »

 Remarque :

Et alors ? Qu’y a-t-il là de nouveau ?

Sermon :

« … et donc, eh bien, c’est le moment de prier. »

Remarque :

Tous les moments sont bons pour prier. Mais pour quoi nous suggère-t-il de prier maintenant ?

Sermon :

« Voilà, c’est un moment difficile. »

Remarque :

Les choses sont difficiles quand on n’est pas résolu à maintenir la Foi à tout prix. Toutes sortes de difficultés se présentent à un esprit qui s’est écarté de la voie de la vérité.

Si Mgr Fellay était en paix avec Dieu, il aurait pu nous dire aujourd’hui qu’il était résolu en fin de compte à rejeter dorénavant l’idée de pactiser avec Rome. S’il était en paix, ses paroles auraient été sans équivoque. Mais elles sont entièrement imprégnées d’équivoque, et c’est de là que procèdent les difficultés. La vérité est simple, et sa défense est paisible. Dieu donne la paix. C’est le démon qui crée des difficultés.

 Sermon :

« Pour nous, de nous, on dit toutes sortes de choses. »

Remarque :

Il y a des choses à dire de cet homme pour que la vérité puisse être défendue.

Sermon :

« Mon Dieu, la seule chose que nous voulons, c’est, eh bien, de faire la volonté du Bon Dieu, c’est tout. »

 Remarque :

Et c’est exactement ce qu’il a dit dans sa lettre aux trois autres évêques. Il ne fait donc pas marche arrière. Il s’accroche à son cap.

 Sermon :

« La volonté du Bon Dieu, elle s’exprime dans les faits. »

Remarque :

Quels faits sont évoqués ici ? Aucun. Ainsi que d’autres l’ont déjà noté, tout cela n’a rien à voir avec la consigne « Que votre oui soit un oui, que votre non soit un non ». Les mots sont toujours enveloppés de pénombre. Ils sont ambigus. Ils appellent une analyse grammaticale.

Il a dit « nous ne pouvons pas signer », mais il n’a jamais dit « nous ne signerons pas ». S’il compte abandonner l’idée de signer, il aurait dû le dire explicitement, dissipant ainsi tous les doutes. Mais il ne l’a pas fait. Il aurait pu le faire, et il ne l’a pas fait.

 Sermon :

« Il est aussi très clair que nous ne pouvons apporter à toute l’Église un bien que en restant fidèles à cet héritage de Monseigneur. »

 Remarque :

Cette affirmation n’a aucune crédibilité, d’abord parce que Menzingen a abandonné il y a bien des années la fidélité à Mgr Lefebvre, ensuite parce qu’elle est très avancée dans le révisionnisme de la pensée « lefebvriste ». C’est ainsi qu’elle s’est opposée à la publication des enseignements du fondateur, pour s’assurer que nous ne puissions pas en profiter, et qu’elle a institué sa propre « herméneutique de la continuité », en vertu de laquelle nous recevons – grâce à l’abbé Celier – le code crypté permettant de déchiffre convenablement « le vrai Mgr Lefebvre ».

Lorsque Mgr Fellay nous dit que Menzingen reste fidèle à Mgr Lefebvre, cela peut vouloir dire n’importe quoi. La « fidélité à l’archevêque » a perdu toute sa signification exclusive.

 Sermon :

« De là viennent ces fameuses, je ne sais pas, “conditions”, “assurances”, que nous avons présentées plusieurs fois, qui doivent garantir que la Fraternité restera ce qu’elle est. »

 Remarque :

On nous répète ad nauseam que la FSSPX « ne change pas » ! Pourtant, nous voyons bien qu’elle a changé. Et nous savons que les « conditions et assurances » qui ont – paraît-il – été demandées à Rome sont autant de secrets, ne sont pas pour nos yeux. Aussi la phrase citée ci-dessus n’est-elle qu’une assertion gratuite démentie par les faits.

 Sermon :

« Si, à un certain moment, une collaboration est concevable, quand et comment elle le sera, eh bien, les circonstances le montreront. »

 Traduction possible :

L’accord n’est pas enterré. La porte reste ouverte. Les circonstances permettront un jour à Menzingen d’en finir une bonne fois pour toutes avec sa « misère anormale ».

 * * *

Bravo ! quelle intelligence dans l’analyse… bien que cet internaute soit « de la maison », il nous permet de comprendre le ressentiment des fidèles abusés par le “Menteur de Menzingen”.

Invitation à cet internaute : Rejoignez à la mouvance Catholici semper idem (sédévacantiste, pour que tout le monde comprenne) et embrassez la vérité entière sur l’église Conciliaire – Novus Ordo – et sur l’enseignement catholique !

Cave Ne Cadas

MGR FELLAY EST-IL ENCORE CATHOLIQUE ?

without comments

Un correspondant ami du CatholicaPedia, s’interroge à propos de Mgr Fellay : « Est-il ENCORE catholique ? ».

Son analyse complète parfaitement notre article du 8 juin dernier : DICI : Mgr Fellay.

EST-IL ENCORE CATHOLIQUE ?

 

 

Dans un entretien accordé à son organe de presse D.I.C.I. le 8 juin 2012, Mgr Fellay a tenu ces propos :

« L’un des dangers majeurs est de finir par inventer une idée de l’Église qui paraît idéale, mais qui ne se trouve pas en fait dans l’histoire réelle de l’Église. Certains prétendent que pour travailler « en sécurité » dans l’Église, il faut préalablement qu’elle soit nettoyée de toute erreur. C’est ce qu’on dit quand on affirme qu’il faut que Rome se convertisse avant tout accord, ou que les erreurs doivent d’abord avoir été supprimées pour qu’on puisse travailler. Mais ce n’est pas la réalité. Il suffit de regarder le passé de l’Église, souvent et même presque toujours, on voit qu’il y a des erreurs répandues dans l’Église. Or les saints réformateurs ne l’ont pas quittée pour combattre ces erreurs. Notre Seigneur nous a appris qu’il y aurait toujours de la mauvaise herbe jusqu’à la fin des temps. Pas seulement de la bonne herbe, pas seulement du blé ».

Quant à nous, nous confessons au contraire que la sainte Église catholique est notre idéal, et qu’elle est elle-même idéale, c’est-à-dire qu’ « elle possède la suprême perfection » (définition du Petit Larousse), car :

– Elle est à la fois le corps mystique et l’épouse de Notre-Seigneur Jésus-Christ ;

– Elle est notre Mère ;

– Elle est Mère et Maîtresse de Vérité ;

– Elle ne peut ni se tromper ni nous tromper ;

– Elle ne s’est jamais trompée ;

– Elle n’a jamais changé [1] ;

– « Elle est Sainte parce qu’elle est vouée et consacrée à Dieu, parce qu’elle est unie à un Chef saint dont elle est le corps, et parce qu’elle seule possède le culte du Sacrifice légitime et le salutaire usage des Sacrements, par lesquels Dieu nous communique sa sainteté. » (Catéchisme du Concile de Trente) ;

– « Elle est apostolique parce que sa doctrine est celle qui a été transmise autrefois par les apôtres, parce qu’elle est la seule qui soit gouvernée par le Saint-Esprit, elle est aussi la seule qui soit infaillible dans la foi et dans la règle des mœurs. » (Catéchisme du Concile de Trente).

 

Et c’est précisément parce que le Saint-Esprit assiste la véritable Église que nous lui devons une obéissance absolue.

Or Mgr Fellay enseigne exactement l’opposé : c’est parce que « souvent et même presque toujours, on voit qu’il y a des erreurs répandues dans l’Église », que selon lui, il faut lui obéir aujourd’hui !!! Quel renversement de logique digne d’un hérésiarque !

 

Mais quelle confusion dans sa tête !

– Pour lui, c’est parce qu’il y a toujours eu des erreurs dans l’Église qu’il faut obéir aujourd’hui à l’église Conciliaire ;

– il confond à dessein les membres de l’Église qui peuvent errer, et la tête de l’Église qui enseigne infailliblement la Vérité, imputant les erreurs des premiers à cette dernière pour justifier la soumission à l’église Conciliaire ;

– il confond la Sainte Église catholique fondée par N.S.J.C. avec l’église Conciliaire, revendiquant ainsi les privilèges de la première pour la seconde.

 

Quant à nous, nous confessons que :

– c’est parce que l’Église catholique enseigne infailliblement la Vérité que nous lui devons une obéissance absolue en matière de foi et de mœurs.

– l’Église catholique est assurée du charisme de l’infaillibilité quant à la foi et aux mœurs dans tout son enseignement, mais pas dans tous ses membres ;

– l’église Conciliaire est distincte de l’Église catholique parce qu’elle n’en possède pas les notes et qu’elle enseigne des erreurs.

 

Relevons bien le (faux) raisonnement de Mgr Fellay :

Majeure : La Rome actuelle est dans l’erreur ;

Mineure : Or il y a toujours eu et il y aura toujours des erreurs dans l’Église ;

Conclusion : donc la Rome actuelle est l’Église (et il faut donc lui obéir).

 

Et maintenant la version catholique de ce raisonnement :

Majeure : L’Église n’a jamais et ne pourra jamais enseigner l’erreur en matière de foi et de mœurs ;

Mineure : Or la Rome actuelle enseigne des erreurs en matière de foi et de mœurs ;

Conclusion : Donc la Rome actuelle n’est pas l’Église catholique.

 

Comment reconnaître une fausse « Église » ?

Le catéchisme du Concile de Trente distingue très clairement la véritable Église des fausses :

« L’Église […] seule possède le culte du Sacrifice légitime et le salutaire usage des Sacrements […] par lesquels Dieu nous communique sa sainteté ». […] « Et comme elle est la seule qui soit gouvernée par le Saint-Esprit, elle est aussi la seule qui soit infaillible dans la foi et dans la règle des mœurs. »

« Au contraire, toutes les autres qui usurpent le nom d’Églises sont sous la conduite de l’esprit du démon, et tombent nécessairement dans les plus funestes erreurs de doctrine et de morale ».

 

De quel côté se trouve donc « l’église » Conciliaire ?

– A-t-elle conservé le culte du sacrifice légitime, ou a-t-elle inventé une « nouvelle messe » ?

– A-t-elle conservé le salutaire usage des sacrements, ou les a-t-elle tous réformés ?

– Est-elle infaillible dans la foi, ou enseigne-t-elle que l’on peut se sauver sans confesser Notre-Seigneur Jésus-Christ et sans observer ses commandements ?

– Est-elle infaillible dans la règle des mœurs ou permet-elle des pratiques contre nature ?

– Sa doctrine est-elle celle qui a été transmise par les apôtres ou en a-t-elle inventé une nouvelle ?

 

Pour cela, faisons un bref rappel des principales innovations de l’ « église » Conciliaire :

– nouvelle « messe » conçue avec des protestants ;

– nouveaux rituels pour tous les sacrements (« tous douteux » selon Mgr Lefebvre) ;

– inversion des fins du mariage ;

– suppression des exorcismes du baptême ;

– transgression du commandement divin de la sanctification du dimanche en instituant des « messes » dominicales anticipées au samedi ;

– distribution de la communion à des hérétiques, schismatiques et pécheurs publics ;

– retournement des autels face au peuple ;

– suppression de la langue liturgique, le latin, qui manifestait l’unité de l’Église ;

– suppression des marques du respect dû au Saint-Sacrement comme les génuflexions ;

– suppression des messes privées et généralisation des concélébrations ;

– traduction hérétique du Notre Père prétendant que Dieu nous soumet aux tentations ;

– bouleversement du calendrier des fêtes des saints ;

– suppression de fêtes importantes comme celles du Précieux-Sang, de la Purification de Notre-Dame, ou comme celles de saint Pie X, saint Georges ou sainte Philomène ;

– report de la fête du Christ-Roi à la fin du cycle liturgique, le réduisant à un règne seulement spirituel mais plus temporel ;

– disparition des statues des sanctuaires ;

– remplacement dans le Credo du terme consubstantiel par de même nature ;

– suppression des Quatre temps et des dévotions mensuelles comme les mois du Sacré-Cœur, du Précieux-Sang, des âmes du Purgatoire, etc.

– introduction des « mystères lumineux » dans le Rosaire, détruisant ainsi tout son équilibre symbolique ;

– intervention des laïcs en tant que tels dans la liturgie ;

– suppression de la forme de la croix et utilisation de la symbolique maçonnique dans la construction des nouvelles églises (cathédrale d’Évry, San Giovanni Rotondo…) ;

– Institution d’un nouveau Droit canon pour tenir compte de toutes les nouveautés apparues au Concile et ultérieurement ;

– Remise en cause de l’existence des limbes par Benoît XVI ;

– Remise en cause de la nécessité de confesser Jésus-Christ vrai Dieu et vrai homme pour se sauver, en prétendant que les juifs peuvent se sauver par leur religion ;

etc…[2]

 

Alors cette « église » Conciliaire est-elle la véritable Église catholique, ou une usurpatrice ?

Or le savant théologien Mgr Fellay a l’esprit tellement obscurci, qu’il n’est même plus capable de recevoir les vérités du simple catéchisme, et veut ainsi nous faire appliquer à cette fausse « Église » la soumission et l’obéissance dues à la seule Église catholique !

D’où il ressort que :

Pour obéir à l’Église catholique, il faut désobéir à Mgr Fellay !

Épilogue :

Depuis cette prise de position de Mgr Fellay, deux écoles se côtoient dorénavant dans la « Tradition » :

– La première, comme nous venons de le voir, prétend qu’ « il y a toujours eu des erreurs dans l’Église », le terme « dans l’Église » devant être compris comme « à la tête de l’Église » ;

– La seconde prétend que l’ « Église » est dans l’erreur depuis Vatican II (seulement !).

Cette dernière est-elle plus conforme à la doctrine catholique ?

 

Jean-Christian Bernard

21 juin 2012

 


[1] À l’aurore de son Pontificat, Jean XXIII comme tous les Papes qui l’ont précédé, a prêté, selon la rituelle exigence, le serment suivant : « Je promets de ne rien diminuer ni changer de ce qui m’a été transmis par mes vénérables prédécesseurs. Comme leur fidèle disciple et successeur, je m’engage à n’admettre aucune nouveauté, mais, au contraire, à vénérer avec ferveur et à conserver de toutes mes forces le dépôt qui m’a été confié. En conséquence, qu’il s’agisse de nous ou d’un autre, nous soumettons au plus sévère anathème quiconque aurait la présomption d’introduire une nouveauté quelconque qui serait opposée à cette tradition évangélique ou à l’intégrité de la Foi et de la Religion Catholique. »

[2] On trouvera une liste plus exhaustive de ces changements intervenus depuis le concile sur le site des Amis du Christ Roi de France : « Ils ont tout détruit » ( http://www.a-c-r-f.com/principal.html ).

Mgr Tissier de Mallerais : “La foi passe avant la légalité”

without comments

L’hebdomadaire Rivarol publie dans son N°3051 un entretien de Jérôme Bourbon avec Mgr Tissier de Mallerais.

Natalia Trouiller, dans son article de La Vie (conciliaire) « Lefebvristes : les voix discordantes se multiplient » écrit :

FSSPX : LES ULTRAS S’INSURGENT
Jusqu’ici, ce sont des fuites anonymes qui renseignaient les journalistes sur l’état de tension extrême au sein de la FSSPX entre partisans et opposants d’un accord avec Rome. À l’approche de la conclusion effective d’une entente, les anti-accord ne se cachent plus, et prennent la parole en public.
> Celui qui a fait une entrée plus que remarquée dans la bataille, c’est Mgr Tissier de Mallerais, un des quatre évêques ordonnés par Mgr Lefebvre en 1988. Si, lors de ses déplacements dans les chapelles de la Fraternité, il ne mâchait pas ses mots devant les fidèles sur son opposition à tout accord avec Rome, c’est la première fois qu’il s’exprime directement dans la presse.
(…)
> Incluant ses frères évêques Mgrs de Galarreta et Williamson, Mgr Tissier de Mallerais y dit ceci: « Nous refusons un accord purement pratique parce que la question doctrinale est primordiale. La foi passe avant la légalité. Nous ne pouvons pas accepter une légalisation sans que le problème de la foi soit résolu. Nous soumettre maintenant sans condition à l’autorité supérieure imbue de modernisme serait nous exposer à devoir désobéir […] Je voudrais que nous produisions un texte qui, renonçant aux finasseries diplomatiques, affirme clairement notre foi et par conséquent notre refus des erreurs conciliaires. Cette proclamation aurait l’avantage premièrement de dire la vérité ouvertement au pape Benoît XVI qui est le premier à avoir droit à la vérité et deuxièmement de restaurer l’unité des catholiques de tradition autour d’une profession de foi combative et inéquivoque ».
(…)

Dans son article, que vous pouvez lire en cliquant sur le lien ci-dessus, elle met en lien deux fois le CatholicaPedia.

Billet hebdomadaire de Rivarol

Mgr Tissier de Mallerais : “La foi passe avant la légalité”

 

Mgr Tissier de Mallerais, FSSPX – St Nicolas du Chardonnet – 3 juin 2012

Il y a dix ans nous avions interviewé Mgr Tissier de Mallerais à propos de la parution de son épaisse biographie sur Mgr Lefebvre publiée aux éditions Clovis : « Marcel Lefebvre. Une vie ». L’ex-archevêque de Dakar avait accordé en 1968 un long entretien à RIVAROL qui avait fait date, deux ans avant de fonder la Fraternité Saint-Pie X. À l’occasion de la réédition de son ouvrage L’étrange théologie de Benoît XVI, Herméneutique de continuité ou rupture, par Les Éditions du Sel, Couvent de la Haye aux Bonhommes, 49240 Avrillé (19 euros), nous avons à nouveau interrogé Mgr Tissier à un moment où de graves divisions se font jour au sein de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X sur la question d’un accord avec Benoît XVI. Dans cet entretien réalisé le 1er juin l’on peut voir que Mgr Tissier né en 1945 et qui est l’un des quatre évêques sacrés par le prélat d’Écône le 30 juin 1988, le seul de nationalité française, s’oppose nettement à la stratégie de ralliement à Benoît XVI de Mgr Fellay.

 

RIVAROL : On parle beaucoup de la “réintégration” imminente de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X (FSSPX) dans l’« Eglise officielle ». Qu’en est-il exactement ?

Mgr TISSIER de MALLERAIS : “Réintégration” : le mot est faux. La Fraternité Saint-Pie X (FSSPX) n’a jamais quitté l’Église. Elle est au cœur de l’Église. Là où est la prédication authentique de la foi, là est l’Église. Ce projet d’“officialisation” de la FSSPX me laisse indifférent. Nous n’en avons pas besoin et l’Église n’en a pas besoin. Nous sommes déjà sur le pinacle, comme un signe de contradiction qui attire les âmes bien nées, qui attire beaucoup de jeunes prêtres malgré notre statut de paria. On voudrait mettre notre lumière sous le boisseau par notre intégration dans l’orbe conciliaire. Ce statut qu’on nous propose de prélature personnelle, analogue à celui de l’Opus Dei, est un statut pour un état de paix. Mais actuellement nous sommes dans un état de guerre dans l’Église. Ce serait une contradiction de vouloir « régulariser la guerre ».

 

R. : Mais certains dans la Fraternité Saint-Pie X pensent que ce serait quand même une bonne chose. Ne vous sentez-vous pas gênés par cette situation “irrégulière” ?

Mgr TISSIER : L’irrégularité n’est pas la nôtre. C’est celle de Rome. Une Rome moderniste. Une Rome libérale qui a renoncé au Christ-Roi. Une Rome qui a été condamnée d’avance par tous les papes jusqu’à la veille du concile. D’autre part l’expérience des sociétés sacerdotales qui se sont ralliées à la Rome actuelle est que toutes, les unes après les autres, y compris Campos et le Bon Pasteur, ont été mises en demeure d’accepter le concile Vatican II. Et on sait ce qu’est devenu Mgr Rifan, de Campos, qui maintenant ne voit plus d’objection à célébrer la nouvelle messe et qui interdit à ses prêtres de critiquer le Concile !

 

R : Que répondez-vous à ceux qui croient que Rome a changé avec  Benoît XVI ?

Mgr TISSIER : Il est exact que Benoît XVI a fait quelques gestes en faveur de la tradition. Principalement en déclarant que la messe traditionnelle n’a jamais été supprimée et secondement en supprimant en 2009 la soi-disant excommunication qui avait été déclarée à notre encontre à la suite de notre sacre épiscopal par Mgr Lefebvre. Ces deux gestes positifs ont attiré à Benoît XVI des plaintes amères de la part de l’épiscopat. Mais le pape Benoît XVI, tout pape qu’il soit, reste moderniste. Son discours programmatique du 22 décembre 2005 est une profession de l’évolution des vérités de foi selon les idées dominantes de chaque époque. Malgré ses gestes favorables, son intention réelle en nous intégrant dans l’orbe conciliaire, ne peut être que de nous ramener à Vatican II. Il l’avait dit lui-même à S.E. Mgr Fellay en août 2005 et une note confidentielle de lui-même, publiée frauduleusement, vient tout récemment de le confirmer.

 

R. : Mais certains pensent que Benoît XVI venant de la Bavière catholique, et qui est, croient-ils savoir, « d’une profonde piété depuis sa jeunesse », inspire confiance. Que leur répondez-vous ?

Mgr TISSIER : Il est vrai que ce pape est très sympathique. C’est un homme aimable, poli, réfléchi, un homme discret mais d’une autorité naturelle, un homme de décision qui a résolu plusieurs problèmes dans l’Église par son énergie personnelle. Par exemple des problèmes de moralité dans tel ou tel institut sacerdotal. Mais il est imbu du concile. Lorsqu’il dit que la solution du problème de la FSSPX est une des tâches principales de son pontificat, il ne voit pas où est le vrai problème. Il le situe mal. Il le voit dans notre soi-disant schisme. Or le problème n’est pas celui de la FSSPX, c’est le problème de Rome, de la Rome néo-moderniste qui n’est plus la Rome éternelle, qui n’est plus la maîtresse de sagesse et de vérité, mais qui est devenue source d’erreur depuis le concile Vatican II et qui le demeure aujourd’hui. Pourtant la solution de la crise ne pourra venir que de Rome. Après Benoît XVI.

 

R : Alors comment voyez-vous la solution de ce désaccord jugé par beaucoup scandaleux de la FSSPX avec Benoît XVI ?

Mgr TISSIER : Il est vrai que la FSSPX est une « pierre de scandale » pour ceux qui résistent à la vérité (cf 1 Petr 2, 8) et cela est un bien pour l’Église. Si nous étions “réintégrés”, nous cesserions par le fait-même d’être cette épine enfoncée dans le flanc de l’église conciliaire, d’être un vivant reproche à la perte de la foi en Jésus-Christ, en sa divinité, en sa royauté.

 

R : Mais, Monseigneur, vous avez écrit avec vos deux collègues une lettre à S.E. Mgr Fellay pour refuser un accord purement pratique avec Benoît XVI. Quelles sont les raisons de ce refus ?

Mgr TISSIER : La diffusion de notre lettre est due à une indiscrétion dont nous ne sommes pas coupables. Nous refusons un accord purement pratique parce que la question doctrinale est primordiale. La foi passe avant la légalité. Nous ne pouvons pas accepter une légalisation sans que le problème de la foi soit résolu. Nous soumettre maintenant sans condition à l’autorité supérieure imbue de modernisme serait nous exposer à devoir désobéir. Alors à quoi bon ? Mgr Lefebvre disait dès 1984 : « on ne se place pas sous une autorité quand cette autorité a tous les pouvoirs pour nous démolir ». Et je crois que c’est sagesse. Je voudrais que nous produisions un texte qui, renonçant aux finasseries diplomatiques, affirme clairement notre foi et par conséquent notre refus des erreurs conciliaires. Cette proclamation aurait l’avantage premièrement de dire la vérité ouvertement au pape Benoît XVI qui est le premier à avoir droit à la vérité et deuxièmement de restaurer l’unité des catholiques de tradition autour d’une profession de foi combative et inéquivoque.

 

R. : D’aucuns croient que le statut de prélature personnelle qu’on vous propose vous garantira suffisamment de tout péril d’abandonner le combat de la foi. Que répondez-vous ?

Mgr TISSIER : C’est inexact. Selon le projet de prélature, nous ne serions pas libres d’implanter de nouveaux prieurés sans la permission des évêques locaux et en outre toutes nos récentes fondations devraient être confirmées par ces mêmes évêques. Ce serait donc nous asservir tout à fait inutilement à un épiscopat globalement moderniste.

 

R. : Pouvez-vous nous préciser ce problème de foi que vous souhaitez voir résolu en premier lieu ?

Mgr TISSIER : Volontiers. Il s’agit, comme Mgr Lefebvre le disait, de la tentative du concile Vatican II de réconcilier l’Église avec la révolution, de concilier la doctrine de la foi avec les erreurs libérales. C’est Benoît XVI lui-même qui l’a dit dans son entretien avec Vittorio Messori en novembre 1984 en disant : « le problème des années 1960 (donc celui du concile) était l’acquisition des valeurs les mieux mûries des deux siècles de culture libérale. Ce sont des valeurs qui, bien que nées hors de l’Église, peuvent trouver leur place, une fois purifiées et corrigées, dans sa vision du monde. Et c’est ce qui a été fait. » Voilà l’œuvre du concile : une conciliation impossible. « Quelle conciliation peut-il y avoir entre la lumière et les ténèbres ? », dit l’Apôtre, « quel accord entre le Christ et Bélial ? » (2 Cor 6, 15). La manifestation emblématique de cette conciliation est la Déclaration sur la liberté religieuse. À la place de la vérité du Christ et de son règne social sur les nations, le concile place la personne humaine, sa conscience et sa liberté. C’est le fameux « changement de paradigme » que confessait le Cardinal Colombo dans les années 1980. Le culte de l’homme qui se fait Dieu à la place du culte de Dieu qui s’est fait homme (cf. Paul VI, discours à la clôture du concile, 7 décembre 1965). Il s’agit d’une nouvelle religion qui n’est pas la religion catholique. Avec cette religion nous ne voulons aucun compromis, aucun risque de corruption, aucune apparence même de conciliation, et c’est cette apparence que nous donnerait notre soi-disant “régularisation”. Que le Cœur immaculé de Marie, immaculé dans sa foi, nous garde dans la foi catholique. […]

Pour lire la suite cliquer sur ce lien

Propos recueillis par Jérôme BOURBON.

 


 

Nous écrivions le 13 juin ici même : Mgr Tissier, qui – étant le seul évêque à jouir, par sa formation et sa science de la Somme théologique – d’une crédibilité et d’une autorité toute spéciale auprès des prêtres les moins mous et les moins mal formés de la Fraternité, a passé, avec une obstination dont il doit aujourd’hui publiquement rendre compte, ces dix dernières années à fermer la bouche des meilleurs au nom du sophisme de l’obéissance servile (explicitée pourtant par Saint Thomas) qu’il ne cessait de travestir hypocritement et lâchement en « Sainte obéissance », leur interdisant ainsi de réagir publiquement pour le salut spirituel des fidèles face aux prévarications répétées de Mgr Fellay, rendant à ce dernier le service qu’il était ainsi le seul depuis 10 ans à pouvoir lui rendre dans la perpétration de son crime satanique qui débouche aujourd’hui au grand jour !

Et notre confrère Résistance Catholique rajoutait :

Si le rejet absolu du ralliement-apostasie de Mgr Fellay est aujourd’hui une nécessité que semble avoir comprise de plus en plus de prêtres et de fidèles, une attitude d’extrême méfiance demeure malgré tout nécessaire à l’égard des trois autres évêques et des quelques opposants qui commencent à réagir 10 mètres à peine avant que l’avion ne s’écrase !

Car, où étaient-ils ces dernières années au cours desquelles certains de leurs confrères ont été jetés à la rue pour avoir dénoncé le processus de ralliement initié par Mgr Fellay et son clan ? Qu’ont-ils fait des nombreuses études et analyses publiées par les sites ((Virgo-Maria et Rore-Sanctifica surtout pour le problème de la validité des nouveaux rites depuis Pontificalis Romani.
Six ANNÉES DE CALOMNIES ET D’INSULTES DE LA PART DE CLERCS de la FSSPX et de leurs sicaires laïcs
QUI AVAIT RAISON DEPUIS 6 ANNÉES ???!!!
À QUAND LES EXCUSES PUBLIQUES DE L’ABBÉ RÉGIS DE CACQUERAY ET DE SES COMPLICES CLERCS ET LAÏCS, AUJOURD’HUI INDISPENSABLES CAR DEPUIS 6 ANS ILS TROMPENT LES CLERCS ET LES FIDÈLES ?)) contre lesquels leurs supérieurs ne cessaient de jeter l’opprobre en leur collant l’étiquette infâme et méprisante de « sites sédévacantistes » ?

Mgr Tissier donna d’ailleurs un sermon d’une banalité consternante (bien loin des derniers sermons puissants des abbés Chazal et Pfeiffer – que nous vous avons traduits récemment –, tous deux étayés d’arguments choc et d’une longueur incomparable ! – 1h23 et 1h14 contre 18 mn pour Mgr Tissier ((N’a-t-il donc rien à dire ?)) ) à St Nicolas du Chardonnet le 3 juin 2012 – Fête de la Très Sainte Trinité –, qui ne mérite même pas d’être retranscrit ici. Puisque les hérésies arienne et nestorienne ont duré 75 ans, pour lui, l’hérésie du modernisme doit durer aussi 75 ans et nous en avons donc encore pour 30 ans !

Se dédouanant comme cela de tout leadership d’opposition, il laisse donc à son successeur éventuel ((Rappelons-nous que Mgr Tissier avait annoncé après la réunion d’Albano qu’il « pourrait sacrer sans la permission de Rome » ! C’est peut-être la voie qu’il pourrait choisir dans le cas d’un désaccord. Mais QUI ? Un fidèle du …très saint Père ? Quand comprendront-ils ? Ce sacre sera encore une voie de garage ! Quand on voit combien ces trois évêques ont manqué à leur devoir de « surveillant » depuis la mort de Mgr Lefebvre (25 ans quand même !), qu’attendre d’un nouveau sacre ? Ce ne sera qu’un centième (au moins !) nouveau sacre d’évêque hors de Rome !)) le soin de faire quelque chose dans 30 ans !!!

Sermon sur la crise, à St Nicolas du Chardonnet

SOURCE –  Mgr Tissier de Mallerais, FSSPX – St Nicolas du Chardonnet – 3 juin 2012


 

 

L’ABBÉ MICHEL KOLLER (FSSPX) CONFIRME LE CATHOLICAPEDIA

with one comment

Sermon de l’abbé KOLLER, fsspx,
en la chapelle Notre Dame de la Merci
,

de Clermont-Ferrand, le 10 juin 2012

Prions pour nos prêtres.

L’abbé Michel Koller (FSSPX) confirme le CatholicaPedia qui fait une colère !

Dimanche nous avons reçu un message du Puy-de-Dôme nous disant qu’un prêtre de la Fraternité avait dû interrompre son sermon, car il était au bord des larmes…

Ce prêtre faisait, en cette Solennité de la Fête-Dieu, non pas un sermon, mais une déclaration (profession de foi ?) empreinte d’émotion.

L’abbé Michel Koller – puisque c’est de lui qu’il s’agit – est le premier prêtre en France à prendre publiquement position contre l’accord FSSPX-ROME :

« Libre à vous ou à certains de se vautrer dans cette boue
mais vous le ferez sans moi.
 »

Pendant 35 minutes, il exposa clairement les raisons pour lesquelles il ne suivra pas Mgr Fellay.

L’abbé Koller a commencé sa déclaration en confirmant la nouvelle que nous vous donnions jeudi dernier – 7 juin – « ROME-ÉCÔNE : TOUT EST CONSOMMÉ ! » :

« Comme la majorité d’entre vous le savent, cette semaine, il y aura des signatures qui auront lieu à Rome pour reconnaître la FSSPX et lui donner une prélature personnelle, c’est-à-dire que nous dépendrons directement du pape. Devant la gravité de cet acte, j’ai appris que le jour de mon baptême, le jour de ma confirmation et particulièrement le jour de mon ordination sacerdotale, j’ai reçu un devoir, de même que vous, vous l’avez aussi reçu : le premier devoir, c’est d’étudier ma foi, le deuxième devoir, c’est d’exposer ma foi, de la montrer, de la pratiquer. Troisième devoir, c’est celui de défendre ma foi contre l’erreur. Aujourd’hui, ma foi est en danger. »

Que tous ceux qui ont insulté (le mot est bien faible !) la rédaction du CatholicaPedia suite à l’annonce « ROME-ÉCÔNE : TOUT EST CONSOMMÉ ! » prennent soin de lire et d’écouter ce qui suit. Peut-être feront-ils ensuite amende honorable aux personnes qui travaillent d’arrache-pied pour leur ouvrir les yeux.

Le CatholicaPedia n’a jamais posté d’articles sans preuve et la preuve est là : Aujourd’hui mercredi 13 Juin 2012 rendez-vous est pris à Rome pour la signature. Mgr Fellay, accompagné de ses deux assistants – les abbés Niklaus Pfluger et Alain-Marc Nély – ainsi que de l’abbé Franz Schmidberger – l’ami de son compatriote Josef Ratzinger – se rendent au Vatican pour formaliser ce qui est conclu depuis des lustres.

* * *

Alors que des prêtres sud-américains (les abbés Méramo et Cériani), avaient déjà en leur temps clairement exprimé leur refus d’un accord avec la Rome moderniste de Ratzinger-Benoît XVI et s’étaient fait exclure par le despote “guide d’Aveugles” à la crosse, deux nouveaux opposants d’Asie (les abbés Chazal et Pfeiffer) viennent de faire des sermons-déclarations d’une importance capitale :

C’est La Guerre. Contre l’Accord FSSPX-Rome. Abbé François Chazal (FSSPX)

Sermon du Dimanche de la Pentecôte, par l’abbé Joseph Pfeiffer (FSSPX)

Ces deux prêtres sont dorénavant sur la liste noire de Bernard Fellay — ; l’abbé Michel Koller a pris la courageuse décision de prendre parti en France.

Lors d’une audience de l’abbé apostat Ratzinger-Benoît XVI à Rome,
l’abbé Nély, avant le chapitre général de juillet 2006, baise les mains de l’ « antichrist ».

On regrettera seulement que l’abbé Koller ait pris si tardivement la parole alors que tout ou quasiment est bouclé. C’était bien avant qu’il fallait réagir. Maintenant, il est bien trop tard, les infiltrés ayant réussi à détruire la FSSPX.

Il mérite d’être écouté – ou lu – jusqu’au bout pour toutes les informations qu’il donne, malgré une grosse erreur (hérésie) et une grosse lacune :

– la question de l’infaillibilité de l’Église et du Pape (l’hérésie) ;

– la question de l’invalidité des nouveaux rituels des sacres.

 

Son analyse est néanmoins très insuffisante en elle-même car, comme toujours chez les prêtres d’Écône, il refuse de reconnaître que l’église Conciliaire n’est pas l’Église catholique ! Deux fois il parle du « saint Père » ! Il n’a pas compris que Benoît XVI n’est pas catholique (il en donne pourtant neuf preuves !) et donc est le pape conciliaire de la secte conciliaire ! comment confondre cette secte avec la sainte Église ? C’est un blasphème, monsieur l’abbé !

Son analyse a néanmoins aujourd’hui le mérite d’exister à l’heure où tous les autres clercs de France de la FSSPX et de ses satellites continuent à garder un silence coupable. Elle fait preuve d’un certain courage, mais bien tardif et bien insuffisant !

Mgr Lefebvre disait pourtant dans sa lettre de 1976 « Quelques réflexions à propos de la “suspens a divinis” » :

« L’Église qui affirme de pareilles erreurs est à la fois schismatique et hérétique. Cette église Conciliaire n’est donc pas catholique. Dans la mesure où le Pape, les évêques, prêtres et fidèles adhèrent à cette nouvelle église, ils se séparent de l’Église catholique. »

Rejeter l’église Conciliaire comme hérétique et schismatique n’est pas une affaire d’opinion, mais une affaire de confession de la Foi. Après la mort de Mgr pendant 25 ans on vous a endoctrinés contre ce que disait Mgr Lefebvre, vous rendant aveugles. Il n’y a pas à être partagé entre l’obéissance et la Foi. L’obéissance est subordonnée à la Foi. On obéit à Dieu plutôt qu’aux hommes.

Oui, comme il le dit : sa foi est en danger, en grave danger. S’arrêter au combat de Mgr Lefebvre est obsolète, insuffisant. Avant sa mort Mgr avait compris. Il est mort sédévacantiste, que cela plaise ou pas, ce qui est devenu le seul péché mortel, la seule chose dont il ne faut pas parler. Mgr répétait et ils le savent tous : ces papes ne peuvent être les successeurs de Pierre. C’est l’évidence même !

 

Et bien sûr, n’ayant jamais voulu étudier le problème de l’invalidité des nouveaux rituels des “sacres” dans l’église Conciliaire, l’abbé Koller en arrive à dire :

« Donc mes bien chers fidèles, il faudra vous attendre à avoir Mgr Simon Hippolyte ici, éventuellement pour des confirmations. Je vous souhaite bon courage ! » 

 

Non, M. l’abbé ! Mgr Simon Hippolyte n’est pas un évêque catholique. C’est un évêque conciliaire, sans pouvoir pour administrer les sacrements et moins encore pour transmettre validement le Sacerdoce de Notre-Seigneur. Il est très malheureux que vous ne l’ayez pas enseigné à vos fidèles. Étudiez Rore Sanctifica. Ce site dérange les clercs, mais il est irréfutable !

Il existe six péchés impardonnables contre le Saint-Esprit. Le plus connu et qui a fait chuter tous les évêques au concile, de nombreux prêtres depuis, est celui qui va contre la vérité connue. Mais il en est un autre que l’on découvre de plus en plus : l’envie de la grâce des autres. On a l’impression que quelques clercs, jaloux des travaux des laïcs, rejettent avec dédain ces travaux, …parce qu’ils viennent des laïcs, ou en partie de laïcs pour ce qui est des travaux fondamentaux et irréfutés car irréfutables de Rore-Sanctifica sur l’invalidité sacramentelle intrinsèque certaine et radicale du nouveau rite sacramentel latin de la pseudo-« Consécration » épiscopale, imposée par Montini-Paul VI depuis 44 ans (le 18 juin 1968 par sa « CA » Pontificalis Romani) http://www.rore-sanctifica.org/ encore en ligne, mais pour combien de temps ? ). Ce qui fait qu’aujourd’hui la pseudo- « Église » conciliaire romaine a – 44 ans plus tard – perdu en fait le Sacerdoce de Melchisedek du Sacrifice de Notre-Seigneur Jésus-Christ et donc ne peut plus atteindre la fin même pour laquelle Il a créé Sa Sainte Église et l’a laissée aux hommes après son Ascension, en étant devenue à présent sa contrefaçon satanique. Puissions-nous nous tromper !

* * *

Pauvres fidèles abandonnés !

Le drame de cette situation c’est que ces prêtres ne réagissent que lorsqu’ils sont à la rue ! Et ainsi ils laissent les fidèles à la rue. Leur imprévoyance est coupable. Et condamnée : ils sont à la rue.

Ayant formé peu ou mal leurs fidèles, ils les condamnent ou à la rue ou surtout à l’apostasie. Car habitués à n’être que des consommateurs de sacrements, ils vont suivre, sans état d’âme, les prêtres-apostats de Mgr Fellay qui garderont les chapelles.

 

Une fois de plus, les laïcs sont trahis par les clercs !

 

Un peu d’humilité Messieurs les clercs !

 

Depuis des lustres, les prêtres de la FSSPX sont conscients des négociations en cours ; plusieurs prieurs étaient pourtant informés du rendez-vous du 13 juin !

Pourquoi ces clercs ne voient-ils pas ? Pourquoi ne se posent-ils pas cette question ? C’est eux Le Sel de la terre ! Pourquoi laissent-ils les forums comme Fecit ou le Forum Catholique raconter bêtises sur bêtises ? Sans jamais rectifier ! Sans permettre de vrais débats ! Quel mal a pu faire cet Ennemond ! Honte à lui et à ses amis !

Pourquoi n’ont-ils pas créé un forum dénonçant les mensonges, les sophismes ? Un forum enseignant la vérité. Enseignant La Salette, par exemple, ce fameux message qui s’adresse aux clercs, aux clercs seuls, à tous les clercs, message que vous devriez relire régulièrement à genoux. Rien sur l’ennemi ! rien sur la démonologie ! rien sur l’anglicanisme ! rien sur le nouveau rituel des sacres ! rien sur tous les nouveaux sacrements ! sur toutes les nouveautés ! rien sur le discernement des esprits ! rien sur l’église noachide ! rien sur la religion universelle qu’ils mettent en place ! rien sur le colossal travail des réseaux Alpha qui préparent la religion universelle ! rien sur la grille amis-ennemis ! rien sur le vote et le mensonge démocratique !

Des revues sans intérêt ! une direction des âmes bien limitée ! des sermons insuffisants ! Ou si peu !

Qu’ont-ils faits quand les éditions Saint-Remi ont réédité les sermons de leur fondateur, eux qui se disent tellement attachés à Mgr Lefebvre ? Ils ne les ont pas fait connaître, même pas achetés pendant les quinze jours où ils étaient en vente !

Inconséquence ! imprévoyance ! On peut vous traiter de vierges folles !

Ah ! qu’on est bien au chaud dans ces prieurés ! la chapelle, le logement, la cuisinière, l’argent qui rentre sans trop de problèmes, la considération des fidèles. Le tout parfumé d’encens ! Tout le monde dort ! On est tranquille !

Mais le réveil est brutal : apostasie ou à la rue ! Ce châtiment est mérité !

Clercs, soyez plus humbles ! Clercs, faites votre examen de conscience ! et convertissez-vous !

Prêtres et les laïcs font partie de l’Église enseignée au même titre.

Quelques laïcs ont été obligés de faire tous ces combats ! Que de travaux ! et de qualité ! et à quel prix ! calomnies, moquerie, dérision, attaques continuelles, même jusqu’à l’excommunication ! Assez de cet orgueil des clercs et de ce mépris des laïcs ! Pourquoi les laïcs qui voient clair sont-ils si violemment crossés !  Ne soyez pas étonnés qu’en retour ils vous fassent la leçon.

Ce texte tiré du 15e décret du Concile d’Amiens en 1853 présidé par le Cal Gousset, justifie leurs actions :

« Il faut entourer d’une bienveillance particulière les écrivains laïques qui, bien qu’impliqués dans les affaires du siècle, consacrent spontanément leurs travaux et leur vie à la défense de la religion et remplissent ainsi un double office pour lequel on ne doit pas montrer peu d’estime. Si autrefois, dans des circonstances plus favorables, beaucoup de membres du clergé pouvaient consacrer un temps considérable à composer de savants ouvrages dans l’intérêt de l’Église, presque tous, aujourd’hui, sont enchaînés incessamment par les devoirs du ministère sacré, de sorte qu’ils n’ont plus la même liberté pour écrire. Il est donc très-utile que les auteurs laïques, dévoués de cœur et d’âme à la foi catholique et au Saint-Siège, viennent s’adjoindre en auxiliaires à la milice ecclésiastique. En outre, qui ne comprend que des laïques, surtout dans la polémique quotidienne, peuvent sans inconvénient mettre en avant bien des choses qu’il ne serait pas également convenable de voir soutenues par des ecclésiastiques ? Les laïques s’élancent au combat avec plus d’impétuosité, et c’est précisément pour cela qu’ils ont besoin d’une attention plus vigilante pour observer les règles prescrites par le Souverain Pontife* que nous venons de citer et pour conserver en tout des formes de langage irréprochables. Mais quand on reconnaît que leurs travaux, pris dans leur ensemble, sont dignes d’éloges, il ne faut pas se choquer outre mesure de quelques taches accidentelles échappées à l’inattention d’une plume trop rapide ou qu’une ardeur excessive n’a pas su prévenir, et nous pensons qu’en ces occasions il vaut mieux leur adresser des avis bienveillants que de durs reproches. Du reste, nous nous plaisons à donner à plusieurs de ces écrivains les louanges que méritent leur ardeur pour la défense de la vérité, l’oubli de leur propre intérêt, la patience dans l’adversité, la modération dans la prospérité et quelquefois l’éclat du talent. » Les Conciles Généraux et particuliers, par M gr Fèvre, Tome III, p. 793, publié aux éditions Saint-Remi.
*Clément VIII

 

Et pourtant vous ne vous prenez pas pour rien ! Oui, nous aurions dû être encore plus exigeants pour nos clercs ! OUI, clercs, convertissez-vous ! Mais n’est-il pas trop tard ?

On est en droit de se demander si vous êtes encore utilisables pour le combat …comme tous ceux, ou presque, qui sortent d’Écône. Il vous manque une vraie formation de combattants de la Foi. Aucun sens du combat, imprévoyance, inconséquence, sans une vision vraiment surnaturelle de la crise. Oui répétons-le : convertissez-vous ! Sortez de la tiédeur !

 

* * *

 

Il est évident que l’abbé Koller va aussi se faire durement crosser par Mgr Fellay et ses sbires. La persécution commence pour ceux qui ne veulent pas se rallier à la Rome moderniste. Elle est un châtiment mérité. Ce n’est qu’un début. On va se battre dans les chapelles, dans les prieurés, dans les monastères, dans les familles.

 

* * *

 

Rappelons-nous que Mgr Tissier avait annoncé après la réunion d’Albano qu’il « pourrait sacrer sans la permission de Rome » ! C’est peut-être la voie qu’il pourrait choisir dans le cas d’un désaccord. Mais QUI ? Un fidèle du …très saint Père ? Quand comprendront-ils ? Ce sacre sera encore une voie de garage ! Quand on voit combien ces trois évêques ont manqué à leur devoir de « surveillant » depuis la mort de Mgr Lefebvre (25 ans quand même !), qu’attendre d’un nouveau sacre ? Ce ne sera qu’un centième (au moins !) nouveau sacre d’évêque hors de Rome !

 La publication (par qui ?) de la Lettre des trois évêques à Mgr Fellay (qui prouvait que Mgr Fellay était un menteur) aurait dû être suivie d’une déclaration publique de ces trois évêques pour “alerter les âmes .

Mais non ! Rien ! Ce sont des incapables ! ou peut-être pire : des faux opposants, neutralisant toute réaction efficace ! 25 ans de silence : une vraie trahison du combat de Mgr Lefebvre ! Honte à ces quatre évêques !

 

Mgr Tissier, qui – étant le seul évêque à jouir, par sa formation et sa science de la Somme théologique – d’une crédibilité et d’une autorité toute spéciale auprès des prêtres les moins mous et les moins mal formés de la Fraternité, à passé, avec une obstination dont il doit aujourd’hui publiquement rendre compte, ces dix dernières années à fermer la bouche des meilleurs au nom du sophisme de l’obéissance servile (explicitée pourtant par Saint Thomas) qu’il ne cessait de travestir hypocritement et lâchement en « Sainte obéissance« , leur interdisant ainsi de réagir publiquement pour le salut spirituel des fidèles face aux prévarications répétées de Mgr Fellay, rendant à ce dernier le service qu’il était ainsi le seul depuis 10 ans à pouvoir lui rendre dans la perpétration de son crime satanique qui débouche aujourd’hui au grand jour !

 

* * *

 

La situation est catastrophique ! La responsabilité des clercs est immense et primordiale ! Il est trop tard ! l’éclipse est totale ! C’est l’heure des ténèbres et de la justice de Dieu !

 

 L'Église est éclipsée...

L’éclipse est totale !

 

Laïcs, ces prêtres sont des mous ! des affadis !

La sanction est toujours la même depuis 50 ans :

 

Dieu vomit les tièdes !

 

À nous de ne pas mériter d’être vomis de DIEU.

Le combat n’est pas fini. Continuons à combattre.

 

Croyons et faisons ce qui a toujours été cru et fait.

La FOI ne change jamais,

La sainte Église catholique ne peut ni se tromper, ni nous tromper.

 

Au lendemain du Vendredi saint, il n’y a de refuge qu’au cénacle,

avec la très sainte Vierge Marie.

Prions la, confions-nous en Elle, Elle qui a vaincu toutes les hérésies !

 

A la fin son Cœur Immaculé triomphera !

 


 

Sermon de l’abbé KOLLER, fsspx,
en la chapelle Notre Dame de la Merci
,

de Clermont-Ferrand, le 10 juin 2012

« Personnellement, cela fait plus de 30 ans que je lutte contre le modernisme et j’ai assisté à la mort de plusieurs confrères qui ont été méprisés par les évêques, par des papes, et vous voudriez maintenant que je fasse une alliance avec ces gens-là ? »

 

[audio:http://catholicapedia.net/audio/2012-06-10_Accord_Rome_FSSPX_sermon_de_l_abbe_Michel_Koller_FSSPX.mp3|titles=10 juin 2012|artists=Abbé Koller]

Ce sermon est disponible sur Internet dans sa version audio :

http://catholicapedia.net/audio/2012-06-10_Accord_Rome_FSSPX_sermon_de_l_abbe_Michel_Koller_FSSPX.mp3

Note du CatholicaPedia : les accentuations sont de nous.

Mes bien chers frères, aujourd’hui, je ne vous ferai pas de sermon mais je vous ferai simplement une exposition d’une situation afin de vous aider dans votre réflexion comme je dois le faire moi-même.

Comme la majorité d’entre vous le savent, cette semaine, il y aura des signatures qui auront lieu à Rome pour reconnaître la FSSPX et lui donner une prélature personnelle, c’est-à-dire que nous dépendrons directement du pape. Devant la gravité de cet acte, j’ai appris que le jour de mon baptême, le jour de ma confirmation et particulièrement le jour de mon ordination sacerdotale, j’ai reçu un devoir, de même que vous, vous l’avez aussi reçu : le premier devoir, c’est d’étudier ma foi, le deuxième devoir, c’est d’exposer ma foi, de la montrer, de la pratiquer. Troisième devoir, c’est celui de défendre ma foi contre l’erreur. Aujourd’hui, ma foi est en danger.

Car mes bien chers fidèles, si je ne veux pas maintenant faire l’historique de tout ce qui nous a amené à une signature d’un accord, permettez-moi de vous citer des textes et d’en donner quelques brefs commentaires afin que vous compreniez quel est l’enjeu de tels accords et que chacun puisse ensuite, après réflexion et méditation, agir en conséquence.

Première phrase que je voudrais relever, c’est une phrase qui a été écrite par Mgr Fellay le 14 avril 2012 lorsqu’il s’adressait aux trois autres évêques de la FSSPX qui ont eux manifesté une opposition ferme à tout accord avec Rome. Dans la lettre que Mgr Fellay adresse à ces évêques, je retiens une phrase. La voici : « pour le bien commun de la FSSPX, nous préfèrerions de loin la situation actuelle de statuquo intermédiaire mais manifestement Rome ne le tolère plus. » Mais bien chers fidèles, cette phrase est extrêmement lourde de conséquences car vous avez appris, comme moi-même, qu’un père de famille a un devoir grave et un devoir premier : de veiller sur le bien commun de sa famille. Un chef d’entreprise a un devoir grave et un devoir premier de veiller sur le bien commun de son entreprise et également pour un supérieur d’une communauté religieuse. Mais ici, je lis que pour le bien commun de la FSSPX, nous préfèrerions de loin la situation actuelle, mais Mgr Fellay passe visiblement outre le bien commun de la FSSPX.

On peut légitimement se poser la question : mais si Mgr Fellay agit ainsi il y a peut-être un changement favorable du côté de Rome et à ce moment-là effectivement, il serait bon et opportun de se rapprocher tant soit peu du pape. Mes bien chers fidèles, pour ceux qui ont tant soit peu étudié la question, pour savoir si il y a eu un changement important dans la curie romaine et chez Benoît XVI, auront remarqué comme moi ce qui suit. Ceci sont des faits. Lorsque fut promulgué le Motu Proprio du 7 juillet 2007, libéralisant la messe tridentine, des esprits prudents s’étaient permis de juger la bonne foi de son auteur en observant ses actes à venir. Il est vrai que le Motu Proprio libéralisant la messe traditionnelle, — comme si il fallait la libéraliser s’il vous plaît —, laissait entrevoir un petit printemps dans l’Église. Cependant, il est bon de rappeler que le 21 octobre 2007, le pape a fait la réunion interreligieuse de Naples. En 2008, au mois d’avril, il a visité la synagogue de New-York. Comme vous le savez, ce n’était pas pour voir l’architecture mais pour bien d’autres choses graves. En 2008, il y a les JMJ de Sydney avec sa liturgie inculturée et ses rituels païens qui ont été introduits dans ces JMJ de Sydney en la présence du saint père. Au mois de mai 2009, le saint père a fait la visite de la mosquée du dôme de Jérusalem et là ce n’était pas pour admirer non plus l’architecture mais pour y prier. En 2009, toujours, le même jour, il y a eu le rituel juif au Mur des Lamentations qui n’est pratiqué que par les juifs, seuls. Mais là, il a été pratiqué par Benoît XVI. En Janvier 2010, il y a eu la visite à la synagogue de Rome. Au mois de mars 2010, participation active au culte luthérien à Rome. Au mois de mai 2011, béatification de Jean-Paul II, et au mois d’octobre 2011, réitération du scandale d’Assise où non seulement y ont été réunies toutes sortes de religions mais en plus des athées qui ont pu exprimer non pas leur foi, bien sûr, mais leurs points de vue sur le domaine de la foi. Autant de choses, bien chers fidèles, qui assombrissent sérieusement le printemps que nous avions pensé voir venir à travers le Motu Proprio.

 

On peut me bercer avec une multitude de paroles mais on ne me bercera pas avec des actes comme nous venons de les énoncer. Ces actes sont extrêmement graves devant Dieu car ils pèchent essentiellement contre le premier commandement mais également ils pèchent parce que, par ces actes, comme disait Mgr Lefebvre, il a continué de découronner NSJC. Bien sûr, mes bien chers fidèles, certains d’entre vous qui aimeraient avoir une espérance très grande, en disant il ne faut pas simplement regarder sur ces actes mauvais, puisqu’il nous tend la main, saisissons-là. Alors, bien chers fidèles, je vous réponds par l’intermédiaire de Mgr Fellay lui-même : « car signer un accord avec Rome aura des conséquences et parmi les conséquences en voici quelques unes » : je ne fais que citer Mgr Fellay. Vous trouvez cela dans le journal officiel de la maison généralice de la FSSPX, numéro 256. Le titre du numéro s’intitule : « entretien avec Mgr Fellay sur les relations avec Rome » donc ce n’est pas de moi. Et j’insiste, mes chers fidèles, il nous faut nous rendre compte des conséquences d’un tel acte.

Parmi les nombreuses questions qui sont posées à Mgr Fellay, il y a la suivante : « Une prélature personnelle est la structure canonique que vous avez indiquée dans de récentes déclarations. Or dans le code, le canon 297 demande non seulement d’informer mais d’obtenir l’autorisation des évêques diocésains pour fonder une œuvre sur leurs territoires. Si il est clair que toute reconnaissance canonique préservera notre apostolat dans son état actuel, êtes vous disposé à accepter que les œuvres à venir ne soient possibles qu’avec la permission de l’évêque du diocèse dans laquelle la FSSPX n’est pas actuellement présente ? » Réponse de Mgr Fellay : « Il est vrai, comme c’est le droit de l’Église, que pour ouvrir une nouvelle chapelle ou pour fonder une œuvre, il serait nécessaire d’avoir la permission de l’ordinaire local. Nous avons bien évidemment présenté à Rome combien notre situation actuelle était difficile dans les diocèses et Rome est encore en train d’y travailler. Ici ou là, cette difficulté sera réelle mais depuis quand la vie est-elle sans difficultés ? » Donc mettons-nous bien à l’esprit, mes chers fidèles, qu’à partir de la signature, toute chapelle, toute action particulière dans un diocèse, devra avoir l’autorisation, l’aval de l’évêque du lieu. Mieux encore, ou pire encore, question à Mgr Fellay : « Toujours si il y a reconnaissance canonique, donnerez-vous la possibilité à des cardinaux de la Curie ou à des évêques de visiter nos chapelles, de célébrer la messe, d’administrer les confirmations, peut-être même de conférer les ordinations dans vos séminaires ? » Réponse : « Les évêques favorables à la Tradition – j’aimerais bien en connaître – les conservateurs vont se rapprocher, il y a tout un développement à prévoir sans en connaître les détails particuliers – on avance dans le flou mais on avance. Et il y aura aussi certaines difficultés, ce qui est tout à fait normal. Il ne fait pas de doute qu’on viendra nous visiter mais pour une collaboration plus précise comme la célébration de la messe ou des ordinations, cela dépendra des circonstances. » Donc mes bien chers fidèles, il faudra vous attendre à avoir Mgr Simon Hippolyte ici, éventuellement pour des confirmations. Je vous souhaite bon courage.

Alors certains me diront : « Mais enfin, quand même, il ne faut pas exagérer, il y a certainement de bon évêques qui seront bienveillants à notre égard ». La réponse, mes bien chers fidèles, ne vient encore une fois pas de moi mais des évêques diocésains eux-mêmes. Au sujet de cette intégration de la FSSPX dans les diocèses, voilà ce que pensent les évêques de France. Je cite : « La reconnaissance de la FSSPX va-t-elle changer la donne dans les diocèses ? Pas mal d’évêques sans trop y réfléchir ne le pensent pas. Mais eux, pour eux, des marginaux illégaux vont devenir des marginaux légaux, un peu comme les Roms auxquels une municipalité concède le terrain de camping qu’ils occupaient. » Merci pour les illégaux, merci pour les Roms, merci pour le camp de camping. Je vais m’en rappeler, je vais m’en souvenir ! Petit détail ceci dit en passant. Dans cet article, qui encore une fois n’est pas de la FSSPX ni de moi-même mais des modernistes, au sujet de la messe du Motu Proprio, donc de la messe St Pie V, elle a été autorisée, comme si il fallait une autorisation, par le pape Benoît XVI, par ce que l’on appelle le Motu Proprio. Les fidèles, ont-ils eu la possibilité, les facilités pour avoir cette messe ? L’article en question reprend diocèse après diocèse. Je ne lirai pas tout, ce n’est pas nécessaire. « Dans le domaine de Poissy et à Mantes, l’application du texte de Benoît XVI est bloquée. À paris, Mgr Vingt-Trois, n’accorde pas la messe à St Etienne du Mont, 5ième arrondissement, malgré une forte demande locale. Au diocèse de Vannes, à Lorient, Mgr Centène ne se soucie pas non plus des demandes de l’application du Motu Proprio. À Reims, Mgr Thierry a toujours été connu comme un des plus farouches adversaires de la contamination traditionnelle.Merci pour la contamination. — La contamination traditionnelle du clergé diocésain. Il n’accorde pas la messe hebdomadaire dans sa ville épiscopale ». Ici, dans le diocèse de Clermont, Mgr Simon Hippolyte a dit au Père Chabriat, malheureusement décédé – je tiens ça directement de l’abbé Chabriat : « la messe traditionnelle, en Auvergne, aura encore lieu de cité aussi longtemps que la FSSPX sera présente sur notre territoire. Dès qu’elle aura disparu, Randol et les capucins n’auront plus le droit de célébrer cette messe. »

Mes chers amis, la signature a un prix. Il faut savoir aujourd’hui, si vous-mêmes, et je parle ici spécialement pour les anciens, vous avez lutté pendant 40 ans, pour trouver des lieux de culte, en vous réfugiant dans des garages, en étant dans des lieux insalubres, parce que vous avez été critiqués, condamnés, mis sur le banc des accusés par l’église moderniste, est-ce que vous avez lutté pendant 40 ans pour rien, pour maintenant faire une alliance avec ceux qui n’ont pas changé d’un iota ? C’est comme lorsque l’on demandait dernièrement à un soldat qui a fait la guerre de Dien Bien Phu au Vietnam, on lui a posé la question : «  Et aujourd’hui, vous votez pour François Hollande, pour les communistes ? » Je ne vous donne pas la réponse car elle était digne d’un militaire grossier. C’était impensable pour ce militaire de se mettre derrière un parti communiste alors qu’il avait lutté, risqué sa vie et  que des centaines et des milliers de ses camarades sont morts à cause du communisme. Et bien, moi, je vous dis aussi : « Personnellement, cela fait plus de 30 ans que je lutte contre le modernisme et j’ai assisté à la mort de plusieurs confrères qui ont été méprisés par les évêques, par des papes, et vous voudriez maintenant que je fasse une alliance avec ces gens-là ? » Libre à vous ou à certains de se vautrer dans cette boue mais vous le ferez sans moi.

Alors mes chers amis, il va falloir conclure. Pour cela, je voudrais vous rappeler quelques brefs principes. Mes bien chers fidèles, vous pouvez être pour ou contre les accords mais il y a une chose que vous et moi nous devons faire, c’est réfléchir sur les principes de foi. Tout d’abord, permettez-moi de vous rappeler ce que disait le Père Barielle, directeur spirituel à Écône, confesseur de Mgr Lefebvre, qui a été un homme de foi et qui a donné une impulsion merveilleuse, providentielle à la FSSPX en lui donnant les Exercices Spirituels de Saint Ignace. Voilà ce qu’il écrivait en 1982 : « J’ai tenu à écrire ceci pour servir à tous de leçon. Le jour où dans la FSSPX on oubliera l’esprit et les règles du fondateur, la FSSPX sera perdue. Plus que cela, dès maintenant, tous ceux de nos frères qui se sont permis de juger et bientôt de condamner le fondateur et ses principes n’ont pas tardé à quitter la FSSPX, l’enseignement traditionnel de l’Église et la messe instituée par NSJC. » Mes frères, il n’y a jamais eu d’exception à ce que le Père a écrit. Tous ceux, sans exception, qui ont critiqué Mgr Lefebvre et qui se sont alliés avec Rome, tous, sans exception, ont dû avaler le Concile Vatican II et ses erreurs, ainsi que la nouvelle messe.

Quel est donc l’esprit du fondateur ? N’oubliez jamais mes bien chers fidèles, et c’est ce que me disait si souvent le Père Barielle, Mgr Lefebvre a reçu les grâces de la fondation de la FSSPX. Tous les autres membres n’ont pas cette grâce. Ils ont la grâce de poursuivre l’œuvre de Mgr Lefebvre. Si on veut changer la grâce qu’a reçue Mgr Lefebvre, on fait autre chose et on tombe. Alors qu’est-ce que disait Mgr Lefebvre et c’est à cela que je m’accroche et ce sont ces principes que je vous demande de méditer.

Le 27 novembre 1988, donc c’est après les sacres que Mgr prononce ce discours ; Il est donc excommunié par la Rome moderniste. Voilà ce qu’il dit : « La vraie opposition fondamentale entre Rome et nous est le règne de NSJC. Il faut qu’Il règne, nous dit saint Paul. Notre Seigneur est venu pour régner. Eux disent non et nous nous disons oui avec tous les papes. Pourquoi les missionnaires dont tant se sont fait massacrer pour prêcher que Notre Seigneur Jésus-Christ est le seul vrai Dieu, pour dire aux païens de se convertir. Alors maintenant, il faudrait faire le contraire et dire aux païens, votre religion est bonne, conservez-la du moment que vous soyez de bons bouddhistes, de bons musulmans et de bons païens. C’est pour cela que nous ne pouvons pas nous entendre avec Rome car nous obéissons à NSJC en disant aux apôtres : allez enseigner l’Évangile jusqu’aux extrémités de la terre. C’est pourquoi il ne faut pas s’étonner pourquoi ne nous nous entendons pas avec Rome. Ce n’est pas possible tant que Rome ne reviendra pas à la foi dans le règne de NSJC, tant qu’elle donnera l’impression que toutes les religions sont bonnes. Nous nous heurtons sur un point de foi catholique. »

Quelques mois plus tard, mais toujours en 1988, Mgr disait : « Nous devons être indemnes de toute compromission tant à l’égard des sédévacantistes – ceux qui pensent que le pape n’est plus pape – qu’à l’égard de ceux qui veulent absolument être soumis à l’autorité ecclésiastique, nous voulons demeurer attachés  à NSJC. Or, Vatican II a découronné NS, nous, nous voulons rester fidèles à Notre Seigneur, roi, prince et dominateur du monde entier. Nous ne pouvons rien changer à cette ligne de conduite. Aussi  quand on nous pose la question de savoir quand il y aura un accord avec Rome ma réponse est simple : quand Rome recouronnera NSJC. Nous ne pouvons être d’accord avec ceux qui découronnent NS. Le jour où ils reconnaîtront de nouveau NSJC, roi des peuples et des nations, ce n’est pas nous qu’ils auront rejoint mais l’Église catholique dans laquelle nous demeurons. »

Voilà mes chers fidèles ce que, moi, je peux signer aujourd’hui. Le jour de mon ordination sacerdotale, j’ai signé le serment antimoderniste. Cela veut dire que j’ai signé pour combattre cette erreur qui est l’égout collecteur de toutes les hérésies selon l’expression de saint Pie X. Non seulement j’ai signé mais je ne retirerai pas ma signature même si on me chasse des églises que nous avons construites, la FSSPX à laquelle j’adhère pleinement et entièrement mais à la FSSPX antimoderniste, cette FSSPX continuera et je continuerai dans cette voie-là ceci durant ma vie, jusqu’à la mort.

Et je tiens à affirmer encore, pour terminer, que j’ai vécu durant de nombreuses années, avec un saint prêtre, qui s’appelait monsieur l’abbé La Praz, qui a offert sa vie et toutes ses souffrances, non seulement pour l’Église mais pour la FSSPX. Et je sais avec conviction, ceci pour en avoir parlé maintes et maintes fois avec ce saint prêtre, qui était de surcroît un ami, je sais que jamais il n’aurait signé autre chose que le serment antimoderniste. Déjà en 1990, monsieur l’abbé La Praz et moi-même, nous avions constaté qu’il y avait des personnes qui avaient été infiltrées dans la FSSPX comme cela s’était fait au Concile Vatican II. Nous avons averti qui de droit. La seule chose que nous avons reçue en retour, c’était des coups de crosse. Mais ceci n’a aucune importance car nous continuerons ce combat puisque nous l’avons signé, puisque nous aimons l’Église, la véritable. Nous continuerons ce combat avec tous ceux qui voudront le suivre.

Donc de grâce, bien chers fidèles, nous travaillons pour le Ciel et non pas pour tel ou tel évêque ou pour tel ou tel pape. Je travaille pour le Christ-Roi et pour personne d’autre. Que cela soit dit, que cela soit répété. Je l’ai dit et je vous bénis,

ainsi soit-il.

Télécharger le sermon en PDF

Télécharger l’article en PDF

Written by Cave Ne Cadas

juin 13th, 2012 at 3:29 pm

Une nouvelle Lettre Ouverte à Monseigneur Fellay

without comments

-Une Lettre Ouverte à Monseigneur Fellay

de la part de quelques fidèles inquiets du District Anglais.

Le site Traditio.com titre :

British SSPXers Dissociate Themselves from Fellay
Charging that He Is Duplicitous, Dishonest, and Surreptitious

Des fidèles Britanniques de la FSSPX se désolidarisent de Fellay
Ils l’accusent de duplicité, de malhonnêteté, et d’être 
subreptice

De: Les Pères de Traditio

Des fidèles Britanniques de la néo-FSSPX déclarent qu’ils ne joueront plus les brebis muettes
à l’Homme Tordu à la Crosse : Bernie Fellay.
Ils l’accusent de duplicité, de malhonnêteté, d’être
subreptice
et de créer un « climat de crainte et de méfiance ».
Ils déclarent qu’ils se tiendront aux Principes de Mgr Lefebvre
que Fellay choisisse de les abandonner ou de rester avec eux.

* * *

Une Lettre Ouverte datée du 19 mai 2012, à Mgr Bernard Fellay, a été envoyée à par un groupe de fidèles du District d’Angleterre. Les fidèles réprimandent Mgr Fellay pour avoir essentiellement abandonné la Fraternité fondée par l’Archevêque Marcel Lefebvre. Au début ils exposent leur refus d’un « arrangement pratique » avec la secte du Nouvel Ordre Mondial ((L’église Conciliaire)). « Arrangement pratique » est le mot à la mode que Mgr Fellay utilise pour indiquer le revirement de sa Néo-FSSPX sur la doctrine et la pratique de la secte du Nouvel Ordre Mondial ((L’église Conciliaire)) sans réellement admettre qu’il y a eu une capitulation sur la doctrine et la pratique de la secte Conciliaire. Mgr Fellay est d’une duplicité digne d’un moderniste trompeur !

Les fidèles Britanniques font remarquer : « Nous tenons à souligner que, lorsque vous dites « nous », vous ne parlez pas pour nous. »

Il est à noter que cette Lettre Ouverte a été publiée sur le Forum Américain Angelqueen.org et qu’elle a depuis été censurée !

Censuré sur Angelqueen.org
http://angelqueen.org/2012/05/26/sspx-england-faithful-open-letter-to-bishop-fellay/

Nous vous laissons maintenant prendre connaissance de cette Lettre Ouverte :

-Une Lettre Ouverte à Monseigneur Fellay

de la part de quelques fidèles inquiets du District Anglais.

Le 19 Mai 2012

Votre Excellence Mgr Fellay,

Nous venons à vous, dans un esprit de charité, afin de vous présenter certaines préoccupations. Nous souhaitons vous les adresser en tant que Supérieur Général de la FSSPX.

Depuis un moment déjà nous entendons parler d’un arrangement pratique avec Rome. Nous sommes préoccupés par le danger potentiel que cela pourrait poser à l’intégrité de la foi, notre foi, la foi de nos enfants et de nos petits-enfants.

 

Les intentions de Rome autour un accord de la FSSPX

Plusieurs ecclésiastiques de haut rang de la FSSPX (abbé Pfluger, abbé Schmidberger, et d’autres) ont déclaré que Rome est prête à donner « carte blanche » à la FSSPX – en d’autres termes, à accepter la FSSPX telle qu’elle est, sans aucun compromis. Cependant, en contradiction de cela, nous avons les déclarations publiées par plusieurs membres de l’Autorité Romaine, y compris le porte-parole de la salle de presse du Vatican, qui précisent qu’ils considèrent cela comme une acceptation de  la nouvelle religion de “Vatican II” par la FSSPX, dans le but d’un « retour à Rome ». Dans un même temps, nous sommes avertis de ne prêter aucune attention aux rumeurs. Depuis, il y a une contradiction entre les deux versions de ce qui est offert à la FSSPX, et puisque l’annonce de presse du Vatican n’est pas une rumeur, devons-nous conclure que nous ne devons prêter aucune  attention aux déclarations de l’abbé  Pfluger, par exemple ?

 

Votre propre position concernant le Concile

Nous sommes également scandalisés par vos récentes remarques publiées à travers le monde par CNS :

            « [Grâce aux discussions doctrinales avec Rome], nous voyons que beaucoup de choses que nous aurions condamnées comme étant du Concile ne sont en fait pas du Concile »

… Et :

            « Le pape dit que le Concile doit être replacé dans la grande Tradition de l’Église … ce sont des déclarations avec lesquelles nous sommes complètement, entièrement, absolument d’accord. » (CNS, mai 2012)

Nous tenons à souligner que, lorsque vous dites « nous », vous ne parlez pas pour nous. En outre, nous nous demandons comment vous pouvez concilier cette idée que le Concile n’a rien enseigné de faux, mais plutôt a été mal interprété, avec les mots de Mgr Lefebvre (dans son livre « Ils l’ont découronné », par exemple), ou même avec vos propres déclarations d’il n’y a pas si longtemps, telles que :

            « Ratzinger devrait se préparer à une révision directe des textes du Concile, et pas seulement dénoncer leur herméneutique incorrecte (interprétation) » (CNA, 30 Oct. 2007)

On nous exhorte, dans certains milieux, à faire preuve de loyauté, d’obéissance et d’unité. Laissant de côté la mémoire embarrassante de la façon dont ces mêmes mots ont été utilisés pour faire taire l’opposition aux enseignements conciliaires et la Nouvelle Messe il y a 40 ans, nous nous sentons obligés de demander – à quel Évêque Fellay devons-nous obéir ? Le Mgr Fellay de 2007 qui pense que le Concile Vatican II doit être révisé, ou le Mgr Fellay de 2012 qui pense que Vatican II a simplement été mal interprété et doit être accepté ? En outre, quel Mgr Fellay est le plus conforme à l’exemple de Mgr Lefebvre ?

 

Votre attitude envers Benoît XVI

Nous devons aussi admettre avoir été consternés, pour ne pas dire plus, au sujet de vos récentes déclarations au sujet de Benoît XVI. Il a été dit que personne dans la FSSPX n’a le droit de refuser si le pape insiste sur un accord canonique. Vous avez vous-même parlé de lui en tant que notre chef de file dans la lutte pour la Tradition :

            « Mais nous ne sommes pas les seuls à travailler pour défendre la Foi … C’est le pape lui-même qui le fait, c’est son métier. Et si nous sommes appelés à aider le Saint-Père, alors ainsi soit-il. »

Pouvons-nous vous rappeler que c’est le même homme (le cardinal Ratzinger) envers lequel Mgr Lefebvre n’avait aucune confiance, en 1988 ? Que c’est le même homme qui a professé des hérésies qu’il n’a jamais rétractées, ce que Mgr Tissier de Mallerais a souligné à plusieurs reprises ? Que dans l’esprit de ce même Benoît XVI, l’idée de « défendre la foi » semble inclure la non-existence des limbes, la possible probité morale de la contraception lorsqu’elle est utilisée par les dépravés ; il semble également croire que la conversion, le baptême ou la confession du Christ ne sont pas nécessaires pour que les juifs soient sauvés ?

Une personne aussi importante que vous-même n’est normalement pas ignorante de ces choses, est-ce que c’est déraisonnable pour nous de conclure que vous négligez consciemment et délibérément l’enseignement hétérodoxe et la direction de Benoît XVI ? Le site Internet du District des États-Unis de la FSSPX diffuse actuellement un article visant à démontrer que, suivant l’exemple de saint Basile de Césarée, l’attitude correcte des catholiques face à l’hétérodoxie et l’hérésie dans les hautes sphères est celle du silence face à l’apostasie, afin de s’entendre avec les apostats. Nous ne pouvons pas imaginer une seule minute que Mgr Lefebvre aurait accepté cela, ni qu’il aurait toléré qu’une telle idée soit enseignée un seul instant dans sa Fraternité Saint-Pie X.

Encore une fois, nous constatons qu’en restant fidèles à l’héritage du grand Archevêque, fidèles à la Tradition Catholique, nous sommes placés en désaccord avec vous et votre leadership. Nous n’avons ni souhaité, ni demandé cela : vous en êtes la cause et vous avez aussi la solution. Quel que soit le résultat, nous ne serons pas de ceux qui changeront. Nous resterons fidèles à la Tradition, quelles que soient les conséquences.

 

Rumeurs, informations, franchise et honnêteté

Enfin, nous tenons à exprimer notre très vive préoccupation, qu’au milieu de cette tourmente, au milieu de ce qui semble être un grand bouleversement affectant la FSSPX, et donc chacun d’entre nous, et par voie de conséquence, l’avenir de la Tradition et de l’Église tout entière, il apparaisse y avoir une réticence de la part de la direction de la FSSPX de donner l’information dans un esprit d’honnêteté et de franchise.

On nous dit d’une part que nous ne devons prêter aucune attention aux rumeurs ou aux potins d’Internet mais seulement prêter attention à l’information qui nous vient des sources officielles de la FSSPX. D’autre part, lorsque des faits solides viennent à la lumière (comme la lettre des trois Évêques, ou votre récent entretien avec CNS, ou le communiqué de presse du Vatican au sujet de la Fraternité Saint Pie X), nous sommes censés ne pas regarder cela non plus.

D’une part, on nous dit que nous devrions seulement obtenir nos informations des organes officiels de la FSSPX (DICI, SSPX.org, PIUS.info, etc.). D’autre part, ces mêmes organes de presse (DICI, SSPX.org, PIUS.info) ont manifestement caché à leurs lecteurs des faits qui n’aident pas à la cause qu’ils essaient de défendre (à savoir, l’argument en faveur de l’atteinte d’un accord pratique avec Rome). Nulle part sur DICI.org, ou sur SSPX.org, ou sur PIUS.info on ne trouvera les communiqués de presse récents du Vatican, ni aucune référence au fait qu’une grande proportion des Évêques, prêtres et fidèles de la FSSPX – que nous croyons être la majorité – serait contre l’idée d’un accord pratique avec Rome.

Nous sommes réprimandés pour la lecture de ce qu’on appelle une « correspondance privée », alors que notre seul désir est de mettre un terme à la rumeur en nous tenant au courant des faits. La lettre que les trois Évêques de la FSSPX vous ont envoyée le mois dernier ne contenait aucune information personnelle, et traitait uniquement des questions d’intérêt public affectant l’avenir de la FSSPX ; par conséquent, il est donc quelque peu malhonnête de la qualifier de « correspondance privée ». Qui plus est, il semble y avoir deux poids, deux mesures en permettant aux clercs qui sont en faveur de parvenir à un arrangement pratique d’exprimer leurs opinions personnelles en chaire, tout en exigeant en même temps le silence absolu de ceux qui sont contre un tel arrangement. Nous estimons donc que nous avons le droit de faire à la fois, la lecture et la diffusion de cette lettre à d’autres fidèles Catholiques, qui comme nous, sont inquiets pour l’avenir de la FSSPX, et qui pourraient se sentir seuls et déconcertés.

Bref, si Votre Excellence souhaite que les fidèles se fient à la direction de la FSSPX, si les fidèles de la FSSPX sont exhortés à ne pas faire attention aux rumeurs, alors nous pensons que vous devez prendre des mesures pour dissiper le climat actuel de crainte et de méfiance, et permettre à toutes les opinions sur la question d’être exposées ouvertement, que toutes les informations (à savoir par exemple, si la Rome d’aujourd’hui s’est convertie de son Modernisme) puissent être diffusées ouvertement. C’est dans un esprit d’honnêteté et de franchise que nous vous écrivons cette lettre, dans une vraie inquiétude pour l’avenir de la Tradition dans le monde entier.

 

L’avenir de la FSSPX et l’avenir de la Tradition

Quand vous êtes devenu Supérieur Général, en 1994, vous avez hérité d’une Fraternité Saint-Pie X qui était fortement unie, fervente, pieuse et détachée de ce monde ; qui savait ce qu’elle représentait et pourquoi elle avait été faite  et qui avait une vision claire d’où elle allait. Notre Seigneur a confié cette société entre vos mains. S’Il vous demandait maintenant de rendre compte de ce que vous avez fait avec cette même Société, que seriez-vous en mesure de Lui montrer ? Quelle sorte de Société légueriez-vous à votre successeur ?

Il est très clair pour nous que Rome ne s’est pas convertie, que Rome est ancrée dans la Modernité comme jamais. Ce qui n’est pas clair pour nous, c’est ce que font les dirigeants de la FSSPX ou pourquoi ils le font – votre propre attitude, vos croyances ou vos motivations. Mgr Lefebvre nous a admirablement bien enseigné, tant par ses écrits que dans l’exemple personnel qu’il a donné au monde, que le devoir des Catholiques n’est pas simplement de croire d’une manière passive. C’est aussi l’apostolat, convertir le monde, montrer et dénoncer l’erreur quand ils la voient. En son temps, Mgr Lefebvre a dénoncé les diverses erreurs répandues par les autorités de l’Église, y compris le Pape. Il a fondé la Fraternité Saint Pie X non pas comme une fin en soi, mais comme un moyen vers une fin : la fin étant la continuation de la Tradition et la dénonciation de l’erreur. Il n’a pas fondé la FSSPX dans le but qu’elle « … ne soit pas provocatrice [ou] agressive », pour reprendre vos récentes paroles. Nous sommes perplexes et consternés de voir que certains membres de la FSSPX semblent voir un motif, une fin, qui surclasse celui de la prédication de la Vérité, de dénoncer l’erreur, et être ainsi enclins à rester silencieux face aux nombreuses erreurs et aux démons de notre époque.

C’est notre fervent espoir que l’avenir de la FSSPX et l’avenir de la Tradition soient, comme autrefois, la même et unique chose. Quel qu’en soit le cas cependant, nous ferons tout en notre pouvoir pour croire et propager la Vérité, pour dénoncer l’erreur, et, ce faisant, pour demeurer fidèle à Notre Seigneur et à Son Église, à la Tradition, et à l’héritage de Mgr Lefebvre : quel qu’en soit le prix, et même si Votre Excellence choisit de nous abandonner ou de rester avec nous.

Saint-Pie X, ora pro nobis !

 


 

Du côté de la France… aucune réaction semblable !!!

Written by Cave Ne Cadas

mai 30th, 2012 at 3:36 pm

Posted in FSSPX

Tagged with , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , ,