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SCOOP : Mgr LEFEBVRE ET SEDEVACANTISME SONT INCOMPATIBLES !!!!
QUI L’EÛT CRU ????????????….
Nous avons déjà eu l’occasion de dénoncer maintes fois, les frasques du Perroquet de Suresnes, alias J.R. du Cray… La Sapinière (.info) nous avait donné aussi un florilège de ses débordements dans la presse et l’Internet.
Aujourd’hui, Pierre Legrand nous donne un nouvel article où il est une nouvelle fois question des frasques de « J.R. » — l’auteur caché de La Porte Latine —, dit Le Perroquet de Suresnes… L’homme orchestre par excellence, l’éminence grise du ralliérisme de l’abbé Lorans à Menzingen, tandis que † Bernie Fellay le couve et le couvre !…
Cave Ne Cadas
SCOOP : Mgr Lefbvre et sedevacantisme sont incompatibles !!!!
Qui l’eût cru ????????????….
ou quand “Ennemont” cite Mgr Lefebvre dans un but bien précis !
« …il est possible que nous soyons dans l’obligation de croire que ce pape n’est pas Pape. Car il semble à première vue — je ne veux pas encore le dire d’une manière solennelle et formelle — mais il semble à première vue — qu’il soit impossible qu’un pape soit hérétique publiquement et formellement. Notre Seigneur lui a promis d’être avec lui, de garder sa foi, de le garder dans la foi. Comment celui auquel Notre Seigneur a promis de le garder dans la foi définitivement et sans qu’il puisse errer dans la foi, peut-il en même temps être hérétique publiquement et quasi apostasier ?
Voici un problème qui vous concerne tous, qui ne concerne pas moi seulement. Si l’on nous a persécutés, si maintenant on nous traite comme des gens qui sont presque hors de l’Église, pourquoi ? Parce que nous sommes restés catholiques… »
(Mgr Lefebvre en 1986)
L’incorrigible “Ennemond”, âme damnée de la mouvance traditionaliste una cum et ralliée de fait, nous balance, croyant bien faire, des extraits de paroles de Mgr Lefebvre qui sont à l’analyse assez révélatrices ET du malaise ET du déni qui n’ont que trop présidé à la Fraternité depuis ses origines…
“Ennemond” dégaine tout de suite son arme de destruction massive en nous affirmant que « sédévacantisme » et lefebvrisme sont parfaitement incompatibles !
Ne pas « reconnaître » le « pape » et donc son autorité ainsi qu’adhérer à la thèse du R.P. Guérard sont des crimes inexpiables qui valent excommunication majeure et expulsion pure et simple de la congrégation “Fraternelle”…
Il faut donc citer le Pontife au canon de la Messe et signer une « profession de foi » avant toute ordination….histoire de tenir les troupes par un pernicieux serment.
“Ennemond” le malicieux en appelle au contexte pour dédouaner Mgr L. d’avoir, au cours de ses nombreuses conférences et entretiens, pris quelques libertés de « nuances, de doute et d’interrogations » qui loin de signifier ce qu’elles signifiaient était à réinterpréter dans un contexte forcément et obstinément una cum ! Voilà qui est admirable ! La modération de la pensée de Monseigneur par le contexte !!! Le tout assorti de l’aveu que les condamnations du « sédévacantisme » par Monseigneur sont bien plus nombreuses que ses doutes et interrogations.
Lorsqu’on s’est forgé une idole, il est vrai qu’il faut ensuite l’honorer d’un culte public même si la tentation est parfois grande d’être quelque peu transgressif, même par hypothèse ou par doute…..
Ensuite nous entrons dans le vif du sujet car “Ennemond” le fourbe cède la parole à Mgr Lefebvre, ayant bien pris soin de nous rappeler auparavant que les propos du prélat sont comme sacralisés par la proximité de son décès !
La nature même du vocabulaire employé par le prélat démontre l’ambivalence foncière des termes appartenant à l’Église éclipsée et pouvant donc être interprétés comme des signifiants à géométrie variable selon l’auditoire auquel on s’adresse et son degré de « conscientisation » de la crise…
Un troisième Évêque pour la deuxième “VOIE SANS ISSUE” est prévu…
Mgr Richard Nelson Williamson vient d’annoncer par son dernier “Commentaire Eleison”, n° CDXLIX (449), qu’il donnera à la (fausse) “Résistance” un troisième Évêque le 19 mars prochain…
Commentaires Eleison
par Son Excellence Mgr Richard Williamson
Dom Thomas, père abbé du monastère Sainte Croix sera sacré évêque
Des Évêques.
La Fraternité est toujours en danger.
Les Évêques résistants doivent suppléer !
Depuis le Chapitre Général de juillet 2012, lorsque la Fraternité Saint Pie-X, sous la direction de Mgr Fellay, fit une embardée décisive vers un accord de compromission avec la Rome conciliaire, les Catholiques de la Tradition se sont demandé quelle était la position des deux autres Évêques de la Fraternité, Mgr Tissier de Mallerais (MgrT) et Mgr de Galarreta (MgrG), car les deux ont été plutôt discrets en public depuis ce temps-là. Or, de fermes paroles prononcées par chacun d’eux le mois dernier ont soulevé des espoirs pour le futur de la Fraternité. Ces espoirs sont-ils justifiés ? Les Catholiques risquent d’avoir à demeurer sur leur garde . . .
Le sermon de Confirmations de MgrT prononcé le 31 janvier à Saarbrücken en Allemagne ne pouvait être ni plus droit ni plus clair. Par exemple : Dans sa confrontation avec Rome, la Fraternité ne doit jamais s’engager dans le compromis ou le calcul. Nous ne pouvons jamais négocier avec Rome tant que les représentants de la Néo-église (sic) s’accrochent aux erreurs de Vatican II. Toute discussion de notre part avec Rome doit être sans ambiguïté aucune, et avoir comme but la conversion des représentants de la Néo-église à notre seule et unique véritable Tradition catholique. Aucun compromis ni calcul jusqu’à ce qu’ils aient surmonté leurs erreurs conciliaires et soient revenus à la Vérité.
Paroles admirables ! La droiture n’est pas le problème chez MgrT. Il n’est point politicien, que Dieu l’en bénisse. Mais lorsqu’il faut traduire les mots en action, son « Cinquantisme » le fait obéir à son Supérieur et retomber dans la ligne des politiciens de la Fraternité qui règnent depuis le QG de la FSSPX à Menzingen. Rien n’indique que cela ne se reproduira pas cette fois-ci aussi, mais on peut toujours prier pour que, comme dit le proverbe, « Même un ver de terre peut se retourner ». MgrT est loin d’être un ver de terre, mais il se cache à lui-même, ou ne peut tout simplement pas voir, toute la malice des actions de Menzingen. Ce n’est pas seulement l’unité et le bien-être de la Fraternité qui est en jeu, mais la continuation de l’Opération Survie de la Foi catholique qui a été l’œuvre de Mgr Lefebvre.
Au contraire, MgrG est un politicien. Malheureusement, on ne possède pas tout le texte de la conférence qu’il prononça à Bailly, en France, le 17 janvier, car les mots exacts comptent, et ainsi on ne peut le citer qu’à partir d’un résumé de sa pensée : les dernières propositions théologiques et canoniques de Rome pour un accord Rome-Fraternité demeurent inacceptables, mais le Pape veut certainement un accord et il est parfaitement capable d’ignorer ses propres subordonnés et d’imposer à la Fraternité une reconnaissance « unilatérale ». Une telle reconnaissance pourrait certainement faire du mal à l’intérieur de la Fraternité, mais si elle n’avait rien fait pour l’obtenir, elle ne pourrait rien faire à ce sujet. Mais la Providence sera capable de veiller une fois de plus sur l’œuvre de Mgr. Lefebvre.
Mais, Excellence, depuis plusieurs années Menzingen fait tout ce qu’elle peut par la négociation politique pour en arriver à une reconnaissance officielle de Rome, et son éventuelle arrivée « unilatérale » serait un simple faux-semblant pour tromper les traditionalistes. C’est ainsi qu’on liquiderait la Fraternité en feignant, sans doute avec la permission discrète de Rome, que cela avait été la faute de Rome. Mais le fait demeure que la Fraternité de Monseigneur Lefebvre aurait été définitivement trahie, et vous avec votre protestation feinte, « Non, non, mille fois non . . . mais, peut-être ben qu’oui » auriez à répondre de ne pas avoir fait tout ce que vous auriez pu et dû faire pour bloquer cette trahison.
Bref, le système de lumières d’urgence de l’Église universelle dans les ténèbres Conciliaires, qu’est la Fraternité, vacille lui-même et est en danger de ne plus jeter de lumière. Par conséquent, l’équipe de réparation qu’est la « Résistance » pour sauvegarder le système d’urgence (!!!), est toujours nécessaire, et cette équipe a besoin d’une suffisance de bons contremaîtres. Un troisième Évêque pour la « Résistance » est prévu, comme l’an dernier le 19 mars au monastère près de Nova Friburgo au Brésil. Il est son Prieur, Don Thomás D’Aquin, fidèle guerrier et vétéran de la guerre post-conciliaire pour la défense de la Foi. Que Dieu soit avec lui et avec tous les humbles et fidèles serviteurs de Dieu.
Kyrie eleison.
Ce à quoi “France-Fidèle” commente :
Il est à prévoir une réaction négative de Menzingen (Mgr Fellay – Ennemond) et des libéraux de tout crin . Il est évident que le père Thomas qui s’était opposé fermement au ralliement du Barroux en 1988 ne correspond pas au profil diplomatique qu’aurait souhaité Mgr Fellay et ce dernier ne manquera pas de manifester son dépit et sa colère.
Comme les libéraux ont l’art d’attaquer les personnes pour éviter de se placer sur le terrain de la doctrine, le père Thomas sera sûrement gratifié de belles méchancetés par ces gens là.
L’autre attaque portera sur l’état de nécessité : pourquoi un troisième évêque puisque deux auraient pu suffire ? L’état de nécessité est d’abord doctrinal puisqu’il s’agit d’abord d’un péril quand à la disparition de la Foi catholique dans la mesure où Rome sombre plus profondément dans l’apostasie. Il n’y a pas besoin de lunettes noires pour le voir ! Dans la mesure où la fsspx ( qui était la colonne du combat de la foi) a rompu avec sa sage ligne en 2012 et que les 3 évêques de la fsspx sont effectivement et actuellement divisés sur les rapports à tenir avec cette Rome apostate, il semble de toute nécessité que soit constitué un petit corps d’évêques unis dans l’affirmation de la Foi et fermes ( en théorie et en pratique ) dans leurs positions à tenir vis à vis de cette Rome qui apostasie. Les bons catholiques sauront ainsi dans quelle direction regarder et quelle conduite à tenir jusqu’à ce que les choses reviennent en ordre à Rome (à moins que ce ne soit la fin des temps ).
Nous savons de Foi que les portes de l’enfer ne prévaudront pas contre l’Église et ce petit noyau de trois évêques sera la manifestation de cette promesse de Notre Seigneur.
« La Sapinière » met en garde contre le blogue « Credidimus Caritati » du Perroquet de Suresnes
Nous vous avons déjà maintes fois parler des frasques du Perroquet de Suresnes, alias J.R. du Cray…
Le site « La Sapinière » a mis en garde hier, le 9 octobre 2013, contre le blogue « Credidimus Caritati ((Credidimus Caritati. La devise épiscopale choisie par Son Excellence Monseigneur Lefebvre nous le décrit parfaitement. Il était, en effet, un homme de foi profonde, d’une foi vivante qui le plaçait en Dieu, au centre du foyer d’amour qu’est la Trinité Sainte. Credidimus Caritati, nous avons cru à l’amour de Dieu pour nous et notre vie entière en porte le sceau… [Abbé Yves le Roux])) qui prétend répandre l’héritage spirituel de Mgr Lefebvre en faisant simplement connaître ses écrits. La réalité est malheureusement (pour le fidèle pidiste) toute autre : ce blogue est conçu comme un instrument de propagande pour empêcher les fidèles d’apercevoir la trahison de Mgr Fellay et de ses partisans. Qui se cache derrière ce blogue (se demande « La Sapinière ») ? L’innommable (dixit « La Sapinière », alors que nous l’avons déjà nommé et dénoncé…) Jacques-Régis du Cray, Ennemond, Côme de Prévigny… »
Bien sûr que les textes qui sont publiés sur ce faux « amour de Dieu » de blogue (Credidimus Caritati) sont falsifiés par les « truqueurs masqués » que sont le J.R. “Perroquet de Suresnes” et le “kapo de Menzingen”…l’abbé Christian Thouvenot !
Pour preuve, il n’y a qu’à comparer la version « officielle » qu’ils publient avec la version non censuré de ces textes que nous avions eu l’audace de publier (ainsi que nos confrères de Virgo-Maria et des Éditions Saint-Remi) et qui « circulent toujours sous le manteau » dorénavant…
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Mise en garde contre la malhonnêteté du blog Credidimus Caritati de M. Jacques-Régis du Cray et de M. l’abbé Thouvenot suivie d’une supplique à Mgr Fellay
Le blog Credidimus Caritati prétend répandre l’héritage spirituel de Mgr Lefebvre en faisant simplement connaître ses écrits. La réalité est malheureusement toute autre : ce blog est conçu comme un instrument de propagande pour empêcher les fidèles d’apercevoir la trahison de Mgr Fellay et de ses partisans. Qui se cache derrière ce blog ? L’innommable Jacques-Régis du Cray, Ennemond, Côme de Prévigny…
Ce membre du GREC, excommunié par la Sapinière comme fauteur de libéralisme, a préféré cette fois-ci inoculer son venin de manière anonyme. L’œuvre a reçu le Placet de la Maison Générale qui a chargé M. l’abbé Thouvenot d’en assurer la relecture et la censure.
Pour saisir la supercherie de ce blog, un exemple récent montrera comment il tire les citations dans le sens qui l’arrange. Il suffira, à lui seul, à comprendre que nous avons affaire à des hommes de partie, et non de vérité, qui défigurent la pensée et l’œuvre de Mgr Lefebvre.
Le 21 septembre 2013, Credidimus Caritati livrait un article intitulé : « Mgr Lefebvre face aux crises internes » qui consistait en des extraits d’une conférence du 20 septembre 1977.
Mgr Lefebvre y évoque la situation au séminaire qui est difficile en raison des oppositions. « Ici au séminaire » comme « en France », « il y a des divisions ». « C’est fatal » dit Mgr Lefebvre, « ce sont les conditions dans lesquelles se trouve l’Église actuellement qui veulent cette poussière de divisions ». « Même les bonnes réactions, se voient sous des angles différents, des manières différentes, des méthodes différentes. Et on se divise ». « Fatalement, il y en a qui sont d’accord, pas d’accord et pas tout à fait d’accord, pas tout à fait contre, etc. C’est fatal. » « C’est la troisième fois que je répète, que je dis la même chose. […] »
Et là étrangement, le blog fait une coupure pour reprendre la conférence au passage où Mgr Lefebvre parle de « certains séminaristes qui se sont durcis » en suivant « les idées du Père Barbara ». Mgr Lefebvre estime que leurs positions sont « excessives de dureté contre le pape, contre les évêques ». Puis le blog finissait la conférence sur les « manques de charité ». « Personnellement je me vois obligé en conscience, dit Mgr Lefebvre, de sévir contre ceux qui apportent cet esprit excessif dans une dureté, une attitude à mon avis non conforme à l’esprit sacerdotal, non conforme à l’esprit pastoral, une attitude exagérée vis-à-vis de tous ceux qui ne pensent pas comme eux, une attitude qui n’est pas chrétienne. Je me vois obligé de sévir. C’est pourquoi j’ai demandé à trois séminaristes de ne pas revenir cette année-ci au séminaire. D’autre part, je ne puis pas non plus tolérer des séminaristes qui ne pensent pas comme nous, qui ne nous suivent pas, qui ne sont pas d’accord pour les ordinations, qui ne sont pas d’accord pour l’incardination, qui ne sont pas d’accord pour dire qu’il y a quand même dans les sacrements nouveaux des choses inquiétantes et qui rendent certainement invalides un bon nombre des sacrements. Eh bien ces séminaristes-là, s’ils ne nous suivent pas, que font-ils ici ? »
Le blog aurait pu, mais il ne l’a pas fait, pour montrer la complexité de la situation, rappeler que le 24 février 1977, Mgr Lefebvre concédait aux séminaristes d’Écône : « La question est donc en définitive : le Pape Paul VI a-t-il été ou est-il encore le successeur de Pierre ? Si la réponse est négative, notre attitude sera celle des périodes « sede vacante », cela simplifierait le problème. Certains théologiens l’affirment s’appuyant sur les affirmations de théologiens du temps passé, agréés par l’Église, et qui ont étudié le problème du Pape hérétique, schismatique ou abandonnant pratiquement sa charge de Pasteur suprême. Il n’est pas impossible que cette hypothèse soit un jour confirmée par l’Église. Car elle a pour elle des arguments sérieux. Nombreux en effet sont les actes de Paul VI qui, accomplis par un Évêque ou un théologien, il y a vingt ans, eussent été condamnés comme suspects d’hérésie, favorisant l’hérésie. »
Mgr Lefebvre préféra cependant une deuxième hypothèse (le pape libéral et double) qu’il expose avant de concéder une deuxième fois : « s’il apparaissait qu’il est contraire aux promesses faites par Notre Seigneur Jésus-Christ qu’un Pape soit profondément libéral, alors il faudrait se ranger à la première hypothèse. Mais cela ne semble pas évident. »
Intéressons-nous maintenant à la coupure. Pourquoi avoir interrompu la conférence par « […] » ? Certaines coupures sont légitimes quand le texte est trop long et qu’elles ne changent rien à l’argumentation. Mais ce n’est pas le cas ici. On a tout simplement supprimé un paragraphe qui aujourd’hui gêne, car Mgr Lefebvre y condamne la conduite de Mgr Fellay. Voici le texte omis :
« C’est la troisième fois que je répète, que je dis la même chose. Après le départ de l’abbé Masson qui était quand même le directeur du séminaire, et à ce moment-là le séminaire était beaucoup moins nombreux, il a par conséquent emmené avec lui, je dirais, une bonne partie du séminaire si on peut dire : huit ou neuf élèves avec lui. Et puis, après ma déclaration du 21 novembre, il y a des professeurs qui n’ont pas été d’accord, professeurs qui auraient voulu que j’accepte le Concile. J’aurais dû manifester mon acceptation totale du Concile et ne m’opposer qu’aux interprétations fâcheuses du Concile. Je n’ai pas pu accepter une formule de ce genre parce que, en conscience et en vérité, je ne crois pas qu’on puisse accepter une formule uniquement de ce genre : Dire c’est un Concile comme les autres, et qu’on doit l’accepter comme les autres, et qu’il n’y a que les interprétations et abus sortis du Concile ! Alors devant cette différence de convictions, et bien il y a quatre, sinon cinq, professeurs qui sont partis et qui ont emmené, encore une fois, avec eux sept, huit, dix séminaristes. Ils ont voulu eux aussi, croyant bien faire, je pense qu’ils ont fait cela en conscience, ils ont cru pouvoir faire aussi un séminaire. Ils ont voulu faire un séminaire à Pouilly en Auxois, ils voulaient réunir les séminaristes qui quittaient le séminaire. Ça ne s’est pas fait, mais il y a eu ce désir. Mais je dois reconnaître que cette fois-ci la rupture et la déchirure est encore plus profonde et plus grave. Je dois le reconnaître. Déchirure qui, cette fois, est venue lentement, s’est cristallisée, s’est durcie. En partie je pense que c’est dû au fait que certains professeurs n’étaient pas complètement d’accord avec moi sur ma déclaration du 21 novembre. Il y en a qui sont restés ici,… »
Mgr Fellay a fait exactement tout ce que rejetait Mgr Lefebvre ! Mgr Fellay, le 15 décembre 2008, a écrit au cardinal Hoyos : « Nous faisons nôtres tous les conciles jusqu’à Vatican II au sujet duquel nous exprimons des réserves ». Mgr Fellay a confié le 11 mai 2012 à CNS : « Le pape dit que le concile doit être replacé dans la grande tradition de l’Église, qu’il doit être compris en accord avec elle. Ce sont des déclarations avec lesquelles nous sommes complètement d’accord, entièrement, absolument. » Mgr Fellay a confié à un médiat américain : « Beaucoup sont ceux qui comprennent le Concile de travers. […] Après les discussions, nous nous sommes rendu compte que les erreurs que nous croyions comme issues du concile en fait ne sont pas issues de lui mais de la commune interprétation qu’on en a fait de lui ». (Mgr Fellay, YouTube, Traditionalist leader talks about his movement, Rome) Mgr Fellay a écrit, le 15 avril 2012, une déclaration doctrinale disant : « L’entière tradition de la foi catholique doit être le critère et le guide de compréhension des enseignements du concile Vatican II lequel à son tour éclaire certains aspects de la vie et de la doctrine de l’Église implicitement présents en elle non encore formulés. » Mgr Fellay a écrit, le 27 juin 2013, une déclaration qui enterre celle du 21 novembre 1974 de Mgr Lefebvre en omettant volontairement de distinguer ouvertement l’Église Catholique de toujours de « l’Eglise conciliaire » et en admettant que la « cause » des erreurs qui ravagent l’Église catholique se trouve dans les documents du Concile mais sans admettre pour autant que les erreurs elles-mêmes s’y trouvent (c’est le choix de textes sans erreurs qui causerait l’erreur). De même, Mgr Fellay admet que le texte Conciliaire sur la liberté religieuse conduit à la dissolution du Christ-Roi, mais il refuse de dire que ce texte est cette dissolution.
En conséquence nous adressons cette supplique à Mgr Fellay et à ses partisans par ces paroles de Mgr Lefebvre de 1983 : « Alors je vous demande de méditer sur ces choses-là, et d’être loyaux, d’être loyaux dans vos pensées, vous avez tout de même une conscience. Si vraiment vous vous dites : je ne suis pas d’accord avec ce qui se fait ici… mais dites-le tout simplement. Allez ailleurs, mais ne restez pas, je vous en supplie… » Mgr Lefebvre s’étonnait : « Eh bien ces séminaristes-là, s’ils ne nous suivent pas, que font-ils ici ? » Le drame, aujourd’hui, c’est qu’il s’agit, non de séminaristes, mais du Supérieur général, des Assistants, de certains supérieurs majeurs, de prieurs… Chers confrères, si vous ne suivez plus Mgr Lefebvre, que faites-vous dans la Fraternité ? Allez à Rome, dans les diocèses, chez les ralliés, où vous voulez… mais laissez nous tranquille ! Si comme l’abbé Pfluger vous croyez que « nous souffrons d’un défaut, du fait de notre irrégularité canonique » (Kirchliche Umschau, 17 oct. 2012). Si vous pensez comme lui que « ce n’est pas seulement l’état de l’Eglise postconciliaire qui est imparfait, le nôtre l’est aussi » d’où « l’obligation de surmonter la crise » « en voulant surmonter notre état canonique anormal » ! Eh bien partez, personne ne vous retient. Mais cessez, par vos silences et votre influence, de « défigurer et de mutiler la Fraternité Sacerdotale Saint Pie X. »
Un prêtre du district de France
Suivre le permalien
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Ce « prêtre du district de France » découvre benoitement que Mgr Fellay est un « Truqueur mitré » selon le qualificatif mérité et juste par lequel M. l’abbé Juan-Carlos Ceriani (r-FSSPX) interpelle publiquement le menteur public Mgr Fellay :
« Truqueur Mitré » ! : « “Pour qui donc nous prend-il, ce truqueur mitré ?” c’est le qualificatif mérité et juste par lequel M. l’abbé Juan-Carlos Ceriani (r-FSSPX) interpelle publiquement le menteur public Mgr Fellay : http://www.virgo-maria.org/articles/2010/VM-2010-08-20-A-00-Abbe-Ceriani_Critique_Mgr-Fellay_au_Bresil.pdf
Pour Bergoglio Dieu n’est pas CATHOLIQUE ! …alors nous, que sommes nous ?
Le quotidien italien (gauchiste) « La Repubblica » a publié mardi 1er octobre un long entretien de son fondateur, Eugenio Scalfari, avec le pape (antipape) argentin…
Le journal progressiste conciliaire « La Croix » rapporte l’événement :
« Je me sens à l’aise en écoutant vos questions et en cherchant avec vous les chemins le long desquels nous pouvons, peut-être, commencer à faire un bout de route ensemble », avait écrit papeFrançois dans une lettre à Eugenio Scalfari, fondateur de La Repubblica , publiée le 11 septembre dernier dans les colonnes du quotidien italien de gauche, en réponse aux éditoriaux de cet intellectuel athée.
Le pape a poursuivi ce « bout de route » en recevant mardi 24 septembre Eugenio Scalfari dans sa résidence de Sainte-Marthe au Vatican pour un long entretien publié mardi 1er octobre en Une de La Repubblica .
…et ne trouve rien d’anormal quand Bergo(go)glio déclare :
« Pas un Dieu catholique »
Dans cet entretien-fleuve, qui rappelle celui récemment donné aux revues jésuites, papeFrançois évoque aussi les grands saints qui l’inspirent – saint François d’Assise et saint Augustin –, il reparle de sa jeunesse et de ce qu’il a ressenti lors de son élection comme pape (antipape), entre autres. Il confesse enfin croire en Dieu, « non en un Dieu catholique – il n’existe pas un Dieu catholique, il existe Dieu ».
Les deux hommes devraient continuer leur « bout de route » ensemble puisqu’à la fin de leur conversation, le pape indique qu’ils parleront la prochaine fois « du rôle des femmes dans l’Église », répétant que l’Église est un mot « féminin ». (Ça La Croix conciliaire progressiste aime bien ! — plus que tout…le « rôle des femmes dans l’Église »)
Sébastien Maillard (à Rome)
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Extrait de « l’interview croisé » Scalfari-Bergo(go)glio :
Bergo(go)glio : « … À mon tour, maintenant, de vous poser une question : vous, laïc, qui ne croyez pas en Dieu, en quoi croyez-vous ? Vous êtes un écrivain et un penseur. Vous croyez sûrement en quelque chose, vous avez sûrement des valeurs dominantes. Ne me répondez pas par des mots comme honnêteté, recherche, vision du bien commun, qui sont autant de principes et de valeurs essentiels. Non ce n’est pas le sens de ma question. Je vous demande ce que vous pensez de l’essence du monde, ou plutôt, de l’univers. Vous vous êtes sans doute demandé, comme tout le monde, qui nous sommes, d’où nous venons, où nous allons. Un enfant se pose déjà ces questions. Et vous ? »
Scalfari : Je vous suis reconnaissant de m’avoir posé la question. Voici ma réponse : je crois dans l’Être, c’est-à-dire le tissu d’où jaillissent les formes, les Entités.
« Et moi, je crois en Dieu. Pas dans un Dieu catholique (!!!!), car il n’existe pas de Dieu catholique, il existe un Dieu. Et je crois en Jésus Christ, son incarnation. Jésus est mon maître et mon pasteur, mais Dieu, le Père, Abbà, est la lumière et le Créateur (? Grand Maître de l’Univers ??? franc-Mac le père François ???). Tel est mon Être. Dites-moi, sommes-nous si éloignés l’un de l’autre ? »
Nous sommes éloignés dans les pensées, mais semblables en tant que personnes, animées inconsciemment de nos instincts qui se transforment en pulsions, en sentiments, en volonté, en pensée et en raison. En cela, nous sommes semblables.
« Mais ce que vous appelez l’Être, pouvez-vous me dire comment vous le définissez en pensée ? »
L’Être est un tissu d’énergie. Énergie chaotique mais indestructible et dans un état de chaos perpétuel. De cette énergie émergent les formes quand l’énergie arrive au point d’explosion. Les formes ont leurs propres lois, leurs champs magnétiques, leurs éléments chimiques, qui se combinent de manière aléatoire, évoluent et enfin s’éteignent mais leur énergie ne disparaît pas. L’homme est probablement le seul animal doué d’une pensée, du moins sur notre planète et dans notre système solaire. J’ai dit qu’il est animé d’instincts et de désirs mais j’ajoute qu’il porte en lui une résonance, un écho, une vocation de chaos.
« Bien. Je ne vous invitais pas à résumer votre philosophie et ce que vous m’avez dit me suffit. J’observe pour ma part que Dieu est lumière qui illumine les ténèbres même s’il ne les dissipe pas, et qu’une étincelle de cette lumière divine est au-dedans de chacun d’entre nous. Dans la lettre que je vous ai écrite, je me souviens vous avoir dit que notre espèce, comme d’autres, s’éteindra mais la lumière de Dieu, elle, ne s’éteindra pas, qui finalement envahira toutes les âmes et alors tout sera dans tous. »
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Vous pouvez télécharger l’article complet de « La Repubblica » ou le lire en ligne à la source ci-dessous :
Le “Pape” à Scalfari : « Ainsi je changerai l’Église »
EXCLUSIF Dans Repubblica, le dialogue avec François : « Repartir du Concile, s’ouvrir à la culture moderne ». L’entretien au Vatican après la lettre de Bergoglio à Repubblica : « Essayer de vous convertir ? Le prosélytisme est une pompeuse absurdité. Il faut se connaître et s’écouter les uns les autres » par EUGENIO SCALFARI :
Traduzione di Isabelle Marbot-Bianchini
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Pour l’anecdote : Radio Vatican a censuré l’interview et supprimé un passage hallucinant de papeFrançois dans son compte rendu :
On peut lire ici le long compte-rendu signé Radio Vatican de cette interview : http://www.news.va/fr/news/le-pape-francois-sa-vision-de-leglise-et-du-monde
Radio Vatican a censuré ce passage hallucinant de l’antipape François Ier :
Votre Sainteté, existe-t-il une vision unique du Bien ? Et qui en décide ?
« Tout être humain possède sa propre vision du Bien, mais aussi du Mal. Notre tâche est de l’inciter à suivre la voie tracée par ce qu’il estime être le Bien. »
Votre Sainteté, vous-même l’aviez écrit dans une lettre que vous m’avez adressée. La conscience est autonome, disiez-vous, et chacun doit obéir à sa conscience. A mon avis, c’est l’une des paroles les plus courageuses qu’un Pape ait prononcée.
« Et je suis prêt à la répéter. Chacun à sa propre conception du Bien et du Mal et chacun doit choisir et suivre le Bien et combattre le Mal selon l’idée qu’il s’en fait. Il suffirait de cela pour vivre dans un monde meilleur. »
Autre … de Bergo(go)glio… mais il n’en est pas à une près !
Le prosélytisme est « une bêtise magistrale » ou « une pompeuse absurdité« (!!! « Allez donc, enseignez toutes les nations… » [Mat.28:19] a dit Notre Seigneur à Ses Apôtres…mais ça c’était avant… C’était pour l’Église catholique…)
Et d’aucuns persistent encore à soutenir qu’il ne peut y avoir deux églises… Une Église catholique et une église Conciliaire !!! comme le pitre Ennemond (dit « Le Perroquet de Suresnes »), alias Jacques-Regis du Cray, alias Côme de Prévigny…qui n’a rien compris à l’éclipse de l’Église dénoncée par Notre-Dame sur la sainte montagne de La Salette.
Si vous affirmez qu’il y a deux Églises distinctes et séparées : l’une catholique, l’autre conciliaire, que l’une a été fondée par le Christ, ayant pour pasteur les papes jusqu’au Concile, que l’autre est une invention née du Concile, se pose alors la grave conclusion : le pape actuel ne serait que le chef de la seconde Église, que certains qualifient de « secte conciliaire » dont le souverain pontife serait alors le gourou… Et l’Église catholique dans tout cela ? Son pasteur légitime ne serait donc plus le pape ? On est non seulement dans le sédévacantisme mais en affirmant que l’Église n’a plus de tête, plus de réalité, ou une réalité plus ou moins diffuse, on est presque dans « l’ecclesiovacantisme ».
(…)
Nous ne pouvons donc pas concevoir deux entités parfaitement distinctes, bien individuées et identifiables, mais plutôt un être moral unique, le seul réel, l’Église catholique, mais empoisonné aujourd’hui par un esprit étranger et ennemi qui tend à le corrompre et à le détruire.
De fait ni la Rome moderniste, ni l’Église conciliaire n’ont un être distinct et séparé de celui de la Rome éternelle et de l’Église catholique. Elles ne peuvent en avoir, comme le mal ne peut exister qu’en empruntant son être au bien qu’il veut détruire, et qu’il ne peut détruire sans se détruire lui même…
http://www.leforumcatholique.org/message.php?num=732429
(Nous y reviendrons…)
Mise à jour
Pour désamorcer le début de scandale qu’a provoqué l’interview-dialogue avec François…et les propos « hasardeux » (volontairement…comme des ballons d’essais ???) de celui-ci, embarrassé, le Vatican (d’Eux…faux-jetons !!!) a reconnu qu’il ne s’était pas agi d’une interview mais d’une conversation à bâtons rompus dans un cadre privé, non destiné à publication.
La vraie fausse interview du pape François
(tu parle !)
C’est Jean-Marie Guénois qui le dit :
« Formules chocs, dialogue très vivace, entre le pape François et Eugenio Scalfari, 89 ans, laïque et anticlérical affiché, fondateur du quotidien de gauche La Repubblica, l’«interview» publiée sur trois pages, mardi 1er octobre, a fait sensation. Petit florilège de citations attribuées au Pape : « Dieu n’est pas catholique » ; « les chefs de l’Église ont souvent été narcissiques » ; « quand je me trouve confronté à un clérical, je deviens soudainement anticlérical » ; « la vision vaticano-centriste (de la curie, NDLR) néglige le monde qui nous entoure. Je ne partage pas cette vision et je ferai tout pour la changer » ; « les pères conciliaires savaient qu’ouvrir à la culture moderne signifiait œcuménisme religieux et dialogue avec les non-croyants. Depuis ce temps il a été fait assez peu dans cette direction. J’ai l’humilité et l’ambition de vouloir le faire ». Devant la verdeur du texte, un doute s’est installé, mercredi, à Rome (plus menteurs qu’Eux, tu meurs) sur les conditions de recueil de cette interview. Embarrassé, le Vatican a reconnu qu’il ne s’était pas agi d’une interview mais d’une conversation à bâtons rompus dans un cadre privé, non destiné à publication. Que le texte n’avait « pas été revu par le Pape ». Que « sans être une encyclique » « la substance de l’entretien » y était mais que le document n’avait « pas d’autorité » particulière. Le Figaro a interrogé Eugenio Scalfari sur les conditions de recueil de cet entretien. Celui-ci a confirmé jeudi que « l’interview n’a pas été enregistrée et qu’aucune note n’a été prise » mais que le texte, affirme-t-il, a été « approuvé » par le Pape « avant publication ». Un texte, donc, intéressant mais à ne pas forcément prendre au pied de la lettre. »
Et Le Monde précise :
« sur la forme, l’exercice a frisé l’amateurisme : le pape n’a pas demandé à relire la retranscription de la conversation qu’il a eue avec le directeur de la Repubblica, a reconnu mercredi le porte-parole du Vatican. L’un des plus sérieux vaticanistes italiens y a relevé des incohérences, notamment la description d’une scène, lors du conclave, sur un balcon… qui n’existe pas. Un détail fâcheux qui pose plus largement le contrôle de la parole papale. »
Michel Janva du Salon Beige
Abbé Bruno Schaeffer — R.I.P. —
Prions pour le repos de l’âme de M. l’abbé Bruno Schaeffer
Le District de France de la F$$PX à publié le Communiqué suivant :
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Ordonné validement par Mgr Ngo Dinh Thuc, il a officié à l’église Saint Nicolas du Chardonnet (où il était réputé non una cum). Gravement malade depuis quelques années, opéré en août 2010, Virgo-Maria avait lancé deux neuvaines pour l’abbé Bruno Schaeffer, les 21 mars 2010 et 25 juillet 2010. L’abbé de Cacqueray (supérieur du District de France de la FSSPX, aux ordres des abbés Celier et Lorans) s’était à ce moment là abstenu de toute démarche spirituelle semblable, à propos de son confrère l’abbé Bruno Schaeffer, très malade…
Depuis lors, les relations entre l’abbé de Cacqueray et l’abbé Schaeffer ont semble-t-il évoluées suite peut-être (certainement ? $$) au don de l’abbé de son Prieuré de Notre Dame de le Sainte Espérance à Couloutre :
En mars 2012, après ses nombreux soucis de santé, Monsieur l’Abbé Schaeffer s’est déchargé du Prieuré de Notre Dame de le Sainte Espérance. Depuis la rentrée de septembre 2012, il a donné le château aux Dominicaines de Fanjeaux, qui y tiennent une école. Il continue d’habiter la ferme et a donné le Prieuré à la Fraternité Saint Pie X, l’aumônier actuel étant l’Abbé Joël Malassagne après l’Abbé Nicolas Pinaud.
Une école catholique hors contrat ouvre dans un mois (Le J.D.C. du 31/01/2012) :
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Prêtre atypique et très érudit, l’abbé Schaeffer était apprécié par tous (de l’una-cum aux non-una-cum…) (!!!)
Entrée à Écône en 1976, prié de se retirer en Mars 1977 (expulsé !) sous la profession de professeurs libéraux dont plusieurs disent depuis la nouvelle Messe. Sous l’autorité du RP Dom Gérard jusqu’en Décembre 1979, chassé au Monastère Ste Madelaine (du Barroux) pour n’avoir pas voulu accepter la validité de la “Nouvelle messe” et la légitimité de Jean-Paul II. Il recevra néanmoins l’Ordination Sacerdotale de Mgr. Ngô-dinh-Thuc le 19 Décembre 1981 à Toulon.
Oblat bénédictin, il est enfin devenu moine avant d’entrer dans son éternité. Bellaigue lui doit beaucoup. On se souviens d’avoir vu le Père Ange chez l’Abbé Schaeffer à Paris, en 1999, alors que les moines cherchaient à fonder en France.
L’Abbé Bruno Schaeffer, oblat régulier de saint Benoît, rejoint néanmoins la F$$PX où il est finalement accepté comme prêtre auxiliaire…
Ami de la F$$PX, en 2009 il est doyen des études d’Histoire à l’Institut Universitaire Saint-Pie X et ensuite vicaire à Saint Nicolas du Chardonnet.
« Non una cum » ou pas ?
Les avis sont partagés comme toujours en pareil cas lorsque la situation n’est pas claire et affichée franchement… La Fraternité professant publiquement son una cum, Mgr Fellay – anti sédévacantiste acharné (au moins pour les plus démunis “sans patrimoine immobilier” !) l’ayant accepté…
En réalité, on peut être sédévacantiste au sein de la Fraternité, comme le sont les abbés Guéguen au Canada où l’abbé Schaeffer (un guérardien) qui confesse à saint Nicolas du Chardonnet. Seulement, il ne faut pas le mentionner publiquement.
D’aucun disent qu’il chantait Oremus pro Pontifice nostro Benedicto à Saint Nicolas du Chardonnet d’autres, comme l’abbé Grossin le classait dans le camp « de ceux qui cherchent un accord avec le Vatican d’Eux »…
Oblat bénédictin de longue date, il est enfin devenu moine avant d’entrer dans son éternité à Bellaigue où il reposera, mais l’Abbé Chazal dans sa lettre du 21 septembre 2012 ayant dit que deux moines avaient quitté l’Abbaye de Bellaigue parce qu’ils sont (à l’Abbaye) en faveur de l’accord…
Dieu à jugé !…
Voici les différents avis :
« Une juste notion de l’autorité »
Article de l’abbé Xavier Grossin, dans La Tour de David, n° 28 Septembre-Octobre 2004
http://frat.canalhistorique.free.fr/200412/20041201_grossin.htm
Cette Fraternité a toujours été divisée en deux camps :
1- Ceux qui cherchent un accord avec le Vatican d’eux, une reconnaissance canonique (juridique) par « eux », afin de ne pas devenir soi-disant « schismatiques » à plus ou moins long terme. Les prêtres qui se reconnaissent dans ce courant sont les abbés Aulagnier, de Tanoüarn, Célier, Schaeffer, Laguérie, Héry, Bonneterre, pour les plus connus.
2- Ceux qui ne veulent en aucun cas, et sous aucun prétexte, être récupérés par « eux ». De ce courant sont Mgr Williamson, Mgr de Galaretta, l’abbé Pivert, l’abbé Vignalou, l’abbé François, l’abbé André.
(…)
La nature ayant horreur du vide, certains se sont autoproclamés « maîtres à penser » de Tradiland. Je veux parler de l’abbé de Tanoüarn, l’abbé Célier, l’abbé Schaeffer : le trio infernal de l’Institut Saint Pie X, tous les trois « doyens » d’une section.
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L’abbé Schaeffer est chaque année aux ordinations à Écône, par ailleurs, aux saluts du Saint-Sacrement dudit abbé à Saint-Nicolas, vous ne manquerez pas le : Oremus pro Pontifice nostro Benedicto.
Pour “Pluchon” (sur les fora) cela ne fait pas de doute : « …J’ajouterais également que si on lui demande s’il est ou non una cum, il ne se défile pas, et qu’il suffit d’être son cérémoniaire (ainsi que cela m’arrive régulièrement) pour s’en rendre compte… »
Ennemond, le perroquet de Suresnes, « l’homme qui saute sur les cercueils » (voir ci-dessous) rapporte aussi le fait :
« On dit que je suis un guérardien tradi-oecuméniste ! En fait, de guérardien, il n’en avait que l’ombre puisqu’à Saint-Nicolas on ne peinait nullement à l’entendre entonner l’oremus pro pontifice nostro Benedicto lors des saluts. »
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Ennemond a de suite récupéré sous forme de panégyrique, la mémoire de l’Abbé Schaeffer sur le Forum Catholique :
En 1974, Chaban-Delmas avait publié une dépêche annonçant sa candidature aux élections présidentielles, alors que les funérailles de Georges Pompidou n’étaient pas encore terminées. Un député s’était fendu d’un mot cruel mais juste : il a sauté à pieds joints sur le cercueil du défunt.
Voilà exactement la démarche d’Ennemond. On connaissait « l’homme qui rit dans les cimetières » (Poincaré d’après Bernanos). Voici « l’homme qui saute sur les cercueils ».
9 août 2013
[Ennemond] M. l’abbé Bruno Schaeffer, oblat de saint Benoît
R.P. Bruno Schaeffer, osb, devrais-je dire.
http://tradinews.blogspot.fr/2013/08/ennemond-m-labbe-bruno-schaeffer-oblat.html
Max Barret : « Les francs-tireurs »
Où il est une nouvelle fois question des frasques du Perroquet de Suresnes, alias J.R. du Cray…
Le Courrier de Tychique N° 453 :
Les francs-tireurs.–
Le site « Crediditmus Caritati » (FSSP X) vient de publier – le 7 avril 2013 – une chronique intitulée « Il est dangereux de se constituer en francs-tireurs » tirée d’un texte de Mgr Lefebvre daté du 22 mars 1980. Elle est suivie d’un commentaire signé « CP »… J’y reviendrai…. Mais quel est donc celui qui se cache sous ce sigle ?
Ce ne peut être que M. Côme de Prévigny, car ce jeune historien, bien connu sur la toile, signe ses écrits tantôt Ennemond, tantôt Jacques Régis du Cray, tantôt Côme de Prévigny sur les divers sites qu’il fréquente assidûment : « Fecit », « Forum catholique », « Fideliter », « La Porte Latine », « Rorate Caeli », tous proches de la Fraternité St Pie X ! On reste pantois devant une telle prolixité !
Dans une lettre récente adressée à M. l’abbé Lorans, un de ses confrères lui écrit : « Sur Internet, les interventions prétentieuses, quoique déficientes, de M. Jacques Régis du Cray ( Ennemond …de Prévigny…) qui, depuis 2007 n’a jamais manqué l’occasion de se rendre aux réunions du GREC font-elles partie de la communication officieuse de la FSSP X ? Comment ce jeune homme, à la théologie tout aussi chétive qu’hautaine aurait-il pu, seul, prétendre exercer un rôle de censeur de la Tradition ? » Là est bien le problème ! Et ce problème est grave. Il conforte la toute puissance de la nébuleuse « tradi » qui œuvre pour le ralliement, nonobstant l’enseignement de Mgr Lefebvre.
Rappel indispensable.
Il est donc reconnu que « depuis 2007, le personnage n’a jamais manqué l’occasion de se rendre aux réunions du GREC ». Pour les récents lecteurs de ce « Courrier », comme pour les plus anciens qui l’auraient oublié, il me paraît nécessaire de rappeler les objectifs de ce « GREC » (« Groupe de Réflexion Entre Catholiques »).
Fondé en 1997 au cours d’un repas chez Mme Huguette Pérol (auteur de nombreux livres et veuve de M. Bernard Pérol, ancien ambassadeur de Rome de 1988 à 1992) auquel participait, entre autres, le Père Lelong (Fondateur du Groupe d’Amitié Islamo-Chrétienne) et l’abbé Lorans (FSSP X) qui a donc été l’un des fondateurs de ce groupe, avec l’autorisation de Mgr Fellay ! Il s’était donné comme objectif d’œuvrer pour « une vraie réconciliation ». Après une lente maturation, une première séance élargie eut lieu le 23 mai 2000, trois mois avant le pèlerinage de la FSSP X à Rome à l’occasion du Jubilé ! C’est à partir de cette date que les rencontres « discrètes et amicales » s’intensifièrent. En 2004, les esprits étant jugés suffisamment prêts, il fut décidé d’inviter un plus grand nombre de participants, de sensibilités différentes, du diocèse de Paris, d’autres diocèses de France, de la Fraternité St Pie X, de la Fraternité St Pierre, de l’Institut du Christ-Roi, d’autres institutions ecclésiales, prêtres ou laïcs etc.… On y vit régulièrement M. Jacques Régis du Cray et l’abbé Célier qui figurent côte à côte sur une photo récente.
M. l’abbé Célier, photographié sans son habituel verre de rouge à la main, y semble d’ailleurs plus à l’aise que son féal compagnon, tellement « coincé » que je n’oserai jamais l’inviter à l’une de nos saines et joyeuses saucissonnades (hors Carême) !
Bien entendu, ce fraternel consensus n’avait d’autre but que de préparer le retour de la FSSP X « au sein de l’Eglise », les différences entre « traditionalistes » et « conciliaires » étant simplement comparables à celles entre une « Napolitaine » et un « Hollandais » (dixit Mme Pérol !) On en trouve la preuve dans l’ouvrage du RP Michel Lelong qui le déclare sans ambiguïté « Pour une nécessaire réconciliation » – G.R.E.C. – Préface de Don Eric de Lesquin. Un étonnant recueil de faits, étalés enfin au grand jour, devraient susciter une réflexion – amère – de tous les « accordistes » de bonne foi ! Presque tout ce qui était tenu secret y est dévoilé !
Le ralliement est donc bien programmé.
En effet, la lecture de l’ouvrage du Père Lelong lève toutes les ambiguïtés qui subsistaient encore. Elle révèle aussi les conditions dans lesquelles tout se tramait dans l’ombre, dans la discrétion. Aujourd’hui encore, on s’emploie à brouiller les cartes par un choix qui n’a rien d’innocent : la publication ciblée de déclarations de Mgr Lefebvre… toutes antérieures à 1988 ! Car, certes, Monseigneur a cherché à se rapprocher de Rome ; certes il a tout fait pour que ce soit envisageable ; certes il a cru que ce serait possible ; il est même allé jusqu’à apposer sa signature sur un protocole d’accord… qu’il a renié le lendemain matin après une nuit blanche. De Rome il m’avait téléphoné et m’avait annoncé qu’il était en discussion avec Rome ! C’est vrai ! Il souhaitait cette régularisation, mais pas à n’importe quel prix ! Et pour qu’il tienne au courant le misérable pécheur que je suis, il fallait bien qu’il rejette tout ce qui aurait pu ressembler à des tractations secrètes !
Seulement, le sacre des quatre évêques de la Fraternité a mis un terme à toutes ses tentatives, et il s’en est expliqué dans des termes qui ne laissent aucun doute sur sa détermination : « Je ne veux plus me laisser impressionner par les menaces ou par les offres de circonstance qui cachent de mauvaises intentions. Ils n’ont pas changé, sinon en pire, comment pourrions-nous collaborer avec ces pasteurs qui mènent à l’apostasie. » (Écône – 10 juin 1988) Aussi, ressortir aujourd’hui un texte sur les « francs-tireurs » qui date du 22 mars 1980 est plutôt malvenu, sinon malhonnête !
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Quelques informations supplémentaire sur ce J.R. glanées sur le forum de la Gentiloup : Ennemond a un cousin diacre au Vatican
Eusèbe :
Sur le Forum Catholique, un fil qui montre qu’Ennemond a un cousin diacre au Vatican :
http://www.leforumcatholique.org/message.php?num=712293
A Ennemond par Jacques (2013-03-19 12:34:02)
Je suppose que si vous avez regardé la messe d’intronisation du Pape, vous avez pu constater que notre cousin Antoine, ordonné diacre pour le diocèse de Versailles, et qui est encore étudiant à Rome était le Premier diacre qui assistait le Pape à l’Autel et portait le palium avant la Ste Messe.
La réponse d’Ennemond :
http://www.leforumcatholique.org/message.php?num=712372
J’ai remarqué par Ennemond (2013-03-19 17:09:33)
Merci pour votre message, cher Jacques. J’ai vu sa présence en bonne place. Si, comme vous le dites, il « porte le palium » si jeune, Benjamin Octave risque d’être rapidement éclipsé !
Si je peux comprendre les motivations de certains ecclésiastiques (carrière, solution de facilité, modernisme), je ne voyais pas ce qui pouvait motiver l’acharnement d’Ennemond.
Ces messages donneraient une explication (faire que les membres de la famille se retrouvent dans la même barque ?)
Criton1963 :
Ennemond a aussi un oncle (maternel) qui a été le grand trésorier de Jean-Marie Lustiger puis de Monseigneur Vingt-Trois jusqu’en 2011 !
Il y aurait beaucoup à dire sur les relations de ce monsieur (l’oncle pas Ennemond) et … la rue Cadet, si vous voyez ce que je veux dire…
Dans toutes les familles, il y a du bon, du moins bon et quelquefois pire !
Il n’y a pas qu’Ennemond qui fasse de la généalogie.
C’est comme la photographie, tout le monde en fait.
Certains en font plus que d’autres, comme l’abbé Celier qui mitraillait tous les six mois environ à Sainte Germaine ses malheureux paroissiens alors que son vicaire célébrait sa messe…
Pas moyen d’échapper à la photo (de face et de profil). Ah les petites fiches.
Inutile de vous dire qu’aucune de ces photos n’ont été publiées dans une quelconque revue de la tradition (c’est pour son album personnel !).
Gentiloup :
Ne serait-ce pas un certain Bertrand ? Par contre je ne comprends pas ce que vous voulez dire à propos de la rue Cadet, ne connaissant pas Paris. Faut-il supposer qu’il y a un lien avec l’abbé Célier et avec le GREC ?
J’ai dans mes archives un fil de discussion qui date de début 2009, relevé sur le FC où il est question d’un « club 23 » en référence au cardinal, et qui s’avère au fil de la discussion être une autre façon de nommer le GREC… Étrange, Non ? Il y est également fait allusion à l’oncle Bertrand.
* * *
Pour une information plus complète sur ce « GREC » (« Groupe de Réflexion Entre Catholiques »)… nous vous conseillons de lire (ou relire) les articles de nos confrères de Résistance Catholique :
Le Père Lelong, Le G.R.E.C. Et La FSSPX
— 28 janvier 2012 —
La subversion de la FSSPX par le cercle du G.R.E.C.
— 14 avril 2012 —
Ainsi que les trois « Commentaire Eleison » que Mgr Williamson vient de consacrer à ce sujet :