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Mgr Fellay poursuit des tractations en coulisses dans le but de se rallier à la secte conciliaire
Il s’avère que Fellay, de la néo-FSSPX, poursuit des tractations en coulisses dans le but de se rallier à la secte conciliaire.
Mgr Tissier clame : « J’ai un immense chagrin » à propos du mensonge que son Supérieur a fait aux évêques de la néo-FSSPX
Envoyé par les Pères de TRADITIO
Bernie Fellay, l’évêque-Judas de la néo-FSSPX,
s’est rendu à la conférence du 13 juin 2012 avec l’intention de brader sa fraternité à la secte conciliaire.
Mais, ô surprise ! Benoît-Ratzinger l’a envoyé rebondir.
Cependant, Fellay n’abandonne pas, car il souhaite désespérément achever la mise en œuvre de son
« Programme Hindenburg » avant le décès de Ratzinger.
Il lui faudra pourtant affronter alors des personnages tels que Gerhard Muller, n° 3 du néo-Vatican, qui est son ennemi déclaré… et peut-être le futur pape conciliaire.
Ainsi que nous en avions averti nos lecteurs, il se confirme que Bernie Fellay n’a pas renoncé à ses rêves de pourpre cardinalice conciliaire. Nous avions prédit que le Chapitre extraordinaire de début juin 2012, qui fut très diviseur selon des informations internes, serait préparé par ce menteur compulsif qu’est le néo-évêque Fellay – dit « le falsificateur » – pour aboutir à une « réunification » de la néo-FSSPX. Nous avions dit que ce poseur essayait seulement de faire mousser à son avantage le fait que ses projets de braderie avaient lamentablement échoué. Et puis, Fellay a commencé à expulser ou à exiler tous les évêques de la Fraternité et une trentaine de prêtres qui s’étaient opposés à son « Programme Hindenburg », parce qu’ils voulaient conserver son caractère traditionaliste à la congrégation de Mgr Lefebvre.
Tout observateur attentif aurait pu s’en douter, car l’ambition que nourrit Fellay d’être reconnu de la secte conciliaire (qualifiée de « non catholique » par Mgr Lefebvre) est visible de tous, mais nous en avons confirmation à présent, et celle-ci nous vient même d’un évêque de la FSSPX. Fellay s’efforce à nouveau d’endormir les membres de la Fraternité avec des mensonges tandis qu’il poursuit en coulisses, avec la secte conciliaire, ces tractations dont ils ne veulent pas.
S’il est pressé, c’est pour la raison exacte que nous avions indiquée : Ratzinger est malade et va peut-être mourir avant la signature de tout « accord ». Or, même si un tel accord était signé avec lui, il serait sans doute annulé par son successeur. Le 29 août dernier, Mgr Tissier a révélé que son Judas de confrère tenait toujours beaucoup à conclure un accord ; à Écône, en Suisse, il a tenu à un prêtre de la Fraternité les propos suivants :
« J’ai un immense chagrin ; tous nos efforts visant à arrêter Mgr Fellay ont été vains. Il nous a ignorés, nous les trois autres évêques, il a ignoré ceux qui se sont déclarés contre ses projets au Chapitre Général. Il a ignoré la mort des autres organisations ayant conclu un accord avec Rome, il a ignoré les prêtres qui se sont élevés contre cet accord, il a ignoré les nombreux fidèles qui se sont opposés à lui. Mgr Fellay tient toujours autant à la conclusion d’un accord avec Rome, et il ne dévie pas d’un iota. Il a dit, après la fin du Chapitre Général, que nous devions conclure un accord maintenant ; selon lui, c’est maintenant le moment critique, avant que le Pape Benoît ne meure. »
Les discussions entre la néo-Fraternité et le Rome conciliaire vont reprendre en octobre 2012, et selon les nouvelles d’Écône, les évêques de la néo-Fraternité Saint-Pie X ont conclu d’ici là une sorte de trêve avec Fellay. Or, cette trêve arrive au pire moment, car l’heure est justement à l’action : il faut couper l’herbe sous le pied de Fellay avant qu’il ne nuise plus encore qu’il ne l’a fait jusqu’à présent à la Fraternité et aux principes de Mgr Lefebvre.
Le réseau TRADITIO a également appris une nouvelle inquiétante : Mgr Richard Williamson, évêque le plus âgé de la Fraternité, accomplit actuellement une tournée mondiale des popotes afin de réconcilier les prêtres « rebelles » à l’évêque-Judas. Selon nos informations, Williamson s’est lui-même « réconcilié » avec Fellay et a déjà visité le Mexique et le Brésil dans le but d’enrayer l’exode des prêtres de la Fraternité en train de quitter le bercail de son confrère. Si ces informations se vérifient, cela indiquerait que Williamson est revenu sur la promesse qu’il avait faite aux partisans de la Fraternité traditionnelle et de Mgr Lefebvre. Nous en attendons la confirmation certaine.
Mais la trahison de Fellay suscite quand même des réactions. Après des années d’avertissements de la part de TRADITIO, il s’est enfin levé une lame de fond, et des membres de la FSSPX ont lancé un « Mouvement de Résistance à Fellay ». Ce mouvement se manifeste en Grande-Bretagne, aux Philippines et aux États-Unis, surtout là où le Supérieur dictatorial de la Fraternité a expulsé et banni les meilleurs éléments de cette dernière, allant jusqu’à arracher Mgrs Tissier et de Galarreta de leurs régions d’origine.
Il se peut, cependant, que Fellay voie bientôt tous ses plans perfides réduits à néant, car Ratzinger entrevoit déjà les feux de l’enfer qu’il va probablement affronter sous peu à cause de sa complicité active dans la destruction de la Foi catholique ainsi que dans la subornation et le viol de milliers d’enfants par son clergé. Fellay devra alors traiter avec un nouveau pape, qui ne perdra aucun temps pour le déclarer – lui et sa Fraternité – personna non grata aux yeux de la secte conciliaire.
Source : http://www.traditio.com/comment/com1209.htm#120902
Traduction : CatholicaPedia.net
NDLR du CatholicaPedia : les accentuations en couleur sont de nous.
Le prêtre dont il est question dans les propos tenus à Écône est l’abbé Joseph Pfeiffer dont le site Américain TrueTrad nous donne le détail (voir ci-dessous).
Concernant Mgr Williamson, nous ne pouvons que vous rappeler que Traditio “roule” pour “Willy” et qu’il en est son relais internet. De là, leur déception de le voir « revenu sur la promesse »… Si ces informations se vérifient !
À voir (ou à revoir) ; à lire (ou à relire) ; que celui qui a des yeux pour voir, voit, lise et comprenne :
Monseigneur Williamson : un leurre
http://virgo-maria.org/D-Mgr-Williamson-leurre/index_mgr_williamson_leurre.htm
Et en particulier :
Mgr Williamson – Partie N°1 – 14 ans du jeu d’un politicien mitré contre Mgr Fellay
http://virgo-maria.org/articles/2008/VM-2008-03-05-B-00-Mgr_Williamson-contre-Mgr_Fellay.pdf
Mgr Williamson – Partie N°2 – Le soutien de certains sédévacantistes à Mgr Williamson contre Mgr Fellay
http://virgo-maria.org/articles/2008/VM-2008-03-10-A-00-Williamson-Traditio.pdf
Mgr Williamson – Partie N°3 – DIAPORAMA – Clés de lecture – Mgr Williamson
http://virgo-maria.org/articles/2008/VM-2008-03-15-A-00-Williamson-Diaporama.pdf
Mgr Williamson – Partie N°4 – Le loup devenu berger – Abbé Méramo – Abbé Aulagnier
http://virgo-maria.org/articles/2008/VM-2008-03-18-A-00-Williamson-Loup.pdf
Mgr Williamson – Partie N°5 – La rose de la Round Table et le blason épiscopal de l’ex-anglican
http://virgo-maria.org/articles/2008/VM-2008-04-08-B-00-Williamson-Round_Table.pdf
Mgr Williamson – Partie N°6 – Le blason Rose+Croix de Luther et le blason épiscopal de Mgr Williamson
http://virgo-maria.org/articles/2008/VM-2008-05-02-A-00-Mgr_Williamson_Blason_de_Luther.pdf
Mgr Williamson – Partie N°7 – L’évêque ‘à la Rose’ a imposé et protégé dans la revue de la FSSPX aux États-Unis, et contre l’avis de l’abbé Scott, un militaire activiste néo-fasciste naturaliste : Mr J.Forrest Sharpe
http://virgo-maria.org/articles/2010/VM-2010-01-23-B-00-Mgr_Williamson-et-Sharpe.pdf
Mgr Williamson – Partie N°8 – L’(ex?) Anglican, l’évêque ‘à la Rose’ de la Fraternité, a imposé, dans le milieu de la FSSPX, Derek Holland, un activiste de la « nouvelle droite » payenne anglo-saxonne, un admirateur de Khadafi et de Khomeini
http://virgo-maria.org/articles/2010/VM-2010-03-10-A-00-Mgr_Williamson-et-Holland.pdf
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Les violeurs-prédateurs homosexuels Urrutigoity, Ensey et Roberts, protégés, ordonnés et promus pendant 10 ans par Mgr. Williamson
Le clerc prédateur homosexuel Urrutigoity protégé par Mgr. Williamson
http://virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-11-01-A-00-Williamson-Urrutigoity.pdf
Mgr Williamson (FSSPX) a accueilli et ordonné un clerc pédéraste, l’abbé Roberts
http://virgo-maria.org/articles/2009/VM-2009-01-23-A-00-Mgr_Williamson_Roberts.pdf
St Pierre Damien, Docteur de l’Église, condamne la pédérastie cléricale et ceux qui la protègent
http://virgo-maria.org/articles/2009/VM-2009-01-21-A-00-Sodomie_et_St_Pierre_Damien.pdf
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TrueTrad.com – 29 août 2012
Selon Monseigneur Tissier, Mgr Fellay tient toujours à la conclusion d’un accord avec Rome. Ne vous laissez pas leurrer par la propagande et les paroles doucereuses qui viennent de la FSSPX et qui n’ont qu’un but : vous endormir. Mgr Fellay veut toujours un accord avec Rome et s’achemine silencieusement, mais sûrement dans cette direction. Voici la toute dernière preuve que nous en donne un lecteur, qui l’a recueillie de la bouche de l’abbé Pfeiffer.
« Lundi 27 août, l’abbé Joseph Pfeiffer a dit à une quinzaine d’entre nous à Sainte-Marie (Kansas) que le jour même ou la veille, Mgr Tissier de Mallerais s’était entretenu à Écône avec l’abbé Chazal (où celui-ci n’est pas encore persona non grata, semble-t-il, car sa procédure d’expulsion est inachevée). L’évêque a fait à l’abbé Chazal la réflexion suivante (reproduite ici par périphrase, mais avec fidélité) :
J’ai un immense chagrin ; tous nos efforts visant à arrêter Mgr Fellay ont été vains. Il nous a ignorés, nous les trois autres évêques, il a ignoré ceux qui se sont déclarés contre ses projets au Chapitre général. Il a ignoré la mort des autres organisations ayant conclu un accord avec Rome, il a ignoré les prêtres qui se sont élevés contre cet accord, il a ignoré les nombreux fidèles qui se sont opposés à lui. Mgr Fellay tient toujours autant à la conclusion d’un accord avec Rome, et il ne dévie pas d’un iota. Il a dit, après la fin du Chapitre général, que nous devions conclure un accord maintenant ; selon lui, c’est maintenant le moment critique, avant que le Pape Benoît ne meure. Il est prévu que les discussions entre la Fraternité et Rome reprendront en octobre.
L’abbé Pfeiffer a ajouté également que Mgrs Fellay et Tissier ont conclu une sorte de trêve d’ici là.
Que Dieu nous vienne en aide ! Esprit Saint, éclairez Mgr Fellay et montrez-lui sa folie avant qu’il ne soit trop tard. »
Traduction : CatholicaPedia.net
Mise à jour : Depuis la traduction de cet article de TrueTrad.com et la publication ici-même, le lien ci-dessus est ‘mort’ (404 – Article not found) et l’article a été supprimé.
TrueTrad.com à publié hier, le 3 septembre, la mise au point suivante :
« Récemment, nous avons publié un article dans les Dernières Nouvelles indiquant que l’abbé Pfeiffer à St. Marys, KS avait dit que l’abbé Chazal lui a dit qu’il avait parlé avec Mgr Tissier à Écône. Pour l’instant cependant, nous avons retiré cette information afin de l’étudier plus en avant, parce que certains forums en ligne affirment que Mgr Tissier a écrit une note manuscrite disant que cette histoire est “totalement fausse”. Nous ne voulons certainement pas publier des articles qui ne sont pas corrects et nous nous excusons si notre article orignal n’était pas correct. »
http://www.truetrad.com/index.php/latestnews/172-9-03-12-clarification
L’escamotage que Fellay a été incapable de mener à bien, les Rédemptoristes Transalpins l’ont réussi
L’escamotage que Fellay a été incapable de mener à bien, les rédemptoristes transalpins – ses anciens affiliés – l’ont réussi : au bout de quatre longues années, ils ont achevé de se brader à la secte conciliaire non catholique
Envoyé par Pietro (Canada), correspondant du réseau TRADITIO
Anthony Mary et Michael Mary, ressemblant aux Schismatiques Orthodoxes Orientaux
Ces Pseudo-Traditionalistes crachent à la Face de la Bienheureuse Vierge Marie
Le jour de la Fête de Son Assomption en Apostasiant la Foi Catholique
Et devenant Sectaires Conciliaires Protestants
Ces Traîtres à l’Église Catholique ont attendu Quatre Années pour entrer
dans la Maison de Benoît-Ratzinger
Seulement pour Recevoir le Pire Résultat Possible :
Devenir un Institut Novus Ordo, Soumis à l’Autorité du Neo-“Évêque” Local
Chers Pères de TRADITIO,
Le 15 août 2012, Michael Mary, Supérieur des rédemptoristes transalpins, groupe qui faisait naguère partie de la néo-FSSPX et se trouvait donc sous l’autorité de Bernie Fellay, a craché au visage de la Bienheureuse Vierge Marie le jour même de la fête de l’Assomption en achevant de brader sa congrégation à la secte conciliaire non catholique après quatre longues années. Annonçant de manière prophétique ce qui va arriver à la néo-FSSPX quand elle se sera bradée, Benoît-Ratzinger a interdit aux rédemptoristes de conserver ne serait-ce que leur ancienne dénomination et les a contraints d’en prendre une nouvelle : « Fils du Rédempteur ». On a dit que lorsque Fellay braderait la néo-FSSPX, celle-ci prendrait le nom de « Fraternité du Saint-Sauveur », allitération qui sonne ridiculement pour coller à sa désormais ridicule congrégation.
Avant que cette apostasie ne soit consommée, quelques moines placés sous les ordres de Michael Mary quittèrent leur ordre, dont le supérieur venait d’engager des négociations avec la Rome conciliaire ; ils firent montre ainsi de leur perspicacité, et les événements leur ont donné raison. Quant à ceux qui ont refusé sa petite rébellion, ils sont retournés se blottir dans le giron de Fellay, alors même que la néo-FSSPX prépare sa propre capitulation devant l’église Conciliaire du Meilleur des Mondes, au sein de laquelle tous les dieux sont égaux. « Quels fous que ces mortels ! »[1]
Michael Mary rêvait d’être un abbas nullius, littéralement un abbé de rien, et c’est exactement ce qu’il a obtenu de Benoît-Ratzinger et de sa Rome conciliaire : rien. Ni prélature universelle en vertu de ses « liturgies spéciales », comme les appelle la Rome conciliaire, autrement dit la messe « Motu Proprio » de 1962, qui n’est autre que le service semi-conciliaire de Vatican II ; ni institut « pontifical » (c’est-à-dire néo-papal). Tout ce qu’il a obtenu, c’est un institut de droit diocésain dans le diocèse conciliaire d’Aberdeen, en Écosse. Par conséquent, Michael Mary et sa troupe d’apostats se verront confiner strictement dans un désert septentrional balayé par les vents : Papa Stronsay, sur la Mer du Nord. Même là, pourtant, l’évêque conciliaire d’Aberdeen aura pleine autorité sur lui et sur ses pseudo-moines. Il n’y aura pas longtemps à attendre avant de les voir concélébrer la nouvelle “messe” pour pouvoir manger, conformément au Protocole n° 1411, toujours en vigueur, qui impose aux prêtres « indult » de célébrer le service conciliaire chaque fois que leur « évêque » le leur demande.
Les « Fils » ont aussi une maison sœur sur l’Île du Sud de Nouvelle-Zélande. Qui sait ce qui va arriver à celle-ci ? Ce que l’on sait, c’est qu’à partir de maintenant, chaque fois que les « Fils » voudront fonder un nouvel apostolat, ils devront en demander la permission à l’ordinaire conciliaire du lieu. Comme la Communion Anglicane Traditionnelle et l’Institut du Bon Pasteur, ils sont à présent absorbés corps et âme dans l’église Conciliaire et son Novus Ordo Missae. La seule note gaie de l’affaire est que l’apostat Michael Mary n’aura plus à se préoccuper de fonder ailleurs de nouveaux apostolats, car ses vocations vont se tarir, et son principal souci sera de savoir comment conserver les pseudo-moines qu’il compte encore dans son troupeau.
Bien entendu, tous ces imbéciles de pseudo-traditionalistes sautent de joie. Le cardinal Muller, nouveau chef de la Doctrine conciliaire de Benoît-Ratzinger, qui a déjà été surpris à tenir plusieurs propos hérétiques, doit se tenir les côtes en regardant exulter ses ennemis alors même qu’il est en train de leur serrer un nœud coulant autour du cou. Ces imbéciles de pseudo-traditionalistes n’ont pas besoin d’être traînés à l’échafaud : ils s’y précipitent, impatients de prouver combien ils tiennent à se suicider.
Réponse des Pères de TRADITIO
Si les pseudo-traditionalistes veulent savoir de quel programme s’inspirer pour détruire à coup sûr leurs congrégations en obtenant la « reconnaissance » de la secte conciliaire non catholique, ils feraient bien de suivre l’exemple des « Fils du Rédempteur ». Lorsqu’on eut vent pour la première fois, en 2008, de la trahison de Michael Mary, les dons faits à son ordre diminuèrent immédiatement de plus de moitié. Aujourd’hui, ils ont encore baissé de moitié. Et les futurs dons destinés à soutenir son vestige d’ordre repeint aux couleurs conciliaires pourraient bien atteindre un étiage proche du zéro, car les vrais catholiques savent que ce serait un péché mortel pour eux de verser un seul penny aux représentants immoraux et non catholiques de la secte conciliaire hérétique.
Avis aux bons catholiques : ces apostats rebaptisés « Fils du Rédempteur » nous rappellent ce que saint Thomas More dit à Richard Rich, qui s’était parjuré et avait trahi le saint en l’acculant à la mort, dans le seul but de devenir Procureur d’Henry III pour le pays de Galles : « Richard, il ne sert à rien de perdre son âme pour gagner le monde… Et c’est encore plus inutile pour gagner le pays de Galles !… »
Source : http://www.traditio.com/comment/com1208.htm#120820
Traduction : CatholicaPedia.net
[1] NdT : Réplique tirée de la pièce de Shakespeare « Le Songe d’une Nuit d’Été » (A Midsummer Night’s Dream)
Mgr Andrés Morello : Le Patinage sur glace de la F$$PX
Mgr Andrés Morello, a fondé – alors qu’il n’était encore qu’abbé, avec la bénédiction de Mgr Martinez – la Compagnie de Jésus et de Marie, réunissant des prêtres et des séminaristes en Argentine. Cette Congrégation (CJM) adopte la Règle de Saint Ignace de Loyola. Ces prêtres, d’une solide formation doctrinale (environ 11 ans de séminaire), suivent un mode de vie monastique (bénédictin).
Mgr Andrés Morello, a été exclu de la Fraternité Saint-Pie X en 1989, alors qu’il était directeur du séminaire de la Reja en Argentine pour s’être opposé aux affaires de mœurs (pédérastie) qui infectait son séminaire, par le Supérieur Général de l’époque : l’abbé Schmidberger. Il connait donc bien la F$$PX et a livré son sentiment sur les négociations en cours (à la date de son billet, le 4 juillet 2012) entre la F$$PX et la Rome conciliaire.
— Compagnie de Jésus et de Marie —
Patinage sur glace
Breviter (brièvement)
À supposer que le compromis avec Rome soit rejeté pour cause de « conditions inacceptables », où en serait la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X ?
Elle en serait au point où elle était auparavant : avec ce cœur divisé en deux qui a toujours été le sien.
Lors du premier Chapitre général (en 1982), Mgr Lefebvre dut réduire au silence « un des anciens », parce que celui-ci défendait avec insistance les éléments les plus libéraux ; or, ce clerc alors « réduit au silence » se trouve être aujourd’hui un des « remparts » de la Tradition. Il ne défend pas une mauvaise doctrine, il est aimable et condescendant, mais ce n’est pas un homme de gouvernement ; aux côtés de Mgr Lefebvre, il fonctionnait bien, et son cœur l’entraînait loin de ceux qui avaient peut-être été ses premiers amis, au début de la Fraternité.
Il existe toujours, chez les hommes, des niveaux de fermeté acceptables et des limites qu’on ne doit pas franchir ; ce sont ces dernières qui, une fois franchies, sont causes de ruine dans n’importe quelle congrégation.
Prenons un exemple : si l’on n’ose pas dire ou conclure que la nouvelle messe est invalide, il faut du moins avoir un motif quelconque de la rejeter et de ne pas la célébrer.
Tout principe théologique dogmatique concernant un acte humain a forcément pour pendant un principe théologique moral. Si, par exemple, les « dangers pour la Foi » sont de nature à corrompre la Foi, il faut s’y soustraire, car plus le risque est grand, plus on doit l’éviter.
Dans le cadre de cet exemple, posons-nous les questions suivantes :
La nouvelle messe est-elle bonne ou mauvaise ?
N’ose-t-on pas la contester ?
Partant, est-elle douteuse, dangereuse, éloignée de la théologie catholique de la Messe, a-t-elle causé du tort à l’Église ?
Si la réponse est oui, alors je ne la célèbre pas (Mgr Lefebvre).
Si la réponse est non, alors je peux la célébrer (Dom Gérard, Mgr Rifan).
Et si je la célébrais, ma conscience me laisserait-elle en paix ?
Si la réponse est oui, alors la nouvelle messe est bonne ou indifférente.
Si la réponse est non, alors elle est mauvaise ou dangereuse.
« Elle n’est pas mauvaise ! », me dira-t-on ; alors elle est dangereuse.
Mais une messe peut-elle être dangereuse ? A-t-elle le droit de l’être ? La morale catholique admet-elle que l’on dise une « messe » dangereuse ? N’est-ce pas comme baptiser sciemment (scinter) avec une matière douteuse ? N’est-ce pas un péché, même seulement commis par imprudence, avec la circonstance aggravante qu’il affecte une action qui devrait être sacrée ?
La Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X maintient la division des eaux, et ce depuis de nombreuses années, car tout le monde ne pense pas de la même manière et ne peut donc souhaiter la même chose.
Mgr Lefebvre disait que le nouveau Code de droit canonique ne valait rien ; or, la maison généralice s’en sert aujourd’hui pour empêcher Mgr Williamson de se rendre au prochain Chapitre général.
On me dira : « Que vous importe ? » Cela m’importe, justement, d’un point de vue chronologique (comme à quelqu’un qui constate un effet), parce que je suis membre de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie depuis plus longtemps que d’autres, qu’une partie de ce que j’y ai fait en son temps leur sert aujourd’hui et que j’ai formé au moins quatre générations complètes de prêtres en tant que Directeur du Séminaire d’Argentine de la Fraternité. Pourtant, comme disait saint Thomas d’Aquin, tous ont reçu la même formation « sortem tamen inaequalem » (quelque variable qu’en soit le résultat). Or, on assiste aujourd’hui à des réactions opposées entre ex-condisciples ayant pourtant reçu la même nourriture spirituelle. Pourquoi ? À cause de l’action dissolvante de certains professeurs ou directeurs de conscience qui n’ont cessé de couper le vin, et la même chose s’est produite dans les autres séminaires.
Cela m’importe, comme à quelqu’un qui fait une analyse objective d’une chose ne l’affectant plus, mais risquant de nuire à des hommes valables et intègres qu’il a connus et qu’il apprécie à hauteur de leurs mérites.
Pour réussir quelque chose ensemble, il faut que l’opération soit dirigée par une pensée uniforme. Si chacun réfléchit à sa manière et agit à sa guise, tous font ce qu’ils veulent, et la guerre est perdue d’avance.
Qu’a réussi Ratzinger ?
Il n’a toujours pas avalé le banc de poissons, mais il en a accentué la division. On va voir maintenant qui a la maîtrise des eaux et de quelle manière Rome va continuer d’accroître cette division. Rome ne veut pas embrasser la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X, elle cherche à l’étouffer, comme elle l’a fait jusqu’à présent avec tous ceux qui ont pactisé avec elle. Si Rome a changé, comme d’aucuns le prétendent, pourquoi n’a-t-elle pas changé vis-à-vis des congrégations qu’elle a déjà fait « rentrer dans le rang » et qu’elle empêche depuis de pratiquer librement la Tradition ?
Je ne dis pas – on voudra bien le noter – que Ratzinger a causé la division ; je dis que cette dernière existait déjà et qu’il a su mettre le doigt dans la plaie.
Unum sentire (sentir de même)
Unum velle (vouloir de même)
Unum agere (agir de même)
Tant que l’on restera libre de se demander si la nouvelle messe est bonne ou mauvaise, si les nouvelles ordinations sont valables ou non et s’il est licite ou non d’utiliser le nouveau Code de droit canonique (j’ajouterai encore : si quiconque est habilité ou non à se prononcer sur ces questions), la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X continuera de patiner sur la glace, et il sera facile de la faire choir d’une bourrade.
Le doute positif pratique (au moins probable) en matière grave est plus que suffisant pour rendre un jugement négatif sur une chose ou une action et, par conséquent, pour la rejeter entièrement. C’est que l’on nous a enseigné et que j’ai enseigné à mon tour des années durant en théologie morale (« Celui qui n’a pas un jugement pratique certain sur la licéité d’une action ne peut agir, et s’il lui faut agir, il est tenu de s’en tenir au plus sûr… À ce qui permet le mieux d’éviter de mal agir, d’où l’axiome “En cas de doute pratique, il faut choisir la voie la plus sûre” » (Benedicto Merkelbach, O.P., Summa Theologiae Moralis T. 1, n. 215, Desclée, Paris 1938, p. 200) (Manuale Theologiae Moralis, J. Prümmer, T. 1, n. 329 et suivants).
Il n’est pas licite de réduire à une discussion de théologie dogmatique ce qui comporte nécessairement une action extérieure responsable ; en l’occurrence, la théologie dogmatique et la théologie morale doivent répondre ensemble de ce qui est bien ou mal, de ce qui est vrai ou erroné.
Tant que règnera une pensée ou une volonté libérale, le colosse de fer conservera des pieds d’argile, avec tous les risques d’effondrement que cela comporte.
« Vous êtes rigoriste ! », me dira-t-on.
Eh bien, répondrai-je, prouvez-le avec des arguments, non des propos reçus de la bouche d’autrui. En l’espèce, vous devrez me permettre de démontrer votre libéralisme aussi bien théorique que pratique et, par conséquent, votre incapacité radicale de gagner cette guerre (incapacité partagée par bien d’autres que vous).
Ave María Purísima
4 juillet 2012
† Andrés Morello
Traduction : CatholicaPedia.net
Source : http://catolicos-alerta.com.ar/fraternidadspx/parada-sobre-aceite.html
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Présentation de Mgr Andrés Morello
Mgr Morello est né en Argentine, en 1955. Entré au Séminaire de l’Archevêché de La Plata (province de Buenos Aires) en 1974, il rejoint en 1978 le séminaire d’Écône.
Début à la Fraternité Saint Pie X
Il reçoit tous les Ordres, depuis la Tonsure, des mains de Mgr Marcel Lefebvre et est ordonné en 1980. L’année suivante, il est nommé directeur du séminaire de La Reja en Argentine jusqu’en février 1989. Il s’opposa notamment à l’ordination au Sous-diaconat d’un séminariste de La Reja qu’il avait renvoyé du Séminaire de La Reja (mais qui continuait ses études aux USA) pour de graves motifs de moralité. À cause de l’intervention de Mgr Williamson (FSSPX) qui a couvert les scandales moraux contre-nature de ce séminariste, ce dernier fut tout de même ordonné prêtre.
(cf. Virgo-Maria.org : http://www.virgo-maria.org/articles_HTML/2007/011_2007/VM-2007-11-13/VM-2007-11-13-A-00-Bond_Williamson.htm ; http://www.virgo-maria.org/articles_HTML/2009/001_2009/VM-2009-01-22/VM-2009-01-21-A-00-Sodomie_et_St_Pierre_Damien.html )
De plus, l’abbé Morello demanda au Supérieur Général de la FSSPX une enquête confidentielle sur deux prêtres suspects et la sous-dite Fraternité. Cette demande rendue publique par le Supérieur Général, on lui donna 72 heures pour la retirer ou s’en aller. Préférant servir Dieu, l’abbé Morello quitta la Fraternité Saint Pie X.
Création de la Compagnie de Jésus et de Marie
En 1990, il adhère à la position “Sede Vacante” et se rapproche alors de Mgr Martinez (Mexique) sacré par Mgr Carmona. L’abbé Morello fonde, avec la bénédiction de Mgr Martinez, la Compagnie de Jésus et de Marie, réunissant des prêtres et des séminaristes. Cette Congrégation adopte la Règle de Saint Ignace de Loyola ; ces prêtres ont donc une solide formation doctrinale (environ 11 ans de séminaire). Cependant, ils suivent un mode de vie monastique (bénédictin).
La Compagnie de Jésus et de Marie, persécutée par les médias et par les autorités politiques, a dû déménager à six reprises. Malgré cela, malgré les conditions climatiques difficiles et leur situation précaire, Mgr Morello et les Pères qui l’entourent n’ont jamais baissé les bras.
Au contraire, ce sont eux qui ont construit entièrement le Séminaire Notre Dame de Guadalupe ; il se trouve en Argentine à 1800 km au sud de Buenos Aires, dans la montagne.
Actuellement, un autre centre est en construction à 100 km de Buenos Aires, dans le but notamment de la prédication de Retraites. Aussi, la Compagnie de Jésus et de Marie est implantée au Mexique, à Guadalajara.
Par ailleurs, un prêtre de la congrégation de Mgr Morello assiste Mgr McKenna, à Connecticut aux USA. En France, depuis décembre 2008, le Révérend Père Rigoberto de la Compagnie de Jésus et de Marie exerce son ministère en Bretagne. Depuis juin 2010, le Père Ribogerto s’occupe de la Chapelle Saint-Etienne, à Abbaretz (entre Rennes et Nantes).
Sacre épiscopal
En 2006, sur demande de Mgr McKenna, l’abbé Andrés Morello est sacré évêque le 30 novembre (fête de saint André), par Mgr Robert Neville (Mgr Pierre-Martin Ngô-dinh-Thuc, > Mgr Guerard des Lauriers, > Mgr McKenna, > Mgr Neville, > Mgr Morello), pour assurer la continuité du Sacerdoce et la sauvegarde de la doctrine catholique.
Quelques photos
Ndlr du CatholicaPedia : On est loin du faste de la F$$PX ! Ici tout est humble et pieux !
En France, pour contacter la Compagnie de Jésus et de Marie, veillez vous adresser au Père Rigoberto. Pour plus d’informations, vous pouvez aussi consulter ce site espagnol.
† Monseñor Andrés Morello.
CC. 165
8430 El Bolsón.
Pcia de Río Negro.
Argentina.
~ ~ ~
FRANCE : (44) LOIRE-ATLANTIQUE
ABBARETZ
Chapelle Saint Etienne
Rue de la Poste – 44170 ABBARETZ
Père Rigoberto Sánchez (CJM)
Tél. : 02 40 87 04 10
Messe chantée le dimanche à 10h30.
Messes en semaine.
Hold-up sur l’œuvre de Mgr Lefebvre
Pierre LABAT dans le Billet hebdomadaire du n° 3053 de RIVAROL en vente dès demain, nous donne l’analyse suivante sur le feuilleton des relations de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie?X avec Rome :
Rivarol n°3053 du 29/6/2012
Billet hebdomadaire
Hold-up sur l’œuvre de Mgr Lefebvre
Le feuilleton des relations de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie?X (FSSPX, fondée par Mgr Lefebvre) avec Rome n’en finit pas de faire la une de l’actualité.
Dernière nouvelle : le supérieur de la FSSPX, Mgr Bernard Fellay, refuserait de signer le préambule doctrinal que lui propose le Vatican, alors que ce texte a fait l’objet d’âpres négociations depuis près d’un an. Dans le même temps, on apprend que Mgr Williamson est interdit d’assister aux ordinations sacerdotales du 29?juin et au chapitre général de sa congrégation. Enfin plusieurs communautés religieuses traditionalistes (dominicains d’Avrillé, capucins de Morgon) ne pourront faire ordonner leurs candidats cette année.
Voici douze ans que la FSSPX se rapproche petit à petit des autorités vaticanes. A la mi-avril tout semblait bouclé. Ce nouveau recul de Mgr Fellay est-il vraiment réel ? Tout laisse penser qu’il masque seulement d’ultimes manœuvres pour désarmer les oppositions internes.
En effet celles-ci ne manquent pas. Ce sont tout d’abord les trois confrères dans l’épiscopat de Mgr Fellay qui l’ont solennellement mis en garde. Ce sont ensuite plusieurs simples prêtres qui, au risque de se faire exclure de leur congrégation, n’ont pas hésité à manifester publiquement leur opposition à une “régularisation” canonique alors que subsistent des désaccords doctrinaux majeurs.
Les clercs sont divisés et les fidèles inquiets. Mgr Fellay, qui croyait rallier son petit monde à Benoît XVI en douceur, a en réalité allumé un incendie dans la maison. Il apparaît isolé parmi ses confrères même si la plupart d’entre eux n’osent s’exprimer par crainte du renvoi. La terreur règne.
COMMENT EN EST-ON ARRIVÉ LÀ ?
Mgr Fellay a été nommé supérieur général de la FSSPX en juillet 1994. Il dirige la congrégation depuis dix-huit ans. Auparavant il était l’un des principaux collaborateurs de l’abbé Franz Schmidberger, nommé supérieur pour succéder à Mgr Lefebvre en 1982.
Il n’est pas exagéré de dire que Mgr Fellay a été formé par l’abbé Schmidberger, dont il reste proche et qui n’hésite pas à le reprendre vivement quand les choses n’avancent pas à son goût.
L’abbé Schmidberger, issu d’une famille paysanne de Souabe, est aujourd’hui supérieur du district d’Allemagne de la FSSPX. Il a toujours gardé le contact avec le cardinal Ratzinger, dont il avait suivi les cours pendant ses études. D’après la rumeur, il enverrait chaque année des fleurs à son ancien professeur pour son anniversaire. Il avait joué un grand rôle lors des premières négociations de la FSSPX menées en 1988 par Mgr Lefebvre avec la Rome moderniste et apostate… représentée par le cardinal Ratzinger. Cette année-là Mgr Lefebvre signa un accord avec le cardinal qu’il renia le lendemain et procéda au sacre des quatre évêques ci-dessus.
Mgr Fellay, qui réside en Suisse allemande, aime à s’entourer de prêtres germanophones, comme son bras droit l’abbé Pfluger. En réalité, et alors même que la plupart de ses fidèles sont français, la FSSPX est dirigée par des Allemands.
L’abbé Schmidberger était présent lors de l’audience d’août 2005 au cours de laquelle Benoît XVI et Mgr Fellay ont mis en place les étapes du processus de ralliement de la FSSPX à l’église conciliaire. La brutale reprise en main de la FSSPX à laquelle nous assistons porte sa marque.
Car le processus de retour dans l’église conciliaire des traditionalistes lefebvristes n’a rien d’un fleuve tranquille. Commencé en août 2000 à l’occasion d’un pèlerinage des traditionalistes à Rome au cours duquel le cardinal Castrillón Hoyos avait reçu les quatre évêques, il avait connu un brutal coup d’arrêt en 2001 face à l’opposition vigoureuse de nombreux prêtres et laïcs. Sans doute d’accord avec Rome, Mgr Fellay s’employa dès lors à remettre de l’ordre chez lui. Cela commença par une reprise en main des séminaires : furent écartés des ordinations tous les esprits libres. Mgr Fellay déclarait en privé qu’il préférait avoir moins de prêtres pourvu qu’ils soient obéissants. Cette gestion malthusienne brutale entraîna une grave crise en 2004 qui vit le départ de la FSSPX de fortes personnalités comme les abbés Laguérie et de?Tanoüarn, aujourd’hui ralliés. Mgr Fellay s’employa ensuite à écarter des postes de responsabilité, notamment ceux qui ouvrent accès au chapitre général de la congrégation, les prêtres qui ne partageaient pas son attrait pour la Rome conciliaire. Cette politique lui permit de conserver son fauteuil au chapitre de 2006, tant il est plus facile d’être réélu quand on nomme soi-même les électeurs.
L’élection de Benoît XVI en 2005 avait relancé les négociations. Il fut convenu d’avancer lentement. Afin de rassurer les opposants, Mgr Fellay promit qu’aucun accord n’aurait lieu sans la réalisation de préalables qui paraissaient impossibles à obtenir. Il s’agissait tout d’abord de la levée des excommunications frappant les évêques traditionalistes et ensuite que Benoît XVI “libère” la messe traditionnelle. Ces “préalables” étaient une idée de Mgr Rifan, évêque de Campos aujourd’hui rallié.
Mgr Fellay qui affecte une grande piété mariale au point que ses partisans lui prêtent une véritable sainteté digne, pensent-ils, de Mgr Lefebvre, appela les fidèles à réciter (et à comptabiliser) des millions de chapelets. Les objectifs étaient quantitatifs ! Cela les occuperait au lieu qu’ils perdent leur temps à se renseigner sur Internet !
Face aux gros chiffres de Rosaires dûment consignés par la FSSPX, le Ciel dût bien se résoudre à faire les “miracles” demandés.
Ainsi Benoît XVI leva les excommunications après que les évêques en eurent fait la demande écrite. Il ne faut pas décourager ceux qui montrent de la bonne volonté. Et puis Paul?VI l’avait bien fait en 1965 pour le patriarche Athénagoras. D’ailleurs ces peines d’un autre âge n’intéressent personne. Quant à la messe traditionnelle, il décida qu’elle pouvait être célébrée à titre “extraordinaire” : une place en quelque sorte folklorique dans le patrimoine catholique.
Vint ensuite l’étape des discussions doctrinales. C’était le cœur de la question?: pour se mettre d’accord il faut professer la même foi.
Ces discussions furent entourées du secret le plus opaque, car on n’était pas trop sûr de leur issue.
Las, ces discussions débouchèrent sur un échec complet. D’après les théologiens, il est impossible de réconcilier les doctrines issues de Vatican?II avec l’enseignement antérieur des papes, particulièrement sur la question des rapports avec les autres religions et la place de la religion chrétienne dans la société. Les experts traditionalistes sortaient de deux ans de discussions plus aguerris que jamais : l’accord apparaissait impossible !
Il faudrait beaucoup travailler le texte pour signer un accord où chacun pourrait lire l’inverse de ce qu’y lirait son interlocuteur ! Ce fut le travail des dernier mois. Mgr Fellay maintint un strict secret (selon des méthodes maçonniques) sur le projet de Préambule dont l’impact toucherait incontestablement la foi de tous les traditionalistes. Même les prêtres (les évêques ?) de la FSSPX n’en eurent pas connaissance, ce qui créa un véritable malaise.
Mais plus c’est gros, plus ça passe ! L’abbé Pfluger a expliqué voici deux semaines dans le sud de la France que l’objectif des discussions doctrinales n’avait jamais été de convaincre les interlocuteurs des traditionalistes. Il s’agissait au plus de mesurer les différences. Mgr Fellay s’apprête donc au même accord purement pratique qu’il avait reproché à ses anciens confrères de l’Institut du Bon Pasteur d’avoir signé.
POURQUOI DONC LE REVIREMENT ACTUEL ?
C’est que la rébellion gronde. La FSSPX est menacée d’éclatement. Rome n’a pas envie de récupérer une coquille vide, même si cette coquille apporte le patrimoine de la FSSPX qui semble important. Ce qui intéresse Benoît XVI est de faire cesser cette dissidence qui conteste Vatican II et jette par conséquent le doute sur sa propre légitimité. Il faut donc que la troupe suive.
Rome a alors opportunément relevé ses exigences doctrinales, donnant ainsi le beau rôle de défenseur de l’orthodoxie à Mgr Fellay qui s’empresse désormais de refuser le préambule doctrinal. Bien entendu, Mgr Fellay va mettre à profit ce nouveau délai pour “nettoyer” les poches de résistance. Les têtes vont tomber. A commencer par celle de Mgr Williamson qui constitue un obstacle au rapprochement à lui tout seul, puisqu’il s’est mis à dos la communauté juive. D’autres suivront.
Comment va se passer le chapitre général ? Il y a fort à parier que ce sera un non-évènement. Mgr Fellay écarte d’autorité ses opposants. Il répète qu’il s’agit d’un « chapitre d’affaires », non prévu par les statuts. Il maîtrise parfaitement l’ordre du jour. Les statuts d’ailleurs n’apparaissent pas son souci principal et les modalités de convocation de ce « chapitre d’affaires » mériteraient sans doute un examen de conformité. Mgr Fellay ne semble guère inquiet de l’issue des débats. Les têtes vont tomber.
Nous assistons à un hold-up sur l’œuvre de Mgr Lefebvre mené par le commando allemand de Benoît XVI.
Pierre LABAT.
RIVAROL
Hebdomadaire de l’opposition nationale et européenne
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FSSPX-ROME : Schmidberger prochainement Mitré ?
Rencontre entre la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X
et le cardinal Levada :
vers un ralliement imminent ?
Un consultant de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi déclare
que le Supérieur général de la FSSPX devrait recevoir très prochainement
la réaction du Pape Benoît XVI au document qui amènerait la réconciliation.
Par Edward Pentin (13 juin 2012)
CITÉ DU VATICAN. – Mgr Bernard Fellay, Supérieur général de la Fraternité Saint-Pie X, est arrivé ce soir à la Congrégation pour la Doctrine de la Foi parmi des rumeurs selon lesquelles le Pape Benoît XVI aurait fixé les conditions définitives du ralliement de la congrégation traditionaliste à l’Église.
Selon Catholic News Service [service de presse américain entièrement acquis à la secte conciliaire], Mgr Bernard Fellay est arrivé à la CDF cet après-midi à dix-sept heures, heure locale. Si les rumeurs sont exactes, le cardinal William Levada, Préfet de la CDF, a alors remis au chef de la FSSPX la réponse du Pape au préambule doctrinal formant le socle de la réconciliation. Il appartiendra ensuite à Mgr Fellay de donner son assentiment définitif au document, ce qui débouchera sur une annonce officielle.
Toutefois, la Congrégation pour la Doctrine de la foi examinera à part les positions des trois autres évêques, dont on croit savoir qu’ils ont de vives réserves quant à tout accord de ralliement.
Citant l’abbé Alain Lorans, porte-parole de la FSSPX, l’Agence France Presse a signalé ce soir que la réponse de Benoît XVI ne serait « pas connue avant le weekend », ajoutant : « Il se passera une semaine à dix jours avant d’autres développements ». Selon le site Internet Rorate Caeli, « aujourd’hui, ce n’était qu’une étape du processus ».
S’adressant au National Catholic Register le 12 juin, Mgr Nicola Bux, consultant auprès de la CDF et de l’Office des Cérémonies pontificales, a déclaré qu’il pensait que la réponse du Pape ne prendrait pas trop de temps, juste celui qu’il faudrait pour préparer la réponse et élaborer une forme canonique appropriée à l’intention de ceux qui reviennent à l’Église catholique, comme cela s’est passé pour les anglicans avec la constitution Anglicanorum Coetibus ».
Dans un entretien révélateur accordé à DICI, le site Internet officiel de la FSSPX, Mgr Fellay a fourni son évaluation la plus exhaustive jusqu’ici du processus de réconciliation de la Fraternité avec Rome. Il a aussi exposé en détail la manière dont il percevait l’Église moderne et le ton qu’il entend adopter si la FSSPX se divise sur tout ralliement.
Roger McCaffrey, ancien rédacteur en chef du magazine Latin Mass, a déclaré le 8 juin au National Catholic Register que dans l’interview donnée à DICI, Mgr Fellay avait « franchi le Rubicon […] Aucun recul n’est envisageable. » Et il a ajouté : « L’accord est conclu, c’est un fait ».
Lors de cet entretien, le chef de la FSSPX a maintenu que « c’est l’attitude de l’Église officielle qui a changé, ce n’est pas nous ». Il a déclaré aussi que la Fraternité était invitée à revenir dans une pleine communion afin d’œuvrer comme les saints réformateurs l’ont fait dans le passé.
Ce qui a changé, selon Mgr Fellay, c’est que « Rome ne fait plus d’une acceptation totale de Vatican II une condition pour la solution canonique. » Il a ajouté : « Aujourd’hui, à Rome, certains considèrent qu’une compréhension différente du Concile n’est pas déterminante pour l’avenir de l’Église, car l’Église est plus que le Concile ».
« De fait, l’Église ne se réduit pas au Concile, elle est beaucoup plus grande, a-t-il dit. Il faut donc s’appliquer à régler des problèmes plus vastes. »
« Cette prise de conscience, a-t-il ajouté, peut nous aider à comprendre ce qui se passe réellement : nous sommes appelés à aider à porter aux autres le trésor de la Tradition que nous avons pu conserver. »
Soutenant que c’est le Pape qui veut reconnaître la Fraternité et que celle-ci n’avait demandé aucun accord, il a déclaré que cela tenait à « des problèmes terriblement importants dans l’Église aujourd’hui. Il faut traiter ces problèmes. Il faut laisser de côté les problèmes secondaires et s’occuper des problèmes majeurs. » Selon lui, tel est le point de vue d’« un ou deux prélats romains ». Et il a ajouté : « Voilà la réponse de l’un ou l’autre prélat romain qui ne le diront jamais ouvertement. »
À titre d’exemple des efforts déployés par le Vatican pour remédier à certaines de ces erreurs, le Supérieur général a évoqué la lettre récente dans laquelle Rome avait donné aux prêtres un guide sur l’examen de conscience à propos duquel il a dit : « On croirait qu’on est allé chercher cet examen de conscience à Écône, tellement il se situe dans la ligne de la spiritualité anté-conciliaire ».
Interrogé sur les points de désaccord doctrinal avec le Saint-Siège, tels que la liberté religieuse et l’œcuménisme, Mgr Fellay a mis en garde contre le danger de vouloir une Église qui serait libre de toute erreur.
« Dans cette situation, présentée actuellement par certains comme une situation impossible, on nous demande de venir travailler comme l’ont fait tous les saints réformateurs de tous les temps. Bien sûr cela n’enlève pas le danger. Mais si nous avons suffisamment de liberté pour agir, pour vivre et nous développer, cela doit se faire. Je pense vraiment que cela doit se faire, à la condition que nous ayons suffisamment de protection. »
Il s’est dit convaincu que toutes les offres de Rome n’étaient pas des pièges, contrairement à ce que pensent certains de ses confrères de la FSSPX, qui en jugent d’après les déceptions que le Vatican leur a causées dans le passé. « Il est vrai que nos ennemis peuvent songer à utiliser cette offre comme un piège, mais le pape, qui veut vraiment cette reconnaissance canonique, ne nous la propose pas comme un piège », a-t-il dit.
Réagissant à l’assertion de Mgr Fellay selon laquelle l’Église avait changé de position sur le deuxième Concile du Vatican, Mgr Nicola Bux a déclaré : « Cela dépend du point de vue où l’on se place ».
« En un certain sens, la FSSPX et le Saint-Siège sont restés sur leurs positions, et en même temps, ils ont innové », a-t-il dit. Puis, il a souligné que si la Fraternité accepte de se réconcilier avec Rome, « cela signifiera qu’elle aussi a progressé dans la compréhension de la nécessité d’une communion avec le Pontife romain si l’on veut demeurer catholique ».
Roger McCaffrey juge tout à fait possible que le Pape consacre un cinquième évêque de la FSSPX, ce qui, selon lui, viendrait « solidifier » tout accord. La consécration d’un nouvel évêque, a-t-il dit, prouverait aux mécontents de la Fraternité la sincérité du Pape, mais aux yeux de ces mêmes personnes, l’évêque en question serait la vivante illustration de leur marginalité, dans la mesure où il dépendrait à la fois de Fellay et de Rome. McCaffrey estime que la présence d’un cinquième évêque garantirait la survie de la FSSPX en cas de décès de Mgr Fellay.
Le candidat favori de McCaffrey serait l’abbé Franz Schmidberger, Supérieur du District d’Allemagne de la Fraternité. « C’est quelqu’un qu’aucun mécontent ne peut critiquer en soi », a-t-il déclaré, ajoutant que ce « prêtre était Supérieur de la FSSPX en 1988, lorsque les autres évêques » – dont Mgr Fellay –« furent illégitimement consacrés par Mgr Marcel Lefebvre, fondateur de la Fraternité. »
Mgr Bux a refusé de commenter ce pronostic, et il s’est borné à dire : « Le Saint-Père est souverain dans toutes ses décisions ».
Comme on lui demandait s’il était optimisme quant à une réconciliation, il a déclaré : « Je suis certain que cela arrivera dès que possible, et je prie pour cela. Saint Jean Chrysostome insistait sur le fait que le bien le plus précieux de tous, c’était la préservation de l’unité ». [Et la FOI, alors ?!…]
Edward Pentin est le correspondant à Rome du National Catholic Register.
Traduction du CatholicaPedia.net
* * *
FSSPX : le communiqué du Vatican
14 juin 2012
Voici le texte du communiqué de la salle de presse du Saint-Siège consécutif à la rencontre de près de deux heures et demie qui s’est tenue hier entre le cardinal Levada, préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, et Mgr Fellay, supérieur général de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X.
Cité du Vatican, 14 juin 2012 (VIS). La Salle de Presse du Saint-Siège a communiqué ce midi que : « Hier après-midi, le cardinal William Joseph Levada, Préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi et Président de la Commission pontificale Ecclesia Dei, a reçu Mgr Bernard Fellay, supérieur général de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X, accompagné d’un assistant. Le cardinal était accompagné de Mgr Luis Francisco Ladaria Ferrer, SJ, secrétaire de la Congrégation, et de Mgr Guido Pozzo, secrétaire de la Commission. La rencontre avait pour objet de présenter l’évaluation par le Saint-Siège du texte remis le mois dernier par la Fraternité Saint-Pie X, en réponse au préambule doctrinal que ce dicastère lui avait soumis le 14 septembre 2011. La discussion a permis de fournir des explications et des précisions opportunes à Mgr Fellay qui, pour sa part, a exposé la situation de la Fraternité et promis de faire connaître sa réponse dans un délai raisonnable. Il lui a été remis le projet de constitution d’une prélature personnelle, comme instrument le plus adapté à une éventuelle reconnaissance canonique de la Fraternité sacerdotale St.Pie X. Comme indiqué dans le communiqué de presse du 16 mai dernier, la situation des trois autres évêques de la Fraternité sera traitée séparément et individuellement. On a enfin formé le vœu que ce temps de réflexion supplémentaire permette de parvenir à la pleine communion de la Fraternité Saint-Pie X avec le Siège apostolique ».
Mise à jour : ROME, jeudi 14 juin 2012 (ZENIT.org)
Fraternité Saint-Pie X: Rome propose une « prélature personnelle »
Rencontre du card. Levada et de Mgr Fellay
Anita Bourdin
ROME, jeudi 14 juin 2012 (ZENIT.org) – Le Saint-Siège et Mgr Bernard Fellay poursuivent leur dialogue dans l’espérance de progresser vers « la pleine communion ».Au lendemain de la rencontre, au Vatican, dans l’après-midi du 13 juin entre le cardinal William Levada, préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la foi et Mgr Bernard Fellay, Supérieur de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X, la salle de presse du Saint-Siège publie en effet un communiqué (cf. « Documents » pour le texte intégral).
Le Saint-Siège propose « une Prélature personnelle, comme instrument le plus adapté à une éventuelle reconnaissance canonique de la Fraternité » Saint-Pie X.
Dialogue à cinq
Les cas des trois autres évêques ordonnés par Mgr Marcel Lefebvre le 30 juin 1988 seront traités séparément, rappelle la même source.
La rencontre a eu lieu à cinq : « Au cours de l’après-midi du mercredi 13 juin 2012, Son Éminence le Cardinal William Levada, Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi et Président de la Commission pontificale Ecclesia Dei, a rencontré Son Excellence Monseigneur Bernard Fellay, Supérieur général de la Fraternité sacerdotale saint Pie X, accompagné d’un Assistant. Étaient également présents Son Excellence Mgr Luis Ladaria, Secrétaire de cette même Congrégation ainsi que Mgr Guido Pozzo, Secrétaire de la Commission pontificale Ecclesia Dei. »
« L’objet de la rencontre était, précise le communiqué, de présenter l’évaluation du Saint-Siège à propos du texte remis par la Fraternité sacerdotale saint Pie X au cours du mois d’avril, en réponse au Préambule doctrinal soumis le 14 septembre 2011 par la Congrégation pour la Doctrine de la Foi à ladite Fraternité ».
Les échanges ont aussi porté sur la situation actuelle de la Fraternité : « La discussion qui a suivi a aussi donné la possibilité d’offrir les explications et les précisions opportunes. S.E. Mgr Fellay a, pour sa part, exposé la situation actuelle de la Fraternité sacerdotale saint Pie X et il a promis de faire connaître sa réponse dans un délai raisonnable ».
Prélature personnelle
Surtout, ce que l’on retiendra de cette nouvelle étape du dialogue , c’est la confirmation d’une rumeur: le Saint-Siège propose une « prélature personnelle » : « Durant la même rencontre a été également remis un projet de document proposant une Prélature personnelle, comme instrument le plus adapté à une éventuelle reconnaissance canonique de la Fraternité », explique la même source.
Il n’existe actuellement dans l’Église catholique que la Prélature personnelle de l’Opus Dei, érigée par Jean-Paul II en 1982. Et le site Internet de l’Opus Dei propose une description de ce qu’est, juridiquement, une prélature personnelle.
Dans le droit de l’Église catholique, la figure juridique de la prélature personnelle a été prévue par le Concile Vatican II, souligne le site .
Le décret conciliaire Presbyterorum ordinis (7 décembre 1965), n° 10, établit que, « là où les conditions de l’apostolat le réclameront, on facilitera des activités pastorales particulières pour les différents milieux sociaux à l’échelle d’une région, d’une nation ou du monde entier », et que l’on pourra ainsi créer à l’avenir, entre autres institutions, « des diocèses particuliers ou des prélatures personnelles »
« Le Concile cherchait à définir une nouvelle figure juridique, extrêmement souple, permettant de mieux contribuer à la diffusion effective du message et de l’agir chrétiens : l’organisation de l’Église répond ainsi aux exigences de sa mission, qui fait partie intégrante de l’histoire des hommes », commente le site.
Il fait remarquer la nouveauté de cette structure : « La plupart des juridictions ecclésiastiques qui existent sont territoriales, car elles sont organisées sur la base d’un lien des fidèles à un territoire déterminé par leur domicile. C’est le cas typique des diocèses. Dans d’autres cas, la détermination des fidèles d’une juridiction ecclésiastique ne se fait pas en fonction du domicile mais selon d’autres critères, comme la profession, le rite, la condition d’immigrés, une convention établie avec l’entité juridictionnelle, etc. C’est le cas, par exemple, des ordinariats militaires et des prélatures personnelles».
Et voici la définition : « Les prélatures personnelles — souhaitées, on l’a vu, par Vatican II — sont des entités présidées par un Pasteur (un prélat, qui peut être évêque, et qui est nommé par le pape ; il gouverne la prélature avec un pouvoir de juridiction). Avec le prélat se trouvent un presbyterium, composé de prêtres, et des fidèles laïcs, hommes et femmes ».
« Les prélatures personnelles sont donc, conclut le site, des institutions faisant partie de la structure hiérarchique de l’Église, c’est-à-dire un des modes d’auto-organisation dont l’Église se dote pour obtenir les fins que le Christ lui a assignées, ses fidèles continuant d’appartenir également aux églises locales ou diocèses où ils ont leur domicile.
Distinguer les quatre cas
Mais le Vatican examinera séparément la situation de Mgr Bernard Tissier de Mallerais, de Mgr Richard Williamson et de Mgr Alfonso de Galarreta, ordonnés évêques en même temps que Mgr Bernard Fellay par Mgr Marcel Lefebvre et Mgr Antonio de Castro-Mayer, malgré le veto de Jean-Paul II, le 30 juin 1988 : « Comme il a déjà été dit dans le communiqué de presse du 16 mai 2012, on confirme que la situation des trois autres évêques de la Fraternité sacerdotale saint Pie X sera traitée séparément et individuellement », précise le communiqué de ce 14 juin.
Le Saint-Siège dit son espérance de retour à la communion : « Au terme de la réunion, on a souhaité que, grâce à ce moment supplémentaire de réflexion, on puisse parvenir à la pleine communion de la Fraternité sacerdotale saint Pie X avec le Siège Apostolique », conclut la même source.
Quelques dates
On se souvient que Marcel Lefebvre (1905-1991), ancien évêque de Dakar, puis de Tulle et ancien Supérieur général de la Congrégation du Saint-Esprit, opposé à la mise en œuvre du Concile, auquel il avait participé, a fondé la Fraternité Saint-Pie X en 1970 et le séminaire international d’Écône, en Suisse. En 1975, l’évêque de Fribourg retirera son autorisation pour la Fraternité.
Malgré cela, Mgr Lefebvre ordonne treize prêtres sans autorisation, en juin 1976. Le 22 juillet 1976, Paul VI frappe Marcel Lefebvre d’une suspense a divinis, et la Fraternité est officiellement « dissoute ».
Le 27 février 1977, des fidèles menés par Mgr François Ducaud-Bourget, soutenant le rite pré-conciliaire de Jean XXIII, occupent par la force l’église parisienne de Saint-Nicolas-du-Chardonnet.Le conflit entre Mgr Lefebvre et Rome, cristallisé autour de différentes interprétations du Concile Vatican II, s’exacerbe en 1986, après la rencontre interreligieuse d’Assise, pour la paix dans le monde, dans laquelle l’évêque voit un danger de syncrétisme, alors que Jean-Paul II insiste sur le fait qu’il s’agit pour les responsables des religions du monde de « se retrouver ensemble pour prier, mais non pas prier ensemble ».
Le choc de la rétractation
En 1987, pour éviter la rupture, Jean-Paul II nomme le cardinal Édouard Gagnon (1918-2007), un Québécois, sulpicien et président du Conseil pontifical pour la famille (de 1974 à 1990), comme médiateur : il remettra au pape un rapport positif sur ses visites.
On semble sortir de la crise lorsque, le 5 mai 1988, un accord est signé entre le Préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, le cardinal Joseph Ratzinger et Mgr Marcel Lefebvre. Il s’agissait déjà d’une sorte de prélature personnelle puisque Mgr Lefebvre approuvait la nomination d’un évêque responsable de la Fraternité.
Or, le lendemain, 6 mai, coup de théâtre, sous l’influence de son entourage, Mgr Lefebvre se rétracte, et le 30 juin, il ordonne les quatre évêques, malgré le veto de Rome.
Le lendemain, 1er juillet, le cardinal Bernardin Gantin, préfet de la Congrégation pour les évêques, déclare les quatre nouveaux évêques, ainsi que Mgr Lefebvre et l’évêque co-consécrateur, excommuniés latæ sententiæ – en quelque sorte ipso facto – (cf. Les canons 1364 § 1 et 1382 du Code de droit canonique de l’Église latine).
Dès le début de son pontificat, Benoît XVI a annoncé qu’il voulait travailler à l’unité des chrétiens : le dialogue a repris de façon plus intense. En 2007, le pape autorise la célébration de façon extraordinaire selon le rite pré-conciliaire, moyennant des retouches, notamment par respect pour le peuple juif. Un usage du rite extraordinaire est peu à peu aménagé dans les diocèses.
La levée des excommunications
Puis ce fut, en 2009, la levée des excommunications : un geste de générosité visant à abattre un barrière au dialogue et qui s’est heurté à incompréhension pour deux raisons principales. D’une part, il a été considéré à tort comme une « réintégration » dans l’Église catholique : la levée des excommunications et des anathèmes entre catholiques et orthodoxes, sous Paul VI, n’a pas fait entrer les orthodoxes dans l’Église catholique ni les catholiques dans l’Église orthodoxe, mais cela a permis de grandes avancées dans le dialogue.
Et l’effet voulu par la levée de l’excommunication a été longtemps effacée par la révélation du négationnisme de Mgr Williamson, qui a justement fait scandale.
Mais le Vatican ne savait pas. Le pape s’est expliqué lui-même, dans une lettre, sur un ton très inédit. Et, le 3 février 2009, par exemple, sollicité par la presse, le Vatican a rappelé que Benoît XVI a condamné « sans équivoque » tout négationnisme, qu’il s’est exprimé sur la Shoah à plusieurs reprises et n’a jamais changé à ce sujet.
Le directeur de la salle de presse du Saint-Siège, le P. Federico Lombardi a rappelé à cette occasion que « la pensée du pape sur le thème de l’holocauste a été exprimée avec beaucoup de clarté dans la synagogue de Cologne, le 19 août 2005, dans le camp de concentration d’Auschwitz-Birkenau le 28 mai 2006, et lors de l’audience générale successive du 31 mai 2006, et encore récemment, au terme de l’audience générale du 28 janvier 2009, avec des paroles sans équivoque », dont il rappelle celles-ci : « Tout en renouvelant avec affection l’expression de ma solidarité entière et indiscutable avec nos Frères destinataires de la première Alliance, je souhaite que la mémoire de la Shoah induise l’humanité à réfléchir sur l’imprévisible puissance du mal lorsqu’il conquiert le cœur de l’homme . Que la Shoah soit pour tous un avertissement contre l’oubli, contre la négation, ou contre le réductionnisme ».
« La condamnation des déclarations de négationnisme de l’Holocauste ne pouvait pas être plus claire et dans ce contexte il ressort évident qu’elle se référait aussi aux positions de Mgr Williamson et à toutes les positions analogues », a ajouté le P. Lombardi.
Mgr Fellay a-t-il vraiment bradé la néo-FSSPX en mars 2012 ou non ?
Les Pères du Réseau TRADITO en Amérique ont reporté – sans la publier – à leur manière, notre information du 7 juin dernier.
( Ndlr du CatholicaPedia : ) Mgr Williamson étant leur héros et “roulant pour lui”, ils le mettent bien sûr en avant, n’ayant toujours pas compris le double-jeu de l’évêque britannique à la Rose+Croix.
Fellay a-t-il vraiment bradé la néo-FSSPX en mars 2012 ou non ?
Ou bien Mgr Williamson, plus âgé que lui, a-t-il fait capoter ses plans… à nouveau ?
La Providence s’est-elle servie de Mgr Williamson pour faire échec au projet de ralliement de Fellay ?
Un site Internet français soutient que Fellay a déjà bradé la FSSPX en mars 2012.
Les sites Internet français pro-Fellay et anti-Fellay se disputent actuellement sur ce point. Ironie du sort, Williamson est peut-être devenu l’agent d’une insondable Providence pour faire échec à la perfidie « rallieuse » de Fellay.
Fellay pète à nouveau les plombs depuis qu’un site Internet français a laissé entendre que l’évêque avait déjà vendu la néo-FSSPX à la secte conciliaire en mars 2012 et annoncerait cette braderie le 8 juin 2012 sur son propre site Internet français. La braderie en question se solderait par un changement de nom de la congrégation, l’adoption de nouveaux statuts et un transfert de propriété en faveur de la secte conciliaire, ainsi que l’expulsion de tous les prêtres qui ne seraient pas d’accord avec ladite secte.
Nous tenons à préciser tout d’abord que le réseau TRADITIO n’a pas publié cette information, parce que nous en attendons confirmation. En effet, le réseau TRADITIO veille avec soin à publier non pas de simples « rumeurs », mais uniquement des informations confirmées par plusieurs de nos sources en place. Or, en l’espèce, bien qu’il n’y ait peut-être aucune preuve documentaire que Fellay a procédé au ralliement en question, il n’en existe pas non plus (pas encore ?) pour démontrer le contraire.
À notre avis, et comme l’ont d’ailleurs confirmé plusieurs sources italiennes bien informées, Fellay et Benoît-Ratzinger s’étaient probablement entendus sur un ralliement destiné à être annoncé le 27 mai 2012, c’est-à-dire le dimanche de Pentecôte. Que s’est-il passé ? La même chose que ce qui avait déjà empêché le ralliement de se produire le 2 février 2009 : une intervention de Mgr Richard Williamson, évêque le plus âgé de la néo-FSSPX. Non pas que Williamson ait agi délibérément dans l’un et l’autre cas, mais il se peut que par une insondable Providence, il soit devenu l’agent permettant de faire échec à la perfidie « rallieuse » de Fellay.
Comme d’habitude, Fellay s’est lancé dans une de ses tirades insensées. Lui et ses agents ont fait circuler le même genre de « rumeurs » que celles qu’ils ne cessent eux-mêmes de condamner de la part d’autrui. L’annonce du site français était-elle un canular ? Était-ce un montage ? Était-ce une machination des « sédévacantistes » visant à aggraver la division de la néo-FSSPX et à la plonger dans la confusion un peu plus encore ? Le vrai problème, c’est que Fellay est lui-même le Grand Truqueur. À ce jour, bien des mois après, il persiste à refuser de révéler le contenu de ses communications avec Ratzinger et la hiérarchie du néo-Vatican aux membres de sa congrégation, y compris ses propres évêques, y compris ses propres prêtres et ses propres fidèles.
Voilà pourquoi ces parties intéressées recherchent ailleurs leurs informations, y compris auprès d’un courageux lanceur d’alerte qui a divulgué la lettre des trois évêques attaquant le projet de ralliement de Fellay. Pourquoi ne s’adresseraient-elles pas à des sources indépendantes telles que le réseau TRADITIO ? Après tout, c’est leur Foi catholique et leur congrégation qui sont en jeu, alors que Fellay n’est qu’un petit potentat de passage, tout comme Ratzinger.
Nous autres, Pères de TRADITIO, qui avons de ces questions et de ces personnalités une expérience antérieure à Vatican II, nous nous inspirerons de l’exemple du Père de l’Histoire que fut le Grec Thucydide, qui – dans l’Antiquité – rassemblait des informations et des personnages pour en tirer des conclusions hautement intuitives (et le plus souvent exactes) sur ce qu’il en était vraiment des événements historiques.
Une semaine environ avant le ralliement dont il était question pour le 2 février 2009, intervint l’interview très contestée accordée par Williamson à la télévision publique suédoise, dans laquelle l’intéressé émit une opinion sujette à controverse sur un point discuté d’histoire séculière, ce qui rendit dingues les porte-parole laïcs de la communauté juive. Ratzinger, le plus judéophile de tous les papes conciliaires, renonça immédiatement à conclure l’accord prévu. Aujourd’hui, trois ans après, la lettre de Williamson, cosignée par ses confrères de la FSSPX Mgrs Galarreta et Tissier de Mallerais, a paniqué Ratzinger par rapport à la dernière tentative de ralliement en date. Au lieu de pouvoir livrer intacte – et enrubannée d’une jolie faveur – la congrégation naguère catholique de Mgr Lefebvre à l’ennemi de celui-ci, Josef Ratzinger, Fellay ne pourrait maintenant lui livrer qu’une congrégation en miettes, brisée comme Humpty Dumpty, selon les paroles prophétiques de la célèbre comptine :
Humpty Dumpty sat on a wall,
Humpty Dumpty had a great fall.
All the king’s horses and all the king’s men
Couldn’t put Humpty together again.
« Humpty Dumpty[1], mal assis sur un mur,
Humpty Dumpty s’est cassé la figure.
Tous les chevaux, tous les soldats du roi
Ne pourraient pas le remettre à l’endroit. »
[1] Humpty Dumpty est un personnage éponyme d’une comptine anglaise, le plus souvent représenté comme un œuf.