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Syrie : une photo chrétienne
Une lectrice (merci Rachel A. G. !) a envoyé il a quatre jours à Daniel Hamiche journaliste, ce bref commentaire et cette émouvante photo prise le 14 septembre dernier, jour de la fête de la Croix Glorieuse. [Que nous appelons ici “Exaltation de la Sainte Croix”] C’est beau à pleurer… on ne dit rien ! …on prie !
« Sara صرا [sans doute faut-il lire Asra] est un village chrétien assyrien dévasté par les terroristes islamistes puis repris par le camp adverse. Des chrétiens prient sur les décombres de leur église à Sar en Syrie en commémoration de la fête de la Croix Glorieuse. Une lueur d’espoir et d’espérance que ces bougies allumées là où était l’autel ».
Malgré les appels à l’accueil… à l’ouverture des frontières… l’indignation a ses limites, car en grande majorité les migrants qui choisissent l’Europe sont de confession musulmane…
Les chrétiens de Syrie ne migrent pas !
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Les chrétiens de Syrie veulent rester et sont fiers d’affirmer qu’ils sont des syriens à part entière, comme c’est, par exemple, le cas à Maaloula, qui se repeuple tranquillement. On comprend que le patriarche Grégoire III Laham estime que « la question centrale n’est pas de prendre et de donner des abris aux réfugiés, mais d’arrêter le conflit. » À cet égard, le règlement de la situation politique syrienne est, sauf exceptions, assez peu souligné. Pourtant, il est indispensable. L’irresponsabilité migratoire reste un traitement purement compassionnel. Dans une lettre ouverte aux jeunes catholiques syriens, le patriarche melkite met en garde contre le « tsunami » de l’émigration. Sans formellement prohiber les départs, le patriarche appelle les jeunes à la patience et à la confiance. Par ailleurs, il déclare aussi la volonté de l’église Grecque-catholique « d’aider les familles qui retournent dans les villages qui ont été détruits mais qui sont maintenant pacifiés en leur donnant enfin une maison dans laquelle ils peuvent repartir à nouveau, pour reprendre graduellement la vie qu’ils avaient quittée ». Un appel lucide qui mérite d’être relayé. Le patriarche a souvent appelé les chrétiens à ne pas émigrer, comme ce fut le cas en décembre 2013. Saluons cette lucidité épiscopale : on regrette qu’elle ne soit pas davantage répandue. Il faut aider les chrétiens d’Orient, et, au-delà, tous les syriens à rester dans leur pays. Là est l’audace et la vraie responsabilité.
ANNONCE : Demande de prières
Notre Ami du Christ Roy de France, Louis-Hubert Remy va être hospitalisé une nouvelle fois demain pour encore une semaine en clinique pour essayer de réguler son diabète.
Nous le recommandons à vos prières par l’intercession de Notre-Dame du Perpétuel Secours. Vous pouvez, comme nous, utiliser les Litanies de Notre-Dame du Perpétuel Secours :
Venez à son secours, ô charitable Mère !
Litanies de Notre-Dame du Perpétuel Secours
(pour la récitation privée)
Seigneur, ayez pitié de nous !
Jésus-Christ, ayez pitié de nous !
Seigneur, ayez pitié de nous !
Jésus-Christ, écoutez-nous.
Jésus-Christ, exaucez-nous.
Père Céleste, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous !
Fils, Rédempteur du monde qui êtes Dieu, ayez pitié de nous !
Esprit-Saint, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous !
Trinité Sainte, qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous !
Sainte Marie, priez pour nous.
Sainte Mère de Dieu, priez pour nous.
Sainte Vierge des vierges, priez pour nous.
Mère du Christ, priez pour nous.
Reine conçue sans péché, priez pour nous.
Reine du Très Saint Rosaire, priez pour nous.
Notre-Dame du Perpétuel Secours, priez pour nous.
Ô Mère du Perpétuel Secours, dont le nom inspire la confiance,
venez à notre secours, ô charitable Mère.
Pour que nous puissions aimer Dieu de tout notre cœur, venez à notre secours, ô charitable Mère.
Pour que nous nous conformions en toute choses à la Volonté de Dieu et à Celle de Votre Divin Fils, venez à notre secours, ô charitable Mère.
Pour que nous puissions déjouer les pièges du Malin, venez à notre secours, ô charitable Mère.
Pour que nous nous souvenions toujours de nos derniers moments, venez à notre secours, ô charitable Mère.
Pour que nous nous approchions toujours des Sacrements avec ferveur, venez à notre secours, ô charitable Mère.
Pour que nous évitions toute occasion de pécher, venez à notre secours, ô charitable Mère.
Pour que nous ne négligions jamais la prière, venez à notre secours, ô charitable Mère.
Pour que nous n’oubliions jamais de Vous invoquer dans les moments de tentation, venez à notre secours, ô charitable Mère.
Pour que nous soyons toujours victorieux des tentations du Malin, venez à notre secours, ô charitable Mère.
Pour que nous pardonnions généreusement à tous nos ennemis, venez à notre secours, ô charitable Mère.
Pour que nous ne puissions jamais commettre de péché mortel, venez à notre secours, ô charitable Mère.
Pour que nous évitions toute mauvaise fréquentation, venez à notre secours, ô charitable Mère.
Pour que nous puissions être fortifiés dans notre inconstance, venez à notre secours, ô charitable Mère.
Pour que nous ne puissions jamais remettre notre conversion quotidienne, venez à notre secours, ô charitable Mère.
Pour que nous combattions nos mauvaises habitudes avec zèle, venez à notre secours, ô charitable Mère.
Pour que nous Vous aimions toujours plus, venez à notre secours, ô charitable Mère.
Pour que nous portions notre prochain à Vous aimer, à Vous servir et à Vous invoquer, venez à notre secours, ô charitable Mère.
Pour que nous vivions et que nous mourions dans l’amitié de Dieu, venez à notre secours, ô charitable Mère.
Dans tous les besoins de l’âme et du corps, venez à notre secours, ô charitable Mère.
Dans notre pauvreté et dans notre détresse, venez à notre secours ô charitable Mère.
Dans les persécutions et les moments d’abandon, venez à notre secours, ô charitable Mère.
Dans les moments ou notre esprit souffrira, venez à notre secours, ô charitable Mère.
Dans les périodes de guerre, de famine et d’épidémie, venez à notre secours, ô charitable Mère.
Dans toutes les occasions de pécher, venez à notre secours, ô charitable Mère.
Quand nous sommes assaillis par les forces du Mal, venez à notre secours, ô charitable Mère.
Quand nous succombons aux tentations de ce monde, venez à notre secours, ô charitable Mère.
Quand nous luttons contre les mauvais penchants de notre nature corrompue, venez à notre secours, ô charitable Mère.
Quand nous sommes tentés contre la sainte vertu de pureté, venez à notre secours, ô charitable Mère.
Quand la mort sera proche, venez à notre secours, ô charitable Mère.
Quand nous perdrons nos sens, venez à notre secours, ô charitable Mère.
Au moment de notre départ de ce monde, pour que nous ne soyons pas remplis de crainte et de terreur, venez à notre secours, ô charitable Mère.
Au moment de la mort, quand le mauvais essaiera de plonger mon esprit dans le désespoir, venez à notre secours, ô charitable Mère.
Au moment où le Prêtre nous donnera la dernière absolution et la dernière bénédiction, venez à notre secours, ô charitable Mère.
Quand nos amis et nos relations, entoureront notre lit avec compassion pour invoquer sur nous la clémence de Votre Nom, venez à notre secours, ô charitable Mère.
Quand ce monde disparaîtra de notre vue et que notre cœur cessera de battre pour toujours, venez à notre secours, ô charitable Mère.
Pour que nous remettions notre âme entre les mains du Créateur, venez à notre secours, ô charitable Mère.
Quand notre âme paraîtra devant le Souverain Juge, venez à notre secours, ô charitable Mère.
Lorsque la sentence irrévocable sera prononcée, venez à notre secours, ô charitable Mère.
Quand nous serons en Purgatoire et que nous soupirerons après la vision de Dieu, venez à notre secours, ô charitable Mère.
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous, Seigneur !
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, exaucez-nous, Seigneur !
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous !
V./ : Priez pour nous, ô Mère du Perpétuel Secours.
R./ : Afin que nous soyons rendus dignes des promesses de Jésus-Christ.
Prions :
Ô Dieu tout-puissant et miséricordieux, qui, en vue de secourir la race humaine, avez voulu que la Bienheureuse Vierge Marie devienne la Mère de Votre Fils unique, accordez-nous par Son intercession, nous Vous en supplions, de toujours éviter la contagion du péché pour que nous Vous servions toujours avec un cœur pur. Nous Vous le demandons, par Jésus-Christ Notre-Seigneur.
Ainsi soit-il !
Et comme il l’a souvent été dit : pour bénéficier largement de ce perpétuel secours, il ne faut pas se lasser de le demander par un perpétuel recours.
Prière à Notre-Dame du Perpétuel Secours :
Ô Très Sainte Vierge Marie, qui, pour nous inspirer une confiance sans bornes, avez voulu prendre le nom si doux de Mère du Perpétuel-Secours, je vous supplie de me secourir en tout temps et en tout lieu : dans mes tentations, après mes chutes, dans mes difficultés, dans toutes les misères de la vie et surtout au moment de ma mort.
Donnez-moi, ô charitable Mère, la pensée et l’habitude de recourir toujours à vous, car je suis sûr que, si je vous invoque fidèlement, vous serez fidèle à me secourir.
Procurez-moi donc cette grâce des grâces : la grâce de vous prier sans cesse et avec la confiance d’un enfant, afin que, par la vertu de cette prière fidèle, j’obtienne votre Perpétuel Secours et la persévérance finale.
Bénissez-moi, ô tendre et secourable mère, et priez pour moi, maintenant et à l’heure de ma mort.
Ainsi soit-il !
Fête de l’Apparition de la Médaille miraculeuse
Le 27 novembre 1830, la Très Sainte Vierge apparut à une jeune religieuse de la Charité, à Paris, et lui ordonna de faire frapper une médaille à l’effigie qu’elle lui montra. L’une des faces porte l’image de l’Immaculée avec cette prière en exergue: « Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous ».
C’est la médaille que nous appelons la « Médaille miraculeuse », enrichie de tant d’indulgences et instrument de tant de faveurs merveilleuses.
Deuxième Apparition de Notre-Dame à sainte Catherine Labouré
dans la Chapelle du « séminaire » des Filles de la Charité, rue du Bac à Paris.
Faites, faites frapper une médaille sur ce modèle, les personnes qui la porteront indulgenciée recevront de grandes grâces, surtout en la portant au cou ; les grâces seront abondantes pour les personnes qui auront confiance.
Comme elle se demandait s’il fallait graver autre chose au revers de la Médaille, la Très Sainte Vierge lui répondit :
Le « M » avec la Croix et les deux Cœurs en disent assez.
Avers de la Médaille miraculeuse | Revers de la Médaille miraculeuse |
Modèle original authentique frappé par les Sœurs de Crézan (F-58220 Donzy)
sans les douze étoiles
Supplique de la Médaille Miraculeuse
Se dit vers 17h30 le 27 novembre ; les 27 de chaque mois et en cas d’urgente nécessité.
Ô Vierge Immaculée, qui, nous le savons, êtes toujours et partout disposée à exaucer les prières de Vos enfants exilés en cette vallée de larmes, nous savons aussi que certains jours et à certaines heures il Vous plait plus particulièrement de répandre plus abondamment les trésors de Vos grâces. Nous voici donc, ô Marie, prosternés à Vos pieds, justement en ce jour bénit et à cette heure bénite choisis par Vous pour la manifestation de votre Médaille.
Nous venons à Vous remplis d’une immense gratitude et d’une confiance illimitée, à cette heure qui Vous est si chère, pour Vous remercier du grand don que Vous nous avez fait en nous donnant votre image comme témoignage d’affection et garantie de votre protection. Nous Vous promettons de notre côté et selon votre désir, de faire de votre sainte Médaille notre compagne inséparable ; elle sera le signe de votre présence auprès de nous ; elle sera le livre sur lequel nous apprendrons combien Vous nous avez aimés et ce que nous devons faire pour que tant de sacrifices, les vôtres et ceux de votre divin Fils, ne soient pas inutiles. Oui, votre Cœur transpercé représenté sur la Médaille reposera toujours sur le nôtre et le fera battre à l’unisson du vôtre. Il l’enflammera d’amour pour Jésus et lui donnera les forces pour porter chaque jour notre propre croix derrière Lui.
Cette heure est la vôtre, ô Marie, l’heure de votre bonté intarissable, de votre miséricorde triomphante, l’heure à laquelle Vous avez fait jaillir au moyen de votre Médaille, ce torrent de grâce et de prodiges qui inonda la terre. Faite, ô notre Mère, que cette heure où, rappelez-Vous, la douce tendresse de votre Cœur Vous poussa à venir nous visiter et à nous apporter le remède de tant de maux, faites que cette heure soit aussi la nôtre, l’heure de notre sincère conversion, et l’heure du plein exaucement de nos vœux.
Vous qui avez promis précisément en cette heure bénite à ceux qui les demanderaient avec confiance, que grandes seraient les grâces accordées, tournez Vos regards bienveillants vers nous qui Vous supplions. Nous ne méritons pas Vos grâces, nous le confessons, mais à qui aurions-nous recours sinon à Vous qui êtes notre Mère, Vous, entre les mains de laquelle Dieu a remis toutes ses grâces ? Ayez donc pitié de nous. Nous Vous le demandons par votre Immaculée Conception et par l’amour qui Vous poussa à nous donner votre précieuse Médaille. Ô Consolatrice des affligés qui Vous êtes laissée attendrir jadis par nos misères, regardez les maux qui nous oppressent. Faites que votre Médaille répande sur nous et sur tous ceux qui nous sont chers, ses rayons bénéfiques : qu’elle guérisse nos malades, qu’elle donne la paix à nos familles, qu’elle nous sauve de tout péril. Que votre Médaille apporte le réconfort à ceux qui souffrent, la consolation à ceux qui pleurent, la lumière et la force à tous. Mais permettez spécialement, ô Marie, qu’à cette heure solennelle nous demandions à votre Cœur Immaculé la conversion des pécheurs, particulièrement de ceux qui nous sont les plus chers. Souvenez-Vous qu’eux aussi sont Vos enfants, que pour eux Vous avez souffert, prié et pleuré. Sauvez-les, ô Refuge des pécheurs, qu’après Vous avoir tous aimée, invoquée et servie sur la terre, nous puissions venir Vous remercier et Vous louer éternellement dans le Ciel. Ainsi soit-il.
Salve Regina : « Salut, ô Reine ! Mère de miséricorde, notre vie, notre consolation et notre espérance, salut. Vers vous nous crions, enfants d’Ève, exilés du ciel. Vers vous nous soupirons, gémissant et pleurant dans cette vallée de larmes. Ô notre douce Avocate, jetez sur nous un œil de compassion. Et ce Jésus, fruit béni de vos entrailles, montrez-le nous après cet exil. Ô clémente, ô miséricordieuse, ô douce Vierge Marie ! »
Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous. (Trois fois)
F$$PX-ROME : nouveau temps de réflexion accordé par Rome
Tout se déroule selon le plan prévu (!) : Ecclesia Dei : Actuellement le Siège Saint attend la réponse officielle des supérieurs de la Fraternité…
Bien entendu, l’expulsion de Mgr Williamson est une simple coïncidence…
ZF12102705 – 27-10-2012
Permalink: http://www.zenit.org/article-32386?l=french
Fraternité sacerdotale Saint-Pie X : nouveau temps de réflexion
Déclaration de la Commission pontificale Ecclesia Dei
ROME, samedi 27 octobre 2012 (ZENIT.org) – Le Saint-Siège laisse encore un temps de réflexion à la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X, explique un communiqué de la Commission pontificale « Ecclesia Dei » publié ce 27 octobre.
Le texte dit notamment : « Puisque notre Saint-Père le Pape Benoît XVI cherche à favoriser et préserver l’unité de l’Eglise en réalisant la réconciliation, espérée depuis longtemps, de la Fraternité sacerdotale Saint Pie X avec le siège de Pierre – manifestation spectaculaire du munus Petrinum en acte -, il faut avoir de la patience, de la sérénité, de la persévérance et de la confiance ».
Déclaration de la Commission pontificale Ecclesia Dei :
La Commission pontificale Ecclesia Dei saisit cette occasion pour annoncer que, dans sa correspondance la plus récente (6 septembre 2012), la Fraternité sacerdotale Saint Pie X a fait savoir qu’elle avait besoin d’un temps supplémentaire de réflexion et d’étude pour préparer sa réponse aux dernières initiatives du Saint-Siège.
L’état actuel des discussions en cours entre le Saint-Siège et la Fraternité sacerdotale fait suite à trois années de colloques doctrinaux et théologiques, qui ont vu une commission mixte se réunir à huit reprises pour étudier et débattre, entre autres, de questions disputées à propos de l’interprétation de certains documents du concile Vatican II. Dès la conclusion de ces colloques doctrinaux, il devenait possible de passer à une phase de discussion plus directement orientée vers la réconciliation hautement souhaitée de la Fraternité sacerdotale Saint Pie X avec le Siège de Pierre.
D’autres étapes déterminantes, dans ce processus positif de réintégration progressive, ont déjà été franchies par le Saint-Siège, en 2007, avec l’extension à toute l’Eglise de la forme extraordinaire du rite romain par le Motu Proprio Summorum Pontificum et, en 2009, avec la levée des excommunications. Sur ce chemin ardu, un point important a été atteint voici quelques mois seulement, le 13 juin 2012, quand la Commission pontificale a présenté à la Fraternité sacerdotale Saint Pie X une déclaration doctrinale accompagnée d’une proposition de régularisation canonique de son statut dans l’Eglise catholique.
Aujourd’hui, le Saint-Siège attend la réponse officielle des supérieurs de la Fraternité sacerdotale à ces deux documents. Après trente ans de séparation, il est compréhensible qu’il faille du temps pour assimiler la signification de ces développements récents. Puisque notre Saint-Père le Pape Benoît XVI cherche à favoriser et préserver l’unité de l’Eglise en réalisant la réconciliation, espérée depuis longtemps, de la Fraternité sacerdotale Saint Pie X avec le siège de Pierre – manifestation spectaculaire du munus Petrinum en acte -, il faut avoir de la patience, de la sérénité, de la persévérance et de la confiance.
Rome le veut…
Bernard Fellay le veut…
Ils le feront !!!
Le Vatican prend patience avec la Fraternité Sacerdotale Saint Pie X
Un communiqué a été publié ce samedi matin par la Commission pontificale Ecclesia Dei au sujet des Lefebvristes. La Commission fait savoir que dans sa correspondance la plus récente, datée du 6 septembre dernier, la Fraternité sacerdotale Saint Pie X a fait savoir qu’elle avait besoin d’un temps supplémentaire de réflexion et d’étude pour préparer sa réponse aux dernières initiatives du Saint-Siège. La commission pontificale ecclesia Dei, dans ce communiqué, rappelle la chronologie des discussions en cours et en dresse le bilan pour expliquer la patience du Pape et du Saint-Siège.
L’état actuel des discussions en cours entre le Saint-Siège et la Fraternité sacerdotale, fait savoir le Vatican, fait suite à trois années de colloques doctrinaux et théologiques, qui ont vu une commission mixte se réunir à huit reprises pour étudier et débattre, entre autres, de questions disputées à propos de l’interprétation de certains documents du concile Vatican II. Dès la conclusion de ces colloques doctrinaux, il devenait possible de passer à une phase de discussion plus directement orientée vers la réconciliation hautement souhaitée de la Fraternité sacerdotale Saint Pie X avec le Siège de Pierre.
Patience, sérénité, persévérance et confiance
D’autres étapes déterminantes, dans ce processus positif de réintégration progressive, ont déjà été franchies par le Saint-Siège, en 2007, avec l’extension à toute l’Eglise de la forme extraordinaire du rite romain par le Motu Proprio Summorum Pontificum et, en 2009, avec la levée des excommunications. Sur ce chemin ardu, un point important a été atteint voici quelques mois seulement, le 13 juin 2012, quand la Commission pontificale a présenté à la Fraternité sacerdotale Saint Pie X une déclaration doctrinale accompagnée d’une proposition de régularisation canonique de son statut dans l’Eglise catholique.
Aujourd’hui, le Saint-Siège attend la réponse officielle des supérieurs de la Fraternité sacerdotale à ces deux documents. Après trente ans de séparation, il est compréhensible qu’il faille du temps pour assimiler la signification de ces développements récents. Et de conclure : Puisque le Pape Benoît XVI cherche à favoriser et préserver l’unité de l’Eglise en réalisant la réconciliation, espérée depuis longtemps, de la Fraternité sacerdotale Saint Pie X avec le siège de Pierre – manifestation spectaculaire du munus Petrinum en acte -, il faut avoir de la patience, de la sérénité, de la persévérance et de la confiance.
(Photo : Mgr Gerhard Ludwig Muller, Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi et Président de la Commission pontificale Ecclesia Dei )
Radio Vatican : http://fr.radiovaticana.va/Articolo.asp?c=633487
VIS nouvelles – Salle-de-Presse du Saint-Siège : http://visnews-fr.blogspot.fr/2012/10/declaration-de-la-commission-ecclesia.html
Bernard Fellay ment ! (c’est pas nouveau…)
Un lecteur de TRADITIO écrit :
« Bernie Fellay ment : pas plus aujourd’hui qu’hier,
Mgr Lefebvre n’aurait négocié avec la Rome conciliaire »
de Ronald :
L’abbé Gommar DePauw (1918 † 2005)[1],
fondateur du Mouvement Traditionaliste Catholique en 1964
N’eussent été les centaines d’évêques, de prêtres, de moines et de religieuses catholiques traditionnels indépendants, il n’y aurait plus aujourd’hui aucune vie catholique romaine traditionnelle.
Mgr Lefebvre, Mgr de Castro Mayer et la FSSPX n’auraient pas suffi, surtout à l’heure actuelle,
où Fellay a amené la FSSPX « dans le ventre de Satan ».
Chers Pères de TRADITIO :
La manœuvre de Bernie Fellay visant à supprimer les paroles (sermons, etc.) de Mgr Marcel Lefebvre, l’archevêque fondateur de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X en les couvrant d’un « copyright » bidon – alors même que l’archevêque et les membres survivants de sa famille avaient tous dit qu’ils voulaient en voir publier chaque mot – est sur le point d’échouer, car ces paroles sont en train de se répandre partout grâce à l’Internet. Fellay déteste l’Internet (sauf le peu qu’il s’efforce d’en maîtriser pour les besoins de sa cause), car ses déclarations y sont dénoncées comme étant de la propagande mensongère. C’est pourquoi il continue à traiter de « rumeurs » et de « racontars » les vérités qui s’y exposent, alors que c’est lui qui répand de fausses informations. Au moyen de sources telles que le réseau TRADITIO, L’Internet aura été, pour les fidèles de la FSSPX, le seul moyen de s’informer sur ce qui se passe dans notre organisation ; je dis notre organisation, parce que c’est nous qui la finançons !
Si Mgr Lefebvre et les autres prélats loyaux avaient disposé de l’Internet au moment de Vatican II, le Concile serait mort-né. Les maçons et les antichrétiens qui ont piraté le Concile auraient été publiquement dénoncés pour ce qu’ils étaient. L’archevêque aurait eu les moyens d’argumenter haut et fort contre tous les magouilleurs gauchistes. Les fidèles auraient été mis en garde contre les idées révolutionnaires acheminées jusqu’aux paroisses par leurs prétendus évêques et « experts ». Au lieu de cela, Rahner, Kung et Ratzinger ont bien fait leur boulot de démolition de l’Église. C’est pourquoi l’archevêque a déclaré que Ratzinger n’est « … pas catholique, il est pour la déchristianisation de la société, alors que nous, nous sommes pour la construction du christianisme ! ».
Fellay cherche à nous faire croire, à nous autres fidèles de la FSSPX, que Mgr Lefebvre négocierait aujourd’hui avec Rome. Non ! L’archevêque était intraitable sur ce point ! Que l’on relise ce qu’il a écrit. Il était assez honnête pour dire qu’avant 1988, lui-même avait trop cédé, était allé trop loin, avait fait confiance à Rome plus qu’il ne l’aurait dû ! Enfin, en 1988, juste avant de consacrer les quatre évêques en compagnie de Mgr Antonio de Castro Mayer, il a conclu : « Rome est perdue ; il est inutile d’engager des discussions avec eux. Ils devront se convertir de nouveau au catholicisme avant que nous puissions parvenir au moindre accord avec eux. » Et cela, même les prêtres de la Fraternité le reconnaissent, puisqu’ils organisent régulièrement des « journées d’adoration » dans le but spécifique d’obtenir la « conversion de Rome ». À moins que leurs paroles n’aient aucun sens, la conversion de la Rome conciliaire ne peut signifier qu’une chose aux yeux d’un catholique : que nous prions pour le retour de Rome à la Foi catholique.
C’est pure folie de conclure le moindre accord avec la Rome conciliaire avant qu’elle ne se convertisse. Toutes les organisations pseudo-traditionalistes qui ont passé un accord avec elle ont été réduites au silence, toutes sans exception. Même Mgr Fellay a reconnu à contre-cœur que le groupe brésilien tant aimé de Mgr de Castro Mayer avait été perdu pour le catholicisme après la conclusion d’un accord entre les successeurs de l’évêque et les modernistes de la Rome conciliaire. Les rédemptoristes de Papa Stronsay ? C’est fini. La Fraternité Saint-Pierre ? C’est terminé. Quant à l’Institut du Bon Pasteur, il vient d’annoncer qu’il allait devoir enseigner le concile Vatican II dans son séminaire, ce qui fait une perte de plus pour le catholicisme traditionnel. Rejoignez Rome, et vous n’êtes plus un vrai catholique, vous devenez un moderniste.
Disons-le sans ambages : il est clair, à présent, que la néo-FSSPX de Fellay a craché sur les principes catholiques traditionnels de Mgr Lefebvre et qu’elle est passée au modernisme en esprit, sinon dans la lettre. Mgr Lefebvre, Mgr de Castro Mayer et la FSSPX ne suffisaient pas. N’eussent été les centaines d’Évêques, de prêtres, de moines et de religieuses Catholiques Traditionnels indépendants, il n’y aurait plus aujourd’hui aucune vie catholique romaine traditionnelle.
Où en serions-nous sans, par exemple, l’abbé Gommar DePauw, expert à Vatican II, qui rompit avec la secte moderniste en 1964 et fonda le Mouvement Catholique Traditionaliste alors même que le Concile siégeait encore ? En fait, sans ce courageux clergé indépendant, très peu de prêtres de la FSSPX auraient été ordonnés depuis lors. Car en ces jours si sombres, la FSSPX n’hésitait pas à solliciter des évêques catholiques valides et âgés pour ordonner ses prêtres, tout en rejetant avec mépris les évêques modernistes invalides de l’église Conciliaire. Bien entendu, elle ne veut plus le reconnaître aujourd’hui, et pourtant, c’est un fait.
Avec plusieurs fidèles de la néo-FSSPX, nous nous sommes réunis pour « résister en face » à Bernie Fellay et refuser de suivre ce pseudo-évêque errant sur la voie du suicide spirituel et de la destruction certaine « dans le ventre de Satan », comme Notre Dame de La Salette nous en a si judicieusement avertis. Nous ne voulons pas faire partie de la secte conciliaire de Benoît-Ratzinger et de sa hiérarchie, qui sont littéralement partis pour l’enfer en faisant ami-ami avec les sodomites, les pervers et les hérétiques flamboyants de la Rome conciliaire, parmi lesquels ils se trouvent désormais.
Source : http://www.traditio.com/comment/com1208.htm#120825
Traduction : CatholicaPedia.net
AVRILLÉ : Lettre aux tertiaires de Saint Dominique ; revue et commentée…
Une lettre parlante… que nous vous présentons « commentée » :
* * *
Dominicains d’Avrillé – Lettre aux tertiaires de Saint Dominique
Vous avez dit : « herméneutique de la continuité » ?
Extrait de la Lettre aux tertiaires de Saint Dominique – Noël 2011
Dans son « discours-programme » du 22 décembre 2005, le pape Benoît XVI disait que l’interprétation des nouveautés enseignées par le concile Vatican II (1) doit repousser « l’herméneutique de la discontinuité par rapport à la Tradition » tandis qu’elle doit affirmer « l’herméneutique du renouveau dans la continuité ». En termes plus simples : le concile Vatican II ne doit pas être interprété dans le sens d’une rupture mais dans le sens d’une continuité avec la Tradition.
Aussitôt, dans les milieux ralliés, ce fut un cri de triomphe : le nouveau pape ne veut pas rompre avec le passé de l’Église, il met un coup de frein et va ramener l’Église à la Tradition. Cette « herméneutique » de la pensée de Benoît XVI est en fait un tragique contre-sens.
D’abord, les faits n’ont montré en rien un retour à la Tradition. Benoît XVI continue inexorablement la politique de Jean-Paul II, nous l’avons vu en octobre dernier avec le renouvellement du scandale d’Assise. Il aurait suffit de lire les écrits du cardinal Ratzinger pour s’y attendre : « Si par restauration on entend un retour en arrière, alors aucune restauration n’est possible. […] Non, on ne retourne pas en arrière et on ne peut y retourner (2) ».
Vous avez dit : « herméneutique de la continuité » ?
Certains diront : il y a quand même eu le Motu Proprio autorisant la Messe traditionnelle, la levée des excommunications, les discussions doctrinales sur le Concile avec la Fraternité.
- Au sujet du Motu Proprio, le pape n’a accordé la Messe traditionnelle qu’à ceux qui ne rejetaient pas la nouvelle, il n’y a donc pas grand changement : « Les fidèles qui demandent la célébration de la forme extraordinaire ne doivent jamais venir en aide ou appartenir à des groupes qui nient la validité ou la légitimité de la sainte Messe ou des sacrements célébrés selon la forme ordinaire » (Motu Proprio n° 19).
- Pour ce qui est de la levée des excommunications, sa portée est quand même limitée du fait que les excommunications de 1988 – et d’abord celle de Mgr Lefebvre – n’ont pas été déclarées nulles et injustes, et du fait que le ministère des évêques et prêtres de la Tradition est toujours déclaré illégitime : Mgr Pozzo, secrétaire de la Commission Ecclesia Dei a réaffirmé clairement qu’il était défendu aux catholiques de participer à la messe ou de recevoir les sacrements des prêtres de la Fraternité, car – pour lui – ceux-ci sont canoniquement irréguliers (ce qui est exact du point de vue conciliaire !) (3). Il n’y a peut-être plus d’excommunication de droit (officiellement du moins, car ces excommunications étaient invalides (Non ! nulles et non avenues…) dans la réalité), mais puisque les fidèles sont avertis de ne pas fréquenter les chapelles de la Tradition, il reste une excommunication de fait ! (ce qui est une conséquence logique…)
- Quant aux discussions doctrinales, on se demande quelle a été leur utilité (4) dans la mesure ou?, après deux années de discussions, Rome ne trouve rien de mieux à dire que : « Nous sommes prêts à vous reconnaître à condition d’accepter le Concile (5). (Ce qui prouve bien qu’à la base le principe d’un dialogue doctrinal était mauvais et corrompu… !)
Donc, rien n’a changé à Rome depuis Mgr Lefebvre.
Alors que signifie cette « herméneutique de la continuité » qui est le programme de Benoît XVI ?
Très significatif à cet égard, est l’article de Mgr Ocariz paru dans l’Osservatore Romano du 2 décembre dernier. Mgr Ocariz faisait partie de la commission des experts de la Congrégation pour la doctrine de la foi en charge des discussions doctrinales avec la Fraternité. Nous avons distribué et étudié ce texte capital en réunion de Tiers-Ordre (6). Nous en rappelons donc seulement ici les principaux passages :
1. « Le concile Vatican II n’a défini aucun dogme (plus exactement les dogmes en question sont à présent appelés à subir les justes évolutions d’une époque donnée… !!!), au sens ou il n’a (d’où il apparait que sous un certain rapport le Magistère est au-dessus des dogmes !) proposé aucune doctrine au moyen d’un acte définitif (et pour cause !!!). Toutefois, le fait qu’un acte du Magistère de l’Église ne soit pas garanti par le charisme de l’infaillibilité ne signifie pas qu’il puisse être considéré comme faillible (7), au sens ou? il transmettrait une doctrine provisoire (admirez la contradiction dans les termes résolue par son contexte dialectique !) ou encore [de simples] opinions autorisées. Toute expression du Magistère authentique (l’est-il ? toute la question est là !) doit être accueillie pour ce qu’elle est véritablement : un enseignement donné par des pasteurs qui, dans la succession apostolique, parlent avec un “charisme de vérité” (et toc !) (Dei Verbum 8), “pourvus de l’autorité du Christ” (bigre ! ce n’est pas rien !) (Lumen Gentium 25), “sous la lumière du Saint- Esprit” (ibid.) (8). » (Comment résister à une telle « trinité » ?!)
2. « Au concile Vatican II, il y eut diverses nouveautés d’ordre doctrinal. (Donc les nouveautés ont une prétention doctrinale qui peut être éclairée positivement pourvu qu’on y mette un peu de « bonne volonté » ! Alors que les dogmes, c’est plus délicat… il faut les « traiter à part » et avec grande ruse et subtilité, c’est-à-dire en les conservant intégralement mais en les vidant de leur substance grâce à tout ce qu’on vient de lire précédemment !) […] Certaines d’entre elles ont été et sont encore l’objet de controverses en ce qui concerne leur continuité avec le Magistère précédent, c’est-à-dire leur compatibilité avec la Tradition. […] L’attitude catholique, compte tenu de l’unité du Magistère (admirons la fausseté intrinsèque de cette assertion !), consiste à chercher une interprétation unitaire (c’est leur obsession car c’est le critère objectif et obligatoire de leur légitimité !) dans laquelle les textes du concile Vatican II et les documents magistériels précédents s’éclairent mutuellement. (Tout est une question de lumière et d’éclairage n’est-ce pas !) […] Des espaces légitimes de liberté théologique demeurent, pour expliquer, d’une façon ou d’une autre, la non-contradiction avec la Tradition (mais ces mêmes « espaces » ne peuvent-ils aussi avoir vocation à démontrer la contradiction ? Ce n’est pas évoqué !) de certaines formulations présentes dans les textes conciliaires. […] A cet égard, il ne semble pas superflu (sic !) de tenir compte du fait que presque un demi-siècle s’est écoulé depuis la conclusion du concile Vatican II, et qu’au cours de ces décennies, quatre Pontifes romains se sont succédé sur la chaire de Pierre. » (Vous savourerez comme moi cet argument spécieux et typiquement moderniste.)
3. « Cette adhésion au Concile ne se présente pas comme un acte de foi, mais plutôt d’obéissance. (Intéressante distinction ! car ils savent comme nous que la foi est en déclin mais que l’obéissance qui fait appel à des ressorts humains beaucoup plus basiques fonctionne toujours et encore mieux… surtout, paradoxalement, chez beaucoup de « tradis » !) Elle n’est pas simplement disciplinaire, mais enracinée dans la confiance (sic !) en l’assistance divine au Magistère, et donc dans la logique et sous la mouvance de l’obéissance de la foi (9). » (Admirable « trinité » de critères objectifs diaboliquement hiérarchisés !!! Quand comprendra-t-on que cette contre-Église inversée utilise toutes les ressources logiques et doctrinales de la véritable Église dont elle apostasie dans les faits toute la foi traditionnelle… ?). Cela rappelle le temps où Mgr Lefebvre se rendait à Rome pour montrer l’opposition doctrinale entre les nouveautés du Concile et l’enseignement constant de l’Église, et ou? il s’entendait toujours répondre : « Obéissez, obéissez, obéissez ! » (CQFD !)
Nous espérons que vous avez maintenant compris le raisonnement, et ce que signifie « l’herméneutique de la continuité » : le pape et le Concile sont le Magistère, ils parlent avec l’autorité du Christ, donc ils ne peuvent pas se tromper. (Ce qui est exact et parfaitement catholique !) Si certaines nouveautés du Concile vous semblent en contradiction avec l’enseignement du Magistère précédent, eh bien ! vous vous trompez, car ce n’est pas possible. (Ce qui est parfaitement exact… dans une Église en ordre !) Donc, revoyez votre copie, et nous vous accordons généreusement la liberté de vous mettre au travail, mais seulement pour montrer que, finalement, ces nouveautés ne sont pas en contradiction mais sont en continuité avec la Tradition.
C’est ce qu’a fait Le Barroux aussitôt son ralliement, par exemple, lorsque dom Gérard a demandé au père Basile de faire une thèse pour prouver la continuité de la liberté religieuse de Vatican II avec la Tradition. Campos aussi, etc.
Alors, le tapis rouge est déroulé et tous les honneurs vous sont accordés : bénédiction abbatiale, consécration épiscopale, reconnaissance immédiate de votre Institut comme étant de droit pontifical, etc. Il faut dire qu’en tentant de prouver que les nouveautés de Vatican II ne sont pas en opposition avec la Tradition, vous avez rendu le plus éminent des services à la Révolution dans l’Église. Alors, vous méritez bien quelque récompense.
Mais ce sont les trente deniers de Judas ; et des chaînes d’or qui vous empêchent désormais de continuer le combat de la Tradition. Mgr Ocariz veut enfin terminer sur une note heureuse : (10) « En examinant le Magistère du pape et l’adhésion que lui a donné l’épiscopat, une éventuelle situation de difficulté (sic !!!) devrait [alors] se changer en une adhésion sereine et joyeuse (sic !!!) au Magistère. »
Et de toutes façons, si vous n’êtes pas convaincus (car ils ont tout prévu !!) : obéissez ! Sinon vous risquez d’être de nouveau condamnés comme l’a été Mgr Lefebvre en 1988, « excommunié » pour avoir « une notion incomplète de la Tradition » : incomplète parce qu’il ne voulait pas y insérer de force le concile Vatican II.
( Extrait de la Lettre aux tertiaires de Saint Dominique, Noël 2011 )
(1) Pensons ici à l’œcuménisme, à la liberté religieuse, à la collégialité, par exemple.
(2) Cardinal RATZINGER, Entretiens sur la foi, p. 40. Il faut ajouter que la pensée du pape n’a pas changé depuis le temps ou il était cardinal. Il a fait rééditer toutes ses œuvres passées en précisant qu’il pensait toujours la même chose.
(3) Interview sur Radio-Vatican, le 1er décembre 2010.
(4) Nous ne critiquons pas ici le bien fondé de ces discussions. Essayer de convertir la Rome moderniste par l’argumentation doctrinale n’est pas en soi mauvais; et toutes les précautions prudentielles ( ???) avaient été prises pour que ces discussions ne soient pas dangereuses.
(5) Sermon de Mgr FELLAY à Écône le 8 décembre 2011.
(6) Ceux qui n’ont pu assister à ces réunions peuvent nous le commander.
(7) Comprenne qui pourra : ce n’est pas parce que le Concile n’est pas infaillible qu’il pourrait être faillible.
(8) Mgr Ocariz a totalement oublié la réserve du concile Vatican [ I ] au sujet des déclarations des papes : « Le Saint-Esprit n’a pas été promis aux successeurs de Pierre pour qu’ils fassent connaître, sous sa révélation, une nouvelle doctrine ; mais pour qu’avec son assistance, ils gardent saintement et exposent fidèlement la Révélation transmise par les apôtres, c’est-à-dire le dépôt de la foi » (Constitution dogmatique Pastor aeternus du 18 juillet 1870. FC 481, DS 3070).
(9) Comprenne qui pourra, une fois de plus : ce n’est pas une adhésion de foi, mais finalement cela revient à une adhésion de foi.
(10) Motu proprio Ecclesia Dei adflicta du pape JEAN-PAUL II.