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La Maternité Divine de Marie
Nous fêtons aujourd’hui la Fête de la Maternité divine de Marie, instituée en 1931 par Pie XI à l’occasion du quinzième centenaire du grand concile d’Éphèse.
Et pour « Croire et Faire ce qui a toujours été Cru et Fait » dans l’Église, nous lirons aussi l’Épître du bienheureux Paul, Apôtre, aux Éphésiens. Chap. V. — avec Dom Prosper Guéranger OSB — pour suivre Celui qui a dit non pas “Je suis la charité”, mais « Je suis la Vérité »…
La Maternité Divine de Marie
En 431, un concile général convoqué à Éphèse proclama et définit le dogme de la Maternité divine de la très Sainte Vierge. Jusque-là, il n’avait jamais été contesté qu’il y avait deux natures en Notre-Seigneur : la nature divine et la nature humaine, mais qu’il n’y a qu’une seule personne. Notre-Dame étant la Mère de l’unique personne de Jésus-Christ, a le droit d’être appelée Mère de Dieu, au même titre que nos mères, qui, bien qu’elles n’aient point formé nos âmes, mais seulement nos corps, sont cependant appelées les mères de l’homme tout entier, corps et âme. Car, si l’homme n’est homme qu’en tant que son âme est unie à son corps, Jésus-Christ n’est réellement Jésus-Christ qu’autant que Sa Divinité est unie à Son Humanité.
En 1931, à l’occasion du quinzième centenaire du grand concile d’Éphèse, Pie XI institua la fête que nous célébrons aujourd’hui.
La Maternité divine de Marie L’élève au-dessus de toutes les créatures. L’Église honore en ce jour cet incomparable privilège accordé à Marie, dogme fondamental de notre sainte religion. Grande est la dignité de la mère ! Mais combien plus digne de vénération est celle de la Mère du Fils de Dieu qui a engendré dans le temps Celui qui est engendré du Père de toute éternité !
« Il y a dans cette maternité, dit saint Thomas, une dignité en quelque sorte infinie, puisqu’Elle a pour Fils Celui que les anges adorent comme leur Dieu et leur Seigneur. Cette suréminente dignité est la raison d’être de Son Immaculée Conception, de Son élévation au-dessus des anges, de la toute-puissance de Son crédit auprès de Dieu. »
Cette élévation donne à Marie une autorité qui doit inspirer notre confiance envers Celle que l’Église appelle Mère de Dieu, Mère du Christ, Mère de la divine grâce, Mère très pure, Mère très chaste, Mère aimable, Mère admirable, Mère du Créateur, Mère du Sauveur.
En nous faisant vénérer ainsi la très Sainte Vierge, l’Église veut susciter en nos âmes un amour filial pour Celle qui est devenue notre propre Mère par la grâce. Marie nous a tous enfantés au pied de la croix. Notre prérogative de frères adoptifs de Jésus-Christ doit éveiller en nos cœurs une confiance illimitée envers Marie qui nous a adoptés sur le Calvaire, lorsqu’avant de mourir, le Sauveur nous a présenté à la “Co-rédemptrice”, en la personne de saint Jean, comme les enfants qu’Il désirait La voir adopter, disant :
« Mère, voilà Votre fils ; fils, voilà votre Mère. »
Ces paroles sont comme le legs testamentaire du Christ.
« Que peut-on concevoir au-dessus de Marie ? demande saint Ambroise, quelle grandeur surpasse celle qu’a choisie pour Mère Celui qui est la grandeur même ? » « Il a plu à Dieu d’habiter en Vous, ô Marie, Lui dit saint Bernard, lorsque de la substance de Votre chair immaculée, comme du bois incorruptible du Liban, le Verbe S’est édifié une maison par une construction ineffable. C’est en Vous, ô Mère unique et bien-aimée qu’Il S’est reposé et qu’Il a versé sans mesure, tous Ses trésors… »
LA PREUVE PAR NEUF OU L’HISTOIRE VRAIE D’UN “PETIT TRADI”
La Preuve par Neuf ou l’Histoire Vraie d’un “Petit Tradi”
(source : « Avec l’Immaculée »)
Le traditionalisme altère vraiment la santé !
J’en veux pour preuve la réaction d’un traditionaliste tout ce qu’il y a de bon chic bon genre qui est obligé de prendre des somnifères car il ne sait plus où il en est ! Nous ne saurions trop lui recommander, avec l’aide de l’Esprit Saint, de s’informer à des sources plus sûres et de passer au crible du discernement des esprits son traditionalisme infesté… Le problème c’est que ce “petit tradi” très ordinaire est environné de toutes parts de mauvais maîtres, à “gauche” comme à “droite”, qui lui enseigneront toujours que confondre l’Église Catholique avec la secte qui occupe les institutions visibles de l’Église n’est ni un blasphème ni un péché mais l’expression d’un catholicisme fidèle à la tradition et au respect de “l’autorité” !…
Mais, pour être édifiés, lisez plutôt chers lecteurs :
Jean prend un somnifère
La nouvelle croisade de rosaires demandée par Mgr Fellay à partir du 1er janvier 2014 a inspiré un fidèle de la FSSPX qui s’avère être un vrai boute-en-train !
Jean est un petit tradi fréquentant un prieuré français. Un de ces fidèles comme on les apprécie dans nos chapelles surtout maintenant qu’il y a, paraît-il, tellement de gens compliqués, tellement d’empêcheurs de se rallier en rond !
Jean, pour sa part, ne faisait, jusqu’à présent, aucune complication à personne, et surtout pas à son Prieur : on lui demandait de payer, il payait ; on lui demandait de prier, il priait. Etc.
Seulement, cette fois, l’intention n° 2 de la nouvelle croisade – qui, nous l’espérons, ne pave pas les voies de l’enfer – l’intention n° 2, donc, lui a paru si nébuleuse et si contradictoire que le malheureux qui ne s’était encore jamais posé de questions, commence à s’en poser et même à s’en poser beaucoup.
Voici donc le courrier qu’il adresse à tous ses amis.
Cette lettre est inachevée parce qu’à ce moment-là, Jean a craqué*. Que nos lecteurs se rassurent : aux dernières nouvelles, il reprend ses esprits mais il aura encore besoin de quelques jours de repos.
Ses amis voudront bien l’excuser : ils n’auront pas, cette année, de carte postale : Jean va rester sagement dans l’Hexagone.
D’après nos dernières informations, il a décidé de prier (en français) pour le retour des supérieurs de la Fraternité St Pie X au bon sens** … et à la Tradition.
* seule l’amour de la vérité apporte la paix de l’âme et de la conscience !
** pas si sûr car l’aveuglement les empêche de faire ce retour à la vraie Tradition…