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Entre faillots conciliaires et kapos de sacristies…
Entre faillots conciliaires et kapos de sacristies !
Apprentis « Kapo » ou tout simplement nouvelle race conciliaire de légumineuses ?
Ceux d’en face n’ont pas fini de nous surprendre et de nous…passionner ! mais tout d’abord un peu d’histoire et d’étymologie.
Le terme de “fayot” (ou faillots) est apparu dans l’argot de la marine militaire en 1833 pour désigner le matelot qui se rengage.
Pourquoi, me direz-vous ?
Il faut d’abord se rappeler qu’à cette époque, le haricot (ou fayot) était une légumineuse très souvent servie au repas à bord (parce que pas chère et se conservant bien, donc embarquée en quantité).
Ensuite, le marin, ne sachant rien faire d’autre ou bien aimant réellement son métier et la discipline qui s’y rattache, ne faisait en général que se rengager dès son contrat précédent terminé et une opportunité d’embarquement ouverte.
On a donc, par plaisanterie, considéré qu’il revenait à bord aussi souvent que les fayots revenaient au menu. Ce qui explique ce surnom.
À la fin du XIXe siècle ou au début du XXe, selon les sources, l’origine réelle étant un peu oubliée, le fayot est finalement devenu, d’une manière générale et dans tous les milieux, celui qui fait un peu trop de zèle, qui cherche trop à plaire à ceux qui ont le pouvoir en leur manifestant une certaine servilité, et qui, s’il se fait généralement bien voir (ou simplement exploiter) par ceux-là, se déconsidère sérieusement auprès de ses camarades.
Nous avons la joie non dissimulée de constater que la secte a bien fait son travail depuis 50 ans… Pensez donc ! Un petit embryon de fidèles qui s’exercent à la police de la pensée, se transformant en petits kapos d’opérette et de sacristie, dans l’attente sans doute de jours « meilleurs » où ils pourront exercer leur art inquisitorial en actes et sans vergogne sur le petit reste vraiment catholique…après le ralliement plein et entier de ce qui resterait alors de traditionalistes !
Ah ! mais c’est qu’on ne plaisante pas dans les temples synaxiaux et les chapelles de la nouvelle religion ! Il faut démasquer l’infâme, le chasser, le traquer, le persécuter pour finalement le mettre à mort ad majorem gloriam Satani…
Ces fidèles un peu fayots, en attendant de devenir carrément « kapos », se sont mis en tête de dénoncer « un retour en arrière et le recours à des pratiques religieuses qui datent d’avant le concile Vatican II. »
Vous imaginez !!! Autant dire un vrai retour au Moyen-âge et aux heures les plus sombres de l’histoire de France et de l’Église !!!! Tout ce progrès pour rien ? Non ! Ces braves fidèles, bien formatés par 50 ans d’apostasie, ont retenu la leçon : à mort les « intégristes » comme ils les appellent…. Ils ont, ou leurs parents, fait la révolution et ne tiennent pas à voir de si nobles acquis être réduits à néant par une engeance rétrograde et ennemie du progrès !…
Un digne Fils de ses Pairs…
Un digne Fils de ses Pairs…
Ou la folie furieuse n’est pas là où l’on croit…
Ce qui est formidable et passionnant avec les tradis una cum, c’est qu’on ne s’ennuie jamais et que leurs frasques hilarantes réveilleraient même un mort si cela s’avérait nécessaire. Un clerc, fidèle commis de la Frat’, vient de nous pondre un petit articulet en prose ecclésiastique pleine d’alacrité moralisante comme savent si bien faire ceux qui se sentent morveux et protégés par leur statut sacerdotal !
Pensez donc ! Une diatribe !!! Notre ami Jérôme B., alias Petrus, a osé commettre un « écrit, discours violent et injurieux …une critique amère » (Littré) tout simplement parce qu’il y a un culte de « latrie » initiatique et mystérieux qui donne force de sa loi au crime de lèse-majesté dès qu’on s’avise d’émettre la moindre critique ou objection à l’attitude du fondateur durant ces quarante dernières années. Petrus est donc infâme pour l’avoir commis ! En outre cet abominable cuistre de Petrus a l’impudeur de rester anonyme – ne riez pas ! – et – ô sacrilège suprême ! – s’avère être un forcené de la pire espèce !!!
Passons maintenant à la “COMMUNION DE DÉSIR”…
c’est nouveau ! ça vient de sortir à Rome…
La Rome Moderniste & Apostate sont surprendra toujours…
Alors que le débat fait rage entre les “partisans” et les négateurs des Baptêmes de Désir & de Sang…
La communion aux divorcés remariés ? Oui, la communion de désir
Le père missionnaire Carlo Buzzi, ayant pris connaissance des réactions suscitées par sa précédente lettre, enrichit de nouveaux arguments la solution qu’il avait proposée. Il la résume en 25 points choc. Qui méritent tous d’être lus. Et qui comportent bon nombre de surprises
par Sandro Magister
ROME, le 21 mai 2014 – La lettre ouverte du père Carlo Buzzi, missionnaire au Bangladesh, que www.chiesa a publiée il y a dix jours, a eu un très vaste écho dans le monde entier :
> Accès des remariés à la communion : une lettre du Bangladesh
Les vives réactions, pour ou contre, suscitées par cette lettre ont incité le père Buzzi à revenir sur la question traitée et à étayer sa thèse d’arguments plus étendus.
Le père Buzzi, 71 ans, originaire du diocèse de Milan, est en mission au Bangladesh sans interruption depuis 1975. Il correspond pleinement au profil idéal de prêtre catholique que le pape François esquisse dans ses discours et dans ses homélies : le prêtre d’une Église « qui part en mission » vers « toutes les périphéries qui ont besoin de la lumière de l’Évangile ».
Mais c’est justement en observant, depuis sa « frontière » si lointaine, le courant d’opinion qui, dans les Églises du bien-être, est en train de s’affirmer en faveur de l’accès des divorcés remariés à la communion, qu’il voit à l’œil nu les dégâts que cette modification pourrait provoquer dans la pratique et dans la doctrine. Et il les décrit avec une lucidité et un réalisme que l’on rencontre rarement dans les discussions qui ont actuellement lieu à ce sujet.
Voici sa nouvelle intervention. À ne pas manquer :
La Communion de Désir
par Carlo Buzzi
> http://chiesa.espresso.repubblica.it/articolo/1350799?fr=y
Rome Moderniste & Hérétique : « L’église démo(n)cratique en sondages »…
L’église Conciliaire « Singe de l’Église » (de Dieu), comme « Singe de Dieu » a-t-on dit du Démon « prince de ce monde » (démon et monde, ce sont les mêmes lettres, et de fait, il revendique d’être « prince de ce monde »)… se met aux Sondages d’opinion – attribut de la démo(n)cratie et outil de manipulation de l’opinion – sur un des points de la Révélation : le modèle du mariage indissoluble prêché par Notre Seigneur Jésus-Christ.
« La démocratie apparaît le lieu idéal pour que s’y dissimule et s’en serve le Prince des Ténèbres, qu’elle soit libérale, dictatoriale, ou révolutionnaire. D’où la Démoncratie. Les faits, les témoignages sont là pour en fournir la démonstration évidente à tout lecteur de bonne foi, à moins de faire partie de ces « idiots utiles » qu’affectionne notamment la Franc-maçonnerie. » (François Marie Algoud in Histoire et actualité du satanisme. La démoncratie)
La Sainte Écriture nous dit : « le serpent était le plus rusé de tous les êtres vivants que Dieu avait créés » (Gen. 3-1) Témoin par sa victoire sur Adam et Ève qui étaient pourtant supérieurs à tous leurs descendants par leur intelligence, par leur science et par leur sainteté … le démon est habile pour atténuer les fautes, pour les faire oublier, pour diminuer la laideur du vice ou les attraits de la vertu. Il endort ses victimes. Il trompe les bons eux-mêmes en se transformant en ange de lumière. Le démon décourage les âmes … et de concession en concession arrachées avec une infatigable persévérance, il conduit les âmes à la capitulation totale. Il veut faire des hommes des fidèles de satan. Sa force : Le démon est fort par le nombre…
Les sondages servent-ils donc à manipuler l’opinion ? Font-ils la vérité par le nombre ?
Les sondages d’opinions sont un mode d’expression démo(n)cratique qui permet d’exprimer la « volonté populaire », qui permet de « donner la parole » au peuple…
À défaut d’exprimer l’opinion publique, qui en réalité est elle-même un artefact, les sondages d’opinion sont une modalité du travail de construction de l’opinion publique : ils parviennent eux-mêmes à donner à l’opinion publique sa forme particulière. Ils s’imposent effectivement comme donnant une norme à l’opinion publique, une norme prétendue exister d’elle-même, alors même qu’elle est construite par les sondages. Produire quelque chose en faisant croire que celle-ci existe par elle-même, naturellement, telle est la méthode subtile utilisée.
LA GRENOUILLE DANS LA CASSEROLE … ET… RÉCHAUFFER L’EAU PEU À PEU !
CE QUI GERME À ROME POUR CETTE NOUVELLE ANNÉE
Nous vous parlions du principe de la grenouille chauffée… ou « L’histoire de Jean Grenouille qui ne savait pas qu’elle serait cuite… » il y a quelques temps. La réalité de ce bon Jean… Jean Grenouille, tradi-fidèle de la F$$PX, et nous vous précisions que ce principe s’appliquait aussi « à la révolution conciliaire »…
En voici la preuve aujourd’hui avec cet article du vaticaniste conciliaire Sandro Magister de « L’espresso » :
(Le langage de cet article est bien-sûr tout à fait conciliaire et donc à lire avec le décodeur “église Conciliaire≠Église catholique”…)
(Note : le signe ≠ dit en Sciences : différent [not equal])
Informations, analyses, documents relatifs à l’Église catholique, par Sandro Magister, Rome
Quand l’Église de Rome pardonnait
les remariages
Aux premiers siècles, on remettait leur faute aux divorcés remariés et on leur donnait la communion mais, par la suite, cette pratique a été abandonnée en Occident. Aujourd’hui le “pape” François l’a remise en discussion et les cardinaux se disputent à ce sujet
par Sandro Magister
ROME, le 31 janvier 2014 – À la mi-février, les “cardinaux” et les “évêques” qui composent le conseil du secrétariat du synode se réuniront afin d’étudier les réponses apportées au questionnaire qui a été distribué, au mois d’octobre, dans le monde entier.
Le synode a pour thème « les défis pastoraux concernant la famille » et il se tiendra à Rome, du 5 au 19 octobre. Sur les trente-neuf questions que comporte le questionnaire, cinq sont relatives aux catholiques divorcés et remariés ainsi qu’à l’impossibilité dans laquelle ils sont de recevoir les sacrements de l’eucharistie et de la réconciliation.
Sur ce dernier point la discussion est très vive et les pressions exercées pour que les divorcés remariés soient autorisés à communier sont très fortes dans l’opinion publique, avec le soutien d’“évêques” et de “cardinaux” de grand renom.
Aujourd’hui, en effet, dans l’Église catholique, le seul moyen, pour les divorcés remariés qui tiennent à leur second mariage, d’être admis à la communion eucharistique, c’est de faire constater la nullité de leur précédent mariage célébré à l’église.
La nullité peut trouver son origine dans de nombreuses causes et les tribunaux ecclésiastiques sont généralement compréhensifs quand il s’agit de résoudre par ce moyen des situations matrimoniales même difficiles.
Mais les tribunaux ecclésiastiques sont dans l’impossibilité de faire face au grand nombre de mariages qui pourraient être invalides. Le “pape” François a indiqué – citant à ce propos son prédécesseur à l’archevêché de Buenos Aires – que les mariages nuls pourraient représenter rien de moins que « la moitié » de ceux qui sont célébrés à l’église, parce qu’ils auraient été célébrés « sans maturité, sans se rendre compte que c’est un engagement pour toute la vie, par convenance sociale ».
Dans la plupart des cas, ces mariages invalides ne sont même pas soumis au jugement des tribunaux ecclésiastiques. Et ce n’est pas tout. Les tribunaux ecclésiastiques n’existent et ne fonctionnent que dans quelques pays, alors que de vastes parties de l’Afrique, de l’Asie et même de l’Amérique latine en sont dépourvues. Dans certaines zones où l’évangélisation est récente, la monogamie et l’indissolubilité du mariage ne sont même pas encore acceptées par la pensée commune catholique, dans un contexte persistant d’unions instables ou de polygamie.
Face à un tel état de fait, comment peut-on remédier à l’impossibilité de résoudre par voie de justice le grand nombre de remariages ?
Joseph Ratzinger, en tant que “cardinal” et aussi en tant que “pape”, a envisagé à plusieurs reprises la possibilité d’accorder l’accès à la communion aux divorcés remariés qui seraient « parvenus à la conviction en conscience motivée de la nullité de leur premier mariage tout en étant dans l’incapacité de faire la preuve de cette nullité par voie de justice ».
Benoît XVI donnait cet avertissement : « le problème est très difficile et doit être encore approfondi ».
En attendant, cependant, l’accès spontané des divorcés remariés à la communion est devenu une pratique courante, tolérée par des “prêtres” et des “évêques”, et même, ici ou là, encouragée et officialisée, comme c’est le cas dans le diocèse de Fribourg-en-Brisgau, en Allemagne. Avec le risque de reporter tout le problème sur la conscience de l’individu et d’accroître la distance entre la conception élevée et exigeante du mariage qui apparaît dans les Évangiles et la vie concrète de nombreux fidèles.
Dans cette phase où l’on s’approche du synode consacré à la famille (!!!), le “pape” François a ouvert la possibilité d’une confrontation entre des prises de position différentes sinon opposées, contribuant lui-même à faire naître l’attente d’ »ouvertures ».
D’une part il a voulu la publication en sept langues, dans “L’Osservatore Romano” du 23 octobre, d’une note du préfet de la congrégation pour la doctrine de la foi, Gerhard L. Müller, qui réaffirme de manière très rigoureuse la « sainteté » et l’indissolubilité du mariage chrétien et qui rejette « une mise en conformité avec l’esprit du temps » qui consisterait à accorder la possibilité de communier aux divorcés remariés simplement sur la base de leurs choix de conscience.
D’autre part le “pape” a laissé des “évêques” et des “cardinaux” – y compris certains qui ont notoirement sa confiance, comme Reinhard Marx et Oscar Rodriguez Maradiaga – prendre publiquement position contre Müller et en faveur d’un dépassement de l’interdiction de communier.
Les partisans du changement, lorsqu’ils expliquent leur point de vue, s’appuient en dernière analyse sur la conviction en conscience des individus.
Mais la conscience est-elle l’unique moyen de résoudre le problème des divorcés remariés ?
Si l’on s’en tient à ce qui se faisait aux premiers siècles du christianisme, la réponse est non. À cette époque, la solution était différente.
*
C’est un “prêtre” du diocèse de Gênes, Giovanni Cereti, expert en patristique et en œcuménisme mais également, depuis plus de trente ans, assistant d’un mouvement de spiritualité conjugale, les Équipes Notre-Dame, qui a récemment attiré l’attention sur la manière dont l’Église des premiers siècles traitait le problème des divorcés remariés.
Cereti a fait réimprimer, il y a quelques mois, une savante étude qu’il avait publiée pour la première fois en 1977 et rééditée en 1998, sous le titre : « Divorce, remariage et pénitence dans l’Église primitive ».
La clé de voûte de cette étude – qui contient un très grand nombre de références aux Pères de l’Église qui étaient aux prises avec le problème des remariages – est le canon 8 du concile de Nicée de 325, le premier des grands conciles œcuméniques de l’Église, dont l’autorité a toujours été reconnue par tous les chrétiens.
Le canon 8 du concile de Nicée dit ceci :
« En ce qui concerne ceux qui se qualifient eux-mêmes de purs, si jamais ils veulent entrer dans l’Église catholique, ce saint et grand concile décide […] avant toute autre chose qu’ils doivent déclarer clairement, par écrit, qu’ils acceptent et suivent les enseignements de l’Église catholique : c’est-à-dire qu’ils devront entrer en communion avec ceux qui se sont mariés en secondes noces et avec ceux qui ont failli dans la persécution, pour lesquels un temps et des modalités de pénitence ont été établis, afin qu’ils puissent suivre en toutes choses les décisions de l’Église catholique et apostolique ».
Les « purs » auxquels le canon fait référence sont les novatiens, les rigoristes de cette époque, intransigeants jusqu’à la rupture définitive aussi bien en ce qui concerne les personnes coupables d’adultère et remariées qu’en ce qui concerne ceux qui avaient apostasié afin de sauver leur vie, même s’ils s’étaient ensuite repentis, avaient été soumis à la pénitence et avaient reçu l’absolution de leur péché.
En exigeant des novatiens, pour qu’ils soient à nouveau admis dans l’Église, qu’ils « entrent en communion » avec ces deux catégories de personnes, le concile de Nicée réaffirmait donc le pouvoir qu’a l’Église de pardonner n’importe quel péché et d’accueillir à nouveau dans la pleine communion même les « digames », c’est-à-dire les personnes coupables d’adultère et remariées, et les apostats.
Depuis cette époque, deux tendances ont cohabité au sein de la chrétienté en ce qui concerne les divorcés remariés, l’une plus rigoriste et l’autre davantage disposée à pardonner. Au cours du deuxième millénaire, la première s’est imposée dans l’Église de Rome. Mais antérieurement, pendant plusieurs siècles, la pratique du pardon a eu cours même en Occident.
Le nouveau “cardinal” Müller écrit, dans sa note publiée par “L’Osservatore Romano”, qu’« à l’époque patristique, les croyants divorcés qui s’étaient remariés civilement n’étaient pas admis aux sacrements, même après un temps de pénitence ». Mais, tout de suite après, il reconnaît que « parfois des solutions pastorales ont été recherchées pour de très rares cas limites ».
Ratzinger s’était montré plus proche de la réalité historique, dans un texte qu’il a écrit en 1998 et publié à nouveau le 30 novembre 2011 en plusieurs langues dans “L’Osservatore Romano”, qui résume de la manière suivante l’état de la question selon les plus récentes études :
« On affirme que le magistère actuel ne s’appuierait que sur un filon de la tradition patristique, mais non pas sur tout l’héritage de l’Église ancienne. Si les Pères s’en sont clairement tenus au principe doctrinal de l’indissolubilité du mariage, certains d’entre eux ont toléré, sur le plan pastoral, une certaine souplesse devant des situations particulières difficiles. Sur cette base, les Églises orientales séparées de Rome auraient développé plus tard, à côté du principe d’acribie, de la fidélité à la vérité révélée, le principe de l’économie, c’est-à-dire de la condescendance bienveillante, dans des circonstances particulières difficiles. Sans renoncer au principe de l’indissolubilité du mariage, elles permettraient, dans des cas déterminés, un deuxième et même un troisième mariage qui, par ailleurs, est différent du premier mariage sacramentel et est marqué du caractère de la pénitence. Cette pratique n’aurait jamais été condamnée explicitement par l’Église catholique. Le Synode des évêques de 1980 aurait suggéré d’étudier à fond cette tradition, afin de mieux faire resplendir la miséricorde de Dieu ».
Plus loin, dans le même texte, Ratzinger indique que saint Léon le Grand et d’autres Pères de l’Église « ont cherché des solutions pastorales pour de rares cas limites » et il reconnaît que « dans l’Église impériale, après Constantin, on chercha une plus grande souplesse et une plus grande disponibilité au compromis dans des situations matrimoniales difficiles ».
En effet le concile œcuménique de Nicée fut bien convoqué par Constantin et c’est précisément cette orientation qu’exprima son canon 8.
Il faut également préciser que, à cette époque-là, les personnes ayant contracté un second mariage qui étaient de nouveau admises dans la communion de l’Église continuaient à vivre avec leur nouveau conjoint.
En Occident, la période de pénitence, initialement courte, qui précédait la réadmission à l’eucharistie, s’est progressivement allongée au cours des siècles suivants, à tel point qu’elle est devenue permanente, alors que, en Orient, ce phénomène ne s’est pas produit.
Ce sont les tribunaux ecclésiastiques qui, en Occident, traitèrent et résolurent, au cours du deuxième millénaire, les « cas limites » de deuxièmes mariages, en constatant la nullité du mariage précédent. Mais en supprimant, par là même, la conversion et la pénitence.
Aujourd’hui ceux qui, à l’instar de Giovanni Cereti, attirent l’attention sur ce qui était pratiqué par l’Église au cours des premiers siècles, proposent que l’on en revienne à un système de pénitence semblable à celui qui était utilisé à cette époque-là et qui est encore conservé de nos jours, sous une certaine forme, dans les Églises d’Orient.
En étendant aux personnes qui ont rompu leur premier mariage et ont contracté une seconde union le pouvoir qu’a l’Église d’absoudre tous les péchés, on ouvrirait – affirment-ils – la voie à « une plus grande valorisation du sacrement de réconciliation » et à « un retour à la foi de beaucoup de gens qui se sentent aujourd’hui exclus de la communion ecclésiale ».
C’est peut-être à cela que pensait le “pape” François lorsque, interviewé dans l’avion qui le ramenait de Rio de Janeiro, le 28 juillet 2013, il a ouvert et fermé « une parenthèse » – selon ses propres termes – à propos des orthodoxes qui « suivent la théologie de l’ ‘économie’, comme ils l’appellent, et donnent une seconde possibilité de mariage ».
Et d’ajouter tout de suite après :
« Je crois que ce problème [de la communion aux personnes remariées] doit être étudié dans le cadre de la pastorale du mariage ».
Vatican d’Eux : ROME fait feu de tout bois… Après le « mariage des prêtres », « la question des divorcés remariés »…
La Vie conciliaire nous apprend que la question de « l’accueil des divorcés remariés » était aussi une préoccupation majeure de Bergo(go)glio papeFrançois :
Allons-y !
Nouvelle ouverture sur la question des divorcés remariés ?
Aymeric Christensen (ndlr du CatholicaPedia : Le langage est 100% conciliaire)
Créé le 17/09/2013 / modifié le 17/09/2013 à 11h59
Lundi 16 septembre, les 1200 prêtres du diocèse de Rome avaient rendez-vous avec leur évêque, qui se trouve être le pape, à la basilique Saint-Jean-de-Latran. Cette rencontre devait être diffusée en direct par les médias du Vatican, mais elle s’est finalement tenue en privé (Qu’ont-ils à cacher ???), à la demande des prêtres (tenue blanche fermée ?). Différents médias, de Radio Vatican à l’agence I.Media (reprise par l’Apic), ont cependant pu recueillir quelques-unes des déclarations fortes de François au clergé romain.
Le pape s’est ainsi exprimé longuement sur la « fatigue du cœur » éprouvée par certains prêtres (mariés ? non-mariés ? divorcés ? remariés ? pédérastes ? homosexuels ? incompris ? etc. etc. etc.) – mentionnant notamment une lettre reçue quelques jours plus tôt. Mais l’échange s’est concentré sur cinq questions posées par l’assistance, qui ont permis au pape d’aborder différents thèmes et problèmes pastoraux rencontrés au quotidien par le clergé romain, mais beaucoup plus généralement par l’Église catholique (conciliaire bien sûre !) toute entière.
C’est ainsi qu’il a abordé largement la question de l’accueil des divorcés remariés. Cette problématique, très souvent évoquée dans l’Église (église Conciliaire !), pose de nombreuses difficultés dans les diocèses et les paroisses avec l’augmentation ces dernières décennies (comme par hasard ! cinq décennies…) du nombre de divorces, y compris chez les croyants. En effet, le mariage étant chez les catholiques un sacrement indissoluble (c’est pas tout de le dire…), ceux qui se séparent et se remarient se trouvent dans une situation où ils ne peuvent plus recevoir les sacrements – notamment la communion – à moins que leur premier mariage ne soit reconnu comme « nul » canoniquement par un tribunal ecclésiastique (reconnaissance qui ne peut aboutir qu’après des démarches généralement longues de plusieurs années). Des voix s’élèvent régulièrement pour demander un assouplissement des règles à leur égard, soulignant la souffrance de ces fidèles qui le ressentent parfois comme une mise au ban de la communauté chrétienne.
Ce « sérieux problème », le pape semble tout disposé à s’en saisir. Soulignant que son prédécesseur, Benoît XVI, avait déjà cette question « à cœur », François a rappelé le fait qu’il ne pouvait pas être « réduit seulement au fait de recevoir ou non la communion. Car celui qui pose le problème en ces termes n’a pas compris quel est le vrai problème ». Ces précautions prises, le pape a néanmoins reconnu que « l’Église (église Conciliaire !) doit faire quelque chose pour résoudre les problèmes des nullités » de mariage, appelant par exemple à « trouver une autre voie (???), dans la justice » pour ces reconnaissances, aux démarches administratives très lourdes et pas toujours accessibles à ceux qui n’ont pas les moyens de les entreprendre dans les villes où se trouvent les tribunaux compétents en la matière.
Pour montrer sa volonté de faire avancer la réflexion, le pape François a rappelé que la commission de huit cardinaux qui doit se réunir au tout début du mois d’octobre afin de travailler à la réforme de la Curie travaillera également sur ce sujet, comme il l’avait déjà annoncé dans l’avion qui le ramenait du Brésil à l’issue des Journées Mondiales de la Jeunesse. Le pape devrait également convoquer un synode sur la famille, durant lequel le thème ne pourrait évidemment pas être éludé.
Qu’en sera-t-il véritablement ? Il est encore trop tôt pour savoir si ces déclarations, fortes mais dépourvues d’avancées concrètes, constituent une véritable ouverture et si le problème des divorcés remariés trouvera réellement une solution dans les prochaines années. Il est en revanche évident que le pape se préoccupe véritablement de cette « périphérie existentielle », selon sa formule phare qu’il a de nouveau utilisée pour rappeler l’importance pour l’Église (église Conciliaire !) d’aller au devant des personnes qui se sentent en marge. Voici ce qu’il en disait fin juillet , à son retour de Rio de Janeiro : « On doit regarder cela dans la totalité de la pastorale du mariage. Entre parenthèses, les orthodoxes ont une pratique différente. Ils suivent ce qu’ils appellent la théologie de l’économie (!!!) et offrent une deuxième possibilité. Je crois que ce problème doit être étudié dans le cadre de la pastorale du mariage. (…) On se marie sans maturité, sans s’apercevoir que c’est pour toute la vie ou parce que, socialement, l’on doit se marier. Cela entre dans la pastorale du mariage, comme le problème judiciaire de la nullité des mariages ».
C’est la vie quotidienne au Vatican depuis le début du nouveau pontificat : le pape a une visite, une rencontre, une audience prévue dans son agenda, sans enjeu particulier, et en profite pour lancer en quelques mots un sujet brûlant, beaucoup plus large que le cadre de sa rencontre, qui donne soudain un regain d’intérêt à cet événement a priori mineur. Rien que la semaine dernière, c’était par exemple le cas de ses déclarations sur les couvents vides qui devraient être ouverts « pour les réfugiés », ou encore de la lettre-surprise aux non-croyants publiée dans La Repubblica . Coups de « com » ou simplicité de ces petites sorties que les Argentins connaissaient bien chez l’archevêque de Buenos Aires et avaient même surnommées « las bergolladas » (du nom du pape, Jorge Mario Bergoglio) ? Notre confrère Jean Mercier s’est penché, dans son blog Paposcopie, sur ce phénomène nouveau, qui, selon lui, ne serait pas sans risques.
La rencontre d’hier a en tout cas été l’occasion pour le pape de dire également son optimisme. « L’Église (église Conciliaire !) ne s’écroule pas, a-t-il lancé aux prêtres de son diocèse (Y’a pas l’feu dans la maison… Eux font tout pour la détruire ! mais Ber-gogo-glio veut pas le dire…). L’Église (église Conciliaire !) ne s’est jamais aussi bien portée qu’aujourd’hui (!!! ), c’est un beau moment pour l’Église (église Conciliaire !), il suffit d’en lire l’histoire. » (Au voleur !!! C’est pas la leur !!!)
Soulignant encore que « la sainteté est plus grande que les scandales », il a encouragé les paroisses à faire preuve d’une « créativité courageuse », même si celle-ci doit générer des réticences de la part de certains fidèles, pour annoncer le Christ et l’Évangile au plus grand nombre. (… !)
Source : La Vie.fr http://www.lavie.fr/religion/catholicisme/nouvelle-ouverture-sur-la-question-des-divorces-remaries-17-09-2013-44097_16.php