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Le blogue LA QUESTION : ces traditionalistes qui “talmudisent” le Droit Divin
Le blogue La Question : ces traditionalistes qui “talmudisent” le Droit Divin
par Iéschoua incorrect alias Amabilus Manziaci
le blogue La Question :
Ces Traditionalistes qui « Talmudisent » Le Droit Divin…
Brève esquisse de réponse
à un « fake » de la tradition,
parodie sur internet
du catholicisme semper idem
Aux termes de l’Écrit de Damas, ils [Paroushim (1)] sont traités de bâtisseurs de murs et de vaticinateurs (Lawrence H.Schiffman)
Lorsque l’Église n’était pas défigurée et masquée par ceux qui refusent qu’en elle le surnaturel se communique à l’humanité sans s’avilir cependant en immanence, il n’était point périlleux de ne pas saisir ce point-clé de la Révélation et de la Tradition. Mais depuis que les clercs de l’Adversaire sont remontés « des veines de l’Église » jusqu’à sa tête, le milieu superficiel et libéral de la « tradition » se trouve profondément châtié. Ne s’étant jamais réellement interrogé sur l’origine de sa Foi, et ne semblant pas avoir vécu en profondeur la vie de l’Église, dès lors que les représentants apparents de cette dernière n’enseignent plus la Vérité, ne sanctifient plus, ne disciplinent plus, comment les traditionalistes comprendraient-ils alors ce qu’est l’Église en désordre, et en désordre précisément du point de vue du Droit Divin ?
Ils s’évertuent vainement, et les rédacteurs du blogue La Question en offre un triste spécimen, – à copier-coller une explication stérilement verbeuse, et chimériquement éclairante ; et ils croient l’appuyer en prônant une légaliste conduite à tenir. Ainsi caressent-ils le rêve de tracer une frauduleuse voie moyenne entre d’un côté l’Église militante en ordre qui appartient au temps révolu et de l’autre, une Église ayant sombré dans le désordre, qu’ils dénient.
Ce faisant, ils mettent de la sorte cruellement à nu un détournement doctrinal sans précédent, en pratiquant une herméneutique de nature pharisienne. En vertu de celle-ci, le Dépôt de la Foi et le Magistère sont avilis jusqu’à servir à de fondement scripturaire, donc révélé, à une innovation visant à assujettir notamment la perpétuité de la Papauté à la nécessité que les « structures traditionnelles » des sociétés demeurent physiquement encore debout. Cette persistance, ce « miracle » du genre des « signes » tant réclamés déjà par les Pharisiens à notre Divin Maître, nécessiterait qu’un vestige aussi vénérable puisse encore trôner physiquement au milieu des décombres de la totalité des autres institutions en ce XXI° Siècle.
Après avoir jeté un bref regard sur ce passé où le Droit divin harmonisait la Loi et la Foi, nous nous pencherons sur l’instrumentalisation procédurière que lui font subir certains ; ainsi ceux qui professent que « ce qui importe dans l’examen […] des déclarations ou actes pontificaux, est de déterminer ce qui sert ou non la cause de la Tradition » (La Question, 13 octobre 2011). Puis nous nous livrerons à aperçu rapide de la conception sécularisée qui prévaut depuis Vatican d’Eux, avant de nous pencher sur la version subjective et nostalgique de cette conception qu’en donnent la majorité des traditionalistes : Le Droit divin aurait désormais pour destin de se volatiliser en mille petites « traditions » humaines. Dès lors, nous pourrons examiner comment le Droit Divin exige que nous comprenions la visibilité de l’Église Catholique sous l’éclipse que lui inflige l’entité Conciliaire.
* * *
Non seulement les rédacteurs de La Question ne semblent pas posséder les outils intellectuels maîtrisés en revanche par nombre de théologiens conciliaires, néanmoins si coupables, ni une culture philosophique et générale pénétrante. La méchanceté, le phrasé littéraire, et les luxueuses illustrations graphiques, ne pallient pas l’absence de rigueur, de structuration et de qualification. La copie intelligente des vénérables et véridiques mémentos élémentaires du passé, ne doit pas se limiter à une mise en scène de propagande. Alors ne seraient-ils que des « littéraires » ? mais alors des littéraires ratés, une imitation de ces journalistes qui sont les pires pourvoyeurs d’âmes trompées au profit des monstres révolutionnaires. Et s’il s’agit de théologiens d’état, songeons que les « professionnels » sur le plan matériel sont astreints, au titre d’une présomption irréfragable, à une obligation de résultat : qu’en sera-t-il donc de l’obligation des « professionnels » sur le plan surnaturel ?
Amabilus Manziaci, 3 avril 2014.
* * *
Table des matières
(liens, cliquez pour accéder)
Le blogue La Question : ces traditionalistes qui “talmudisent” le Droit Divin.
I. L’Église est Conforme au Droit Divin
a.) L’économie de la Révélation condamne par avance certains accommodements traditionalistes
b.) En ce qui concerne l’acte de foi en l’Église
c.) S’agissant de l’être surnaturel de l’Église
d.) Pour l’Enseignante et pour l’enseigné, un garant infaillible : le Pape
II. L’Église Monarchique Caricaturée
1.) Une déconstruction d’esprit talmudique du Droit Divin positif Révélé
a.) la société divine et humaine qu’est l’Église serait contenue dans la société juridique
b.) Et ce « sujet matériel » catholique est interprété en « sujet » d’une pseudo-monarchie
2.) La dissolution idéologique pratiquée par les traditionalistes
a.) Examinons le procédé « juridiste »
b.) Voici ce que l’Église oppose
c.) comparaison avec les « squatters »
3.) Un constructivisme d’esprit talmudique appliqué au Droit Divin
a.) Rappelons un précédent religieux funestement fondateur
b.) Considérons ensuite le processus théologique en jeu
c.) Un exemple des procédés séducteurs de La Question
IV. Le Droit Divin Profané par les Conciliaires
1.) Un réflexe primitif : dénier le défi du réel Révolutionnaire
2.) Le présupposé irrationnel et sectaire niant le Magistère de l’Église
3.) L’abolition de toute raison dans la machination entreprise
4.) Une exégèse des auteurs, spécieusement idéologique
5.) La manipulation idéalisatrice
7.) Une implicite exégèse mythologisatrice de la Fondation de l’Église
8.) La ruse du diagnostic anachronique de la situation présente
9.) La diabolisation des catholique semper idem antilibéraux
B.) Assujettir la situation factuelle de l’Église au Droit Divin positif
C.) Le raisonnement conforme à la théologie catholique en conséquence
D.) Où est, en pratique ET en théorie, la succession Apostolique aujourd’hui ?
I. Dans l’ordre de la réalité éclipsée de l’Église
[1] Paroushim de peroushim, mot hébreu qui se traduit « les séparés ». («séparés» des mécréants [du reste], bouffis d’orgueil) ; le mot désigne alors par extension soit un hypocrite, soit un formaliste content de soi et jugeant les autres !
Les Paroushim sont les inventeurs de la religion de l’interprétation !
qui ont remplacé la religion hébraïque qui était vouée à annoncer et attendre NSJC, par leur interprétation (Talmud) oral d’abord puis a été écrit, et ensuite commenté à l’infini.
Par référence les modernistes et les conciliaires, à la suite des protestants continu le même esprit, le même système, et la même religion !
Nos amis tradis de La Question constituent une variation ou un version réactionnaire de cette erreur.
Ils interprètent et substituent leur interprétation à une situation de fait que subit l’Église par l’éclipse !
PAPA SUPERSTAR
Nos confrères de Radio Cristiandad (La Voz de la Tradición Católica) ont publié le 30 janvier dernier, un article d’Osko, (l’auteur de l’article) intitulé « Un « Papa » SuperStar » suite à la « Une » de la revue rock emblématique Rolling Stone sur Bergo(go)glio 1er.
Cet article nous a apparu assez intéressant et amusant pour vous en proposer la traduction en français…
Sortie prochaine d’un opéra-rock :
Papa SuperStar
Le « Pape » SuperStar
Et pourquoi pas ? Puisqu’on a déjà connu un « opéra » irrespectueux et à coup sûr blasphématoire consacré au personnage de Jésus-Christ (ou ce que les jobards entendent par Jésus-Christ), pourquoi ne pas mettre en scène un opéra-rock dont les superstars seraient les pseudo-papes conciliaires ?
Les Noëls de Potter : pas un cadeau !
L’auteur de « Harry Potter et l’Ordre des Ténèbres » (aux Éditions Saint-Remi, voir plus bas) nous prie de diffuser son message :
« Chers amis,
Voici un article que j’ai écrit pour empêcher quelques exemplaires d’Harry Potter de pénétrer dans des foyers chrétiens. Si vous connaissez des gens qui pourraient en profiter, merci de bien vouloir le leur faire parvenir.
À tous, je souhaite un saint et joyeux Noël, ainsi que la santé et une foi toujours plus forte en 2014.
En JMJ.
Mona »
Les Noëls de Potter : pas un cadeau !
par Mona Mikaël
Une dévotion fausse et sans respect pour Dieu qui fourmille d’hérésies…
Nous poursuivons notre analyse de la fausse mystique Sœur Faustine avec un document un peu ancien…
Toute cette dévotion est fausse et sans respect pour Dieu.
D’abord à cause du tutoiement incessant envers Dieu, absolument insupportable, ensuite par la spiritualité sous-jacente, inacceptable pour un catholique.
Je reviens d’abord sur le chapelet, où l’on dit bien : « Dieu saint, saint fort, saint immortel, ayez pitié de nous et du monde entier ». Les anges et les âmes des hommes sont également immortels. Tous les saints sont des saints immortels ! Dieu est éternel. J’ai comparé avec la formule des Saintes Plaies, ce n’est pas tout à fait la même : « Dieu fort, Dieu saint, Dieu immortel, ayez pitié de nous et de tout le monde ». Sœur Marie-Faustine a copié sur sœur Marie-Marthe Chambon ! Et cette formule est due à prêtre romain du XIXe siècle et pas aux franciscains.
Sur le sacrement de la confession, par exemple, il n’y a ni regret des fautes, ni contrition, ni ferme propos. Je vous renvoie à l’extrait que je vous ai adressé de l’abbé Ricart Torrens (1) (Du nombre des élus) et la nécessité du ferme propos pour être absous. On est en présence du système luthérien où Dieu couvre les péchés, mais ne purifie pas le pécheur, qui n’est donc pas régénéré dans l’état de grâce comme par l’eau du baptême, mais reste avec sa souillure, et donc en reste imprégné et complice. En confession, on n’étale pas ses faiblesses, on accuse des fautes délibérées dont on se reconnaît pleinement coupable, ce n’est pas une partie de plaisir, de même que la Messe n’est pas un spectacle, comme, hélas, c’est le cas pour la majorité des gens qu’on vont à “Saint-Nicolas”.
Fantasmes cléricaux….
Fantasmes cléricaux….
Après les Inventions de L’Abbé Trauder, Voici les Fables Fantasmatiques de L’Abbé Girouard ou “Alice Au Pays Des Merveilles Du Tradiland” (1).
Dans son sermon du 30 juin 2013, M. l’Abbé Girouard a l’audace et l’impudence d’émettre un rapprochement, qu’il croit pieux et fondé, entre la libération de St Pierre, au sens propre, d’avec celle d’un Bergoglio (et/ou de ses prédécesseurs) dont les « chaînes d’erreurs » (sic!) sont « très puissantes » ! Décidément ce clergé se livre sans frein (car sans autorité au-dessus de lui) aux fantasmes les plus débridés et les plus fous !
Nous serions bien évidemment tentés, à la lecture des lignes qui vont suivre, d’éclater d’un grand éclat de rire iconoclaste, éclat de rire qui serait comme une sorte d’hommage de la folie (cléricale) rendu à la raison (éclairée par la foi !), si ce n’était le caractère d’âme consacrée qui nous retient encore et borne notre critique au sérieux des observations qu’il nous est un devoir sacré, d’émettre, au for externe, sur de telles extravagances de la part d’un clerc censé représenter la tradition (schismatique) et notamment son aile…dure ! Pour ma part je considère ce rapprochement comme blasphématoire : oser comparer la situation de St Pierre à celle des usurpateurs antichrist d’aujourd’hui !!! Quelle folie ! Mais celle-ci a ses raisons que précisément la raison – et a fortiori la foi – ne connait pas ! Nous, nous ne les connaissons hélas que trop bien et aimons sans cesse nous référer à la cause des causes si bien décrite par Léon XIII dans son Exorcisme « Quand le Pasteur est frappé…etc… » Nous ne voudrions pas ici accabler ce malheureux prêtre plus qu’il ne le mérite, sa responsabilité étant un peu modérée par tous les mauvais maîtres artisans d’erreur qu’il a pu avoir au cours de son séjour en “Frat’land-voie-sans-issue !” Néanmoins nous devons lui dire notre façon de penser et l’exhorter à reconsidérer, s’il est possible, son aberrante (pour le moins !) position qu’il a la témérité d’insérer dans un sermon. Si nous ne le faisions pas, sous prétexte par exemple qu’il ne nous lit pas, ce serait manquer à la plus élémentaire charité.
Pierre Legrand
(…)
« Et nous vivons le même genre (admirez l’audace historico-cléricale !) de situation aujourd’hui avec le Pape. (D’où il apparait que pour l’Abbé Girouard il n’y a pas l’ombre d’un doute : le “Pape” est donc bien pape de l’Église Catholique ! La secte, nous le verrons plus bas, ne se compose que des vilains “geôliers” de notre bon pape !) Le Pape est comme (sic!!!) en prison, entouré (brrrrr…) et gardé (sic!) par des francs-maçons et des hérétiques (resic!!!), et des mécréants (reresic!). Tant et si bien qu’il est un peu (ouf !) comme saint Pierre, endormi. (J’espère au moins qu’il ne ronfle pas !!!) Pas conscient (coma dépassé ?) de ce qu’il devrait faire (Ah ! ça M. l’Abbé vous vous avancez un peu trop, non ? Seriez-vous aussi médecin ?). Égaré. (Effectivement l’égarement est le salaire de l’aveuglement volontaire !) Pas bien formé en théologie. (Là-dessus nous ne vous contredirons sans doute pas !) Quelles que peuvent en être les causes, (ah oui on aimerait bien savoir…) le Pape est dans un sommeil, (rrrrrrrrrrrr…) et la papauté est menacée. (Non ?! vous croyez ?) Et nous ne savons pas ce qui va arriver. (On vous expliquera, M. l’Abbé !) Nous ne savons pas comment cela pourrait être résolu. (Ça c’est fâcheux ! comment allez-vous instruire vos ouailles et les mener vers le chemin du salut ?) Humainement parlant, il n’y a aucun espoir. (Humainement n’est-ce pas ? alors nous sommes bien d’accord ! La solution ne pourra venir que de Dieu ! Mais n’oubliez pas les châtiments qui vont précéder tout cela M. l’Abbé !) Nous ne voyons pas comment (c’est mauvais signe ne trouvez-vous pas ?) cela pourrait se produire, (eh bien voilà ! Vous oubliez Dieu et vous comptez sur la conversion probable de “votre” (faux) pape !) que le Pape changeât du tout au tout (en clair : passe du modernisme apostat au catholicisme le plus absolu. Si c’est pas de la magie ça…) et se convertisse et fasse son travail. (De “Pape”, of course!!!) Humainement parlant, (ouf !) ce n’est pas possible, parce qu’il est enchaîné (le pauvre homme !) dans les chaînes d’erreurs. Or celles-ci sont très puissantes, parce que quand vous vivez dans l’erreur, vous ne réalisez pas que vous êtes coincé dans les erreurs. (C’est ce qu’on appelle l’aveuglement spirituel, Monsieur l’Abbé !!!) Et c’est là le problème aujourd’hui. (Je ne vous le fais pas dire !) Le Pape ne se rend pas compte de ses erreurs. (Alors il est Idiot ou Drogué !? Ou les deux…Va-t-il vivre 200 ans comme Paul VI ???!) Et donc, humainement parlant, (vous insistez lourdement…! m’sieu l’abbé) il n’y a aucun espoir. (Heureusement qu’il nous reste la vertu d’Espérance !) L’espoir sera que si nous nous sacrifions, (je sens que c’est encore le contribuable et les classes moyennes, bref, les “fidèles” qui vont devoir se saigner à blanc ! Je plaisante bien sûr, quoique…) si nous prions généreusement, (c’est quoi « prier généreusement » ??) Dieu libérera le Pape. (« Allez !!! Dehors Bergoglio ! et que je ne te revois plus dans cette prison…ecclésiastique »…C’est Dieu qui parle.) Dieu peut envoyer un ange et peut le secouer (pas trop fort quand même, il est fragile et a un poumon en moins !) et dire : « je vais enlever de votre esprit, j’ôterai de votre cœur les chaînes des erreurs. » (Ça, si c’est pas du “vaudou catholique”, alors je n’y comprends plus rien !!) Et nous pourrions alors avoir un nouvel homme (un nouvel Adam déguisé en Pape ?) qui se lèverait (je rappelle qu’il dormait…!), et peut-être serait-il martyrisé (ah oui ! ses bourreaux le forceraient à reposer le ballon sur l’autel jour et nuit sans cesse ! Kyrie Eleison!) ; mais Dieu sauvera son Église. (Voyez quand vous voulez, vous dites des choses sensées…!)
Nous devons faire ces sacrifices parce que Dieu, c’est sa volonté d’utiliser ce que nous appelons, en philosophie, les causes secondaires. (Vous avez dit secondaires ? Est-ce que j’ai une tête de secondaire ?!) Oui, Dieu peut faire un miracle aujourd’hui. (Bon ! à mon humble avis il serait plus sage d’attendre au moins demain !!) Oui, Dieu peut changer les cœurs de tout le monde. (Non M. l’Abbé pas de ceux qui ne le veulent pas !) Mais ce n’est pas la façon dont Il veut opérer. Il veut opérer à travers nous. (Car nous sommes les seuls catholiques dignes de ce nom et fidèles à l’œuvre de Mgr. C’est ça ?) Et c’est ce que nous devons faire si nous voulons être de vrais Résistants contre les manigances (Oh ! la vilaine Fraternité qui ne veut pas attendre la conversion de “son” pape !) de la Fraternité, parce que la Fraternité aujourd’hui abandonne son rôle. (Ce mot, dans votre bouche, M’sieu l’Abbé, est exquis !) La Fraternité, aujourd’hui, est dans l’illusion (bah…deux illusions valent mieux qu’une, non ? on met plus de chances de son côté !? Vous ne croyez pas ?) d’essayer de changer l’Église (avec un “E” ?…blasphématoire !) conciliaire de l’intérieur, (c’est vrai ça, elle est très bien comme elle est, pourquoi vouloir la changer ?!) la nouvelle Fraternité, c’est ce qu’ils veulent. (Et vous ?!) C’est une illusion, de la changer de l’intérieur. (Nous sommes bien d’accord ! Mais la vôtre, d’illusion, qui consiste à vouloir la changer de l’extérieur, vous pourriez m’expliquer la profondeur de la différence ?) Ils devraient plutôt demeurer comme ils le furent, (qu’est-ce à dire ? des distributeurs de sacrements et des défenseurs de la Messe ?) comme nous avions l’habitude d’être : Une force, une petite force, un petit (pourquoi “petit” ? de l’ambition que diable M. l’Abbé !!!) phare, qui se tiendra sur un rocher. Le rocher de la vraie doctrine, le rocher des vrais sacrements, et qui va guider les navires. (Sauf s’ils perdent leur boussole ou sont frappés de cécité : ils ne verront plus le phare !) Ça ne sert à rien d’être un phare si vous êtes dans le navire ! (???) Voilà notre façon d’aider (terme éminemment théologique) l’Église Moderne (Ah ! par exemple ! C’est quoi cette église “moderne” que vous gratifiez d’un “E” majuscule ? Si c’est la Sainte Église Catholique, alors pourquoi ne pas la nommer par son nom de toujours ? [2]) : Se tenir fermement sur le rocher, et projeter notre petite lumière, et alors ils peuvent revenir (Coucou on est là ! Guidez-vous vers la lumière ! Revenez !), ils peuvent trouver le chemin. (L’orgueil clérical n’a décidément pas de limite !) Il ne s’agit pas pour nous d’aller à eux et de nous adapter à eux. (Certes non ! C’est Nous les bons catholiques et ce serait déchoir que d’aller à eux ! C’est ce que vous pensez vraiment, M. l’Abbé ? Quant à l’“adaptation”, je crains qu’il n’y ait pas de réciprocité possible…cher M. l’Abbé).
(…)
Le sermon en vidéo : http://www.youtube.com/watch?v=YiEByNiKTYM
Source : http://www.sacrificium.org/
[1] Ndlr : Devant de telles aberrations, en plus de l’audace et l’impudence, ne reste plus que la dérision !
[2] Ndlr : Ah ! mais non… puisqu’elle est Moderne !
Disputatio : THÈSE DITE DE CASSICIACUM (III)
Le débat sur l’étude de Myra Davidoglou bat son plein suite aux premières objections de Myra Davidoglou, sans toutefois les voix autorisées (compétentes) de l’IMBC qui ne nous ont pas encore données leurs remarques (objections) ; une mention toute particulière au débatteur « Martial » pour ses « réflexions personnelles » et son approche thomistes de la question.
Nous continuons donc la publication de l’étude de Myra Davidoglou qui, comme vous le verrez, devient au fils des pages, de plus en plus tranchante !
MYRA DAVIDOGLOU
ANALYSE LOGIQUE DE LA THÈSE DITE DE CASSICIACUM
Ière Partie : La Voie, n° 21 (printemps 1991)
Suite…
LES PONTIFES HÉRÉTIQUES SONT LES ÉLUS DES HOMMES
On ne saurait donc esquiver cette alternative : les derniers pontifes ont été choisis ou par Dieu ou par les hommes ; il n’y a pas de troisième possibilité. Or l’Écriture enseigne clairement que, par les assemblées de clercs et de fidèles, c’est Dieu seul qui désigne les pasteurs de Son peuple. En effet, nul homme, en tant que tel, ne peut conférer ni « s’arroger cette dignité ; on y est appelé de Dieu, comme Aaron » (He V, 4). L’homme Jésus-Christ Lui-même « ne s’est pas attribué la gloire de devenir grand-prêtre ; non, c’est Celui qui lui a dit : « Tu es prêtre pour l’éternité, selon l’ordre de Melchisédech » (Ps CIX, 4 ; He V, 5). Saint Marc rapporte que Jésus-Christ « gravit la montagne et appela ceux (de Ses disciples) qu’Il voulait (c’est comme Dieu que le Christ agit ici) ; Il en institua douze pour en faire des compagnons et les envoyer prêcher » (III, 13-14). « C’est Moi, leur dit-il ailleurs, qui vous ai choisis et vous ai établis » (Jn XV, 16). C’est Dieu qui, à l’assemblée de cent vingt fidèles présidée par l’Apôtre Pierre, désigna Matthias pour occuper dans le ministère apostolique le poste que Judas avait déserté (cf. Ac I, 23-26) ; c’est Dieu qui depuis établit tous les évêques. « Prenez garde à vous-mêmes, dit Paul aux pasteurs de l’église d’Éphèse, à vous, et à tout le troupeau sur lequel l’Esprit Saint vous a institués évêques pour régir l’Église de Dieu » (Ac XX, 28). Le choix des électeurs, qu’il s’agisse d’un conclave ou d’un chapitre, exprime donc la volonté de Dieu, non la volonté des hommes. Le Catéchisme de saint Pie X rappelle cette vérité de foi divine et catholique : « Le pouvoir qu’ont les membres de la hiérarchie ecclésiastique ne vient pas du peuple, et ce serait une hérésie de le dire. Il vient uniquement de Dieu » (Cap. X, § 3) (Mt XXVIII, 18-19 ; Jn XX, 21 ; XXI, 15-17). Aussi Pie XII écrit-il dans sa Constitution « Vacantis apostolicæ Sedis, » sur l’élection du Pontife romain (38) : « Nous prions l’élu, Notre héritier et successeur, effrayé par la difficulté de la charge, de ne pas se refuser à la prendre, mais de se soumettre plutôt humblement au dessein de la volonté divine ; car Dieu qui impose la charge y mettra aussi la main Lui- même, pour que l’élu ne soit pas incapable de la porter. En effet, Lui qui donne le fardeau et la charge, est Lui-même l’auxiliaire de la gestion et pour que la faiblesse ne succombe pas sous la grandeur de la grâce, Celui qui a conféré la dignité donnera la force » ( Cap. VI, 99).
Nous avons dit plus haut que les pontifes hérétiques sortis des derniers conclaves ont été choisis ou par Dieu ou par les hommes. « Tertium non datur ». Or ils n’ont pas été choisis par Dieu, nous l’avons prouvé. Il reste qu’ils sont les élus des hommes. Or une assemblée dont les membres se sont révoltés contre Dieu ne mérite pas le nom de conclave ; c’est un brigandage, et l’élection d’un pape faite dans ces conditions ne peut être que nulle, non avenue et de nul effet ; elle ne peut conférer à personne aucune « détermination juridique » (49), aucun droit (28), (49), aucune prérogative (28), aucun titre d’aucune sorte (28), aucun pouvoir, nous disons bien : aucun, même pas le « pouvoir d’être pape » ou de le devenir, contrairement à ce qu’affirme l’inventeur de la papauté en puissance (28), qui parait ne s’être pas aperçu qu’en affirmant la validité de conclaves dont les élus n’ont pas été désignés pas l’Esprit de Dieu, comme ils eussent dû l’être, il a pris le parti des hommes contre son Dieu.
UN SOPHISME COMPLEXE
Cette erreur résulte du sophisme complexe sur lequel l’auteur a fondé son système. Nous l’appelons complexe parce qu’il contient d’autres sophismes. Pour expliquer comment l’occupant du premier Siège (en l’occurrence Montini) peut ne pas être pape, alors qu’il semble le demeurer (6), l’auteur le considère sous deux rapports différents, en tenant compte des faits, dans un cas, en n’en tenant pas compte, dans l’autre. Le problème ainsi posé, l’auteur fournit deux réponses non seulement différentes (ce qui pourrait être légitime, eu égard à l’altérité des rapports), mais contradictoires, ce qui n’est pas justifiable.
D’une part, en effet, et pour fonder son affirmation : « l’occupant n’est pas formellement pape » (6) autrement dit : il a été privé par Jésus-Christ du droit de gouverner Son Église (52), l’auteur envisage le sujet sous le rapport théologique (53) ou, comme un de ses disciples le dit ailleurs, sous le rapport de la foi (7).
De plus, il tient ici compte des faits, c’est-à-dire de l’hérésie habituellement et publiquement enseignée par l’occupant depuis son élection.
D’autre part, et pour tenter d’accréditer son opinion, selon laquelle « l’occupant est et demeure matériellement pape » (6) et par conséquent peut être pape sans l’être actuellement, l’auteur considère le même occupant sous le rapport non plus de la foi mais du droit (5), en l’occurrence du droit canonique (55), puisque, dans cette perspective, c’est le conclave dont la validité ressortit au pouvoir canonique (55) qui a donné à l’élu le droit d’occuper le Siège apostolique (5).
Ici l’auteur fait totalement abstraction des faits, c’est-à-dire de l’hérésie publiquement enseignée par Montini avant son élection. Cette seule omission, explicable par le désir de l’auteur d’occulter, pour les besoins de son hypothèse, l’inéligibilité d’un moderniste notoire, la prive de tout caractère scientifique et lui enlève toute crédibilité. Il s’agit en effet de ce sophisme d’induction qui a sa source dans une mauvaise observation des faits (56).
UNE ERREUR DE RAISONNEMENT
En outre, l’auteur tient Montini pour un pape en puissance qui occupe le Siège de Pierre non seulement de fait mais de droit (4), (5), mais c’est là un non sens ; car un sujet qui peut être pape (mais ne l’est pas actuellement) peut, oui, peut seulement occuper de droit ce Siège ; il ne l’occupe pas actuellement de droit. Il en serait de même d’un fiancé qu’on peut définir comme l’époux potentiel de celle qui a promis de l’épouser ; c’est contre tout droit qu’il s’installerait chez elle. Quand il aurait été pape matériel, Montini n’avait rien à chercher au Vatican. « Operatio sequitur esse ».
VRAI ET FAUX DROIT CANONIQUE
De plus, l’auteur (5), (55) et ses disciples (5), (49) invoquent le droit canonique pour tenter de légitimer la permanence, à la tête de l’Église, d’un pape privé par Dieu du droit de la gouverner (29), mais une telle prétention s’oppose à ce même droit canonique, nous l’avons montré plus haut (§ 20, § 22), puisqu’aux termes mêmes du canon 219 (§ 22), que l’auteur oublie d’ailleurs de citer, le Pontife romain « obtient de droit divin immédiatement (statim) après l’acceptation de son élection, le plein pouvoir de la juridiction suprême, » s’il a été « légitimement élu » (legitime electus). Ni Montini ni Wojtyla n’ont obtenu de droit divin ce pouvoir ; ils n’ont donc pas été « légitimement élus » ; ils sont donc, dans l’esprit du Législateur ecclésiastique, des USURPATEURS.
DROIT DIVIN ET DROIT ECCLÉSIASTIQUE
D’ailleurs qu’est-ce que ce droit canonique prétendument opposé (5) au droit divin (29) ? Si, dans des circonstances imprévues, extraordinaires, une loi ecclésiastique ne pouvait s’appliquer sans la transgression d’une loi divine (ce qui n’est pas le cas en l’occurrence, on l’a vu : § 20, § 21, § 22, § 23, § 37), une telle application ne pourrait se faire sans péché grave, la raison d’être de la loi ecclésiastique n’étant que de faciliter aux fidèles le service de Dieu et l’observance de la loi divine en vue du salut. Du reste, la loi purement ecclésiastique est circonstancielle, la loi divine, éternelle. L’Église, comme toutes choses, ne subsiste que par Dieu qui l’emporte toujours, partout et sur tout.
UNE PÉTITION DE PRINCIPE
Rappelons en autre que c’est en vertu de ce droit ecclésiastique, faussement conçu comme opposé au droit divin (§ 38), que, suivant les partisans du système, Montini a le pouvoir d’occuper le Siège de Pierre sans être vrai pape. Or ce pouvoir, ce droit, lui a été conféré par les cardinaux qui l’ont élu. Il en résulte ce que nous avons déjà signalé plus haut (§ 28), à savoir que c’est sur la validité de l’élection de l’occupant du Siège que se fonde cette conclusion inouïe qui, dit-on, « s’impose absolument » (50) et selon laquelle l’occupant du Siège apostolique « demeure de droit pape potentiel » (5), (49), (50), donc non pape de droit. Or de la validité de cette élection l’auteur admet par ailleurs qu’elle est une apparence (6), une simple non impossibilité (54) ; en bref, qu’elle est en question (57). En d’autres termes, l’auteur prend pour principe de sa démonstration le droit d’un pape en puissance d’occuper le Siège apostolique en vertu de son élection, c’est-à-dire la chose même qu’il faut démontrer, « id quod ab initio ad demonstrandum propositum est » (58), en l’occurrence, la validité de cette élection. C’est la pétition de principe signalée plus haut (§ 28).
UN CERCLE VICIEUX
UNE ARGUMENTATION FALLACIEUSE
À ce propos il faut ajouter que les doctrinaires du système ont eu recours à une méthode spécieuse d’argumentation, souvent utilisée par les penseurs modernes, tels que Teilhard de Chardin et les transformistes en général, et consistant à passer subrepticement, par une suite graduée d’expressions différentes ayant des significations voisines, d’une hypothèse (parfois fantaisiste) à une conclusion arbitraire énoncée à la manière d’un dogme. Ainsi, dans le cas qui nous intéresse, on commence par poser cette prémisse « qu’il n’est pas impossible que le conclave dont Wojtyla fut l’élu ait été valide » (54) ; de là on déduit que ce conclave est apparemment valide, puis valide « selon toute apparence » (53) et par conséquent valide, oui, certainement valide, cette dernière affirmation « s’imposant non seulement en fait mais en droit et absolument« (50). Telle est la surprenante conclusion de nos logiciens.
UNE CONSÉQUENCE INACCEPTABLE : LA NÉGATION DE L’UNITÉ DE DIEU
Ce raisonnement captieux ou un seul des sophismes ci-dessus résolus (§ 36, § 37, § 40, § 41) suffirait à réduire à néant l’hypothèse d’un pape matériel occupant de droit le Siège apostolique, sans même parler de l’incompatibilité de cette hypothèse avec les lois divine et ecclésiastiques qui régissent l’élection du Pontife romain (supra § 12, § 20, § 22) (Can 219) (38). Nous reviendrons ultérieurement sur cet aspect de la question. Pour le moment nous devons nous demander pourquoi cette argumentation défectueuse aboutit à une conclusion non seulement absurde mais blasphématoire, selon laquelle Dieu s’opposerait à Lui-même, comme on l’a vu plus haut (§ 32).
On se souvient de la position du problème. D’un côté, les défenseurs de la thèse considèrent l’occupant du Siège sous le rapport de la foi (7) et compte tenu de l’hérésie manifestée par lui depuis son élection (1) (§ 34, § 35), et ils en concluent que l’occupant n’est pas formellement pape, Jésus-Christ lui ayant refusé le pouvoir de la juridiction suprême (6), (52) (supra § 34, § 35).
D’un autre côté, ils envisagent ou prétendent envisager le même sujet sous le rapport du droit, et compte non tenu de l’hérésie manifestée par lui avant son élection (6) (§ 36) ; cette fois ils concluent à son existence comme pape matériel, occupant le Siège de Pierre non seulement de fait mais de droit (5), (50).
En d’autres termes, dans un cas ils ont égard à la volonté de Dieu, tandis que, dans l’autre, ils n’en ont nul souci, ayant apparemment oublié que les évêques, a fortiori celui de Rome, sont désignés par l’Esprit Saint (Ac XX, 28) (§ 31, § 32, § 33).
LA THÈSE CONTIENT D’AUTRES ERREURS DE RAISONNEMENT
Notre étude serait trop longue si nous devions recenser toutes les fautes de raisonnement que recèle l’hypothèse de Cassiciacum ; elles s’emboîtent le plus souvent les unes dans les autres, comme des poupées russes. Il en est ainsi, on l’a vu, du sophisme complexe que nous avons démonté (supra § 34 sq).
Un autre exemple d’erreur, témoignant tout particulièrement de l’inadéquation de la pensée de l’auteur à la réalité, se trouverait dans ce qu’il dit de son pape matériel, à savoir qu’il est « un sujet immédiatement capable de redevenir pape formaliter s’il renonce à ses errements » (32) (§ 15). Nous avons déjà établi l’impossibilité absolue qu’il y aurait pour l’occupant du Siège de redevenir ce qu’il n’a jamais pu être (§ 14, § 15, § 16) : un vrai pape. Mais on découvre une autre entorse à la logique dans cette proposition.
À supposer qu’un tout composé d’une matière seconde et d’une forme accidentelle vienne à être détruit, cette matière ne redeviendrait pas toujours ce qu’elle était avant la réception de la forme. Exemple : d’un bloc de marbre un sculpteur a tiré une statue qu’on brise ensuite en plusieurs morceaux ; à ces débris, à ces restes de marbre le sculpteur ne pourrait pas redonner la forme initiale de la statue. Autre exemple : un évêque résidentiel abandonne publiquement la foi orthodoxe ; par le fait même, il abdique tacitement, en vertu du droit (Can. 188 § 4), son autorité et son siège qui devient vacant sans nulle procédure. Or l’hérésie manifeste prive cet évêque non seulement de la forme d’ordinaire du lieu (forme constituée par l’office et par le pouvoir de juridiction, le pouvoir d’ordre, lui, étant ineffaçable, on le sait, et ne pouvant dès lors être détruit), mais encore la forme de membre de l’Église. L’évêque dévoyé ne redevient donc pas ce qu’il était avant sa nomination ; il n’est plus un fils de l’Église. « Mutatis mutandis, » on pourrait dire la même chose de Paul VI ou de Jean- Paul II, supposé qu’ils eussent initialement reçu de Dieu la forme de la papauté (60). Une fois déchus, ils n’auraient évidemment pas récupéré leur état de papes potentiels, de « papabili », membres du Sacré Collège, mais, privés désormais de tout pouvoir, de toute dignité et de tout office, ils eussent été (comme d’ailleurs ils le sont et l’étaient à cause de leur hérésie dès avant leur intronisation) hors de l’Église. Il s’ensuit qu’un sujet accidentellement privé d’une forme adventice, surajoutée, ne retrouve pas nécessairement sa forme antérieure. Pour cette raison non moins que pour celle que nous avons précédemment donnée (§ 14, § 16) la supposition de l’auteur est gratuite. Mais laissons là les inexactitudes et équivoques dont fourmille le système.
À suivre…
Abréviations utilisées dans les références :
G : Mgr M.L. Guérard des Lauriers, o.p.
L : Abbé Bernard Lucien
B : Abbé Hervé Belmont
CASS : « Cahiers de Cassiciacum », Études de sciences religieuses, Assoc. Saint-Herménégilde, Nice 1979-1981
AUT : « La situation actuelle de l’autorité dans l’Église », Documents de catholicité, As. Saint-Herménégilde, Nice, 1985
SLB : « Sous la Bannière », A.M. Bonnet de Viller, 18260 Villegenon
BOC : « Bulletin de l’Occident Chrétien », 92310 Sèvres
CRI : « L’exercice quotidien de la Foi dans la crise de l’Église », Oratoire N-D de la Sainte Espérance, Bordeaux 1984
1. G CASS 1, p. 12 et 16.
2. L AUT p. 9
3. G Cass 1, p. 37.
4. Ibid. p. 36, n° 3.
5. G CASS 1, p. 36, n° 21 – B CRI, p. 22 – L AUT, p. 27.
6. G CASS 1, p. 21.
7. L AUT p. 9 et 11.
8. G SLB, Suppl. au N° 8, Nov/Déc. 1986, p. 10.
9. G CASS 1, p. 36, n° 2.
10. Cardinal Montini, « Religion et travail, » 27 mars 1960, Turin, Doc. Cath. 19/06/1960, n° 1330 – Voir l’étude de ce texte dans la Voie n° 9, p. 13 sq.
11. G CASS 1, p. 107 et 108.
12. L CASS 2, p. 85.
13. Ibid. p. 86.
14. S. Robert Bellarmin, « De Romano Pontifice » Lib. II, cap. XXX.
15. « Déclaration de Mgr Guérard des Lauriers, » BOC n° 84, Octobre 1983.
16. G CASS 1 p. 79 et 82.
17. S.Th. Ia, 12, 8.
18. « De mente vel intentione, utpote per se quiddam est interius, Ecclesia non iudicat ; at quatenus extra proditur iudicare ea debet » Léon XIII, Encycl. « Apostolicæ curæ », 13 septembre 1896, Denz. 3318.
19. « De Romano Pontifice, » op. cit. Lib. II, cap. XXX.
20. Cf. Aristote, « Physique, » II, 2, 194 b 9 et passim.
21. Aristote, « De anima, » II, 2, 414 a 25.
22. S. Augustin, « De natura boni, » XVIII, 18.
23. Xavier Da Silveira, « La Messe de Paul VI : qu’en penser ? » : « C’est une opinion commune que l’élection d’une femme, d’un enfant, d’un dément ou de ceux qui ne sont pas membres de l’Église, c’est-à-dire les non baptisés, les apostats, les hérétiques et les schismatiques, est nulle par la loi divine. »
Sipos-Galos, « Enchiridion luris Canonici » : « Eligi potest (sc P.R.) quodlibet masculum, usu rationis pollens, membrum Ecclesiae. Invalide ergo eligerentur feminæ, infantes, habituali amentia laborantes, non baptizati, hæretici, schismatici. Pour être élevé au Souverain Pontificat il faut donc être « de sexe masculin, avoir l’usage de sa raison et être membre de l’Église. Sont donc invalides les élections de femmes, d’enfants, de déments, de non baptisés, d’hérétiques et de schismatiques ».
Plöchl, « Lexikon für Theologie und Kirche », 1963, T. VIII, col. 60/63 : « Wählbar ist ein getaufter, männlicher, rechtgläubiger Katholik, ausgenomen Unnmündige u. Geisteskranke » Est donc éligible « un catholique baptisé, de sexe masculin, orthodoxe, à l’exception des mineurs et des aliénés ».
Après la doctrine commune des théologiens et canonistes, il convient de rappeler l’enseignement du Magistère. Le pape Paul IV, dans sa Constitution apostolique « Cum ex Apostolatus Officio », du 15 février 1559, définit comme nulle, non valide et de nul effet l’élection d’un homme qui a dévié de la foi catholique. Voir notre étude dans La Voie, N° 6, 7, 9, 10, 11, 12, « Portrait d’un papabile : J.B. Montini ».
24. G CASS 1, p. 88, 107, 108.
25. Ibid. p. 88.
26. L AUT, p. 31.
27. Karol Wojtyla, « Aux sources du renouveau », Étude sur la mise en œuvre du Concile Vatican II, Le Centurion, Paris 1981 – Édition originale parue en langue polonaise sous le titre « U podstaw odnowy, Studium o realizacji Vaticanum II », Krakow 1972.
28. G CASS 1, p. 36, n° 3 et note 21 – L AUT p. 53.
29. G CASS 1, p. 37 et note 22.
30. L CASS 2, p. 86 et passim.
31. G CASS 1, p. 9, 12, 16 et 68 à 71.
32. Ibid. p. 90.
33. Cf. S. Th. 1, 48, 4.
34. L CASS 2, p. 84.
35. L CASS 2, p. 86 – G CASS 1, p. 76 et 78 b) 1.
36. G CASS 1, p. 50.
37. S.Th. I – II, 6, 1.
38. Constitution « Vacantis apostolicæ Sedis », 8 décembre 1945, AAS Pie XII, T. VII, p. 276.
Cap. VII, 101 : « Hoc consensu prestito intra terminum, quatenus opus sit, pendenti arbitrio Cardinalium per maiorem voto- rum numerum determinandun, illico electus est verus Papa, atclue actu plenam absolutamque iurisdictionem supra totum orbem acquirit et exercere potest ».
Cap. VI, 99 : « Electum vero haeredem et Successorem Nostrum rogamus, ne numeris arduitate deterritus ab eodem su- beundo se retrahat, at potius divinae voluntatis consilio humiliter se subiiciat : nam Deus qui imponit onus, manun etiam Ipse supponet, ne ei ferendo sit impar ; is enim qui oneris est auctor, Ipse est administrationis adiutor ; et ne sub magni- tudine gratiae succumbat infirmus, dabit virtutem qui contulit dignitatem. »
39. Voir notre série d’articles « Portrait d’un papabile » dans La Voie, N° 5, 6, 7, 9, 10, 11, 12.
40. S.Th. I-II, 111, 1.
41. Ainsi saint Jean nous dit-il que Caïphe « en qualité de grand Prêtre prophétisa que Jésus devait mourir pour la nation, et non seulement pour la nation, mais encore afin de ramener à l’unité les enfants de Dieu dispersés » (XI, 51, 52), mais, précise l’Évangéliste, Caïphe « ne dit pas cela de lui-même, mais parce qu’il était grand prêtre cette année là » (Ibid.). Nous lisons aussi dans le Catéchisme du Concile de Trente : « Les biens qui sont communs à tous (dans l’Eglise) ne sont pas seulement les dons qui nous rendent justes et agréables à Dieu. Ce sont encore les grâces gratuites, comme la science, le don de prophétie, le don des langues et des miracles et les autres dons de même nature. Ces privilèges, qui sont accordés quelquefois même aux méchants, ne se donnent jamais pour un intérêt personnel, mais pour le bien et l’édification de toute l’Eglise » (Cap. X, § 1O).
On peut encore consulter saint Thomas d’Aquin, S. Th. I-II, 111, 1, sol. 2 et 3.
42. S. Augustin, « De gratia et libero arbitrio, » cap. 17 – S. Th. I-II, 111, 2 – Concile de Trente, sess. VI, cap .7, Denz. 798, 799, 819.
43. S. Augustin, Sermo 169.
44. S. Th. I-II, 111, 4.
45. G CASS 1, p. 48, 49.
46. S. Th. I-II, 110, 4, concl. I-II, 111, 5, sol. 2.
47. S. Thomas d’Aquin, « La grâce, » Ed. du Cerf , Paris 1961, Note explicative de Ch.-V. Héris O.P. n° 55, p. 290, 291.
48. G CASS 1, p. 108 – G CASS 3-4, p. 144.
49. L AUT p. 27 – B CRI p. 22.
50. L AUT p. 28.
51. Ibid. p. 18 et 53.
52. G CASS 1, p. 37.
53. Ibid. p. 22.
54. G CASS 3-4, p. 144.
55. G CASS 1, p. 23.
56. Cf. F.-J. Thonnard, A.A, « Précis de philosophie, » Desclée & Cie, Paris 1960, p. 112.
57. G CASS 1, p. 108.
58. Aristote, « Anal. pr. » II, 16.
59. Régis Jolivet, « Traité de philosophie, » Ed. Emmanuel Vitte, Paris 1965, p. 129 sq.
60. Paul IV, Const. « Cum ex Apostolatus Officio, » 1559.
- Vous pouvez télécharger la Constitution de Pie XII sur la vacance du Siège apostolique et l’élection du Pontife romain, « Vacantis apostolicæ Sedis » en Latin ou en Français.
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Analyse Logique et Théologique de la Thèse Dite de Cassiciacum, ou considérations sur l’état actuel
Pour expliquer la situation actuelle de l’Église face aux agissements hérétiques des derniers prétendus papes, certains ont tenté une explication, c’est la thèse de Cassiciacum. Selon cette thèse ces « papes » seraient matériellement pape, mais pas formellement, et conserveraient un droit à la papauté en cas de conversion. Myra Davidoglou, montre que cette opinion s’oppose aux arguments tirés de la théologie, de la philosophie et de l’histoire. En annexe : La Bulle de Paul IV et autres documents.
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Le débat se poursuit donc ; nous publierons tous les arguments pour une disputatio en toute courtoisie (sans anathème, calomnie, provocation ni animosité etc.) reçus en commentaire ou par eMail…