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L’armure de Dieu : La Foi ; toujours la Foi !
Hier au XXI° dimanche après la Pentecôte, l’Apôtre Saint Paul nous donnait, par sa Lettre aux Éphésiens, — Chap. VI — une grande leçon de Foi… que Dom Guéranger nous explique dans son « Année Liturgique ».
L’armure de Dieu
La Foi – toujours la Foi
« Celui qui, même sur un seul point, refuse son assentiment aux vérités divinement révélées, très réellement abdique tout à fait la foi, puisqu’il refuse de se soumettre à Dieu en tant qu’Il est la souveraine vérité et le motif propre de la foi. »
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Léon XIII, Satis cognitum
L’église [secte] Œcuménique Conciliaire n’a pas la Foi !
Dom Guéranger
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L’Année Liturgique
Le Vingt et Unième Dimanche après la Pentecôte.
ÉPÎTRE.
Lecture de l’Épître du bienheureux Paul, Apôtre, aux Éphésiens. Chap. VI.
Mes Frères, fortifiez-vous dans le Seigneur et dans sa vertu toute-puissante. Revêtez-vous de l’armure de Dieu, afin de pouvoir tenir contre les embûches du diable ; car nous n’avons point à lutter contre des hommes de chair et de sang, mais contre les princes et les puissances, contre les chefs de ce monde de ténèbres, contre les esprits de malice répandus dans l’air. C’est pourquoi prenez l’armure de Dieu, afin de pouvoir résister, au jour mauvais, et demeurer parfaits en toutes choses. Tenez donc ferme, les reins ceints dans la vérité, revêtus de la cuirasse de justice, les pieds chaussés pour marcher dans la voie de l’Évangile de paix ; ayez toujours le bouclier de la foi, sur lequel vous puissiez éteindre tous les traits enflammés de l’esprit mauvais ; prenez aussi le casque du salut, et l’épée spirituelle qui est la parole de Dieu.
La Maternité Divine de Marie
Nous fêtons aujourd’hui la Fête de la Maternité divine de Marie, instituée en 1931 par Pie XI à l’occasion du quinzième centenaire du grand concile d’Éphèse.
Et pour « Croire et Faire ce qui a toujours été Cru et Fait » dans l’Église, nous lirons aussi l’Épître du bienheureux Paul, Apôtre, aux Éphésiens. Chap. V. — avec Dom Prosper Guéranger OSB — pour suivre Celui qui a dit non pas “Je suis la charité”, mais « Je suis la Vérité »…
La Maternité Divine de Marie
En 431, un concile général convoqué à Éphèse proclama et définit le dogme de la Maternité divine de la très Sainte Vierge. Jusque-là, il n’avait jamais été contesté qu’il y avait deux natures en Notre-Seigneur : la nature divine et la nature humaine, mais qu’il n’y a qu’une seule personne. Notre-Dame étant la Mère de l’unique personne de Jésus-Christ, a le droit d’être appelée Mère de Dieu, au même titre que nos mères, qui, bien qu’elles n’aient point formé nos âmes, mais seulement nos corps, sont cependant appelées les mères de l’homme tout entier, corps et âme. Car, si l’homme n’est homme qu’en tant que son âme est unie à son corps, Jésus-Christ n’est réellement Jésus-Christ qu’autant que Sa Divinité est unie à Son Humanité.
En 1931, à l’occasion du quinzième centenaire du grand concile d’Éphèse, Pie XI institua la fête que nous célébrons aujourd’hui.
La Maternité divine de Marie L’élève au-dessus de toutes les créatures. L’Église honore en ce jour cet incomparable privilège accordé à Marie, dogme fondamental de notre sainte religion. Grande est la dignité de la mère ! Mais combien plus digne de vénération est celle de la Mère du Fils de Dieu qui a engendré dans le temps Celui qui est engendré du Père de toute éternité !
« Il y a dans cette maternité, dit saint Thomas, une dignité en quelque sorte infinie, puisqu’Elle a pour Fils Celui que les anges adorent comme leur Dieu et leur Seigneur. Cette suréminente dignité est la raison d’être de Son Immaculée Conception, de Son élévation au-dessus des anges, de la toute-puissance de Son crédit auprès de Dieu. »
Cette élévation donne à Marie une autorité qui doit inspirer notre confiance envers Celle que l’Église appelle Mère de Dieu, Mère du Christ, Mère de la divine grâce, Mère très pure, Mère très chaste, Mère aimable, Mère admirable, Mère du Créateur, Mère du Sauveur.
En nous faisant vénérer ainsi la très Sainte Vierge, l’Église veut susciter en nos âmes un amour filial pour Celle qui est devenue notre propre Mère par la grâce. Marie nous a tous enfantés au pied de la croix. Notre prérogative de frères adoptifs de Jésus-Christ doit éveiller en nos cœurs une confiance illimitée envers Marie qui nous a adoptés sur le Calvaire, lorsqu’avant de mourir, le Sauveur nous a présenté à la “Co-rédemptrice”, en la personne de saint Jean, comme les enfants qu’Il désirait La voir adopter, disant :
« Mère, voilà Votre fils ; fils, voilà votre Mère. »
Ces paroles sont comme le legs testamentaire du Christ.
« Que peut-on concevoir au-dessus de Marie ? demande saint Ambroise, quelle grandeur surpasse celle qu’a choisie pour Mère Celui qui est la grandeur même ? » « Il a plu à Dieu d’habiter en Vous, ô Marie, Lui dit saint Bernard, lorsque de la substance de Votre chair immaculée, comme du bois incorruptible du Liban, le Verbe S’est édifié une maison par une construction ineffable. C’est en Vous, ô Mère unique et bien-aimée qu’Il S’est reposé et qu’Il a versé sans mesure, tous Ses trésors… »