Archive for the ‘année liturgique’ tag
Une importante raison de prier la T.S.V.M. au Jubilé du Puy
Une Importante Raison de Prier la T.S. Vierge Marie au Jubilé du Puy
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L’Islam Manipulée par Israël pour Détruire la Chrétienté
« L’islam est le balai d’Israël » : la stratégie sioniste contre l’Europe…
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l’année liturgique de dom Guéranger
le jeudi de la sexagésime
Dieu promit solennellement à Noé de ne plus employer contre la terre coupable le terrible châtiment du déluge ; mais sa justice l’a contraint plusieurs fois, pour punir les nations révoltées, de recourir à un moyen sévère, et qui présente plus d’une analogie avec le déluge ; il a déchaîné contre les peuples le fléau des invasions ennemies. L’histoire en présente, dans tout son cours, la suite effrayante ; et toujours la divine Providence s’est justifiée dans ses œuvres. Les invasions étrangères ont été toujours amenées par les crimes des hommes, et il n’en est pas une seule qui n’atteste la suprême équité avec laquelle Dieu gouverne le monde.
Nous ne rappellerons point ici la succession de ces grandes catastrophes dont le récit forme, pour ainsi dire, les annales de l’humanité, ces conquêtes, ces extinctions de races, ces pertes de nationalités, ces fusions violentes de peuples, dans lesquelles tout un passé est submergé. Qu’on se rappelle seulement les deux grands faits de ce genre qui ont désolé le monde depuis l’ère chrétienne, et qu’on adore la justice de Dieu.
L’Empire romain avait accumulé les crimes jusqu’au ciel ; l’adoration de l’homme et la licence effrénée des mœurs avaient été portées par son influence au dernier degré dans les nations qu’il avait perverties. Le Christianisme pouvait sauver les hommes dans l’Empire, mais l’Empire lui-même ne pouvait devenir chrétien. Dieu le voua au déluge des barbares, et il disparut sous les flots de l’invasion qui montaient toujours, jusqu’à ce qu’ils eussent couvert les sommets dorés du Capitule. Les farouches exécuteurs de la vengeance céleste avaient eux-mêmes l’instinct de leur mission, et ils prenaient le nom de Fléaux de Dieu.
Plus tard, lorsque les nations chrétiennes de l’Orient, celles qui avaient transmis aux Occidentaux le flambeau de la foi qu’elles ont laissé s’éteindre chez elles, eurent assez fatigué la justice divine par les sacrilèges hérésies dont elles défiguraient l’auguste symbole de la foi, Dieu déchaîna sur elles, du fond de l’Arabie, le déluge de l’Islamisme qui engloutit les chrétientés premières, sans épargner même Jérusalem, teinte du sang et témoin de la résurrection de l’Homme-Dieu. Antioche et Alexandrie avec leurs Patriarcats, s’abîmèrent dans l’ignominie de l’esclavage, en attendant que Constantinople à son tour, ayant lassé la patience divine, devînt elle-même le siège du Croissant.
C’est notre tour maintenant, nations occidentales, si nous ne revenons pas au Seigneur notre Dieu. Déjà les cataractes du Ciel sont entr’ouvertes, et le flot vengeur de la barbarie menace de se précipiter sur nous. Mais aussi, dans notre Europe, toute chair n’a-t-elle pas corrompu sa voie comme aux jours de Noé ? n’avons-nous pas conspiré de toutes parts contre le Seigneur et contre son Christ ? n’avons-nous pas crié comme les nations impies dont parle le Psalmiste : « Brisons leurs liens, et rejetons leur joug loin de nous » (Ps. II) ? Tremblons que le moment ne soit venu, où, en dépit de notre orgueil et de nos fragiles moyens de défense, le Christ irrité, à qui seul les peuples appartiennent, nous régira avec la verge de fer, et « nous brisera comme un vase d’argile » (Ps. II). Le temps presse, profitons du conseil que nous donne le Roi-Prophète : « Servez le Seigneur dans la crainte ; embrassez sa loi, de peur que le Seigneur ne s’irrite, et que vous ne périssiez quand sa colère s’allumera soudain » (Ps. II).
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MYSTIQUE DE L’AVENT
Bonne et sainte année liturgique en ce premier dimanche de l’Avent et bonne lecture sur notre CatholicaPadia Blog.
Après une fin d’année palpitante à différents points de vue, il ne nous reste plus qu’à vous souhaiter, à nous souhaiter, une sainte année nouvelle remplie de grâces !
En n’oubliant pas en effet que tout est grâce, et que tout tourne à bien à ceux qui aiment Dieu et Le servent fidèlement (saint Paul s’adressant aux Romains VIII, 28).
Et pour ceux que les malheurs accablent : « Or j’estime que les souffrances du temps présent ne sont pas dignes de la gloire future qui sera révélée en nous » (le même saint Paul, éclairé par le Saint-Esprit, dans l’Épître aux Romains, VIII, 18).
Travaux pratiques et spirituels : On peut faire chez soi une crèche (vide, bien sûr, sauf un bœuf ou autres moutons et un berger), et faire avancer jour après jour les moutons représentant les membres de la famille qui s’efforcent d’aller rapidement vers Jésus-Enfant…
Je me recommande à vos prières.
(Comme nous le dit l’abbé Jacques-Marie Seuillot)
Mystique de l’Avent
Ce mystère de l’Avènement de Jésus-Christ est à la fois simple et triple. Il est simple, car c’est le même Fils de Dieu qui vient ; triple, car il vient en trois temps et en trois manières.
« Dans le premier Avènement, dit saint Bernard au Sermon cinquième sur l’Avent, il vient en chair et infirmité ; dans le second, il vient en esprit et en puissance ; dans le troisième, il vient en gloire et en majesté ; et le second Avènement est le moyen par lequel on passe du premier au troisième. »
Tel est le mystère de l’Avent. Écoutons maintenant l’explication que Pierre de Blois va nous donner de cette triple visite du Christ, dans son sermon troisième de Adventu : « Il y a trois Avènements du Seigneur, le premier dans la chair, le second dans l’âme, le troisième par le jugement. Le premier eut lieu au milieu de la nuit, suivant ces paroles de l’Évangile : Au milieu de la nuit un cri s’est fait entendre : Voici l’Époux ! Et ce premier Avènement est déjà passé : car le Christ a été vu sur la terre et a conversé avec les hommes. Nous sommes présentement dans le second Avènement: pourvu toutefois que nous soyons tels qu’il puisse ainsi venir à nous ; car il a dit que si nous l’aimons, il viendra à nous et fera sa demeure en nous. Ce second Avènement est donc pour nous une chose mêlée d’incertitude ; car quel autre que l’Esprit de Dieu connaît ceux qui sont à Dieu ? Ceux que le désir des choses célestes ravit hors d’eux-mêmes, savent bien quand il vient ; cependant, ils ne savent pas d’où il vient ni où il va. Quant au troisième Avènement, il est très certain qu’il aura lieu ; très incertain quand il aura lieu : puisqu’il n’est rien de plus certain que la mort, et rien de plus incertain que le jour de la mort. Au moment où l’on parlera de paix et de sécurité, dit le Sage, c’est alors que la mort apparaîtra soudain, comme les douleurs de l’enfantement au sein de la femme, et nul ne pourra fuir. Le premier Avènement lut donc humble et caché, le second est mystérieux et plein d’amour, le troisième sera éclatant et terrible. Dans son premier Avènement, le Christ a été jugé par les hommes avec injustice ; dans le second, il nous rend justes par sa grâce ; dans le dernier, il jugera toutes choses avec équité : Agneau dans le premier Avènement, Lion dans le dernier, Ami plein de tendresse dans le second (1). »
Les choses étant telles, la sainte Église, pendant l’Avent, attend avec larmes et impatience la venue du Christ Rédempteur en son premier Avènement. Elle emprunte pour cela les expressions enflammées des Prophètes, auxquelles elle ajoute ses propres supplications. Dans la bouche de l’Église, les soupirs vers le Messie ne sont point une pure commémoration des désirs de l’ancien peuple : ils ont une valeur réelle, une influence efficace sur le grand acte de la munificence du Père céleste qui nous a donné son Fils. Dès l’éternité, les prières de l’ancien peuple et celles de l’Église chrétienne unies ensemble ont été présentes à l’oreille de Dieu ; et c’est après les avoir toutes entendues et exaucées, qu’il a envoyé en son temps sur la terre cette rosée bénie qui a fait germer le Sauveur.
L’Église aspire aussi vers le second Avènement, suite du premier, et qui consiste, comme nous venons de le voir, en la visite que l’Époux fait à l’Épouse. Chaque année cet Avènement a lieu dans la fête de Noël ; et une nouvelle naissance du Fils de Dieu délivre la société des Fidèles de ce joug de servitude que l’ennemi voudrait faire peser sur elle (2), L’Église, durant l’Avent, demande donc d’être visitée par celui qui est son chef et son Époux, visitée dans sa hiérarchie, dans ses membres, dont les uns sont vivants et les autres sont morts, mais peuvent revivre ; enfin dans ceux qui ne sont point de sa communion, et dans les infidèles eux-mêmes, afin qu’ils se convertissent à la vraie lumière qui luit aussi pour eux. Les expressions de la Liturgie que l’Église emploie pour solliciter cet amoureux et invisible Avènement, sont les mêmes que celles par lesquelles elle sollicite la venue du Rédempteur dans la chair ; car, sauf la proportion, la situation est la même. En vain le Fils de Dieu serait venu, il y a vingt siècles, visiter et sauver le genre humain, s’il ne revenait, pour chacun de nous et à chaque moment de notre existence, apporter et fomenter cette vie surnaturelle dont le principe n’est que de lui et de son divin Esprit. Mais cette visite annuelle de l’Époux ne satisfait pas l’Église ; elle aspire après le troisième Avènement qui consommera toutes choses, en ouvrant les portes de l’éternité. Elle a recueilli cette dernière parole de l’Époux : Voilà que je viens tout à l’heure (3) ; et elle dit avec ardeur : Venez, Seigneur Jésus (4) ! Elle a hâte d’être délivrée des conditions du temps ; elle soupire après le complément du nombre des élus, pourvoir paraître sur les nuées du ciel le signe de son libérateur et de son Époux. C’est donc jusque-là que s’étend la signification des vœux qu’elle a déposés dans la Liturgie de l’Avent ; telle est l’explication de la parole du disciple bien-aimé dans sa prophétie : Voici les noces de l’Agneau, et l’Épouse s’est préparée (5).
Mais ce jour de l’arrivée de l’Époux sera en même temps un jour terrible. La sainte Église souvent frémit à la seule pensée des formidables assises devant lesquelles comparaîtront tous les hommes. Elle appelle ce jour « un jour de colère, duquel David et la Sibylle ont dit qu’il doit réduire le monde en cendres ; un jour de larmes et d’épouvante. » Ce n’est pas cependant qu’elle craigne pour elle-même, puisque ce jour fixera à jamais sur son front la couronne d’Épouse ; mais son cœur de Mère s’inquiète en songeant qu’alors plusieurs de ses enfants seront à la gauche du Juge, et que, privés de toute part avec les élus, ils seront jetés pieds et mains liés dans ces ténèbres où il n’y aura que des pleurs et des grincements de dents. Voilà pourquoi, dans la Liturgie de l’Avent, l’Église s’arrête si souvent à montrer l’Avènement du Christ comme un Avènement terrible, et choisit dans les Écritures les passages les plus propres à réveiller une terreur salutaire dans l’âme de ceux de ses enfants qui dormiraient d’un sommeil de péché.
Tel est donc le triple mystère de l’Avent. Or, les formes liturgiques dont il est revêtu, sont de deux sortes : les unes consistent dans les prières, lectures et autres formules, où la parole elle-même est employée à rendre les sentiments que nous venons d’exposer ; les autres sont des rites extérieurs propres à ce saint temps, et destinés à compléter ce qu’expriment les chants et les paroles.
Remarquons d’abord le nombre des jours de l’Avent. La quarantaine est la première forme qu’ait adoptée l’Église pour cette période ; et cette forme est restée dans le rite ambrosien et chez les Orientaux. Si, plus tard, l’Église Romaine et celles qui la suivent l’ont abandonnée, le quaternaire n’en est pas moins exprimé dans les quatre semaines qui ont été substituées aux quarante jours. La nouvelle Naissance du Rédempteur a lieu après quatre semaines, comme la première Naissance eut lieu après quatre mille années, selon la supputation de l’Hébreu et de la Vulgate.
Au temps de l’Avent comme en celui du Carême, les Noces sont suspendues, afin que les joies humaines ne viennent pas distraire les chrétiens des pensées graves que doit leur inspirer l’attente du souverain Juge, ni les amis de l’Époux (6) de l’espérance qu’ils nourrissent chèrement d’être bientôt conviés aux Noces de l’éternité.
Les yeux du peuple sont avertis de la tristesse qui préoccupe le cœur de la sainte Église par la couleur de deuil dont elle se couvre. Hors les fêtes des Saints, elle ne revêt plus que le violet ; le Diacre dépose la Dalmatique, et le Sous-Diacre la Tunique. Autrefois même, on usait de la couleur noire en plusieurs lieux, comme à Tours, au Mans, etc. Ce deuil de l’Église marque avec quelle vérité elle s’unit aux vrais Israélites qui attendaient le Messie sous la cendre et le cilice, et pleuraient la gloire de Sion éclipsée, et « le sceptre ôté de Juda, jusqu’à ce que vienne celui qui doit être envoyé, et qui est l’attente des nations » (7). Il signifie encore les œuvres de la pénitence, par lesquelles elle se prépare au second Avènement plein de douceur et de mystère, qui a lieu dans les cœurs, en proportion de ce qu’ils se montrent touchés de la tendresse que leur témoigne cet Hôte divin qui a dit : Mes délices sont d’être avec les enfants des hommes (8). Il exprime enfin la désolation de cette veuve attendant l’Époux qui tarde à paraître. Elle gémit sur la montagne, comme la tourterelle, jusqu’à ce que la voix se fasse entendre qui dira : « Viens du Liban, mon Épouse ; viens pour être couronnée, car tu as blessé mon cœur » (9).
Pendant l’Avent, l’Église suspend aussi, excepté aux Fêtes des Saints, l’usage du Cantique Angélique : Gloria in excelsis Deo, et in terra pax hominibus bonœ voluntatis. En effet, ce chant merveilleux ne s’est fait entendre qu’en Bethléhem sur la crèche de l’Enfant divin ; la langue des Anges n’est donc pas déliée encore ; la Vierge n’a pas déposé son divin fardeau ; il n’est pas temps de chanter, il n’est pas encore vrai de dire : Gloire à Dieu au plus haut des cieux ! sur la terre, paix aux hommes de bonne volonté !
De même, à la fin du Sacrifice, la voix du Diacre ne fait plus entendre ces paroles solennelles qui congédient l’assemblée des fidèles : Ite, Missa est ! les remplace par cette exclamation ordinaire : Benedicamus Domino ! comme si l’Église craignait d’interrompre les prières du peuple, qui ne sauraient être trop prolongées en ces jours d’attente.
À l’Office de la Nuit, la sainte Église retranche aussi, dans les mêmes jours, l’hymne de jubilation, Te Deum laudamus. C’est dans l’humilité qu’elle attend le bienfait souverain, et, durant cette attente, elle ne peut que demander, supplier, espérer. Mais à l’heure solennelle, quand, au milieu des ombres les plus épaisses, le Soleil de justice viendra à se lever tout à coup, elle retrouvera sa voix d’action de grâces ; et le silence de la nuit fera place, par toute la terre, à ce cri d’enthousiasme : « Nous vous louons, ô Dieu ! Seigneur, nous vous célébrons ! Ô Christ ! Roi de gloire, Fils éternel du Père ! pour la délivrance de l’homme, vous n’avez point eu horreur du sein d’une faible Vierge ».
Dans les jours de Férié, avant de conclure chaque heure de l’Office, les Rubriques de l’Avent prescrivent des prières particulières qui doivent se faire à genoux : le chœur doit aussi se tenir dans la même posture, aux mêmes jours, durant une partie considérable de la Messe. Sous ce rapport, les usages de l’Avent sont totalement identiques à ceux du Carême.
Toutefois, il est un trait spécial qui distingue ces deux temps : c’est que le chant de l’allégresse, le joyeux Alleluia, n’est pas suspendu durant l’Avent, si ce n’est aux jours de Férie. À la Messe des quatre dimanches, on continue de le chanter ; et il forme contraste avec la couleur sombre des ornements. Il est même un de ces dimanches, le troisième, où l’orgue retrouve sa grande et mélodieuse voix, et où la triste parure violette peut un moment faire place à la couleur rose. Ce souvenir des joies passées, qui se retrouve ainsi au fond des saintes tristesses de l’Église, dit assez que, tout en s’unissant à l’ancien peuple pour implorer la venue du Messie, et payer ainsi la grande dette de l’humanité envers la justice et la clémence de Dieu, elle n’oublie cependant pas que l’Emmanuel est déjà venu pour elle, qu’il est en elle, et qu’avant même qu’elle ait ouvert la bouche pour demander le salut, elle est déjà rachetée et marquée pour l’union éternelle. Voilà pourquoi l’Alleluia se mêle à ses soupirs, pourquoi sont empreintes en elle toutes les joies et toutes les tristesses, en attendant que la joie surabonde à la douleur, en cette nuit sacrée qui sera plus radieuse que le plus brillant des jours.
Dom Guéranger
De l’Avent dans L’Année Liturgique
[1] De Adventu, Sermo III.
[2] Collecte du jour de Noël.
[3] Apoc. XXII, 20.
[4] Ibid.
[5] Ibid. XIX. 7.
[6] Johan. III, 29.
[7] Gen. XLIX, 10.
[8] Prov. VIII, 31.
[9] Cant. V, 8.
LE XI NOVEMBRE. SAINT MARTIN, ÉVÊQUE ET CONFESSEUR.
Philippe de Villiers parle des murs porteurs pour reconstruire et sauver la France..
Voilà le mur fondateur de la France ! Voilà l’exemple à suivre !
Saint Martin le Miséricordieux, Patron de la Nation Franque.
Saint Martin le Miséricordieux, Patron de la Nation Franque, évêque de la ville de Tours, donnez-nous la victoire spirituelle sur l’ennemi.
On le fête le 11 novembre. Il est également fêté, localement, le 4 juillet. Sa ville, Tours, est le siège de la victoire de Clovis. Une portion de son manteau était précieusement conservée dans les trésors du peuple Franc. En 511, le pèlerinage de Tours est déclaré « Pèlerinage de la Gaule » par le Concile d’Orléans réuni par Clovis.
Dom GUÉRANGER
L’Année Liturgique
Le XI Novembre. Saint Martin, Évêque et Confesseur.
3660 églises dédiées à saint Martin au seul pays de France, presque autant dans le reste du monde, attestent l’immense popularité du grand thaumaturge. Dans les campagnes, sur les montagnes, au fond des forêts, arbres, rochers, fontaines, objets d’un culte superstitieux quand l’idolâtrie décevait nos pères, reçurent en maints endroits et gardent toujours le nom de celui qui les arracha au domaine des puissances de l’abîme pour les rendre au vrai Dieu. Aux fausses divinités, romaines, celtiques ou germaniques, enfin dépossédées, le Christ, seul adoré par tous désormais, substituait dans la mémoire reconnaissante des peuples l’humble soldat qui les avait vaincues.
C’est qu’en effet, la mission de Martin fut d’achever la déroute du paganisme, chassé des villes par les Martyrs, mais jusqu’à lui resté maître des vastes territoires où ne pénétrait pas l’influence des cités.
23 avril : Saint Georges, chef et conducteur des armées chrétiennes
Dom Guéranger
Année Liturgique
Le XXIII Avril, Saint George, Martyr.
Couvert de sa brillante armure, monté sur son coursier rapide, et perçant de sa lance le dragon, George se montre aujourd’hui sur le Cycle, comme le valeureux champion du Christ ressuscité. L’Église d’Orient, qui ne l’appelle que le grand Martyr, a transmis de bonne heure son culte à l’Église d’Occident, et la chevalerie chrétienne l’a aimé et honoré comme l’un de ses plus chers patrons. Son martyre eut lieu en ces jours de la Pâque, afin qu’il apparût aux fidèles comme le gardien du glorieux sépulcre, de même qu’Étienne, le Proto-martyr, veille auprès du berceau de l’Enfant-Dieu.
L’Église Romaine n’a pas de Légende sur saint George dans son Office ; on lit en place un passage de saint Cyprien sur les combats des Martyrs. La raison de cette dérogation à l’usage ordinaire est fondée sur une particularité qui remonte jusqu’au V° siècle. En 496, dans un célèbre concile tenu à Rome, le pape saint Gélase donnant le catalogue des livres que les fidèles pouvaient lire sans danger et avec profit, et de ceux qu’ils devaient éviter, signale parmi ces derniers certains Actes de saint George, comme rédigés par un écrivain hérétique et inepte, et défend d’en faire usage. Il existait cependant d’autres Actes du saint Martyr en Orient, totalement différents de ceux qui avaient eu cours à Rome, mais on ne les connaissait pas dans cette ville. Le culte de saint George ne souffrit en rien dans la ville sainte de ce manque d’une Légende véridique. Une Église stationnale, Titre cardinalice, s’y éleva dès les premiers siècles, et subsiste encore sous le vocable de Saint-George-au-Voile-d’or ; mais la Liturgie a continué de porter la trace de la sainte sévérité du canon de Gélase, par l’omission du récit de la vie du Martyr dans son Office.
Les Bollandistes ont eu entre les mains plusieurs copies des Actes proscrits, qu’ils ont trouvés en effet remplis de détails absurdes ; mais ils se sont gardés de les reproduire. Le P. Papebrock a donné en place les véritables Actes, écrits en grec, cités par saint André de Crète, et dans lesquels se développe l’admirable caractère de saint George, qui exerça un haut emploi militaire dans les armées romaines, sous l’empire de Dioclétien. Il fut une des premières victimes de la grande persécution, et souffrit à Nicomédie. Son courage fit une telle impression sur Alexandra, femme de Dioclétien, que cette princesse se déclara chrétienne, et mérita de partager la couronne du saint guerrier.
Bonne et sainte année liturgique !
Hier samedi nous vivions le dernier jour de l’année liturgique, et le Clown blanc de la secte conciliaire s’est encore tristement illustré.
« pape » François s’est recueilli samedi dans la célèbre Mosquée bleue d’Istanbul, au deuxième jour d’un voyage en Turquie musulmane largement consacré au dialogue entre les religions, a constaté un journaliste de l’AFP.
Au côté du mufti qui priait, le faux « pontife » conciliaire s’est livré pendant deux bonnes minutes à une méditation, les yeux fermés, les mains jointes, comme l’avait très symboliquement fait il y a huit ans son prédécesseur Benoît XVI au même endroit.
(©AFP / 29 novembre 2014, 11h03)
En découvrir d’avantage sur le site Contra Nostra Ætate : http://www.nostra-aetate.org/
L’anti-pape conciliaire alla même jusqu’à demander en fin de journée, la bénédiction du patriarche Bartholomaios
Et s’inclina devant lui lors de la prière œcuménique de la vigile de saint André :
Ce dimanche 30 novembre, Fête de Saint André, 1er dimanche de l’Avent nous commençons une nouvelle année.