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De la “résistance”
De la “résistance”
Abbé Jospeh Pfeiffer :
Gladium aut Spes
Lettre ouverte à un évêque désorienté
Open Letter to a confused Bishop ([1])
[Et commentée pour un abbé dans une confusion semblable]
Le 30 novembre 2013, en la fête de Saint André, Apôtre
Depuis Tagbilaan, Philippines
Chers amis et bienfaiteurs,
Beaucoup d’âmes inquiètes ont été réconfortées et ont retrouvés grand espoir, en écoutant Mgr Fellay nous dire que la Fraternité n’a pas changé et que « tout va très bien, Madame la Marquise »
[Note de la traduction : littéralement « tout est va bien au pays du Danemark » (en référence à la phrase célèbre de Shakespeare dans Hamlet qui permet à Monsieur l’abbé Pfeiffer de comparer les dirigeants de Menzingen à la classe dirigeante du Danemark à l’époque de Shakespeare)].
Vraiment, Rien n’a Changé ?
L’IMPASSE DE LA « RÉSISTANCE »
Une nouvelle hérésie : le Williamsonisme
L’IMPASSE DE LA « RÉSISTANCE »
Mgr Williamson – 13 septembre 2014
Ni les libéraux ni les sédévacantistes n’apprécient de s’entendre dire qu’ils sont comme pile et face d’une même monnaie, mais cela est vrai [Il ne suffit pas de l’affirmer pour que cela soit, cette affirmation n’est nullement fondée]. Par exemple, ni les uns ni les autres ne peuvent concevoir une troisième alternative. Voyez par exemple dans sa Lettre à Trois Évêques du 14 avril 2012 comment Mgr. Fellay ne pouvait voir d’autre alternative à son libéralisme qui ne fût le sédévacantisme. Inversement, pour plus d’un sédévacantiste, si quelqu’un accepte que l’un des Papes Conciliaires ait été réellement Pape, alors on ne peut être qu’un libéral, et si quelqu’un critique le sédévacantisme, alors il promeut le libéralisme. Mais pas du tout !
Pourquoi non ? Parce que les uns comme les autres commettent la même erreur qui consiste à exagérer l’infaillibilité du Pape [Quand d’autres ont une fâcheuse tendance à la relativiser]. Pourquoi ? Ne serait-ce pas parce que les uns comme les autres ils sont des hommes modernes, lesquels croient plus dans les personnes que dans les institutions ? Et pourquoi cela devrait-il être un trait de l’homme moderne ? Parce que plus ou moins à partir du Protestantisme, de moins en moins d’institutions ont véritablement recherché le bien commun, tandis qu’elles ont de plus en plus recherché quelqu’intérêt particulier, tel l’argent (ma réclamation contre vous), ce qui diminue bien sûr le respect que nous leur devons. Ainsi par exemple, des hommes bons ont évité, pour un temps, à l’institution pourrie de la banque moderne de produire immédiatement tous ses effets mauvais, mais les banksters pourris actuels ont fini par montrer ce qu’étaient en elles-mêmes, depuis le début, ces institutions que sont le système bancaire de la réserve fractionnaire et les banques centrales. Le Diable est présent dans les structures modernes, grâce aux ennemis de Dieu et des hommes.
Il est donc compréhensible que des Catholiques modernes aient eu tendance à mettre trop de foi dans le Pape et trop peu dans l’Église [Ubi est Petrus ibi Ecclesia], et voilà la réponse à ce lecteur qui me demandait pourquoi je n’écris pas au sujet de l’infaillibilité comme le font les manuels classiques de théologie catholique. Ces manuels sont merveilleux dans leur genre, mais ils ont tous été écrits avant Vatican II, et ils ont tendance à attribuer au Pape une infaillibilité qui appartient à l’Église [Mgr Williamson préfère la banque au banquier]. Par exemple, le sommet de l’infaillibilité peut être présenté dans les manuels comme étant une définition solennelle par le Pape, ou par le Pape avec un Concile, mais dans tous les cas par le Pape. Le dilemme libéral-sédévacantiste en a été une conséquence et en même temps un châtiment de cette tendance à surestimer la personne et à sous-estimer l’institution, car l’Église n’est pas une institution purement humaine. [Elle est même fondée sur Pierre, par la Vérité incarnée qui a prié pour que sa foi ne défaille pas et qu’il puisse confirmer ses frères]
Et cette tendance est erronée parce que, en premier lieu, le Magistère Solennel, en tant que la couche de neige qui recouvre la montagne du Magistère Ordinaire, ne constitue le sommet de cette montagne que dans un sens très restreint – il est totalement soutenu par le sommet rocheux sous-jacent à la neige. Et en second lieu, cela ressort du texte le plus autorisée de l’Église au sujet de l’infaillibilité, à savoir la Définition du Concile vraiment catholique, Vatican I (1870), grâce auquel nous savons que l’infaillibilité du Pape vient de l’Église, et non l’inverse [Erreur grossière, la Primauté a été accordée à Pierre dans les trois domaines : enseignement, gouvernement, sanctification, c’est lui le fondement posé par Jésus-Christ et de ce fondement que vient l’infaillibilité de l’Église]. Lorsque le Pape engage l’ensemble des quatre conditions nécessaires à un enseignement ex cathedra, alors, déclare la Définition, il possède « cette infaillibilité dont le Divin Rédempteur a voulu que son Église ait le privilège lorsqu’elle définit un point de la doctrine ». Mais, évidemment ! D’où pourrait bien venir l’infaillibilité, sinon de Dieu ? [L’infaillibilité est l’assistance du Saint-Esprit qui confirme qu’une vérité appartient à la Révélation, c’est l’impossibilité de tomber dans l’erreur en matière de foi et de mœurs] Les meilleurs parmi les êtres humains – et quelques Papes ont été de très bons êtres humains – peuvent rester exempts d’erreur, c’est-à-dire, être inerrants, mais du moment qu’ils ont le péché originel ils ne peuvent être infaillibles comme Dieu seul peut l’être [Et le baptême, la grâce, l’ordre, la grâce d’état, l’assistance du Saint-Esprit ?]. S’il leur arrive d’être infaillible cette infaillibilité passe par leur humanité, mais en venant de l’extérieur, venant de Dieu, qui choisit de la concéder à travers l’Église catholique, et cette infaillibilité n’a pas besoin de durer plus longtemps que le temps nécessaire pour faire la Définition.
Par conséquent en dehors des moments ex cathedra du Pape, rien ne l’empêche de dire des aberrations telles que celles de la nouvelle religion de Vatican II. Par conséquent ni les libéraux ni les sédévacantistes n’ont besoin ni ne doivent prêter attention à ces aberrations, parce que, comme disait Mgr. Lefebvre, ils ont 2000 ans d’enseignement Ordinairement infaillible de l’Église derrière eux pour juger qu’il ne s’agit là que d’un ensemble d’aberrations. [Et François peut quand même, malgré tout, rester pape un pape faillible, dans une Église infaillible, voilà la nouvelle religion que nous propose Mgr Williamson]
Kyrie eleison.
Survol au-dessus du “nid de coucou tradilandesque” : la confusion y règne en maître !
Survol au-dessus du “nid de coucou tradilandesque” : la confusion y règne en maître !
Les “résistants” empêtrés dans leurs contradictions !
Dans un très (trop) long article, l’organe officiel des “résistants” au ralliement avec Rome (“Avec l’Immaculée”), nous entraine dans un long fleuve mouvementé, voire déchainé de la pensée impétueuse de nos clercs patentés.
En cause, un certain “Mgr” Perez, qui n’est pas évêque (mais pas du tout !) mais est ainsi nommé à titre courtois et honorifique pour avoir rejoint l’Ordre de Saint Jean de Jérusalem !
Nous passerons sur les développements longs et fastidieux de la carrière de ce “clerc”, pour n’y voir qu’un prétexte pour les clercs « résistants » de nous faire, tout au long de cet article, quelques aveux assez croustillants !
« Le train pour Rome va partir… »
Brève…
Il y a seulement quelques semaines le Deuxième Assistant de la Fraternité aurait dit :
« Le train est en partance pour Rome et ceux qui voudront en descendre, en descendront ».
Mgr. Williamson « Commentaire Eleison » – Numéro CCCLXVII – 367
« cochon qui s’en dédit ! »
« cochon qui s’en dédit ! »*
Le site “France Fidèle” a la joie de vous annoncer la naissance de « L’Union Sacerdotale Marcel Lefebvre », union établie hier, le 15 juillet 2014, au couvent dominicain d’Avrillé, dans le but de poursuivre l’œuvre de ce grand archevêque. SE Mgr Richard Williamson a célébré la Messe de consécration à la Très Sainte Vierge de cette Union Sacerdotale ce 16 juillet, fête de Notre-Dame du Mont Carmel.
L’abbé de Mérode a été nommé coordonnateur pour la France.
Nous invitons les fidèles à l’action de grâce pour cet événement majeur dans le combat de la Foi.
France fidèle – Sous l’autorité morale de Mgr Richard Williamson
Le site officiel de la réaction catholique des prêtres de la FSSPX
(http://francefidele.fr/?p=255)
*) « Cochon » est une insulte remontant au Moyen-Âge. En effet, un cochon est par nature un animal sale et répugnant vivant dans la crasse. C’est au XIIIe siècle que cette expression apparaît : celui qui ne respecte pas ses engagements ne vaut pas mieux qu’un porc, un cochon.
– Se dit pour marquer la conclusion d’une affaire, un engagement, etc., celui qui ne respecterait pas la parole donnée serait indigne de respect.
On utilise cette expression pour signifier que les engagements que l’on prend sont inflexibles et qu’aucun point ne sera remis en cause.
Une promesse d’insulte en cas de parole manquée, en quelque sorte.
R. N. Williamson (la voie sans issue) l’avais maintes fois clamé haut et fort…
Il n’a pas l’autorité pour créer un séminaire !!!
Si… si… si… par un miracle quelconque, le Pape François m’appelait la semaine prochaine et me disait :
« — Excellence, vous et moi avons eu nos divergences, mais je vous autorise maintenant à fonder une fraternité. Allez donc de l’avant pour le bien de l’Église.
« — Saint Père, verriez-vous un inconvénient à me mettre cela par écrit et à ce que je vienne à Rome pour y chercher le document signé de votre main ?
« — Mais pas du tout. »
Alors, je sauterais dans le prochain vol pour Rome. Je sauterais dans le prochain vol pour Rome !
Mais je n’ai pas autorité pour cela.
Mgr Williamson, conférence donnée à Post Falls, Idaho (États-Unis) – 1er juin 2014
Faire-part de naissance !!!
Carnet Mondain Du Traditionalisme Bon Chic Bon Genre !
S.E. Mgr Richard Williamson a l’honneur de vous faire part de la naissance d’un nouveau-né :
L’Union Sacerdotale Marcel Lefebvre
(U.S.M.L.)
Le petit bébé est né le 15 juillet 2014, légèrement avant-terme, au sein du Couvent Dominicain d’Avrillé !
Âgé d’à peine trois jours, le nouveau-né se porte bien et a beaucoup crié en sortant du ventre de sa maman ! (sans doute au vu de la situation de l’Église !)
Il semble très précoce et est né avec une ou deux dents….ce qui est rare….
Certains témoins auraient assuré l’entendre babiller avec un fort accent anglais…mais ce ne sont là que témoignages non vérifiés !
Très entouré par les moines du couvent d’Avrillé, notre jeune recrue terrestre se porte pour le moment à merveille, bien que l’on déplore un léger déficit en poids. Ses yeux d’un rouge profond ont fait l’admiration quelque peu surprise des sœurs venues prêter main forte aux moines accoucheurs.
Pour le moment on ignore qui est le père de ce beau petit bébé atypique et non moins résistant, mais la maman a demandé la plus grande discrétion, étant donné qu’elle a préféré accoucher sous X !!!
D’aucuns disent que c’est l’Abbé de Mérode qui se chargera de l’éducation de l’enfant et que Mgr Williamson est d’ores et déjà son parrain.
Notons que cet enfant a un grand demi-frère, beaucoup plus âgé que lui et dont on connaît le père (ce serait parait-il un évêque selon une rumeur persistante… !) ; cet enfant fut baptisé sous le doux nom de FSSPX !
Ayant quelque peu renié son éducation première, cet enfant de la crise donna beaucoup de souci à sa mère, à tel point que cette dernière a rompu tout contact affectif avec ce premier né ! Elle va ainsi pouvoir reporter toute son affection sur le petit dernier !
Les parrains respectifs étant devenus concurrents, il y a fort à parier que, nonobstant les années qui les séparent, ces deux enfants vont se livrer de plus en plus une cruelle bataille… de frères ennemis !!!!
Pour le moment nous nous abstiendrons de répondre à l’appel de Mgr pour une action de grâce en règle.
À l’école du pragmatisme élevé au rang d’un principe par son demi-frère ainé, nous préférons quant à nous observer la croissance de l’enfant dans le calme et l’attentisme.
Sans croire au miracle, nous souhaitons que cet enfant, prisonnier d’un lourd patrimoine génétique, fasse ses preuves et nous dise dans quelques mois dans quel camp il se situe…
C’est pourquoi, nous resterons particulièrement attentifs aux principes d’éducation qui présideront à sa maturation intellectuelle !…
Ce faire-part de naissance, d’un mystérieux Père X, moine dominicain, est rapporté par M. Pierre Legrand afin d’en informer ses fidèles lecteurs.