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Archive for the ‘Courrier des Lecteurs’ Category

WILLY réactive l’opération britannique de “voiture balai” de la tradition

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Un lecteur nous écrit…

WILLY réactive l’opération britannique
de “voiture balai” de la tradition – seconde mâchoire
.

 

Bien entendu cet évêque catholique n’acceptera Jamais de souffler mot sur l’invalidité sacramentelle Intrinsèque Radicale Et Certaine de la nouvelle “consécration épiscopale” de rite latin imposée à l’Église Catholique Romaine par Montini-Paul VI depuis le 18 juin 1968 (constitution apostoliquePontificalis Romani), soit depuis aujourd’hui 45 ans, et la Perte Irrémédiable Du Sacerdoce Sacrificiel sacramentellement valide de Melchisédek de laNouvelle et éternelle Alliancequi en découle à présent pour l’église Conciliaire apostate romaine, et la raréfaction, voire la quasi disparition, actuellement en cours du Sacerdoce Sacrificiel de Notre Seigneur Jésus-Christ sur la surface de la terre.

http://www.rore-sanctifica.org
http://catholicapedia.net/pages_html/Rore-Sanctifica_Benoit.html )

 

Bien entendu, il ne s’agit là apparemment pour Mgr Richard Williamson que d’un point tout à fait secondaire, qu’il est tout à fait inutile, voire inopportun, de seulement évoquer !

Comme si la Foi catholique et son maintien dans le monde ne découlait pas des grâces de Salut du Sacerdoce Sacrificiel Valide deLa Nouvelle et Éternelle Alliance” :

Ce N’Est Pas La Foi Catholique Qui Produit Le Sacerdoce Sacrificiel Valide,
C’Est Exactement L’Inverse !

* * * * *

Lettre Ouverte Aux Prêtres De La Fraternité Saint Pie X

Source : http://www.lasapiniere.info/lettre-ouverte-aux-pretres-fsspx/

Mgr Williamson, Pâques, 31 mars 2013, Santa Cruz, Bresil

Cher confrères,

La publication récente de la Déclaration Doctrinale adressée le 15 Avril de l’année dernière par le Conseil Général de la Fraternité Saint Pie X aux autorités de l’Église à Rome confirme nos pires craintes. Il nous a fallu attendre presque un an pour savoir ce qu’elle contenait. Elle prouve une fois pour toutes que les chefs actuels de la Fraternité entendent la mener dans une direction tout autre que celle tracée pour elle par Mgr. Lefebvre, pour l’approcher des idées et des buts de Vatican II.

Vous êtes peut-être happés par le ministère quotidien, mais cette Déclaration doit retenir votre attention sérieuse. Elle signifie que les âmes dont vous êtes en tant que prêtres responsables sont soumises, à travers vous-mêmes, à des Supérieurs qui entendent les mener, avec vous-mêmes, envers et jusque dans la grande apostasie des temps modernes. On se rappelle que ce sont les supérieurs qui font les sujets et pas l’inverse. En effet, n’avons-nous pas récemment vu bon nombre de prêtres de la Fraternité, l’un après l’autre, renoncer au combat de la Foi tel que Mgr. Lefebvre le menait, pour se laisser aller à suivre le courant très fort et très différent qui coule, depuis des années, d’en haut de la Fraternité jusqu’en bas ?

Une analyse détaillée de la Déclaration ne fera que confirmer le danger caché dans chacun de ces dix alinéas, danger seulement esquissé ci-dessous :

I

La fidélité promise à « l’Église catholique » et aux « Pontifes romains » se laisse aujourd’hui facilement égarer vers l’église conciliaire en tant que telle, et vers les Pontifes conciliaires. Il faut des distinctions pour enlever l’ambiguïté.

II

Accepter ce qu’enseigne le Magistère dans Lumen Gentium # 25 peut facilement entraîner l’obligation de croire aux doctrines de Vatican II, vu surtout que la Déclaration cite en note la Profession de Foi établie par Rome en 1989.

III

1. Accepter ce qu’enseigne le troisième chapitre de Lumen Gentium sur le Collège des Évêques, signifie, malgré la « Nota Prævia », s’ouvrir à la mortelle collégialité du Concile et à la démocratisation de l’Église.

2. Reconnaître le Magistère comme seul interprète authentique de la Révélation court le risque grave de soumettre la Tradition au Concile, surtout lorsque l’interprétation de toute différence entre les deux comme étant une rupture est à rejeter (voir III, 5 ci-dessous).

3. Définir la Tradition comme « la transmission vivante de la Révélation » est très ambiguë, ambiguïté que viennent confirmer les paroles vagues sur l’Église et la citation du Verbum Dei #8 qui suivent, également ambiguës.

4. Proposer que Vatican II doive « éclairer » la Tradition en « l’approfondissant et explicitant » est tout à fait Hégélien (depuis quand les contradictoires s’explicitent-ils au lieu de s’exclure ?), et il risque de distortionner la Tradition pour l’adapter aux multiples erreurs du Concile.

5. Affirmer que les nouveautés de Vatican II doivent être interprétées à la lumière de la Tradition, mais que toute interprétation qui impliquerait qu’il y a rupture entre les deux est à rejeter, c’est de la plus pure folie (toutes les chemises doivent être bleues, mais toute chemise d’une autre couleur est à prendre pour bleue !). Cette folie n’est pas autre que celle de « l’herméneutique de la continuité » de Benoit XVI.

6. Accréditer les nouveautés de Vatican II comme étant matière légitime de discussion théologique, c’est sous-estimer gravement leur nocivité. Elles ne sont bonnes qu’à condamner.

7. Juger que les nouveaux Rites sacramentaux furent légitimement promulgués favorise gravement l’erreur. Le Nouvel Ordre de la Messe est beaucoup trop nocif au bien commun de l’Église pour être une vraie loi.

8. « Promettre de respecter » comme faisant partie du droit de l’Église le nouveau Code du Droit Canon, c’est respecter un certain nombre de lois soi-disantes qui sont directement contraires à la doctrine de l’Église.

Chers confrères, quiconque étudie ces alinéas dans le texte original doit conclure que leur auteur ou auteurs ont renoncé au combat de Mgr. Lefebvre pour la Tradition, et sont passés dans leur esprit au camp de Vatican II. Voulez-vous qu’avec vos ouailles vous soyez formés par de tels Supérieurs ?

Et qu’on ne vienne pas nous dire que les deux premiers alinéas de la Déclaration et les trois derniers suivent de près le Protocole signé par Mgr. Lefebvre le 5 mai, 1988, en sorte qu’elle reste fidèle au Fondateur. Tous nous savons que le 6 mai il a répudié ce Protocole, parce qu’il s’est rendu compte lui-même que trop de concessions y étaient faites pour que la Fraternité pût continuer de se battre pour la Tradition.

Qu’on ne dise pas non plus qu’il n’y plus de danger puisque la Déclaration a été « retirée » par le Supérieur Général. Cette Déclaration est le fruit empoisonné de toute une mentalité libérale au sommet de la Fraternité, mentalité qui n’a pas été avouée, encore moins rétractée.

Une troisième erreur est de dire qu’il n’y plus de problème, puisque aucun accord n’a été signé avec les apostats de Rome. De fait le problème est moins l’accord lui-même que le désir d’un accord qui obtiendrait pour la Fraternité la reconnaissance officielle, et ce désir-là est toujours présent. Suivant tout le monde moderne et l’église conciliaire, les chefs de la Fraternité semblent n’avoir plus aucune notion de la primauté de la vérité, en particulier de la vérité catholique.

Chers confrères, il faut supporter ce qu’on ne peut pas changer. Les chefs aveugles sont un châtiment de Dieu. Mais le moins que vous puissiez faire en face de cette Déclaration désastreuse, c’est de l’étudier pour vous-mêmes avec tout ce qui l’a précédé, sinon vous allez perdre votre Fraternité sans vous en rendre compte, tout comme la masse des catholiques ont perdu leur Église suite à Vatican II. Et une fois que vous aurez bien compris pour vous-mêmes toute l’étendue du désastre, vous devrez dire la vérité à vos ouailles de la Fraternité, à savoir le danger auquel leurs Supérieurs exposent leur foi et partant leur salut éternel. Il y va de la Foi.

À tous les membres que nous sommes de cette Fraternité dont Mgr Lefebvre a fait une forteresse mondiale de la Foi, Notre Seigneur pose la question de Jean VI, 67 : « Voulez-vous vous aussi me quitter ? »

Et à tous et à chacun d’entre vous j’offre la bénédiction épiscopale de votre serviteur dans le Christ,

+Richard Williamson,

Nova Friburgo,    Jeudi Saint,  2013.

Courrier des Lecteurs : Le début des châtiments ?

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Avis d’un lecteur :

Avant-hier, le 10 février (c’est-à-dire la veille de l’annonce de la démission de B16 !), sur son forum Fecit, en réponse à un message (convenu ?) d’un intervenant intitulé « Ambiance morose… ou fin de règne », le trise sire Ennemond (disciple des abbés Celier et Lorans, agents occultes du Vatican), écrit cette chose étrange :

 

« Et le Saint Esprit ?

Pas de désespoir, ce n’est pas chrétien.

Nous risquons de traverser ces prochains jours des zones de turbulence, ce n’est pas le moment de déprimer, mais de garder l’équilibre et de mettre sa ceinture : Amour de la foi, de la Tradition, de la vérité, des dogmes, sans pour autant brader l’un d’entre eux : la primauté de Pierre, même si nous nous faisons crosser par quelques-uns de ses représentants ».

 

Il ne dit pas « ces prochains mois » ou « ces prochaines années » mais « ces prochains jours » !

 

http://www.fecit-forum.org/forum.php?id=25147

 

En 2012, des rumeurs avaient été lancées sur un futur assassinat de Ratzi.

Assassinat ou pas, le « pontificat » de Benoît 16 prendra donc fin le 28 février.

Le « conclave » de faux cardinaux se réunira ensuite 15 à 20 jours après, soit entre le 15 et 20 mars.

 

Pendant ce temps-là, le 20 et 21 mars Obama se rendra en visite en Israël, essentiellement pour parler de l’Iran.

Certes, les US se disent encore réticents pour des frappes contre l’Iran mais le vice-président, Joe Biden, déclara lors de sa visite à Paris lundi dernier que « la fenêtre diplomatique se referme ».

 

Il suffirait donc d’un acte de provocation délibéré du Mossad (déguisé en « attentat islamique ») au moment de la visite d’Obama en Israël pour décider les US à attaquer la Syrie et l’Iran immédiatement.

L’embrasement de la région (et du monde ?) empêcherait alors le déroulement du « conclave » laissant les catholiques « una cum » désemparés.

 

Le début des châtiments ?

 

Le Vatican [de l’anti-pape Ratzinger] ouvert à des “droits civils” pour les couples gays

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Dans le courrier des Lecteurs nous recevons ce message :

Bonjour à tous,

Il serait bon de faire parvenir cet article à Mgr Fellay, qu’il soit au courant de la vraie nature de Vatican II et des intentions papales.

 

06/02/2013 11:09:31
Un nouvel article sur le blog www.brujitafr.fr

Le Vatican ouvert à des « droits civils » pour les couples gays

© epa. Pour la première fois, un ministre du pape a encouragé mardi la reconnaissance de droits pour les couples non mariés, homosexuels ou non, tout en réaffirmant l’opposition absolue et sans…
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Le Vatican ouvert à des « droits civils » pour les couples gays

© epa.

 

Pour la première fois, un ministre du pape a encouragé mardi la reconnaissance de droits pour les couples non mariés, homosexuels ou non, tout en réaffirmant l’opposition absolue et sans ambiguïté de l’Église au mariage gay.

 

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Le monde politique doit trouver des « solutions de droit privé » et aménager des « perspectives patrimoniales » pour les couples non mariés qui sont toujours plus nombreux et divers au point de former une véritable « archipel », a déclaré le « ministre » de la Famille du Saint-Siège, Mgr Vincenzo Paglia, dont les propos ont été rapportés mardi par le journal catholique Avvenire.

« Dans le cadre de l’actuel code civil et patrimonial, des solutions peuvent être trouvées dont il faut tenir compte, soit au plan patrimonial, soit pour faciliter les conditions de vie afin d’empêcher que des injustices frappent les plus faibles », a dit Mgr Paglia. « Qu’il y ait des droits individuels à garantir est évident », a-t-il ajouté.

Il répondait à des journalistes sur la position de l’Église face aux différentes formes de foyers – couples non mariés, gays ou non, divorcés remariés, mères célibataires notamment – devenues très courantes et que vivent de nombreux catholiques.

Une question brûlante pour le Vatican, alors que le parlement français est en train d’approuver la légalisation du mariage et de l’adoption par les couples gays, malgré l’opposition des chefs des principales religions de France. Le sujet préoccupe d’autant plus le Saint-Siège que des réformes sont discutées ou votées non seulement en Europe et aux États-Unis, mais aussi en Amérique Latine. Le sujet monte aussi en Asie.

Le pape lui-même a exprimé sa désapprobation, pour des raisons religieuses et « anthropologiques » au nom de la « loi naturelle ». Mgr Paglia, de la communauté de Sant’Egidio, dirige depuis l’an dernier l’important ministère de la Famille, et aborde cette problématique complexe avec un esprit et un vocabulaire plus ouverts et modernes que ses prédécesseurs.

Mgr Paglia a rappelé l’opposition totale à l’adoption par les couples gays : « l’Église, a-t-il expliqué, connaît le prix des fragilités familiales qui est surtout acquitté par les enfants (nés ou non), les personnes âgées, les malades. Des transformations, importantes même, de l’institution familiale ont eu lieu à différentes époques, mais jamais on n’avait abandonné son « génome », c’est-à-dire une institution formée par un homme, une femme et des enfants », a-t-il dénoncé.

Lundi, un autre prélat, Mgr Rino Fisichella, « ministre » de la Nouvelle évangélisation, avait souligné la nécessité de trouver des réponses à ces réalités sociétales : « le législateur doit apporter des réponses à certaines exigences qui auparavant ne se posaient pas ».

« Autre chose est d’imposer une loi comme en Espagne, en France au Portugal sans un minimum de débat », a-t-il distingué. Mgr Paglia s’est aussi opposé à toute forme de discrimination contre les homosexuels, notamment du Moyen-Orient et d’Afrique, où leur relation est parfois passible de la peine de mort : si « dans certains pays », l’homosexualité est considérée comme un « délit », « je voudrais que cela soit combattu ».

Les associations homosexuelles italiennes se sont montrées partagées. Le président de Gaynet, Franco Grillini, a relevé que « pour la première fois un haut prélat reconnaît qu’il y a aussi des droits des couples homosexuels et que, dans de nombreux pays, l’homosexualité est un délit ».

Malgré le ton bienveillant de Mgr Paglia, Flavio Romani, président d’Arcigay, relève le nouveau « non » de l »Église au mariage entre personnes de même sexe, alors même que cette réforme « engrange des voix favorables dans l’opinion publique ».

L’affirmation par ce prélat de Curie que des solutions civiles hors mariage doivent être trouvées pour ces formes d’union n’est pas révolutionnaire, et ne concerne pas seulement les couples gays, observe-t-on.

Le Vatican exprime sa reconnaissance d’une nécessaire protection de ces situations multiples, tout en maintenant que le mariage chrétien homme/femme, indissoluble et pour la vie, est la seule solution catholiquement conforme. Il continue d’appeler les catholiques à s’y engager.

Source : www.7sur7.be

 * * *

Autre message reçu :

Le « Mariage » vu par notre notre apostat.

Crime sémantique et sacrilège de l’emploi du mot « MARIAGE » – confirmé le 3 février 2013 au Palais Bourbon par C. Taubira.

Une analyse brève mais magistrale de notre ami sur le mot « MARIAGE »
utilisé pour désigner l’union de tout couple sans distinction de sexe, homo ou hétérosexuel (cf. l’intervention démentielle et manifestement satanique du 3 février 2013 de C. TAUBIRA, à Versailles, au Palais Bourbon).

Un coup monté ! – « une synagogue de Satan plutôt ! » : Apocalypse, 2 : 9 (et cf. 3 : 9) : les maîtres de la franc-maçonnerie.

 

Mais qui parle du crime sémantique et sacrilège de l’emploi du mot « MARIAGE » ? Pratiquement personne… même chez les prêtres… alors que le simple changement de mot nous aurait évité cette énorme manif manipulée par la Synagogue… Rendons à César-socialiste ce qui lui appartient et laissons les païens (homos ou non) s’ « UNIR » autant qu’ils le souhaitent devant M. le maire ! À Dieu seul le jugement et chacun sera rétribué selon ses œuvres.

Après tout, il y a une logique révolutionnaire intrinsèque à la profonde déchristianisation de nos pays européens et à l’éclipse de l’Église.

Souvenons-nous que rien n’arrive sans la permission de Dieu ! Il me semble qu’une immense part de nos bons « catholiques » sont en déni de cela… Nos socialistes ne font que se mettre à la remorque de cette « évolution »!…

Le divorce (maçonnique) et la contraception quasi obligatoire ont voilé pour longtemps le caractère sacré du mariage qui est avant tout un sacrement. Mais que sont devenus les sacrements de nos jours dans la secte ?

Une coquille vide…

Avez-vous remarqué la profonde aberration que recouvre l’expression « mariage pour tous » ? Nos sociétés laïcisées sont en train d’atteindre le point de non retour de la folie planifiée. Bien sûr cela est voulu en haut lieu… Il s’agit de restructurer entièrement la mentalité archaïque de l’homme en un homme « nouveau » (caricature diabolique de l’Homme Nouveau chrétien), celui qui a pris la place de Dieu en brandissant le « non serviam » de Lucifer ! La banalisation et la désacralisation du mot »mariage » nous montrent à l’évidence son origine préternaturelle…

Un sacrement en remplace un autre. Il y a une raison profonde à garder la coquille pour mieux faire passer la pilule car même les païens, même les « athées », même les homosexuels ont besoin de sacré ! C’est dans la nature profonde de l’homme. Les révolutionnaires ont compris cela depuis bien longtemps…

Le sacrement républicain du « mariage pour tous » viendra tout naturellement remplacer le vieux concept catholique et cette sécularisation gardera ce qui dans la coquille vide garde au plus profond des mentalités un caractère sacré ! L’emploi indifférencié (ou presque !) des mots union ou mariage permet, subliminalement, de contenter toutes les sensibilités (!) dans leur approche personnelle de la notion (revisitée) du sacré.

La nature profonde d’une manifestation extérieure (de rue) étant toujours basée sur la force du nombre, il y a des affinités profondes entre ce genre d’action et la religion démocratique que même le nombre ne réussit pas toujours à impressionner ! Là encore, les forces d’En-Bas y trouveront toujours leur compte, sans compter sur la vulgarité qui est la marque presqu’obligatoire de tout phénomène de groupe et a fortiori de foule… Je pense particulièrement à tous ces enfants entraînés dans ce marasme humain…. Ce qui tend encore à prouver qu’il n’y a plus d’innocence préservée même au sein des « catholiques ».

Vous allez me trouver sans doute bien sévère mais je ne vois pas d’autre analyse possible pour le temps présent.

Courrier des Lecteurs : RP Jean…

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Suite à notre article « Encore un coup d’épée dans l’eau ! ! ! » nous avons reçu de nombreux messages de lecteurs se désolant des contradictions du Père Jean.

Il dit croire à La Salette et il fait bien… mais ne l’applique pas : ROME À PERDU LA FOI, L’ÉGLISE ÉCLIPSÉE !

Résister en face des autorités, certes pour des erreurs ou des fautes PERSONNELLES, pas pour des hérésies pertinaces qui ont TOUT DÉTRUIT DEPUIS DES DÉCENNIES MAINTENANT.

Il raisonne avec ses pieds !

* * *

La conclusion :

je n’entends pas remettre en cause la fonction, l’autorité et le respect des Pasteurs incriminés, n’ayant aucune compétence pour juger leurs personnes, et je prie aussi pour eux, Pape et évêques, comme responsables devant Dieu de nos âmes sur lesquelles ils ont juridiction ordinaire.

Adieu monde cruel ! Où ont-ils appris le principe de non-contradiction !

* * *

Ma conclusion rectifiée, saluons quand même son courage et son honnêteté vis-à-vis des fidèles et prions pour lui.

EN CONCLUSION

« Il me faut préciser que si je réprouve toutes ces nouveautés malsaines et plus ou moins hérétiques, je n’entends pas remettre en cause la fonction, l’autorité et le respect des Pasteurs incriminés, n’ayant aucune compétence pour juger leurs personnes [je m’en tiens à ce que déclarait Mgr de Castro-Mayer la veille des sacres : « nous n’avons plus de pape » ; ainsi qu’à ce que déclarait Mgr Lefebvre à propos du cardinal Ratzinger et de sa conception du Magistère : « Il quitte l’Église »], et je prie aussi pour eux, Pape et évêques, comme responsables devant Dieu de nos âmes [pour qu’ils reviennent à la vraie foi] sur lesquelles ils ont juridiction ordinaire [n’étant pas dans l’Église, car ne professant pas la foi catholique, ils n’ont, de ce fait, aucune juridiction]. ?ais avec St Paul, St Thomas d’Aquin et St Robert Bellarmin, j’estime en conscience que si ces autorités portent gravement dommage à l’Église dans sa Foi [Le Souverain Pontife ne peut en aucune manière porter dommage à la Foi, car de par sa mission il doit confirmer ses frères, cela est de Foi], non seulement il est permis, mais c’est un devoir de leur résister en face en leur disant publiquement qu’elles ne marchent plus droit selon l’Évangile, et de leur désobéir en tout ce qu’elles cherchent à nous imposer de contraire à Dieu. »

 

Written by Cave Ne Cadas

décembre 6th, 2012 at 8:26 am

Courrier des Lecteurs : 50 ANS DE MISÉRICORDE

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Suite à notre article d’hier sur les cinquante ans de Vatican d’Eux, nous avons reçu ces trois citations de Jean 23 lors du Discours d’ouverture de ce Conciliabule :

50 Ans de Miséricorde pour l’erreur et pour les fausses doctrines ou l’abandon du combat doctrinal, de l’ascèse de l’intelligence pour la ruine et « l’autodémolition » de la Sainte Église.

« L’Église n’a jamais cessé de s’opposer à ces erreurs. Elle les a même souvent condamnées, et très sévèrement. Mais aujourd’hui l’Épouse du Christ préfère recourir au remède de la miséricorde plutôt que de brandir les armes de la sévérité. Elle estime que, plutôt que de condamner, elle répond mieux aux besoins de notre époque en mettant davantage en valeur les richesses de sa doctrine. » 12 octobre 1962 Jean XXIII Discours d’ouverture du Concile

 

Le patrimoine commun des hommes ou l’utopie qui tue

« Le XXIe concile œcuménique – qui bénéficiera de l’aide efficace et très appréciable d’experts en matière de science sacrée, de pastorale et de questions administratives – veut transmettre dans son intégrité, sans l’affaiblir ni l’altérer, la doctrine catholique qui, malgré les difficultés et les oppositions, est devenue comme le patrimoine commun des hommes. Certes, ce patrimoine ne plaît pas à tous, mais il est offert à tous les hommes de bonne volonté comme un riche trésor qui est à leur disposition. Cependant, ce précieux trésor nous ne devons pas seulement le garder comme si nous n’étions préoccupés que du passé, mais nous devons nous mettre joyeusement, sans crainte, au travail qu’exige notre époque, en poursuivant la route sur laquelle l’Église marche depuis près de vingt siècles. Nous n’avons pas non plus comme premier but de discuter de certains chapitres fondamentaux de la doctrine de l’Église, et donc de répéter plus abondamment ce que les Pères et les théologiens anciens et modernes ont déjà dit. Cette doctrine, Nous le pensons, vous ne l’ignorez pas et elle est gravée dans vos esprits. (…) Ce qui est nécessaire aujourd’hui, c’est l’adhésion de tous, dans un amour renouvelé, dans la paix et la sérénité, à toute la doctrine chrétienne dans sa plénitude, transmise avec cette précision de termes et de concepts qui a fait la gloire particulièrement du concile de Trente et du Ier concile du Vatican. (…) Il faut que cette doctrine certaine et immuable, qui doit être respectée fidèlement, soit approfondie et présentée de la façon qui répond aux exigences de notre époque. En effet, autre est le dépôt lui-même de la foi, c’est-à-dire les vérités contenues dans notre vénérable doctrine, et autre est la forme sous laquelle ces vérités sont énoncées, en leur conservant toutefois le même sens et la même portée. » Jean XXIII Gaudet Mater Ecclesia, 11 octobre 1962

 

Le Nouvel Ordre Mondial des prophètes de bonheur

« Dans l’exercice quotidien de notre ministère pastoral il nous faut souvent entendre, à notre grande tristesse, ceux qui bien qu’enflammés de zèle n’ont pas beaucoup de jugement ou de sens de l’équilibre. Pour eux le monde moderne n’est que trahison et ruines. Ils prétendent que cette époque est bien pire que les précédentes – et l’histoire est pourtant la grande maîtresse de cette vie. Ils se conduisent comme si l’ère des précédents conciles œcuméniques avait vu le triomphe parfait de l’idée et de la cause chrétienne et comme si la liberté religieuse n’avait jamais été comprise dans le passé. Nous nous sentons obligé de dire notre désaccord avec ces prophètes de malheur qui ne font qu’annoncer des catastrophes – comme si la fin du monde était imminente. Et pourtant aujourd’hui la Providence nous guide vers un nouvel ordre des relations humaines qui, grâce à l’effort humain dont il dépasse toutefois largement les espérances, nous vaudra la réalisation d’espérances encore plus grandes et dont nous n’osons même pas rêver ; de cette façon, les oppositions humaines elles-mêmes peuvent conduire au bien même de l’église » Jean XXIII : Allocution Gaudet Mater Ecclesia 11 octobre 1962

* * *

Nous vous rappelons qu’ Angelo Giuseppe Roncalli, alias Jean XXIII, était Franc-Maçon…

Un franc-maçon est excommunié et est hérétique.

Léon XIII : le Christianisme et la Franc-Maçonnerie sont essentiellement inconciliables, si bien que, s’agréger à l’une, c’est divorcer de l’autre… Aucun catholique, s’il veut rester digne de ce nom et avoir de son salut le souci qu’il mérite, ne peut, sous aucun prétexte, s’affilier à la secte des francs-maçons

Pie XI  : Toute collaboration avec des non Catholiques est interdite

Paul III : Personne ne peut changer les rituels approuvés par l’Église
Clément V :  Les religieux ne doivent pas porter l’habit du monde
Léon le Grand : Les Religieux devraient être différenciés des laïcs

Pie IX : L’État doit interdire les religions non Catholiques
Grégoire XVI : Les méchants pensent que “ la Foi quelle qu’elle soit ” conduit au ciel
Clément V :  Les fausses religions sont sacrilèges et implantées par le diable
Léon XIII : Tous les hérétiques sont hors de la Communion Catholique et hostiles à l’Église
Léon X : Il n’y a absolument aucun Salut en dehors de l’Église
Grégoire XVI : La liberté religieuse traite la révélation avec mépris
Clément V : La vraie liberté ne peur être trouvée que dans l’Église Catholique
Pie IX : Le droit à la liberté religieuse pour tous est une hérésie

Pie VI  : Hérésie : La langue vernaculaire devrait être utilisée dans la liturgie
Pie VI : Introduire à la Messe le langage populaire est démoniaque
Paul III : Personne ne peut changer les rituels approuvés par l’Église
St. Pie V :  Nous interdisons à perpétuité tout nouveau rituel à la Messe
St. Pie V : Quiconque change la Messe encourt la colère Divine
St. Pie X : L’Église ne peut toucher à la substance des sacrements
Pie VI : Le rituel de la Messe devrait être simplifié : c’est une hérésie !
Paul IIIQuiconque change le Sacrement de Confirmation, qu’il soit anathème
Paul III : Quiconque change le Sacrement de Baptême, qu’il soit anathème
Paul III  : Quiconque change le sacrement de Mariage, qu’il soit anathème
Grégoire XVI : Il est absurde et outrageant de dire que l’Église a besoin de renouveau
St. Pie X : L’Évolution des Dogmes est une erreur des Modernistes

St. Pie X : Les Modernistes soutiennent que tout en religion évolue
St. Pie X : L’Évolution est la doctrine des Modernistes

Pie XI : L’œcuménisme abandonne la religion divinement révélée
Pie XI :  Encourager l’œcuménisme, c’est rejeter la vraie religion
Pie XI : L’œcuménisme ne peut en aucune façon être approuvé par les Catholiques
Pie XI : L’œcuménisme déforme la véritable idée de la religion et de ce fait la rejette

Pie XI : Les modernistes disent : L’Église s’est trompée
Clément V : C’est une grave offense de ne pas exterminer l’hérésie

Pour en savoir plus… lire les très bons articles de notre confrère Sédévacantiste, pour rester CATHOLIQUE ! : www.catholique-sedevacantiste.com

et Infiltrations Maçonniques dans l’Église du site www.barruel.com

Solennité de Notre-Dame du Rosaire

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En ce mois du Rosaire, aimons le Rosaire !

…à l’exemple d’un de nos lecteurs que nous remercions pour son poème en quinze sonnets à la gloire du Rosaire.

MÉDITATION DU
SAINT ROSAIRE

 

Mystères joyeux

Dans un logis niché au cœur de Nazareth,
La tendre jouvencelle occupée à prier
Se retourne à demi et reste stupéfaite :
Un être de lumière se tient agenouillé.
 
« Salut, pleine de Grâce », dit l’ange Gabriel
Avant que d’exposer l’objet de sa visite.
Marie, d’abord craintive, se rassure très vite,
Et répond humblement à ce divin appel.
 
Son merveilleux fiat nous vaut un Rédempteur,
Car cette fille d’Ève, exemple de douceur,
Était prédestinée à Lui donner naissance.
 
Pour l’Incarnation, son Dieu l’a façonnée
En sorte que, conçue par Lui sans le Péché,
Elle soit digne d’être, un jour, Arche d’Alliance…
Ce soir, Élisabeth, enceinte de six mois
Accueille sa cousine venue pour l’assister.
Le salut de Marie lui cause de la joie,
Car l’enfant qu’elle porte en est tout agité.
 
Elle reçoit ainsi la révélation
Du destin de la Femme dont les chastes entrailles
Portent l’espoir des hommes dans l’immense bataille
Qui doit lever, d’Adam, la malédiction.
 
Le Précurseur, en elle, est soudain sanctifié
Pour annoncer l’Agneau d’une âme purifiée
Et verser sur Son Front l’eau sainte du Jourdain.
 
Marie, à cet accueil, répond « Magnificat »,
Sommet de tous les psaumes, louange délicate
Prouvant que le Messie est bien en Son jardin.
 
Les auberges sont combles ici, à Bethlehem,
Où Joseph et Marie vont au recensement.
De la gestation est arrivé le terme,
Et voici qu’est venu le temps du dénuement.
 
Dans une étable sombre, à défaut de palais,
Marie s’étend, bien lasse, et anoblit ce lieu,
Car le Sauveur paraît, charmant et radieux,
Qu’elle revêt de langes et nourrit de son lait.
 
Des bergers, assemblés, pressentent le Mystère
En voyant une étoile et sa vive lumière
Baigner le paysage d’Amour et d’Espérance.
 
Au cœur de la Judée, en cette nuit glaciale,
S’ouvre sans tintamarre la voie toute royale
De la Rédemption, présent de l’Indulgence.
 
La Vierge, bien que pure comme son premier-né,
Est tenue par la Loi de le porter au Temple,
Et Joseph, son époux, vient de les y mener.
Le vieillard Siméon, intrigué, les contemple.
 
Le regard inspiré, il aborde, fervent,
Ce Nourrisson perdu dans le grand sanctuaire.
Il Le prend dans ses bras d’un geste visionnaire
Et Le tend vers le Ciel tout en prophétisant.
 
À grands traits, il prédit le destin du Messie,
Ses travaux salutaires, Ses épreuves aussi,
Et le glaive cruel qui percera Sa Mère.
 
Jésus sera un signe de contradiction
Parce que Son chef-d’œuvre, l’ardue Rédemption,
Ne sera reconnu que des fils de Lumière.
 
Au retour de la Pâque, on a l’âme légère.
Joseph croit que Jésus accompagne Marie,
Qui pense que l’Enfant est gardé par Son père,
Et tous deux, séparés, cheminent sans souci.
 
Mais le soir, au bivouac, ils ne retrouvent pas
Celui que, chaque jour, ils comblent de leurs soins.
On Le cherche partout, on fouille les recoins.
Le glaive prophétique se fait sentir déjà…
 
Ulcérés par l’absence de leur Trésor suprême,
Ils reviennent ensemble jusqu’à Jérusalem,
Et, le troisième jour, soulagés, ils Le voient
 
Qui, au milieu du Temple, enseigne les docteurs.
Marie Lui faisant part de leur grande frayeur,
Jésus dit qu’à Son Père, avant tout, Il se doit.
 

 

Mystères douloureux

Ses disciples, couchés, sommeillent à l’écart,
Ignorants de la lutte qu’Il a, seul, à livrer.
Prostré dans les ténèbres, Il vit un cauchemar
Tel qu’aucun romancier ne saurait le narrer.
 
Assailli de visions vraiment abominables,
Il prend sur Lui, le Saint, les infamies du monde,
Nos péchés les plus minces comme les plus immondes
Qui sont tous, à Ses yeux, des affronts innommables.
 
Il sait ce qui va suivre. Terrifié, Il chancelle.
De sanglante sueur, Son corps entier ruisselle.
Sa Passion l’attend, qu’Il ne veut éluder.
 
Un ange Le secourt, et Il reprend courage
Pour affronter l’horreur et achever l’Ouvrage.
Au loin, quelques lueurs… Ils ne vont plus tarder.
Un soldat Le dépouille, Lui attache les mains
En haut d’une colonne, devant la populace.
Des bourreaux chevronnés, deux solides Romains,
Officient tout à tour, précis et efficaces.
 
La violence est folle, et la douleur aiguë.
Sa peau, fragilisée par la sueur de sang,
Éclate sous les coups multiples et puissants.
Les lanières lestées lacèrent Son corps nu.
 
Le grand Nazaréen supporte sans broncher
Ce déluge de plomb. Il s’abstient de flancher
Pour que les prophéties anciennes s’accomplissent.
 
Les deux soudards en nage, sans la moindre vergogne,
N’arrêtent qu’à cent coups, tout cramoisis de trogne,
Puis délient la Victime, dont d’autre se saisissent…
Ce n’était pas assez que cet odieux supplice,
Encore faut-il railler le Juste pantelant :
« Il se dit roi des Juifs ? Allons, point d’avarice !
D’un vieux manteau de pourpre, ceignons-le promptement !
 
« Mais, faute de couronne, sur quoi règnerait-il ?
Ce jujubier, là-bas, fera très bien l’affaire ! ».
En couper quelques branches est besogne légère,
Et les tresser en tiare également facile.
 
Son sceptre ? Un vil roseau. Ses hommages ? Des coups.
Sur Son front, les épines préfigurent les clous.
Le sang marbre Sa Face, la voile par endroits.
 
Comment donc ces païens pourraient-ils se douter
Qu’ils consacrent ainsi, fût-ce pour se moquer,
Le culte que tout homme doit dédier au Christ-Roi ?
Le bois mal équarri Lui décharne l’épaule,
Il essuie les crachats, les quolibets, la haine.
Appliquant l’Écriture, Il veut jouer Son rôle,
Se laisser injurier, vouer à la géhenne.
 
Plus loin, Il voit Sa Mère, transpercée de douleur…
Échangeant un regard plein d’Amour désolé,
Ils sont en communion, les deux Immaculés,
Îlots de sainteté entourés de fureur…
 
Soulagé par Simon, Il redresse le torse
Et, désireux d’aller jusqu’au bout de Ses forces,
Surmonte, résolu, Son affligeant état.
 
Titubant, trébuchant sur le rugueux chemin,
Tombant, se relevant, Il aperçoit enfin,
Au détour d’une rue, le sombre Golgotha.
Dévêtu en public, blessé dans Sa pudeur,
Le voilà crucifié, l’Agneau si doux, si tendre.
Il n’est plus que disgrâce, meurtrissure, malheur,
Parce qu’un peuple dur n’a pas voulu L’entendre.
 
Plus bel enfant des hommes, Il pend, défiguré,
Abandonné des Siens, abreuvé de blasphèmes.
S’adressant à Marie qui prie, pleurante, blême,
Il lui donne pour fils l’apôtre préféré.
 
Ces mots, ce Sacrifice font des hommes Ses frères
Et rachètent tous ceux qui, en Son Nom, espèrent.
Il peut mourir en paix, car « tout est consommé ».
 
Au Temple, le rideau fendu en deux frémit,
Car la terre s’éventre afin qu’en ses replis,
De l’Alliance de Sang, la graine soit semée.

 

Mystères glorieux

Au tréfonds du Sépulcre, le Miracle se trame…
Des gardes postés là, dans la faible lumière,
Voient soudain, éblouis, une sorte de flamme
Auréoler de blanc l’impressionnante pierre.
 
Sentant le sol bouger, ils s’enfuient, effarés.
Pressée, la Madeleine, porteuse d’aromates,
Rencontre son Aimé, fait demi-tour en hâte
Et revient avertir les disciples terrés.
 
Simon et Jean, sceptiques, mais emplis d’espérance,
Se ruent vers le tombeau, oubliant la prudence
Que leur a inspirée la terreur de la Croix.
 
Le plus jeune des deux arrive bon premier,
S’arrête sur le seuil et voit, émerveillé,
L’affaissement des linges : IL COMPREND ET IL CROIT.
Après quarante jours de vraie félicité
Passés à écouter le Fils béni de Dieu
Reprendre Ses leçons, éclairer leur piété,
Voici qu’Il va, hélas ! les laisser en ce lieu.
 
Anxieux et interdits, ils se pressent là-haut,
Parmi les oliviers, au-dessus de la Ville,
Où finit à présent le tout premier concile.
L’âme rassérénée par quelques mots très beaux
 
(« Je serai avec vous jusqu’à la fin des temps »),
Ils savent que l’Esprit, à tel ou tel instant,
Viendra pour leur donner la force de prêcher.
 
Bénissant Ses évêques, le Fils de l’Éternel
Quitte le sol ingrat des hommes infidèles,
Dont Il a racheté l’originel Péché.
Retranchés au Cénacle, ils évoquent le Maître,
Unis avec Sa Mère, qui leur parle de Lui,
Quand un vent impétueux ouvre grand les fenêtres
Et, sans difficulté, parvient à forcer l’huis.
 
Une sphère brillante, moirée d’argent et d’or,
Vient planer sur Marie, puis, après un périple,
Dépose une flammèche en chacun des disciples :
C’est le Souffle sacré, qui les pousse dehors.
 
Là, joyeux, rayonnants, tout emplis de courage,
Ils attroupent des gens et publient le Message
Dans les plus grandes langues, les plus petits sabirs.
 
On les traite de fous, mais beaucoup les questionnent.
Certains disent entre eux : « Ces paroles sont bonnes ».
L’Église vient de naître, qui ne peut pas mourir.
Il a cessé de battre, le cœur brûlant d’Amour
De celle qui nous a procuré le Sauveur.
On la met au tombeau en ce bien triste jour,
Mais on ne connaît point le plan du Créateur.
 
La nuit, deux séraphins, dépêchés par le Ciel,
Ôtent la lourde dalle d’un mouvement discret,
Et la Reine des anges, portée par ses sujets,
Gravit le firmament dans un bruissement d’ailes.
 
Son trépas apparent n’est que dormition,
Car il faut épargner toute corruption
À ce corps consacré, ce premier tabernacle.
 
Déjà, les voix célestes font entendre leurs chœurs
Et réveillent Marie de sa douce torpeur
Tandis que, lentement, approche le pinacle.
Chérubins et archanges entonnent au passage
Des chants d’une splendeur sans égale sur terre,
Et tous les bienheureux adressent leurs hommages
À la Sainte qui va régenter l’univers.
 
Le grand Dieu Trinitaire, siégeant en majesté,
Brandit complaisamment une triple couronne
Destinée à sacrer l’ineffable Madone
Investie de sagesse, puissance, charité.
 
Vêtue d’astres ardents, de constellations,
Marie reçoit l’insigne de sa distinction
Sur le trône précieux où on l’a fait asseoir.
 
Regardant sous ses pieds, elle voit Nazareth
Où tout a commencé et qui, seule, reflète
Un éclat minuscule de l’Éternelle Gloire.

 

(F. T., in Christo Rege et Maria Immaculata)

 

Ô Marie, conçue sans péché, priez pour nous, qui avons recours à vous.
Gloria Patri, et Filio, et Spiritui Sancto. Sicut erat in principio, et nunc, et semper,
et in saecula saeculorum.
Amen