Archive for octobre, 2012
Jérôme Bourbon dans RIVAROL : retour sur une exclusion
Jérôme Bourbon dans le RIVAROL n° 3067 du 2 novembre, revient sur l’exclusion de Mgr Williamson de la F$$PX.
Ndlr du CatholicaPedia : Les accentuations sont de nous.
Rivarol n°3067 du 2/11/2012
FSSPX : retour sur une exclusion
Le 24 octobre la direction de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X annonçait dans un communiqué (voir RIV. du 26 octobre) l’exclusion de Mgr Williamson de l’œuvre fondée par Mgr Lefebvre. À 72 ans et demi celui qui était le doyen des quatre évêques de la FSSPX est en voie d’être expulsé du prieuré de Wimbledon où il résidait jusque-là et se trouve jeté à la rue, sans couverture sociale et sans argent. Depuis des années les relations étaient exécrables entre Mgr Fellay et Mgr Williamson, entre l’évêque le plus jeune et le prélat le plus âgé des quatre clercs sacrés le 30 juin 1988 par le fondateur d’Écône. En 2003, le supérieur général avait retiré au prélat britannique la direction du séminaire des États-Unis et en 2009, à la suite de ses déclarations sur les chambres à gaz et le nombre de juifs tués pendant la guerre, la maison générale de la FSSPX lui avait ôté la direction du séminaire de la Reja en Argentine, l’avait confiné, selon son expression dans une “mansarde” à Londres, lui interdisant tout ministère et toute prise de parole publique, bref voulant le transformer en mort vivant.
Le 4 octobre dernier, dans une ultime lettre Mgr Fellay enjoignait à son confrère sous « dix jours ouvrés » (sic !) de fermer définitivement son blog Dinoscopus, de supprimer ses commentaires Eleison hebdomadaires, de présenter des excuses publiques au supérieur général pour le mal qu’il aurait fait à la Fraternité et de réparer ses torts. Bref, Mgr Fellay demandait une capitulation sans conditions qu’il n’a évidemment pas obtenue. Dans la lettre que nous avons rendue publique dans notre dernière édition Mgr Williamson accuse le supérieur général de trahir l’héritage de Mgr Lefebvre en œuvrant à un ralliement graduel à la Rome moderniste. Et le prélat britannique d’indiquer que la politique de la FSSPX a changé depuis 2000 et le début des discussions avec les occupants du Vatican. À la fin de sa missive, il invite le supérieur général à présenter sa démission car il en va, écrit-il, « de la gloire de Dieu, du salut des âmes et de (son) salut éternel ». Autrement dit si Mgr Fellay poursuit ses menées actuelles, il s’engage sur un chemin de damnation et ceux qui le suivent également. Voilà ce qu’il faut comprendre. C’est dire que la querelle n’est pas secondaire.
On reproche à Mgr Williamson d’avoir désobéi à l’autorité légitime, Mgr Fellay. Mais le prélat britannique a beau jeu de répondre que son devoir est de désobéir puisque la foi est en jeu. Après tout la Fraternité ne s’est-elle pas fait connaître par sa désobéissance à une autorité qu’elle jugeait pourtant légitime mais dont elle estimait qu’elle mettait la foi en danger ?
La Centralité de la Question Juive
Au-delà de ce différend certes essentiel sur l’opportunité ou non de trouver un accord avec la Rome moderniste, c’est-à-dire dans les faits de se placer sous sa dépendance, l’exclusion de Mgr Williamson s’explique en grande partie par les propos révisionnistes qu’il a tenus en 2009 et qu’il n’a jamais rétractés depuis au grand dam de son supérieur qui a multiplié les pressions pour qu’il reconnaisse la réalité de la Shoah. Tout laisse à penser que l’exclusion du plus remuant des quatre évêques de la Fraternité a été une monnaie d’échange entre le Vatican et Mgr Fellay, les trente deniers de Judas en quelque sorte. Le Vatican soumis au sionisme international ne pouvait accepter de « normaliser canoniquement » une Fraternité qui comptait dans ses rangs un révisionniste notoire. En effet pour les occupants du Vatican mieux vaut un prêtre pédomane (il n’en manque pas dans l’église conciliaire !) qu’un prélat révisionniste. D’ailleurs, dès son exclusion, le Congrès juif mondial s’est « félicité » de cette nouvelle, regrettant seulement qu’elle vienne « trop tard » et appelant la Fraternité à se débarrasser de toute trace d’antisémitisme en son sein. Que le Congrès juif mondial se rassure : Bernard Fellay va y veiller personnellement. Ainsi que nous l’ont assuré des prêtres il ne fait pas bon nourrir quelque sympathies révisionnistes ou “fascisantes” dans la néo-FSSPX. Mieux vaut avoir des penchants modernistes. Pourtant la question du révisionnisme historique n’est pas secondaire, même d’un point de vue théologique. Ce n’est plus en effet le sacrifice et la mort du Christ au Golgotha qui sont l’élément central et le sommet de l’histoire, c’est l’ “Holocauste”. Les imbéciles et les pleutres ne mesurent pas à quel point la contre-religion de la Shoah est une machine de guerre contre la religion catholique, une arme de destruction massive de la foi chrétienne dont elle singe les rituels.
Trois jours seulement après l’annonce de l’exclusion définitive de Mgr Williamson, la « commission pontificale Ecclesia Dei » faisait paraître un communiqué, au ton très apaisant et conciliant, disant qu’elle accordait un délai supplémentaire à la Fraternité pour répondre à la déclaration doctrinale du 13 juin et à la proposition de régularisation canonique. Ainsi que l’indique le chroniqueur religieux du Figaro, Jean-Marie Guénois, « il est donc clair que ce communiqué, inédit dans son ton apaisant, est la réponse du Vatican à l’exclusion de Mgr Williamson ». D’ailleurs, le jour même de l’exclusion, le Vatican avait fait savoir, selon La Croix et Le Figaro, que l’exclusion de l’évêque révisionniste était reçue à Rome comme « une bonne nouvelle ».
Cette affaire montre une fois de plus la centralité de la question juive et du révisionnisme. On l’a vu au Front national où Marine Le Pen pour se faire accepter des media a exclu tout ce qui était plus ou moins révisionniste ou nationaliste dans le parti. On le voit aujourd’hui à la Fraternité où Mgr Fellay qui est manifestement prêt à tout pour obtenir sa prélature personnelle à vie chasse sans ménagement Mgr Williamson. Il faut dire que les méthodes du supérieur général de la FSSPX sont plutôt expéditives : en 2003 il avait renvoyé au moyen d’un simple fax l’abbé Paul Aulagnier qui fut pourtant dix-huit ans durant le supérieur du district de France de la FSSPX et quasiment le cofondateur de la Fraternité, en 2004 via le district de France il avait envoyé des vigiles et des chiens à l’abbé Philippe Laguérie au prieuré de Bruges, l’excluant de la cultuelle qui lui permettait de bénéficier d’une couverture sociale. Nous sommes là à des années-lumière du comportement traditionnel de l’Église catholique. Dans un diocèse lorsqu’un prêtre fautait voire défroquait l’évêque veillait à ce qu’il ne soit pas à la rue et lui donnait même discrètement un peu d’argent pour qu’il ne devienne pas un vagabond. Il faut croire que la charité s’est beaucoup refroidie à notre époque ! Homo homini lupus ; mulier mulieri lupior ; sacerdos sacerdoti lupissimus (l’homme est un loup pour l’homme, la femme est davantage loup pour la femme, le prêtre est le plus loup pour le prêtre). Jamais cet adage n’a été aussi vrai qu’aujourd’hui.
Après le Front National la Fraternité Saint-Pie X
Il se passe aujourd’hui dans la Fraternité ce que nous avons connu il y a quelques années au Front national : des dirigeants assoiffés de reconnaissance, de normalisation, d’honorabilité, de respectabilité, ne souffrant plus d’être diabolisés et marginalisés, trahissent les “fondamentaux”, se montre affables et faibles avec l’ennemi mais impitoyables avec ceux qui refusent cet aggiornamento. Car les déclarations plus qu’ambiguës de Mgr Fellay sur Vatican II, enthousiastes sur Benoît XVI n’ont pas manqué ces derniers mois. L’abbé Chazal qui a fondé avec quatre autres prêtres aux États-Unis une FSSPX de stricte observance pour s’opposer à ce processus ralliementiste a même pondu un texte, « J’excuse le concile », où sont recensées les déclarations les plus déconcertantes de Mgr Fellay ces derniers temps.
Des prêtres de la Fraternité, réfractaires à l’actuel processus de ralliement, nous ont confié que l’ambiance était exécrable dans nombre de prieurés à cause des désaccords entre “accordistes” et “anti-accordistes” ; des clercs ont discrètement déménagé leur adresse électronique du prieuré de crainte d’être espionnés par leurs confrères proches de Menzingen. Un prêtre français a reçu récemment une « monition canonique » pour avoir adressé en toute confiance un texte anti-ralliement à quelques confrères, l’un d’eux l’a dénoncé à Menzingen, siège de la maison généralice.
Feu sur l’Exclu !
Comme dans les procès staliniens Mgr Williamson n’a pas eu le droit de faire valoir sa défense, il n’y a pas non plus de droit d’appel et l’on demande aux supérieurs de district de dire tout le mal qu’ils pensent de l’évêque exclu. À moins que par zèle, pour se hausser du col, certains supérieurs ne prennent eux-mêmes l’initiative. À peine l’exclusion rendue officielle, le supérieur du district d’Italie, l’abbé Don Pierpaolo Maria Petrucci et, nous assure-t-on, « tous les prêtres du district d’Italie de la Fraternité Saint-Pie X » (pas un ne manquerait à l’appel !) ont pondu un communiqué dans lequel il est dit : « À l’occasion de la douloureuse exclusion de Mgr Williamson de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X, le district italien confirme (sic ! Est-ce aux inférieurs de confirmer le bien-fondé de la décision d’un supérieur ?) que cette affaire est justifiée pour des raisons purement disciplinaires qui ont duré pendant plusieurs années. Vouloir relier ce triste évènement à une volonté de rupture doctrinale face à « l’Église conciliaire » est purement arbitraire, calomnieux et injustifié au regard de la dernière déclaration du chapitre général et des évènements récents, ainsi que l’avenir le montrera sans équivoque. » Manque de chance : trois jours plus tard la « commission Ecclesia Dei » publiait un communiqué très confiant sur la perspective d’un accord. Nous aurait-on menti ? On n’ose le croire !
Le supérieur du district d’Allemagne, l’abbé Franz Schmidberger, grand ami de Josef Ratzinger devant l’Éternel, y est allé également de son petit crachat sur Mgr Williamson accusé d’être un rebelle. Mais Mgr Lefebvre n’a-t-il pas lui-même été jugé un rebelle par beaucoup ? Notons pour l’anecdote que la lettre de renvoi de Mgr Williamson a été envoyée par Mgr Fellay le 22 octobre de Platte City et non pas de Menzingen. C’est donc au cours d’un voyage que le supérieur général a pris ce décret à l’instar d’un homme d’affaires qui renvoie dédaigneusement un laquais entre deux avions. Disons-le tout net au risque de nous faire des ennemis (nous en avons l’habitude !) cette inhumanité, cette sécheresse de cœur nous inspirent dégoût et révolte. Il ne suffit pas de parler avec des airs inspirés de spiritualité et de sainteté pour être estimable. Il y a plus de faux dévots que d’authentiques mystiques, de tartufes mitrés que de réels serviteurs de Dieu ! Sans doute y a-t-il aussi de la jalousie dans cette décision. Mgr Williamson avait été le professeur de théologie à Écône du jeune Bernard Fellay, il est diplômé de littérature de l’université de Cambridge, c’est un brillant intellectuel, drôle, à l’esprit délié. Cela ne pardonne pas dans certains milieux ecclésiastiques d’autant que Mgr Fellay fut économe de la Fraternité pendant douze ans, qu’il s’exprime laborieusement et qu’il ne brille pas par son érudition ni sa finesse d’esprit, même s’il est un manipulateur hors catégorie au point d’avoir enrégimenté la Mère de Dieu dans sa politique de ralliement-apostasie à la Rome moderniste. Depuis 2006 il a en effet multiplié des « croisades du Rosaire » où l’on a présenté sans rire comme des « miracles » de la Sainte Vierge le motu proprio de juillet 2007 réduisant la messe tridentine à une « forme extraordinaire du rite romain » et la levée (et non la déclaration de nullité du décret du 1er juillet 1988) des excommunications le 21 janvier 2009, levée qui ne s’appliquait d’ailleurs ni à Mgr Lefebvre ni à Mgr de Castro Mayer, les deux consécrateurs toujours considérés comme excommuniés.
Le Verrou qu’il Fallait Faire Sauter
À la suite de l’entrevue du 13 juin entre Mgr Fellay et les dirigeants de la “Congrégation de la doctrine de la foi” la Fraternité avait fait savoir que le préambule doctrinal retouché par le Vatican était “inacceptable” (circulaire Thouvenot du 25 juin), Mgr Fellay avait dit lors des ordinations à Écône que les relations entre Rome et la FSSPX étaient « au point mort » et lors d’une retraite sacerdotale le 7 septembre il redisait que le texte ne convenait pas, qu’il s’était trompé et qu’on l’avait trompé, bref que tout était fini. Or, voici qu’on apprend par le communiqué du 27 octobre de la « commission Ecclesia Dei » que non seulement Mgr Fellay n’a pas refusé le préambule doctrinal, contrairement à ce qui avait été dit, mais que dans une lettre du 6 septembre il demandait un délai d’étude et de réflexion supplémentaire avant de répondre. Tout laisse donc à penser que l’exclusion de Mgr Williamson était le verrou qu’il fallait faire sauter pour conduire à son terme la politique de ralliement à la Rome moderniste tout en utilisant sans cesse un double langage, en multipliant les ambiguïtés, à la manière des modernistes et des libéraux, afin de neutraliser toute opposition en interne. Cela a aussi permis de diviser les trois évêques qui avaient fait bloc contre la politique ralliériste du supérieur général dans leur lettre du 7 avril. En effet depuis le chapitre général Mgr de Galarreta a tourné casaque et défend désormais la politique de Menzingen. Dans son discours de clôture du pèlerinage annuel à Lourdes le 28 octobre il n’a pas eu de mot de compassion ou de sympathie pour son confrère dans l’épiscopat, disant seulement de manière allusive que son “départ” (sic !) n’était pas une tragédie ! Quant à Mgr Tissier de Mallerais, après avoir dénoncé au printemps toute forme de ralliement à Benoît XVI, il se mure dans le silence depuis le chapitre. Il a cependant conseillé à l’abbé Chazal, bien qu’il soit d’accord avec son analyse, de se soumettre à Mgr Fellay et nous savons de source sûre qu’il a également exhorté Mgr Williamson à trouver une solution à l’amiable avec Menzingen. En quelques mois la donne a donc changé : de trois évêques contre Mgr Fellay, il n’en reste plus qu’un. Le supérieur général n’a plus guère de souci à se faire : il pourra mener à son terme l’accord avec Benoît XVI.
Il se passe dans la Fraternité aujourd’hui ce qui s’est passé dans l’Église après Vatican II : on fait montre d’un autoritarisme impitoyable pour dissuader les récalcitrants de s’exprimer et d’agir. Au nom de l’obéissance on demande aux prêtres de cautionner la politique de rapprochement avec le modernisme. Or cette politique est suicidaire : chaque fois qu’elle a été tentée dans le passé, elle a affaibli le camp de la résistance traditionaliste à Vatican II. Les discussions entre Mgr Lefebvre et le cardinal Ratzinger en 1987-1988 ont certes échoué mais elles ont abouti à la création de la Fraternité Saint-Pierre, à la sécession du Barroux. Les discussions entre la FSSPX et le cardinal Castrillón Hoyos ont abouti au ralliement de Campos et de l’abbé Aulagnier. Aujourd’hui ces discussions entraînent l’éviction du doyen des quatre évêques, ce qui n’est pas rien, la Fraternité ayant souvent affirmé que l’une des preuves de son caractère providentiel était précisément l’union sans faille entre ses quatre évêques. Un argument désormais caduc.
Que va Faire Mgr Williamson ?
Reste à savoir ce que fera désormais Mgr Williamson. Dans son dernier commentaire Eleison intitulé « Décision capitale », il prévient qu’ « il n’entend pas prendre sa retraite ». Sa situation n’est cependant pas facile. Il ne dispose pour le moment d’aucun moyen véritable lui permettant de construire un séminaire, des chapelles, des prieurés, des écoles. De plus, il a 72 ans. Certes Mgr Lefebvre n’était guère plus jeune au moment de la fondation d’Écône. Mais en quatre décennies les choses ont radicalement changé. Il y a de moins en moins de catholiques. À l’époque des Trente glorieuses beaucoup de familles avaient encore du bien, ce qui est nettement moins vrai aujourd’hui. De plus, les prix de l’immobilier ont explosé et il faut des sommes colossales pour acheter quelque local que ce soit dans les métropoles occidentales. Par ailleurs, même dans le camp des catholiques hostiles au ralliement, la personnalité et certaines prises de position du prélat britannique ne font pas l’unanimité. D’aucuns lui reprochent d’avoir été sacré sans mandat, d’autres d’être “lefebvriste”, d’autres encore de croire à Garabandal et à Maria Valtorta, d’autres de reconnaître l’autorité de Benoît XVI tout en s’opposant à lui, d’autres encore (ou les mêmes) d’avoir approuvé le motu proprio faisant de la messe tridentine « la forme extraordinaire » du rite romain et la levée des excommunications. C’est dire que sa réussite s’annonce aléatoire. D’autant que l’on constate aujourd’hui une grande lassitude parmi les catholiques de tradition. Peu ont encore le feu sacré de ceux qui se sont vaillamment opposés aux réformes conciliaires dans les années 1970. Le confort (mais aussi les soucis) de la vie moderne, la paresse intellectuelle, l’absence ou le manque de vie d’oraison, la déchristianisation générale qui, à différents degrés, atteint les hommes de notre temps, les ravages du libéralisme et du relativisme suffisent à expliquer cette tiédeur.
La Visibilité de l’Église se Réduit à sa Domesticité
L’exclusion brutale de Mgr Williamson le montre de manière évidente, de nos jours toutes les résistances, vraies ou apparentes, cèdent, trahissent, s’estompent ou se diluent. C’est vrai en politique, c’est vrai en religion, c’est vrai dans tous les domaines. On ne peut vraiment faire confiance à aucune structure, à aucun chef. La visibilité de l’Église se réduit aujourd’hui essentiellement à sa domesticité. Nous vivons plus que jamais le Samedi Saint de l’Église militante. Et pourtant dans les ténèbres épaisses qui nous entourent, dans ce monde satanique et apocalyptique il nous faut tant bien que mal survivre. En gardant la foi et l’espérance. En conservant les pieds sur terre et les yeux levés au Ciel.
Jérôme BOURBON.
Pour joindre Mgr Richard Williamson, on peut lui écrire à : dino@dinoscopus.org
RIVAROL
Hebdomadaire de l’opposition nationale et européenne
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Mgr Williamson est-il un défenseur de la Foi ?
Mgr Williamson est-il un défenseur de la Foi ?
Jamais on n’a vu Mgr Williamson attaquer Nostra Ætate et Vatican II !
Que pense Mgr Williamson de la question, lui qui n’en a jamais parlé ? Ce silence est un aveu. Rien sur l’approche théologique du problème soulevé, ce qui est indigne d’un évêque et démonstratif : Mgr Williamson est-il avant tout catholique ? Mgr Williamson est-il catholique ?
Pourquoi oublie-t-on les analyses plus ou moins récentes sur le passé et les actions de Mgr Williamson ? (voir Virgo-Maria). Dis-moi qui tu aimes, dis-moi qui tu crosses, je te dirai qui tu es !
Ayant couvert l’abbé Celier (particulièrement dans l’affaire du “Dieu Mortel”, mais aussi pendant toute sa carrière) ;
ayant couvert son compère l’abbé de Tanouarn ;
ayant couvert des prêtres sodomites ;
ayant couvert les ennemis de Rore-Sanctifica sur le grave problème des nouveaux rituels des sacres épiscopaux ;
ayant défendu des hérésies graves réfutées par Sodalitium ;
ayant propagé des thèses apparitionnistes tordues alors qu’il omettait La Salette ;
ayant neutralisé de vrais défenseurs de la vérité ;
ayant crossé violemment ceux qui s’opposaient à lui, particulièrement aux USA (l’affaire importante dite “des neufs”) mais aussi bien d’autres… ;
s’étant constamment opposé aux sédévacantistes (les seuls qu’il crosse) ;
n’ayant jamais attaqué Vatican II comme il aurait dû le faire mais mollement ;
ce Monseigneur est-il un défenseur de la Foi ? Il nous est difficile de le croire. Ses derniers agissements vont toujours dans le même sens.
Oublie-t-on que la première exhortation de la cérémonie du sacre est :
« L’évêque doit juger, interpréter, consacrer, ordonner, offrir, baptiser et confirmer » ? ce qui veut dire que son premier devoir est de juger.
Oublie-t-on que lors de la consécration de la tête il est dit :
« Qu’il ne fasse pas des ténèbres de la lumière, ni de la lumière des ténèbres. Qu’il n’appelle pas bien le mal, ni mal le bien » ?
Comme tout évêque, Mgr Williamson a donc des grâces d’état pour juger et discerner du bien et du mal, du vrai et du faux, qui est ami et qui est ennemi. Se tromper et aller contre la vérité connue c’est faire le péché contre le Saint-Esprit, c’est le châtiment des évêques lors du Concile Vatican II, péché irrémissible comme on l’a vu. Mgr Williamson, pertinace dans de si nombreuses “erreurs”, ne serait-il pas, lui aussi, tombé dans ce très grave péché ?
Alors, NON, trois fois NON à Mgr Williamson. Nous l’accusons d’avoir saboté depuis toujours l’œuvre de Mgr Lefebvre, infiltrant, couvrant, dirigeant les fossoyeurs du combat de la transmission du sacerdoce catholique. Les ennemis de nos ennemis ne sont pas forcément nos amis.
L’ex-anglican de la FSSPX devenu évêque,
Monseigneur Williamson : un leurre !
Celui-ci s’est toujours positionné comme leader d’une “fausse opposition” afin de lui permettre de constituer un « deuxième anneau » — Le piège fabien de « gestion des contraires » appliqué à la F$$PX – issu des opposants au ralliement de la F$$PX.
« Le schéma, pour ces ennemis de l’Église consiste tout simplement à prendre les devants, à positionner l’évêque britannique à la Rose comme le chef auto-proclamé, et qui a toujours été désigné comme tel par les médias à la botte des loges et des intérêts mondialistes anglo-saxons, du camp du refus du ralliement. »
(Virgo-Maria.org : http://www.virgo-maria.org/articles_HTML/2010/009_2010/VM-2010-09-05/VM-2010-09-05-A-00-Mgr_Williamson-Echec_des_discussions.html)
« Cette manœuvre de l’évêque britannique protecteur et promoteur de clercs homosexuels au sein de la FSSPX, vise de façon évidente à provoquer son éviction, au nom d’une forme d’intransigeance, et afin de lui permettre de constituer un « deuxième anneau » issu de la FSSPX. Ce 2° anneau aura pour but évident d’attirer dans sa mouvance les clercs les plus courageux et les plus résolument opposés à Vatican II et de leur faire quitter la FSSPX pour les rapprocher de lui. » (Virgo-Maria.org : http://www.virgo-maria.org/articles_HTML/2010/011_2010/VM-2010-11-22/VM-2010-11-22-A-00-Mgr-Williamson_Chat_sorti_du_sac.html)
Lire (ou relire) les dossiers factuels de VM : Monseigneur Williamson : un leurre
(Virgo-Maria.org)
CatholicaPedia Blog : « Archive pour la catégorie ‘Mgr Williamson’ » :
Mgr Williamson : DÉCISION CAPITALE
Mgr Richard Williamson parle librement pour la première fois depuis son exclusion…
Accrochez-vous bien, mes amis. Ce sera la randonnée de notre vie. Faisons-en la randonnée qui nous mène au Paradis ! (Mgr Williamson in Commentaire Eleison N°276)
Ndlr du CatholicaPedia : Les accentuations sont de nous.
Numéro CCLXXVI (276) |
27 octobre 2012 |
Décision Capitale
Ainsi, l’exclusion de la Fraternité Saint Pie X de l’un des quatre évêques consacrés pour son service par Mgr Lefebvre en 1988 est maintenant officielle. Il s’agit d’une décision importante de la part des dirigeants de la FSSPX, et non pour des raisons personnelles, mais en raison de la suppression de ce que beaucoup ont considéré être le plus grand obstacle au sein de la FSSPX à une fausse réconciliation entre la Tradition catholique et la Rome conciliaire. Maintenant qu’il est parti, la Fraternité peut plus facilement continuer sa glissade dans le libéralisme commode.
Si le problème était simplement sa personne, il pourrait ne pas y avoir de conséquences trop graves. Il a 72 ans (« il est plus ou moins gaga ») et il ne lui reste plus trop d’années actives devant lui. On pourrait l’ignorer complètement ou le discréditer encore plus, le cas échéant, et le laisser fulminer à son aise dans sa retraite isolée. Mais si de fait son exclusion signifie le rejet de l’opposition à Rome qu’il représentait, la FSSPX est alors en difficulté, et loin de résoudre ses tensions intérieures en ayant fait de lui un exemple, elle risque maintenant d’être déchirée par les dissensions silencieuses ou les contradictions ouvertes.
La raison en est que Mgr Lefebvre a fondé la Fraternité Saint Pie X pour résister à la destruction de l’Église : de la foi catholique par le Concile et ses 16 documents, de la pratique de cette foi par la nouvelle messe avant tout. Depuis le début de la Fraternité, la résistance au Concile fait partie intégrale de sa nature. Or, on ne peut pas défaire la nature d’une chose sans défaire la chose. Il s’ensuivrait que par cette exclusion la FSSPX de Mgr Lefebvre est en voie d’être défaite, et elle sera remplacée par quelque chose de tout à fait différent. En fait, on a pu observer cette transformation depuis de nombreuses années. L’exclusion n’est simplement qu’un coup final.
Non pas que Mgr. Lefebvre était principalement ou uniquement contre le Concile. Il était avant tout catholique, un évêque catholique, un vrai pasteur des âmes, comme il ressort de ses écrits d’avant le Concile. Mais une fois que cette catastrophe indicible pour l’Église eut lieu, il reconnut très vite que la tâche la plus urgente pour la défense de la Foi était de résister à la révolution de Vatican II qui s’emparait de millions de cœurs et d’esprits catholiques. D’où sa fondation en 1970 de la FSSPX qui permettrait d’utiliser exclusivement le rite tridentin de la messe. D’où sa fameuse Déclaration de novembre 1974, qui était comme une charte des principes catholiques qui inspirent la résistance de la FSSPX. Seuls la conversion et le retour des autorités de l’Église à la vraie foi peuvent justifier l’abandon de ces principes. Une telle conversion ou un tel retour ont-ils eu lieu ? En aucune façon. Bien au contraire.
Et l’avenir ? Pour combler le vide laissé par l’abandon des objectifs de Mgr. Lefebvre, il est probable que la FSSPX officielle va se précipiter bientôt dans les bras de Rome, en particulier si la conscience de Benoît XVI le pousse à mettre fin au « schisme » avant sa mort. L’exclusion de l’évêque peut ou non avoir été une condition préalable posée par Rome pour un accord entre Rome et la FSSPX, mais en tout cas elle en favorise certainement un. Les prêtres de la Fraternité qui voient clair pourraient se terrer pour le moment et attendre que le vent semé soit suivie par la tempête à récolter. Les laïcs de la FSSPX pourraient assister à des messes de la Fraternité, pour l’instant, quitte à surveiller le moment où la transformation mentionnée ci-dessus commence à menacer leur foi. Quant à l’évêque exclu, les dons pour lui ou sa cause devront attendre que tout soit arrangé pour les recevoir. Mais ne doutez pas d’une chose : il n’entend pas prendre sa retraite.
Accrochez-vous bien, mes amis. Ce sera la randonnée de notre vie. Faisons-en la randonnée qui nous mène au Paradis !
Kyrie eleison.
F$$PX-ROME : nouveau temps de réflexion accordé par Rome
Tout se déroule selon le plan prévu (!) : Ecclesia Dei : Actuellement le Siège Saint attend la réponse officielle des supérieurs de la Fraternité…
Bien entendu, l’expulsion de Mgr Williamson est une simple coïncidence…
ZF12102705 – 27-10-2012
Permalink: http://www.zenit.org/article-32386?l=french
Fraternité sacerdotale Saint-Pie X : nouveau temps de réflexion
Déclaration de la Commission pontificale Ecclesia Dei
ROME, samedi 27 octobre 2012 (ZENIT.org) – Le Saint-Siège laisse encore un temps de réflexion à la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X, explique un communiqué de la Commission pontificale « Ecclesia Dei » publié ce 27 octobre.
Le texte dit notamment : « Puisque notre Saint-Père le Pape Benoît XVI cherche à favoriser et préserver l’unité de l’Eglise en réalisant la réconciliation, espérée depuis longtemps, de la Fraternité sacerdotale Saint Pie X avec le siège de Pierre – manifestation spectaculaire du munus Petrinum en acte -, il faut avoir de la patience, de la sérénité, de la persévérance et de la confiance ».
Déclaration de la Commission pontificale Ecclesia Dei :
La Commission pontificale Ecclesia Dei saisit cette occasion pour annoncer que, dans sa correspondance la plus récente (6 septembre 2012), la Fraternité sacerdotale Saint Pie X a fait savoir qu’elle avait besoin d’un temps supplémentaire de réflexion et d’étude pour préparer sa réponse aux dernières initiatives du Saint-Siège.
L’état actuel des discussions en cours entre le Saint-Siège et la Fraternité sacerdotale fait suite à trois années de colloques doctrinaux et théologiques, qui ont vu une commission mixte se réunir à huit reprises pour étudier et débattre, entre autres, de questions disputées à propos de l’interprétation de certains documents du concile Vatican II. Dès la conclusion de ces colloques doctrinaux, il devenait possible de passer à une phase de discussion plus directement orientée vers la réconciliation hautement souhaitée de la Fraternité sacerdotale Saint Pie X avec le Siège de Pierre.
D’autres étapes déterminantes, dans ce processus positif de réintégration progressive, ont déjà été franchies par le Saint-Siège, en 2007, avec l’extension à toute l’Eglise de la forme extraordinaire du rite romain par le Motu Proprio Summorum Pontificum et, en 2009, avec la levée des excommunications. Sur ce chemin ardu, un point important a été atteint voici quelques mois seulement, le 13 juin 2012, quand la Commission pontificale a présenté à la Fraternité sacerdotale Saint Pie X une déclaration doctrinale accompagnée d’une proposition de régularisation canonique de son statut dans l’Eglise catholique.
Aujourd’hui, le Saint-Siège attend la réponse officielle des supérieurs de la Fraternité sacerdotale à ces deux documents. Après trente ans de séparation, il est compréhensible qu’il faille du temps pour assimiler la signification de ces développements récents. Puisque notre Saint-Père le Pape Benoît XVI cherche à favoriser et préserver l’unité de l’Eglise en réalisant la réconciliation, espérée depuis longtemps, de la Fraternité sacerdotale Saint Pie X avec le siège de Pierre – manifestation spectaculaire du munus Petrinum en acte -, il faut avoir de la patience, de la sérénité, de la persévérance et de la confiance.
Rome le veut…
Bernard Fellay le veut…
Ils le feront !!!
Le Vatican prend patience avec la Fraternité Sacerdotale Saint Pie X
Un communiqué a été publié ce samedi matin par la Commission pontificale Ecclesia Dei au sujet des Lefebvristes. La Commission fait savoir que dans sa correspondance la plus récente, datée du 6 septembre dernier, la Fraternité sacerdotale Saint Pie X a fait savoir qu’elle avait besoin d’un temps supplémentaire de réflexion et d’étude pour préparer sa réponse aux dernières initiatives du Saint-Siège. La commission pontificale ecclesia Dei, dans ce communiqué, rappelle la chronologie des discussions en cours et en dresse le bilan pour expliquer la patience du Pape et du Saint-Siège.
L’état actuel des discussions en cours entre le Saint-Siège et la Fraternité sacerdotale, fait savoir le Vatican, fait suite à trois années de colloques doctrinaux et théologiques, qui ont vu une commission mixte se réunir à huit reprises pour étudier et débattre, entre autres, de questions disputées à propos de l’interprétation de certains documents du concile Vatican II. Dès la conclusion de ces colloques doctrinaux, il devenait possible de passer à une phase de discussion plus directement orientée vers la réconciliation hautement souhaitée de la Fraternité sacerdotale Saint Pie X avec le Siège de Pierre.
Patience, sérénité, persévérance et confiance
D’autres étapes déterminantes, dans ce processus positif de réintégration progressive, ont déjà été franchies par le Saint-Siège, en 2007, avec l’extension à toute l’Eglise de la forme extraordinaire du rite romain par le Motu Proprio Summorum Pontificum et, en 2009, avec la levée des excommunications. Sur ce chemin ardu, un point important a été atteint voici quelques mois seulement, le 13 juin 2012, quand la Commission pontificale a présenté à la Fraternité sacerdotale Saint Pie X une déclaration doctrinale accompagnée d’une proposition de régularisation canonique de son statut dans l’Eglise catholique.
Aujourd’hui, le Saint-Siège attend la réponse officielle des supérieurs de la Fraternité sacerdotale à ces deux documents. Après trente ans de séparation, il est compréhensible qu’il faille du temps pour assimiler la signification de ces développements récents. Et de conclure : Puisque le Pape Benoît XVI cherche à favoriser et préserver l’unité de l’Eglise en réalisant la réconciliation, espérée depuis longtemps, de la Fraternité sacerdotale Saint Pie X avec le siège de Pierre – manifestation spectaculaire du munus Petrinum en acte -, il faut avoir de la patience, de la sérénité, de la persévérance et de la confiance.
(Photo : Mgr Gerhard Ludwig Muller, Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi et Président de la Commission pontificale Ecclesia Dei )
Radio Vatican : http://fr.radiovaticana.va/Articolo.asp?c=633487
VIS nouvelles – Salle-de-Presse du Saint-Siège : http://visnews-fr.blogspot.fr/2012/10/declaration-de-la-commission-ecclesia.html
Petrus – Le F. C. – FSSPX : le verrou a sauté !
Le grand retour de Petrus sur Le Forum Catholique …
Petrus, (alias Jérôme Bourbon), plutôt discret depuis la crise de 2004 (départ des Abbés de Tanouarn et Laguérie…) sort de sa réserve pour défendre son “héros” Mgr Williamson.
Nous avons reçu d’un correspondant la remarque pertinente suivante :
Le sédévacantiste « PETRUS » brûle les étapes en prenant fait et cause pour Mgr Williamson, dont il omet de rappeler que ce dernier est, au même titre que les Fellay, Galarreta et Tissier, des créatures consentantes de 40 ans de lefebvrisme… Lisez plutôt.
[Petrus – Le Forum Catholique] FSSPX : le verrou a sauté !
SOURCE – Petrus – Le Forum Catholique – 25 octobre 2012
Il a osé ! Après lui avoir ôté tout ministère, l’avoir confiné dans une mansarde à Londres, l’avoir isolé de ses confrères, avoir voulu en faire un mort vivant, Bernard Fellay a officiellement exclu Richard Williamson de la FSSPX. Le message est clair. Si un évêque choisi et sacré par Mgr Lefebvre peut être exclu, jeté à la rue, sans argent et sans sécurité sociale, à 72 ans et demi, en toute charité chrétienne bien sûr après 40 ans à la Fraternité, après avoir été professeur puis directeur de plusieurs séminaires, à plus forte raison les prêtres qui oseraient critiquer le tyran de Menzingen, le tartuffe mitré seront impitoyablement chassés. Il est vrai que le petit Suisse à la voix hypnotique est un orfèvre en matière d’exclusions et de procédés staliniens : il avait envoyé des vigiles et des chiens à l’abbé Philippe Laguérie au prieuré de Bruges, il avait renvoyé au moyen d’un simple fax l’abbé Paul Aulagnier qui fut pourtant dix-huit ans durant le supérieur du district de France de la FSSPX, il sanctionne aujourd’hui sans pitié les (rares) prêtres qui osent dénoncer ouvertement sa honteuse politique de ralliement à la Rome moderniste, ses mensonges, sa duplicité, sa tartuferie.
Politique ralliériste qui, n’en doutons pas, ne s’est jamais vraiment interrompue et qui va reprendre de plus belle après l’éviction de Mgr Williamson. C’était le verrou qu’il fallait faire sauter pour complaire aux occupants du Vatican et à nos “ frères aînés dans la foi ” qui font la pluie et le beau temps à Rome comme ailleurs, la Shoah étant aujourd’hui la religion mondiale qui se substitue au sacrifice du Golgotha. Ce n’est plus la Passion et la mort du Christ en croix qui est l’événement central de l’histoire, c’est l’“Holocauste”. Il faut donc être sot pour ne pas voir les implications théologiques de cette contre-religion, véritable machine de guerre contre le catholicisme, arme de destruction massive de la foi catholique.
Le Congrès juif mondial l’a dit, il est content de l’exclusion de l’“évêque négationniste”, le Vatican aussi salue cette “bonne nouvelle”. Et le porte-parole du district allemand de la FSSPX, de concert avec la Rome apostate, considère que cette nouvelle va favoriser, faciliter les discussions entre Menzingen et le Vatican. Tout laisse à penser que l’exclusion de Mgr Williamson a été une monnaie d’échange entre Fellay et la Rome moderniste, les trente deniers de Judas en quelque sorte ((C’est ce que nous disions hier !)).
Les prêtres de la FSSPX n’ont qu’à bien se tenir. Sinon ils savent qu’ils seront expulsés, à la rue. Déjà des prêtres nous ont confié que le climat était irrespirable dans les prieurés, qu’il fallait se méfier de tout le monde, que la délation fonctionnait à grande échelle. Des prêtres ont délocalisé leur adresse mail du prieuré chez des fidèles de crainte d’être espionnés par les agents du despote de Menzingen. Un prêtre a reçu récemment une monition canonique car il avait adressé un texte anti-ralliement à quelques confrères et l’un d’eux l’a dénoncé en haut lieu. Voilà où nous en sommes dans la FSSPX de Bernard Fellay. Cela rappelle les grandes heures de l’automne 2004 au moment de l’affaire Laguérie quand un prêtre de Saint-Nicolas nous confiait qu’il devait faire très attention à ce qu’il disait sur le parvis sur le sujet car tout était répété à Menzingen. Lorsque l’on n’évolue pas dans la vérité, on devient tyrannique. Un libéral est faible avec les ennemis mais impitoyable avec les antilibéraux. Bernard Fellay est vraiment l’évêque Cauchon du XXIe siècle, celui qui vend ses frères.
Comme c’était prévisible les imbéciles, les libéraux, les mondains, les traîtres, les carriéristes, ceux qui veulent se faire bien voir et donner des gages à l’illuminé de Menzingen, à celui qui, dans Cor Unum en février 1997 faisait grand cas d’une fausse mystique suisse se déchaînent contre Mgr Williamson. L’homme est à terre, quasiment abandonné de tous. Voilà encore qu’on l’insulte et qu’on le calomnie.
Même si je ne partage pas, tant s’en faut, toutes les positions de Mgr Williamson, je voulais lui dire ce soir en ces heures tristes, alors même qu’il est lâché par tout le monde, y compris par ses deux confrères dans l’épiscopat qui montrent une fois de plus, une fois de trop, qu’ils ne sont que des pleutres qui ne méritent que mépris, je voulais lui dire ma sympathie, ma compassion, mon affection. Lui dire que lorsque l’on est victime de l’injustice d’un tyran sans cœur, sans principe et sans honneur, l’ami et l’associé du sioniste Maxmilien Krah, grand donateur de l’armée de Tsahal qui massacre les Palestiniens, le propagateur des croisades sacrilèges du Rosaire, odieuses insultes à la Mère de Dieu, et que l’on accepte chrétiennement cette épreuve on se rapproche forcément de Jésus-Christ souffrant. Après tout nous vivons plus que jamais le Samedi Saint de l’Église militante. Toutes les résistances, vraies ou apparentes, cèdent, s’effondrent, trahissent. C’est vrai en politique, c’est vrai en religion, c’est vrai dans tous les domaines. On ne peut plus faire confiance à aucune structure, à aucun chef. L’Église est éclipsée, partout Satan mène le bal mais nous savons qu’un jour prochain le Christ reviendra en gloire et en majesté rendre à chacun ce qui lui est dû et mettre un terme à ce monde satanique dans lequel il nous faut tant bien que mal survivre.
Petrus.
Ndlr du CatholicaPedia : Les accentuations sont de nous.
New York : Pour le Congrès juif mondial, l’exclusion de Mgr Williamson survient « trop tard »
« Cette mesure aurait dû être prise il y a des années déjà »
New York, 25 octobre 2012 (Apic) Le Congrès juif mondial (CJM) à New York, estime que l’exclusion, le 24 octobre 2012, des rangs de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X (FSSPX) de l’évêque négationniste Richard Williamson, survient « trop tard ».
http://www.kipa-apic.ch/index.php?pw=&na=0,0,0,0,f&ki=236613
LE FIGARO : Mgr Williamson exclu à la demande de Rome !
Le Figaro confirme ce que nous savions déjà : La mesure était souhaitée par Rome !
Mgr Williamson est exclu de la Fraternité Saint-Pie X
Mis à jour le 24/10/2012 à 11:39 | publié le 24/10/2012 à 10:22 Réactions (16)
Bernard de Tissier de Mallerais (à gauche) et Richard Williamson (à droite) le 29 juin 2011, à Écône, en Suisse. Crédits photo : FABRICE COFFRINI/AFP
INFO LE FIGARO – Le plus réfractaire des quatre évêques lefebvristes, connu pour ses propos négationnistes sur la Shoah, est désormais « exclu » de la fraternité sacerdotale. La mesure était souhaitée par Rome.
La nouvelle couvait depuis des semaines, elle est désormais officielle : un communiqué de la Fraternité Saint-Pie X, daté du 24 octobre, indique que Mgr Richard Williamson, qui fut l’un des quatre évêques ordonnés par Mgr Lefebvre et qui acquit une renommée mondiale par ses propos négationnistes au sujet de la Shoah en janvier 2009, est « exclu » de cette fraternité sacerdotale.
La décision a été prise le 4 octobre par le supérieur général, Mgr Bernard Fellay, et par le conseil général de cette fraternité. Considérée comme « une décision douloureuse », elle est « rendue nécessaire », explique le communiqué, pour « le bon gouvernement » de cette organisation et par le « refus » de Mgr Williamson de « manifester le respect et l’obéissance dus à ses supérieurs légitimes ».
Cette exclusion intervient dans le contexte des négociations toujours en cours entre Rome et la Fraternité Saint-Pie X qui pourrait être réintégrée au sein de l’Église catholique même si des obstacles majeurs demeurent.
La Fraternité Saint-Pie X compte encore trois évêques
Sans être une monnaie d’échange ((Tu parles, Charles !!! Les 30 deniers de Judas !!!)) dans ces négociations, il est clair que la mise à l’écart de Mgr Williamson sera perçue comme un signe positif au Vatican, qui n’avait pas du tout apprécié le scandale des propos négationnistes au moment même où le Pape – par mesure de conciliation et sans être informé de ces déclarations – levait les excommunications qui frappaient ces quatre évêques.
Cette décision clarifie également les rangs, et la position, de la Fraternité Saint-Pie X dans la mesure où Mgr Williamson était l’un des opposants les plus acharnés qui œuvraient contre le rapprochement avec Rome. Dans une lettre ouverte, il était allé jusqu’à demander à son supérieur, Mgr Fellay, « de démissionner ».
Il reste donc trois évêques dans la Fraternité Saint-Pie X. Si Mgr Lefebvre avait pris soin d’ordonner quatre évêques, c’était pour assurer la postérité de son mouvement, car seuls des évêques ont le pouvoir d’ordonner d’autres évêques, qui ont ensuite le pouvoir d’ordonner des prêtres.
Par Jean-Marie Guénois : http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2012/10/24/01016-20121024ARTFIG00379-mgr-williamson-est-exclu-de-la-fraternite-saint-pie-x.php