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L’abbé Chazal : Zizania in Tradiland ; « in discordia traditionem » – suite…
Nous sommes en plein festival pharisaïque de la Résistance Illuminée de Monseigneur Williamson.
L’Abbé Chazal, dans une interminable lettre adressée à un hypothétique « soldat inconnu de la résistance interne », a dégainé comme un cowboy pour tirer sur tout ce qui ne lui plait pas dans le tradiland… (cf. notre article du 8 février « Ailleurs sur le web… Règlements de comptes à OK Corral dans la Néo-Résistance »)
Comme le dit Osko, de Radio Cristiandad (que nous avons traduit pour vous) : « Il y déploie un argumentaire que nous ne chercherons pas à mettre en question, car ce serait interminable… »
« Il est pourtant une chose que nous devons dire. Dans un passage de sa très longue lettre, l’Abbé Chazal mentionne les quatre prêtres qui ont pris leurs distances avec les positions que maintient la mouvance coiffée (conduite ?) par Monseigneur Williamson et, parfois même, qui s’opposent à elles. »
« Répondre à l’Abbé Chazal ? Pour quelle raison ?… Ou bien il s’est laissé influencer par des commentaires qu’il répète comme un perroquet (ces commentaires mêmes que répandent les imprésentables administrateurs de Syllabus et Non Possumus) ; ou bien il les tient pour certains, c’est-à-dire qu’il considère plus ou moins les Abbés Turco, Ceriani, Méramo et Grosso comme des Sédévacantistes Amers ou des Sédévacantistes AntiWillimasoniens Écumants… C’est ridicule, et il ne vaut pas la peine de répondre à de telles stupidités. »
« Lorsque l’Abbé Chazal et beaucoup d’autres comme lui (y compris l’évêque anglais) étaient encore membres de la FSSPX et que, par leur présence et leur silence, ils avalisaient les bêtises faites par sa hiérarchie, les Abbés Méramo, Ceriani, Turco et Grosso (dans cet ordre chronologique) poursuivaient déjà une lutte sans merci et sans l’appui ni la reconnaissance d’aucun des résistants actuels. »
Et tous ces néo-résistants (de la dernière heure) découvrent aujourd’hui que l’eau bout à 100 degrés !!! et les blogues ou fora qui les soutiennent, de “Avec l’Immaculée” à “La Sapinière” en passant par “Un évêque s’est levé” de la gente dame Gentiloup jusqu’à “Christus Vincit! Christus Regnat! Christus Imperat!”… « découvrent » et publient un tas de textes pour soutenir leurs actions qui ne sont nouveaux que pour ceux qui n’ont jamais osés (quoi qu’en cachette…) fréquenter (et surtout en parler…) les listes de diffusions ou sites honnis : les sédévacantistes – horresco referens « Je frémis en le racontant… » – antilibéraux LHR-Diffusion, CSI, ACRF, VM, Résistance Catholique et CatholicaPedia. Tous les sus-nommés ont tout révélé depuis plus de vingt ans pour les plus anciens.
« Cette lutte était dirigée contre Le Libéralisme Infiltré au sein de la FSSPX. »
« Les résistants actuels si prompts à la critique, tel l’Abbé Chazal, qui flétrissent le Sédévacantisme Amer ou le Sédévacantisme AntiWilliamsonien Écumant de ces quatre prêtres, devraient réfléchir davantage aux Attributs sacerdotaux et à la vaillance des intéressés, car c’est grâce à ces attributs et à cette vaillance, non pas grâce à eux, que les quatre prêtres en question ont vu ce que personne n’avait vu jusqu’en 2012 ou, tout du moins, ce que Nul n’avait osé regarder en face à cette date. »
« Quoi qu’il en soit, par suite de l’intervention de l’Abbé Chazal dont nous venons de parler, certains sites français (qui découvrent l’eau chaude) ont publié un message de l’Abbé Juan Carlos Ceriani, grâce à quoi beaucoup d’internautes (qui n’ont pas fréquentés les sites honnis sus-nommés plus haut) ont pris connaissance de la position des Abbés Grosso, Turco et Ceriani quant à la situation de la FSSPX, à la Résistance, et en particulier à Monseigneur Williamson.
L’abbé Chazal : Zizania in Tradiland ; « in discordia traditionem »
L’abbé Chazal : Zizania in Tradiland ;
« in discordia traditionem »
Dans ce 5ème dimanche après l’Épiphanie que nous venons de vivre, la lecture évangélique de saint Mathieu (XIII, 24-30) nous redit la parabole de l’ivraie. Le problème de l’origine du mal a exercé de tout temps les esprits les plus pénétrants. Unde habet zizania ? Personne cependant ne l’a résolu d’une façon aussi décisive que Jésus dans la lecture de ce jour. Hoc fecit inimicus homo, c’est-à-dire : c’est un effet de l’envie du démon, de celui qui ne persévéra pas dans la vérité et devint dès le commencement homicide de tout le genre humain. Le père de famille laisse l’ivraie croître avec le bon grain, pour ne pas endommager la moisson. Mais au temps de la récolte, quand les impies auront accompli leur mission, qui est de servir d’instruments de purification pour les justes, quand ils auront reçu leur récompense par les consolations de ce monde, et que la sanctification des élus sera achevée, alors les anges de Dieu extirperont l’ivraie, et l’Église, sans ride et sans tache aucune, célébrera ses noces éternelles avec l’Époux divin et immaculé.
Dom Guéranger, dans son Année Liturgique nous dit :
Le royaume des cieux dont parle ici le Sauveur est son Église militante, la société de ceux qui croient en lui Néanmoins, ce champ qu’il a cultivé avec tant de soins, est parsemé d’ivraie ; les hérésies s’y sont glissées, les scandales s’y multiplient : devons-nous pour cela douter de la prévoyance de celui qui connaît tout, et sans la permission duquel rien n’arrive ? Loin de nous cette pensée. Le Maître nous apprend lui-même qu’il en doit être ainsi. L’homme a reçu la liberté du bien et du mal ; c’est à lui d’en user, et c’est à Dieu de faire tourner tout à sa gloire. Que l’hérésie donc s’élève comme une plante maudite, nous savons que le jour viendra où elle sera arrachée ; plus d’une fois même on la verra sécher sur sa propre tige, en attendant le jour où elle doit être arrachée et jetée au feu. Où sont aujourd’hui les hérésies qui désolèrent l’Église à son premier âge ? Où seront dans cent ans d’ici celles qui, depuis trois siècles, ont causé tant de maux sous le beau nom de réforme ? Il en est de même des scandales qui s’élèvent au sein même de l’Église. Cette ivraie est un fléau ; mais il faut que nous soyons éprouvés.
Le Père de famille ne veut pas que l’on arrache cette herbe parasite, dans la crainte de nuire au pur froment. Pourquoi ? Parce que le mélange des bons et des mauvais est un utile exercice pour les premiers, en leur apprenant à ne pas compter sur l’homme, mais à s’élever plus haut. Pourquoi encore ? Parce que telle est la miséricorde du Seigneur, que ce qui est ivraie peut quelquefois, par la grâce divine, se transformer en froment.
L’Office de Dieu, dit S. Bornaventure, toujours spirituel, est de semer le bon grain, et non autre chose, contre les pensées des hérétiques et des libertins ; l’Office du Diable est de mêler l’ivraie avec le bon grain ; l’office de l’homme est de veiller, et de voir d’où vient cette ivraie : si c’est du démon seulement, si c’est de la nature corrompue, si c’est de l’ignorance, si c’est de la convoitise, de l’infirmité, de l’humeur ; si c’est de l’habitude acquise, et de la force de la coutume : Unde habet Zizania.
De quelque part que l’ivraie ait été jetée en nos pensées, et dans nos œuvres, il faut l’arracher avant la moisson, avant le jour de la mort, et afin que le mal reconnu soit empêché de croître, il faut aller à notre Seigneur…
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Signification de cette Zizanie (1)
Saint Augustin en fait une question de l’appartenance de l’Église catholique ou non. Il en fait une question de distinction en l’hérétique et le mauvais catholique !
Les mauvais catholiques ne sont pas la zizanie, les mauvais catholiques sont le froment séché, la paille, tandis que la zizanie (l’ivraie) qui se manifeste visiblement et clairement comme une autre espèce que le froment c’est justement l’hérésie !
Saint Augustin conclu que l’hérésiarque à la différence du mauvais catholique n’est pas membre de l’Église.
Vous me direz quel rapport y-a-t-il avec l’abbé Chazal ? et je vous répondrai que l’abbé Chazal tout comme Mgr Williamson (son mentor) sont de mauvais catholiques anti-sédévacantistes acharnés qui veulent rester una cum l’hérésiarque Bergolio… et ne dit-on pas que ceux qui ont des rapports avec les hérétiques ont part et partagent leurs péchés.