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Vatican d’Eux : Le rabbin Rojzman offre une kippa à papeFrançois
L’agence de presse Zenit.org, créée par le journaliste espagnol Jesus Colina pour le compte de la « Légion du Christ » du très sulfureux père Marcial Maciel Degollado (D’ailleurs, en 2011, son Directeur Jesus Colina a démissionné pour protester contre la façon dont la Légion a caché des informations au sujet du fondateur Macial Maciel, ce qui a fissuré la confiance qu’un directeur d’agence de presse pouvait avoir dans cette institution.) qui diffuse des informations sur les activités du Vatican, nous informe dans sa publication du 25 octobre dernier que le François ZérØ de Vatican d’Eux à été honoré par le rabbin Rojzman, un argentin de ses amis… qui voit en lui un “pape” « qui abat les murs et construit des ponts » !!!
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Le rabbin Mario Rojzman offre une kippa au pape
Hommage au pape François qui abat les murs et construit des ponts
Rédaction
ROME, 25 octobre 2013 (Zenit.org) – Le rabbin Argentin Mario Rojzman a offert au pape François une kippa blanche, lors de l’audience générale de mercredi dernier, 23 octobre 2013, place Saint-Pierre.
Le rabbin, ami du cardinal Jorge Mario Bergoglio lorsqu’il était à Buenos Aires, était en effet présent parmi les quelque 100.000 personnes qui ont participé à cette audience.
Il a offert au pape une kippa, le traditionnel couvre-chef des juifs, tissée à la main, et de couleur blanche, avec le nom ‘François’ brodé en espagnol et hébreu.
« J’ai voulu que sur la kippa soient brodées les tables du décalogue et deux lions, avec le souhait biblique qu’ils leur donnent encore plus de force pour sa mission », explique le rabbin dans un entretien avec L’Osservatore Romano.
« Le pape a dit que dans chaque chrétien figure la racine juive et moi j’ajoute que dans chaque homme religieux figure François », poursuit le rabbin qui vit depuis plus de 10 ans à Miami.
Le pape François « est en train de changer radicalement la vision des rapports entre les religions, en abattant les murs et construisant des ponts entre les personnes », conclut-il.
Traduction d’Océane Le Gall
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Trouvé sur le Net… ce commentaire d’un certain Bastiano qui fait une très bonne analyse de la nouvelle :
Je me souviens d’un cadeau similaire envers Jean-Paul II …
J’en déduis donc que le Rabbin en question pense que nous sommes juifs spirituellement à travers la figure sympathique de François, puisque dans chaque chrétien figure la racine juive … sauf que la racine a fini par pourrir, comme le figuier, car elle ne donnait pas de vrais fruits spirituels et que le nouvel Israël a toujours été considéré comme étant la religion issue de notre Seigneur Jésus Christ : la religion Catholique .
Mais que l’on ne s’y trompe pas, ou que l’on n’essaie pas de nous tromper de part et d’autre …
Si l’intention est d’assimiler notre religion Catholique au judaïsme, pour en faire dans un futur proche, une sorte de religion de type noachique, ou des bné Adam (enfants d’Adam), comme un certain rabbin sur le Net le souhaite …le Ciel risque de détruire les ponts à contrario, et de construire les murs nous protégeant de l’erreur antichristique !
Ajoutant cela à la visite annoncée pour Mars 2014 en Terre Sainte, et pourquoi pas autour des fêtes des paques juives, pour fêter son l’anniversaire de la date de son premier pontificat, le 13 mars ?
À cette date ou autour de cette date les juifs célèbrent le jeûne d’Esther, Pourim, célébration du miracle qui a sauvé les juifs en Perse, vers l’an 480 avant l’ère courante, puis enfin Pessah, cette fois aux alentours du 15 avril 2014, Pessah signifie « Dieu est passé » (au-dessus des maisons, lors de la dixième plaie).
Pâques, dans notre religion, la première pleine lune, aura lieu le 15 avril 2014, et Pâques, le dimanche 20 avril 2014.
En 2014, les églises d’orient et d’occident célébreront Pâques le même jour.
Revenons un peu sur ce « cadeau » accepté.
Selon un Rabbin, la kippa a aussi une signification sociologique qui a évolué au cours des siècles. Originairement elle désignait les Sages, par opposition au personnes plus simples (am haarets), puis elle a séparé les Juifs des non Juifs, pour de nos jours de nouveau prouver un certain attachement à la tradition de la part de la personne qui la porte, blanche, elle pourrait signifier un renouveau …
De certains textes du Talmud, il ressort que Notre Seigneur Jésus-Christ a été jugé en tant que « messite oumadiah », c’est à dire comme un individu qui séduit les autres a se livrer a l’idolâtrie.
Des témoignages des Évangiles il ressort qu’il a enseigné que les lois de la Tora étaient caduques, qu’il s’est fait passer pour un prophète et pour le fils de Dieu…selon toujours eux.
Au jour d’aujourd’hui, la pensée est la même …
Nous dialoguons donc avec des gens qui rejettent notre religion et notre enseignement, mais qui nous font des cadeaux que nous acceptons, et apparemment, en sommes même fiers ; pourtant eux, et d’autres sont dans l’erreur, alors pourquoi ne pas leur dire la Vérité ? Celle des Apôtres et des martyrs par exemple ?
Qu’est-ce que ce dialogue avec les autres religions qui ne veulent pas de la nôtre, ni de son enseignement traditionnel, et considérant ainsi Notre Dieu en trois personnes ?
Ah …Bien sûr, suis-je bête ! L’Esprit Saint s’est trompé pendant des siècles et a finalement soufflé en vérité que depuis 50 ans ….
Évidemment cela change tout ! Et environ 18 millions de martyrs sont morts pour rien ?
Moi, on m’a toujours dit de ne pas dialoguer avec le Diable …alors j’en déduis que dans le dialogue avec les autres religions il se cache sous des aspects séducteurs pour mieux nous dévorer …
Sans moi donc … si ces religions ne reviennent pas au bercail ! Car enfin qui sont les brebis perdues nous ou les autres ?
(Bien que parmi nous il y en aient, mais c’est un autre débat) …
Et ils reviendront eux et tous les autres, les séduits, les rebelles, les ignorants, les vendeurs du Temple, car c’est une promesse de la Vierge Marie …Les écailles leur tomberont des yeux, et pas que chez eux …
Haut les Cœurs !
Bastiano
Vatican d’Eux : La pantalonnade de consécration au Cœur Immaculée de Marie… doublée d’une escroquerie
En tant que “rallié” et pas trop partisan de François Ø (Bergo(go)glio ne veux pas qu’on l’appelle François Ier !!!) Yves Daoudal ne décolère pas et revient (par deux fois !) sur son blogue sur ce qui s’est passé dimanche 13 octobre 2013, à Rome…
« Tromperie », « déviation doctrinale », « sabotage », « pantalonnade »… les mots d’Yves Daoudal sont durs…mais sont peut-être encore en dessous de la réalité !!! escroquerie conciliaire…pensons-nous !!! (Les accentuations sont de nous ; attention ! le langage qui suit est conciliaire…)
L’erreur
Je reviens sur ce qui s’est passé dimanche à Rome, parce que c’est important.
Doublement important.
D’une part il y a la tromperie.
Des communautés catholiques, des épiscopats entiers, à travers le monde, ont accompli dimanche des actes de consécration au Cœur Immaculée de Marie « en union avec le pape » à Rome. Parce que Radio Vatican avait annoncé (ICI) un acte de consécration. Avant de souligner trois jours plus tard qu’il ne s’agissait pas de consécration et que le Vatican insistait sur ce point. Mais c’était trop tard. Après coup, l’agence Zenit a osé tenter de faire croire qu’il s’agissait d’une « véritable consécration » même si le mot n’était pas prononcé. Mais il ne s’agissait pas seulement du mot. La prière prononcée par le pape n’avait rien à voir avec une consécration. Par elle on ne consacrait rien, on ne donnait rien, on ne promettait rien à la Sainte Vierge. On disait uniquement qu’on avait confiance en elle…
D’autre part et surtout il y a la déviation doctrinale qui sous-tend cette tromperie.
Les théologiens qui ont repris le dessus après avoir été marginalisés par Jean-Paul II et Benoît XVI ont réussi à imposer leur thèse que l’on ne peut consacrer ce que l’on est et ce que l’on a qu’à Dieu seul. Ils l’ont réussi parce que le nouveau pape est de leur bord. (Voir aussi Sandro Magister, qui a enfin complètement compris : Martini pape. Le rêve devenu réalité.)
À priori la thèse est correcte, et même évidente. On ne peut « consacrer » qu’à Dieu. Mais c’est oublier toute la tradition, c’est oublier qu’il y a une Mère de Dieu. C’est oublier (volontairement) que toute grâce passe par la Mère de Dieu, et que l’on ne va à Dieu que par sa Mère. (En gras par Y.D.) C’est rejeter tous les théologiens de la doctrine mariale, de saint Jean Damascène à saint Maximilien Kolbe.
Ce n’est pas sauver le « christocentrisme » que de nier la possibilité d’une consécration à Notre-Dame. C’est au contraire faire un affront au Christ. Car tout ce qui honore Marie rejaillit en gloire christique. Non pas que l’on puisse ajouter à la gloire du Fils du Père, puisqu’elle est infinie, mais l’on peut ajouter à la gloire précisément du Christ venu sur terre pour nous sauver. Tout ce qui fait honneur à Marie rehausse la gloire du Christ. Tout ce qui honore la Mère est à l’honneur de son Fils. Tout ce qui est consacré au Cœur Immaculé de Marie est mis en dépôt éternel dans le Cœur du Christ, le Sacré Cœur.
Il y a une totale communion entre le Cœur Immaculé et le Sacré Cœur (c’est ce que nous disions hier…« Les très Saints Cœurs de Jésus et de Marie sont irrémédiablement liés ») : ce qui est consacré à l’un est ipso facto consacré à l’autre. Elle est la Mère de Dieu.
L’épisode de dimanche nous ramène (une fois encore) aux années 60. Quand les théologiens à la mode expliquaient qu’au nom du christocentrisme il ne fallait pas qu’il y ait un document spécifique du concile sur la Sainte Vierge, puis qu’il ne fallait pas la proclamer « Mère de l’Église ». On parle souvent de Paul VI à propos de François, et lui-même évoque souvent Paul VI. Mais Paul VI est le pape qui, à la dernière session du concile, face aux théologiens à la mode et à la majorité des évêques qui les suivait, proclama solennellement Marie Mère de l’Église.
Le « christocentrisme », c’est l’argument des protestants contre toute la théologie mariale : il est bien évident qu’il n’y a pas pu y avoir d’assomption de la Sainte Vierge, puisque personne d’autre que le Christ ne peut s’élever au ciel corps et âme ; il est bien évident qu’il ne peut pas y avoir d’Immaculée Conception, puisque seul le Christ a pu avoir une conception immaculée ; il est bien évident qu’on ne peut consacrer qu’au Christ, puisque seul le Christ est Dieu.
« Après cela il faut dire, en vérité, avec les saints : De Maria nunquam satis : de Marie jamais assez » (Saint Louis Marie Grignion de Montfort).
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La veille, Yves Daoudal avait déjà lancé les premières salves :
Totale confusion
Je ne voulais pas parler du sabotage (parce que c’était simplement un de plus) de la journée mariale qu’avait voulue Benoît XVI le 13 octobre dans le cadre de l’Année mariale, entre le bastringue années 60 revu télé-Berlusconi années 80, qui était censé être un « Rosaire », et une prière mariale qui était censée être un acte de consécration au Cœur Immaculé de Marie, sans l’être tout en l’étant…
Mais la vérité oblige.
Je ne sais pas pourquoi certains ont absolument voulu que la prière devant la statue de Notre-Dame de Fatima fût une « consécration ». Ce fut annoncé comme tel par Radio Vatican et l’agence Zenit. Toutefois, si Radio Vatican, le 8 octobre, annonçait « Le pape François va consacrer le monde au Cœur immaculé de Marie », la même radio du Vatican disait trois jours plus tard que le pape « prononcera un “acte de confiance” à la Vierge » et précisait : « Au Vatican, on insiste pour dire cependant que cette démarche du pape n’est pas à proprement parler une “consécration du monde au cœur immaculé de Marie”. »
Ce lundi, il n’y a donc aucune allusion à une quelconque consécration sur le portail News.va, et il faut aller voir l’article sur la messe d’hier, intitulé « Le Pape : “Que la Vierge Marie aide les hommes à se laisser surprendre par Dieu” », pour trouver in fine la « prière de confiance » dite par le pape.
Ce lundi on peut lire d’autre part sur le site de l’agence Zenit un très long texte, intitulé « Une véritable consécration du monde au Cœur immaculé de Marie », qui prétend expliquer que François a fait comme ses prédécesseurs en utilisant en italien l’expression « acte de confiance » (affidamento) qui veut dire en fait « acte de consécration ». L’agence Zenit ne peut toutefois pas gommer complètement le fait que Benoît XVI et Jean-Paul II parlaient de « consécration » (en italien) – mais elle ose le faire pour l’acte de Pie XII en 1942.
Or bien entendu Pie XII avait utilisé, en italien, le mot de « consécration ». Et Benoît XVI aussi. Quant à Jean-Paul II, il avait dit 14 fois le mot consacrer ou consécration (oui, en italien), dans son acte du 25 mars 1984.
Donc il est totalement faux de prétendre que François a fait comme ses prédécesseurs et qu’il aurait bel et bien consacré le monde au Cœur Immaculé de Marie même s’il n’a pas employé le mot (ni celui de « monde », du reste).
Le plus grave n’est pas dans cette pantalonnade où l’on tente de faire prendre des vessies pour des lanternes au bon peuple chrétien (conciliaire, commence par c**) (et ça marche, si j’en crois certaines réactions). Le plus grave est que François n’a pas fait d’acte de consécration parce que les théologiens à la mode ont décidé qu’il ne pouvait pas y avoir de consécration à la Vierge. C’est ce que nous apprenait Radio Vatican après son brusque retournement : « Mgr Rino Fisichella a ainsi expliqué à I.MEDIA qu’il existait un “débat théologique très fort” sur la signification du terme “consécration” et qu’il avait été abandonné par Jean Paul II après son Encyclique Redemptoris mater de mars 1987. Au préalable, en mai 1982 à Fátima, puis en mars 1984 au Vatican, le pape polonais avait publiquement prononcé des actes de consécration du monde à la Vierge Marie. »
Donc Jean-Paul II n’avait pas encore compris, avant 1987, le véritable sens du mot « consécration ». On ne peut pas lui jeter la pierre, puisque aucun pape avant lui ne l’avait compris non plus, y compris ce pauvre Pie XII. (Hi, hi, hi…il est drôle cet Y.D. !!!)
Mais ce qui est stupéfiant est que, après cela, Benoît XVI ne l’ait pas compris non plus, lui, qui, le 12 mai 2010, à Fatima, a consacré les prêtres au Cœur Immaculé de Marie…
Bref, enfin vint François, qui allait rompre avec les erreurs de ses prédécesseurs…
N.B. 1 : Les théologiens dont il est question ne savent pas (rejettent) ce que veut dire « Mère de Dieu ».
N.B. 2 : Si vous entendez crier saint Louis Marie Grignion de Montfort et saint Maximilien Kolbe (et le bienheureux Jean-Paul II si lié à l’un et à l’autre), c’est normal. On leur arrache, on veut nous arracher, la vraie dévotion à Marie, canal du salut.
Sources :
L’erreur : http://yvesdaoudal.hautetfort.com/archive/2013/10/15/l-erreur-5196999.html
Totale confusion : http://yvesdaoudal.hautetfort.com/archive/2013/10/14/totale-confusion-5196085.html
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Le “Pape” émérite Benoît XVI a accueilli la statue de Notre-Dame de Fatima…
…et Yves Daoudal de rajouter sur son blogue :
Finalement…
Il y a peut-être eu une consécration papale du monde au Cœur Immaculé de Marie…
Les journaux portugais avaient annoncer ceci :
La Statue de Notre Dame de Fátima se rend à Rome à la demande de deux papes
Le 13 Octobre, devant l’image de Notre-Dame de Fátima, le Pape Francisco fera, à Rome, la consécration du monde au Cœur Immaculé de Marie.
Lusa 18h59, 12 Août, 2013
L’image de la Vierge Marie va quitter la Chapelle des Apparitions et va se rendre à Rome pour la Journée Mariale organisée par le Conseil Pontifical pour la Promotion de la Nouvelle Évangélisation.
Papes Benoît et François ont demandé que l’image de Notre-Dame du Rosaire, vénérée dans la chapelle des Apparitions dans le sanctuaire de Fátima, soit l’icône de la Journée Mariale, qui aura lieu à Rome.
La première demande est venue du pape émérite Benoît XVI, et plus tard renforcé par l’actuel chef de l’Eglise catholique. C’est la première fois que l’image sera absente d’un grand pèlerinage, a déclaré le recteur du Sanctuaire de Fátima.
« On ne dit pas non au pape n’est pas », a déclaré l’évêque de Leiria-Fátima, António Marto, donc, « en réponse à la volonté du Saint-Père Francisco (…) l’image sera à Rome les 12 et 13 Octobre à la Journée Mariale organisée par le Conseil Pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation », selon un communiqué de presse du sanctuaire.
Le 13 Octobre, avec l’image de Notre-Dame, le pape Francisco fera la consécration du monde au Cœur Immaculé de Marie.
La réunion est un événement majeur dans le calendrier des célébrations du pape prévue dans l’Année de la Foi, et réuniront à Rome des centaines de mouvements et institutions liées à la dévotion mariale.
Dans une lettre adressée à l’évêque de Leiria et Fátima, António Marto, le président du Conseil Pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation, Rino Fisichella, a souligné que « toutes les spiritualités mariales ecclésiales » sont invitées au voyage que propose le Octobre 12, un pèlerinage au tombeau de l’apôtre saint Pierre, et le lendemain, à la célébration eucharistique présidée par le pape.
« C’est un vif désir du Saint-Père que la Journée Mariale peut avoir comme signe spécial l’une des icônes mariales les plus importantes pour les chrétiens du monde entier, et pour cela, nous avons pensé à la statue originale aimée de Notre-Dame de Fatima » Rino Fisichella a-t-il écrit.
Le Sanctuaire de Fátima a annoncé que l’image de Notre-Dame va quitter le Sanctuaire de Fátima, au Portugal, dans la matinée du 12 Octobre et revenir l’après-midi du 13.
« À sa place, dans la chapelle des Apparitions, sera placée la première image de la Vierge pèlerine de Fátima, qui trône dans la basilique de Notre-Dame du Rosaire depuis le 8 Décembre 2003. » dit la déclaration.
http://expresso.sapo.pt/imagem-de-fatima-viaja-ate-roma-a-pedido-dos-papas=f825719
Vatican d’Eux : papeFrançois aux juifs du monde entier : « Chana Tova »
pape François reçoit le Congrès juif mondial
Le dialogue, clé pour bâtir un avenir commun
Rome, 3 septembre 2013 (Zenit.org) Anne Kurian |
Le pape François a reçu pour la première fois une délégation du Congrès juif mondial (« World jewish congress », WJC) hier, lundi 2 septembre 2013, au Vatican. Au cœur des échanges, la question de la Syrie, mais aussi le dialogue interreligieux.
Le WJC représente les communautés juives dans une centaine de pays, auprès des gouvernements, des parlements et des organisations internationales. Son président, Ronald S. Lauder, était présent lors de l’audience, accompagné du président du Congrès juif pour l’Amérique latine, Jack Terpins, du vice-président du WJC, Robert Singer, du vice-président associé, Maram Stern, et du directeur exécutif du « Los alamos jewish center » (LAJC), Claudio Epelman.
Au cours de l’entretien, le pape François a souhaité aux juifs du monde entier « une année 5774 douce et paisible » : « Chana Tova » – Bonne Année, leur a-t-il dit en hébreu. Les juifs fêtent en effet « Rosh Hachana », commencement de l’année les 4-6 septembre : des célébrations qui rappellent la création du monde.
Juifs et chrétiens, mêmes racines
Selon un communiqué du WJC, les parties ont échangé sur la situation en Syrie, théâtre de massacres humains que le pape a qualifiés « d’inacceptables » : « Les dirigeants mondiaux doivent tout faire pour éviter la guerre », a-t-il insisté.
Le pape a également appelé à renforcer le dialogue entre les communautés religieuses du monde et s’est opposé à l’intégrisme, quelle que soit la religion : « Le dialogue est la clé pour bâtir un avenir commun », a-t-il estimé.
Comme il l’avait déclaré en juin dernier devant le Comité juif international pour les consultations interreligieuses, le pape a rappelé qu’« un chrétien ne peut pas être antisémite » : « pour être un bon chrétien, a-t-il ajouté, il est nécessaire de comprendre l’histoire et les traditions juives », car « juifs et chrétiens partagent les mêmes racines ».
(…)
Après la rencontre, Ronald S. Lauder a salué l’engagement indéfectible du pape pour le dialogue : « la conduite du pape a donné un nouvel élan aux relations avec le judaïsme. Jamais les relations entre l’Eglise catholique et le peuple juif n’ont été aussi bonnes depuis 2000 ans. La conduite des papes successifs, au cours des cinq dernières décennies a contribué à surmonter beaucoup de préjugés. Cela nous permet maintenant de travailler ensemble pour défendre la liberté religieuse partout où elle est menacée et quelle que soit la communauté affectée ».
(3 septembre 2013) © Innovative Media Inc. http://www.zenit.org/fr/articles/le-pape-francois-recoit-le-congres-juif-mondial
N.B. Les accentuations sont de nous ; CatholicaPedia.net
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Comme nous le voyons ici encore une fois, Vatican D’Eux est bien d’eux !… depuis les cinq dernières décennies…
Vatican d’Eux : La dernière de Bergogoglio…
Il se drape lui-même dans le drapeau “homosexuel”…
François Bergoglio décrète que la sodomie, c’est très bien pourvu que vous portiez un préservatif.
Ce néo-pape homophile semble particulièrement favorable à la normalisation des comportements homosexuels
Source : les Pères du site TRADITIO
François Bergoglio s’est drapé dans le drapeau « gay ». Il vient en effet de déclarer que le SIDA était pire que la sodomie et de lancer un appel aux sodomites pour qu’ils portent un préservatif lorsqu’ils commettent ce qui est traditionnellement considéré comme étant l’un des quatre péchés criant vengeance au ciel. Sans doute veut-il que les membres de son néo-clergé portent un préservatif quand ils violent des enfants… Il n’a rien fait, en tout cas, pour protéger les enfants contre ce néo-clergé prédateur et va jusqu’à prétendre que les agressions pédophiles de ce dernier doivent être « oubliées ».
Bergoglio est-il catholique ? On assiste à une accumulation de faits démontrant qu’il n’est qu’un païen vêtu de blanc. Il s’oppose à la loi naturelle et à la doctrine morale de l’Église d’une manière insensée, à la six-quatre-deux. Il semble particulièrement favorable à la normalisation des comportements homosexuels. François Bergoglio, dit « l’olibrius », mérite décidément bien son surnom !
Dans son livre, que le Vatican a publié au cours de la semaine du 25 août 2013, Bergoglio décrète que vous pouvez vous livrer à la sodomie, traditionnellement considérée comme un des quatre péchés qui crient vengeance au ciel, pourvu que vous portiez un préservatif. Si vous crachez à la face de Dieu en violant Sa loi naturelle, assurez-vous que vous n’allez pas attraper le SIDA ! Selon Bergoglio, la sodomie pratiquée sous préservatif relève d’une « sexualité plus humaine ». Donc, à l’entendre, les membres de son néo-clergé peuvent sodomiser des enfants tant qu’ils sont assez « humains » pour porter un préservatif. Il ajoute que cela vaut également pour les prostitués mâles. Et il est bien placé pour être au courant de la chose, puisque le néo-monsignor qu’il a nommé pour superviser la Banque du Vatican a été surpris en train de sodomiser un prostitué mâle dans l’ascenseur d’une nonciature néo-papale !
Pour Bergoglio, l’« horreur », c’est la contagion par le VIH, non la sodomie. Et il prétend être le Vicaire du Christ ? Doutez-vous une seconde de ce que le Christ dirait de Bergoglio et de sa moralité corrompue, qui approuve que l’on sodomise des enfants en toute impunité ? Il semble que l’intéressé descende à toute vitesse le chemin conduisant à l’enfer, dont parle saint Jean Chrysostome à propos des évêques. L’an dernier seulement, Bergoglio déclarait encore en public que l’usage du préservatif risquait effectivement d’aggraver le problème du SIDA. Il semble donc que le « lobby gay » qui, à l’en croire, dirige le Vatican, a réussi à le recruter durant le bref espace des cinq premiers mois de son pontificat.
Dans son livre, Bergoglio écrit à nouveau que la fonction néo-papale « n’était pas [sa] vocation ». Mais alors, bon sang, pourquoi l’a-t-il acceptée ? Il n’est pas trop tard pour lui de démissionner et de rejoindre son pote Benoît-Ratzinger dans la somptueuse villa où les néo-papes prennent leur retraite. Nous pourrons alors compter non pas sur un, non pas sur deux, mais sur trois néo-papes régnant conjointement ! (Certaines informations figurant dans ce commentaire ont été communiquées par l’U. K. Telegraph).
http://www.traditio.com/comment/com1308.htm#130830
Traduction : CatholicaPedia.net
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Joseph Ratzinger avait déjà ouvert la voie
Dans un livre d’entretiens paru fin 2010 “Lumière du monde”, Josef Ratzinger avait pris l’exemple d’un prostitué masculin pour justifier l’usage du préservatif. « Il peut y avoir des cas individuels, comme quand un homme prostitué utilise un préservatif, où cela peut être un premier pas vers une moralisation (sic !), un début de responsabilité permettant de prendre à nouveau conscience que tout n’est pas permis et que l’on ne peut pas faire tout ce que l’on veut ».
—Attention, à partir d’ici le langage est conciliaire—
Le pape admet le préservatif dans certains cas
Du bout des lèvres, Benoît XVI admet l’utilisation du préservatif “dans certains cas”, “pour réduire les risques de contamination” du virus du sida, dans un livre d’entretiens avec un journaliste allemand à paraître mardi. Une position “loin du compte” pour les associations de lutte contre le sida.
À la question de savoir si « l’Eglise catholique n’est pas fondamentalement contre l’utilisation de préservatifs ? », le pape répond : « dans certains cas, quand l’intention est de réduire le risque de contamination, cela peut quand même être un premier pas pour ouvrir la voie à une sexualité plus humaine, vécue autrement ».
À l’appui de sa réponse, Benoît XVI cite l’exemple d’un “homme prostitué” dont on constatera qu’il ne constitue pas le cas le plus fréquent pour lequel la question de l’usage du préservatif se pose.
« Il peut y avoir des cas individuels, comme quand un homme prostitué utilise un préservatif, où cela peut être un premier pas vers une moralisation, un début de responsabilité permettant de prendre à nouveau conscience que tout n’est pas permis et que l’on ne peut pas faire tout ce que l’on veut », dit-il.
Benoît XVI restreint encore la portée de son propos en ajoutant : « Mais ce n’est pas la façon à proprement parler de venir à bout du mal de l’infection du VIH. Cela doit réellement se produire dans l’humanisation de la sexualité », ajoute-t-il.
C’est la toute première fois qu’un pape manifeste un début d’ouverture timide sur l’usage du préservatif. Jusqu’à présent, le Vatican s’est toujours montré opposé à toute forme de contraception, en dehors de l’abstinence, même comme prévention des maladies sexuellement transmissibles.
(…)
Le pape Benoît XVI « tente de réagir face au discrédit avancé dont il est l’objet », a jugé la revue catholique protestataire Golias.
« La brèche est ouverte. Le préservatif doit permettre d’arrêter le virus. Il est non seulement utilisable mais il doit être utilisé », selon l’association Chrétiens et sida fondée dans les années 1990 « pour qu’il y ait une parole différente de l’Eglise » sur l’épidémie.
***
Benoît XVI favorable au préservatif pour les prêtres pédophiles
Pour la première fois, dans son ouvrage à paraître “Lumière du monde”, coécrit avec un journaliste allemand, le pape Benoît XVI s’est prononcé en faveur du port du préservatif. C’est un bouleversement théologique majeur qui n’a pas échappé aux observateurs de la vie vaticane. Le successeur de Saint Pierre a toutefois précisé immédiatement que seule « une certaine catégorie de population serait concernée ». Ce n’est ainsi pas un hasard si la publication de cette bonne feuille intervient à la suite de la grande réunion au Vatican, hier, des cardinaux du monde entier.
En effet, c’est lors de cette réunion que devait être abordée l’épineuse question de la pédophilie chez les prêtres. Alors que les plaintes contre l’Église catholique ne cessent d’augmenter ces dernières années, le Vatican se devait de saisir le problème à bras le corps. À en croire le cardinal Rocco di Buonascelta, il en va de la survie de cette vénérable institution : « Il y a de toute évidence une réelle croissance des actes pédophiles de la part de nos prêtres, nous ne pouvons pas le nier. C’est en quelque sorte une tradition canonique sur laquelle nous ne pouvons faire l’impasse. Malheureusement, le développement de notre holding en Afrique subsaharienne et en Asie du Sud-Est où l’épidémie de SIDA fait des ravages met nos employés en situation d’être en contact avec des enfants contaminés. »
Or, alors que l’Église catholique est aussi confrontée à une grande crise des vocations, il est apparu au souverain Pontife et à ses conseillers que la multiplication des arrêts-maladie pour cause de contamination par le VIH pourrait mettre en péril leur entreprise, par ailleurs fragilisée par la concurrence islamiste qui ne cesse de gagner des parts de marché depuis 2001, en particulier grâce à ses offres imbattables sur les jeunes vierges.
C’est donc à son corps défendant que Benoît XVI a finalement acté le fait que tous les prêtres catholiques recevraient d’ici quelques mois une dotation de préservatifs. Un appel d’offre devrait être lancé par le Vatican dans les jours qui viennent. Une fois qu’une marque aura été choisie, il restera encore un certain nombre de détails à régler explique encore le cardinal Rocco di Buonascelta : « Il faudra alors qu’une équipe de gardes suisses se mettent au travail pour oindre manuellement les préservatifs avec un saint-baume béni par Sa Sainteté ; cela prendra sans doute quelques semaines ».
En attendant, soucieux de ne pas s’attirer la foudre des médias et des syndicats de son honorable institution comme l’avait fait son prédécesseur Jean-Paul II en vantant les mérites de l’abstinence, le souverain pontife a d’ores et déjà confié à une équipe de cardinaux bien désinformés la mission d’écrire un “Petit guide du safe sex expliqué par les Saintes Écritures” à destination des prêtres pédophiles.
Le dessinateur Zep, auteur notamment du best-seller “Le guide du zizi sexuel” et adulé des enfants grâce à sa série de bandes dessinées mettant en scène Titeuf serait pressenti pour l’illustrer.
On le voit, l’Église est bel et bien sur le point, avec Benoît XVI au poste de Président Directeur Général, d’entrer dans l’ère de la modernité.
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Pape François : en 2010, il se prononçait pour une union civile homosexuelle
Pour contrer la loi sur le mariage gay qui allait être votée en Argentine, l’archevêque de Buenos Aires avait soutenu un projet d’union civile pour les homosexuels, « un moindre mal » selon lui.
Incroyable mais pourtant bien vrai. Alors que le nouveau souverain pontife est présenté partout comme le chef de file anti-mariage gay, le New York Times rappelle qu’en 2010 il s’est prononcé en faveur d’une union civile pour les personnes de même sexe. Une position qui apparaît donc bien surprenante au vu de ces déclarations sur le mariage gay qu’il a notamment qualifié de « dessein du Démon, responsable du péché en ce monde, qui cherche sournoisement à détruire l’image de Dieu : un homme, une femme, qui reçoivent le mandat de croître, de se multiplier, et de dominer la terre », ajoutant qu’il s’agit « d’une manœuvre du père du mensonge pour confondre et tromper les fils de Dieu ».
En 2010, l’Argentine s’apprête à faire passer une loi autorisant les couples homosexuels à se marier. Le pape François, alors archevêque de Buenos Aires, suggère lors d’une réunion des évêques d’Argentine que l’Eglise soutienne le projet d’une union civile entre couples gays. Jorge Mario Bergoglio explique notamment que puisque la loi sur le mariage gay risque fortement de passer, l’Eglise devrait essayer de trouver un compromis en soutenant donc une union civile à la place. Le pape François décrivait alors ce projet comme « un moindre mal » comme l’a expliqué son biographe officiel Sergio Rubin. Son idée n’a toutefois pas convaincu les autres évêques qui ont voté contre sa proposition.
Un leader des droits pour les homosexuels, Marcelo Marquez, a par ailleurs expliqué au quotidien américain que Jorge Mario Bergoglio avait répondu de façon très respectueuse à une lettre qu’il lui avait envoyé dans laquelle il remettait notamment en question le débat sur le mariage gay de l’époque. L’archevêque de Buenos Aires avait même assuré au téléphone à Marcelo Marquez que « les homosexuels doivent avoir des droits et qu’il soutenait donc une union civile mais pas le mariage ».
Ces positions privées n’ont toutefois pas empêché le pape de devenir le visage de l’opposition à la loi sur le mariage gay en Argentine et à tenir des propos très durs sur ce projet de loi.
Francesca Chaouqui, l’assistante glamour de papeFrançois
Suite de l’épisode précédant… où l’on voit que ce Vatican d’Eux est de plus en plus grotesque !!!
Nous vous livrons maintenant la traduction de l’article du site Clerical Whispers (Potins Cléricaux) « Pope’s glamorous aide Francesca Chaouqui ruffling Vatican feathers » :
Francesca Chaouqui, l’assistante glamour du Pape François, défrise quelque peu le Vatican
Samedi 24 août 2013
Avec ses allures de star de cinéma, sa chevelure flottante et son blouson de cuir à la glissière descendue de façon provocante, Francesca Chaouqui campe un personnage inhabituel aux côtés des hommes d’âge mur qui dirigent l’Église catholique (église Conciliaire !).
Il n’en reste pas moins que lorsque cette consultante en relations publiques de vingt-sept ans (l’âge varie de 27 ans comme ici à 30 ou 32 ans par Sandro Magister !!! Quand une femme avoue son âge, c’est qu’elle ne l’a plus…) fut nommée le mois dernier auprès d’une importante commission du Vatican, on salua en cela un symbole de la détermination du Pape François à faire entrer du sang neuf.
La semaine dernière, pourtant, ce choix fort peu conventionnel devint soudain embarrassant pour le pontife argentin, car l’attention s’était portée sur une série de tweets envoyés depuis le compte de Mme Chaouqui au cours des mois ayant précédé sa nomination, dont l’un dans lequel le Cardinal Tarcisio Bertone, Secrétaire d’État du Vatican, était qualifié de « corrompu ».
Le tapage qui s’en est suivi a mis au jour l’existence, au sein du Vatican, d’une lutte de pouvoir visant le Pape, dont la vision est celle d’« une église pauvre, pour les pauvres », ce à quoi s’oppose la Curie romaine, cette bureaucratie éclaboussée par des scandales liés à la corruption, à la pédophilie et au copinage.
Née en Italie d’un père d’origine marocaine, Mme Chaouqui est proche de plusieurs cardinaux italiens.
En 2010, elle a mis sur You Tube un diaporama comprenant une photographie en studio prise d’elle – seins nus, semble-t-il – dans les bras de son petit ami.
Le mois dernier, le Pape a nommé Mme Chaouqui auprès d’une commission de huit membres créée en vue de remanier l’administration financière du Vatican.
Ce n’est apparemment qu’après sa nomination que le Pape, lors de sa tournée triomphale au Brésil, prit connaissance des interventions de l’intéressée sur Tweeter et du franc-parler dont elle y faisait preuve. On ignore s’il était au courant de la photographie en question.
L’attaque contre le Cardinal Bertone, personnage puissant mais controversé, était assez méchante. Selon un autre tweet de même source, Benoît XVI, qui est le prédécesseur du Pape actuel et qui a démissionné en février dernier, souffrirait de leucémie, ce qui est officiellement démenti.
À en croire un troisième tweet, Paolo Gabriele, ancien majordome de Benoît XVI, n’aurait pas fait fuiter les dossiers pontificaux publiés ensuite dans un livre à grand succès, alors qu’il a été condamné pour leur vol et leur fuite.
Giulio Tremonti, ancien ministre italien des Finances, a déclaré la semaine dernière qu’il intentait un procès contre Mme Chaouqui et plusieurs journaux à cause d’un autre tweet le présentant comme homosexuel. Le Cardinal Bertone nie s’être rendu coupable de corruption et envisage, lui aussi, une action en justice.
Pour Gianluigi Nuzzi, auteur du livre Sa Sainteté – Scandale au Vatican, qui s’appuie sur les dossiers en question, on a péché contre Mme Chaouqui plus qu’elle n’a péché elle-même. « Les personnes proches de Bertone se servent de Francesca pour défendre leurs propres intérêts », écrit-il. « La Curie joue un jeu tracassier ; elle n’aime pas que ce Pape la tienne à l’écart des décisions-clés.
« Francesca n’a nullement à avoir honte ; elle s’est bornée à critiquer Bertone. Il est bon que le Pape ait choisi une jeune femme ; elle aidera à examiner la manière dont sont établis les contrats de travail, par exemple, et cela irrite la Curie. »
Le jésuite Thomas Reese, analyste au National Catholic Reporter, est d’accord : « La Curie tente de faire admettre à François que s’il se montre trop pressé et s’il ne passe pas par les filières habituelles, il risque de commettre des fautes embarrassantes », écrit-il. « Le Vatican s’est toujours opposé à ce que des éléments extérieurs – clercs ou laïcs – viennent s’occuper de ses affaires. »
Le Pape (anti-pape !) ne cache guère son antipathie pour la bureaucratie vaticane, qu’il a traitée de « fosse aux serpents » lors d’une conversation avec un cousin, avant son élection.
Il a mis sur pied un petit secrétariat pour l’aider à diriger l’Église (église Conciliaire !), et il a choisi de prendre ses quartiers dans une suite de la Maison Sainte-Marthe, où sont logés les ecclésiastiques en visite, plutôt que dans les appartements officiels du Palais apostolique, qu’il juge trop opulents.
On s’attend, par ailleurs, à ce qu’il procède à d’importants changements, y compris en remplaçant le Cardinal Bertone.
En attendant, Mme Chaouqui a fermé tout tranquillement son compte Tweeter. Elle a déclaré au Corriere della Sera qu’elle n’était pas la seule à l’utiliser et a nié avoir écrit le tweet sur M. Tremonti.
« Je ne suis pas inquiète, parce que le Saint-Père n’est pas inquiet », a-t-elle dit.
Ce commentaire a, selon elle, reçu l’approbation du Père Federico Lombardi, porte-parole du Pape, ce qui tendrait à indiquer que le Pape (anti-pape !) compte la soutenir.
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Source, Clerical Whispers (Potins Cléricaux) : http://clericalwhispers.blogspot.fr
Traduction CatholicaPedia.net
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Et pour finir, jetons un coup d’œil sur l’article de Marie-Lucile Kubacki pour la revue conciliaire La Vie.fr
Vatican
Le pape a-t-il des ennemis à Rome ?
Marie-Lucile Kubacki
Créé le 26/08/2013 / modifié le 26/08/2013 à 15h56
Nous évoquions brièvement ce sujet dans la Matinale chrétienne du 25 juillet. Après le scandale déclenché par les déclarations de l’Espresso sur la double vie de Mgr Ricca, homme de confiance du pape à la Banque du Vatican, avec un officier militaire suisse, le vaticaniste Sandro Magister pointait une possible deuxième « erreur de casting » : Francesca Immacolata Chaouqui, toute nouvelle membre de la commission chargée de réaliser un audit financier du Saint-Siège avec sept autre experts. Les griefs contre Francesca Chaouqui : sa double casquette d’informatrice régulière du site Dagospia, spécialisé dans les indiscrétions sur le Vatican, et sa proximité avec Gianluigi Nuzzi, le journaliste qui recevait et publiait les documents confidentiels lors de l’affaire Vatileaks.
Alors que la presse italienne a frémi, ces derniers jours, en exhumant de vieux messages du compte Twitter de Francesca Chaouqui datant d’avant sa nomination au Vatican – l’un affirmant au sujet du secrétaire d’État « Bertone est corrompu », l’autre que Benoît XVI souffrait de leucémie depuis plus d’un an – Sandro Magister va plus loin et demande : « Étant donc établi que le pape François ne connaissait pas personnellement Francesca Chaouqui, qui l’a convaincu de la nommer à un poste à si hautes responsabilités ? »
Le vaticaniste italien n’y va pas par quatre chemins. Pour lui, « l’hypothèse la plus crédible conduit à Mgr Vallejo Balda », 52 ans, espagnol et membre de la Fraternité de la Sainte-Croix, la branche sacerdotale de l’Opus Dei, qui n’est autre que le secrétaire et le coordonnateur de la commission chargée de réformer la banque du Vatican. Il cite le « CV » de Francesca Chaouqui, rédigé par Vallejo Balda : « Expérience de plusieurs années dans le domaine du conseil en gestion de la communication d’entreprise et en management des relations extérieures et institutionnelles ; leadership faisant autorité, fondé sur de grandes aptitudes en matière de relations publiques et de communication, et forte capacité à finaliser les contacts au niveau business ; guidée par des principes et des valeurs éthiques et moraux très forts ». Un CV qui se trouvait avec celui des 7 autres membres de la commission en pièce jointe d’un mail adressé par Vallejo Balda aux membres en question.
« Dans son e-mail du 18 juillet, envoyé le matin à 9 heures 41, Mgr Vallejo Balda demandait aux destinataires de garder le secret, écrit Sandro Magister. Mais tout de suite après, ce matin-là, Francesca Chaouqui avait déjà violé la consigne, en faisant suivre l’e-mail de Vallejo Balda, avec les trois fichiers joints, à un certain nombre de ses contacts. » Tout en niant son appartenance à l’Opus Dei, Sandro Magister affirme qu’elle « fréquente des résidences romaines de l’Opus ». Pour lui, la nomination de Mgr Ricca et de Francesca Chaouqui, puis la décision de les maintenir en poste, sont « la négation vivante de du programme de nettoyage et de réforme ».
© Malesherbes Publications
Lavie.fr : http://www.lavie.fr/religion/catholicisme/le-pape-a-t-il-des-ennemis-a-rome-26-08-2013-43371_16.php
VATICAN D’EUX : Scandales aux Vatican, papeFrançois ne fait aucune correction de trajectoire
Plus de deux mois se sont écoulés depuis que “Mgr” Battista Ricca a été malencontreusement nommé “prélat” de l’Institut pour les Œuvres de Religion (IOR) et plus d’un mois depuis que Francesca Immacolata Chaouqui a été nommée, non moins malencontreusement, membre de la commission pour la réorganisation des services économico-administratifs du Vatican.
Ces nominations ont été toutes les deux faites par papeFrançois et la première a été pour lui une décision très personnelle.
Pourtant, alors que le mois d’août touche à sa fin, aucune correction de trajectoire ne se manifeste…
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Telle est l’introduction de Sandro Magister dans son article du 26 août dernier (Voir plus bas).
Topless et tweetant : le nouveau visage féminin du Vatican
Au cours des deux millénaires de l’Église catholique romaine, il n’y a jamais eu un conseiller papal qui ait affiché (même discrètement) une photo seins nus d’elle-même sur l’Internet, en étant “grignoté” sur l’épaule par son compagnon (boyfriend) de la même façon déshabillé.
La photo semi-nue de F. I. Chaouqui (…Immacolata était surement un désir de sa maman… mais le résultat n’est pas là !!! — Il n’y en a qu’Une d’Immaculée !) et son partenaire masculin qui est sorti sur son compte YouTube,(1) a finalement été retirée. Voici la capture d’écran par News.com.au de la photo initialement publiée.
Francesca Chaouqui a brisé le moule au Vatican dominée par les hommes. Âgée de seulement 30 ans, elle a récemment été nommé par le “pape” François comme la seule femme sur une puissante commission de huit membres chargé de réformer les finances scandaleuses (elles aussi !!!) du Vatican.
L’italo-marocaine (2) “PR woman” (3) glamour, qui a récemment travaillé comme journaliste en charge de la communication et des relations extérieures chez Ernst & Young Italia, a déjà été surnommée la « lobbyiste du Pape ».
Elle est la seule femme qui fait partie du comité de conseillers du pontife. Francesca Chaouqui a connu la gloire pour ses tweets incendiaires sur le Vatican :
Lorsque Benoît a abandonné son pontificat, Chaouqui a écrit sur son compte Twitter : « Il a gagné Bertone. J’étais sûr qu’il ne le ferait pas, mais il a jeté l’éponge. En tant que croyante, je suis juste déçue. » Mais ce n’était pas son premier ni son dernier commentaire robuste.
Chaouqui par exemple, a chaleureusement félicité l’un des journalistes qui ont découvert les documents du Vatileaks. « Heureusement que tu existes », a-t-elle écrit à l’enquêteur Gianluigi Nuzzi, qui a publié un livre avec les documents volés par le Majordome de Benoît XVI, « Bravo, c’est ce qu’on appelle faire une bonne information. Fier de vous. »
Mais dans un autre, elle a dit que Paolo Gabriele, l’ancien Majordome de Benoît XVI, n’avais pas fuité (répandu) les dossiers papaux publiés dans ce livre à succès – bien qu’il ait été reconnu coupable du vol et la fuite de ceux-ci.
Dans un autre encore, elle a catalogué le Cardinal Tarcisio Bertone, le secrétaire d’État du Vatican, comme “corrompu”. Le Cardinal Bertone nie la corruption et envisagerait une action en justice…
En attendant, Giulio Tremonti, un ancien ministre des Finances italien, a dit à la mi-août qu’il poursuivait en justice Mme Chaouqui et des journaux pour un autre tweet où elle a dit qu’il était homosexuel.
Avec son nom et son image à l’honneur, la Miss Chaouqui a rapidement fermé son compte du réseau de micro-blogging, ce qui n’a pas empêché les médias italiens de récupérer avant cela une copie de certains de ses tweets les plus controversés.
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Ricca et Chaouqui, deux ennemis de l’intérieur
Il est prélat de l’IOR, elle est membre de la commission pour la réorganisation des administrations du Vatican. Deux nominations qui ont été voulues et décidées par le pape François mais qui sont la négation vivante de son programme de nettoyage et de réforme.
ROME, le 26 août 2013 – Plus de deux mois se sont écoulés depuis que Mgr Battista Ricca a été malencontreusement nommé “prélat” de l’Institut pour les Œuvres de Religion (IOR) et plus d’un mois depuis que Francesca Immacolata Chaouqui (photo) a été nommée, non moins malencontreusement, membre de la commission pour la réorganisation des services économico-administratifs du Vatican.
Ces nominations ont été toutes les deux faites par le pape François et la première a été pour lui une décision très personnelle.
Et tout de suite après, dans un cas comme dans l’autre, de graves contre-indications ont été découvertes dont le pape ne savait rien initialement.
Pourtant, alors que le mois d’août touche à sa fin, aucune correction de trajectoire ne se manifeste.
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En ce qui concerne le “prélat” de la banque du Vatican, le pape François, après l’avoir nommé, a été rapidement informé, par plusieurs personnes dignes de confiance, des antécédents scandaleux du personnage et des protections dont il avait bénéficié et bénéficie encore actuellement au Vatican. Et il a exprimé sa gratitude à ces personnes.
Mais, dans l’avion qui le ramenait du Brésil, le pape Jorge Mario Bergoglio a évité, lorsqu’il a répondu à une journaliste, de prendre une position nette en ce qui concerne l’affaire de Mgr Ricca.
Les propos du pape que les médias du monde entier ont repris avec le plus d’emphase – en un festival de commentaires favorables à son “ouverture” aux homosexuels – ont été interprétés comme une façon de suspendre son jugement : « Si une personne est gay et cherche le Seigneur et qu’elle est de bonne volonté, mais qui suis-je pour la juger ? ».
Quelques jours après être rentré à Rome, le pape François a été plus clair. Il a fait savoir à la secrétairerie d’état que Mgr Ricca « restera à son poste ».
Et c’est ainsi que va rester intacte, à travers celui-ci, la contradiction spectaculaire entre d’une part la volonté de nettoyer et de réorganiser la curie romaine exprimée à plusieurs reprises par le pape François et d’autre part le fait que celui-ci continue à faire confiance au “prélat” qu’il a nommé et qui est vraiment le parfait symbole de ces comportements scandaleux et de ces “lobbies” qui devraient être balayés.
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L’affaire de Francesca Immacolata Chaouqui est différente de celle de Mgr Ricca. La secrétairerie d’état du Vatican disposait déjà, à son sujet, d’informations précises plusieurs mois avant qu’elle ne soit nommée, le 18 juillet dernier, membre de la commission pour la réorganisation des services économico-administratifs du Saint-Siège, avec la possibilité d’accéder à tous les documents les plus confidentiels.
Mais que pour la création de cette commission et la nomination de ses huit membres, le pape François a agi de manière autonome. La secrétairerie d’état n’y a pas été associée et elle n’en a été informée qu’après coup.
La secrétairerie d’état avait déjà été mise en état de pré-alerte, au printemps 2012, par certains articles parus dans le plus lu des quotidiens progressistes italiens, “La Repubblica”.
Il était affirmé dans ces articles que Paolo Gabriele, le majordome de Benoît XVI arrêté et condamné pour avoir volé au pape une quantité énorme de documents confidentiels qui étaient ensuite transmis à la presse, n’était pas le seul, à la curie, à avoir agi de cette manière, mais que d’autres, comme lui et après lui, étaient encore en activité, parmi lesquels une femme.
Les “révélations” concernant cette affaire ne donnaient pas le nom des personnes impliquées. Y compris la dernière interview anonyme, celle qui a fait le plus de bruit, publiée dans “La Repubblica” le 7 mars 2013, quelques jours avant le conclave qui a élu Bergoglio pape.
Mais la personne interviewée était tellement bavarde qu’elle se vantait à droite et à gauche d’être l’informatrice qui fournissait la matière des articles de “La Repubblica” : Francesca Immacolata Chaouqui, 32 ans, fille d’un père marocain et d’une mère calabraise, vivant à Rome, mariée. Elle a été chargée, de 2007 à 2009, des relations extérieures du cabinet international d’avocats Pavia & Ansaldo, puis, à partir de 2010, du cabinet Orrick Herrington & Sutcliffe et enfin, à partir de 2013, du cabinet Ernst & Young, disposant pour cela d’un vaste réseau de relations réelles ou relevant de la vantardise, composé de journalistes, de politiciens, d’hommes d’affaires, de prélats et de cardinaux.
Lorsque, dans les jours où avait lieu le conclave, l’identité de l’informatrice anonyme de “La Repubblica” est parvenue aux oreilles du substitut à la secrétairerie d’état, l’archevêque Giovanni Angelo Becciu, celui-ci a adressé une protestation au journal. À partir de ce moment, la publication d’articles clairement attribuables à la “source” Chaouqui a en effet cessé.
Voilà pourquoi lorsque, le 18 juillet, on a appris que le pape avait nommé cette jeune “Public Relations” membre de la commission pour la réorganisation des administrations du Vatican, ceux qui connaissaient ses antécédents ont été absolument stupéfaits.
Mais même les gens qui ne savaient rien d’elle auraient pu très facilement se faire une idée du personnage. Il suffisait pour cela d’ouvrir sa page Twitter, d’y lire son auto-présentation, de parcourir ses messages.
On y apprenait, entre autres choses, que Francesca Chaouqui a un lien direct avec Gianluigi Nuzzi, le journaliste qui a reçu et publié les documents volés à Benoît XVI par son majordome infidèle, et qu’elle est une informatrice assidue du site dagospia.com, le réceptacle de médisances et poisons vaticanesques le plus lu d’Italie.
Par précaution, le 23 juillet, Francesca Chaouqui a retiré sa photo (voir ci-dessus) et, le 10 août, elle a désactivé sa page Twitter. Mais elle l’a fait trop tard et de manière incomplète.
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Étant donc établi que le pape François ne connaissait pas personnellement Francesca Chaouqui, qui l’a convaincu de la nommer à un poste à si hautes responsabilités ?
L’hypothèse la plus crédible conduit à Mgr Lucio Angel Vallejo Balda, secrétaire de la préfecture des affaires économiques du Saint-Siège et également, depuis le 18 juillet, secrétaire et factotum de la commission nouvellement créée dont Francesca Chaouqui est membre.
Mgr Vallejo Balda, 52 ans, est espagnol et membre de la Fraternité de la Sainte-Croix, la branche sacerdotale de l’Opus Dei. Après avoir donné la preuve de ses talents d’administrateur dans le diocèse d’Astorga, il s’est distingué en organisant avec succès les Journées Mondiales de la Jeunesse de Madrid, en 2011, aux côtés du cardinal Antonio María Rouco Varela. Ce qui a favorisé, la même année, sa promotion à la fonction de numéro deux de la préfecture des affaires économiques du Saint-Siège, à Rome.
À ce nouveau poste, Vallejo Balda a dépassé, dans les faits, son supérieur direct, le cardinal Giuseppe Versaldi, qui est désavantagé – entre autres – par le fait qu’il appartient à l’équipe déclinante du cardinal secrétaire d’état Tarcisio Bertone.
Il n’est donc pas surprenant que, une fois élu pape, Bergoglio ait rapidement détecté dans le dynamique monsignor espagnol l’un des hommes sur lesquels il pourrait compter pour la réorganisation administrative de la curie.
La preuve en est le rôle dominant que le chirographe pontifical instituant la commission attribue à Mgr Vallejo Balda : non seulement celui-ci est le secrétaire de la commission, mais il en est également le « coordinateur qui a des pouvoirs de délégué et qui agit au nom et pour le compte de la commission en ce qui concerne la collecte des documents, données et informations nécessaires à l’exercice de ses fonctions institutionnelles ».
On peut d’autre part affirmer que le pape a également confié la tâche de choisir et de recruter les membres de la commission à Vallejo Balda. Cela se déduit de la lettre par laquelle celui-ci a annoncé à chacun d’eux sa nomination et de sa manière de rédiger les curriculum vitæ, en se référant (dans un italien quelque peu confus) aux rencontres personnelles qu’il a eues avec l’un ou l’autre.
On peut, par exemple, lire ceci à propos de l’ancien ministre des Affaires étrangères de Singapour, George Yeo :
« C’est un homme courtois et empressé, mais il a un style intellectuel fort ; il a beaucoup lu et connaît à fond les plaques tectoniques mouvantes de l’Histoire. C’est, ou c’était les deux fois où j’en ai parlé longuement avec lui, un catholique sérieux et consciencieux, ayant beaucoup d’intuitions fascinantes à propos du catholicisme avec des caractéristiques chinoises ».
Et à propos de Francesca Chaouqui :
« Expérience de plusieurs années dans le domaine du conseil en gestion de la communication d’entreprise et en management des relations extérieures et institutionnelles ; leadership faisant autorité, fondé sur de grandes aptitudes en matière de relations publiques et de communication, et forte capacité à finaliser les contacts au niveau business ; guidée par des principes et des valeurs éthiques et moraux très forts ».
Ces curriculum vitæ – comportant les adresses électroniques et les numéros de téléphone privés – se trouvaient dans l’un des trois fichiers joints à l’e-mail confidentiel par lequel, le 18 juillet, Mgr Vallejo Balda a annoncé de manière anticipée aux sept autres membres de la commission la publication, le jour suivant, du chirographe par lequel le pape les nommait.
Les deux autres fichiers joints étaient d’une part le texte du chirographe pontifical et d’autre part l’annexe au chirographe lui-même, également signée par le pape François, indiquant les mesures opérationnelles pour la commission. Et portant la mention :
« Ne pas publier et ne pas distribuer en dehors de la commission ».
Le premier de ces deux documents a effectivement été rendu public le lendemain. Le second, non. Mais on peut le lire sur cette page de www.chiesa :
> Disposizioni operative… (en italien)
Dans son e-mail du 18 juillet, envoyé le matin à 9 heures 41, Mgr Vallejo Balda demandait aux destinataires de garder le secret.
Mais tout de suite après, ce matin-là, Francesca Chaouqui avait déjà violé la consigne, en faisant suivre l’e-mail de Vallejo Balda, avec les trois fichiers joints, à un certain nombre de ses contacts.
On a dit que Francesca Chaouqui appartient à l’Opus Dei, comme Mgr Vallejo Balda. Mais ce n’est pas vrai.
En revanche il est certain qu’elle fréquente des résidences romaines de l’Opus, parmi lesquelles celle où habite le numéraire Joaquin Navarro-Valls, l’inoubliable porte-parole de Jean-Paul II.
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Les précédents articles de www.chiesa à propos des cas de Mgr Ricca et de Francesca Immacolata Chaouqui :
> Double tempête sur l’IOR (3.7.2013)
> Le prélat du lobby gay (18.7.2013)
> La tromperie ayant été révélée, François “saura comment agir” (25.7.2013)
> La “segretariola” de François, le pape qui veut tout faire lui-même (8.8.2013)
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À propos de Mgr Vallejo Balda, le portrait flatteur qu’en a fait José Manuel Vidal sur “Religión Digital” :
> Quién es Lucio Ángel Vallejo Balda, el nuevo “gerente del papa” (en espanol)
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Traduction française par Charles de Pechpeyrou.
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www.chiesa : http://chiesa.espresso.repubblica.it/articolo/1350582?fr=y
[1] En 2010, elle a affiché un diaporama sur YouTube qui comprend plusieurs portraits de studio apparemment nus avec son petit ami.
[2] Francesca Chaouqui âgée de 30 ans (Sandro Magister lui donne 32 ans, d’autres 27 !!!) est née d’un père français d’origine marocaine et d’une mère italienne. Elle fait partie de «Vedro» (“je verrai”), le think tank dirigé par Enrico Letta. Et elle est inscrite à la FERPI, la Fédération des relations publiques italiennes qui depuis des années se bat pour que le parlement approuve une loi pour la transparence des activités de lobbying. Elle se présente ainsi sur sa page Twitter : « Je vis comme si j’avais plus de temps, j’aime, je souris toujours, parfois je me mets en colère, j’écris la nuit. Heureuse ».
La presse italienne l’encense déjà et la présente même comme une excellente gestionnaire. Le quotidien La Repubblica rappelle ainsi son passage chez Ernst & Young où elle s’est occupée de communication et de relations publiques.
Mais si Francesca Chaouqui a du sang marocain, La Republicca voit d’abord en elle une fervente catholique, plutôt proche de l’Opus Dei, un mouvement de l’Eglise catholique qui fait du travail et de la moindre circonstance de la vie comme une occasion de rencontrer Dieu.
[3] PR woman (Femme responsable des relations publiques)